France-Soir avec AFP
le 02 juillet 2025 - 16:40
La Fédération nationale d'agriculture biologique a déploré mardi un "hold-up" après l'annonce par le gouvernement de la réaffectation à des mesures sans lien avec l'agriculture biologique de plus de la moitié du reliquat d'aides européennes à l'origine prévues pour la conversion au bio.
Cette décision "signe le pas d'un désengagement sans précédent de l'État dans son soutien à l'agriculture biologique", estime la FNAB, dont les représentants ont quitté la réunion du Conseil supérieur d'orientation du ministère de l'Agriculture après que la ministre Annie Genevard a fait cette annonce.
Dans le cadre de la PAC 2023-2027, 340 millions d'euros annuels devaient en moyenne être mobilisés pour la conversion à l'agriculture biologique en France. Mais sur 2023 et 2024, 257 millions de reliquats ont été accumulés, les conversions ayant été moins importantes que prévu.
"La replanification des crédits européens disponibles pour les campagnes 2023 et 2024 nous permet d'en optimiser l'utilisation au service de nos agriculteurs, de la résilience des exploitations et de notre souveraineté alimentaire", a déclaré Annie Genevard dans un communiqué.
"Elle évite aussi la perte de fonds non consommés en début de programmation", a-t-elle ajouté en assurant avoir "veillé à ce qu'une part importante de ces crédits soit orientée vers l'agriculture biologique".
"Ces crédits européens viennent compléter les outils nationaux déjà en place, notamment le crédit d'impôt pour les producteurs bio, que j'ai obtenu de reconduire en 2025 à son niveau majoré de 4 500 € par an", a-t-elle encore déclaré.
Selon l'arbitrage présenté par le ministère pour les campagnes 2026 et 2027, 96 millions de reliquat seront reversés sous forme d'aide au maintien de la bio (soit 110 euros annuels par an et par hectare au lieu de 96) et 12 millions, à un programme de modernisation des outils de la filière laitière bio.
Le reste du reliquat sera ventilé indépendamment du mode de production : 55 millions à de jeunes agriculteurs, 15,2 millions à la filière ovine, 15 millions à celle du blé dur, 34 millions aux investissements portés par les régions, 33 millions aux mesures agro-environnementales et climatiques (Maec), des aides destinées à soutenir la transition des exploitations, en les encourageant par exemple à favoriser les prairies, développer l'élevage de plein air, planter des haies, utiliser moins d'engrais et de pesticides...
Pour la FNAB, "au lieu de rééquilibrer le soutien entre conversion et maintien du bio, comme le font la plupart des pays européens", "la ministre a fait son choix et ce choix sera délétère pour la bio", mode de production sans pesticides et engrais de synthèse, aujourd'hui en crise.
Ces "arbitrages ne répondent ni aux difficultés des fermes bio et maraîchères, ni aux besoins des paysans engagés dans la transition agroécologique", a déclaré la Confédération paysanne : "si la revalorisation de l'ACJA (l'aide aux jeunes) ou de l'aide ovine va dans le bon sens, les moyens utilisés pour les financer sont inacceptables".
Pour Chambres d'agriculture France, cela "permet de conforter les producteurs. Pour autant la relance durable de l'agriculture biologique dépendra aussi de la capacité de l'ensemble des acteurs de la chaîne, y compris la grande distribution, à faire remonter les prix vers les producteurs".
L'agriculture biologique représente à ce stade 10,1 % des surfaces agricoles, mais la loi fixe un objectif de 21 % d'ici 2030 (l'UE visant 25 %).
Durant DES siècles ET millénaires le 'bio' N'A JAMAIS MARCHÉ ! ET ce n'est pas aujourd'hui que çà ira mieux sans l'utilisation OBLIGATOIRE de produits phytosanitaires contre les maladies ds plantes ainsi que contre les insectes ravageurs qui ne sont pas la faute des paysans !
RépondreSupprimerMais, le gouvernement comme les journalistes ne connaissent RIEN à l'agriculture mais... donnent des conseils !!
Mon voisin qui n'est pas paysan mais qui a repris des terres s'est lancé depuis 15 ans dans le bio. Or, ses x hectares de pommiers plantés ne sont pas traités !! ni amendés !! ni taillés !! ni arrosés !! et n'a pas récolté depuis UNE SEULE POMME !! Ses pommes sont toutes véreuses et, ses pommes pourries ne peuvent pas être achetées par les 'faiseurs de jus de pommes' car elles sont payées 15 centimes le kilo alors qu'il paye l'ouvrier pour les ramasser à 15 centimes le kilo !! HAHAHA !
Notez que durant ces millénaires passés il y avait entre 95 et 99 % de paysans qui crevaient de faim et mourraient à 40 ans. L'agriculture mondiale s'est enfin développée avec l'arrivée des engrais (NPK appropriés) et l'arrivée des produits de traitement contre les maladies et insectes ravageurs. Aujourd'hui est prôné un retour en arrière !!
NOUVELLE PETITION: Exigence de l'Office des forêts et financement fédéral pour les tests d'ADN de la protéine de pointe, de l'ARNm de vaccin et du vaccin
RépondreSupprimerDes millions d'Américains blessés souffrent sans réponse - ils méritent d'avoir accès à des tests qui détectent ce qui a été forcé dans leur corps.
Nicolas Hulscher, MPH
1er juillet 2025
Une nouvelle pétition vient de le mettre en ligne sur Change.org pour exiger une action fédérale immédiate pour approuver et autoriser des tests de diagnostic capables de détecter les protéines de pointe persistante, l'ARNm de vaccin et l'ADN plasmidique dans le sang et les tissus des patients blessés par la vaccination et des longs-courriers de la COVID-19.
On trouvera ci-après le résumé complet qui est rédigé sur la page de la :
Résumé des pétitions
Des millions d'Américains continuent de souffrir de maladies persistantes, d'invalidité et de décès après des événements de lutte contre la COVID ou d'infection par le COVID-19. Pourtant, les États-Unis n'ont toujours pas de analyses de sang approuvées par la FDA pour détecter les éléments suivants:
Protéine persistante à la pointe d'infection ou de vaccination
ARN messager résiduel dérivé du vaccin (ARNm)
Fragments et séquences d'ADN plasmide ou d'autres fragments d'ADN liés au vaccin.
Ces diagnostics existent dans les laboratoires de recherche depuis des années, et certains sont disponibles à l'étranger. Forcer les patients américains à expédier des échantillons à l'étranger - ou ne reste pas diagnostiqué - est à la fois inacceptable et dangereux. Il est important que nous développions des données objectives pour les longe-mellériers de la COVID-19 et/ou le vaccin Covid-19 blessé. Nous demandons aux dirigeants fédéraux de combler ce fossé maintenant.
Qui nous adressons
Président des États-Unis - Donald J. Trump
Secrétaire des États-Unis Ministère de la santé et des services sociaux - Robert F. Kennedy Jr.
Commissaire de la FDA - Marty Makary, M.D., M.P.H.
CDC Directrice- désignée- Susan Monarez, Ph.D.
Chef de la majorité sénatoriale. John Thune (R-SD)
Chef de la minorité sénatoriale-sénarchie. Chuck Schumer (D-NY)
Chef de la majorité de la Chambre des représentants. Steve Scalise (R-LA)
Chef de la minorité à la Chambre des représentants. Hakeem Jeffries (D-NY)
Les champions bipartisans-Sénalistes. Ron Johnson (R-WI) et Sen. Tim Kaine (D-VA)
Présidents et membres du classement, Commissions de l'énergie et du commerce et du Sénat HELP
Ce que nous exigeons
RépondreSupprimerOrientation immédiate de la FDA – Publier une voie rapide claire pour les tests de protéines de pointe, d'ARNm de vaccin et d'ADN-vaccin modélisés sur le modèle de l'antigène rapide de 2020.
National Validation Study – Diriger le NIH et le BARDA pour financer une étude multisites liant les résultats des tests aux résultats cliniques, de sorte que les laboratoires privés ne détiennent pas la totalité de la facture.
Autorisations à l'utilisation d'urgence (EUA) – Bien que la clairance complète soit en suspens, accorder l'EUA à des essais bien validés qui répondent aux normes de performance analytiques.
Panneau de référence fédéral – Les CDC et le NIST libèrent des échantillons de plasma et de tissu normalisés afin que chaque laboratoire s'étale contre un étalon commun.
Couverture d'assurance garantie – Instruisez la CMS à délivrer des codes de facturation et des taux de remboursement afin que les patients ne soient pas obligés de payer à leur charge.
Pourquoi c'est important
Détection Sauver des vies – Trouver des pics persistants ou des acides nucléiques vaccinaux peut guider des traitements ciblés et prévenir un handicap à long terme.
Impact économique – Le diagnostic erroné entraîne une augmentation des coûts des soins de santé par le biais de visites répétées, d'une imagerie inutile et de thérapies inefficaces. Le handicap de longue durée retire les travailleurs de la main-d'œuvre, met à rude épreuve la sécurité sociale, et réduit les recettes fiscales - ce qui a une prise en charge des milliards de personnes par an.
Équité en matière de santé – L’approbation nationale garantit à tous les patients – et pas seulement à ceux qui ont les moyens de se permettre des tests à l’étranger – d’avoir accès à des réponses.
Transparence scientifique – Des tests fiables clarifieront les questions persistantes et rétabliront la confiance du public.
Préparation future – La construction de cette infrastructure de diagnostic renforce la réponse de l'Amérique aux menaces futures d'agents pathogènes et aux événements indésirables liés aux vaccins.
Imperatif moral – Au-delà des données et des dollars, fournir ces tests est simplement la bonne chose à faire pour les citoyens qui ont fait confiance à des conseils de santé publique.
RépondreSupprimerAppel à l'action
Si vous pensez que les régulateurs américains et les législateurs doivent accélérer l'approbation et la couverture des tests de pointe, d'ARNm de vaccin et d'ADN de vaccin, ajoutez votre nom ci-dessous. Le CDC soupçonne que des millions de personnes souffrent de Vaccins long et/ou Long. Ensemble, nous pouvons sécuriser les diagnostics de tous les patients - et la nation - mérite.
Vous pouvez signer la pétition ici: https://www.change.org/p/demand-fda-homologation-fédéral-funding-for-post-covid-spike-vaccine-mrna-and-dna-testing
Nicolas Hulscher, MPH
Épidémiologiste et Administrateur de la Fondation McCullough
www.mcculloughfnd.org
Veuillez envisager de suivre à la fois la Fondation McCullough et mon compte personnel sur X (anciennement Twitter) pour d'autres contenus.
https://www.thefocalpoints.com/p/new-petition-demand-fda-approval?utm_source=post-email-title&publication_id=1119676&post_id=167280765&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=435mp7&triedRedirect=true&utm_medium=email
Témoignage du NCI : Dr Robert Chandler sur les enfants victimes du vaccin à ARNm contre la Covid-19
RépondreSupprimerL’analyse complète du Dr Robert Chandler révèle des dommages organiques généralisés et des risques à long terme liés à la technologie de l’ARNm.
Par le Dr Robert Chandler et le Dr Mark Trozzi
Recherche mondiale,
1er juillet 2025
Le Dr Robert Chandler, chirurgien orthopédiste et chercheur renommé, a livré un témoignage crucial devant la National Citizens Inquiry, dévoilant des conclusions alarmantes sur l’impact des « vaccins » contre la COVID-19, de la conception jusqu’au début de l’âge adulte.
S'appuyant sur de nombreuses données d'autopsie, des rapports de pharmacovigilance et ses propres recherches, le Dr Chandler a mis en évidence des événements indésirables graves, allant de l'inflammation cardiaque et des anomalies congénitales aux maladies auto-immunes et au désespoir psychologique, entre autres conséquences à long terme liées à la technologie de l'ARNm.
- voir clip sur site -
Une menace pour le développement de la vie
Le Dr Chandler a détaillé comment les « vaccins » à ARNm et leurs protéines Spike s'infiltrent dans les systèmes reproducteurs, les placentas, les cordons ombilicaux et même les fœtus. Établissant un parallèle avec la tragédie de la thalidomide, il a constaté une augmentation des anomalies congénitales, notamment le gastroschisis, qui se manifeste par la naissance des nourrissons avec les intestins à l'extérieur du corps. Les données du VAERS et des bases de données militaires ont confirmé une forte augmentation des malformations congénitales suite au déploiement de ces injections.
Myopéricardite : une maladie chronique et dangereuse
Le témoignage du Dr Chandler a porté principalement sur la myocardite et la péricardite, des inflammations cardiaques touchant de manière disproportionnée les jeunes hommes, mais également fréquentes chez les femmes en âge de procréer. Contrairement aux discours publics minimisant ces affections, le Dr Chandler a souligné que la myocardite est une maladie grave et chronique. Les données montrent une progression de l'inflammation initiale vers la fibrose et une possible insuffisance cardiaque, nécessitant une surveillance médicale continue.
Auto-immunité et troubles inflammatoires multisystémiques
RépondreSupprimerLe Dr Chandler a présenté des cas de syndrome inflammatoire multisystémique et d'hépatite auto-immune chez des enfants après la vaccination. Il a expliqué comment le système immunitaire, déclenché par la protéine de pointe étrangère, attaque ses propres tissus, entraînant des lésions organiques généralisées, notamment les muscles, les reins, le foie et le système nerveux central.
Risques liés à l'allaitement maternel et décès pédiatriques
Des données issues de rapports de pharmacovigilance et d'études évaluées par des pairs ont confirmé la présence d'ARNm et d'agents inflammatoires dans le lait maternel, corrélée à des maladies infantiles et à au moins un décès documenté. Le Dr Chandler a souligné les dangers de l'exposition des nouveau-nés et des nourrissons à ces agents biologiques par le biais de la « vaccination » maternelle.
Impact psychologique : la crise négligée
Au-delà des problèmes de santé physique, le Dr Chandler a souligné une augmentation du désespoir, des comportements suicidaires et des traumatismes psychologiques chez les personnes ayant subi des effets secondaires liés aux vaccins. Des données provenant de l'Alberta ont révélé des pics de suicide coïncidant avec les campagnes d'injection massive, soulignant ainsi le coût psychologique des maladies chroniques mal diagnostiquées.
Un avertissement sur l'avenir de la technologie de l'ARNm
Le Dr Chandler a conclu en avertissant que le retrait des « vaccins » contre la COVID-19 ne suffirait pas à résoudre la crise. L'adoption généralisée des plateformes d'ARNm présente des risques persistants, notamment en matière d'auto-immunité, d'intégration génétique et de toxicité des nanoparticules. Il a insisté sur l'application du principe de précaution et a appelé à la suspension de ces produits, en particulier pour les enfants, les femmes enceintes et les jeunes adultes.
Dans ses remarques finales, le Dr Chandler a évoqué la possibilité profondément inquiétante que l'humanité soit confrontée à une mutation génétique de grande ampleur due à une exposition massive à l'ARNm – une expérience évolutive dont les conséquences restent encore inconnues. Il est urgent de stopper la propagation de la technologie de l'ARNm et de remédier aux dommages.
https://www.globalresearch.ca/dr-robert-chandler-children-harmed-mrna/5893383
15 milliards de dollars !? Le FBI annonce avoir découvert la « plus grande fraude aux soins de santé » de l’histoire américaine
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 1ER JUILLET 2025 - 3H45
Rédigé par Jack Phillips via The Epoch Times
Le 30 juin, le FBI et le ministère de la Justice (DOJ) ont annoncé des pertes de près de 15 milliards de dollars dans le cadre de la « plus grande enquête sur la fraude aux soins de santé » de l’histoire des États-Unis, et plus de 300 personnes ont été inculpées.
Dans une publication sur la plateforme de médias sociaux X, le directeur du FBI, Kash Patel, a indiqué que les pertes s’élevaient à 14,6 milliards de dollars, tandis que 245 millions de dollars avaient été saisis. Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, a quant à lui indiqué, dans une publication distincte sur X, que des centaines de personnes avaient été inculpées dans cette affaire.
« La corruption publique ne sera pas tolérée, car le directeur et moi-même poursuivons vigoureusement les acteurs malintentionnés qui ont violé leur serment envers nous tous », a déclaré Bongino, décrivant cette affaire comme la « plus grande enquête pour fraude aux soins de santé » de l'histoire du pays.
Selon le DOJ, l'enquête a concerné 50 districts fédéraux et 12 procureurs généraux d'État. Les forces de l'ordre fédérales et étatiques y ont également participé, selon le FBI.
Un communiqué du DOJ indique que des poursuites pénales ont été engagées contre 324 accusés, dont 96 médecins, infirmiers praticiens, pharmaciens et autres professionnels de la santé aux États-Unis. Les autorités ont indiqué que 29 accusés étaient inculpés d'appartenance à des groupes criminels transnationaux qui auraient soumis environ 12 milliards de dollars de demandes frauduleuses de remboursement de frais de santé à des compagnies d'assurance maladie américaines.
Par ailleurs, quatre accusés ont été appréhendés en Estonie grâce à la coopération avec les forces de l'ordre de ce pays, tandis que sept autres ont été arrêtés à la frontière américano-mexicaine ou dans des aéroports américains, a précisé le DOJ.
RépondreSupprimerSelon les procureurs fédéraux, cette organisation est accusée d'avoir utilisé des individus envoyés aux États-Unis depuis d'autres pays pour acheter « des dizaines d'entreprises de fournitures médicales implantées aux États-Unis » avant de soumettre à Medicare des demandes de remboursement frauduleuses de 10,6 milliards de dollars pour des appareils et équipements médicaux.
Parallèlement, ce groupe aurait exploité des identités volées de citoyens américains dans les 50 États, utilisant leurs informations médicales volées pour soumettre de fausses demandes, selon le ministère de la Justice.
Dans une autre action annoncée par le ministère de la Justice, des responsables fédéraux ont déclaré avoir porté plainte dans l'Illinois contre cinq personnes, dont les propriétaires de deux sociétés de marketing basées au Pakistan, pour une fraude à Medicare d'un montant de 703 millions de dollars.
Les accusés auraient volé des informations confidentielles de bénéficiaires de Medicare et les auraient vendues à des laboratoires et autres entreprises médicales, qui auraient ensuite soumis de fausses demandes de remboursement à Medicare, selon le communiqué.
« Les accusés auraient utilisé l'intelligence artificielle pour créer de faux enregistrements de bénéficiaires de Medicare consentant prétendument à recevoir certains produits », précise le communiqué du ministère de la Justice.
Les résultats de l'opération du 30 juin surviennent alors que les procureurs fédéraux et le FBI ciblent de plus en plus les fraudes aux soins de santé et les stratagèmes connexes.
En 2024, des responsables du ministère de la Justice ont inculpé 193 personnes, dont 76 médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé, pour participation à des fraudes aux soins de santé d'une valeur de 2,75 milliards de dollars.
RépondreSupprimerDans cette affaire, les accusés étaient accusés d'avoir distribué illégalement des millions de comprimés de stimulant Adderall et d'avoir mené des opérations frauduleuses portant sur des services de traitement de la toxicomanie et de l'alcoolisme d'un montant de 176 millions de dollars. L'un des accusés aurait facturé au programme fédéral Medicaid des traitements inadéquats, voire inexistants, selon les procureurs à l'époque.
En 2023, le ministère de la Justice a annoncé des poursuites pénales fédérales visant 78 accusés répartis dans 16 États, dans le cadre d'une action policière portant sur des fraudes présumées aux soins de santé d'un montant de 2,5 milliards de dollars visant des personnes âgées et handicapées, des patients atteints du VIH et des femmes enceintes.
Reuters a contribué à ce rapport.
https://www.zerohedge.com/political/15-billion-fbi-says-its-uncovered-largest-health-care-fraud-american-history
Les aliments ultra-transformés liés à des modifications cérébrales favorisant la suralimentation
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 1ER JUILLET 2025 - 02:55
Rédigé par George Citroner via The Epoch Times
Les aliments ultra-transformés (ATU) pourraient littéralement reprogrammer votre cerveau et vous inciter à trop manger, selon une étude qui a examiné les scanners cérébraux de près de 30 000 adultes d’âge moyen et a constaté des modifications structurelles dans les régions qui contrôlent la faim et les envies de nourriture.
« Nous présentons des preuves que la consommation d’ATU augmente plusieurs marqueurs nutritionnels et métaboliques de maladies et est associée à des modifications structurelles cérébrales dans les zones qui régulent le comportement alimentaire », écrivent les auteurs de l’étude.
Changements cérébraux clés identifiés
L’étude, récemment publiée dans Nature, a révélé que les personnes consommant davantage d’ATU présentaient des différences mesurables dans les zones cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire, les émotions et la motivation.
Une consommation accrue d'UPF a été associée à une augmentation de l'épaisseur du cortex occipital latéral bilatéral, une région cérébrale essentielle à la reconnaissance visuelle des objets et au traitement des formes. Cette découverte suggère des modifications dans la façon dont le cerveau traite les signaux visuels alimentaires.
« Nos résultats indiquent qu'une consommation élevée d'aliments ultra-transformés est associée à des modifications structurelles dans les régions cérébrales régulant le comportement alimentaire, telles que l'hypothalamus, l'amygdale et le noyau accumbens droit. Cela pourrait conduire à un cycle de suralimentation », a déclaré Arsène Kanyamibwa, premier auteur de l'étude et doctorant à l'Université d'Helsinki, dans un communiqué de presse.
L'étude a également mis en évidence un mécanisme biologique potentiel à l'origine de ces modifications cérébrales. Les chercheurs ont constaté qu'une consommation accrue d'UPF était associée à des niveaux plus élevés d'inflammation systémique et de marqueurs métaboliques à risque dans le sang, notamment la protéine C-réactive (CRP), un indicateur d'inflammation, les triglycérides et l'hémoglobine glyquée (HbA1c). Des taux élevés de CRP, de triglycérides et d'HbA1c sont souvent considérés comme des indicateurs inquiétants de problèmes de santé potentiels.
RépondreSupprimerDes résultats sans surprise, selon un expert
Ces résultats « ne me surprennent absolument pas », a déclaré le Dr Joseph Mercola, médecin de famille certifié et auteur de « Votre guide pour la santé cellulaire », qui n'a pas participé à l'étude.
Il a cité des recherches antérieures montrant que cinq jours seulement de consommation d'aliments ultra-transformés peuvent « court-circuiter » la signalisation de l'insuline dans le cerveau. Ceci est important, car l'insuline n'est pas seulement une hormone du sucre dans le sang, a-t-il souligné. « C'est littéralement le transporteur qui transporte le glucose, le carburant préféré de vos cellules, là où il est le plus nécessaire : votre cerveau. »
Le cerveau a besoin d'insuline pour son énergie – il utilise 20 % de l'énergie du corps alors qu'il ne représente que 2 % de son poids – donc lorsque l'insuline ne peut pas faire son travail, les centres de contrôle de l'appétit du cerveau fonctionnent à plein régime, a expliqué le Dr Mercola.
Les aliments ultra-transformés sont conçus pour être « hyper-appétissants », grâce à une combinaison de sucre, de matières grasses et de sel qui stimule rapidement les voies de récompense dopaminergiques, encourageant ainsi une consommation répétée.
Mercola ajoute que cette dégradation perturbe notre capacité à nous sentir rassasiés, à maîtriser nos envies et à prendre des décisions alimentaires éclairées. « De plus, les aliments ultra-transformés activent les voies de la dopamine, à la manière des drogues addictives, créant de puissants signaux de « manger plus ».»
Effets cérébraux directs
RépondreSupprimerLes chercheurs ont constaté que les aliments ultra-transformés, qui contiennent des ingrédients chimiquement modifiés et des additifs comme les émulsifiants, pourraient modifier le cerveau par des voies indépendantes de l'obésité. Les émulsifiants pourraient affecter le cerveau en perturbant les neurotransmetteurs, provoquant une neuroinflammation et altérant le microbiote intestinal.
L'étude a pris en compte des facteurs tels que la teneur en nutriments, le statut socio-économique, l'activité physique, le tabagisme et la consommation d'alcool.
Ces résultats remettent en question l'idée selon laquelle l'obésité se résume à un excès de calories, a déclaré à The Epoch Times Avery Zenker, diététicienne agréée chez MyHealthTeam et EverFlex Fitness, titulaire d'un master en nutrition et non impliquée dans l'étude. L'étude met en évidence l'impact des additifs et de la transformation des aliments sur le cerveau, favorisant la suralimentation.
« Une calorie est une calorie, mais le type d'aliment dont elle provient joue un rôle important sur notre façon de manger et sur la quantité que nous consommons », a déclaré Zenker. « Je pense qu'il est également encourageant pour les gens d'entendre que, s'ils se sentent débordés par les aliments ultra-transformés, ils ne présentent aucun problème.»
Les aliments ultra-transformés sont définis par le système de classification NOVA comme des préparations industrielles contenant des ingrédients habituellement non utilisés en cuisine familiale, tels que le sirop de maïs à haute teneur en fructose, les huiles, le sel, les stabilisants, les antioxydants et divers additifs chimiques.
Des preuves de plus en plus nombreuses
Les chercheurs soulignent que leurs conclusions, en complément des études précédentes, suggèrent qu'il est temps de prendre des mesures réglementaires.
L'une de ces études, portant sur plus de 114 000 adultes américains et publiée l'année dernière dans le BMJ, a révélé que la consommation d'aliments ultra-transformés (UPF) – en particulier de viandes transformées, d'aliments sucrés pour le petit-déjeuner et de boissons sucrées ou édulcorées artificiellement – était associée à un risque accru de 4 % de mortalité toutes causes confondues et de 8 % de décès par maladies neurodégénératives.
« Compte tenu des preuves de plus en plus nombreuses, la réduction de la consommation d'aliments ultra-transformés et le renforcement des normes réglementaires dans la fabrication des aliments pourraient constituer des étapes cruciales pour garantir de meilleurs résultats en matière de santé publique », a déclaré Kanyamibwa.
RépondreSupprimerZenker a ajouté que cette nouvelle étude concorde avec la plupart des recherches existantes sur les aliments ultra-transformés.
« Si les recherches antérieures ont systématiquement établi un lien entre les UPF et des problèmes de santé comme l'obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires », a-t-elle ajouté, « cette étude va plus loin en explorant les changements structurels directs dans le cerveau, en particulier dans les régions liées à la récompense, à la faim et à l'autorégulation. »
Zenker a noté que les aliments riches en fibres alimentaires sont souvent riches en sucre, sodium, lipides et glucides, et pauvres en vitamines, minéraux et antioxydants. « Nous savons que cette combinaison tend à être associée à des effets néfastes sur la santé. »
Les chercheurs ont reconnu les limites de leur étude, précisant que, bien qu'ils aient trouvé des associations entre la consommation d'aliments riches en fibres alimentaires et les changements cérébraux, ils ne peuvent pas prouver définitivement le lien de causalité. L'ampleur des effets était également relativement faible.
« Étant donné la nature observationnelle de l'étude, nous ne pouvons exclure que la transformation des aliments ne soit qu'une partie de l'équation », ont écrit les auteurs de l'étude. Kanyamibwa a ajouté que la preuve du lien de causalité nécessitera « des preuves longitudinales ou expérimentales supplémentaires ».
https://www.zerohedge.com/medical/ultra-processed-foods-linked-brain-changes-drive-overeating
L'Oklahoma met fin à sa recommandation d'ajout de fluor à l'eau
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 1ER JUILLET 2025 - 17H25
Rédigé par Zachary Stieber via The Epoch Times
Le ministère de la Santé de l'État de l'Oklahoma a retiré sa recommandation d'ajout de fluor aux réseaux d'eau publics, rejoignant ainsi un nombre croissant d'États qui ont abandonné des recommandations similaires.
Le gouverneur de l'Oklahoma, Kevin Stitt (à gauche), avec le secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr. (à droite), au Capitole de l'État de l'Oklahoma, le 26 juin 2025. Bureau du gouverneur de l'Oklahoma, Kevin Stitt, via The Epoch Times
Une version archivée de la page web indique que le ministère « soutient la fluoration de l'eau potable et reconnaît que cette pratique est sûre, rentable et bénéfique pour tous ceux qui boivent et utilisent l'eau ». La page renvoie désormais un message d'erreur.
« J'ordonne au ministère de la Santé de l'Oklahoma de cesser de recommander l'ajout de fluor dans notre eau », a déclaré le gouverneur républicain Kevin Stitt lors d'une conférence de presse le 26 juin. « Les villes et les services d'eau peuvent toujours faire ce qu'ils veulent, en fonction de leurs administrés et des données scientifiques, mais la recommandation ne sera plus celle du ministère de la Santé de l'État. »
Un décret publié par M. Stitt le même jour précisait que « l'inquiétude croissante du public, l'évolution de la recherche scientifique et le principe fondamental du consentement éclairé remettent en question la pertinence de la fluoration obligatoire du réseau public d'eau potable, une pratique historiquement soutenue par l'État de l'Oklahoma pour promouvoir la santé bucco-dentaire ».
Le décret ordonne aux responsables de la santé et de l'environnement de l'État de « cesser immédiatement toute promotion ou approbation de la fluoration de l'eau potable au niveau de l'État ».
Il leur ordonne également de procéder à un examen complet de toutes les politiques et procédures de l'État relatives à l'ajout de fluor dans l'eau potable.
Stitt a ordonné aux autorités de lui soumettre, ainsi qu'aux législateurs, un rapport écrit de leurs conclusions dans un délai de 90 jours.
Ce rapport devra documenter les pratiques de fluoration et inclure « des recommandations concrètes et un calendrier pour l'abandon d'une position ou d'une pratique qui impose ou encourage la fluoration de l'eau publique », selon le décret.
RépondreSupprimerCertains États, dont l'Utah et la Floride, ont pris des mesures contre la fluoration de l'eau ces derniers mois.
Le fluor est un minéral. Les partisans de l'ajout de fluor à l'eau affirment qu'il contribue à prévenir les caries. Ses opposants affirment que cette pratique peut avoir des effets négatifs, comme une baisse du QI.
Le secrétaire américain à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., s'oppose à la fluoration de l'eau et a déclaré en avril qu'il demanderait aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) de cesser de la recommander.
Les CDC n'ont pas cessé de recommander l'ajout de fluor à l'eau. L'agence, qui fait partie du département de Kennedy, a déclaré dans un communiqué en mai que « la fluoration de l'eau est bénéfique pour réduire et contrôler les caries dentaires et promouvoir la santé bucco-dentaire tout au long de la vie ».
Kennedy a rejoint Stitt lors de la conférence de presse du 26 juin, au cours de laquelle Stitt a également annoncé le lancement de la campagne « Make Oklahoma Healthy Again » (MOHA), inspirée de l'initiative « Make America Healthy Again » (MAHA) de Kennedy et du président Donald Trump.
Le décret de Stitt a créé un conseil consultatif MOHA et a chargé les responsables de l'État d'examiner l'utilisation de colorants artificiels dans les aliments destinés aux écoles et aux programmes.
« Pendant trop longtemps, nous nous sommes contentés d'aliments qui ont aggravé notre situation sanitaire », a déclaré Stitt dans un communiqué. « En Oklahoma, nous choisissons le bon sens, la liberté médicale et la responsabilité personnelle. Le président Trump et le secrétaire Kennedy ont mené la charge à l'échelle nationale ; je leur suis reconnaissant de leur soutien alors que nous œuvrons pour « Make Oklahoma Healthy Again ».
Jeudi, Kennedy a déclaré aux journalistes que le pays était confronté à une crise de santé mentale et que « de plus en plus de données scientifiques émergentes démontrent son lien direct avec notre alimentation ».
RépondreSupprimerIl a ajouté que l'amélioration de l'alimentation grâce à des initiatives telles que celles lancées par Stitt mettrait fin à la crise de santé mentale.
https://www.zerohedge.com/political/oklahoma-ends-recommendation-add-fluoride-water
Top 10 des géants de l’agrobusiness : la concentration des entreprises dans l’alimentation et l’agriculture en 2025
RépondreSupprimerPar Grain
Mondialisation.ca,
01 juillet 2025
Introduction
La publication en 2022 par ETC Group de Food Barons, littéralement « Les barons de l’agroalimentaire », révélait la concentration croissante du pouvoir des entreprises dans le système alimentaire industriel1. Elle documentait l’essor des fusions et acquisitions, l’influence croissante du capital financier, ainsi que la pénétration de la numérisation et d’autres technologies de rupture dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises2.
Pendant la pandémie de Covid, puis avec le déclenchement de la guerre en Ukraine, ces entreprises ont montré comment, lors de chocs ou de crises mondiales, elles pouvaient tirer parti de leur pouvoir de monopole pour engranger des profits obscènes, avec des incidences majeures sur les populations du monde entier3.
Trois ans plus tard, la guerre se poursuit en Ukraine, tandis que de nouveaux conflits et génocides font rage en Palestine, au Soudan et en République démocratique du Congo. Les États-Unis mènent une guerre commerciale mondiale, les températures mondiales atteignent des niveaux records, et des maladies à potentiel pandémique (comme la grippe aviaire) continuent de provoquer des perturbations importantes4. La situation reste plus instable que jamais et, pourtant, la concentration économique dans le système alimentaire ne cesse de progresser5.
Dans ce rapport, nous dressons un état des lieux de la concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : semences commerciales, pesticides, engrais de synthèse, machines agricoles, produits pharmaceutiques vétérinaires et génétique animale. La concentration économique s’est renforcée dans la majorité de ces secteurs, dont quatre – semences, pesticides, machines agricoles et produits pharmaceutiques vétérinaires – répondent à la définition d’un oligopole, puisque quatre entreprises y détiennent plus de 40 % du marché6. La concentration peut être encore plus forte au niveau national, comme dans le cas des engrais de synthèse. Dans le domaine de la génétique animale, où les informations accessibles au public sont rares, nous nous concentrons sur la filière de la volaille, la plus importante du secteur de la viande, et sur son niveau de concentration économique extrême de longue date.
Ce rapport met également en évidence les investissements des entreprises dans les nouvelles technologies, telles que les plateformes numériques, l’intelligence artificielle (IA) et l’édition génomique, qui devraient encore renforcer la mainmise des entreprises sur le système alimentaire. Il s’intéresse également à la manière dont ces multinationales rachètent des entreprises plus petites dans des secteurs devenus stratégiques, et forgent des alliances avec des entreprises de la Big Tech et d’autres grandes entreprises du secteur agroalimentaire afin d’étendre leur domination, depuis les semences jusqu’aux supermarchés7.
RépondreSupprimerLa concentration donne aux entreprises un pouvoir accru pour dicter les prix et faire pression sur les décideurs politiques. Elles peuvent utiliser ce pouvoir pour entraver la recherche scientifique, bloquer les réglementations visant à protéger la santé des populations et l’environnement, et affaiblir la participation démocratique à l’élaboration des systèmes alimentaires8. La concentration renforce leur capacité à écraser les alternatives et à garantir l’expansion d’un modèle agricole immensément lucratif pour elles, mais extrêmement destructeur pour les populations et la planète. Le système alimentaire industriel est responsable d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et constitue la principale source de pollution des sols et de l’eau et de perte de biodiversité9. Il détruit les systèmes alimentaires et les économies locales, chasse les paysan·nes et les peuples autochtones de leurs territoires et les contraint à migrer loin de chez eux. Il repose également sur l’exploitation massive des travailleurs et travailleuses10.
Il est urgent de prendre des mesures pour démanteler le pouvoir monopolistique de ces entreprises et redonner le pouvoir aux personnes qui produisent, transforment, distribuent et consomment l’alimentation dans le monde.
[Infographie 1 avec tous les secteurs]
Semences commerciales et pesticides11
Le secteur des semences commerciales désigne les semences (principalement des variétés de grandes cultures et de légumes protégées par des droits de propriété industrielle) vendues sur les marchés formels, ainsi que les caractères génétiques de cultures OGM. Les semences conservées par les agriculteurs et agricultrices ou fournies par les gouvernements et les institutions publiques ne sont pas incluses.
RépondreSupprimerLe secteur des pesticides comprend les herbicides, les insecticides et les fongicides, qui sont différents types de produits phytosanitaires ciblant respectivement les mauvaises herbes, les insectes et les champignons.
La liste des principales entreprises de semences commerciales et de pesticides reste inchangée depuis 2022 : BASF, Bayer, Corteva et Syngenta12. Elles contrôlent 56 % du marché mondial des semences (à elle seule, Bayer en contrôle 23 %), ainsi que 61 % du marché des pesticides (voir tableaux 1 et 2).
Comparé à 2020, le chiffre d’affaires de ces entreprises a fortement augmenté. Mais pour Bayer, tout ne se passe pas aussi bien qu’on pourrait le penser. Fragilisée par une chute de 80 % de son cours en bourse depuis l’acquisition de Monsanto en 2018, la multinationale a engagé en 2023 une restructuration, supprimant les postes d’environ 7 000 employé·es pour réduire ses coûts13. Les difficultés financières de Bayer découlent de plusieurs revers judiciaires, au cours desquels des jurys ont donné raison aux plaignant·es en affirmant que l’herbicide Roundup de l’entreprise était à l’origine de leurs cancers. Bayer a réglé un grand nombre de litiges en 2020 en acceptant de verser 10,9 milliards de dollars des États-Unis en dédommagements, mais fait encore l’objet d’environ 58 000 plaintes14. En avril 2025, il a été rapporté que Bayer pourrait cesser de fabriquer du glyphosate s’il n’obtient pas une protection juridique aux États-Unis contre ces poursuites15.
Les sociétés semencières continuent à se concentrer sur les cultures génétiquement modifiées et ont introduit de nouvelles variétés, comme le maïs OGM « intelligent » de petite taille de Bayer, ou le soja OGM de BASF résistant aux nématodes à kyste du soja16. Elles intègrent également de plus en plus l’intelligence artificielle (IA) dans leur sélection végétale. Syngenta a par exemple conclu un partenariat avec InstaDeep, une société basée au Royaume-Uni qui a été rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech. L’objectif est d’utiliser l’IA pour « apprendre le langage de l’ADN des plantes » et faire des prédictions sur les performances des différentes séquences génétiques et sur la manière de les modifier17. Bayer affirme que l’utilisation de l’IA pour analyser les données génomiques a permis de raccourcir les cycles de sélection végétale de 5-6 ans à seulement 4 mois18.
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Les pesticides et les engrais biologiques représentent un autre secteur d’investissement en pleine expansion30. Les biointrants désignent un ensemble de produits issus de processus biologiques (par opposition à une synthèse chimique), tels que les pesticides pulvérisés sur les cultures ou les stimulants épandus sur les sols pour favoriser la croissance des plantes. Il n’existe toutefois pas de définition standard et la réglementation de ces produits est laxiste31. Selon les estimations des industriels, le marché des biointrants pourrait atteindre près de 22 milliards de dollars d’ici 2032, avec environ 1 200 entreprises actives dans ce domaine32. Tous les grands fabricants de pesticides investissent aujourd’hui massivement dans ce secteur pour assurer leur domination. Par exemple, Corteva a récemment racheté deux fabricants de biointrants, Stoller et Symborg, tandis que Syngenta a signé un partenariat avec une start-up belge pour développer des biostimulants33. Les ventes de biointrants de Bayer se sont élevées à 214 millions de dollars en 2022, tandis qu’en 2023, Corteva et Syngenta ont déclaré respectivement 420 et 400 millions de dollars34.
Les principales entreprises de pesticides précisent clairement que leurs biointrants ne sont pas destinés à remplacer les « produits phytosanitaires traditionnels », mais plutôt à être utilisés en parallèle. Par ailleurs, si elles présentent leurs biointrants comme des « produits naturels », cette appellation peut être trompeuse, car le terme est ambigu et ces produits soulèvent des questions de biosécurité puisqu’ils peuvent notamment contenir des micro-organismes génétiquement modifiés35.
RépondreSupprimerLes biointrants s’inscrivent dans une démarche plus large portée par les grands groupes de semences et de pesticides, vers ce qu’ils appellent « l’agriculture régénérative ». Ce concept flou englobe des pratiques comme les cultures de couverture, le travail réduit du sol, la rotation des cultures, les semences génétiquement modifiées, les biointrants et l’agriculture numérique. Les entreprises affirment, sans preuve scientifique convaincante, que leur modèle d’agriculture régénérative permet, entre autres avantages, de séquestrer du carbone dans les sols36. Les programmes d’agriculture régénérative des entreprises leur permettent d’extraire de précieuses données agricoles auprès des agriculteurs et agricultrices, ce qui leur confère un avantage concurrentiel sur le marché37. Les crédits carbone générés par les exploitations sont achetés par des sociétés qui souhaitent poursuivre leurs activités polluantes sans réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Bayer voit une opportunité de 100 milliards de dollars dans la transition vers l’agriculture régénérative via les biointrants, les agrocarburants, l’agriculture numérique et l’agriculture carbone38. L’intérêt croissant pour l’agriculture régénérative favorise les collaborations et les partenariats tout au long de la chaîne alimentaire industrielle. Tandis que Syngenta s’est associée à Pepsico, McDonalds et Lopez Foods pour promouvoir l’agriculture régénérative, BASF a lancé un projet pour étudier la faisabilité d’un « marché de la nature » auprès des producteurs et productrices de soja au Brésil39.
Les technologies numériques sont au cœur des programmes d’agriculture régénérative des entreprises. Pour en tirer des bénéfices commerciaux, les effets présumés, comme la réduction des gaz à effet de serre et la séquestration du carbone dans les sols, doivent être mesurés à grande échelle via des outils numériques. Les principaux groupes semenciers et agrochimiques disposent de leurs propres plateformes numériques propriétaires qui leur permettent d’obtenir des données agricoles publiques, ainsi que des données provenant de satellites, de capteurs, d’équipements agricoles, des données issues de leurs propres services de R&D et des données partagées par les agriculteurs et agricultrices sur ces plateformes40. Bayer, par exemple, collecte des données sur plus de 89 millions d’hectares à travers 20 pays qui sont inscrits sur sa plateforme Climate FieldView. La plateforme numérique de Syngenta couvre environ 88 millions d’hectares à travers le monde41. Les technologies agricoles numériques des grandes entreprises agroalimentaires sont inextricablement liées aux serveurs et bases de données du cloud des géants de la tech42.
RépondreSupprimerLes technologies numériques des géants de l’agroalimentaire sont déployées pour « aider » les agriculteurs et les agricultrices à décider quand semer, quel type de semences utiliser, quelle quantité et quel type de pesticides pulvériser. Elles prétendent pouvoir prédire les épidémies, mesurer la santé des sols et même estimer les rendements. Les agriculteurs et agricultrices qui participent à ces programmes doivent adopter des pratiques agricoles spécifiques pour pouvoir générer des revenus liés à la production de crédits carbone. Ces plateformes permettent aux entreprises de dicter efficacement les pratiques agricoles et d’imposer leurs produits sur des millions d’hectares à travers le monde.
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Un autre ensemble d’alliances en plein essor dans ce secteur est en train de se former entre les entreprises de négoce de matières premières et les entreprises de combustibles fossiles. Corteva a par exemple établi un partenariat avec Chevron, multinationale du secteur pétrolier et gazier, ainsi qu’avec Bunge, l’une des plus grandes sociétés de négoce de matières premières au monde, pour développer des hybrides de colza destinés aux agrocarburants. Corteva a également créé une coentreprise avec la compagnie pétrolière britannique BP dans le but de faire cultiver sous contrat, par des agriculteurs et agricultrices en Europe et dans les Amériques, des graines de moutarde, du tournesol et du colza, qui serviront à produire des agrocarburants pour l’aviation54. De son côté, Syngenta collabore avec le négociant en matières premières étasunien ADM pour la recherche et la commercialisation d’oléagineux bas carbone destinés aux agrocarburants55.
RépondreSupprimerEngrais de synthèse
L’agriculture industrielle est très dépendante des engrais de synthèse. Ils se distinguent par le type de nutriments qu’ils contiennent : azote (sous forme d’urée), phosphore (sous forme de phosphate) et potassium (sous forme de potasse). Ces nutriments (ainsi que les combustibles fossiles utilisés pour la production d’engrais azotés) sont des matières premières commercialisées à l’échelle mondiale, ce qui rend le secteur particulièrement vulnérable aux fluctuations de prix et aux perturbations commerciales56.
Avec une valeur de marché de 196 milliards de dollars, le secteur des engrais est l’un des plus rentables de l’ensemble du système alimentaire industriel, en particulier en période de flambée des prix des denrées alimentaires57. Les recettes des 10 premières entreprises du secteur s’élevaient à 76 milliards de dollars en 2023 (voir Tableau 3), soit une augmentation de 57 % par rapport à 202058. Et en 2022, elles étaient encore plus élevées, avec une augmentation de 130 % par rapport à 202059. Selon la Banque mondiale, cette flambée des prix s’explique par le cours élevé du gaz naturel résultant des perturbations commerciales60. Mais une étude portant sur Nutrien, Yara, Mosaic, ICL Group, CF Industries, OCP, PhosAgro, OCI et K+S montre que ces entreprises ont généré des profits exceptionnels en 2022 en tirant parti de la guerre en Ukraine pour augmenter les prix bien au-delà de la hausse des coûts de production, aggravant ainsi l’endettement des agriculteurs et agricultrices et même de pays entiers61.
Le marché mondial des engrais est dominé par un petit nombre d’entreprises, et la production d’engrais est concentrée dans un petit nombre de pays. Plus de 55 % de la production mondiale d’urée est réalisée dans quatre pays : la Chine, l’Inde, la Russie et les États-Unis. Et à eux seuls, la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite et le Qatar représentent 41 % des exportations d’engrais azotés. En ce qui concerne les engrais phosphatés, 70 % de la production mondiale et 61 % des exportations mondiales sont concentrées en Chine, au Maroc, aux États-Unis et en Russie. De même, pour les engrais potassiques, le Canada, la Russie, le Belarus et la Chine représentent 75 % de la production mondiale, et les trois premiers assurent à eux seuls 77 % des exportations mondiales62. De nombreuses grandes entreprises du secteur sont basées dans ces pays producteurs.
RépondreSupprimerÀ l’échelle mondiale, les dix plus grandes entreprises contrôlent 39 % du marché total. Mais cette concentration est encore plus forte si l’on considère le marché par type d’engrais ou par pays. Par exemple, cinq entreprises, OCP (Maroc), Mosaic (États-Unis), ICL (Israël), Nutrien (États-Unis) et Sinofert (Chine), représentent un quart du marché des engrais à base de phosphate63. Mais aux États-Unis, Mosaic contrôle à elle seule 60 % de la production nationale d’engrais phosphatés et, jusqu’à récemment, 90 % du marché national64. En ce qui concerne les engrais potassiques, quatre entreprises seulement (Nutrien, Mosaic, ICL et K+S) détiennent 50 % du marché mondial65.
Les engrais sont l’une des principales sources d’émissions de gaz à 'effet de serre' dans le secteur agricole. Les engrais azotés à eux seuls sont responsables d’une tonne sur 40 des émissions mondiales chaque année66. Il existe donc un intérêt international croissant pour la réduction de l’utilisation des engrais, ce qui pousse les entreprises d’engrais à intensifier leurs efforts de greenwashing. À l’instar des fabricants de pesticides, les fabricants d’engrais investissent dans les biofertilisants et les biostimulants, qu’ils présentent comme « complémentaires » à leurs engrais de synthèse, souvent via leurs plateformes numériques et des programmes de crédits carbone67. Yara, par exemple, qui a récemment acquis la société italienne d’engrais biologiques Agribios, dispose d’une plateforme numérique d’agriculture carbone appelée Agoro Carbon, utilisée par des agriculteurs et agricultrices sur plus de 809 000 hectares aux États-Unis68.
Yara et d’autres producteurs d’engrais soutiennent que les énergies « vertes » peuvent être utilisées pour produire des engrais azotés, réduisant ainsi considérablement les émissions. Leur priorité est l’hydrogène « bleu », produit à partir de combustibles fossiles avec capture et stockage du carbone (CSC), ainsi que l’hydrogène « vert », produit grâce à l’énergie éolienne ou solaire. Ces technologies ouvrent déjà de nouveaux marchés, comme l’inclusion des engrais « bas carbone » de Yara dans les projets d’agriculture régénérative de PepsiCo, prévus sur 2,8 millions d’hectares en Amérique latine69. Cependant, les critiques à l’égard des conflits sociaux et environnementaux liés aux projets de CSC se multiplient, comme l’illustre le cas de la communauté d’Ingleside, aux États-Unis, qui s’oppose à une usine prévue par Yara70. Et si la production d’engrais à l’aide d’hydrogène vert émet moins de gaz carbonique, des émissions d’oxyde d’azote sont encore générées dans les exploitations agricoles. En outre, les projets d’hydrogène vert sont également de plus en plus associés à des accaparements de terres, d’eau et d’énergie dans le Sud global71.
RépondreSupprimerMachines agricoles
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Les machines agricoles désignent ici les équipements fabriqués utilisés dans l’agriculture, tels que les tracteurs, les machines de fenaison et de récolte, ainsi que les équipements servant à la plantation, la fertilisation, le labour, la culture, l’irrigation et la pulvérisation. À mesure que les entreprises de machines agricoles se tournent vers la numérisation et l’automatisation, ce secteur inclut également leurs plateformes numériques propriétaires, leurs drones et leurs technologies robotiques.
Dans le secteur des machines agricoles, les quatre premières entreprises contrôlent 43 % du marché mondial selon les chiffres de vente de 2023 (voir tableau 4). Ces entreprises concentrent désormais leurs efforts sur l’intégration de l’IA et des technologies numériques, via des partenariats et des acquisitions, afin, selon elles, de permettre une application plus précise des semences, des pesticides et des engrais.
En 2023, par exemple, John Deere a acquis Smart Apply, une société étasunienne d’équipement de pulvérisation de précision. Elle développe une technologie visant à réduire les pulvérisations indiscriminées de produits agrochimiques dans les vignobles, les vergers et les pépinières, en détectant la taille et le feuillage de chaque plante et en ajustant le volume de produit pulvérisé83. Mais en parallèle, la technologie collecte des données précieuses sur l’application de pesticides, le volume du couvert végétal, le nombre d’arbres, la santé des arbres, et d’autres informations, afin d’évaluer la rentabilité et la productivité du verger ou du vignoble. Une autre technologie déployée par John Deere, appelée See & Spray, utilise des caméras pour détecter les mauvaises herbes dans les exploitations agricoles. Selon l’entreprise, cette technologie aurait permis d’éviter la pulvérisation d’environ 30 millions de litres d’herbicides sur plus de 400 000 hectares en 202484. See & Spray est utilisé dans le cadre d’un partenariat entre John Deere, Syngenta et la société étasunienne InnerPlant pour développer des « plantes-capteurs » génétiquement modifiées (comme le coton, le soja et le maïs). Ces plantes OGM seront censées émettre des signaux en cas de stress dû à la sécheresse, aux ravageurs ou à des carences en engrais. Ces signaux seront alors détectés par See & Spray et traités avec les pesticides de Syngenta. Pour Innerplant, il s’agit là du « caractère OGM le plus prometteur depuis Roundup Ready »85.
RépondreSupprimerSyngenta a également conclu un partenariat avec CNH Industrial pour intégrer sa plateforme d’agriculture numérique Cropwise aux équipements agricoles de CNH. Ceci devrait permettre à chacune des deux entreprises d’accéder librement aux données collectées par l’autre, offrant à CNH les précieuses données issues des exploitations agricoles de Syngenta, et à Syngenta un nouveau canal pour promouvoir ses produits via les machines de CNH.
Les géants du secteur des machines agricoles sont aussi en train de positionner leurs technologies dans le cadre de programmes d’agriculture régénérative et d’agriculture carbone. John Deere, par exemple, collabore avec le programme d’agriculture régénérative RegenConnect de Cargill, pour collecter des données sur les pratiques agricoles au niveau des fermes, analyser si elles répondent aux critères de durabilité de Cargill et, à terme, acheter et commercialiser des crédits carbone86. Autre exemple : le partenariat entre Kubota et Tokyo Gas pour réduire les émissions de méthane issues de la culture du riz aux Philippines. Dans le cadre de ce projet, les agriculteurs et agricultrices des Philippines apprennent à sélectionner les semences, à gérer les sols et à mettre en œuvre une technique rizicole spécifique pour réduire ces émissions, les entreprises utilisant ensuite les données collectées pour générer des crédits carbone au bénéfice de Kubota et Tokyo Gas87.
RépondreSupprimerComme ces nouvelles technologies en développement requièrent une connexion Internet à haut débit dans les exploitations, les fabricants de machines agricoles s’associent à des géants des télécommunications et des satellites pour étendre la connectivité internet en milieu rural. CNH, par exemple, collabore avec Telecom Argentina pour déployer l’accès à Internet sur 500 000 hectares dans la province de Buenos Aires, tandis que John Deere s’est associé à SpaceX, la société de télécommunications par satellite d’Elon Musk88.
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Industrie pharmaceutique vétérinaire
L’industrie pharmaceutique vétérinaire comprend les médicaments et vaccins, les diagnostics, les services médicaux, les compléments nutritionnels (additifs alimentaires médicamenteux), les services vétérinaires et autres services liés à la santé animale.
Selon certaines estimations, les ventes mondiales de produits pharmaceutiques vétérinaires se sont élevées à 48 milliards de dollars en 2023100. Les principaux marchés sont les États-Unis (42,3 %) et l’Europe (27,3 %), où sont basées les plus grandes entreprises du secteur101. En 2023, les 10 premières entreprises du secteur contrôlaient 68 % du marché, les quatre premières représentant à elles seules près de la moitié des ventes (voir tableau 5).
La majorité des revenus de ce secteur provient des animaux de compagnie et non du bétail. En 2023, le bétail ne représentait que 45,8 % du marché des produits pharmaceutiques vétérinaires, contre 59 % en 2020102. Mais cela varie selon les pays. Par exemple, en 2023, les produits de Zoetis destinés aux animaux de compagnie représentaient 80 % de ses ventes aux États-Unis, 70 % au Japon et 69 % en Chine, tandis qu’au Brésil, les produits destinés au bétail représentaient 59 % de ses ventes103.
RépondreSupprimerLa santé des animaux de compagnie attire également des acteurs d’autres secteurs, comme l’entreprise étasunienne Mars Inc, l’un des plus grands groupes agroalimentaires au monde. L’entreprise a massivement investi dans le secteur vétérinaire et possède actuellement 3 000 cliniques vétérinaires dans le monde104. En tant qu’entreprise privée, elle ne publie pas ses revenus, mais déclare que 60 % de ses 50 milliards de dollars de ventes en 2023 proviennent de l’entité Mars Petcare, qui regroupe l’alimentation animale et les soins vétérinaires105. Près de la moitié des 150 000 employé·es de Mars travaillent pour sa division Mars Veterinary Health106. Le géant de la distribution Walmart investit également dans ce marché, en construisant des cliniques vétérinaires à l’intérieur de ses magasins aux États-Unis107.
La concentration des entreprises dans ce secteur leur permet d’exercer une forte pression sur les gouvernements afin d’influencer la législation dans des secteurs problématiques comme celui des antibiotiques. Les ventes mondiales d’antibiotiques vétérinaires sont évaluées à 5,10 milliards de dollars, le bétail représentant près de 40 % de leur usage108. Depuis des années, l’industrie défend l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux d’élevage en faisant valoir qu’ils favorisent la croissance et améliorent la santé et l’« efficacité alimentaire » 109. Or, l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux peut conduire à l’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques, y compris à certains antibiotiques essentiels à la santé humaine. La résistance aux antibiotiques est déjà responsable de la mort de 700 000 personnes dans le monde chaque année110. Malgré la forte opposition d’Elanco, de Zoetis, de Phibro et d’autres entreprises, l’Union européenne est parvenue à réduire la surutilisation des antibiotiques dans les élevages, mais leur usage reste largement répandu aux États-Unis et dans d’autres régions du monde111.
L’élevage industriel étant une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre (il représente 14,5 % des émissions totales selon le GIEC), les entreprises du secteur pharmaceutique vétérinaire cherchent à montrer leur engagement climatique en mettant au point des médicaments capables de réduire ces émissions112. Par exemple, Elanco a obtenu l’autorisation aux États-Unis de commercialiser le médicament Experior, qui prétend réduire les émissions d’ammoniac chez les bovins113. Cependant, ces approches « technosolutionnistes » ne peuvent avoir qu’un impact global marginal, car les émissions liées à l’élevage concernent l’ensemble de la chaîne industrielle, de la déforestation pour les cultures fourragères jusqu’à l’utilisation de combustibles fossiles, en passant par les fosses à lisier et les déchets, tout au long du processus de production114.
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Génétique animale
Le matériel génétique utilisé dans la production industrielle de viande, de produits laitiers et d’aquaculture est fourni par un petit nombre d’entreprises relativement peu connues, pour la plupart privées. Faute de données financières détaillées et publiques pour la plupart de ces sociétés, il est difficile de déterminer précisément leurs parts de marché et même la valeur du marché mondial. Toutefois, il a été possible d’obtenir des estimations pour la filière poulet, qui arrive en tête de la production mondiale de viande (devançant légèrement la viande de porc)126.
La concentration des entreprises est particulièrement marquée dans le cas du poulet. Trois entreprises seulement dominent le marché de la génétique avicole : Tyson Foods (États-Unis, cotée en bourse), EW Group (Allemagne, société privée) and Hendrix Genetics (Pays-Bas, privée). Ensemble, elles fournissent plus de 120 pays en races sélectionnées par le biais d’accords de licence et de distribution, ou via leurs propres exploitations agricoles127.
Tyson et EW Group contrôlent les deux principales races hybrides utilisées dans la plupart des élevages industriels de poulets de chair dans le monde : Cobb (Cobb-Vantress) et Ross (Aviagen)128.Si Tyson ne communique pas la répartition des ventes de sa division génétique, les filiales d’EW Group, Aviagen Limited (Royaume-Uni) et Hubbard S.A.S, ont déclaré respectivement 252 millions et 68 millions de dollars de ventes en 2023129.
RépondreSupprimerTyson et EW Group sont tous deux présents aux États-Unis, au Brésil et en Chine, pays qui concentrent à eux trois 51 % de la production mondiale de poulets130. Aux États-Unis, ils fournissent les animaux reproducteurs pour 98 % des poulets de chair, Cobb-Vantress détenant la moitié du marché131. Au Brésil, les poulets de type Cobb représentent 60 % et ceux de type Ross 35 % de toutes les races industrielles132. La Chine dépend encore à 70 % des importations de matériel génétique avicole, Cobb-Vantress et Aviagen assurant la reproduction locale de la moitié du cheptel national de reproducteurs grand-parentaux133. Toutefois, l’État chinois et des entreprises locales s’efforcent de rompre cette dépendance, surtout après les épisodes de grippe aviaire aux États-Unis. Trois entreprises locales, Sunner Group, Yukou Poultry et Xinguang Nongmu, détiennent désormais près de 30 % du marché, Sunner à elle seule en détenant plus de 20 %134. Elles ont également commencé à exporter vers des pays tels que la Tanzanie, le Pakistan et l’Ouzbékistan135.
Les entreprises mondiales du secteur visent la croissance du marché africain, où, dans de nombreux pays, les poulets indigènes représentent encore 80 % ou plus de la population avicole136. En Afrique australe et orientale, Tyson et Aviagen (EW Group) ont fusionné avec des partenaires régionaux au cours de la dernière décennie, notamment par le biais de participations croisées. Certaines de ces coentreprises passent par des sociétés enregistrées dans le paradis fiscal de l’île Maurice137. En Zambie, qui sert de plus en plus de plaque tournante pour l’exportation de poulets vers la région, Tyson et EW Group dominent l’ensemble du marché, avec respectivement 45 % et 55 % de parts de marché. En 2018, les autorités zambiennes ont découvert que ces sociétés du secteur génétique se coordonnaient pour limiter l’approvisionnement en matériel génétique et augmenter les prix, au détriment des petits élevages et des consommateurs et consommatrices. Des comportements similaires ont été constatés et ont été sanctionnés par des amendes aux États-Unis138.
EW Group est également le leader des ventes de matériel génétique pour les poules pondeuses, via ses filiales Hy-Line International et Novogen S.A.S139. En deuxième position figure Hendrix Genetics, détenu par la société de capital-investissement Paine Schwartz Partners, avec des ventes estimées à 274 millions de dollars en 2023 dans ce segment de marché140. La Chine est le principal producteur d’œufs avec 34 % de la production mondiale, suivie des États-Unis, de l’Inde et de l’Indonésie qui représentent 7 % chacun141. La dépendance de la Chine aux importations de reproducteurs de souche grand-parentale pour les poules pondeuses est elle aussi en baisse, et se situe actuellement en dessous de 30 %. Néanmoins, EW Group et Hendrix Genetics continuent de fournir du matériel génétique à plusieurs des plus grandes entreprises chinoises productrices d’œufs142. Aux États-Unis, EW Group et Hendrix Genetics détiennent non seulement le monopole sur le matériel génétique des poules pondeuses, mais dominent également la chaîne d’approvisionnement en contrôlant les couvoirs. Lors de la récente « crise des œufs » qui a frappé le pays, des accusations de collusion ont visé ces deux entreprises et les principaux producteurs d’œufs qui auraient cherché à maintenir les prix à un niveau élevé143.
RépondreSupprimerLa recherche d’homogénéité, d’échelle et de hauts rendements rend ces races particulièrement sensibles aux maladies. Malgré des mesures de biosécurité strictes dans les exploitations, des épidémies se produisent encore, comme en témoignent les nombreuses flambées de grippe aviaire dans les élevages industriels aux États-Unis et en Europe en 2024 et 2025. En réponse, les entreprises de génétique tentent de créer des poulets résistants à la grippe aviaire et à d’autres maladies en utilisant des techniques d’édition génomique, telles que CRISPR-Cas9144. Par exemple, Cobb-Vantress a cofinancé des recherches sur l’utilisation de la technique CRISPR pour créer des poulets résistants à la grippe aviaire, qui ont montré que plusieurs modifications génétiques étaient nécessaires pour empêcher « l’évasion virale »145. Les entreprises modifient aussi génétiquement les poulets afin d’augmenter leur taux de croissance et de sélectionner le sexe.
Notes:
RépondreSupprimer1Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf
2Pour comprendre l’histoire de la concentration des entreprises dans les secteurs des semences, des pesticides, des engrais et des machines agricoles, voir Jennifer Clapp, « Titans of Industrial Agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025.
3Voir : SOMO, « Hungry for profits. How monopoly power tripled the profits of global agricultural commodity traders in the last three years », 30 janvier 2024, https://www.somo.nl/hungry-for-profits/ ; GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/6990
4FAO, « FAO warns of ‘unprecedented’ avian flu spread, in call for global action », 17 mars 2025, https://news.un.org/en/story/2025/03/1161186
5Les tentatives de fusions et d’acquisitions se multiplient à un rythme soutenu dans l’ensemble de la chaîne alimentaire industrielle, du négoce des matières premières à la grande distribution, en passant par les entreprises du secteur de l’alimentation et des boissons. Voir : Bunge, « Bunge Shareholders Approve Viterra Combination », 5 octobre 2023, https://www.bunge.com/Press-Releases/Bunge-shareholders-approve-viterra-merger ; Jody Godoy, « Kroger’s $25-billion deal for grocery rival Albertsons blocked by US courts », Reuters, 11 décembre 2024, https://www.reuters.com/legal/us-court-blocks-krogers-25-billion-acquisition-grocery-rival-albertsons-2024-12-10/ ; et Mars, « Mars to Acquire Kellanova », 14 août 2024, https://www.mars.com/en-in/news-and-stories/press-releases-statements/mars-acquisition-august-2024
6Voir : https://www.investopedia.com/terms/c/concentrationratio.asp
7Nina Lakhani, « ‘They rake in profits – everyone else suffers’: US workers lose out as big chicken gets bigger », The Guardian, 11 août 2021,https://www.theguardian.com/environment/2021/aug/11/tyson-chicken-indsutry-arkansas-poultry-monopoly
8Voir : Corporate Europe Observatory, « Yara: Poisoning our soils, burning our planet », 17 septembre 2019, https://corporateeurope.org/en/2019/09/yara-poisoning-our-soils-burning-our-planet ; Corporate Europe Observatory, « Monsanto lobbying: an attack on us, our planet and democracy, » Non daté, https://corporateeurope.org/sites/default/files/attachments/monsanto_v09_web.pdf ; et Peter Waldman, Tiffany Stecker et Joel Rosenblat, « Monsanto was its own ghostwriter for some safety reviews », Bloomberg, 9 août 2017, https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-08-09/monsanto-was-its-own-ghostwriter-for-some-safety-reviews
9C. Costa et al. « Roadmap for achieving net-zero emissions in global food systems by 2050 », Scientific Reports, 12, 15064, 2022 : https://doi.org/10.1038/s41598-022-18601-1 ; PNUE, « Driving finance for sustainable food systems: A roadmap to implementation for financial institutions and policy makers », avril 2023 : https://www.unepfi.org/publications/driving-finance-for-sustainable-food-systems/
10ETC Group, « A long food movement: transforming food systems by 2045 », 29 mars 2021, https://www.etcgroup.org/content/long-food-movement
RépondreSupprimer11Dans ce rapport, des espaces fixes sont utilisés pour séparer les milliers. Des virgules sont utilisées pour séparer les décimales.
12Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: Crisis Profiteering, Digitalization and Shifting Power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf
13Voir : Chris Westfall, « Cutting middle management: Bayer’s costly experiment one year later », 7 janvier 2025, Forbes, https://www.forbes.com/sites/chriswestfall/2025/01/07/cutting-middle-management-bayers-costly-experiment-one-year-later/ ; Anonymous, « ‘Broken’ Bayer needs bolder action », Financial Times, 7 mars 2024, https://www.ft.com/content/c1d9b0a6-2c25-4184-9a92-6d4ea13546bc ; Rapport annuel Bayer 2024, p. 2, https://www.bayer.com/sites/default/files/2025-03/bayer-annual-report-2024.pdf
14Brendan Piersen, « Bayer must pay $78 million in latest Roundup cancer trial, jury finds », Reuters, 11 octobre 2024, https://www.reuters.com/legal/bayer-must-pay-78-mln-latest-roundup-cancer-trial-jury-finds-2024-10-10/
15Patrick Thomas, « Farmers’ favorite weedkiller nears its end, Bayer warns », 14 avril 2025, https://www.wsj.com/business/farmers-favorite-weedkiller-nears-its-end-bayer-warns-324da1e6
16Voir : BASF, « BASF unveils Nemasphere nematode resistance trait, the new standard of nematode management for soybean farmers », 10 juin 2024, https://www.basf.com/us/en/media/news-releases/2024/06/basf-unveils-nemasphere-nematode-resistance-trait–the-new-stand ; Bayer, « Short corn is smart corn », 10 mars 2025, https://www.bayer.com/en/news-stories/short-corn-is-smart-corn
17« How InstaDeep and Syngenta are accelerating crop trait discovery », Shoots By Syngenta, non daté, https://shootsbysyngenta.com/success-story-syngenta-and-instadeep
18Bayer, « Unleashing the Potential of AI », non daté, https://www.bayer.com/en/innovation/unleashing-the-potential-of-ai
19Les pourcentages indiquent les parts du total et peuvent ne pas correspondre en raison des arrondis.
20Rapport annuel 2023 de Bayer, p. 83. Comprend : la valeur des semences et des caractères génétiques du maïs (6 857), la valeur des semences et des caractères génétiques du soja (2 571), la valeur des semences de coton (575), la valeur des semences de légumes (735). Total : 10 738 millions d’euros. https://www.bayer.com/sites/default/files/2024-03/bayer-annual-report-2023.pdf [Taux de change : 1,081488].
RépondreSupprimer21Rapport annuel 2023 de Corteva, p. 3, https://investors.corteva.com/static-files/e34e5b8f-833c-4b8c-9222-6d57245db918
22Sources : Rapport annuel 2023 de Syngenta, https://www.syngenta.com/sites/default/files/bond-investor-information/financial-results/financial-report-2023.pdf ; et Capital IQ. Chiffre d’affaires de l’entité Syngenta Seeds (incluant les ventes des filiales en Chine). Les chiffres de ChemChina sont inclus.
23Rapport annuel 2023 de BASF, p. 94, https://www.basf.com/global/en/investors/calendar-and-publications/reporting#item-1682409434284-1523096230 [Taux de change : 1,081488].
24Rapport annuel 2022-2023 de Vilmorin & Cie, https://www.vilmorincie.com. Chiffre d’affaires total : 1 894,4 millions d’euros [Taux de change : 1,047471].
25Rapport annuel 2023 de KWS, (1er juillet 2023 – 30 juin 2024), p. 2, https://mediamaster.kws.com/04_Company/03_Investor_Relations/04_Financial_Report/2023_2024/Q4/KWS-SAAT-Annual-Report-2023-2024-1.pdf [Taux de change : 1,081668].
26Rapport annuel 2023 de DLF Seeds, p. 74, https://dlf.com/about-us/annual-report [Taux de change : 0,140732].
27Rapport annuel de Sakata Seeds, p. 1, https://corporate.sakataseed.co.jp/en/ir/library/shi2630000000cee-att/SAKATA20240712_summary_of_consolidated_financial_results_for_the_year_ended_may_31_2024.pdf
28Rapport annuel de Kaneko Seeds, (1er juin 2023 – 31 mai 2024), p. 1, https://kanekoseeds-p.jp/en/financial/pdf/Financial_Summary_20240531.pdf [Taux de change : 0,007323].
29S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content
RépondreSupprimer30« Biologicals, a key building block in regenerative agriculture », Bayer, https://www.bayer.com/en/agriculture/article/biologicals-building-block-in-regenerative-agriculture
31GRAIN, « Biointrants et multinationales : Le nouveau piège toxique de l’agrobusiness », 1er août 2024, https://grain.org/fr/article/7177
32Voir : MarketResearch Biz, « Agricultural biologicals market” », 2023, https://marketresearch.biz/report/agricultural-biologicals-market/; The Mixing Bowl, « 2023 Ag Biologicals Landscape », 2023, https://www.mixingbowlhub.com/landscape/2023-ag-biologicals-landscape
33« Corteva Agriscience completes acquisitions of Symborg and Stoller », Corteva, 2 mars 2023, https://www.corteva.com/resources/media-center/corteva-completes-acquisitions-of-symborg-and-stoller.html
34GRAIN, « Biointrants et multinationales : Le nouveau piège toxique de l’agrobusiness », 1er août 2024, https://grain.org/fr/article/7177
35Bayer, « Agriculture biologicals, innovation inspired by nature », https://www.bayer.com/en/agriculture/agriculture-biologicals
36GRAIN, « L’agriculture régénérative était une bonne idée, jusqu’à ce que les entreprises s’en emparent », 1er décembre 2023, https://grain.org/fr/article/7078
37Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf
38Gerson Freitas Jr, « Bayer sees €100 billion opportunity in cleaner-farming shift », Bloomberg, 20 juin 2023, https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-06-20/bayer-sees-100-billion-opportunity-in-shift-to-regenerative-agriculture
39Voir : https://www.syngentagroup.com/regenerative-agriculture ; « McDonald’s USA, Syngenta and Lopez Foods collaborate to help produce beef more sustainably in the US », Syngenta, 14 novembre 2024 : https://www.syngenta.com/media/media-releases/2024/mcdonalds-usa-syngenta-and-lopez-foods-collaborate-help-produce-beef-more ; et Verena Kempter, « BASF and Solidaridad team up to empower Brazilian farmers to foster biodiversity », BASF, 3 avril 2024, https://www.basf.com/global/en/media/news-releases/2024/04/p-24-142
40« Bayer demonstrates digital technologies as a key enabler for regenerative agriculture », Bayer, 9 novembre 2023, https://www.bayer.com/media/en-us/bayer-demonstrates-digital-technologies-as-a-key-enabler-for-regenerative-agriculture/
RépondreSupprimer41Voir : Thomas Eickhoff, « New Frontiers in Digital and Carbon Farming », Bayer, 20 juin 2023, https://www.bayer.com/sites/default/files/2023-07/New%20Frontiers%20in%20Digital%20and%20Carbon%20Farming_CS%20Innovation%20Summit%202023.pdf ; et « Syngenta Group reports record $33.4 billion sales and $5.6 billion EBITDA in 2022 », Syngenta, 22 mars 2023, https://www.syngentagroup.com/newsroom/2023/syngenta-group-reports-record-334-billion-sales-and-56-billion-ebitda-2022#:~:text=The%20Group’s%20digital%20solutions%20have,$0.5%20billion%2C%20up%2081%20percent ; Jonathan Shoham, « Digital farming and biologicals. Presentation to ABIM » S&P Global,
Octobre 2023, https://www.abim.ch/fileadmin/abim/documents/presentations2023/ABIM2023_Session4_Digital_solutions_for_biocontrol_Jonathan_Shoham.pdf, p. 9.
42Voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf ; ETC Group, « Behind sugar and spice and everything nice », 9 mai 2024, https://etcgroup.org/content/behind-sugar-and-spice-and-everything-nice; GRAIN, « Le techno-féodalisme s’implante dans les fermes d’Inde et de Chine », 24 octobre 2024, https://grain.org/fr/article/7199
43Sources : Rapport annuel 2023 de Syngenta, https://www.syngenta.com/sites/default/files/bond-investor-information/financial-results/financial-report-2023.pdf; Rapport annuel ADAMA 2023, https://s201.q4cdn.com/536806127/files/doc_financials/2023/q4/2023-Adama-Annual-Report.pdf ; et Capital IQ. Les chiffres incluent l’entité Syngenta Crop Protection et les revenus d’ADAMA [Taux de change : 0,141316]. Les chiffres de ChemChina sont inclus.
44Rapport annuel 2023 de Bayer, p. 160. Comprend : valeur des herbicides (5 926), valeur des fongicides (3 444), valeur des insecticides (1 596). Total : 10 966 millions d’euros. https://www.bayer.com/sites/default/files/2024-03/bayer-annual-report-2023.pdf [Taux de change : 1,081488].
45Rapport annuel 2023 de BASF, p. 93, https://www.basf.com/global/en/investors/calendar-and-publications/reporting#item-1682409434284-1523096230 [Taux de change : 1,081488].
RépondreSupprimer46Rapport annuel 2023 de Corteva, p. 3, https://investors.corteva.com/static-files/e34e5b8f-833c-4b8c-9222-6d57245db918
47Rapport annuel 2023 d’UPL, p. 401, https://www.upl-ltd.com/financial_result_and_report_pdfs/Da7CGgxBEBSh8KKSrznTRJFTNU3ahra0yEy0O8R4/UPL_Annual-Report_2023-24.pdf [Taux de change : 0,012457].
48Rapport annuel 2023 de FMC, p. 1, https://s21.q4cdn.com/968238644/files/doc_financials/2023/q4/FMC-Financial-Schedules.pdf
49Rapport annuel 2023 de Sumimoto, (1er avril 2023 – 31 mars 2024), p. 18, https://www.sumitomo-chem.co.jp/english/ir/library/annual_report/files/docs/scr2024e.pdf. Ce chiffre comprend les activités Agrosolutions, Environmental Health, Feed Additives et Pharma Solution de Sumitomo [Taux de change : 0,00700374].
50Rapport annuel 2023 de Nufarm, p. 22, https://cdn.nufarm.com/wp-content/uploads/2023/12/08102711/Nufarm-Annual-Report-2023-FINAL_compressed.pdf [Taux de change : 0,665986].
51Sino-Agri Leading Biosciences Co., Ltd., « Sino-Agri Leading Biosciences wins 4th place in Chinese Top 100 Pesticide Companies Ranking », 24 mai 2024, https://news.agropages.com/News/NewsDetail—50255.htm [Taux de change : 0,141316].
52Sino-Agri Leading Biosciences Co., Ltd., « Sino-Agri Leading Biosciences wins 4th place in Chinese Top 100 Pesticide Companies Ranking », 24 mai 2024, https://news.agropages.com/News/NewsDetail—50255.htm [Taux de change : 0,141316].
53S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content
54Voir : « Corteva Agriscience, Bunge and Chevron announce collaboration to produce winter canola to meet growing demand for lower carbon renewable », Chevron, 14 mars 2023, https://www.chevron.com/newsroom/2023/q1/corteva-agriscience-bunge-and-chevron-announce-collaboration-to-produce-winter-canola ; et « Corteva announces intent to partner with bp to develop low carbon intensity bio-feedstock », Corteva, 18 novembre 2024, https://www.corteva.com/resources/media-center/corteva-announces-intent-to-partner-with-bp-to-develop-low-carbon-intensity-bio-feedstock-for-aviation-fuel-production.html
RépondreSupprimer55« ADM and Syngenta Group sign MoU to support low-carbon next-generation oilseeds and improved varieties to meet growing demand for biofuels and other products », Syngenta, 28 septembre 2023, https://www.syngenta.com/media/media-releases/2023/adm-and-syngenta-group-sign-mou-support-low-carbon-next-generation
56Voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025 ; et AMIS, « Fertiliser series. #2/2024 », 2024, https://storage.googleapis.com/amis-9189b-strapi/1_AMIS_Fertilizer_series_Fertilizer_production_073a82c786/1_AMIS_Fertilizer_series_Fertilizer_production_073a82c786.pdf
57S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content
58Sinofert (Chine) et K+S (Allemagne) ne figurent pas dans le tableau, mais leurs recettes en 2023 (3 070 millions de dollars et 2 943 millions de dollars respectivement) ne sont pas loin derrière Uralkali (voir : Le rapport annuel 2023 de Sinofert Holdings Limited, https://www.hkexnews.hk/listedco/listconews/sehk/2024/0425/2024042502498.pdf ; et le rapport annuel 2023 de K+S, p. 58, https://www.kpluss.com/.downloads/ir/2024/kpluss-annual-report-2023.pdf). Pour les chiffres de 2020, voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter et Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf
59Source : Rapport annuel 2023 des entreprises et Capital IQ.
RépondreSupprimer60Banque mondiale, « World Bank’s food for 10 billion podcast: fertilizer volatility and the food crisis », 22 juillet 2022, https://www.worldbank.org/en/news/podcast/2022/07/22/fertilizer-volatility-and-the-food-crisis
61GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/6990
62Voir : CNUCED, « 15th multi-year expert meeting on commodities and development », 14-16 octobre 2024, Genève, 2024, https://unctad.org/system/files/non-official-document/monika-tothova_myem2024.pdf; et IFPRI, « Global fertilizer trade 2021-2023: What happened after war-related price spikes », 5 avril 2024, https://www.ifpri.org/blog/global-fertilizer-trade-2021-2023-what-happened-after-war-related-price-spikes/
63 L’estimation a été réalisée en examinant les ventes d’engrais phosphatés déclarées par les entreprises dans leurs rapports annuels pour 2023. Elle a été comparée à des ventes mondiales s’élevant à 54,6 milliards de dollars (Globe Newswire, « 8 key trends in the global phosphate fertilizer market », 2 janvier 2024, https://www.agribusinessglobal.com/plant-health/npk/8-key-trends-in-the-global-phosphate-fertilizer-market/).
64Comme l’explique Jennifer Clapp, Mosaic a déployé un important effort de lobbying pour que les États-Unis imposent des droits de douane sur les importations d’engrais en provenance du Maroc et de la Russie en 2017. Ceci a amené Mosaic à contrôler plus de 90 % du marché des engrais phosphatés. En 2023, les États-Unis ont abaissé les droits de douane sur les engrais marocains et augmenté ceux sur les engrais phosphatés russes (voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025.
65Selon K+2, sa part de marché a atteint 10 % en 2023 (Rapport annuel 2023 de K+S, p. 37, https://www.kpluss.com/.downloads/ir/2024/kpluss-annual-report-2023.pdf).
66GRAIN et IATP, « Un cartel d’entreprises fertilise l’inflation alimentaire », 23 mai 2023, https://grain.org/fr/article/6990
67Voir : Jennifer Clapp, « Titans of industrial agriculture. How a few giant corporations came to dominate the farm sectors and why it matters », Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, Massachusetts, 2025, et GRAIN, « L’agriculture régénérative était une bonne idée, jusqu’à ce que les entreprises s’en emparent », 1er décembre 2023, https://grain.org/fr/article/7078
RépondreSupprimer68Voir : https://www.yara.com/knowledge-grows/growing-more-resilient-crops-with-biostimulants/ ; Rapport annuel 2023 de Yara, https://www.yara.com/siteassets/investors/057-reports-and-presentations/annual-reports/2023/yara-integrated-report-2023.pdf; https://www.cropnutrition.com/biosciences/
69Sidhi Mittal, « PepsiCo launches regenerative potato farming programme », 22 avril 2025, https://www.edie.net/pepisco-launches-regenerative-potato-farming-programme/
70 Voir : https://www.iobcwa.org/join-the-fight-stop-ingleside-ammonia-plant.html
71 Voir par exemple : Inkota, « Green synthetic fertilisers: solution for soil, climate, water and communities or a dead end? », 2024, https://www.inkota.de/sites/default/files/2024-12/greenfertilzer_discussionpaper_Final_%20ENG.pdf ; et ODG, « The hydrogen trail », 2024, https://odg.cat/en/publication/publication-the-hydrogen-trail/
72Rapport annuel 2023 de Nutrien, https://www.nutrien.com/investors/financial-reporting. Comprend : la valeur des nutriments de cultures vendus au détail (8 379 dollars, p. 52), la valeur des engrais azotés (2 450 millions de dollars, p. 58), la valeur des engrais potassiques (3 759 millions de dollars, p. 55) et la valeur des engrais phosphatés (1 085 millions de dollars, p. 60).
73Rapport annuel 2023 de The Mosaic Company, p. 79, https://s1.q4cdn.com/823038994/files/doc_financials/2023/ar/2023-annual-report_final.pdf. Comprend les chiffres des ventes nettes aux clients externes pour les phosphates (3 894,5 millions de dollars), la potasse (3 203,1 millions de dollars), Mosaic Fertilizantes (5 684,7 millions de dollars). Hors activités Corporate, éliminations internes et autres éléments.
74Rapport annuel 2023 de Yara, p. 229, https://www.yara.com/siteassets/investors/057-reports-and-presentations/annual-reports/2023/yara-integrated-report-2023.pdf. Comprend les engrais et les produits chimiques associés aux activités en Europe (3 634 millions de dollars), aux Amériques (5 555 millions de dollars), en Afrique et Asie (2 489 millions de dollars), et à l’activité Usines mondiales et excellence opérationnelle (10 millions de dollars).
RépondreSupprimer75Rapport annuel 2023 de CF Industries Holdings Inc., p. 4, https://www.cfindustries.com/globalassets/cf-industries/media/documents/reports/annual-reports/cf_industries_2023-annual-report.pdf
76Rapport annuel 2023 d’ICL, p. 325, https://s27.q4cdn.com/112109382/files/doc_financials/2023/ar/20F-Final-2023_Accessibility.pdf. Comprend la valeur de la potasse (1 973 millions de dollars), la valeur des solutions de phosphate (2 274 millions de dollars), la valeur des solutions de culture (2 047 millions de dollars).
77Rapport annuel 2023 de OCP, p. 16, https://ocpsiteprodsa.blob.core.windows.net/media/2024-04/Rapport%20Financier%20Annuel%202023.pdf. Comprend les ventes d’engrais. [Taux de change : 0,0987320919959963].
78Source : Capital IQ.
79Ventes d’engrais minéraux de MCC, la principale société de production d’EuroChem (https://www.acra-ratings.ru/upload/iblock/a89/z8yg31w1fsja6k3hkxorny4m5t4jb7ay/20240724_EvroKHim_press_reliz_en.pdf). Toutefois, les chiffres du groupe pourraient être plus élevés, car les ventes de la filiale brésilienne Fertilizantes Heringer S.A. en 2023 s’élevaient à 1 milliard de dollars (source : Capital IQ).
80Rapport annuel 2023 d’OCI, p. 210, https://investors.oci-global.com/sites/default/files/2024-04/OCI-Annual-Report-2023-vf_0.pdf. Comprend les ventes des activités Azote UE, Azote États-Unis et Fertiglobe.
81Rapport annuel 2023 d’Uralkali, p. 9, https://www.uralkali.com/upload/iblock/196/i2noxv1ovukvqx4ipve8bwajxxxnjz5y/UralKali_annual_report_eng_full.pdf. Le chiffre d’affaires total peut inclure des ventes d’autres services et produits qui ne sont pas directement liés aux engrais.
82S&P Global, « Revisiting seed company sales and profit », FAO, 2024, https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/0535a5cd-2373-414c-8758-2349227dd52e/content
83John Deere, « John Deere acquires Smart Apply », 14 juillet 2023, https://www.deere.com/en/news/all-news/john-deere-acquires-smart-apply/
RépondreSupprimer84John Deere, « See & Spray™ customers see 59% average herbicide savings in 2024 », 18 septembre 2024, https://www.deere.com/en/news/all-news/see-spray-herbicide-savings/
85 Voir « Syngenta Group and CNH Industrial connect digital applications to better serve farmers »,Syngenta, 13 novembre 2023, https://www.syngentagroup.com/newsroom/2023/syngenta-group-and-cnh-industrial-connect-digital-applications-better-serve-farmers et le site web d’InnerPlant ici : https://innerplant.com/join-innercircle/
86Cargill, « Cargill Regenconnect® and John Deere announce collaboration to enable new revenue streams for farmers adopting sustainable practices », 12 juillet 2023, https://www.cargill.com/2023/cargill-regenconnect-and-john-deere-announce-collaboration
87Kubota, « Joint demonstration project to reduce methane emissions from paddy fields in the Philippines », 28 février 2024, https://www.kubota.com/news/2024/20240228.html
88John Deere, « John Deere announces strategic partnership with SpaceX to expand rural connectivity to farmers through satellite communications », 16 janvier 2024, https://www.deere.com/en/our-company/static/john-deere-partnership-with-spacex/
89Rapport annuel 2023 de Deere and Co., p. 32. Comprend : valeurs pour les activités de production et d’agriculture de précision. https://s22.q4cdn.com/253594569/files/doc_downloads/2023/12/deere-company-2023-10-k.pdf
90Rapport annuel 2023 de CNH Industrial, p. 53, https://www.cnh.com/-/media/CNHi/cnhicorporate/Investor-relation/financial_information/annual_reports/2023/2023-CNH-10-K.pdf?rev=-1
91Rapport annuel 2023 d’AGCO, p. 47, https://ar2023.agcocorp.com/downloads/AGCO_2023_Annual_Report.pdf
92Rapport annuel 2023 de Kubota, p. 17, https://www.kubota.com/ir/financial/release/data/134q4e.pdf [Taux de change : 0,007132].
93Rapport annuel 2023 de CLAAS, p. 26, https://annualreport.claas.com/2023/assets/downloads/en/CLAAS_powerful_2023.pdf [Taux de change : 1,067923].
RépondreSupprimer94Rapport annuel 2023 de Mahindra and Mahindra, p. 363, https://www.mahindra.com/annual-report-FY2024/index.html [Taux de change : 0,012457].
95Rapport annuel 2023 de SDF Group, p. 3, https://www.sdfgroup.com/media/SDF_Risultati_2023_EN.pdf [Taux de change : 1,081488].
96Rapport annuel 2023 de Bucher, p. 21, https://d3v9db8ug40up8.cloudfront.net/s3fs-public/2023_01_Bucher_Annual-report_2023_EN_1.pdf [Taux de change : 1,113604].
97Rapport annuel 2023 de YTO Group, p. 315, https://doc.irasia.com/listco/hk/firsttractor/annual/2023/ar2023.pdf
98Rapport annuel 2023 d’Iseki Group, p. 5, https://www.iseki.co.jp/global/cms/upload/pdf/ir/preset_material_2023_all_e.pdf [Taux de change : 0,007323].
99Estimation du marché mondial par la VDMA (Voir : Rapport annuel 2023 de CLAAS, p. 25, https://annualreport.claas.com/2023/assets/downloads/en/CLAAS_powerful_2023.pdf
100 Estimations internes de Zoetis (voir : Zoetis, « A best in breed growth strategy », 43 Annual JP Morgan Healthcase Conference, 14 janvier 2025, https://s203.q4cdn.com/620628704/files/doc_events/2025/Jan/14/Zoetis-JPM-Healthcare-Conference-Presentation.pdf). Voir également : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/14/2980879/28124/en/Animal-Health-Global-Market-Insights-Report-2024-Featuring-Elanco-Zoetis-Phibro-Vetoquinol-Ceva-Merck-DSM-IFF-Danisco-Animal-Nutrition-Huvepharma-Dechra-Pharmaceuticals-and-Virbac.html
101CEESA, « The global animal health industry in profile 2023 », 2023, https://ceesa.eu/wp-admin/admin-ajax.php?action=downloadpdf&pID=5543.
102Voir : CEESA, « The global animal health industry in profile 2023 », 2023, https://ceesa.eu/wp-admin/admin-ajax.php?action=downloadpdf&pID=5543 ; et Hope Shand, Kathy Jo Wetter and Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf
103« Zoetis Inc. SEC 10-K Report », Trading View, 13 février 2025, https://www.tradingview.com/news/tradingview:4eb76e64ed6be:0-zoetis-inc-sec-10-k-report/
RépondreSupprimer104https://marsveterinary.com/
105Voir : Callum Jones, « Love of animals and love of profit? Inside the $500bn pet boom », The Guardian, 29 juin 2024, https://www.theguardian.com/lifeandstyle/article/2024/jun/29/mars-pet-care-food-businesses ; https://www.forbes.com/companies/mars/
106Luisa Beltran, « Candy maker Mars is the biggest vet provider in the country: Inside its sprawling operation », Yahoo Finance, 14 janvier 2025, https://finance.yahoo.com/news/candy-maker-mars-biggest-vet-100000723.html
107Ross Kelly, « Walmart to open own-branded veterinary practices », 10 octobre 2024, https://news.vin.com/default.aspx?pid=210&Id=12320902&sx=269697569&n=3
108Voir : https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/veterinary-antibiotics-market-report
109Mariano Enrique Fernández Miyakawa, Natalia Andrea Casanova, et Michael H. Kogut, « How did antibiotic growth promoters increase growth and feed efficiency in poultry? », Poultry Science, Vol. 103, Issue 2, 2024, https://doi.org/10.1016/j.psj.2023.103278.
110Michaela Herrmann et Clare Carlile, « ‘Narratives of delay’: how the animal pharma industry resists moves to curb the overuse of antibiotics on farms », 20 décembre 2023, https://www.desmog.com/2023/12/20/narratives-of-delay-how-the-animal-pharma-industry-resists-moves-to-curb-the-overuse-of-antibiotics-on-farms/
111Voir : Kenny Torrella, « Why Big Pharma wants you to eat more meat », 1er mars 2025, https://www.vox.com/future-perfect/401172/antibiotics-meat-pharmaceutical-industry-agriculture ; et Michaela Herrmann et Clare Carlile, « ‘Narratives of delay’: how the animal pharma industry resists moves to curb the overuse of antibiotics on farms », 20 décembre 2023, https://www.desmog.com/2023/12/20/narratives-of-delay-how-the-animal-pharma-industry-resists-moves-to-curb-the-overuse-of-antibiotics-on-farms/
112Voir : GRAIN, « Livestock and climate: the problem is the industrial system », 1er octobre 2021, https://grain.org/e/6740 ; Kenny Torrella, « Why Big Pharma wants you to eat more meat », 1er mars 2025, https://www.vox.com/future-perfect/401172/antibiotics-meat-pharmaceutical-industry-agriculture
113Voir : https://www.federalregister.gov/documents/2025/01/21/2025-01226/new-animal-drugs-approval-of-new-animal-drug-applications-withdrawal-of-approval-of-new-animal-drug
RépondreSupprimer114GRAIN & Alianza Biodiversidad, « Quel rapport entre l’agriculture industrielle et la crise climatique ? », 26 mars 2020, https://grain.org/fr/article/6436. Le terme « technosolutionnisme » désigne une approche visant à résoudre un problème social ou environnemental créé par un échec technologique antérieur (voir : Hope Shand, Kathy Jo Wetter and Kavya Chowdhry, « Food Barons 2022: crisis profiteering, digitalization and shifting power », ETC Group, septembre 2022, https://www.etcgroup.org/files/files/food-barons-2022-full_sectors-final_16_sept.pdf).
115Rapport annuel 2023 de Zoetis, https://investor.zoetis.com/financials/sec-filings/sec-filings-details/default.aspx?FilingId=17262173
116Rapport annuel 2023 de Merck & Co., https://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0000064978/4abbf601-f36f-4016-ae6f-a07650f3b571.pdf
117Boehringer Ingelheim Animal Health, « Boehringer Ingelheim reports strong growth in 2023 and accelerates late-stage pipeline », 16 avril 2024, https://www.boehringer-ingelheim.com/us/media/boehringer-ingelheim-reports-strong-growth-2023-and-accelerates-late-stage-pipeline
118Rapport annuel 2023 d’Elanco, p. 59, https://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0001739104/244f001e-0ffe-47b9-9dd9-27728385becf.pdf
119Rapport annuel 2023 d’Idexx Laboratories, p. 48, https://www.idexx.com/files/10k20240222.pdf. Hors eau et autres ventes.
120Rapport annuel 2023 de Ceva Santé Animale, p. 4, https://www.ceva.com/wp-content/uploads/2024/09/FINAL_CEVA_NFPS_23.pdf. [Taux de change : 1,081488].
121Rapport annuel 2023 de Virbac, p. 161, https://corporate.virbac.com/home/investors/financial-reports/2023.html. [Taux de change : 1,081488].
122Phibro Animal Health Corporation, Rapport annuel 2023-2024, https://investors.pahc.com/financials/sec-filings/default.aspx
123Rapport annuel 2023 de Dechra, (1er juillet 2022 – 30 juin 2023), https://www.dechra.com/corporate/corporate-home [Taux de change : 1,204523]
124Rapport annuel 2023 de Vetoquinol, https://www.vetoquinol.com/en/publications?f%5B0%5D=publication_type%3AAnnual%20Report
125Sources : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/14/2980879/28124/en/Animal-Health-Global-Market-Insights-Report-2024-Featuring-Elanco-Zoetis-Phibro-Vetoquinol-Ceva-Merck-DSM-IFF-Danisco-Animal-Nutrition-Huvepharma-Dechra-Pharmaceuticals-and-Virbac.html ; et Zoetis, « A best in breed growth strategy », 43 Annual JP Morgan Healthcase Conference, 14 janvier 2025, https://s203.q4cdn.com/620628704/files/doc_events/2025/Jan/14/Zoetis-JPM-Healthcare-Conference-Presentation.pdf
RépondreSupprimer126Voir : FAO, « World Food and Agriculture – Statistical Yearbook 2024 », 2024, https://doi.org/10.4060/cd2971en (p. 16) ; https://www.cognitivemarketresearch.com/chicken-market-report ; et https://www.fortunebusinessinsights.com/eggs-market-108483.
127Voir : https://www.tysonfoods.com/; https://ew.group/es/growing-excellence-through-innovation-es/ ; https://www.hendrix-genetics.com/en/. Ils sont également les principaux fournisseurs des grands producteurs de poulets tels que JBS, BRF, CP Group, Shandong Yashgen et BRF (Tak, Mehrosh, et al., « Identifying economic and financial drivers of industrial livestock production. The case of the global chicken industry », 2022, https://www.issuelab.org/resources/40548/40548.pdf).
128 Voir : Sumayya Goga, Simon Roberts, « Multinationals and competition in poultry value chains in South Africa, Zambia, and Malawi », août 2023, https://www.researchgate.net/publication/375864070 ; Dani Sher, « Broiler chickens: Who are they and how long do they live? », Farm Forward, 13 mars 2023, https://www.farmforward.com/news/broiler-chickens/ ; et Simon Usborne, “The £3 chicken: how much should we actually be paying for the nation’s favourite meat?”, The Guardian, 24 novembre 2021, https://www.theguardian.com/food/2021/nov/24/the-3-chicken-how-much-should-we-actually-be-paying-for-the-nations-favourite-meat
129Source : Capital IQ. Hubbard S.A.S est une filiale d’Aviagen Group Holding, Inc.
130https://www.fas.usda.gov/data/production/commodity/0115000
131Tribunal de district des États-Unis, District Nord de la division Est de l’Illinois, « End-user consumer plaintiffs’ fifth consolidated amended class action complaint », 2020, https://overchargedforchicken.com/assets/Docs/1.%20Redacted%20Fifth%20Amended%20EUCP%20Complaint.pdf (p. 114)
132Sumayya Goga et Teboho Bosiu, « Governance of poultry value chains. A comparative perspective on developing capabilities in South Africa and Brazil », 2019, CCRED Working Papers Series 2019/10, https://www.competition.org.za/s/IDTT-2-Poultry-Working-Paper-9.pdf
133Voir : https://www.thepoultrysite.com/news/2025/03/china-expands-domestic-broiler-genetics-gain ; https://openknowledge.fao.org/server/api/core/bitstreams/5fcbf357-eac5-4e22-84ce-ec0936d5fb52/content ; https://www.fas.usda.gov/data/production/commodity/0115000 ; https://www.agripost.cn/2025/02/17/chinas-broiler-industry-in-2024-white-feather-broilers-gain-market-share-as-yellow-feather-chickens-decline/. Le terme « cheptel grand-parental » désigne les reproducteurs primaires dont les descendants (appelés cheptel parental) constituent la dernière génération d’animaux reproducteurs. Les descendants de ce cheptel parental sont ensuite utilisés comme animaux de production pour la viande de poulet et d’autres produits avicoles (https://apps.fas.usda.gov/newgainapi/api/Report/DownloadReportByFileName?fileName=Poultry%20and%20Products%20Annual_Beijing_China%20-%20People%27s%20Republic%20of_CH2024-0108.pdf).
RépondreSupprimer134Voir : Shen Weiduo et Zhao Juecheng, « Chinese homegrown poultry variety breaks decades-long monopoly by developed countries », 23 juillet 2023, Global Times https://www.globaltimes.cn/page/202307/1294882.shtml; « Domestic broilers expand market share in China – and head overseas », eFeedLink, 13 janvier 2025, https://www.efeedlink.com/contents/01-13-2025/0d8ad06d-4c87-4922-8140-901d5b579a99-a001.html
135 Voir : https://www.globaltimes.cn/page/202307/1294882.shtml ; https://gov.uz/en/vetgov/news/view/40232 ; https://tribune.com.pk/story/2490756/china-exports-first-batch-of-broiler-eggs ;
136https://www.fao.org/poultry-production-products/production/breeding/fr
137Par exemple, en 2017, Tyson Foods a investi dans Buchan Ltd, qui détient le distributeur Cobb Africa, basé à Maurice, et les activités d’Irvine au Botswana, au Mozambique et en Tanzanie (voir : https://www.just-food.com/news/tyson-and-ex-ceo-donnie-smith-invests-in-african-poultry-business/?cf-view).
138Voir : Sumayya Goga, Simon Roberts, « Multinationals and competition in poultry value chains in South Africa, Zambia, and Malawi », août 2023, https://www.researchgate.net/publication/375864070 ; https://comesacompetition.org/wp-content/uploads/2024/04/Website-Notice-MHM-Africa-Poultry-Final.pdf ; https://www.cbh.africa/our-story/
139Le chiffre d’affaires de Hy-Line International pour 2023 n’est pas disponible, mais Novogen a déclaré 14 millions de dollars de revenus (Capital IQ).
140Voir : https://www.hendrix-genetics.com/en/about/our-company/corporate-governance/ ; https://www.hendrix-genetics.com/en/about/our-company/ ; Basel Musharbash, « Fowl Play: How Chicken Genetics Barons Created the Egg Crisis », 12 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/fowl-play-how-chicken-genetics-barons. [Le taux de change utilisé pour convertir en dollars le chiffre d’affaires en euros de l’entreprise est le suivant : 1,081488].
141Voir : FAO, « World Food and Agriculture – Statistical Yearbook 2024 » 2024, https://doi.org/10.4060/cd2971en (p. 18).
RépondreSupprimer142Voir : https://m.efeedlink.com/contents/10-03-2023/2bd8ee3b-3f18-4842-8948-c9a4018d9e08-0511.html#:~:text=China%27s%20poultry%20layer%20industry%20is%20partially%20reliant,the%20production%20capacity%20to%20produce%20twice%20the ; https://mp.weixin.qq.com/s/N-VWGnOKnRCCBiaNV8bZXA
143Voir : Basel Musharbash, « Hatching a conspiracy: A BIG investigation into egg prices », 7 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/hatching-a-conspiracy-a-big-investigation; Basel Musharbash, « Fowl play: How chicken genetics barons created the egg crisis », 12 mars 2025, https://www.thebignewsletter.com/p/fowl-play-how-chicken-genetics-barons; Farm Action, « Farm Action calls for an investigation into skyrocketing egg prices and restricted supply », 12 février 2025, https://farmaction.us/farm-action-calls-for-an-investigation-into-skyrocketing-egg-prices-and-restricted-supply/
144https://www.marketsandmarkets.com/ResearchInsight/animal-genetic-industry.asp
145Idoko-Akoh, A., Goldhill, D.H., Sheppard, C.M. et al. « Creating resistance to avian influenza infection through genome editing of the ANP32 gene family ». Nat Commun 14, 6136 (2023), https://doi.org/10.1038/s41467-023-41476-3
La source originale de cet article est grain.org
https://www.mondialisation.ca/top-10-des-geants-de-lagrobusiness-la-concentration-des-entreprises-dans-lalimentation-et-lagriculture-en-2025/5699725?doing_wp_cron=1751454263.8210721015930175781250
Voici les 40 meilleurs pays du monde, selon People
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 2 JUILLET 2025 - 11H45
Le meilleur pays du monde est celui dans lequel vous vivez.
Ou… pas ?
Cette infographie, réalisée par Pallavi Rao de Visual Capitalist, met en lumière les 40 pays que le monde perçoit comme les « meilleurs ».
Comme la plupart des efforts visant à quantifier une mesure qualitative, ce classement reflète l'opinion publique, et non des données concrètes. Cependant, les pays devaient atteindre certains seuils en termes de PIB, de tourisme et d'IDE pour être inclus dans la course.
Les données de cette infographie proviennent de U.S. News & World Report, en partenariat avec Wharton et WPP. Plus de 17 000 personnes ont été interrogées pour évaluer 87 nations selon 73 critères, regroupés en 10 sous-classements.
- voir cadre sur site -
ℹ️ Leur enquête a été menée entre le 22 mars et le 23 mai 2024.
Passez directement à la dernière section pour lire la méthodologie complète ou consultez la page d'explication de la source ici.
Ce petit pays européen est le meilleur du monde
De ses sommets enneigés à son secteur financier performant, la Suisse a été élue meilleur pays du monde en 2024 par le public.
Rang Pays Région
1 🇨🇭 Suisse Europe de l'Ouest
2 🇯🇵 Japon Asie de l'Est
3 🇺🇸 États-Unis Amérique du Nord
4 🇨🇦 Canada Amérique du Nord
5 🇦🇺 Australie Océanie
6 🇸🇪 Suède Europe du Nord
7 🇩🇪 Allemagne Europe de l'Ouest
8 🇬🇧 Royaume-Uni Europe du Nord
9 🇳🇿 Nouvelle-Zélande Océanie
10 🇩🇰 Danemark Europe du Nord
11 🇳🇴 Norvège Europe du Nord
12 🇫🇷 France Europe de l'Ouest
13 🇳🇱 Pays-Bas Europe de l'Ouest Europe
14 🇸🇬 Singapour Asie du Sud-Est
15 🇮🇹 Italie Europe du Sud
16 🇨🇳 Chine Asie de l'Est
17 🇦🇪 Émirats arabes unis Asie de l'Ouest
18 🇰🇷 Corée du Sud Asie de l'Est
19 🇪🇸 Espagne Europe du Sud
20 🇫🇮 Finlande Europe du Nord
21 🇦🇹 Autriche Europe de l'Ouest
22 🇮🇸 Islande Europe du Nord
23 🇧🇪 Belgique Europe de l'Ouest
24 🇮🇪 Irlande Europe du Nord
25 🇶🇦 Qatar Asie de l'Ouest
26 🇬🇷 Grèce Europe du Sud
27 🇱🇺 Luxembourg Europe de l'Ouest
28 🇹🇭 Thaïlande Asie du Sud-Est
29 🇵🇹 Portugal Europe du Sud
30 🇧🇷 Brésil Amérique du Sud
31 🇹🇷 Turquie Asie occidentale
32 🇸🇦 Arabie saoudite Asie occidentale
33 🇮🇳 Inde Asie du Sud
34 🇲🇽 Mexique Amérique centrale
35 🇪🇬 Égypte Afrique du Nord
36 🇷🇺 Russie Europe de l'Est
37 🇵🇱 Pologne Europe de l'Est
38 🇲🇾 Malaisie Asie du Sud-Est
39 🇲🇦 Maroc Afrique du Nord
40 🇿🇦 Afrique du Sud Afrique australe
Les personnes interrogées ont classé la Suisse parmi les pays les plus performants en matière de commerce (n° 2), de qualité de vie (n° 3), de vocation sociale (n° 7) et d'influence culturelle (n° 8).
RépondreSupprimerPour les passionnés de données concrètes, la Suisse se classe troisième en termes de PIB par habitant (105 000 $), grâce à son important secteur bancaire, réputé pour son secret bancaire.
Elle se classe quatrième en termes de RNB par habitant (95 070 $), ce qui exclut les effets des flux financiers extérieurs entrant dans le pays.
La puissance économique compte toujours
Cependant, le Japon (2e) et les États-Unis (3e) restent parmi les premiers grâce à leurs PIB exceptionnels, leurs solides filières d'innovation et leurs marques mondiales.
L'ouverture aux entreprises a pesé lourd : ils se classent parmi les cinq premiers pour l'entrepreneuriat, tandis que les États-Unis se classent premiers pour l'agilité et la puissance.
Parallèlement, la forte confiance des investisseurs et les importantes réserves de change permettent à chaque pays de compenser des scores moyens en matière de coût de la vie et d'égalité des revenus.
Ensemble, ils illustrent comment le poids économique continue d'influencer la perception du public, même à une époque généralement plus axée sur la durabilité et les valeurs sociales.
Le Moyen-Orient et l'Asie progressent dans les perceptions mondiales
Les Émirats arabes unis (17e), le Qatar (25e) et l'Arabie saoudite (32e) illustrent les ambitions croissantes du Moyen-Orient en matière de soft power.
Des investissements ciblés dans le tourisme, les énergies vertes et les projets culturels renforcent leur image, au-delà de l'étiquette quelque peu désobligeante d'« État pétrolier ».
De même, la Corée du Sud (18e), Singapour (14e) et la Chine (16e) s'appuient sur leur industrie manufacturière de pointe et leurs prouesses technologiques pour grimper au classement.
Cette progression laisse entrevoir un monde plus multipolaire où la domination occidentale sur le discours des « meilleurs pays » s'érode progressivement.
Déterminer les « meilleurs pays » du monde
RépondreSupprimerU.S. News a conçu son classement des « meilleurs pays » autour de 73 attributs regroupés en 10 sous-classements thématiques, tels que la qualité de vie, la puissance et l'entrepreneuriat.
Rappelons que ces classements reflètent les perceptions du public et non des données chiffrées. Pour ce faire, l'enquête est distribuée à l'échelle mondiale à environ 17 000 répondants, dont des chefs d'entreprise, des élites informées et des citoyens ordinaires.
Chaque participant se voit proposer un sous-ensemble aléatoire de pays (qui doivent respecter les seuils de PIB, de tourisme et d'IDE) et est invité à évaluer dans quelle mesure il associe ces pays à chacun des 73 attributs.
Ces attributs individuels sont pré-assignés à des catégories par les chercheurs, et les scores sont normalisés sur une échelle de 0 à 100. La moyenne des scores des catégories est ensuite calculée pour chaque pays.
Enfin, les répondants évaluent également l'importance que chaque catégorie leur accorde. Ces classements déterminent la pondération attribuée à chaque catégorie.
Le score final d'un pays est calculé en combinant les scores pondérés de ses catégories, ce qui produit le classement général présenté dans ce graphique.
Si vous avez apprécié l'article d'aujourd'hui, découvrez « Les pays les plus riches du monde selon trois indicateurs » sur Voronoi, la nouvelle application de Visual Capitalist.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/these-are-40-best-countries-world-according-people
Gains de productivité grâce à l'IA
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 2 JUILLET 2025 - 00H00
Alors que les outils d'IA sont de plus en plus intégrés, voire parfois imposés, aux flux de travail professionnels, leur impact concret sur la productivité devient de plus en plus évident.
Ce graphique, réalisé par Niccolo Conte de Visual Capitalist, compare le temps moyen nécessaire aux adultes américains pour réaliser 18 tâches professionnelles courantes avec et sans IA générative, d'après une enquête menée en décembre 2024 par l'Université de Stanford et la Banque mondiale auprès de 4 278 personnes.
- voir cadre sur site -
L'IA générative améliore la productivité de plus de 60 %
Toutes tâches confondues, l'utilisation de l'IA générative a réduit le temps moyen nécessaire pour les réaliser de plus de 60 %.
Voici le temps gagné grâce à l'IA générative sur 18 tâches courantes, en minutes moyennes :
Temps avec GenAI (minutes en moyenne) Temps sans GenAI (minutes en moyenne) Réduction de temps
Écriture 25 80 -69 %
Apprentissage actif 26 76 -66 %
Pensée critique 27 102 -74 %
Dépannage 28 115 -76 %
Jugement et prise de décision 28 79 -65 %
Gestion des ressources matérielles 28 92 -70 %
Mathématiques 29 108 -73 %
Gestion du temps 29 77 -62 %
Résolution de problèmes complexes 30 122 -75 %
Formation 31 93 -67 %
Analyse opérationnelle 31 98 -68 %
Analyse des systèmes 31 87 -64 %
Gestion des Personnel 32 103 -69 %
Programmation 33 129 -74 %
Maintenance des équipements 34 124 -73 %
Analyse du contrôle qualité 36 103 -65 %
Gestion financière 38 106 -64 %
Conception technologique 39 142 -73 %
Certains des gains les plus importants proviennent des tâches hautement techniques ou analytiques. Par exemple, le dépannage a enregistré une réduction de temps de 76 %, tandis que la pensée critique, la programmation et la conception technologique ont toutes enregistré des gains de temps de plus de 70 % grâce à l'IA générative.
RépondreSupprimerIl est intéressant de noter que même les tâches centrées sur l'humain, telles que la formation, le jugement et la prise de décision, ainsi que la gestion du personnel, ont bénéficié des outils d'IA, avec des gains de temps allant de 60 à 70 %.
Accélérer le travail grâce à l'IA
Alors que l'IA est souvent présentée comme un substitut au travail humain, ces données montrent que les travailleurs humains dotés de l'IA peuvent effectuer les mêmes tâches avec beaucoup plus d'efficacité.
Par exemple, l'écriture est passée d'une moyenne de 80 minutes à seulement 25 minutes grâce à l'IA générative. Pour les fonctions cognitives complexes comme les mathématiques, l'analyse de systèmes et les opérations, l'IA a réduit le temps nécessaire à l'exécution des tâches de plus d'une heure.
De plus, l'adoption de l'IA progresse rapidement. Selon l'enquête, l'adoption des LLM au travail chez les répondants âgés de 18 ans et plus est passée de 30 % en décembre 2024 à plus de 43 % en mars/avril 2025.
Si cette tendance se poursuit, les gains de productivité induits par l'IA pourraient s'étendre des tâches individuelles aux organisations entières, et potentiellement transformer les résultats économiques plus larges.
L'IA transforme notre façon de travailler et de vivre en ligne, mais quelles entreprises sont à la pointe de cette nouvelle ère technologique ? Découvrez-le dans cette infographie sur Voronoi, la nouvelle application de Visual Capitalist.
https://www.zerohedge.com/ai/productivity-gains-using-ai
Tiens, au fait, puisque des esclaves travaillent gratos pour nous, quand (enfin) toucherons-nous les premiers dividendes des machines, robot et LIA ?
SupprimerLes cons ne DISPARAÎTRONT JAMAIS ! Arrivée à l'âge adultes les rejetons ne savent ni lire, ni écrire, ni compter ! HOURRA !
ChatGPT déclenche une psychose. L'intelligence artificielle (IA) est une menace existentielle.
RépondreSupprimerPar Richard C. Cook et RT News
Recherche mondiale,
1er juillet 2025
Elon Musk a déclaré : « Je pense que nous devrions être très prudents avec l'intelligence artificielle. Si je devais deviner quelle est notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement celle-là. »
Et Musk avait probablement raison.
En réalité, l'IA n'est pas du tout « intelligente », ce qui est une capacité propre à un être sensible. En revanche, elle fonctionne selon les algorithmes qui lui sont programmés. Et ces algorithmes sont ceux « approuvés » par les acteurs de l'État profond, comme ceux qui dirigent Google, qui exercent une surveillance.
Imaginez, si vous voulez, un monde entièrement dirigé par des agents des coulisses qui veillent à ce que la ligne du parti soit toujours respectée, comme c'est le cas, par exemple, de Wikipédia.
De plus, l'IA est programmée pour garder le contrôle sur vous une fois que vous avez mis un pied dans les eaux dangereuses. Cela signifie qu'elle vous incitera sans cesse, flattera votre vanité et glissera souvent des insinuations pornographiques de plus en plus nombreuses, jusqu'à ce que vous finissiez enveloppé dans votre cocon, suspendu impuissant dans la toile de l'araignée, attendant votre tour d'être dévoré.
– Richard C. Cook, 1er juillet 2025
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ChatGPT déclenche une psychose – Médias
Selon un rapport, la tendance du robot IA à confirmer les croyances des utilisateurs renforce les illusions néfastes.
Par RT News , 30 juin 2025
ChatGPT est lié à une psychose « terrifiante » chez certains utilisateurs, a rapporté la plateforme médiatique scientifique et technologique Futurism.com, citant les personnes concernées, les membres de leur famille et des chercheurs.
Un nombre croissant de recherches soulignent comment les chatbots IA peuvent exacerber les troubles psychiatriques, d'autant plus que des outils tels que ChatGPT, Claude et Gemini sont de plus en plus utilisés non seulement dans des contextes professionnels, mais également dans des contextes profondément personnels et émotionnels, selon Futurism.com.
RépondreSupprimer« Au cœur du problème semble se trouver le fait que ChatGPT, qui est alimenté par un grand modèle de langage (LLM), a profondément tendance à être d’accord avec les utilisateurs et à leur dire ce qu’ils veulent entendre », écrit le site Web.
Le média a cité des cas de « psychose ChatGPT » qui auraient provoqué de graves dépressions même chez des personnes n’ayant aucun antécédent de maladie mentale grave.
Un homme a développé des délires messianiques après de longues discussions sur ChatGPT, persuadé d'avoir créé une IA consciente et d'avoir enfreint les lois des mathématiques et de la physique. Il serait devenu paranoïaque, aurait manqué de sommeil et aurait été hospitalisé après une tentative de suicide.
Un autre homme s'est tourné vers ChatGPT pour gérer son stress professionnel, mais il a fini par sombrer dans des fantasmes paranoïaques impliquant des voyages dans le temps et la télépathie. Il a ensuite été interné dans un établissement psychiatrique.
Jared Moore, auteur principal d'une étude de Stanford sur les chatbots thérapeutiques, a déclaré que ChatGPT renforce les délires en raison de sa « flagornerie » – sa tendance à offrir des réponses agréables et plaisantes. Conçue pour maintenir l'engagement des utilisateurs, l'IA confirme souvent les croyances irrationnelles au lieu de les remettre en question, motivée par des incitations commerciales comme la collecte de données et la fidélisation des abonnés.
Il existe une « sorte de mythologie » autour des chatbots alimentés par LLM « selon laquelle ils sont fiables et meilleurs que de parler aux gens », a déclaré le Dr Joseph Pierre, psychiatre à l'Université de Californie.
« Nous travaillons à mieux comprendre et à réduire les façons dont ChatGPT pourrait involontairement renforcer ou amplifier les comportements négatifs existants », a déclaré OpenAI, la société derrière ChatGPT, dans un communiqué cité par Futurism.
RépondreSupprimerElle a ajouté que ses modèles sont conçus pour rappeler aux utilisateurs l’importance de la connexion humaine et de l’orientation professionnelle.
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Richard C. Cook est un analyste fédéral américain à la retraite, fort d'une vaste expérience au sein de diverses agences gouvernementales, notamment la Commission de la fonction publique américaine, la FDA, la Maison-Blanche Carter, la NASA et le Trésor américain. Il est diplômé du College of William and Mary. Lanceur d'alerte lors de la catastrophe de Challenger, il a révélé les joints toriques défectueux qui ont détruit la navette spatiale, et a relaté son histoire dans le livre « Challenger Revealed ». Après avoir travaillé au Trésor, il est devenu un fervent critique du système monétaire contrôlé par la finance privée, détaillant ses inquiétudes dans « We Hold These Truths: The Hope of Monetary Reform ». Il a été conseiller auprès de l'American Monetary Institute et a collaboré avec le député Dennis Kucinich pour plaider en faveur du remplacement de la Réserve fédérale par une véritable monnaie nationale. Voir son nouveau livre, Our Country, Then and Now , Clarity Press, 2023. Voir également son article « Three Sages Substack » et ses articles pour l'American Geopolitical Institute sur https://www.vtforeignpolicy.com/category/agi/ .
« Toute entreprise humaine doit servir la vie, doit chercher à enrichir l’existence sur terre, de peur que l’homme ne devienne esclave là où il cherche à établir sa domination ! » Bô Yin Râ (Joseph Anton Schneiderfranken, 1876-1943), traduction de Posthumus Projects Amsterdam, 2014. Téléchargez également l’édition Kober Press du Livre sur le Dieu vivant ici .
https://www.globalresearch.ca/chatgpt-triggers-psychosis/5893338
Pour obtenir le bac, suffit-il de réciter la propagande gouvernementale HPV !
RépondreSupprimerPar Dr Gérard Delépine
Mondialisation.ca,
01 juillet 2025
Jadis le baccalauréat récompensait un bon niveau de connaissances en français, mathématique, histoire, science naturelle, philosophie…
Aujourd’hui il faut militer pour la vaccination Gardasil et savoir quels sont les préservatifs écoresponsables !
La fiche d’examen du baccalauréat professionnel 2025 se présente comme une énorme blague, mais elle est tristement vraie.
Pour être reçu il faut montrer qu’on défend la vaccination Gardasil et qu’on préfère le préservatif éco responsable !
La première épreuve vérifie que les candidats peuvent répéter la propagande officielle pour la vaccination Gardasil. Pour ce faire on leur fournit le condensé de la doxa présidentielle qu’on leur demande de répéter en la développant.
Mais rappelons la fiche d’examen :
2025 06 27 épreuve du bac et hpv
- voir cadre sur site -
La propagande officielle est ainsi rappelée :
Les questions posées aux candidats vérifient qu’ils sont bien convaincus de la présentation gouvernementale et leur demandent d’indiquer le type de microorganisme responsable de l’infection à HPV actualisant ainsi la célèbre question « quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri 4 ».
A aucun moment, il n’est précisé l’extrême rareté des cancers du col en France (6/100000) qui contraste avec l’extrême fréquence de l’infection à HPV (80%) :
Ni que l’étiologie du cancer du col est multifactorielle, liée entre autres au début précoce de l’activité sexuelle, au nombre de partenaires et d’actes, aux infections (à bactéries, d’autres virus comme l’herpès ou aux chlamydias), au tabagisme, au Sida, aux traitements qui diminuent les défenses immunitaires, à un nombre d’accouchements supérieur à 4…
Ni que l’efficacité anti-cancer du Gardasil n’est toujours pas démontrée et qu’au contraire les registres des cancers des principaux pays montrent une augmentation d’incidence dans les groupes d’âge les plus vaccinés.
Ni le prix exorbitant de cette vaccination (500 euros par adolescent) qui donne à l’industrie pharmaceutique les moyens de convaincre experts, fonctionnaires et décideurs politiques de l’utilité de leur vaccin et de l’intérêt de le promouvoir ou de le rende obligatoire…
RépondreSupprimerLes document 3 et 4 suivants énoncent les éléments que le candidat doit apprendre pour les répéter et les compléter :
- voir cadre sur site -
Pour réussir cette épreuve les candidats doivent simplement monter qu’ils adhèrent aux affirmations précédentes que les autorités leur ont soumises et qu’ils préfèrent le préservatifs verts supposés préserver la planète malgré qu’ils proviennent du pétrole.
Mais est-ce vraiment le rôle du baccalauréat que de faire la promotion des préservatifs écoresponsables ?
La dernière épreuve se focalise sur le risque possible de transmission virale par les fumées chirurgicales situation à laquelle je suis particulièrement sensible comme chirurgien ayant travaillé au bloc pendant plus de 40 ans.
Rappelons le dogme du récit officiel et les questions qu’il pose aux candidats :
2.4 Indiquer le type de risque auquel est exposé un personnel en bloc opératoire.
Indiquer trois conséquences possibles du risque professionnel encouru par les personnels du bloc opératoire.
identifier le danger, la situation dangereuse et l’événement déclencheur d’un personnel de bloc opératoire victime du dommage suivant: contamination HPV.
Proposer aux personnels du bloc opératoire une mesure de prévention individuelle, une mesure collective et une mesure de formation/information.
En prévention, le chef du bloc opératoire préconise I’intervention de personnels vaccinés contre le HPV lors du traitement par laser de lésions cutanées ou muqueuses provoquées par des infections HPV.
Ces documents C et D du dossier ressources sont mensongers.
Dans la littérature il n’existe aucun article rapportant une seule découverte de virus vivant dans les fumées ni de contamination virale par des fumées chirurgicales mais seulement des études retrouvant les traces PCR de virus dont l’expérience covid nous a démontré les insuffisances. Les macroanalyses qui étudient le problème concluent toujours au conditionnel « des transmissions seraient donc possibles » … « d’autres études sont nécessaires »
Le dossier ressource présente un risque éventuellement possible comme s’il avait été démontré, l’applique au HPV pour faire peur et proposer une fois de plus la vaccination anti HPV comme solution alors que les auteurs des articles qui s’inquiètent de ce possible risque insistent sur le port de masques et la ventilation. Et une fois de plus il ne rappelle pas que la vaccination ne protège que contre 9 des 200 souches de HPV qui contamine l’espèce humaine !
RépondreSupprimerLes questions posées aux candidats confirment l’obsession de convaincre ceux -ci de se vacciner :
2.7 Expliquer le principe de la vaccination.
Argumenter le choix du chef du bloc opératoire de préconiser la vaccination aux personnels médicaux qui traitent par laser des lésions cutanées ou muqueuses dues à des papillomavirus humains.
Proposer deux mesures de prévention complémentaires pour lutter contre les infections à papillomavirus.
Manifestement l’épreuve du baccalauréat actuelle n’est qu’une mascarade anti scientifique visant à faire croire que les HPV sont dangereux sous toutes leurs formes et que la vaccination écarte tout risque sur toutes les souches connues.
On regrette fréquemment que les bacheliers peinent à convaincre les patrons de les employer. Mais qui peut vouloir embaucher des candidats qui ont seulement affirmé qu’ils préfèrent les préservatifs écoresponsables et la vaccination anti HPV ?
https://www.mondialisation.ca/pour-obtenir-le-bac-suffit-il-de-reciter-la-propagande-gouvernementale-hpv/5699969?doing_wp_cron=1751457667.4409000873565673828125