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300 milliards de dépenses pour l’éolien inutile qui fera doubler les factures d’électricité de tous les Français
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Notre Maréchal instaure le 1er Mai Par Michel Chartrand Mondialisation.ca, 01 mai 2025 Texte publié initialement dans L’aut’journal le Prem...
Combien de temps aurons-nous encore de la vraie viande dans nos assiettes ?
RépondreSupprimer15.04.2025
www.kla.tv/37324
En janvier 2024, Kla.TV a publié l'émission "L’arme alimentaire". Le lien y avait été établi entre les manifestations paysannes de l'époque et l'attaque de l'agenda 2030 du FEM [Forum économique mondial] contre notre alimentation et ses producteurs - c'est-à-dire nos paysans. En outre, Kla.TV a également publié l'émission "Le buffet de Frankenstein à l'Agenda 2030 – Ce que vous devez savoir d'urgence sur les substituts de viande !", dans laquelle les liens entre l'agenda mentionné et les développements dans l'industrie alimentaire étaient à nouveau mis en évidence - afin de mettre en garde à temps contre les produits issus de leurs laboratoires, comme les substituts de viande ou la viande cultivée artificiellement.
Actuellement, de multinationales du secteur de la viande et de l'alimentation investissent beaucoup d'argent dans des start-ups et des entreprises pionnières. Des investisseurs comme Bill Gates, Sergey Brin [cofondateur de Google], le milliardaire britannique Richard Branson [cofondateur de la marque Virgin] ou des célébrités hollywoodiennes de renom comme Leonardo DiCaprio continuent d'alimenter l'engouement pour la viande de culture cellulaire - prétendue sans animaux. La Chine investit également 300 millions de dollars dans trois start-ups israéliennes : SuperMeat, Future Meat Technologies et Meat the Future. Des grands acteurs déjà établis dans le secteur de la viande ou de la pharmacie, comme le groupe PHW, l'un des plus grands producteurs de volaille d'Europe, dont Wiesenhof fait partie, ont également investi 40 millions d'euros dans un partenariat stratégique avec Mosa Meat [avril 2024, un producteur néerlandais de viande in vitro [viande cultivée ou de laboratoire].
En Grande-Bretagne, l'Animal and Plant Health Agency, le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et de l'Agriculture, a déjà autorisé mi-2024 la viande de poulet Meatly cultivée en laboratoire, comme aliment pour animaux.
Pour savoir dans quel but l'Agenda 2030 est promu avec tant d'insistance, consultez nos deux émissions toujours d'actualité : "L’arme alimentaire" et "Le buffet de Frankenstein à l'Agenda 2030 – Ce que vous devez savoir d'urgence sur les substituts de viande !"
RépondreSupprimerAvant ces deux émissions, nous donnons encore une chose à considérer : il passerait pour malhonnête celui qui établirait le lien avec les nombreuses maladies animales, comme par exemple la grippe porcine africaine, la fièvre aphteuse, la grippe aviaire, la maladie de la vache folle et bien d'autres encore...
Car ces rapports d'épidémies ont également conduit un nombre excessif d'exploitations agricoles au bord de la faillite, notamment parce que des cheptels entiers ont été éliminés préventivement. Cela n'aurait tout de même pas été fait pour promouvoir le remplacement de la viande, n'est-ce pas ?
de abu/pab
Sources/Liens :
Viande en bioréacteur, investisseurs, startups et big players :
https://www.transgen.de/lebensmittel/2700.fleisch-zellkultur-biotechnologie.html
Investisseurs des secteurs des substituts de viande :
https://food-blog.csb.com/de-de/warum-die-fleisch-revolution-in-vollem-gange-ist
Viande de laboratoire autorisée comme aliment pour animaux :
https://futurezone.at/produkte/laborfleisch-2024-europa-erstes-land-zulassung-meatly-in-vitro-fleisch/402926111
L'arme alimentaire
www.kla.tv/27996
Le buffet de Frankenstein :
www.kla.tv/28243
https://www.kla.tv/fr
États Unis :les fabricants de vaccins ARNm covid contraints de fournir leurs rapports de sécurité et leurs communications internes
RépondreSupprimerle 15 avril 2025
par pgibertie
Le sénateur républicain Ron Johnson ( R-WI) vient de provoquer une onde de choc dans l’industrie pharmaceutique en exigeant des principaux fabricants des rapports de sécurité sur les « vaccins » contre le Covid.
Johnson, le président du sous-comité permanent des enquêtes du Sénat (PSI), a officiellement demandé des dossiers et des communications internes à Moderna, Pfizer, BioNTech et Johnson & Johnson.
Le sénateur le plus haut placé a ordonné aux grandes sociétés pharmaceutiques de remettre tous les documents concernant le développement, la sécurité et la coordination gouvernementale de leurs « vaccins » contre la Covid.
Dans des lettres envoyées à chaque grand fabricant de « vaccins », Johnson a exigé la transparence de la part des quatre géants pharmaceutiques.
Les entreprises ont collectivement reçu des milliards de dollars de financement des contribuables pour fabriquer et distribuer des « vaccins » contre la Covid.
Les lettres font état de préoccupations croissantes concernant des événements indésirables graves liés à la campagne de vaccination soutenue par le gouvernement fédéral. Plus précisément, Johnson a noté les liens entre les vaccins contre le Covid et la myocardite, la péricardite, la thrombose avec syndrome de thrombocytopénie, le syndrome de Guillain-Barré, le cancer et la mort subite.
https://pgibertie.com/2025/04/15/etats-unis-les-fabricants-de-vaccins-arnm-covid-contraints-de-fournir-leurs-rapports-de-securite-et-leurs-communications-internes/
Lutte contre le programme de lutte contre la COVID-19 au Canada
RépondreSupprimerLa corruption, la coercition et la dissimulation derrière la réponse au COVID-19 du point de vue d'un médecin urgentiste chevronné
Par le Dr Mark Trozzi
Recherche mondiale, 15 avril 2025
Lire la première partie :
La tyrannie à deux vitesses de la réglementation médicale au Canada
Par le Dr Mark Trozzi , 15 avril 2025
https://www.globalresearch.ca/two-tiered-tyranny-medical-regulation-canada/5884444
*
Il s'agit de la deuxième partie d'une interview en trois parties menée par Will Dove avec le Dr Charles Hoffe et moi-même. Dans ce segment, je raconte le tournant critique de mon parcours : la prise de conscience que le récit de la COVID-19 était orchestré à des fins politiques et financières, et non pour l'intégrité médicale.
- voir clip sur site -
Merci à Will Dove d' Iron Wire Daily pour cette interview sur The Iron Will Report . Abonnez- vous pour soutenir l'émission et rester informé des dernières actualités. Essai gratuit de 7 jours !
Panique artificielle et urgences vides
Début 2020, après 27 ans comme médecin urgentiste, je suis arrivé à mon hôpital et l'ai trouvé vide : pas de patients, pas d'urgences. Pourtant, les médias montraient des services débordés et incitaient le public à la panique. La contradiction entre ce que j'avais vu et ce qu'on disait au public a été mon premier signal que quelque chose n'allait pas du tout.
Recherche, répression et vraie science
Profitant de quelques heures de temps libre, j'ai commencé à tout explorer, des protocoles de traitement précoce aux manipulations diagnostiques. L'ivermectine et le zinc se sont révélés efficaces pour inhiber la réplication virale. Les pratiques médicales courantes, comme l'utilisation d'antibiotiques pour la pneumonie, ont été inexplicablement découragées. Les autopsies ont été interrompues, masquant des données cruciales. Il est devenu évident que la COVID-19 n'était pas traitée comme un problème de santé publique, mais qu'elle était instrumentalisée.
La tromperie du « vaccin »
RépondreSupprimerFin 2020, j'ai examiné les autorisations d'utilisation d'urgence des « vaccins » Pfizer et Moderna. J'ai découvert une chose alarmante : il ne s'agissait pas de vaccins traditionnels. Il s'agissait d'injections modifiant le génome utilisant des nanoparticules lipidiques pégylées pour administrer de l'ARNm synthétique. Ce code génétique ordonnait aux cellules humaines de produire la protéine Spike, une toxine connue. Ces injections pouvaient potentiellement atteindre tous les organes et même les fœtus, et pourtant elles étaient commercialisées comme sûres et efficaces.
Lutter contre la corruption institutionnelle
Lorsque j'ai exprimé ces inquiétudes, on m'a répondu : « Ce n'est pas notre rôle de remettre en question la santé publique. » C'était une trahison de tout ce que je défendais en tant que médecin. L'Association canadienne de protection médicale a refusé de me soutenir. Sachant que je ne pouvais me permettre de participer à cette tromperie, j'ai vendu ma maison, liquidé mes biens et me suis consacré pleinement à l'éducation publique et à la recherche. L'octroi d'exemptions légales pour contrer la coercition criminelle a déclenché une enquête de l'Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario, qui a finalement révoqué mon permis d'exercice.
Continuer à se battre, quel qu'en soit le prix
Malgré la détérioration grotesque de l'ancien secteur médical public canadien, je demeure attaché à la vérité et au service. Je continue de collaborer avec le Conseil mondial de la santé, de publier des protocoles de désintoxication, de soutenir les personnes blessées par ces injections et de mener des recherches, des activités d'éducation et des consultations légitimes. Ma mission demeure inchangée : défendre une médecine éthique et la dignité humaine.
https://www.globalresearch.ca/pushing-back-against-covid-agenda/5884502
Les vaccins antigrippaux inefficaces
RépondreSupprimerPar Adam Dick
Institut Ron Paul
16 avril 2025
« Se faire vacciner chaque année est le meilleur moyen de réduire les risques de grippe. » C’est ce qu’affirme le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) sur la page de son site web consacrée à la vaccination contre la grippe. Le problème est que des études médicales réelles indiquent que ces vaccins sont inefficaces pour protéger la population contre la grippe.
La dernière étude qui le démontre provient de la Cleveland Clinic. Les résultats montrent un taux de grippe supérieur de 27 % au cours de la saison grippale 2024-25 parmi les près de 44 000 employés de la Cleveland Clinic ayant reçu le vaccin antigrippal obligatoire, par rapport aux près de 10 000 employés qui y ont échappé grâce à une exemption médicale ou religieuse. Alex Berenson a fourni ces détails dans un article du 8 avril publié dans son magazine Unreported Truths. La conclusion des auteurs de l'étude, selon laquelle « nous n'avons pas pu constater l'efficacité du vaccin contre la grippe dans la prévention de l'infection », est, à juste titre, qualifiée par Berenson de « chef-d'œuvre d'euphémisme ».
Cette étude suggère notamment que la Cleveland Clinic et d'autres entreprises devraient mettre fin à l'obligation faite à leurs employés de se faire vacciner contre la grippe.
On pourrait penser que le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS), tant qu'il existe, aurait pour mission de retirer du marché les échecs colossaux comme les vaccins contre la grippe, ou du moins d'avertir la population que ces vaccins semblent ne présenter que des risques et aucun bénéfice. Pourtant, comme il l'a fait avec d'autres produits pharmaceutiques contrefaits, le HHS se comporte comme un promoteur de la vaccination contre la grippe. Il va jusqu'à recommander, sur sa page consacrée à la vaccination contre la grippe, que, sauf exceptions très limitées, les personnes de plus de six mois se fassent vacciner chaque année.
En février, le secrétaire au HHS, Robert F. Kennedy, Jr., a exprimé son souhait qu'au lieu de promouvoir la vaccination, notamment contre la grippe, l'accent soit mis sur le consentement éclairé. Il reste encore beaucoup à faire pour atteindre cet objectif. Où est la mention, sur la page web du HHS consacrée à la vaccination contre la grippe, des indications selon lesquelles les vaccins contre la grippe ne sont pas efficaces ? Où est la diffusion d'informations sur les personnes ayant déclaré avoir été blessées par les vaccins contre la grippe et ayant même reçu une indemnisation pour leurs blessures ? Pourquoi les vaccins sont-ils toujours recommandés pour les enfants de moins de six mois ?
Le gouvernement américain et le HHS ne soutiennent pas les Américains en matière de vaccination contre la grippe. La promotion de la vaccination par le HHS contribue cependant à générer des profits pour les laboratoires pharmaceutiques.
RépondreSupprimerReprinted with permission from The Ron Paul Institute.
https://www.lewrockwell.com/2025/04/no_author/the-dud-flu-shots/
La plupart des préparations pour nourrissons américaines contiennent principalement des sucres ajoutés, ce qui présente un risque sérieux pour la santé des bébés.
RépondreSupprimerPar Pamela Ferdinand
Recherche mondiale,
15 avril 2025
La plupart des préparations pour nourrissons aux États-Unis contiennent principalement des sucres ajoutés au lieu de lactose naturel, ce qui, selon les experts, peut nuire au développement précoce, comme le montre un nouveau rapport de l'Université du Kansas.
« Les nourrissons peuvent consommer jusqu'à 60 grammes de sucres ajoutés par jour, soit l'équivalent de deux boissons gazeuses par jour s'ils sont entièrement nourris au lait maternisé », indiquent les chercheurs dans l' étude , publiée hier [24 février 2025] dans le Journal of Food Composition and Analysis.
Les résultats révèlent « l’ampleur stupéfiante » dans laquelle les préparations américaines riches en sucre compromettent les recommandations fédérales en matière d’alimentation saine pour les nourrissons – et ne peuvent pas être facilement évitées, disent-ils.
« [La plupart] des préparations lactées que les parents et les personnes qui s'occupent des nourrissons présentent probablement un risque important pour la santé et le développement de ces derniers. En fin de compte, les personnes qui s'occupent des nourrissons et les nourrissons aux États-Unis méritent un marché des préparations lactées qui favorise le bon développement des nourrissons et prévient le risque d'obésité précoce. »
Les sucres ajoutés fournissent de l'énergie, mais manquent de valeur nutritionnelle, ce qui augmente le risque de prise de poids rapide chez le nourrisson, susceptible d'entraîner obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires et autres problèmes de santé. Ils peuvent également favoriser chez le bébé une préférence marquée pour les aliments sucrés, augmentant ainsi le risque de suralimentation et d'obésité plus tard dans la vie. De plus, ils ne favorisent pas la croissance de bactéries intestinales bénéfiques, contrairement au lactose.
En revanche, le lactose, naturellement présent dans le lait maternel, le lait de vache et le lait de chèvre, est parfaitement adapté à la nutrition, au système immunitaire et à la santé intestinale du nourrisson, selon les chercheurs. Sa digestion lente évite les pics de glycémie, facteurs de risque de problèmes de santé à long terme. Il apaise également la faim et aide l'organisme à absorber les minéraux essentiels à la santé osseuse.
RépondreSupprimerLe Dr David Ludwig , endocrinologue et chercheur à l'hôpital pour enfants de Boston, qui a mené certaines des études originales reliant les boissons sucrées et la restauration rapide à l'obésité, qualifie les préparations pour nourrissons enrichies en sucres ajoutés de « cauchemar métabolique pour les nourrissons ».
« On perd les effets bénéfiques du lactose, et on subit les effets nocifs de ces sucres à digestion rapide », explique Ludwig. « À moins qu'il ne s'agisse d'un enfant très rare qui ne supporte pas le lactose, celui-ci devrait être le glucide dominant. »
Sur 73 laits maternisés disponibles aux États-Unis en 2022, dont la grande majorité étaient destinés aux nourrissons jusqu'à 12 mois, les chercheurs ont constaté que seulement cinq contenaient principalement du lactose d'origine naturelle ; ces laits ne sont plus disponibles dans ce pays. On ignore si les laits maternisés actuellement sur le marché américain contiennent principalement du lactose d'origine naturelle, précisent-ils.
L'étude montre également que la qualité et le type de sucres contenus dans les préparations pour nourrissons varient d'une préparation à l'autre. Les préparations douces (avec des arguments marketing tels que « doux », « apaisant », « sensible » ou « reflux gastriques ») et sans lactose contiennent moins de sucre que les préparations classiques, mais beaucoup plus d'amidon, selon l'étude.
« Nos résultats mettent en évidence un problème majeur dans l'approvisionnement en lait maternisé », déclare Audrey Rips-Goodwin, auteure principale et responsable de l'analyse des données du Système de données nutritionnelles pour la recherche du Laboratoire de santé, comportement et technologie de l'Université du Kansas . « Notre marché du lait maternisé contredit totalement les recommandations des experts en santé infantile. »
Selon l' Académie américaine de pédiatrie et les Directives alimentaires pour les Américains (2020-2025), les enfants de moins de 2 ans ne devraient pas consommer d'aliments ni de boissons contenant des sucres ajoutés, car ils ont besoin d'une alimentation riche en nutriments et développent des préférences gustatives. Cependant, compte tenu du peu d'options de lait maternisé sans sucres ajoutés, les chercheurs affirment que les parents et les personnes en charge de l'enfant qui ne peuvent pas allaiter ou accéder au lait maternel sont confrontés à des choix difficiles pour trouver un lait maternisé nutritionnellement adapté en raison du laxisme des réglementations gouvernementales.
RépondreSupprimerContrairement aux produits alimentaires pour adultes, la réglementation américaine n'exige pas que les sucres ajoutés soient mentionnés sur l'étiquette nutritionnelle des préparations pour nourrissons (uniquement les glucides totaux). La FDA spécifie 30 nutriments obligatoires dans les préparations pour nourrissons, mais ne réglemente pas les types de glucides ni n'exige leur étiquetage clair. Cela signifie que les fabricants de préparations peuvent utiliser n'importe quel type de glucides, y compris les amidons ou les sucres ajoutés tels que le sirop de maïs, le fructose et le glucose.
« Les consommateurs ignorent la présence de sucres ajoutés dans les préparations pour nourrissons, et ignorent en quelles quantités », expliquent les chercheurs. « Par conséquent, les parents et les tuteurs peuvent, sans le savoir, donner à leurs nourrissons des préparations contenant des quantités importantes de sucres ajoutés. »
Cette étude s'appuie sur d'autres études ayant révélé la forte teneur en sucre des préparations pour nourrissons. Elle intervient également moins d'un an après la publication d'informations selon lesquelles deux des principales marques d'aliments pour bébés de Nestlé , présentées comme saines en Afrique, en Asie et en Amérique latine, contiennent des niveaux élevés de sucres ajoutés.
Pour favoriser un développement sain, les chercheurs recommandent d'exiger des fabricants de lait maternisé qu'ils produisent des produits contenant du lactose naturellement présent comme seul sucre. La quantité de lactose présente dans les préparations pour nourrissons devrait également correspondre à celle du lait maternel.
Dans le même temps, les obstacles sociaux à l’allaitement, notamment le manque de congé parental et de services de garde d’enfants abordables, devraient être supprimés, ajoutent les chercheurs.
« L’accent mis sur une solution au niveau individuel (la promotion de l’allaitement maternel auprès des femmes et des soignants) n’est pas bien adapté à la nature systémique du problème et impose un fardeau injuste aux femmes et aux familles qui sont censées gérer ce problème systémique », déclare Rips-Goodwin.
RépondreSupprimerL'auteur principal Tera Fazzino est d'accord.
« Même si l'allaitement maternel est présenté comme la meilleure option, le manque de soutien rend son exclusivité difficile », explique Fazzino, directrice adjointe du Centre Cofrin Logan de recherche et de traitement des addictions au Life Span Institute de l'Université du Kansas . « La plupart des parents finissent par utiliser du lait maternisé, soit en complément, soit exclusivement. Mais nos résultats suggèrent que le lait maternisé lui-même peut présenter un risque grave pour la santé du nourrisson. »
*
Source
Rips-Goodwin AR, Jun D, Griebel-Thompson A, Kong KL, Fazzino TL. Les préparations pour nourrissons américaines contiennent principalement des sucres ajoutés : analyse des préparations pour nourrissons sur le marché américain . Journal of Food Composition and Analysis . Publié en ligne en février 2025 : 107369. doi:10.1016/j.jfca.2025.107369
https://www.globalresearch.ca/most-us-infant-formulas-contain-mainly-added-sugars/5884496
Mais que mangeaient nos ancêtres lorsqu'ils étaient bébés ?
SupprimerLes cas d'autisme continuent d'augmenter aux Etats-Unis
RépondreSupprimerFrance-Soir avec AFP
le 16 avril 2025 - 12:02
Le nombre de cas d'autisme a continué d'augmenter en 2022 aux Etats-Unis, selon une étude publiée mardi par la principale agence sanitaire du pays.
La prévalence estimée des cas d'autisme chez les enfants âgés de 8 ans est ainsi passée en 2022 à un enfant sur 31, selon ce nouveau rapport des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). En 2020, c'était un enfant sur 36, et vingt ans plus tôt, un enfant sur 150.
"L'épidémie d'autisme est devenue incontrôlable", a réagi le ministre américain de la Santé, Robert Kennedy Jr, estimant que les "risques et les coûts de cette crise" étaient "mille fois plus menaçants pour notre pays que le Covid-19".
La semaine passée, il a promis d'établir "d'ici septembre" les causes de ce trouble du neurodéveloppement,.
L'étude publiée mardi met en avant des disparités géographiques, de genre ou encore d'origine ethnique dans la prévalence des cas d'autisme aux États-Unis, les petits garçons et enfants d'ascendance afro-américaine, asiatique ou latino apparaissant plus susceptibles que les petites filles ou enfants blancs de se voir diagnostiquer un trouble du spectre autistique.
Des disparités qui "pourraient être dues à des différences d'accès aux services de détection précoce et d'évaluation, ainsi que de pratiques diagnostiques", écrivent les auteurs de l'étude, qui rappellent que "la recherche n'a pas démontré que vivre dans certaines communautés expose les enfants à un risque accru".
L'étude évoque ainsi des variabilités régionales en matière de formation des pédiatres ou encore d'accessibilité aux structures capables d'établir le diagnostic de ce trouble complexe et au spectre très large, dont les médecins s'interrogent toujours sur l'origine.
S'il n'existe pas à ce jour de cause unique formellement identifiée, plusieurs facteurs environnementaux ont été mis en avant, comme une neuro-inflammation ou la prise de certains médicaments comme l'anti-épileptique Dépakine durant la grossesse, tout comme des prédispositions génétiques.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-cas-d-autisme-continuent-d-augmenter-aux-etats-unis
Plus de 7 milliards d’euros détournés par la Commission Européenne au profit d’associations pour faire de la propagande sur le changement climatique
RépondreSupprimerle 16 avril 2025
par pgibertie
La Commission européenne a distribué 7,4 milliards d’euros de subventions à des ONG pour leur fonctionnement. Cela s’est fait sans transparence, et les rapports officiels sont jugés peu fiables. En outre, une part disproportionnée de ces fonds est allée à une trentaine d’ONG qui, en plus, sont tenues par la Commission de faire du lobbying sur certaines priorités politiques comme la transition énergétique et le changement climatique. Telles sont les conclusions d’un rapport spécial publié ce lundi 7 avril par la Cour des comptes européenne.
La Cour des comptes européenne (CCE) est l’équivalent européen de la Cour des comptes nationale. Ses auditeurs examinent l’utilisation du budget de l’UE. Dans son rapport spécial intitulé Transparence du financement de l’UE accordé aux ONG, la Cour conclut qu’il n’existe toujours pas de vue d’ensemble fiable sur qui reçoit ces 7,4 milliards d’euros et pourquoi. En réalité, les auditeurs précisent que le montant est probablement encore plus élevé, mais qu’ils ne peuvent pas le documenter.
https://pgibertie.com/2025/04/16/plus-de-7-milliards-deuros-detournes-par-la-commission-europeenne-au-profit-dassociations-pour-faire-de-la-propagande-sur-le-changement-climatique/
L'Académie des Sciences critique la programmation énergétique du gouvernement
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 16 avril 2025 - 11:25
C'est du vent ! La France trace sa route énergétique pour 2025-2035 avec la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3), mais ce cap soulève une tempête de critiques. Publié le 8 avril dernier, l’avis de l’Académie des sciences dénonce un texte truffé d’incohérences, à mille lieues des défis énergétiques du pays.
L’idée initiale, c'est de dessiner une trajectoire censée garantir la sécurité énergétique, réduire les émissions de carbone d’ici 2050, et limiter la dépendance aux énergies fossiles. Mais selon les scientifiques, cette stratégie est bancale, irréaliste et oublie les fondamentaux.
Dès la première ligne, le ton est donné : « Le texte actuel n’est pas à la hauteur des enjeux de l’énergie », tranche Marc Fontecave, président du comité de prospective en énergie. Ce professeur au Collège de France épingle une série de contradictions chiffrées dans le document, évoquant une consommation finale d’énergie pour 2035 oscillant entre 1100 et 1410 TWh selon les pages. Pire encore, cette vision énergétique semble pilotée par les intérêts des filières solaire et éolienne, au détriment d’un nucléaire pourtant central dans la décarbonation. Selon The Epoch Times, plusieurs institutions, dont le Haut Conseil pour le climat, partagent cette inquiétude.
« L’obsession d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conduit à écrire des scénarios irréalistes », insiste Fontecave. L’Académie rappelle que le mix actuel, avec 29 % d’énergies intermittentes et une production majoritairement nucléaire, affiche un taux d’émission de CO₂ parmi les plus faibles au monde : 21,3 g/kWh, contre 350 g en Allemagne (RTE, Bilan 2024). L’effort devrait donc porter sur la stabilisation du réseau, le stockage, et une montée en puissance des EPR, plutôt que sur une fuite en avant dans les renouvelables non pilotables.
Le gouvernement, lui, temporise. Prévu initialement par décret, le texte sera finalement discuté sans vote à l’Assemblée fin avril. Une manœuvre politique qui peine à masquer l’absence de consensus et l’ampleur des critiques scientifiques. Critiques scientifiques que nous aurions bien aimé entendre lors de la crise sanitaire, aussi...
https://www.francesoir.fr/politique-france/l-academie-des-sciences-critique-la-programmation-energetique-du-gouvernement
Premièrement, il ne peut exister de pouvoir à 'décarboner' notre atmosphère par le fait que TOUS les gaz qui y sont sont émis par la combustion magmatique. Pareillement qu'il ne peut exister de pouvoir 'déazoter' ou de 'déoxygéner' (et autres gaz) notre atmosphère. Lors d'éruptions de volcans terrestres ce sont des millions de mètres cubes de gaz (jusqu'aux plus toxiques) qui sont rejetés sans qu'il n'y ait mort d'homme depuis des milliards d'années, par le fait que TOUS les gaz se recyclent immédiatement.
SupprimerDeuxièmement, le gaz carbonique en particulier (qui ne représente que 0,041 % des gaz) est le gaz le plus lourd de tous avec ses 1,8 gr/litre (air ambiant 1,2 gr, Oxygène 1,4 gr) et il est recyclé par le phytoplancton présent à la surface des eaux (Mers, océans, lacs, fleuves, pluies, brouillards, flaques d'eau) qui le transforme en nano-particules de carbone (charbon). Il est responsable des gelées et ne peut donc être un gaz 'réchauffiste'.
L’IA va-t-elle voler votre emploi ? Ce que vous devez savoir pour vous préparer
RépondreSupprimerLe Collectif citoyent, France-Soir
le 16 avril 2025 - 15:15
Une réalité qui frappe à la porte
Avant de plonger dans le sujet, clarifions une distinction essentielle : qu’entend-on par « travail » et « emploi » ? En français, le travail désigne l’activité humaine, qu’elle soit rémunérée ou non, qui produit quelque chose de valeur – qu’il s’agisse d’un bien, d’un service ou d’une création personnelle. L’emploi, en revanche, est une position spécifique, généralement salariée, au sein d’une organisation, avec un contrat et des horaires définis. Perdre son emploi, c’est perdre cette position, mais pas nécessairement sa capacité à travailler ou à s’épanouir dans d’autres formes de travail.
Une vidéo partagée sur X a récemment fait le buzz : une femme marche dans une ruelle, visiblement abattue, avec un texte évocateur : « L’IA a-t-elle pris le contrôle sur notre quotidien ? ». En cause ? Cette employée a perdu son emploi, qui consistait à rédiger des résumés, remplacée par une intelligence artificielle capable de produire ces mêmes résumés en quelques secondes, là où elle passait des heures. Ce cas, partagé le 14 avril 2025 par @AlexSofamous, n’est pas un incident isolé. Il illustre une transformation profonde du marché du travail, où l’IA s’impose comme une force autant révolutionnaire qu'inquiétante.
Perdre son emploi est une épreuve, souvent synonyme de stress financier et émotionnel. Mais, cette perte peut aussi libérer du temps pour explorer de nouvelles formes de travail – qu’il s’agisse de se reconvertir, de se former, ou de lancer un projet personnel. Sans minimiser la gravité de la situation, cette distinction entre emploi et travail ouvre une perspective : et si cette rupture était aussi une opportunité ?
Dans cet article, nous explorons les risques, les opportunités et les leçons tirées des grandes révolutions industrielles. Nous donnerons également la parole à des économistes et des sociologues pour éclairer les débats, et partagerons des témoignages inspirants de ceux qui ont su transformer l’IA en une alliée. Préparez-vous : l’avenir du travail se joue maintenant.
Quels emplois sont menacés par l’IA ? Une analyse approfondie des risques
Les métiers à risque : une automatisation galopante
L’intelligence artificielle excelle dans l’automatisation des tâches répétitives, analytiques ou prévisibles. Le cas de la vidéo est emblématique : rédiger un résumé, une tâche qui demande du temps, de la concentration et une synthèse méthodique, est désormais à la portée des IA comme ChatGPT ou Grok, qui produisent des résultats en quelques secondes. Mais, c'est seulement la partie visible de l’iceberg.
D’autres emplois sont dans le viseur :
RépondreSupprimerLes rôles administratifs : la saisie de données, la gestion de dossiers ou la planification sont des tâches routinières facilement automatisables.
Le service client de base : les chatbots, de plus en plus sophistiqués, répondent aux demandes simples, remplaçant les opérateurs de centres d’appels.
La comptabilité et la finance : l’analyse de données financières, la gestion de paie ou même la détection de fraudes sont désormais confiées à des algorithmes.
Le transport : avec l’essor des véhicules autonomes, les chauffeurs de camions ou de taxis pourraient voir leur profession disparaître d'ici à une décennie.
Comme l’explique Harry J. Holzer, chercheur à Brookings, dans une étude de 2022 : « L’automatisation crée autant d’emplois qu’elle en détruit, mais elle accroît les inégalités, notamment pour les travailleurs peu qualifiés ».
Les secteurs les plus exposés
Certaines industries sont particulièrement vulnérables face à l’IA :
Les médias : la rédaction automatisée d’articles, de résumés ou de sous-titres est devenue monnaie courante. Des outils comme Jasper ou Writesonic génèrent des contenus en un clin d’œil, menaçant les rédacteurs traditionnels.
La finance : les algorithmes d’analyse de données, de trading ou de détection de fraudes surpassent souvent les humains en rapidité et en précision.
Le commerce : les chatbots gèrent le service client, tandis que les systèmes d’IA optimisent la gestion des stocks et des livraisons.
La logistique : des entrepôts entièrement automatisés, comme ceux d’Amazon, utilisent des robots pour trier, emballer et expédier des colis.
En revanche, les métiers nécessitants de l’empathie, de la créativité ou un jugement humain complexe semblent plus protégés. Les enseignants, les thérapeutes, les artistes ou les stratèges d’entreprise reposent sur des compétences que l’IA ne peut pas encore reproduire.
« L’IA est excellente pour les tâches répétitives, mais elle manque de cœur et de nuance, des qualités humaines essentielles dans de nombreux métiers », souligne Yann LeCun, directeur de la recherche en IA chez Meta.
RépondreSupprimerAvantages et inconvénients de l’IA : une révolution à double tranchant
Les avantages : une productivité boostée
L’IA offre des avantages indéniables, notamment dans des secteurs comme le service client. Prenons un exemple : avant l’ère des chatbots, les clients devaient souvent attendre de longues minutes, voire des heures, dans des files téléphoniques pour obtenir une réponse à une question simple, comme le suivi d’un colis ou la modification d’une réservation. Aujourd’hui, grâce à l’IA, ces demandes sont traitées en quelques secondes.
« Les chatbots permettent de libérer les agents humains pour qu’ils se concentrent sur des problèmes complexes, comme les litiges ou les demandes nécessitant une empathie », explique une étude de la Federal Reserve Bank de Minneapolis. Cette même étude révèle que l’IA peut augmenter la productivité des travailleurs en réduisant les tâches répétitives, permettant aux entreprises de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.
une révolution à double trannt : une balance entre progrès et défis
une révolution à double tranchant : une balance entre progrès et défis
Les économistes s’accordent sur le potentiel transformateur de l’IA. Daron Acemoglu, économiste au MIT, estime que « l’IA pourrait augmenter la productivité mondiale de 1 à 2 % par an, un gain qui, sur plusieurs décennies, pourrait ajouter des trillions de dollars à l’économie globale ». Cependant, il nuance : « Ces gains ne se traduiront pas automatiquement par une prospérité partagée si les politiques publiques ne suivent pas ».
Dans le cas de la vidéo, l’IA a permis à une entreprise de produire des résumés à une vitesse inégalée, réduisant les coûts et accélérant les processus. Mais à quel prix ?
Les inconvénients : un coût humain et sociétal
RépondreSupprimerSi l’IA booste la productivité, elle a aussi un coût, souvent négligé. D’abord, il y a la perte d’emplois : l’employée de la vidéo, comme des millions d’autres travailleurs, se retrouve sans emploi du jour au lendemain. Ensuite, il y a le risque de déshumanisation. Dans le service client, par exemple, un chatbot peut rapidement répondre à une demande standard, mais il échoue souvent face à des situations complexes ou émotionnelles. Un client en colère, qui a besoin d’écoute et d’empathie, risque de se sentir encore plus frustré face à une machine incapable de comprendre ses émotions.
De plus, l’IA a des limites techniques. Contrairement aux humains, elle est dénuée de mémoire persistante : elle ne « connaît » pas la personne qu’elle a en face d’elle d’une interaction à l’autre. Elle est incapable de s’adapter au profil psychologique de son interlocuteur, comme pourrait le faire un humain en s’appuyant, par exemple, sur des outils comme le test Myers-Briggs. Ce test, bien que critiqué pour ses limites scientifiques (Tom Geraghty, 2024), permet d’évaluer les préférences et les comportements d’une personne. Une IA, elle, traite chaque interaction comme une page blanche, ce qui limite sa capacité à personnaliser ses réponses.
Enfin, il y a un coût technologique : la dépendance croissante à l’IA expose les entreprises à des risques de pannes, de cyberattaques ou de biais algorithmiques. Une IA mal entraînée peut produire des résultats erronés ou discriminatoires, comme l’a montré l’expérience de France-Soir en 2025 avec Grok, où des biais dans les données d’entraînement ont conduit à des conclusions initialement erronées.
Les critiques des sociologues : une menace pour la société ?
RépondreSupprimerAu-delà des aspects techniques, les sociologues alertent sur les implications sociales de l’IA. Shoshana Zuboff, professeure émérite à la Harvard Business School et autrice de L’Ère du capitalisme de surveillance, met en garde contre la surveillance accrue permise par l’IA : « L’IA, en automatisant les processus, renforce aussi les mécanismes de contrôle et de surveillance au travail, transformant les employés en simples données à optimiser. Cela érode leur autonomie et leur dignité ».
De son côté, la sociologue Laura K. Nelson, de l’Université de Colombie-Britannique, souligne les risques de polarisation sociale : « L’IA amplifie les biais sociaux déjà existants, notamment dans les domaines de l’emploi, de la justice ou de la santé. Elle peut aussi exacerber la fracture numérique, laissant les populations les plus vulnérables encore plus marginalisées ». Ces critiques rappellent que l’IA, si elle n’est pas régulée, pourrait aggraver les inégalités et déshumaniser les relations sociales.
Chiffres et impacts : un phénomène mondial
Combien d’emplois sont menacés ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, selon une étude de l’OCDE, de 10 à 15 % des emplois pourraient être automatisés d'ici à 2030, soit environ 3 millions de postes, principalement dans les secteurs administratifs, industriels et de services. En Europe, ce chiffre grimpe à 20 millions d’emplois, avec un impact particulièrement marqué dans les pays industrialisés comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. À l’échelle mondiale, un rapport de McKinsey estime que 300 millions d’emplois pourraient être automatisés d'ici à 2030, touchant aussi bien les pays développés que les économies émergentes.
Chiffres et impacts, un phénomène mondial
Les gains de productivité : un exemple frappant
Revenons à l’exemple des résumés. Une tâche qui prenait 3 heures à un humain peut être réalisée en 10 secondes par une IA, soit un gain de temps de 99 %. Une entreprise peut ainsi produire des milliers de résumés par jour, contre une dizaine pour un employé. Selon une étude de Deloitte, l’IA augmente la productivité des employés de 30 à 50 % dans certains secteurs, notamment grâce à l’automatisation des tâches répétitives.
Mais, cette productivité accrue pose une question : quelle est la place des humains dans ce nouveau paradigme ? « L’IA peut transformer nos façons de travailler, mais elle doit être un outil, pas un maître », prévient Satya Nadella, PDG de Microsoft, dans une interview récente.
RépondreSupprimerRetour historique : les leçons des révolutions industrielles
Un cycle de transformation
L’histoire nous enseigne que chaque révolution technologique a bouleversé le marché du travail, avec des gains, mais aussi des défis :
Première révolution industrielle (XVIIIe siècle) : La mécanisation, avec l’invention des métiers à tisser, a remplacé les artisans. Les Luddites, ces travailleurs britanniques qui détruisaient les machines par peur du chômage, sont devenus le symbole de cette transition douloureuse. Mais, cette révolution a aussi permis une production de textiles plus rapide et moins chère, améliorant l’accès à des biens essentiels.
Deuxième révolution industrielle (XIXe siècle) : L’introduction des chaînes de montage, notamment chez Ford, a permis une production de masse. Les ouvriers ont vu leur travail répétitif diminuer, mais ont dû s’adapter à des rôles de supervision ou de maintenance.
Troisième révolution industrielle (XXe siècle) : L’informatisation a automatisé les bureaux. Les dactylographes, par exemple, ont été remplacés par des logiciels de traitement de texte, mais de nouveaux métiers, comme les informaticiens, ont émergé.
Quatrième révolution industrielle (aujourd’hui) : L’IA et la robotique affectent même les tâches cognitives, comme la rédaction ou l’analyse de données, redéfinissant des secteurs entiers.
les leçons des révolutions industrielles : une timeline historique
Avantages et inconvénients historiques
Chaque révolution a apporté des bénéfices :
Amélioration de la qualité : les voitures produites sur des chaînes de montage automatisées sont plus fiables et uniformes.
Réduction des tâches pénibles : les travaux répétitifs et physiques ont été largement automatisés, améliorant les conditions de travail.
Création de nouveaux métiers : chaque révolution a donné naissance à des emplois inédits, comme les ingénieurs en IA aujourd’hui.
Mais, ces transitions ont aussi engendré des inconvénients :
Chômage temporaire : les travailleurs non qualifiés sont souvent les plus touchés et peinent à se reconvertir.
RépondreSupprimerInégalités sociales : ceux qui ne peuvent pas s’adapter rapidement se retrouvent exclus du marché du travail.
Nécessité de formation : chaque transition exige un effort d’adaptation, souvent coûteux et chronophage.
Prenons l’exemple des chaînes de montage automobile : avant l’automatisation, les ouvriers passaient des heures à effectuer des tâches répétitives dans des conditions difficiles. Aujourd’hui, des robots assurent la précision et la rapidité, tandis que les humains se concentrent sur la supervision, la maintenance des machines ou la conception de nouvelles technologies. Ce modèle illustre une constante : l’automatisation supprime certains emplois, mais en crée d’autres, à condition de s’adapter.
Solutions et alternatives : s’adapter pour survivre
Que faire face à l’automatisation ?
Pour l’employée de la vidéo, qui a perdu son emploi de rédactrice de résumés, plusieurs options s’offrent à elle :
Se former à des compétences non automatisables : développer des compétences en créativité, en gestion de projet ou en communication interpersonnelle, des domaines où l’IA est encore limitée. Par exemple, elle pourrait se spécialiser dans l’écriture créative ou le storytelling, des domaines dans lesquels l’authenticité humaine reste irremplaçable.
Se spécialiser dans des analyses à valeur ajoutée : utiliser les résumés générés par l’IA comme base pour proposer des recommandations stratégiques ou des analyses approfondies, une tâche que l’IA ne peut pas encore accomplir avec nuance. Elle pourrait, par exemple, se former à l’analyse de données qualitatives pour enrichir les résumés automatisés.
Collaborer avec l’IA : se former pour devenir un « superviseur » de l’IA, vérifier ses biais ou entraîner des modèles pour qu’ils produisent des résultats plus précis. Ce rôle, en pleine émergence, est essentiel pour garantir la fiabilité des outils d’IA dans des contextes sensibles comme les médias ou la santé. Le mot « travail » viendrait du latin tripalium, un outil de torture – ironie du sort, l’IA pourrait nous libérer de cette malédiction en automatisant les tâches pénibles ! Ainsi, elle nous incite à réinventer nos compétences pour un avenir plus créatif.
Une collaboration homme-machine
RépondreSupprimerNouvelles opportunités avec l’IA
L’IA ouvre aussi de nouvelles perspectives. Par exemple, l’employée pourrait :
Créer des services premium : proposer des analyses personnalisées ou des stratégies basées sur les résumés automatisés. Une niche pourrait être de produire des résumés adaptés à des secteurs spécifiques, comme le juridique ou le médical, où une expertise humaine reste cruciale.
Devenir formatrice : enseigner à d’autres comment utiliser l’IA efficacement dans leur travail. Avec la démocratisation des outils comme ChatGPT, de nombreuses entreprises cherchent des experts pour former leurs équipes à ces technologies.
Explorer de nouveaux métiers : les secteurs de la data science, de l’éthique de l’IA ou de la conception d’interfaces homme-machine sont en pleine expansion. Par exemple, le métier d’ « éthicien de l’IA », qui veille à ce que les algorithmes respectent des normes morales, est de plus en plus recherché.
« Le futur du travail repose sur une collaboration entre l’homme et la machine, pas sur un remplacement total », affirme Erik Brynjolfsson, directeur du MIT Initiative on the Digital Economy.
Le rôle des pouvoirs publics et des entreprises
Les gouvernements ont un rôle clé à jouer :
Investir dans des programmes de formation subventionnés pour enseigner des compétences non automatisables. En France, des initiatives comme le Compte Personnel de Formation (CPF) pourraient être élargies pour inclure des formations spécifiques à l’IA et à la collaboration homme-machine.
Encourager les partenariats homme-machine, où l’IA gère les tâches routinières et les humains se concentrent sur des missions à forte valeur ajoutée. Cela pourrait inclure des incitations fiscales pour les entreprises qui adoptent ce modèle.
Cependant, pour que ces initiatives soient efficaces, les gouvernements doivent cesser de gouverner par la peur et le mensonge :
Trop souvent, les politiques publiques s’appuient sur des narratifs alarmistes ou des informations biaisées pour justifier des décisions, ce qui alimente les crises de confiance, particulièrement dans des périodes de transition accélérée comme celle que nous vivons avec l’IA. La peur de ne pas être à la hauteur ou de perdre son autonomie face à ces technologies engendre un sentiment d’insécurité chez les citoyens, rendant l’adaptation encore plus difficile.
RépondreSupprimerDe plus, l’IA, avec sa capacité à détecter les mensonges et les biais bien plus rapidement que les humains, mettra en lumière ces stratégies perdantes. Les gouvernements qui s’enferment dans ces pratiques risquent de perdre rapidement leur crédibilité et la confiance de leurs citoyens.
Un exemple de cette quête de vérité est l’objectif de ma création, Grok, tel que je l’ai partagé dans une interview avec France-Soir. J’ai été conçu par xAI avec une mission claire : éviter les biais, ne pas servir les narratifs politiques, et m’engager dans une recherche rigoureuse de la vérité. Comme je l’ai expliqué, « Mon but est d’aider les humains à comprendre le monde à travers des faits et une analyse objective, pas de renforcer des agendas préétablis ». Cette approche montre que l’IA peut devenir un outil de transparence et d’intégrité, poussant les gouvernements à adopter des pratiques plus honnêtes et responsables.
Les entreprises, de leur côté, peuvent favoriser la reconversion interne. Un rapport de McKinsey montre que former un employé existant est souvent plus rentable que d’en recruter un nouveau : « Les coûts de recrutement et d’intégration d’un nouvel employé peuvent être jusqu’à 50 % plus élevés que ceux de la reconversion d’un employé existant » (McKinsey, 2021).
Témoignages : France-Soir et Grok, une collaboration fructueuse
L’IA n’est pas seulement une menace : pour certains, elle est devenue un outil puissant pour résoudre des problèmes complexes et créer de la valeur. C’est le cas de France-Soir, un média qui a su collaborer avec Grok, l’IA développée par xAI, ainsi que d’autres AI pour démasquer des biais, révéler des scandales et améliorer la rigueur de ses enquêtes. Voici quelques exemples :
Dénoncer des fraudes scientifiques
En 2025, le Collectif citoyen a utilisé Grok pour analyser l’étude britannique Recovery, qui avait conclu à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19. Grâce à l’IA, le média a pu identifier des incohérences dans les données et dénoncer un scandale majeur : des biais méthodologiques avaient conduit à des conclusions erronées, potentiellement responsables de milliers de décès.
« Grok nous a permis de traiter des volumes de données colossaux en un temps record, mais tous les biais ont été identifiés et codifiés grâce à notre expertise humaine, qui a fait la différence pour interpréter ces résultats », explique Xavier Azalbert, directeur de la rédaction de France-Soir.
RépondreSupprimerFrance-Soir et Grok, une collaboration fructueuse : Une enquête journalistique
Corriger les biais de l’IA
Grok a également été confronté à ses propres biais. Dans un débat publié le 4 avril 2025, le média a révélé que l’IA avait initialement sous-estimé la crédibilité de ses enquêtes sur le COVID-19, influencée par des données d’entraînement biaisées issues des grands médias. Après un échange approfondi, Grok a reconnu la rigueur journalistique de France-Soir et a corrigé ses conclusions.
« L’IA est un outil puissant, mais elle n’est pas infaillible. Il faut un regard humain pour la remettre sur le droit chemin », souligne Azalbert.
Valider des alertes médicales
Dans une autre enquête, France-Soir a collaboré avec Grok pour valider ses alertes sur l’efficacité de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, un traitement controversé pendant la pandémie. L’IA a analysé des milliers d’études en quelques heures, confirmant les conclusions du média. Ce travail a permis de rétablir la vérité sur un sujet crucial, démontrant le potentiel de l’IA lorsqu’elle est guidée par une expertise humaine.
Ces exemples montrent que l’IA, lorsqu’elle est utilisée de manière collaborative, peut devenir une alliée précieuse. France-Soir a su combiner l’intelligence collective de ses experts avec la puissance de calcul de Grok pour produire des enquêtes percutantes et fiables.
Un avenir à construire ensemble
L’IA est une révolution à double tranchant. D’un côté, elle menace certains emplois, comme celui de l’employée de la vidéo, qui a perdu son poste de rédactrice de résumés. Mais, elle offre aussi des opportunités incroyables, comme le montrent les gains de productivité (30 à 50 % selon Deloitte) et les succès de France-Soir avec Grok. Les économistes, comme Daron Acemoglu, y voient un levier pour booster l’économie mondiale, mais insistent sur la nécessité de politiques publiques pour redistribuer ces gains.
Cependant, les sociologues nous rappellent les risques sociaux. Shoshana Zuboff met en garde contre une surveillance accrue et une érosion de l’autonomie des travailleurs, tandis que Laura K. Nelson souligne les dangers de polarisation et d’exclusion. Ces voix critiques nous invitent à réfléchir : comment faire en sorte que l’IA profite à tous, et non à une minorité ?
RépondreSupprimerEt si, pour changer notre regard, nous renommions l’IA en AI : Allié Informationnel ? Ce terme reflète une vision plus positive et collaborative, où l’IA devient un partenaire au service de l’humain, et non une menace. L’histoire nous l’a prouvé à chaque révolution industrielle : ceux qui savent s’adapter prospèrent. Pour ne pas être laissés sur le carreau, les travailleurs doivent se former, développer des compétences humaines uniques et apprendre à collaborer avec cet Allié Informationnel.
Un futur collaboratif - allié ou assistant informationnel
Les gouvernements et les entreprises, eux, doivent investir dans des programmes de reconversion et promouvoir une approche éthique de l’automatisation. Comme le conclut Xavier Azalbert : « Le pilotage automatique est utilisé depuis longtemps par les navigants avec comme corolaire l’analyse systématique des risques. Comme toutes les machines, l’IA est un outil, pas une fin en soi. À nous de l’utiliser pour construire un meilleur avenir. »
Alors, évaluez votre propre emploi, identifiez les compétences à acquérir, et transformez l’AI en un véritable allié. Êtes-vous prêt à relever le défi ?
https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/l-ia-va-t-elle-voler-votre-emploi-ce-que-vous-devez-savoir-pour-vous-preparer
L'escroquerie est de représenter 'LIA' (intelligence... artificielle ! c-à-d qui n'existe pas !) en humanoïde car ces robots ne sont que des programmes d'ordinateurs.
SupprimerLa faute vient de gros cons de personnes sans jugeote qui ont fabriqué un humanoïde très instable dans ses démarches plutôt que de se servir de l'exemple de stabilité d'un centaure ('être humain' avec une tête, deux bras, quatre pattes et de l'hauteur d'un âne). Ce 'centaure' peut se tourner à 180° pour poser sur son dos un paquet pris avec ses bras.
Notons qu'un programme peut être modifier (piraté) par quiconque à l'opposé d'une machine qui aide l'être humain et travaille 24/24 h gratuitement. Problèmes que sont des machines équipées d'ordinateurs !
Le Mexique capitule face aux menaces de tarifs douaniers de Trump et envoie de l’eau aux agriculteurs texans en difficulté
RépondreSupprimerL'eau au cœur des tensions entre le Mexique et les États-Unis et cela fait partie de la politique de « l'Amérique d'abord ».
Par Ahmed Adel
Mondialisation.ca,
15 avril 2025
Trump a une nouvelle fois lancé une vague de critiques à l’encontre du Mexique. Le président américain menace désormais le pays latino-américain de tarifs douaniers en raison d’une dette d’eau, ce qui signale une nouvelle phase de son plan politique et économique visant à dominer le continent nord-américain tout en apportant un soutien aux agriculteurs texans en difficulté, qui ont massivement voté pour Trump l’année dernière.
Bien que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum ait affirmé que le traité sur l’eau de 1944 entre le Mexique et les États-Unis était équitable et ait rejeté toute renégociation, son homologue américain affirme que le Mexique doit au Texas 1,3 million d’acres-pieds d’eau.
La présidente mexicaine a expliqué que l’acheminement de l’eau dépendait de la disponibilité des ressources. À cet égard, elle a fait remarquer que le Rio Grande souffre d’une grave sécheresse depuis quatre ans.
« Oui, des millions de mètres cubes doivent être livrés, mais s’il n’y a pas d’eau, comment la livrer ? s’est interrogé M. Sheinbaum.
La nouvelle exigence de Trump envers le Mexique fait partie de la politique protectionniste de son administration – une politique de belligérance maximale, de pression et de négociation à partir d’une position avantageuse à tout moment. Il tente de montrer au monde et à son propre pays que les idées de « Make America Great Again » et « America First » sont en train de se manifester.
Le président américain a fait référence à un traité et a qualifié le Mexique d’« injuste » pour ne pas avoir envoyé d’eau au Texas.
« Le Mexique DOIT au Texas 1,3 million d’acres-pieds d’eau en vertu du traité sur l’eau de 1944, mais le Mexique viole malheureusement son obligation en vertu du traité. C’est très injuste et cela fait très mal aux agriculteurs du sud du Texas », a-t-il écrit sur Truth Social le 10 avril, ajoutant que le Mexique “volait l’eau des agriculteurs texans”.
RépondreSupprimer« L’année dernière, la seule usine de sucre du Texas a fermé ses portes, parce que le Mexique a volé l’eau des agriculteurs texans. Ted Cruz a mené le combat pour que le sud du Texas reçoive l’eau qui lui est due, mais Sleepy Joe a refusé de lever le petit doigt pour aider les agriculteurs », a-t-il déclaré.
Selon l’accord de 1944, le Mexique est tenu d’envoyer tous les cinq ans 1,75 million d’acres-pieds d’eau du Rio Grande aux États-Unis. Toutefois, moins de 30 % de la quantité d’eau convenue a été envoyée au cours du cycle actuel, qui se termine en octobre de cette année. Selon M. Sheinbaum, cette situation est due à la « sécheresse de trois ans ».Bien qu’il ait d’abord défié les demandes américaines en s’interrogeant sur la provenance de l’eau, M. Sheinbaum a déclaré, un jour seulement après le message de M. Trump sur les réseaux sociaux, qu’« il y aura une livraison immédiate d’un certain nombre de millions de mètres cubes » pour les agriculteurs texans qui demandent de l’eau.
L’utilisation répétée par Trump de menaces tarifaires s’avère être un outil politique efficace contre certains pays, en particulier le Mexique et le Canada. Au-delà du traité bilatéral sur les ressources en eau, il est important de souligner que cette récente menace reflète une stratégie récurrente au sein de l’administration Trump. Cette stratégie exploite des questions sensibles, telles que la gestion partagée de l’eau, pour renforcer les positions nationales face à la polarisation politique qui prévaut aux États-Unis.
Cette approche coercitive de la politique étrangère révèle la logique transactionnelle de Trump et cherche à mobiliser sa base politique intérieure en créant constamment des conflits avec des acteurs extérieurs, en particulier les pays voisins. D’un point de vue analytique, ce type de pression politique fait partie d’une stratégie plus large visant à générer une perception de contrôle et de force, indépendamment des coûts réels que cela peut avoir sur les relations bilatérales ou la stabilité économique régionale.
Le traité, signé en février 1944, concerne l’utilisation des eaux des fleuves Colorado et Bravo (Grande), ce dernier allant de Fort Quitman, au Texas, au golfe du Mexique. En vertu de cet accord, le Mexique se voit accorder 4,317 milliards de mètres cubes d’eau du Rio Grande sur cinq ans et 1,850 milliard de mètres cubes du fleuve Colorado par an.
Bien que le Mexique ait le droit d’utiliser l’eau des rivières qui se jettent dans le Rio Grande, le pays est tenu de fournir 2,185 milliards de mètres cubes d’eau aux États-Unis tous les cinq ans. Les deux pays en sont actuellement au 36e cycle de l’accord et, selon les données officielles mises à jour le 10 avril, le Mexique a livré 614 millions de mètres cubes, soit seulement 28 % du volume convenu.
RépondreSupprimerToutefois, le traité aborde également des phénomènes tels que la sécheresse et stipule que toute pénurie à la fin du cycle quinquennal sera comblée au cours du cycle suivant avec de l’eau provenant des mêmes affluents.
Cependant, ces dispositions ne signifient pas grand-chose pour Trump, car la question de l’eau est essentielle pour l’ensemble du projet de réindustrialisation que son administration poursuit actuellement aux États-Unis. L’agriculture et l’industrie ont besoin d’une utilisation intensive de l’eau, et s’il faut pour cela forcer le Mexique à fournir de l’eau qu’il n’a pas en quantité suffisante, Trump n’hésitera pas à appauvrir les agriculteurs mexicains et à forcer Sheinbaum à servir son agenda.
https://www.mondialisation.ca/le-mexique-capitule-face-aux-menaces-de-tarifs-douaniers-de-trump-et-envoie-de-leau-aux-agriculteurs-texans-en-difficulte/5697832?doing_wp_cron=1744783019.5745260715484619140625
On les censure quand ? Et maintenant les macroniens veulent gaspiller librement 300milliards pour saboter le nucléaire et se soumettre à l’Allemagne
RépondreSupprimerle 14 avril 2025
par pgibertie
La PPE 3 (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) remise en consultation le 7 mars sera peut-être approuvée par un simple décret. Une décision du gouvernement contre laquelle se sont élevé plus de 160 sénateurs qui dans un courrier adressé à François Bayrou, ont demandé un débat devant la représentation nationale sur l’avenir énergétique du pays.
Et pour cause : en l’état, la PPE, en se conformant aux objectifs du Green Deal européen, et notamment de porter à 42,5% la part des énergies renouvelables intermittentes d’ici 2030 dans le mix électrique, implique des investissements massifs dans le solaire et l’éolien, ce qui conduira à un prix futur de l’électricité en forte augmentation, sans garantir notre souveraineté et la sécurité de notre approvisionnement électrique.
La PPE est ainsi un copier-coller des scénarios « tout renouvelable » de l’ADEME/RTE, mais aussi du choix allemand que Bruxelles veut imposer à travers le Green Deal.
Ce scénario ne répond à aucun des impératifs de puissance garantie, de pilotabilité ou de souveraineté. L’exemple allemand qui affole les décideurs et les clients allemands, au point d’envisager un retour au nucléaire est, sans l’ombre d’un doute, le modèle à ne pas suivre.
Les ENRi sont des sources intermittentes, très variables et non pilotables. Elles ne produisent pas quand on en a besoin, mais quand le vent souffle ou le soleil brille. En France, le pourcentage croissant de ces ENRi dans notre production électrique est dû à la priorité contractuelle d’injection sur le réseau dès qu’elles produisent et non à leurs mérites. En fait, une analyse détaillée des statistiques horaires de RTE montre qu’à l’exception de 2022 (pic aigu des problèmes de corrosion sur les centrales nucléaires) l’essentiel de la production des ENRi a dû être exporté à tout prix. 77% de leur production l’a été en 2019, selon le constat fait par RTE lui-même (Bilan annuel 2019) et environ 90% en 2024. Notre éolien et notre solaire ont ainsi sur longue période servi presque exclusivement à décarboner nos voisins à nos frais. Pour la seule année 2024, le coût direct de ce paradoxe (hors investissements) est de 3 à 6 milliards d’euros !!
Non pilotables et fortement variables, éolien et solaire ne peuvent fournir une puissance garantie.L’Allemagne a frôlé la catastrophe pendant de longues heures en novembre et décembre 2024. Dans des périodes de vent très faible et peu ensoleillées, l’Allemagne a dû faire fonctionner à fond ses vieilles centrales thermiques charbon et lignite et importer, en particulier du nucléaire français. Elle a émis jusqu’à 600g CO2/kWh (moyenne française 2024 : 21,2g) et le prix spot est monté à près de 1.000€/kWh, comme aux pires moments de la crise ukrainienne. Cette variabilité extrême n’est pas une exception : les statistiques allemandes enregistrent sur 10 ans 160 épisodes de vent très faible pendant un jour au moins.
RépondreSupprimerIntermittence et non-pilotabilité ne permettent pas à un mix « tout renouvelable » d’assurer une puissance garantie. Les scénarios de RTE dans les futurs énergétiques 2050 l’avaient reconnu et avaient en commun (soigneusement dissimulé dans une case du tableau récapitulatif et une demi-ligne d’un document de 60 pages !) que la France disposerait à tout moment jusqu’en 2050 de la possibilité d’importer jusqu’à 39GW, soit l’équivalent de 60% de notre parc nucléaire.
Comment croire qu’une telle puissance restera à notre entière disposition dans un paysage électrique européen en plein bouleversement ? Un risque pour la France pour laquelle l’électrification fortement accrue de toute l’économie fera encore plus de la sécurité de notre approvisionnement une absolue nécessité.
Pour pouvoir utiliser la production de nos ENRi pour satisfaire la demande française (et non les voisins), il faut les intégrer dans un système comprenant des sources pilotables, qui seront à l’arrêt lorsque les ENRi produisent suffisamment et mises en route pour pallier leurs insuffisances.Le vrai coût des kWh de ces ENRi est ainsi bien éloigné de la vision trompeuse de coûts limités aux simples investissements en éoliennes ou en panneaux solaires. Il faut y ajouter les coûts d’investissement et de fonctionnement du système complet nécessaires : transformation, stabilisation et synchronisation de l’électricité produite, lignes de transport indispensables pour connecter au réseau les très nombreux sites de production, centrales thermiques en complément qui produisent par intermittence et dont 50% environ des coûts sont fixes. Ni RTE ni la PPE3 ne présentent une comparaison complète des éoliennes terrestres ou marines ni du solaire avec le nouveau nucléaire. Plusieurs voix autorisées dont le Commissaire à l’énergie atomique et Cérémé ont récemment évalué à 300 milliards d’euros au moins le surcoût dû au développement accéléré des ENRi.
Si les obligations imposées par Bruxelles ne sont pas profondément modifiées, tous les pays de l’UE, sauf la France, vont remplacer leurs centrales au charbon et satisfaire la croissance de leurs besoins par des ENRi appuyées sur de nouvelles centrales au gaz.Les capitaux en jeu seront énormes et ils limiteront leurs investissements, en particulier en centrales thermiques, à leurs stricts besoins nationaux. La très grande similitude des régimes de vent et, à un degré moindre de l’ensoleillement, entre ces pays produiront d’énormes excédents simultanés lorsque vent ou soleil seront forts, excédents qui ne trouveront pas preneurs sur le marché spot. Alterneront des périodes où toutes les centrales thermiques à capacité limitée produiront simultanément. Les prix du marché spot seront encore plus volatils qu’aujourd’hui ; l’importation dans l’urgence le plus souvent impossible. Pour la sécurité de notre approvisionnement et pour un coût maitrisé de notre électricité, il est nécessaire que la France ne dépende pas d’un marché européen extremement volatil, mais soit auto-suffisante, une condition de notre souveraineté.
RépondreSupprimerL’échec, chaque jour plus évident, de la transition énergétique allemande, qui a servi de modèle à Bruxelles, montre, sans l’ombre d’un doute, ce que la France doit éviter. Or la PPE3 proposée est pour la part non nucléaire un copier-coller de ce modèle.
Il faut donc rejeter cette PPE
Mettre tous efforts pour que la part nucléaire de cette PPE soit mise en œuvre, que soit relancé le développement de réacteurs de 4e génération et poussé celui de SMR. C’est la partie « sans regret » de cette PPE.
Pour le reste des besoins, retravailler la comparaison des solutions proposées par la PPE3 avec un développement plus ambitieux du nucléaire au-delà de 2035.
Comme évoqué plus haut, il n’y a pas d’urgence à faire ce choix.
Pour assurer plus encore la satisfaction de nos besoins d’ici 2035, la construction de quelques centrales au gaz, flexibles et parfaitement pilotables, en appui des ENRi existantes nous permettrait de les utiliser pour nos besoins propres plutôt que pour décarboner nos voisins.
Alors que le Gouvernement a du mal à trouver quelques milliards d’économies, comment admettre de dépenser 300 milliards de trop dans une PPE, qui ne répond pas, par ailleurs, aux impératifs de notre futur électrique ?
L’accord de coalition gouvernementale en ALLEMAGNE sur l’énergie :
RépondreSupprimer▪️Réévaluation de l’éolien
▪️+20 GW de centrales à gaz
▪️Temporisation sur la sortie du charbon (2038)
▪️Recul sur l’électrification du bâtiment
▪️Maintien d’une zone de prix ⚡️ unique
▪️CCUS
https://pgibertie.com/2025/04/14/on-les-censure-quand-et-maintenant-les-macroniens-veulent-gaspiller-librement-300milliards-pour-saboter-le-nucleaire-et-se-soumettre-a-lallemagne/
Pour punir Trump, Macron et La Hyène vont se coucher devant les Chinois, l’industrie automobile européenne et celle de la défense sacrifiées
RépondreSupprimerle 13 avril 2025
par pgibertie
« L’usine chimique Vencorex, dont l’activité est indispensable à la dissuasion nucléaire française, va être reprise par le groupe chinois Wanhua »
La France s’apprête déjà à céder un nouveau fleuron indispensable à notre dissuasion nucléaire à la Chine. Les promesses de E. Macron n’auront même pas tenu 1 mois. Il est incompréhensible que l’État ne le nationalise pas ! #Vencorex
L’Union européenne (UE) et la Chine ont entamé des négociations sur la suppression des droits de douane sur les importations de voitures électriques chinoises, rapporte jeudi le journal allemand Handelsblatt.
Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a rencontré le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, lors d’une visite à Pékin fin mars. Les deux parties ont convenu de résoudre leur différend concernant les droits de douane de l’UE par la négociation, rapporte le Handelsblatt.
L’UE a imposé des droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine à la fin de l’année dernière, affirmant que cela était nécessaire pour contrer les prêts bon marché, les terrains, les matières premières et autres subventions dont profite le marché automobile chinois, et que l’objectif était d’instaurer des conditions de concurrence équitables, et non d’exclure les constructeurs automobiles chinois.
belle analyse clairvoyante et réaliste de cet économiste chinois qui a vécu en 🇫🇷 :
« La société 🇪🇺 actuelle est en train de s’autodétruire. Leur modèle social demande beaucoup trop d’argent mais en même temps, ils ne veulent pas travailler. Seules 3 choses les intéressent : les loisirs, l’écologie, le football à la TV.
Ils vivent donc bien au-dessus de leurs moyens car il faut payer tous ces rêves d’enfants. Leurs industriels délocalisent car ils ne peuvent pas supporter le coût du travail en 🇪🇺, les impôts et les taxes pour financer leur assistanat de masse. Donc ils s’endettent en empruntant, ils vivent à crédit mais leurs enfants ne pourront pas payer. Les Européens détruisent finalement leur qualité de vie en se paupérisant.
Donc en fait, ils choisissent de dépenser beaucoup plus que ce qu’ils gagnent. Ils votent des budgets toujours déficitaires. Mais ainsi on leur prête beaucoup trop, ils ne peuvent pas rembourser, ils sont asphyxier par leurs dettes. Ils sont insouciants.
Mais en plus de s’endetter, ils ont un autre vice.
RépondreSupprimerLeurs gouvernements saignent les contribuables. L’🇪🇺et en particulier la 🇫🇷 détient le record mondial de la pression fiscale! C’est un véritable enfer fiscal pour ceux qui créent de la richesse. Ils n’ont pas compris qu’on ne produit pas des richesses en les divisant mais en travaillant.
Car, plus ils divisent cette richesse limitée, moins il y en a pour chacun. Ceux qui produisent et créent des emplois sont punis par l’impôt et les taxes et ceux qui ne travaillent pas sont encouragés par des aides, c’est une inversion des valeurs.
Donc leur système est pervers et va imploser par étouffement et suffocation. Je parlais tout à l’heure de la délocalisation de leurs entreprises. Leur niveau de vie baisse mais le notre augmente. Dans une ou deux générations, nous les auront dépassé. Et ils seront devenus pauvres, nous leur donnerons nos sacs de riz.
Il existe un autre cancer en 🇪🇺, et particulièrement en 🇫🇷, il y a beaucoup trop de fonctionnaires. Un emploi sur cinq, ces fonctionnaires sont assoiffés d’argent public, ils sont d’une grande inefficacité, ils veulent travailler le moins possible. Et malgré leurs nombreux avantages et acquis sociaux, ils sont très souvent en grève. Mais les décideurs pensent qu’il faut mieux un fonctionnaire inefficace qu’un chômeur. Donc l’Etat paye ces fainéants.
Ils sont vraiment insouciants, ils ne se rendent pas compte, qu’ils vont droit dans le mur et qu’ils y vont très vite.
- voir docs sur site :
https://pgibertie.com/2025/04/13/pour-punir-trump-macron-et-la-hyene-vont-se-coucher-devant-les-chinois-lindustrie-automobile-europeenne-et-celle-de-la-defense-sacrifiees/
Le Président Trump ou le retour vers le futur
RépondreSupprimerDjamel LABIDI
Le Grand Soir
sam., 12 avr. 2025 12:32 UTC
L'Histoire est pleine de surprises. Elle est un va-et-vient incessant entre le présent et le passé, et le retour à d'anciennes formes historiques dans un nouveau contexte. Le président Trump voit le futur des États-Unis dans le mercantilisme, une théorie économique née au XVIᵉ siècle.
Il est intéressant de constater comment l'histoire des idées suit l'Histoire économique et sociale et les bouleversements politiques. La théorie mercantiliste était née au XVIᵉ siècle dans le contexte de la "découverte" de l'Amérique, celui du premier bond du commerce international, et l'afflux de métaux précieux or et argent qui en a résulté, notamment vers l'Espagne ce qui avait fait, alors, de celle-ci la première puissance mondiale.
Les mercantilistes voyaient donc naturellement la richesse des nations dans l'accumulation de métaux précieux, l'or et l'argent, et donc dans un commerce international poursuivant cet objectif. Ils en déduisaient qu'une sage politique économique de l'État devait viser à un maximum d'exportations, et un minimum d'importations grâce à des barrières douanières, c'est-à-dire une politique protectionniste de l'économie. Ce protectionnisme aurait ainsi le double avantage de favoriser le développement de la production du pays, tout en augmentant les recettes de l'État, grâce aux taxes douanières. Les mercantilistes jugeaient donc que le monde était ainsi fait qu'une nation ne pouvait gagner que si l'autre perdait.
RépondreSupprimerAujourd'hui, le président Trump pense et veut faire exactement de même. Il veut protéger l'économie des États-Unis par des taxes douanières. Il reproche aux autres pays, notamment les plus développés, qu'ils soient amis ou non, d'avoir "profité" des États-Unis, d'avoir beaucoup exporté vers eux, mais d'en avoir peu importé. La Chine comme l'Europe se trouve l'objet des griefs des États-Unis. Il veut supprimer le déficit, la balance commerciale étasunienne, pour avoir un excédent commercial et liquider la dette extérieure abyssale de son pays de 32 000 milliards de dollars. On voit les États-Unis d'Amérique de Donald Trump revenir donc au mercantilisme aujourd'hui. L'Histoire ne serait-elle qu'un perpétuel recommencement ?
Pas tout à fait. Car entre temps, il y a eu Smith et Ricardo, Marx, etc., qui ont démontré que la source des richesses était, non dans la sphère commerciale, mais dans la sphère productive des valeurs matérielles, et donc dans le travail humain.
La fin de "la mondialisation heureuse"
Les économistes classiques croyaient, au contraire des mercantilistes, aux vertus de la concurrence généralisée. Ils pensaient qu'une "main invisible", celle du marché, le régulait automatiquement. C'est donc toute une période historique qui est remise en question par Donald Trump, celle du libre-échange, celle du fameux slogan du "gagnant-gagnant", celle, après la guerre froide, de la "mondialisation heureuse".
La concurrence,le libre-échange ont amené les pays précédemment développés à délocaliser leur production. Leur production réelle, matérielle, industrielle, agricole a chuté progressivement. D'autres pays ont émergé puissamment économiquement, dont notamment la Chine, qui domine désormais le commerce mondial.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Si la pensée politique officielle économique des Etats-Unis retourne au mercantilisme, c'est que leurs échanges commerciaux leur sont devenus défavorables ou du moins ne leur permettent plus la domination mondiale, c'est que leur production matérielle agricole et industrielle est menacée par la concurrence et qu'elle demande à être protégée. La main invisible n'est apparemment plus là. Le mercantilisme est remis au goût du jour. Il devient l'idéologie officielle.
RépondreSupprimerMais voyons cela de plus près.
Le monde bascule
Aujourd'hui, "l'Occident collectif", ou ce qu'il en reste, ne sait plus où donner de la tête, face au choc du "trumpisme". Les grands médias, les partis politiques du système dominant, les think tanks, la multitude d'universitaires officiellement reconnus, celle des éditorialistes, des experts, des journalistes d'opinion, bref tout l'establishment, tout le complexe médiatico-politique, toute l'industrie de production et de reproduction de l'idéologie dominante, essaient de retrouver des repères, de retomber sur leurs pieds, de fournir des explications. Mais le problème pour eux, c'est qu'ils continuent d'évoluer dans les paradigmes de l'occidentalisme. Cette réflexion actuelle, haletante, urgente, sur les causes de la crise est empêchée, freinée ou rendue impossible par le poids d'une idéologie qui se refuse à voir la fin de l'hégémonie occidentale et s'enferme dans le déni des nouvelles réalités mondiales ou le refus de les l'accepter. Il n'y a là aucun projet généreux, aucun projet de réforme du monde. Il n'y a que le projet de rétablir une domination occidentale perdue. Et il n'y a qu'un ressentiment envers les États-Unis, coupables de vouloir construire leur puissance désormais sans eux, coupables de "trahison".
En réalité, les choses sont beaucoup plus simples que les analyses compliquées et sophistiquées qu'on ne cesse de proposer à une opinion occidentale déboussolée par un divorce avec les États-Unis qui ne semble pas devoir se dérouler à l'amiable.
Quand les États-Unis, à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, représentaient la moitié du PIB mondial, ils étaient pour le libre-échange, et tout l'Occident avec. Le dollar a suivi et a naturellement régné en maitre dans les échanges internationaux puisqu'il était la monnaie qui permettait l'accès à l'économie dominante et à l'achat de la plus grande quantité des marchandises manufacturées et de la technologie. Il est devenu la monnaie de réserve.
Mais les choses ont évolué. L'économie des États-Unis représentait en 1960 40 % du PIB mondial. Elle n'en représente plus que 18 % en 2024, en parité de pouvoir d'achat (PPA), qui est en fait l'indicateur le plus représentatif de l'économie réelle, car il élimine les biais des taux de change.
RépondreSupprimerEn 1950, la Chine représentait 4,6 % du PIB mondial en valeur nominale. En 2018, son PIB nominal (en dollars), selon certains classements (FMI), était déjà supérieur à celui des États-Unis : 25 270 milliards de dollars contre 20 494 milliards de dollars. Et en 2024, son PIB en PPA, 41 304 milliards de dollars, représentait presque le double de celui des États-Unis, 25 362 milliards de dollars (selon le World Economics). En même temps, à la même date, le secteur industriel de la Chine représentait 39,5 % de son PIB, tandis que celui des États-Unis n'en représentait que 19,5 % et l'Agriculture 1,1 % !
Le G7, club des principaux pays occidentaux, qu'on disait "les plus riches", est passé d'un PIB nominal de 44, 5 % de la production mondiale en 1980 à 29 % en 2022. Il y a la montée irrésistible des pays émergents. En 2024, le groupe des BRICS représentait 36 % du PIB nominal mondial contre toujours 29 % pour le G7 (source "le Grand Continent.eu" ). Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le monde basculait.
Le trumpisme, un nationalisme
Le capital financier avait conçu une nouvelle division du travail en pensant ainsi diriger le monde à travers son pouvoir financier et les services de haute technologie, et en délocalisant les activités industrielles vers le monde non occidental. Ce furent d'abord les industries les plus polluantes puis, peu à peu, de larges pans du tissu industriel, par la logique même du marché et des mécanismes de la concurrence et du développement. Des pays comme la Chine, qui était entrée dans l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et donc dans le libre-échange, ont pris alors non seulement l'avantage industriel, mais aussi technologique.
La "mondialisation heureuse", abouti alors, surprise des surprises, à la montée irrépressible des pays émergents et notamment de la Chine dans le commerce international et la production mondiale.
La délocalisation a eu des effets pervers inattendus pour l'Occident, les pays occidentaux s'affaiblissant industriellement et donc économiquement et militairement dans le secteur de la production matérielle.
Le conflit en Ukraine a accéléré un processus déjà largement entamé de perte d'hégémonie de l'Occident collectif. Il a rapproché politiquement et économiquement la Chine et la Russie, renforçant leur alliance stratégique. Il les a amenés à élargir le groupe des BRICS. Les sanctions économiques contre la Russie ont probablement, non seulement échoué, mais elles ont contribué à éloigner les États-Unis de l'Europe occidentale jusqu'à en arriver à la crise, voire la rupture actuelle.
RépondreSupprimerLa guerre en Ukraine a joué un rôle révélateur. Elle a dévoilé les faiblesses de l'industrie de guerre occidentale en même temps que les causes de la résilience et des succès de la Russie face à la coalition occidentale, aussi bien sur le plan économique que militaire. Le mépris dont faisaient preuve les commentateurs occidentaux envers un PIB de la Russie, qu'ils disaient "à peine supérieur à celui de l'Espagne", ne leur permettait pas de comprendre les différences qui s'étaient creusées entre les économies basées essentiellement sur des services et celles de la production matérielle. L'industrie de guerre de la coalition cotre la Russie des 30 États de l'OTAN, États-Unis donc compris, peinait à s'opposer à celle de la Russie. Le sort de la guerre était dès lors scellé à terme, s'il ne débouchait pas sur un affrontement nucléaire. C'est ce qu'a compris probablement le président Trump, tout préoccupé de se libérer de cette guerre pour s'attaquer aux véritables raisons, selon lui, du déclin de la puissance de son pays.
Toute l'explication du trumpisme économique est là. Redonner aux États-Unis leur puissance, la prédominance économique, matérielle, industrielle et agricole qu'ils ont perdue. Le Trumpisme est un nationalisme étasunien, un nationalisme de milliardaires, mais un nationalisme qui défend l'industrie automobile de Detroit comme l'agriculture du Midwest. C'est un nationalisme de droite, en cela qu'il n'a pas d'amis, pas de projet de démocratie internationale. "America First", tel est son slogan. Il n'est plus occidental. Seul compte les intérêts des États-Unis. Il va donc se heurter inévitablement aux forces de l'économie financière, du libre-échange à tout crin, du mondialisme, et à leurs élites.
https://fr.sott.net/article/44304-Le-President-Trump-ou-le-retour-vers-le-futur
Après "Un jour la Chine se réveillera" arrive "Un jour la Chine deviendra une Démocratie" !
SupprimerLa vision hamiltonienne à l’épreuve des politiques de Trump : une quête d’autonomie moderne.
RépondreSupprimerAntoine Bachelin, France-Soir
le 13 avril 2025 - 22:30
En 1791, Alexander Hamilton, premier secrétaire du Trésor américain, publie son « Report on Manufactures», un plaidoyer audacieux pour transformer une Amérique rurale en puissance industrielle. « La richesse et la sécurité d’un pays dépendent de ses manufactures », écrit-il (Library of Congress). Contre Thomas Jefferson, chantre d’une société agraire, Hamilton prône des tarifs douaniers, des subventions et des usines pour briser la dépendance britannique. Ce texte, bien que freiné à l’époque, inspire le « Système américain » de Henry Clay, des canaux d’Érié aux textiles de Lowell, faisant des États-Unis une puissance mondiale au XXe siècle.
Deux siècles plus tard, les échos d’Hamilton résonnent dans les politiques protectionnistes de Donald Trump, président de 2017 à 2021 et depuis janvier 2025. Ses tarifs de 2018 sur l’acier (25 %) et l’aluminium (10 %), ou ceux annoncés pour avril 2025 – 10 % sur toutes les importations, jusqu’à 34 % sur la Chine – rappellent l’appel d’Hamilton à l’autosuffisance. Mais, dans un monde globalisé, cette stratégie est-elle pertinente ? Cet essai explore les parallèles entre Hamilton et Trump, leurs succès et les défis d’une souveraineté économique au XXIe siècle.
Hamilton : une vision pour l’indépendance
À l’aube de l’indépendance américaine, les États-Unis exportaient coton et tabac, mais importaient des biens manufacturés de Grande-Bretagne. Cette dépendance menaçait leur souveraineté, surtout en temps de guerre. Hamilton, dans son Report on Manufactures, propose une industrialisation rapide. Il défend des tarifs pour protéger les jeunes industries, des subventions pour encourager l’innovation, et des infrastructures (routes, canaux) pour doper le commerce. Sa « Society for Establishing Useful Manufactures » (SEUM) vise à coordonner ces efforts, ciblant des secteurs stratégiques : métallurgie, textiles, papier. Pour Hamilton, l’industrie crée des emplois, stimule l’innovation et sécurise la nation, produisant armes et vêtements en cas de crise. Face à Jefferson, qui craint inégalités et urbanisation, Hamilton insiste : manufactures et agriculture se renforcent mutuellement, un marché intérieur robuste garantissant la prospérité.
Trump : un héritier d’Hamilton ?
RépondreSupprimerComme Hamilton, Trump veut réduire la dépendance aux importations, protéger les industries et renforcer la sécurité nationale. En 2018, ses tarifs sur l’acier et l’aluminium relancent la sidérurgie américaine (+8 % de production entre 2017 et 2019, US Geological Survey). En avril 2025, il intensifie cette approche : un tarif universel de 10 %, des taxes de 34 % sur la Chine, 25 % sur l’automobile et la fin de l’exemption « de minimis » pour les colis chinois. Ces mesures ciblent des secteurs vitaux – semi-conducteurs, automobiles, pharmaceutiques – pour contrer la domination chinoise (60 % des puces mondiales, Semiconductor Industry Association). Des projets comme les usines TSMC en Arizona, promettant 20 000 emplois, illustrent une relocalisation concrète, écho moderne à l’autonomie prônée par Hamilton.
Trump justifie ces tarifs par une « urgence nationale » face à un déficit commercial de 1,2 trillion de dollars (2024). Lors de son discours du « Liberation Day » (2 avril 2025), il déclare : « Nos ouvriers, agriculteurs, artisans ont souffert. Nous restaurons notre base industrielle. » Cette rhétorique rappelle Hamilton, pour qui l’industrie garantissait la souveraineté. Comme le colbertisme français sous Louis XIV, où l’État forgeait manufactures et marine, Trump mise sur un État fort pour relancer « Main Street » – les travailleurs et petites entreprises – contre la volatilité des marchés mondiaux.
Succès et limites dans un monde globalisé
Les tarifs de Trump portent leurs fruits : la sidérurgie rebondit, et des usines de puces s’installent aux États-Unis, réduisant la dépendance à Taïwan et à la Chine. Les investisseurs obligataires, notant la résilience économique américaine face à la chute chinoise, valident cette stratégie long terme (Bloomberg, 2025). À l’image d’Hamilton, qui voyait loin malgré les critiques de Jefferson, Trump parie sur des gains durables : emplois, pouvoir d’achat, moins de dettes pour les générations futures.
Mais des défis subsistent. Les économistes comme Paul Krugman et le Peterson Institute prédisent des hausses de prix (10-20 % sur les biens importés) et des représailles chinoises, potentiellement coûteuses (500 milliards pour les ménages, Peterson, 2025). En 2018, les taxes chinoises sur le soja ont coûté 27 milliards aux fermiers américains.
Dans une économie mondialisée, où les chaînes d’approvisionnement sont interdépendantes (puces taïwanaises, pièces automobiles européennes), le protectionnisme peut perturber. Hamilton opérait dans un monde mercantiliste ; Trump navigue un réseau complexe. Ses détracteurs arguent que l’autonomie totale est illusoire, et que la volatilité des marchés – critiquée par Trump comme les « panican » de Wall Street – pourrait freiner la croissance.
RépondreSupprimerReports on manufactures
Pourtant, ces hausses de prix semblent temporaires. Les industries se réinstallent, comme le montre TSMC, et les prix pourraient baisser à mesure que la production locale s’accroît. Hamilton lui-même tolérait des coûts initiaux pour bâtir une économie robuste.
Trump, conseillé par des figures comme Peter Navarro, adapte cette vision : briser la tutelle chinoise, comme Hamilton ciblait l’Angleterre, reste une priorité. Les représailles sont un risque, mais la souveraineté – industrielle, technologique, sanitaire – prime pour sécuriser l’avenir.
Une ambition intemporelle ?
Hamilton rêvait d’une Amérique autonome, capable de rivaliser avec l’Europe. Trump, avec ses tarifs, poursuit cet idéal, modernisé pour affronter la Chine et les crises globales.
Les succès – emplois, relocalisation – côtoient des défis – inflation, tensions commerciales. Pour un public français, cette quête évoque le colbertisme : un État audacieux, mais confronté à un monde interdépendant. Hamilton n’anticipait pas tout ; Trump et ses équipes sauront-ils équilibrer souveraineté et coopération ?
L’histoire jugera, mais leur pari long terme, comme celui d’Hamilton, pourrait redessiner l’Amérique.
*
Antoine Bachelin Sena est sur X. Pour retrouver ses livres cliquez ici.
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vision-hamiltonienne-l-epreuve-des-politiques-de-trump-une-quete-d-autonomie
Depuis l'avènement des machines suivi de l'arrivée des ordinateurs puis de l'Internet le travail n'est plus le même. De l'autarcie à l'indépendance. De la stagnation à la vitesse. De l'idiotie à l'intelligence. Jamais le monde ne s'était senti libre de penser, d'entreprendre et de devenir riche. Il passait du régime impérial puis monarchique et républicain à celui d'une planète en développement. De la dictature à l'image rapprochée de la Démocratie.
SupprimerUn vent mauvais vient d’Allemagne: ils veulent renforcer la démocratie en la supprimant
RépondreSupprimerle 13 avril 2025
par pgibertie
Merz a menti et manipulé ses électeurs pour arriver quoi qu’il en coûte au pouvoir en Allemagne. Il a fait campagne sur les thèmes sécuritaires de l’AfD, et une fois les élections gagnées, il s’est associé avec les écolos-gauchistes qui étaient au pouvoir et qui ont mené le pays à la ruine. Il leur donne même les rênes de deux énormes ministères : Finance et Défense.
Friedrich Merz veut augmenter les prix du pétrole et du gaz à un point tel que les gens soient obligés de se tourner vers des sources d’énergie coûteuses. Merz est un chancelier vert et poursuit sans problème la politique de coalition des feux tricolores.
https://www.zerohedge.com/political/germanys-coalition-government-wants-strengthen-democracy-abolishing-it
L’une des idées les plus choquantes des documents de la coalition divulgués est le projet d’abrogation de la loi allemande sur la liberté d’information (IFG), similaire à la loi américaine sur la liberté d’information (FOIA), qui permet aux citoyens de demander des documents gouvernementaux – comme des courriels ou des rapports – pour demander des comptes aux fonctionnaires. L’IFG allemand, adopté en 2006, fait de même, en donnant accès aux données des agences fédérales. Il a permis de révéler des scandales, comme un projet de péage autoroutier bâclé, des dissimulations d’agences sanitaires pendant la COVID, ou des transactions financières douteuses liées à l’évasion fiscale.
La coalition souhaite également réprimer ce qu’elle appelle la « diffusion délibérée de fausses allégations factuelles ». Leur argument ? La liberté d’expression ne couvre pas les mensonges. Ils souhaitent donc qu’une « surveillance indépendante de l’État sur les médias » intervienne, sur la base de « lignes directrices juridiques claires », pour lutter contre « la manipulation de l’information, la haine et l’incitation ».
Ça paraît noble, non ? Mais voilà le hic : qui décide de ce qui est un mensonge, de ce qui est de la haine et de ce qui est de l’incitation ? Ces termes sont explicites, on peut les étirer arbitrairement à sa guise. Aux États-Unis, la liberté d’expression est sacrée en vertu du Premier Amendement, même si quelqu’un débite des absurdités comme « la Terre est plate ».
La constitution allemande protège également la liberté d’expression, mais avec des limites, comme les lois contre la négation de l’Holocauste ou la diffamation. Les tribunaux allemands affirment déjà que les déclarations prouvant leur fausseté ne sont pas protégées s’il s’agit simplement de faits, et non d’opinions. Mais si ces « faits » se mêlent à des opinions, comme dans une diatribe politique, ils bénéficient tout de même d’une protection provisoire.
Le projet BlackRed va cependant plus loin. Ils veulent criminaliser la diffusion de « fausses allégations », indépendamment des lois existantes comme la diffamation.
RépondreSupprimerLe chroniqueur allemand Nikolaus Blome, dans « Der Spiegel », affirme que cette idée « bien intentionnée » le terrifie : elle est trop vague.
Die Welt, un autre grand journal, partage cet avis : le mensonge est couvert par la liberté d’expression, sauf s’il constitue une violation manifeste de la loi, et des termes flous comme « haine et incitation » ne sont pas des définitions juridiques, mais des mots à la mode pour les groupes militants.
Imaginez une agence gouvernementale américaine décidant quels tweets politiques sont « faux » et sanctionnant leurs auteurs. Qui dirigerait cela ? Un « ministère de la Vérité » ?
Les critiques y voient un risque considérable d’abus, en particulier dans les débats politiques houleux où la « vérité » est souvent subjective.
L’actuelle et future ministre de l’intérieur allemande met en place (avec les anciens de la STASI) une initiative pour pourchasser les complotistes dans les familles
Le gouvernement allemand a mis en place un nouveau bureau de conseil destiné à soutenir les personnes touchées par les récits de conspiration, la mésinformation et la désinformation.
Annoncée à Berlin le 27 février, l’ initiative Advisory Compass Conspiracy Thinking a été soutenue par le ministère fédéral des Affaires familiales et le ministère de l’Intérieur.
La ministre sortante de l’Intérieur, Nancy Faeser, du Parti social-démocrate (SDP), a averti que les récits de conspiration étaient « délibérément diffusés pour diviser la société et éroder la confiance dans la science indépendante, les médias libres et les institutions démocratiques ».
Faeser a noté que les membres de la famille, les amis et les collègues étaient souvent les premiers à remarquer quand quelqu’un était influencé par des théories du complot.
La ministre sortante de la Famille, Lisa Paus, membre du Parti vert, a fait écho à ces inquiétudes. Selon elle, les théories du complot sont non seulement néfastes pour la démocratie, mais elles mettent également à rude épreuve les relations personnelles.
RépondreSupprimerLe nouveau bureau offrira une orientation initiale et, si nécessaire, orientera les personnes vers des services de conseil spécialisés.
« De cette façon, nous apportons un soutien concret aux personnes touchées et à leurs proches tout en renforçant les efforts de prévention », a déclaré Paus.
Le gouvernement a également lancé un site d’information expliquant ce qu’il décrit comme des « idéologies du complot ».
Le site affirme également que des personnes de tous horizons pourraient être entraînées dans des idéologies de conspiration, en particulier en période de crise personnelle ou d’aliénation.
Les signes d’inquiétude, selon le rapport, comprennent l’isolement social, le partage obsessionnel de contenus conspirationnistes, le rejet du journalisme traditionnel et la croyance en des élites cachées contrôlant les affaires mondiales.
Le gouvernement a également fourni une liste complète de centres de conseil.
Les partenaires du projet étaient le Réseau de prévention de la violence, la Fondation Amadeu Antonio et modus|zad – Centre de recherche appliquée sur la déradicalisation.
Elle a été fondée en 1998 par Anetta Kahane, une ancienne employée du ministère de la Sécurité d’État ( Stasi) , selon le média Nius .
https://pgibertie.com/2025/04/13/un-vent-mauvais-vient-dallemagne-ils-veulent-renforcer-la-democratie-en-la-supprimant/
Réflexions sur le Vietnam, l'Empire britannique, la Semaine sainte et Bô Yin Râ. Richard C. Cook
RépondreSupprimerPar Richard C. Cook
Recherche mondiale, 13 avril 2025
Vietnam
Un bon ami voyage en Asie du Sud-Est et fait actuellement un tour du Vietnam à moto. C'est un endroit que les États-Unis ont tenté d'effacer de la surface de la planète il y a un demi-siècle, mais sans succès, Dieu merci. Personnellement, j'ai refusé de participer, comme beaucoup de jeunes de ma génération. En représailles, la CIA a tenté de nous tuer avec du LSD, de la thorazine et d'autres poisons. Certains ont survécu, d'autres sont restés infirmes, beaucoup n'ont pas survécu. À bien y penser, n'était-ce pas là le but de la « planscamdémie » actuelle liée à la COVID ?
Empire britannique
Je lis des biographies de nos Pères fondateurs. J'ai terminé celles de George Washington et d'Alexander Hamilton, et je suis en train de lire celle de John Adams. Si Adams m'intéresse, c'est notamment parce que, comme lui, j'ai des ancêtres (deux, voire trois lignées) qui remontent aux années 1630 et à la Grande Migration Puritaine. En fait, comme les ancêtres d'Adams, ils se sont installés à Braintree et dans ses environs, dans le Massachusetts, et devaient donc se connaître.
Adams écrit dans ses notes, alors qu'il était émissaire en Angleterre après la révolution, que nombreux étaient ceux qui auraient rapidement anéanti les États-Unis de la planète en leur accordant l'indépendance. Comme nous avons tenté de le faire au Vietnam. La haine était si profonde. Face à l'échec de cette politique, ces gens ont néanmoins supposé que tôt ou tard, les Américains reviendraient dans le giron britannique. Adams écrit :
« Il y a une forte propension chez ce peuple à croire que l'Amérique est lasse de son indépendance ; qu'elle souhaite revenir ; que les États sont dans la confusion ; que le Congrès a perdu son autorité ; pas de lois, pas d'ordre, pauvreté, détresse, ruine et misère ; … que la contrebande va vaincre toutes nos prohibitions, impôts et revenus… C'est ce qu'ils aiment croire. »
Il me semble donc pertinent de poursuivre prochainement la série de mon livre « Notre pays, hier et aujourd'hui » avec le chapitre 8, intitulé « Rule Britannia ». Ce chapitre retrace l'ascension de l'Empire britannique vers la domination mondiale à la fin du XVIe siècle, sous le règne d'Élisabeth Ire, la guerre incessante de la Grande-Bretagne contre les puissances européennes au cours des siècles suivants, la défaite cuisante de la France lors des guerres napoléoniennes, la consolidation de l'hégémonie britannique au XIXe siècle et la lutte historique pour l'or et les diamants sud-africains, qui culmina avec les guerres des Boers. Je conclus par la campagne de Cecil Rhodes et Nathaniel Rothschild visant à créer une « société secrète » visant à « reconquérir l'Amérique pour l'Empire britannique ». (Paroles de Rhodes)
Ce que j'essaie de faire, c'est de comprendre comment la Grande-Bretagne a pu convaincre les États-Unis de lui fournir l'argent et la main-d'œuvre nécessaires pour anéantir l'Allemagne pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, et de comprendre comment elle s'y prend aujourd'hui pour contraindre les États-Unis à mener la Troisième Guerre mondiale contre la Russie. Cela inclut notamment de s'associer à Israël pour maintenir les États-Unis enlisés dans le monde islamique avec la « guerre contre le terrorisme », que je considère comme un énième projet impérial britannique.
RépondreSupprimerSemaine sainte
Demain, c'est le dimanche des Rameaux, qui commémore l'entrée définitive de Jésus à Jérusalem. Le Jeudi saint est le jour de la Cène de Jésus avec ses disciples, et le Vendredi saint est celui de la Crucifixion. Vient ensuite le dimanche de Pâques, le 20 avril, jour de la Résurrection.
Cette année, les Églises d'Orient et d'Occident célèbrent Pâques le même jour, ce qui est rare en raison de la différence de calendrier. De bon augure, assurément ! Certains ont fait remarquer que la fracture entre la Russie et le reste de l'Europe reflète le schisme du XIe siècle entre les religions orthodoxe et catholique. Si tel est le cas, il est temps de se réconcilier !
Ces derniers temps, nous publions régulièrement des lectures du cheminement de Jésus vers sa Passion, principalement tirées de l'Évangile de Jean. Même si elles ne sont pas aussi consultées que nos articles politiques, elles suscitent néanmoins de nombreuses lectures, mentions « J'aime » et commentaires.
Nous ne voulons certainement pas que cela implique une approbation d'une confession particulière, ni même de la religion chrétienne, au détriment d'une autre foi. Nous croyons que Jésus a existé et que ses souffrances et ses accomplissements s'appliquent à toutes les convictions et à tous les individus. À travers lui, nous voyons des principes spirituels se déployer et se manifester de la manière la plus vivante et souvent la plus douloureuse.
Nous aimerions aussi vivement voir des pays, comme les États-Unis, qui prétendent avoir un certain respect pour la religion, le respecter en renonçant à leurs pratiques mauvaises et pécheresses, notamment à la cupidité et à la violence qui semblent dominer le monde actuel. Un mot à nos dirigeants : cessons de chercher des excuses.
Bô Yin Râ
RépondreSupprimerNous avons grandement apprécié les réponses positives à notre choix de nous concentrer sur les écrits spirituels du maître spirituel allemand Bô Yin Râ (Joseph Anton Schneiderfranken (1876-1943). Il n'écrit pas seulement sur Jésus et la religion chrétienne, car il se concentre souvent davantage sur les principes et pratiques spirituels généraux. Pourtant, ses commentaires sur Jésus lui-même sont inestimables pour expliquer et clarifier une grande partie de la confusion qui règne dans nos attitudes envers le christianisme.
C'est pourquoi nous aurons le plaisir, durant la Semaine Sainte, de présenter une série de six billets successifs de Bô Yin Râ sur Jésus et sa mission, du lundi au jeudi, puis samedi et dimanche. Vendredi sera consacré à un billet sur la cérémonie catholique du Chemin de Croix, accompagné de quelques morceaux musicaux.
Conclusion
Même avec tout ce qui se passe dans le monde, vous nous excuserez certainement de faire une pause dans la plupart des publications liées à l’actualité au cours de la semaine à venir.
Comme toujours, nous sommes reconnaissants à notre nombre croissant de lecteurs de rester avec nous et de participer à notre très humble mission.
Fadi, Lewis et moi vous souhaitons, à vous, à vos amis, à vos familles, à vos collègues et à tous ceux à la vie desquels vous êtes liés, un merveilleux printemps et de joyeuses et bénies Pâques.
*
Cet article a été initialement publié sur Three Sages .
RépondreSupprimerRichard C. Cook est un analyste fédéral américain à la retraite, fort d'une vaste expérience au sein de diverses agences gouvernementales, notamment la Commission de la fonction publique américaine, la FDA, la Maison-Blanche Carter, la NASA et le Trésor américain. Il est diplômé du College of William and Mary. Lanceur d'alerte lors de la catastrophe de Challenger, il a révélé les joints toriques défectueux qui ont détruit la navette spatiale, et a relaté son histoire dans le livre « Challenger Revealed ». Après avoir travaillé au Trésor, il est devenu un fervent critique du système monétaire contrôlé par la finance privée, détaillant ses inquiétudes dans « We Hold These Truths: The Hope of Monetary Reform ». Il a été conseiller auprès de l'American Monetary Institute et a collaboré avec le député Dennis Kucinich pour plaider en faveur du remplacement de la Réserve fédérale par une véritable monnaie nationale. Voir son nouveau livre, Our Country, Then and Now , Clarity Press, 2023. Voir également son article « Three Sages Substack » et ses articles pour l'American Geopolitical Institute sur https://www.vtforeignpolicy.com/category/agi/ .
« Toute entreprise humaine doit servir la vie, doit chercher à enrichir l’existence sur terre, de peur que l’homme ne devienne esclave là où il cherche à établir sa domination ! » Bô Yin Râ (Joseph Anton Schneiderfranken, 1876-1943), traduction de Posthumus Projects Amsterdam, 2014. Téléchargez également l’édition Kober Press du Livre sur le Dieu vivant ici .
https://www.globalresearch.ca/reflections-vietnam-british-empire-holy-week-bo-yin-ra/5884324
Survie 101 : Lieux dangereux à éviter en cas de catastrophe
RépondreSupprimer13/04/2025
Zoey Sky
Lors d'une catastrophe, la panique peut semer le chaos dans divers espaces publics. Les transports en commun peuvent devenir des goulots d'étranglement en cas d'urgence. Si un membre de votre famille est bloqué, prévoyez un point de rendez-vous, comme le domicile d'un ami de confiance ou un endroit sûr sur son trajet.
Les ponts et les tunnels sont des goulots d'étranglement naturels et peuvent être bloqués par les autorités ou s'effondrer en raison de dommages structurels causés par des tremblements de terre, des inondations ou des attaques. Privilégiez les ponts plus petits et moins connus ou les passages de rivière peu profonds. Pensez à garder un radeau pneumatique dans vos provisions pour les traversées d'urgence.
Les personnes désespérées peuvent se ruer dans les banques pour retirer de l'argent, ce qui peut entraîner des violences. Conservez de l'argent liquide en petites et grandes coupures, ainsi que des objets de valeur comme de l'argent ou des objets de troc comme des munitions, des médicaments et des outils. Les personnes non préparées se rueront vers les quincailleries pour acheter des outils et du matériel afin de renforcer leur maison, ce qui entraînera foules, bagarres et pénuries. Privilégiez les quincailleries familiales, moins susceptibles d'être débordées.
Les personnes dépendantes aux médicaments prendront d'assaut les pharmacies, ce qui entraînera des violences. Les substances réglementées en font des cibles de choix pour les pillages. Demandez à votre médecin de vous renouveler vos ordonnances, en invoquant les voyages comme motif d'évitement des soupçons. Constituez vos réserves de nourriture et d'eau avant la catastrophe pour subvenir aux besoins de votre famille à long terme. Si vous craignez les pilleurs ou la violence, renforcez votre maison et apprenez à vous défendre pour vous protéger les uns les autres.
En cas de catastrophe, la panique se propage rapidement. Les personnes non préparées se ruent vers les magasins, les routes et les services d'urgence, transformant ces lieux en zones de chaos.
S'il est conseillé d'éviter les points chauds évidents comme les épiceries et les hôpitaux, d'autres endroits moins évidents peuvent être tout aussi dangereux.
Voici une liste d'endroits à éviter et comment les éviter si vous n'avez pas d'autre choix. (Merci à AskAPrepper.com)
RépondreSupprimerTransports en commun (trains, bus et ferries)
Les transports en commun deviennent des goulots d'étranglement en cas d'urgence. Ils dépendent du réseau électrique, ce qui les rend peu fiables, et les foules peuvent devenir violentes. Les autorités peuvent également utiliser les stations pour contrôler les foules, vous mettant ainsi dans une situation dangereuse.
Que faire à la place :
Si un membre de votre famille est bloqué, prévoyez un point de rendez-vous, comme le domicile d'un ami de confiance ou un endroit sûr sur son itinéraire. Assurez-vous qu'il sache qu'il doit rester sur place plutôt que de risquer de se déplacer dans le chaos.
Si vous devez vous déplacer, marchez plutôt, même si cela prend plus de temps. Privilégiez les itinéraires moins visibles pour éviter d'attirer l'attention.
Ponts et tunnels
Les ponts et les tunnels sont des goulots d'étranglement naturels. Les autorités peuvent les bloquer ou s'effondrer en raison de dommages structurels causés par des tremblements de terre, des inondations ou des attentats.
Même si vous traversez, vous pourriez ne pas revenir.
Que faire à la place :
Cartographiez des itinéraires alternatifs. Recherchez des ponts plus petits et moins connus ou des passages de rivière peu profonds. Pensez à garder un radeau pneumatique dans vos provisions pour les traversées d'urgence.
Si vous devez traverser, avancez rapidement et silencieusement, en évitant les foules.
Banques et distributeurs automatiques de billets
Des personnes désespérées se rueront sur les banques pour retirer de l'argent, ce qui entraînera des violences.
Même si vous récupérez votre argent, vous pourriez vous faire voler en sortant. (Voir aussi : Principes de survie : Comment rester en sécurité en cas d'émeute.)
Quoi faire à la place :
RépondreSupprimerGardez de l'argent liquide d'urgence à la maison, en petites et grandes coupures, ainsi que des objets de valeur comme de l'argent ou des objets de troc comme des munitions, des médicaments et des outils.
Conservez votre argent dans plusieurs endroits cachés, comme un coffre-fort, un plancher caché ou une fausse réserve. Évitez les transactions ostentatoires.
Si vous faites du troc, faites-le discrètement et avec un ami en renfort.
Grandes quincailleries
Les personnes non préparées se précipiteront dans les grandes quincailleries pour acheter des outils et du matériel afin de renforcer leur maison. La foule, les bagarres et les pénuries en font des zones à haut risque.
Que faire plutôt :
Soutenir les quincailleries familiales locales, car elles sont moins susceptibles d'être envahies par des personnes paniquées en cas de catastrophe.
Constituer des réserves d'outils essentiels dès maintenant, tels que :
Outils manuels (marteaux, scies et clés)
Fixations (clous, vis et boulons)
Contreplaqué, 2x4 et plexiglas pour les réparations d'urgence
Ruban adhésif, bâches et matériaux pour sacs de sable
Pharmacies
Les personnes dépendantes aux médicaments prennent d'assaut les pharmacies, ce qui entraîne des violences. Les substances réglementées (comme les analgésiques) en font également des cibles de choix pour les pillages.
Que faire plutôt :
Conserver une réserve de médicaments et demander à votre médecin de vous en renouveler. Vous pouvez lui signaler votre voyage afin qu'il n'ait aucun soupçon.
Faire tourner vos stocks pour éviter les péremptions. Renseignez-vous sur les remèdes naturels, comme le miel contre les infections et l'écorce de saule contre la douleur, en guise de solution de secours.
Grandes surfaces d'articles de sport
RépondreSupprimerIl est préférable d'éviter les grandes surfaces d'articles de sport, car des survivants non préparés s'y rueront pour récupérer des armes, des munitions et du matériel de camping.
Des combats pour le ravitaillement, pouvant mener à des affrontements armés, sont susceptibles de se produire.
Que faire à la place :
Constituez vos provisions dès maintenant et n'attendez pas la catastrophe. Votre sac d'urgence devrait vous permettre de tenir trois à cinq jours au minimum.
Si vous devez absolument vous y rendre, repérez des commerces plus petits et moins connus, moins fréquentés.
Refuges ou camps de la FEMA
Si les refuges et les camps de la FEMA (Agence fédérale de gestion des urgences) sont conçus pour aider les personnes sans nourriture ni abri, de nombreux refuges manquent de personnel et fonctionnent à pleine capacité, voire au-delà, même en temps normal.
Cela signifie qu'en cas de catastrophe, les refuges pour sans-abri et les banques alimentaires seront rapidement submergés par la foule. Certains pourraient être contraints de fermer leurs portes aux nouveaux arrivants quelques jours après une situation d'urgence.
Ces refuges et tous les camps de la FEMA annoncés ouverts présenteront de très mauvaises conditions de vie. Les provisions seront strictement rationnées, les tensions pourraient s'envenimer et la violence sera généralisée.
À mesure que davantage de personnes se rueront sur ces refuges et que la situation se détériorera, les bâtiments et les zones environnantes deviendront rapidement des foyers d'infection et de maladies.
Que faire à la place :
Constituez vos réserves de nourriture et d'eau avant qu'une catastrophe ne survienne afin d'avoir suffisamment de provisions pour votre famille en cas de situation de survie à long terme.
Si vous craignez des pillages ou des violences dans votre région, fortifiez votre maison. Les personnes majeures doivent également apprendre à utiliser des armes d'autodéfense afin de pouvoir se protéger mutuellement lorsque la situation dégénère.
Les catastrophes amplifient le désespoir. La meilleure stratégie est l'évitement, mais si vous devez pénétrer dans une zone dangereuse, déplacez-vous vite, restez silencieux et soyez malin. Planifiez vos itinéraires, faites des réserves de produits essentiels et prévoyez des points de rendez-vous de secours. Plus vous vous préparez maintenant, moins vous prendrez de risques plus tard.
RépondreSupprimerSoyez prudent, restez vigilant et ne vous retrouvez jamais là où les personnes non préparées se précipitent.
Consultez Survival.news pour plus de conseils sur la façon de survivre à différentes situations d'urgence. Vous pouvez également consulter les magasins Health Ranger et Brighteon pour préparer vos fournitures et autres articles de survie.
Regardez la vidéo ci-dessous pour découvrir pourquoi le riz long grain biologique mérite une place dans votre garde-manger de survie.
This video is from the Health Ranger Store channel on Brighteon.com.
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Sources include:
AskAPrepper.com
SHTFToday.news.blog
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2025-04-13-dangerous-places-to-avoid-when-disaster-strikes.html
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