Punishment Park est un pseudo-documentaire américain de 1971, écrit et réalisé par Peter Watkins. L'histoire se déroule dans le désert, où une équipe de tournage britannique et ouest-allemande suit des soldats de la Garde nationale et des policiers à la poursuite d'un groupe contre-culturel.
A sous-titrer.
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Le 1er mai, héritage du pétainisme
RépondreSupprimerGérard-Michel Thermeau
1 mai 2021
Si les Français jouissent du 1er mai comme jour chômé, c’est grâce à Pétain.
Comme chaque année, et aussi vrai que les muguets fleurissent, le 1er mai les syndicats défilent en bon ordre (généralement dispersé) tandis que les salariés profitent de cet « acquis social » qui inaugure un long mois de jours fériés à répétition.
Un jour de luttes longtemps violent
Il n’en a pas toujours été ainsi. Le 1er mai a d’abord été un jour de luttes, de revendications et de violences. Les syndicats ouvriers américains avaient lancé l’idée d’un mouvement d’actions ouvrières à l’occasion du début de l’année comptable qui tombait généralement ce jour-là, en 1884. En 1886, grèves et violences marquent le début du mois de mai. Le 3 mai, des grévistes sont tués, et le 4 mai des violences opposent manifestants et forces de l’ordre, une bombe explose, tuant une quinzaine de policiers.
À l’occasion de l’Exposition internationale de 1889, la IIe Internationale propose d’organiser une grande manifestation pour obtenir l’obligation légale de la journée de 8 heures : les Européens décident de s’aligner sur la date fixée par l’American Federation of labor.
Dès le 1er mai 1890, grèves et manifestations vont marquer une journée rien moins que pépère : d’ailleurs dans les grandes villes ouvrières comme Saint-Étienne, les autorités déploient ostensiblement la troupe pour dissuader les ouvriers de manifester. Le 1er mai 1891 à Fourmies, les soldats tirent sur les ouvriers : bilan, dix morts. Si tous les 1er mai ne revêtent pas un caractère aussi violent, nous sommes bien loin des défilés convenus et paresseux de notre époque. La journée de 8 heures étant obtenue un peu partout après la Grande Guerre, ce jour va tendre à perdre son caractère belliqueux.
Voilà ce qu’il en est pour l’origine du 1er mai, mais qui en a fait un jour férié ?
RépondreSupprimerLa sainte Trinité du 1er mai
Trois noms viennent immédiatement à l’esprit, Sainte Trinité du 1er mai : Lénine, Hitler et Pétain.
L’URSS a été, ce qui n’étonnera personne, le premier pays à honorer les « travailleurs ». L’Allemagne a amélioré cet exemple en 1933, faisant du 1er mai un jour chômé et payé, ce qui n’étonnera que ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer la signification du terme nazi qui renvoie au « parti socialiste national des travailleurs allemands », traduction exacte de NSDAP. Ce n’est pas pour rien si les nazis arboraient un drapeau rouge.
Mais d’un autre côté, si les Français jouissent de ce jour chômé, ils ne le doivent ni à Vladimir Ilich ni à Tonton Adolf.
Le 1er mai chômé avec Philippe Pétain
Le 1er mai comme jour chômé est l’œuvre du Maréchal, celui à qui nous devons la retraite par répartition, la fête des mères, les comités d’entreprise, la décentralisation, la technocratie, et tant d’autres bienfaits dont la liste serait trop longue à retranscrire.
Philippe Pétain, dont le régime par le biais d’une « Révolution nationale », condamnait les méfaits du capitalisme, s’inscrit plus paradoxalement dans la lignée socialiste. Tourné vers le passé, nostalgique d’une France rurale et artisanale qui était en train de disparaître, le régime de Vichy, avant tout réactionnaire, souhaitait la paix sociale et regardait l’industrialisation d’un œil suspicieux.
Le 1er mars 1941, le Maréchal n’avait-il pas dénoncé à Saint-Étienne, ville ouvrière par excellence, l’attitude d’une grande partie du patronat dans son Appel aux Travailleurs :
Votre égoïsme et votre incompréhension de la condition prolétarienne ont été trop souvent les meilleurs auxiliaires du communisme.
La Charte du Travail, annoncée à cette occasion, devait être officialisée au mois d’octobre, s’efforçant d’apporter une satisfaction aux « aspirations légitimes » des ouvriers.
Si jamais le caractère non seulement férié, mais aussi chômé, du 1er mai était un jour remis en question, nul doute que tout le ban et l’arrière ban de la gauche et de l’extrême gauche n’hésiteraient pas à descendre dans la rue pour chanter « Maréchal nous voilà ! »
Après tout, la gauche a bien manifesté autrefois pour défendre la loi du comte Alfred de Falloux.
https://huemaurice5.blogspot.com
https://www.contrepoints.org/2021/05/01/205963-le-1er-mai-heritage-du-petainisme
La neurodiversité est un épouvantail
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 7 MAI 2025 - 02H05
Rédigé par Sofia Karstens via le Brownstone Institute,
Un ami cher avait un beau petit garçon, en bonne santé et engagé. Après sa première série de vaccins infantiles, il est devenu aveugle, non verbal, a commencé à se cogner la tête, a fait des crises d'épilepsie, a perdu tout engagement et a sombré dans les profondeurs de l'autisme. Aujourd'hui, cet enfant a 40 ans. Il est incontinent, ne peut ni parler ni s'alimenter seul, et dépend totalement de son père pour survivre.
Un autre ami avait un fils et une fille. La fille, après sa première série de vaccins infantiles, a vécu presque exactement le même scénario que celui décrit ci-dessus, la cécité en moins. À l'époque, mon ami n'avait pas fait le lien et, au moment de la vaccination de son fils, celui-ci a commencé à avoir des convulsions. Dans la pièce, mon ami a reconstitué la situation et a arrêté les autres vaccins. Aujourd'hui, son fils n'est que légèrement autiste, tandis que sa fille, à 26 ans, est non-verbale, incontinente et souvent incontrôlable. Puisque le fils n'est que légèrement autiste, je suppose qu'on ne devrait pas chercher la cause de ses problèmes ? C'est un don, non ?
Une mère (cliente dans l'un des nombreux cas tragiques) avait une fille adolescente qui, après une dose de vaccin Gardasil, a fait une crise d'épilepsie et est tombée dans le coma. La jeune fille était capitaine de son équipe de volley-ball, première de sa classe, promise à une vie pleine et heureuse. Aujourd'hui, à presque 20 ans, elle vit dans le noir total car elle a des crises toutes les 30 secondes ; elle est privée de lumière. La neurodégénérescence est incalculable. Elle ne peut ni lire ni regarder la télévision, encore moins aller à son premier rendez-vous, aller au bal de promo… vivre la vie qu'elle aurait dû avoir et qu'elle aurait eue.
Une autre amie avait une fille parfaite et magnifique qui surpassait tous ses objectifs. Après sa deuxième série de piqûres, elle s'est enfermée, a cessé de parler et d'établir un contact visuel, a développé de graves troubles d'apprentissage et est toujours en difficulté aujourd'hui, à 6 ans.
Elle non plus ne connaîtra jamais les étapes « normales » que nous aimerions tous voir pour nos enfants.
Ces histoires, aussi anecdotiques soient-elles, ne sont que la partie émergée de l'iceberg.
Je pourrais en citer des milliers, toutes plus terribles les unes que les autres, qui feraient pleurer la plupart des gens.
L'appareil médiatique a confondu les troubles du spectre léger avec ce que je viens de décrire, précisément pour susciter la réaction actuelle. Il s'agit de normaliser les extrêmes en les amalgamant aux non-extrêmes, de sorte qu'il s'agit d'une attaque progressive (et coordonnée) contre ceux qui voudraient révéler la cause profonde des terribles souffrances subies par tant de personnes.
Cela est fait pour empêcher des personnes comme RFK Jr. de faire leur travail.
En quoi la remise en question des méfaits environnementaux et des facteurs de risque de l'autisme et/ou des troubles neurodégénératifs menace-t-elle, voire entre-t-elle en conflit avec l'idée que l'autisme est une neurodiversité ? Attention, spoiler : ce n'est pas le cas.
Le taux de clairance inorganique n'a pas pu être déterminé car sa pente est nulle. Ainsi, selon cette étude, cette forme de mercure est présente dans le cerveau à vie. Comparées au mercure dérivé du thimérosal, les formes organiques et inorganiques du méthylmercure sont éliminées du cerveau. Ce qui contredit l'affirmation d'Offit selon laquelle l'éthylmercure est plus sûr. Au moins, la forme inorganique se dissipe du méthylmercure, mais jamais de l'éthylmercure.
RépondreSupprimerMais le véritable problème est… pourquoi comparons-nous différents types d'essence à briquet autour des allumettes ? Aucun type n'est souhaitable. (Homme de paille identifié !) Et personne ne suggère non plus d'injecter du méthylmercure aux gens… il a donc tort de faire cette comparaison dès le départ. Mais une fois la comparaison faite, il se trompe également, d'après les données, si l'on considère la forme inorganique. En bref, l'étude de Burbacher prouve que le mercure traverse la barrière hémato-encéphalique. Avons-nous suspendu cette étude ? Non. Au lieu de cela, nous avons supprimé les études animales sur le mercure.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, conçu et mis en œuvre pour marginaliser et mettre de côté un ensemble de risques et de préjudices (même s'il s'agit de préjudices minoritaires) et, bien sûr, de préjudices. Il y en a trop d'autres pour les énumérer tous. Par exemple, pourquoi ne pas étudier le lien entre l'autisme et le HHV-6 ?
Entre l'autisme et les produits chimiques comme le glyphosate et les PFAS, et les substances chimiques omniprésentes dans notre air, notre eau, nos sols et notre alimentation ? Indice : ce n'est pas parce que j'y ai pensé tout à l'heure, dans mon salon. C'est parce que les résultats financiers, la mainmise des entreprises et des régulateurs, ainsi que la corruption qui les maintient, sont plus importants que les vies humaines, que la vie de nos enfants.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. Un seul vaccin a été correctement testé, et même là, jamais complètement. Si vous braquez votre projecteur sur une petite zone dans une rue sombre et que vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, présumez-vous que la rue entière est exempte de ce qui se passe ? Devons-nous abandonner les principes fondamentaux pour consolider nos biais de confirmation et alimenter nos récits ? Ou devons-nous poser les questions difficiles, complexes et nuancées, travailler dur et rechercher la vérité ? Il semble que la question ait été posée et que la réponse soit affirmative pour la première. La seconde est farouchement contestée.
Blackout espagnol : coup de poignard franco-marocain ?
RépondreSupprimerFernand le Béréen
Égalité et Réconciliation
lun., 05 mai 2025 18:38 UTC
Le 28 avril, à douze heures trente-trois précises, un voile noir s'est abattu sur la péninsule ibérique, gagnant jusque dans les provinces méridionales de la France. Une coupure d'électricité d'une ampleur inhabituelle a suspendu l'activité humaine, comme si un doigt divin avait soudainement pressé l'interrupteur du monde moderne. À Madrid, à Barcelone, la foule est descendue dans la rue, brandissant des téléphones privés de leur lumière — antennes dérisoires tendues vers un ciel muet.
Les carrefours, orphelins de leurs feux tricolores, sont devenus des théâtres d'improvisation lente, où les automobiles rampent, incertaines, dans un ballet sans chef d'orchestre. Les entrailles du pays, son réseau ferré, sont figées ; les métros comme les trains demeurent immobiles, témoins silencieux d'une dépendance trop bien huilée. Même les aéroports, ces temples de la vitesse et de la régularité, ont connu leur lot d'incidents. Et les centrales nucléaires, géantes calmes aux gestes mesurés, se sont arrêtées dans un automatisme prudent, selon les rites établis pour conjurer le pire.
Mais avant d'interroger les raisons de ce cataclysme technique, il convient de s'arrêter un instant, et de scruter le cœur invisible de la bête : ce qu'est, dans son architecture intime, un réseau électrique national. Là se cachent les clés, non d'un simple accident, mais d'un événement qui, par-delà ses conséquences, révèle la nature de notre fragilité.
Fonctionnement d'un réseau électrique national
Il convient d'abord de comprendre, avec un peu de sérieux et de méthode, le fonctionnement de ce que l'on appelle le réseau électrique - ce système invisible, mais vital comme le sang qui circule dans nos artères. Prenons une image simple : celle d'un verre. Un verre dans lequel, à chaque instant, entre et sort un liquide. Ce liquide, c'est l'électricité. Ce qui en sort, c'est la consommation ; ce qui y entre, c'est la production. Et le niveau du verre représente l'équilibre fragile du système tout entier.
Il y a des heures où la demande augmente — des pics soudains de consommation d'énergie. Alors, pour éviter que le niveau du verre ne chute, il faut injecter plus d'électricité, produire davantage. À l'inverse, lorsque la consommation faiblit, il faut savoir restreindre la production, car trop remplir ce verre, c'est risquer le débordement — c'est provoquer la noyade du système.
RépondreSupprimerCi-dessous, nous avons une reproduction graphique de ce processus de régulation. La ligne jaune correspond à la consommation réelle, l'eau qui entre, l'eau qui sort — c'est le flot électrique, ce sang invisible du monde moderne. Mais ce flot ne se régule pas de lui-même. Il obéit à des prévisions, à des projections, à cette ligne verte, anticipation de ce que l'on consommera, de ce que l'on produira. Et la ligne rouge ? Ce n'est rien moins que le plan, la programmation technique. Ils sont les gestes du système électrique espagnol qui, tel un grand organisme nerveux, active ou désactive ses organes — turbines, centrales, éoliennes - pour répondre à la demande prévue. À 20 h 05, on prévoit 27 000 MW. À 20 h 30, il faut en fournir 31 000. Alors, on allume. On pousse les machines. On fait monter la pression.
- voir gaph sur site -
Un black-out comme celui qui frappa l'Espagne le 28 avril ne peut s'expliquer que de deux manières. D'un côté, une production trop importante d'électricité provoque une « surchauffe » et saute, à l'instar d'un fusible électrique. Le verre d'eau déborde. D'un autre côté, une consommation trop importante peut épuiser les capacités du réseau. Le verre d'eau est à sec.
Le gouvernement espagnol semble pencher pour cette seconde explication. En effet, Pedro Sánchez, le chef du gouvernement espagnol, s'est exprimé dans la nuit de lundi, révélant qu'à peine quelques instants après 12 h 30, une rupture brutale et inexplicable s'est produite dans le système énergétique national : quinze gigawatts, soit près de soixante pour cent de l'électricité consommée à cet instant précis, se sont volatilisés en cinq secondes, comme happés dans un néant silencieux. « Jamais pareille chose ne s'était produite », a-t-il déclaré.
Cette perte foudroyante de la capacité de production est à l'origine du désastre sans précédent qui a précipité l'ensemble de la péninsule dans une obscurité absolue. Quant aux causes profondes de ce naufrage technique, elles demeurent, pour l'heure, entourées d'un épais mystère. Selon les propos mêmes de M. Sánchez, ni les ingénieurs ni les experts les plus chevronnés n'ont encore su désigner l'élément déclencheur de cette étrange disparition de mégawatts — un phénomène qui échappe, pour l'instant, à toute logique rationnelle. Il a également appelé les citoyens à éviter les spéculations et à suivre uniquement les sources officielles [1].
Fort heureusement, l'Espagne n'a pas manqué d'hommes encore capables de lire, de douter, et d'interroger le réel — c'est-à-dire, en ces temps de foi médiatique, de véritables hérétiques. À l'image de ces architectes et ingénieurs américains qui, jadis, osèrent mettre en pièces la fable du 11 septembre au nom des lois élémentaires de la physique, voici que des électriciens, moins versés en rhétorique, mais non moins affûtés dans leur domaine, ont émergé des marges. Et, presque aussitôt, un graphique surgit, comme un éclair dans la nuit, troublant l'ordre établi du récit officiel.
RépondreSupprimerCe que l'on vous présente ici, ce n'est pas un simple graphique. C'est une radiographie, une autopsie presque. Celle de ce qui s'est joué lundi dans les entrailles du réseau électrique espagnol, et que personne, bien sûr, ne vous expliquera ainsi. Les esprits libres de la péninsule, ceux qu'on appelle avec dédain « complotistes », murmurent deux noms, évoquent deux puissances étatiques - deux mains gantées peut-être agissant d'un même mouvement — qui auraient tiré les leviers dans l'ombre.
a) La piste marocaine
Intéressons-nous tout d'abord aux deux perturbations qui précèdent la chute du réseau électrique espagnol. Soudain, la ligne de tension s'anime, prise de spasmes brutaux : elle grimpe, chute, puis remonte encore dans un mouvement incohérent, convulsif. Ces sursauts, ces pointes anormales ne sauraient être le fruit du hasard. Leur origine, nécessairement, s'inscrit dans l'une des quatre causes identifiables par toute intelligence méthodique.
La première est d'ordre naturel : de rares phénomènes atmosphériques ou de brutales variations de température pourraient, en théorie, produire ces altérations - un réchauffement fulgurant, une contraction ou dilatation des câbles, des perturbations imprévisibles venues du ciel. Mais hier, l'AEMET (l'agence météorologique nationale) fut formelle : nulle anomalie n'a été constatée, ni sur le front thermique, ni dans l'ordre des cieux. Le ciel fut calme, docile. Nous pouvons donc, sans réserve, exclure ce premier facteur.
La deuxième hypothèse renvoie à la panne, à la rupture, voire au sabotage. Or, cette piste est peu plausible. La nature même du réseau espagnol l'exclut. Ce réseau n'est pas une simple ligne qu'on sectionne d'un coup de cisaille ; c'est une toile, un maillage dense, pensé pour la résilience. Qu'un point cède, et le reste s'adapte, détourne, contourne. Une ligne tombe, mais l'énergie continue de circuler. Une panne ne saurait donc engendrer une perturbation généralisée.
Reste la main de l'homme. Une erreur, peut-être ? Un geste maladroit, une opération hasardeuse ou inopportune ? Ce scénario est jugé improbable. Trop de garde-fous, trop de contrôles, trop de protocoles. Que l'on débranche ou enclenche un composant d'importance par inadvertance semble relever de l'exception, non de la norme. Ce n'est pas impossible, certes, mais peu crédible.
RépondreSupprimerEnfin, la dernière hypothèse, la plus contemporaine, la plus inquiétante aussi : celle du coup invisible, du coup digital : la cyberattaque. Chaque jour, le réseau espagnol affronte plus d'un millier de ces offensives muettes. Elles visent des cibles précises : entreprises, infrastructures, parfois même des usines. Elles sont localisées, souvent contenues avant de faire mal. Mais si un jour l'une d'elles devait se glisser entre les mailles, ruser les défenses, et atteindre le cœur même du système... alors oui, nous pourrions assister à ce genre d'anomalie.
Il advint que plusieurs centrales électriques espagnoles signalèrent un phénomène pour le moins singulier : une surtension persistante. Là où les lignes devaient sagement ronronner à 220 GW, elles se prenaient de soubresauts, oscillant audacieusement entre 220 et 240 GW. Caprice de l'atmosphère ? Pulsion du soleil andalou ? Certains ingénieurs évoquèrent la possibilité d'un élément extérieur perturbateur, d'un déséquilibre, sinon surnaturel, du moins assez intelligent pour faire jaillir des pics de tension des entrailles mêmes des plaques photovoltaïques, ces autels modernes dressés au dieu Climat.
Il suffirait de quelques manipulations habiles, de modestes sabotages bien placés sur ces vastes champs solaires, pour qu'une réaction en chaîne se déclenche : surchauffe, décharge involontaire, emballement du système. Et soudain, le réseau national devient la proie de sursauts nerveux, comme un cheval effrayé par un bruit qu'il est seul à entendre.
Mais ce n'était là qu'un prélude. Car voilà que surgit le Centre cryptologique national, branche du Centre national d'information — notre équivalent ibérique des grandes chapelles du renseignement. Ces messieurs, qui voient des menaces là où nous ne voyons que lignes électriques, annoncent qu'une activité « inhabituellement intense » émanant du nord de l'Afrique avait été détectée peu avant le grand blackout qui plongea l'Espagne et le Portugal dans le noir [2]. Une coïncidence ? Voyons.
Mais à peine eu-t-on le temps d'envisager un cyberassaut transcontinental, que — par une de ces pirouettes bureaucratiques dont les services secrets ont le secret — les mêmes sources déclarèrent, quelques heures plus tard, qu'en réalité, « cela ne venait pas du Maroc » [3]. Ah bon ? Et d'où alors ? Du désert ? D'un mirage ? Ou peut-être... de nulle part.
Alors que croire ? La première version ou la seconde ? Ou aucune des deux ? Faut-il en conclure que le CNI parle en deux langues, selon le vent qui souffle sur les bureaux de Madrid ? Ou que quelque main invisible — plus politique qu'électrique - aurait gentiment suggéré à nos agents de réviser leurs conclusions ? Et si le renseignement n'était plus qu'un instrument au service d'une narration changeante, une fable fluide qu'on adapte selon les nécessités diplomatiques ou économiques ? On nous demande de ne pas poser trop de questions. Alors, naturellement, nous en poserons deux fois plus.
RépondreSupprimerb) La piste française
Si l'on revient au graphique que nous avons examiné plus tôt — ce funeste sismogramme d'un désastre électrique -, une évidence crève les yeux : avant que le réseau espagnol ne rende l'âme, il y eut une ultime flambée, un jaillissement d'énergie. Voilà qui ruine sans appel la version aseptisée du gouvernement de Madrid, selon laquelle une brutale perte de quinze gigawatts aurait précipité l'effondrement. Non : ce ne fut point la pénurie, mais bien l'excès qui accéléra la ruine.
Mais d'où provenait cette orgie de kilowatts ? L'Espagne moderne, bardée de ses oripeaux écologiques, se fie à un aréopage hétéroclite de générateurs : le solaire, l'éolien, l'hydroélectrique, le cycle combiné — ce dernier carburant aux hydrocarbures ou à l'atome, résidus d'un monde que l'on feint de renier. Au cœur de cette mosaïque, les énergies dites « renouvelables » forment un corps capricieux, lunatique, tributaire des vents et des astres. Le blackout n'est pas survenu par hasard à midi — moment où les panneaux solaires, en pleine extase photonique, vomissaient leur offrande. Le système, incapable d'absorber ce flux impétueux, céda. Comme un vase que l'on emplit sans cesse, il déborda, et le pays sombra dans une nuit artificielle.
Faut-il en accuser le ciel ibérique ? Non, car des dispositifs existent pour éviter pareille issue. Le gestionnaire de réseau a le pouvoir, comme un chef d'orchestre, d'éteindre les sources inutiles, de doser le flux, de vendre même les surplus à ses voisins. Et là réside un détail capital, que les experts feignent d'oublier : l'Espagne est une forteresse énergétique. Depuis que l'Union européenne s'est elle-même coupée du gaz russe, l'Espagne est devenue une île de production au milieu d'un continent famélique. Forte de ses installations renouvelables, elle produit sa propre énergie, et souvent même plus qu'il ne lui en faut. Alors, docile aux dogmes du libre-échange technocratique imposé par les cénacles bruxellois, elle exporte. Vers le Portugal, vers le Maroc, mais surtout vers la France. Cette France, orgueilleuse de ses réacteurs, se fait alors passeuse d'électricité, courtier d'un trop-plein qui traverse les frontières et va gonfler les veines énergétiques de l'Allemagne industrielle.
Mais que se passe-t-il si la France refuse soudainement de recevoir le surplus d'énergie espagnole ? Que se passe-t-il si le robinet reste ouvert, mais que le tuyau d'en face est brutalement bouché ? Il se passe ce que tout bon physicien redoute : un reflux, une surcharge, un débordement. Hier, à 12 h 33, le système espagnol a connu un choc brutal : un pic de tension, trois fois supérieur à ce que le réseau pouvait tolérer. Non pas parce qu'il manquait d'électricité - comme le prétendit cyniquement M. Sánchez - mais parce qu'il y en avait trop. Parce qu'au moment même où la France devait absorber ce surplus, elle s'est déconnectée. Délibérément. Et le flot, n'ayant plus d'exutoire, a fait exploser le circuit.
Et c'est là, selon les voix qu'on aime traiter de « complotistes », que réside le vrai scandale : l'effondrement ne fut pas la conséquence d'un échec technique, mais d'un sabotage politique. Ce n'est pas l'Espagne qui chancela, c'est un allié qui, dans l'ombre, retira sa main. Car l'Espagne dérange. Elle produit trop, elle vend trop, elle ose concurrencer la république nucléaire française, fruit d'un demi-siècle de centralisme planificateur. Cette arrogance verte, ce désir d'émancipation solaire, devient insupportable aux yeux d'un ambitieux Macron qui souhaiterait que son pays soit le seul producteur fiable d'énergie, tirant ainsi profit de l'héritage nucléaire légué par le général de Gaulle. Alors, il frappe. Non avec des armes, mais avec des prises débranchées.
RépondreSupprimerEt l'on feint ensuite de s'étonner. On décrète que les énergies renouvelables sont instables. Qu'elles manquent de cette « inertie » propre aux centrales thermiques. Et l'on entend déjà les oracles de l'orthodoxie énergétique murmurer leurs mantras : « Il faut revenir au bon sens », « Il nous faut du nucléaire ». Curieux, tout de même, que ce bon sens profite toujours aux mêmes : à la France, riche de ses 59 réacteurs ; au Maroc, promis à l'atome dans les décennies à venir.
Ainsi se referme le piège. L'Espagne, isolée, trop verte, trop libre, se retrouve soumise non plus à la dette, mais à une autre forme de servitude : la dépendance énergétique. On brise son élan, on moque son audace, et sous couvert de stabilité, on l'enchaîne à nouveau. Car dans ce siècle où l'électricité est reine, celui qui contrôle le flux tient la clef du pouvoir. Et celui qui débranche détient la puissance.
Telles sont les élucubrations que colportent avec une assurance prophétique les plus retentissants oracles du complotisme hispanique.
Quelques nuances
Il sied pourtant de ne point s'emballer. L'esprit critique exige, en tout temps, qu'on se garde d'ériger un schéma en dogme sur la seule foi d'un graphique, fût-il saisissant dans sa clarté. L'évidence, si elle existe, réclame toujours davantage qu'un simple tracé sur papier glacé. Et puis, faut-il vraiment prêter à Emmanuel Macron, ce curieux avatar du monde branché — chantre du « Plug, baby, plug ! », slogan aussi grotesque que révélateur — l'ingéniosité d'une manœuvre aussi perverse contre son voisin de l'autre côté des Pyrénées ? L'hypothèse amuse, elle distrait même, tant elle colle à l'image que l'intéressé donne de lui. Mais enfin, à trop vouloir voir un stratège dans chaque pantin, on risque de faire trop d'honneur aux ficelles. Cela dit, reconnaissons-le, ce dernier trait n'innocente pas le président français : sans qu'il soit besoin d'en rajouter dans le mauvais calembour, c'est plutôt un élément à charge qu'à décharge.
Plus sérieusement, Nicolas Meilhan rappelait avec justesse et clarté ce constat sur les ondes de Tocsin : la France est aujourd'hui le cœur battant du réseau électrique européen, le pivot silencieux sur lequel repose l'équilibre précaire d'un continent tout entier. L'Hexagone, avec ses lignes tendues vers le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et l'Espagne, n'est pas seulement interconnecté : il est le garant d'un ordre électrique fragile, dont l'instabilité menace chaque jour davantage.
RépondreSupprimer- voir clip sur site -
Clémence Houdiakova
Ce réseau, l'Espagne en a fait l'amère expérience, est d'une sensibilité presque maladive : il respire au rythme fixe de 50 Hz. Une production qui vacille provoque une variation. Une fréquence qui grimpe, une tension qui fléchit — et le mécanisme vacille. À ce jeu-là, la France joue un rôle singulier : elle stabilise, elle amortit, elle porte. Grâce à son parc nucléaire, cet héritage industriel que d'autres pays nous envient tout en le méprisant, 70 % de notre électricité est générée avec une constance qui confère à notre réseau une inertie précieuse.
Au cœur de ce dispositif, les « grosses machines tournantes », comparables à des dynamos géantes, incarnent une sagesse technologique : elles absorbent les chocs, ralentissent ou accélèrent selon les besoins du système, offrant à cette Europe fébrile le luxe d'un équilibre. Mais ce rôle de gardien n'est pas sans coût. Il épuise nos centrales, accélère leur vieillissement. Un moteur ne s'use que lorsqu'on le malmène, et l'on ne malmène pas impunément les joyaux de la France atomique. Si l'on veut conduire nos réacteurs jusqu'à quatre-vingts années de service, il faudra cesser de les employer comme des freins d'urgence pour une Europe ingouvernée.
Lorsque la fréquence chute — comme ce fut le cas, semble-t-il, en Espagne -, la machine s'arrête d'elle-même, par réflexe de survie. Et c'est alors à EDF de trancher : protéger la France, ou maintenir la solidarité continentale. Le choix est vite fait. Couper l'interconnexion n'est pas une agression : c'est un acte de salubrité publique. La France, en se retirant, ne trahit pas l'Europe : elle la sauve d'elle-même. Mais dans le geste, l'Espagne s'effondre.
Ce système — que d'aucuns appellent « marché » — est en réalité un échafaudage de dépendances mutuelles : nous dépendons de l'Autre quand il y a trop, quand il y a trop peu, quand nous sommes sûrs de notre force ou tremblants dans notre pénurie. Ce n'est plus une coopération, c'est une chaîne d'impuissances croisées. Et dans ce théâtre électrique, chacun se repasse la patate chaude électrique en espérant qu'elle n'explose pas dans sa propre main.
Cette fois, le malheur a frappé l'Espagne. Mais, comme l'a dit Meilhan cela aurait pu parfaitement se produire en France, peut-être même que cela a failli arriver et qu'on en est passé à deux doigts. Nous dansons au bord d'un gouffre, les yeux rivés sur le compteur.
L'avenir seul lèvera le voile sur le sens véritable du black-out espagnol. S'agit-il d'un coup porté dans l'ombre, une estocade sournoise infligée à un rival dont la présence, sur l'échiquier énergétique européen, devenait trop encombrante ? Si tel est le cas, il ne faudrait point se fier aux maximes des vieux almanachs : la foudre, loin de respecter les proverbes, pourrait bien s'abattre derechef sur la péninsule ibérique. Mais s'il fallait voir là un acte mûrement réfléchi, une manœuvre froide dictée par la nécessité de préserver la stabilité du réseau français — ce cœur battant du système énergétique continental — alors nul n'est à l'abri. Car ce qui frappe l'un, demain frappera l'autre. Et la France, à son tour, devra peut-être s'éclairer à l'aide de bougies.
RépondreSupprimerhttps://fr.sott.net/article/44325-Blackout-espagnol-coup-de-poignard-franco-marocain
La panne d'électricité en Espagne montre que le régime ne se soucie pas d'une électricité abordable et fiable
RépondreSupprimerPar Ryan McMaken
Mises.org
7 mai 2025
De nombreuses informations contradictoires circulent sur la cause immédiate des récentes pannes d'électricité massives en Espagne et au Portugal. Les gouvernements de ces pays affirment que les causes sont « encore floues » après les plus importantes coupures de courant de l'histoire. Compte tenu du manque de transparence des gouvernements nationaux, je soupçonne que les causes de ces pannes sont évidentes pour ceux qui sont en mesure de les connaître.
Ce que nous savons de l'extérieur, en revanche, c'est que l'Espagne et le Portugal, comme la plupart des États européens, tentent depuis des années de remplacer des sources d'énergie éprouvées par des sources moins fiables et plus coûteuses, au nom du « zéro émission nette » ou du « Pacte vert pour l'Europe ».
Certains critiques des politiques européennes en vogue en matière d'énergies renouvelables ont suggéré que ces coupures d'électricité étaient prévisibles compte tenu de la poursuite inconsidérée par l'Europe de sources d'énergie peu fiables comme le solaire et l'éolien. Aujourd'hui, par exemple, Nigel Farage, chef du Parti réformiste britannique, a prédit que « les lumières vont s'éteindre ici aussi » si la Grande-Bretagne persiste dans sa « folie des énergies renouvelables ».
Un symbole de cette politique pourrait être la destruction de la centrale thermoélectrique au charbon de Teruel, en Espagne, en 2022. Plutôt que de moderniser la centrale ou de la remplacer par une centrale au charbon à combustion plus propre, elle a été démantelée puis démolie en 2022 dans le cadre de la transition européenne vers les énergies « renouvelables ». Comme le décrit un article approuvant la transition de l'Espagne vers des sources d'énergie traditionnelles (et très fiables) :
Au cours de son existence, la centrale de 1,1 GW a produit 224 000 GWh, soit l'équivalent de la consommation énergétique de toute la péninsule ibérique pendant une année entière. Après quarante ans, l'ère du charbon est révolue pour Andorre et l'ère des énergies renouvelables a commencé.
Dans un avenir proche, la région deviendra un pôle « hybride », avec des centrales solaires, des parcs éoliens, des systèmes de stockage sur batteries et une usine d'hydrogène vert.
Ce genre de phénomène se produit bien sûr partout en Europe. L'un des cas les plus marquants est la destruction par l'Allemagne de ses centrales nucléaires quelques mois seulement après que le régime ukrainien – possiblement avec l'aide des États-Unis – a saboté le gazoduc Nordstream, privant les Allemands d'une source d'énergie essentielle. Depuis lors, l'industrie allemande paie des prix de l'électricité « nettement plus élevés que ceux des entreprises des autres grands pays concurrents ». Cela a eu un impact sur le secteur manufacturier allemand, qui « éprouve des difficultés depuis 2021 en raison de la hausse des coûts de l'énergie… ». De plus, en période de faible ensoleillement et de vent, l'Allemagne doit importer de l'énergie des pays voisins.
RépondreSupprimerD'autres pays ont également été confrontés à des problèmes similaires, et malgré la hausse substantielle des prix de l'énergie, la classe dirigeante européenne continue d'insister sur une « énergie verte », qui n'a pas encore atteint la production énergétique nécessaire. Anca Gurzu a résumé la situation le 15 janvier de cette année :
Les prix de l'électricité industrielle en Europe ont grimpé en flèche ces dernières années, accentuant son désavantage concurrentiel face aux États-Unis à un moment crucial de la transition énergétique, où les deux régions tentent de se tailler une place sur le marché naissant de la production d'énergie propre, jusque-là dominé par la Chine.
Entre 2019 et 2023, les prix de l'électricité industrielle ont augmenté de 124 % au Royaume-Uni, de 171 % en Hongrie, de 137 % en Pologne et de 93 % en France, selon les données du Département britannique de la sécurité énergétique et de la neutralité carbone, qui combinent les données d'Eurostat et de l'Agence internationale de l'énergie.
(En revanche, aux États-Unis, les prix de l'énergie ont augmenté de 21 % au cours de la même période.)
Cependant, des prix exorbitants ne sont pas synonymes de pannes d'électricité ; il est donc difficile de déterminer si le passage aux énergies renouvelables en est nécessairement la cause. La survenance de cette panne n'est que la dernière preuve du même phénomène qui motive le passage à une énergie « renouvelable » et plus coûteuse. En effet, les régimes au pouvoir en Europe ne considèrent tout simplement pas comme une priorité de fournir une énergie fiable et bon marché aux citoyens ordinaires, qui souffrent le plus des pannes d'électricité et des flambées des prix.
En Europe occidentale, les régimes nationaux ont commencé à nationaliser le secteur de l'énergie dès le début des années 1950. La raison invoquée pour justifier cette prise de contrôle était l'amélioration de l'efficacité énergétique ou la capacité des gouvernements à fournir une électricité plus abordable. Plus de soixante-dix ans se sont écoulés et on pourrait penser que les gouvernements nationaux seraient devenus capables de fournir une électricité plus que suffisante à leurs populations. Apparemment, c'est trop espérer, mais ce n'est pas faute de moyens. Après tout, il s'agit de riches États occidentaux dotés de budgets colossaux. Le budget national de l'Espagne, par exemple, s'élève à près de 600 milliards de dollars, ce qui est tout sauf austère pour un pays de moins de 50 millions d'habitants.
RépondreSupprimerPourtant, le régime espagnol, comme la plupart des régimes européens, n'est pas motivé à garantir que ses contribuables n'aient pas à s'inquiéter si les lumières se rallument. Et ce, malgré le fait que les taux marginaux de l'impôt sur le revenu en Espagne soient parmi les plus élevés au monde, et que d'autres impôts, comme l'impôt sur les sociétés et la TVA, ne soient pas vraiment bas.
Les récentes pannes de courant montrent que les priorités du régime sont ailleurs. De toute évidence, la mode du « zéro émission nette » prend le pas sur toute préoccupation concernant une électricité fiable et abordable pour les citoyens ordinaires qui paient toutes leurs factures. Ce qui compte vraiment pour les politiciens, c'est de pouvoir se vanter, lors du prochain voyage de l'UE, que leur pays ait installé de nouveaux parcs éoliens, que cela profite réellement à la population ou non. Il y a certainement d'autres préoccupations. Peut-être que la classe dirigeante espagnole passe trop de temps à prôner une guerre perpétuelle avec la Russie pour s'occuper de projets « ennuyeux » comme un réseau électrique fiable, pour lequel les contribuables ont été mis à rude épreuve à maintes reprises.
Compte tenu des recettes fiscales et des ressources dont dispose le régime espagnol, négliger une énergie fiable est clairement un choix. Malheureusement, le secteur énergétique étant socialisé depuis longtemps, les contribuables sont à la merci de ces choix.
Remarque : Les opinions exprimées sur Mises.org ne reflètent pas nécessairement celles du Mises Institute.
https://www.lewrockwell.com/2025/05/ryan-mcmaken/spains-blackout-shows-the-regime-cant-be-bothered-with-affordable-reliable-power/
Pourquoi l'industrie des énergies renouvelables est-elle autorisée à sponsoriser des publicités politiques dans les écoles et à qualifier cela d'« éducation » ?
RépondreSupprimerJo Nova
May 7th, 2025
Programmer et « pré-inciter » nos enfants à voter vert : un atout pour les profits à venir !
Et vous pensiez que les manuels scolaires n'étaient pas politiques…
Imaginez le tollé si une entreprise minière dépensait des milliers de dollars pour diffuser des plans de cours dans les écoles afin d'apprendre à nos enfants à gérer des groupes de pression militants afin d'obtenir de meilleures subventions et des allégements fiscaux pour les mineurs de charbon ? Imaginez que ces leçons incluent même des instructions sur la collecte de fonds et les moyens de contrer la « mésinformation » anti-charbon ?
L'ACCC a effectivement interdit le programme Dollarmites de la Commonwealth Bank dans les écoles du Queensland, car il contenait des « tactiques marketing sophistiquées ». Mais il n'apprenait pas aux enfants à rédiger des campagnes militantes pour obtenir des allégements fiscaux et des subventions pour les banquiers.
Mike Cannon Brookes, Monsieur 30 milliards de dollars, a créé l'association caritative Boundless Earth, dotée d'un budget de 15 à 30 millions de dollars, qui sponsorise généreusement un groupe appelé Cool org. Ils écrivent des « scénarios pour les enseignants » et conseillent aux enfants de se rendre à l'école à pied ou à vélo pendant que (comme le rappelle Tony Thomas) Monsieur Cannon Brookes se déplace à bord de son Bombardier Twin-jet.
Ce n'est pas un projet improvisé, puisqu'il touche déjà 2,5 millions d'enfants australiens chaque année et 200 000 enseignants. C'est une véritable unité d'endoctrinement.
C'est la raison pour laquelle les conservateurs sont éliminés aux élections. Un camp dispose d'une unité de propagande à plusieurs niveaux, dotée de personnel et financée à coups de millions de dollars, tandis que l'autre camp envoie ses enfants dans ces écoles (et finance ensuite ces écoles avec ses impôts).
RépondreSupprimerPartie I – Les petits écoliers écoliers d'un pilote de jet
Par Tony Thomas, Quadrant
L'association caritative Cool.org rédige les scripts pour les enseignants. Thea Stinear, PDG de Cool, affirme que Cool « aide les jeunes à démêler les mensonges. Cela les aide à discerner le vrai du faux. Quoi de plus important de nos jours ? » Jason Kimberley, de la famille multimillionnaire Just Jeans, a créé Cool en 2008, s'adressant aux écoles maternelles, primaires, secondaires, privées et publiques, avec le soutien des autorités départementales et scolaires.[3]
Cool, en réalité, gère un univers parallèle au sein du système scolaire. À ce jour, plus de 17 millions d'enfants ont suivi au moins une leçon Cool, dispensée par près de 200 000 enseignants inscrits à Cool. Croyez-le ou non, 92 % des écoles australiennes ont fourni du matériel Cool aux enfants. J'enregistre cet empire éducatif Cool depuis des années, ici, ici, ici et ici.
Leur programme de développement des compétences comprend sept unités d'apprentissage sur la mésinformation ou la désinformation. Dans Science Over Skepticism, ils étudient les facteurs qui « influencent l'adoption des connaissances scientifiques » — comme le fait d'apprendre que « la science™ » est le fruit d'un consensus…
Tony Thomas écrit :
Cool inonde les enfants, dès la maternelle, d'un éveil écologiste de gauche et de plaidoyer en faveur des énergies renouvelables, prétendant ainsi « construire un monde durable et juste pour tous ». En tant que membre de Cool, je comprends parfaitement ce que Cool offre aux enseignants et aux enfants, mais une grande partie de ses ressources est payante. L'éducation a été accaparée par la gauche il y a des décennies, et les autorités scolaires et départementales n'ont aucun scrupule à ce que les enfants s'imprègnent du militantisme écologiste de fournisseurs tiers.[5]
Mais franchement, je suis presque traumatisée par la façon dont ces tiers enrôlent les écoliers dans la croisade écologique…
Les enseignants australiens sont submergés par la paperasse et les tâches administratives. Ils sont donc soulagés lorsqu'une équipe de professionnels leur propose de concevoir le plan de cours et de l'adapter à ce programme scolaire fastidieux et bureaucratique. Il montre même comment il répond aux objectifs de la Convention de Paris de l'ONU.
Cannon Brookes utilise également les enfants pour toucher les parents
Partie II — Un enfant écolo est un enfant programmé
RépondreSupprimerCool ne se contente pas de donner aux enfants des anecdotes sur le climat, il souhaite qu'ils prêchent l'Évangile écologique à leurs camarades, à leurs parents et à la communauté.
Une leçon destinée aux élèves de 10 à 11 ans s'intitule : Concevoir une campagne médiatique pour promouvoir les faits sur les énergies propres. Mission des enseignants : « Partagez avec votre classe quelques exemples concrets de campagnes sur les énergies propres. Dans la mesure du possible, encouragez les élèves à évaluer comment leur campagne pourrait contrer la désinformation dans le secteur des énergies propres.»
D’autres enfants sont mobilisés pour mener une campagne de démystification contre les « sceptiques ». Un autre programme enseigne aux enfants comment collecter des fonds – bien que Tony Thomas se demande s’ils devraient également leur enseigner le danger des inconnus, les reçus de caisse et la comptabilité. Il s’agit de « collecte de fonds », dit-il. On demande aux enfants de harceler, je veux dire, de parler aux commerçants, aux automobilistes ou aux membres du conseil municipal…
En 3e et 2e, les élèves sont passés à la conception de campagnes de sensibilisation visant à améliorer la « politique énergétique propre » et, vraisemblablement, les marges bénéficiaires de Mike.
Tony Thomas, qui a collaboré avec les membres, explique que les auteurs semblent terrifiés à l'idée que les élèves puissent entendre des points de vue sceptiques. Ils les ont donc « détournés des meilleurs sites web sceptiques comme joannenova.com.au et WUWT, que Cool qualifie de non crédibles » (je pense que Thomas veut dire qu'ils émettent un avertissement général contre les « blogs » plutôt que de nous nommer, mais je vais devoir clarifier).
Tony Thomas a travaillé sous le capot des adhésions et dit que les auteurs semblent…
Tony Thomas, qui a été impliqué dans l'organisation des adhésions, affirme que les auteurs semblent terrifiés à l'idée que les jeunes puissent entendre des points de vue sceptiques. Ils les ont donc « détournés des meilleurs sites web sceptiques comme joannenova.com.au et WUWT, que Cool qualifie de non crédibles » (je pense que Thomas veut dire qu'ils émettent un avertissement général contre les « blogs » au lieu de nous nommer, mais je dois clarifier).
C'est une reprogrammation « climato-sceptique » complète.
Le système éducatif de Cool Org apprend aux enfants à insulter les gens, à utiliser des arguments improvisés et à mener des campagnes politiques !
RépondreSupprimer« Le déni du changement climatique est en hausse chez les adolescents. »
Cool donne donc aux enfants des cours entiers fustigeant le « climato-scepticisme » – Cool est soit inconscient, soit favorable à l'écho du négationnisme de l'Holocauste.[2] Le « déni » est défini comme le rejet de l'idée que le changement climatique existe bel et bien (un argument fallacieux, compte tenu de l'attachement des sceptiques à la géologie) et que « l'homme est à l'origine du changement climatique », malgré des preuves scientifiques accablantes (les sceptiques ne contestent que la gravité, comme dans le cas d'un réchauffement prétendument « catastrophique », et mettent en avant les bienfaits, comme le gaz carbonique ayant verdi la planète).
La leçon « Cool » pour les élèves de seconde continue :
Dans certains cas, les climatosceptiques diffusent activement de la désinformation sur le changement climatique pour servir leurs intérêts personnels ou politiques. Cela peut avoir de profondes répercussions sur notre façon de relever les défis posés par le changement climatique.
Dans la leçon « Climatologie : Déni et désinformation sur le changement climatique », les élèves explorent le climatoscepticisme et les mythes souvent véhiculés à son sujet. Ils explorent les faits qui démystifient ces mythes, examinent les implications du climatoscepticisme pour relever les défis du changement climatique et créent un support de communication pour lutter contre la désinformation climatique.
L'émission mentionne spécifiquement John Clauser, le sceptique lauréat du prix Nobel qui, selon lui, « propage la désinformation ».
Ce que Tony Thomas n'a pas encore trouvé, c'est une quelconque mention des émissions chinoises et indiennes qui atteignent des niveaux records et continuent d'augmenter. Ces jeunes vont se sentir exploités et abusés lorsqu'ils découvriront la vérité !
Je suis une fervente partisane de la liberté d'expression, et je ne verrais pas d'inconvénient à ce que les enfants soient exposés à tous leurs arguments, à condition que les sceptiques y aient accès sur un pied d'égalité. La vérité triomphe toujours (et c'est plus drôle…), notre tâche serait facile.
Tony Thomas a déjà mené une longue enquête et publié deux articles sur Quadrant, et un troisième est à paraître. Lisez-les en entier.
Le dernier livre de Tony, publié chez Connor Court, est « Anthem of the Unwoke » – « Ouais !» L'autre lot est complètement dingue. 34,95 $
RépondreSupprimerhttps://joannenova.com.au/2025/05/why-is-mike-cannon-brookes-allowed-to-sponsor-political-advertising-in-schools-and-call-it-education/
LE VERT BAVOIR huemaurice5. Blogspot.com
RépondreSupprimerCréation d'idées et dessins développés en blogs. 90 % de nouveautés et 100 % de réflexion. Je dis ce que je pense.
Moteurs de recherche: (Le vert bavoir huemaurice5)
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Yahoo (165 000 résultats)
Ask.com
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Duckduckgo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_moteurs_de_recherche
Comprendre les frameworks, outils pour structurer, influencer et coordonner- partie I
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 07 mai 2025 - 10:23
Cet article inaugure une série qui plongera au cœur des frameworks, ces cadres méthodologiques qui façonnent notre manière de penser, d’agir et d’interagir dans un monde toujours plus complexe. Dans ce premier volet, nous explorons les origines des frameworks, retraçant leur histoire depuis les stratégies militaires de l’Antiquité jusqu’aux outils numériques modernes, tout en examinant leur rôle dans des domaines comme le marketing, le renseignement, l’éducation ou la cybersécurité. Les articles suivants de cette série approfondiront des aspects complémentaires : d’abord, la tension entre l’humain et la normatisation imposée par ces cadres, qui standardisent nos comportements au risque de limiter notre créativité ; ensuite, les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information, où des approches systématiques et probabilistes redéfinissent la prise de décision ; et enfin, les stratégies pour contrer l’influence parfois envahissante de ces outils, afin de préserver notre autonomie face à leur pouvoir structurant. À travers cette série, nous décoderons comment les frameworks, à la fois alliés et défis, modèlent notre société et comment nous pouvons en tirer parti tout en restant maîtres de nos choix.
Dans un monde où l’information circule à une vitesse fulgurante et où les interactions humaines gagnent en complexité, les frameworks, ou cadres méthodologiques, sont devenus des outils indispensables pour organiser, standardiser et influencer. Que ce soit pour concevoir une campagne publicitaire, répondre aux clients dans un centre d’appels, analyser des données dans le renseignement, gérer une entreprise, contrer une cyberattaque ou structurer l’éducation, ces cadres simplifient des processus complexes pour obtenir des résultats prévisibles. Mais d’où viennent-ils ? Sont-ils nés dans les cercles stratégiques du renseignement, dans les calculs mathématiques comme les chaînes de Markov et les probabilités bayésiennes, ou dans les découvertes des sciences sociales et psychologiques ? Cet article retrace l’histoire des frameworks, explore leurs usages à travers des exemples concrets et éclaire leurs origines, tout en restant accessible à un néophyte.
Qu’est-ce qu’un Framework ?
RépondreSupprimerImaginez un cadre méthodologique comme une recette de cuisine : une série d’étapes claires, avec des ingrédients précis, pour obtenir un plat savoureux à chaque fois. Un framework est un outil conceptuel ou méthodologique qui organise des actions, des analyses ou des processus de manière systématique afin d’atteindre un objectif. Il peut servir à standardiser des pratiques, à persuader un public ou à coordonner des efforts complexes. Dans la vie quotidienne, nous utilisons des cadres sans y penser : un plan de réunion, un modèle de CV ou une méthode pour organiser ses tâches sont autant de petits frameworks.
Dans des contextes professionnels, ces outils prennent des formes variées. En marketing, le modèle AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action) guide les publicitaires pour transformer un simple passant en client fidèle. Dans les centres d’appels, des scripts standardisés garantissent que chaque opérateur offre une réponse cohérente, quel que soit le client. Dans le renseignement, des méthodes structurées permettent d’analyser des informations sensibles ou de mener des opérations d’influence. En gestion d’entreprise, le General Survey Outline de McKinsey aide les consultants à diagnostiquer les forces et faiblesses d’une organisation. En cybersécurité, le cadre MITRE ATT&CK cartographie les tactiques des pirates informatiques pour mieux protéger les systèmes. En éducation, les programmes scolaires standardisés organisent l’apprentissage pour des millions d’élèves. Tous ces cadres partagent un même but : rendre les processus reproductibles, efficaces et alignés sur un objectif commun.
Une Histoire ancienne et évolutive
L’histoire des frameworks est aussi vieille que la civilisation elle-même. Ces outils ont émergé à différentes époques, façonnés par des disciplines comme la stratégie militaire, les sciences sociales, l’éducation et, plus tard, les mathématiques. Leur évolution reflète les besoins changeants des sociétés, des champs de bataille antiques aux data centers modernes.
Les origines dans l’Antiquité
Les premiers cadres méthodologiques apparaissent bien avant l’ère moderne, dans les sphères du renseignement militaire et de l’influence. Dès le Ve siècle avant notre ère, le stratège chinois Sun Tzu, dans son ouvrage L’Art de la guerre, propose des principes pour coordonner des campagnes militaires. Il conseille, par exemple, de tromper l’ennemi ou d’exploiter ses faiblesses, structurant les opérations en étapes comme la reconnaissance, l’attaque et la retraite. Ces idées constituent un cadre informel, mais déjà structuré, pour la stratégie et l’influence.
Comprendre les frameworks - Sun Tzu
RépondreSupprimerComprendre les frameworks - Sun Tzu proposait des principes pour coordonner les campagnes militaires
Les empires perse et romain, quant à eux, utilisent des protocoles pour gérer leurs vastes réseaux d’espions et de courriers. Les Perses, sous Darius Ier, mettent en place un système de routes royales avec des relais pour transmettre rapidement des informations, une forme précoce de cadre logistique. Les Romains organisent des réseaux d’informateurs pour surveiller les provinces et anticiper les révoltes, avec des méthodes standardisées pour collecter et rapporter des données. Ces pratiques, bien que rudimentaires, préfigurent les cadres d’analyse modernes du renseignement.
En parallèle, les religions organisées jouent un rôle clé dans l’influence. L’Église catholique standardise ses sermons et rituels pour diffuser des messages cohérents à travers l’Europe médiévale. Ces pratiques rappellent les campagnes de propagande modernes, où un message unique est conçu pour persuader les masses. Dans le commerce, les guildes médiévales imposent des contrats et des règles d’apprentissage, un peu comme les scripts des centres d’appels standardisent les interactions aujourd’hui. À cette époque, les frameworks s’appuient sur une compréhension intuitive du comportement humain, comme la peur ou la loyauté, bien avant la naissance de la psychologie moderne.
Le XIXe Siècle : la science structure l’influence et l’éducation
Avec l’essor des sciences sociales et de l’industrialisation au XIXe siècle, les frameworks deviennent plus formels. La psychologie et la sociologie commencent à décoder les comportements humains, offrant des bases scientifiques pour persuader et organiser. En 1895, Gustave Le Bon publie « La Psychologie des foules », où il explique comment influencer les masses. Ses idées inspirent les gouvernements pour leurs campagnes de propagande et les publicitaires pour leurs premières publicités. En 1898, Elmo Lewis conçoit le modèle AIDA, qui structure les campagnes publicitaires en quatre étapes : capter l’Attention, susciter l’Intérêt, provoquer le Désir et pousser à l’Action. Ce modèle, encore utilisé dans les publicités numériques d’aujourd’hui, illustre comment la psychologie devient un outil de persuasion structurée.
Dans le renseignement, les services modernes, comme le Deuxième Bureau français créé en 1871, adoptent des méthodes systématiques pour collecter et analyser des informations. Ces protocoles, comme trier les sources ou croiser les données, sont des ancêtres des cadres d’analyse actuels. Dans d’autres domaines, le marketing s’empared’AIDA pour standardiser les messages dans la presse et les affiches, un peu comme les sermons religieux unifiaient les discours. Les premiers centres d’appels, ou plutôt leurs précurseurs dans les standards téléphoniques, utilisent des scripts rudimentaires inspirés des ventes par correspondance. En gestion, Frederick Taylor introduit la gestion scientifique en 1911, un cadre pour optimiser les usines, qui influence les processus standardisés des centres d’appels par son obsession de l’efficacité.
RépondreSupprimerL’éducation, quant à elle, devient un domaine clé pour les frameworks, particulièrement en France avec les réformes de Jules Ferry. À partir des lois de 1881 et 1882, l’instruction devient obligatoire, gratuite et laïque pour tous les enfants de 6 à 13 ans. Ces réformes marquent la naissance de l’éducation moderne en structurant l’enseignement autour de programmes standardisés, organisés en groupes de matières comme les mathématiques, les lettres, l’histoire et les sciences. Ce cadre méthodologique s’appuie sur une compréhension croissante du développement humain, influencée par les sciences sociales et les premières études sur la psychologie de l’enfant. En uniformisant l’enseignement à l’échelle nationale, les réformes de Ferry permettent une diffusion massive du savoir, augmentant l’accès à l’apprentissage et posant les bases d’une société plus instruite. Ce système, bien que parfois rigide, illustre comment les frameworks éducatifs standardisent les processus pour coordonner l’enseignement à grande échelle, tout comme les protocoles du renseignement organisent l’analyse ou les scripts des centres d’appels unifient les interactions. En rendant l’éducation accessible, ces cadres contribuent à élever le niveau général de connaissances et de compétences cognitives des populations, bien que l’impact sur l’intelligence collective reste influencé par des facteurs socio-économiques et culturels. Cette approche laisse de côté les éléments liés à l’intuition, à la contrainte de la créativité ou d’autres capacités cognitives des êtres humains.
Comprendre les frameworks - Jules Ferry
Comprendre les frameworks - le cadre de l'école sous Jules Ferry : l'instruction
À ce stade, les sciences sociales, avec leur focus sur la persuasion, et le renseignement, avec ses méthodes d’analyse, dominent la création des frameworks. Les mathématiques, comme les chaînes de Markov, formalisées par Andrey Markov en 1906, restent purement théoriques et n’ont pas encore d’application concrète, pas plus que l’algèbre non linéaire.
Le début du XXe Siècle : marketing, propagande et mesure de l’intelligence
RépondreSupprimerLes années 1900 à 1930 marquent une accélération dans l’utilisation des frameworks, portée par les progrès en psychologie, les besoins de propagande pendant la Première Guerre mondiale et l’essor du marketing. Edward Bernays, souvent considéré comme le père des relations publiques, publie « Propaganda » en 1928. En s’appuyant sur les théories de Freud, il montre comment manipuler l’opinion publique. Ses idées structurent des campagnes publicitaires, comme celles de l’agence J. Walter Thompson, qui utilise des briefs créatifs pour harmoniser les messages diffusés dans la presse et à la radio.
Pendant la Première Guerre mondiale, les gouvernements s’appuient sur des cadres pour orchestrer la propagande. Aux États-Unis, le « Committee on Public Information » (CPI) diffuse des messages pour mobiliser la population en faveur de l’effort de guerre. Ces méthodes, qui structurent l’influence à grande échelle, inspirent directement le marketing moderne. Dans le même temps, les services de renseignement formalisent leurs opérations d’espionnage, avec des protocoles pour coordonner les agents et analyser les données.
Dans le domaine de l’éducation, les frameworks établis au XIXe siècle continuent d’évoluer, mais un nouveau cadre émerge pour mesurer les capacités humaines : le quotient intellectuel (QI). Développé par Alfred Binet au début du XXe siècle, le QI vise à évaluer les aptitudes cognitives des enfants pour adapter l’enseignement à leurs besoins. Ce cadre, formalisé en 1905 avec l’échelle Binet-Simon, devient un outil clé pour standardiser l’évaluation de l’intelligence dans les écoles. Cependant, le QI se concentre sur les performances académiques, comme la mémoire ou le raisonnement logique, et néglige des dimensions comme l’altruisme ou la contribution sociétale. Cette limite est soulignée par des penseurs contemporains, comme Didier Audebert, qui propose le concept de quotient d’utilité (QU) dans son ouvrage « Quotient d’utilité : Devenons chaque jour plus utile ! ». Le QU mesure la valeur d’un individu par son impact positif sur la société, par exemple, à travers des actions altruistes ou des initiatives communautaires. Cette idée, évoquée dans un article de France-Soir en 2023, critique les systèmes éducatifs qui privilégient le QI et orientent les élèves non conformes vers des filières manuelles, oubliant leur potentiel d’utilité sociale. Le contraste entre QI et QU illustre comment les frameworks éducatifs, bien qu’efficaces pour standardiser l’apprentissage, peuvent limiter la reconnaissance de certaines formes d’intelligence et par là même passer à côté d’information clés.
Dans d’autres secteurs, le marketing s’appuie sur AIDA pour des campagnes emblématiques, comme celles de Coca-Cola dans les années 1930, qui alignent leurs messages pour séduire un public mondial. Les bureaux de télévente, précurseurs des centres d’appels, adoptent des scripts standardisés, inspirés des ventes par correspondance et des principes de Taylor. En gestion, McKinsey & Company, fondé en 1926, développe le General Survey Outline (GSO) en 1931, un cadre systématique pour analyser les entreprises, comparable aux briefs publicitaires par sa rigueur. Les cadres méthodologiques se répandent, mais les sciences sociales et le renseignement restent les principales influences, les probabilités demeurant confinées à la théorie.
RépondreSupprimerLe milieu du XXe Siècle : les mathématiques entrent en scène
Les années 1940 et 1950 marquent un tournant, avec une convergence des sciences sociales, du renseignement et des mathématiques. Les théories de la communication, comme le modèle de Shannon-Weaver publié en 1948, influencent le marketing et le renseignement en structurant la transmission des messages. Les centres d’appels intègrent des techniques psychologiques, comme l’écoute active inspirée des travaux de Carl Rogers, pour améliorer les interactions avec les clients.
Dans le renseignement, la Seconde Guerre mondiale accélère la formalisation des cadres. Les services alliés, comme l’OSS (précurseur de la CIA) ou le MI6, développent des méthodes pour analyser les données, notamment à Bletchley Park, où le décryptage des codes nazis repose sur des processus structurés. Des opérations de désinformation, comme Operation Mincemeat, qui trompe les Allemands sur les plans d’invasion, s’appuient sur des cadres pour coordonner les efforts. Ces méthodes préfigurent des outils modernes comme DISARM, qui cartographie les campagnes de désinformation. Ou d’information, tout dépend de quel côté de la barrière, on se trouve !
- voir schéma sur site -
Comprendre les frameworks - Chaines de Markov
Comprendre les frameworks - les chaines de Markov, la mise en probabilité des divers états
Les mathématiques commencent à jouer un rôle plus important. Les chaînes de Markov, appliquées dans la théorie des jeux par John von Neumann en 1944, influencent les cadres militaires et industriels, notamment dans l’analyse des systèmes. Cependant, leur impact reste limité dans le marketing ou les centres d’appels. Dans d’autres secteurs, les agences publicitaires comme BBDO utilisent des cadres multicanaux pour aligner leurs campagnes, un peu comme les plans de désinformation alignent les narratifs. Les standards téléphoniques, comme ceux d’AT&T, adoptent des manuels d’opérations standardisés. En gestion, McKinsey pose les bases de cadres comme le 7S Framework, qui verra le jour dans les années 1970. En cybersécurité, les premières formes de cadres de sécurité, basées sur la cryptographie, s’appuient sur des analyses mathématiques.
De la fin du XXe siècle à aujourd’hui : une ère de convergence
RépondreSupprimerDepuis les années 1960, les frameworks se diversifient et se modernisent, intégrant les sciences sociales, le renseignement et les mathématiques. En marketing, des modèles comme le Value Delivery System ou Consumer Decision Journey de McKinsey, développé dans les années 1980, structurent les interactions avec les clients à l’ère des données. Les centres d’appels adoptent des systèmes de gestion de la relation client (CRM) pour standardiser les réponses, en s’appuyant sur des analyses comportementales.
Dans le renseignement, les agences comme la CIA ou le KGB formalisent des cadres pour les opérations psychologiques (PSYOPS), influençant des outils comme DISARM, qui analyse les campagnes d’information/désinformation en ligne. Les chaînes de Markov et les probabilités bayésiennes ou conditionnelles, désormais largement utilisées en informatique, permettent de modéliser des comportements complexes, comme les algorithmes de recherche ou la détection des anomalies en cybersécurité. Le cadre MITRE ATT&CK, lancé en 2013, s’appuie sur des modèles probabilistes pour cartographier les tactiques des cyberattaques, devenant une référence mondiale.
Comprendre les frameworks - McKinsey schéma directeur
Comprendre les frameworks - application des frameworks au management par McKinsey
Dans d’autres domaines, le marketing utilise les données pour segmenter les audiences, tout comme le renseignement segmente ses cibles. Les centres d’appels s’appuient sur les CRM pour aligner les interactions, un peu comme les cadres d’analyse du renseignement alignent les données. En gestion, McKinsey formalise des outils comme la GE-McKinsey Matrix et le 7S Framework, inspirés par des approches systémiques. En cybersécurité, ATT&CK structure les défenses contre des menaces comme celles du groupe Lazarus, connu pour ses attaques contre des institutions financières.
Des usages similaires à travers les secteurs
Les frameworks ont évolué en parallèle dans différents secteurs, mais leurs objectifs restent constants : standardiser les pratiques, influencer les comportements et coordonner les efforts. En marketing, le modèle AIDA et les briefs créatifs des années 1920 standardisent les messages publicitaires, tout comme les scripts des centres d’appels alignent les réponses des opérateurs. Dans le renseignement, les protocoles d’espionnage du XIXe siècle et les cadres de désinformation du XXe siècle structurent les opérations, comme MITRE ATT&CK organise l’analyse des cybermenaces. En gestion, le 7S Framework de McKinsey guide les transformations d’entreprise, un peu comme les plans militaires orchestrent les campagnes. En éducation, les programmes standardisés de Ferry coordonnent l’enseignement pour des générations d’élèves.
Comprendre les frameworks - MITTRE & ATTACK
RépondreSupprimerComprendre les frameworks - usage dans le renseignements et l'analyse de données
Pour influencer, le marketing s’appuie sur les principes de Bernays et d’AIDA, qui exploitent la psychologie pour persuader, comme les opérations psychologiques du renseignement manipulent les perceptions. Les scripts des centres d’appels utilisent des techniques comme l’urgence ou l’empathie, semblables aux campagnes de propagande. En cybersécurité, DISARM cartographie les campagnes d’influence en ligne, un processus comparable à la conception d’un brief publicitaire. Dans l’éducation, les cadres pédagogiques cherchent à façonner les esprits, bien que des outils comme le QI puissent limiter la reconnaissance de certaines formes d’intelligence.
En termes de coordination, les campagnes marketing multicanaux des années 1930 alignent les médias, comme les plans de renseignement synchronisent les agents. Les standards téléphoniques centralisent les interactions, comme les cadres de gestion centralisent les décisions. Dans le renseignement, les réseaux d’espions s’appuient sur des protocoles, comme ATT&CK coordonne les défenses en cybersécurité. En gestion, le 7S Framework aligne les équipes, un peu comme les scripts unifient les opérateurs.
D’où viennent les frameworks ?
Pour identifier la source principale des frameworks, trois influences se distinguent : les services de renseignement, les mathématiques et les sciences sociales.
Les services de renseignement ont une revendication ancienne. Les cadres stratégiques de Sun Tzu, les réseaux d’espions perses et romains, et les méthodes modernes du XIXe siècle montrent que le renseignement a toujours structuré l’analyse et l’influence. La propagande de la Première Guerre mondiale, orchestrée par des cadres comme le Committee on Public Information, inspire directement le marketing via des figures comme Bernays. Des outils modernes comme DISARM et ATT&CK s’appuient sur cette tradition. Cependant, ces cadres étaient souvent informels et limités au contexte militaire jusqu’au XXe siècle.
Les chaînes de Markov, formalisées en 1906, ont une influence plus récente et plus tard les probabilités bayésiennes, la théorie du chaos, la théorie des catastrophes ou tout ce qui est non linéaire. Elles ont façonné les cadres systémiques du XXe siècle, notamment en informatique et en cybersécurité, où ATT&CK utilise des modèles probabilistes pour analyser les attaques. Elles ont aussi impacté la gestion (analyse des processus) et le marketing (parcours client). Mais leur application pratique n’émerge qu’au milieu du XXe siècle, bien après les premiers cadres d’influence.
RépondreSupprimerLes sciences sociales et psychologiques offrent une autre perspective. Dès le XIXe siècle, des penseurs comme Gustave Le Bon formalisent l’influence des masses, inspirant la propagande, le marketing et l’éducation. Le modèle AIDA, les campagnes de Bernays et les réformes de Ferry s’appuient sur la psychologie pour persuader ou structurer l’apprentissage, influençant les centres d’appels, la gestion et le renseignement. Cependant, ces cadres nécessitaient la compréhension et codification de la psychologie moderne pour devenir systématiques.
En conclusion, les frameworks naissent principalement des services de renseignement, avec leurs cadres stratégiques anciens, et des sciences sociales, qui formalisent l’influence et l’éducation au XIXe siècle. Le renseignement structure l’analyse et la coordination, tandis que les sciences sociales dominent la persuasion et l’apprentissage. Les mathématiques, bien que cruciales pour les cadres modernes, n’interviennent qu’à partir du XXe siècle, avec l’essor des données et de l’informatique.
Pourquoi les frameworks comptent aujourd’hui
Dans notre ère numérique, les frameworks sont indispensables. En marketing, des campagnes comme celles de Nike ou Apple s’appuient sur AIDA pour captiver des millions de consommateurs. Dans les centres d’appels, les CRM permettent de gérer des milliers d’interactions avec cohérence. En cybersécurité, MITRE ATT&CK aide à contrer des menaces comme celles du groupe Lazarus. En gestion, le 7S Framework aligne des équipes mondiales pour relever des défis complexes. En éducation, les programmes standardisés continuent de former des générations, bien que des débats sur des outils comme le QI et le QU soulignent la nécessité de repenser leur portée.
Mais, les frameworks ne sont pas réservés aux experts. Chaque fois que vous planifiez un projet, suivez une recette ou rédigez un email structuré, vous utilisez un cadre méthodologique. Ces outils simplifient la complexité, rendant le monde plus compréhensible et gérable.
Une Évolution Sans Fin
RépondreSupprimerDes stratégies de Sun Tzu aux outils numériques comme MITRE ATT&CK, les frameworks ont parcouru un long chemin. Dans l’Antiquité, ils émergent dans le renseignement et la religion. Au XIXe siècle, les sciences sociales, l’éducation et le renseignement les formalisent. Au début du XXe siècle, le marketing, les centres d’appels et les mesures comme le QI s’en emparent, influencés par la propagande. À partir des années 1940, les mathématiques, avec les chaînes de Markov, enrichissent les cadres dans le renseignement, la gestion et la cybersécurité. Aujourd’hui, les frameworks intègrent psychologie, stratégie et données pour structurer notre monde. Dans les prochains chapitres, nous verrons aussi leurs usages modernes dans l’information autour de la gestion de la crise covid ou de conflit russo-ukrainien ou même la diabolisation, l’invisibilisation de personnes qui ne se rallient pas au consensus, une vérité de groupe qui peu importe si elle se rapproche de la vérité tant qu’elle est acceptée comme consensus polluant ainsi l’information, et biaisant les décisions.
Leur succès réside dans leur universalité. Qu’il s’agisse de convaincre un client, d’analyser une menace, de coordonner une équipe ou de former un élève, les frameworks offrent une boussole pour naviguer dans la complexité. Comprendre leur histoire et leurs usages, c’est mieux saisir les rouages d’une société où l’ordre, l’influence et l’apprentissage sont plus que jamais nécessaires. Mais il faut aussi savoir s’en défendre.
https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/comprendre-les-frameworks-des-outils-pour-structurer-influencer-et-coordonner
La laitue biofortifiée en acide folique est stable en plein champ
RépondreSupprimer7 Mai 2025
ISAAA*
L'Embrapa Genetic Resources and Biotechnology au Brésil fait état d'une biofortification stable en folates de la laitue dans des conditions de terrain pendant deux ans. Les résultats sont publiés dans Transgenic Research.
Le folate, également connu sous le nom de vitamine B9, est un nutriment essentiel qui joue un rôle vital dans plusieurs fonctions de l'organisme. Une carence en folates peut entraîner des problèmes de santé, notamment l'anémie mégaloblastique, des anomalies du tube neural chez le fœtus en développement et un risque accru de maladies cardiovasculaires. C'est pourquoi les chercheurs s'intéressent beaucoup à l'augmentation des niveaux de folates dans les aliments par le biais de la sélection conventionnelle et moléculaire.
Les chercheurs de l'Embrapa ont développé des plantes de laitue transgéniques en manipulant la voie de synthèse du folate, notamment en exprimant les séquences codantes de la GTP-cyclohydrolase I et de l'aminodéoxychorismate synthase d'Arabidopsis. Les plantes transgéniques ont été cultivées en serre, puis en plein champ pendant deux ans. Les résultats des essais en plein champ ont indiqué une biofortification stable en folates dans les plantes transgéniques.
Les résultats ont montré que la laitue biofortifiée contenait jusqu'à 3,4 fois plus de folates que les plantes de laitue non transgénique et 1,9 fois plus de folates que les épinards, l'un des légumes connus pour leur teneur élevée en folates. Selon les chercheurs, une portion de laitue biofortifiée en folates fournirait environ 36 à 64 % de l'apport journalier recommandé.
Plus d'informations dans Transgenic Research.
* Source : Lettuce Biofortified With Folate Stable in Field Conditions- Crop Biotech Update (April 16, 2025) | Crop Biotech Update - ISAAA.org
RépondreSupprimerMa note : Voici le résumé, découpé, de « Enhanced folate content in bioengineered lettuce stably expressed under field conditions » (amélioration de la teneur en folates dans la laitue issus de la biotechnologie et exprimés de manière stable dans des conditions de terrain) de Lídia N. Queiroz, Tatiane R. Monteiro, Ana C. M. M. Gomes, Glaucia B. Cabral et Francisco J. L. Aragão :
« Le folate (vitamine B9) est un nutriment essentiel qui joue un rôle crucial dans diverses fonctions de l'organisme. Sa carence peut entraîner des problèmes de santé, tels que l'anémie mégaloblastique, des anomalies du tube neural chez le fœtus en développement et un risque accru de maladies cardiovasculaires. C'est pourquoi il est intéressant d'augmenter la teneur en folate des cultures vivrières par la sélection classique et moléculaire.
Le folate étant une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur, nous avons choisi de manipuler sa voie de synthèse dans la laitue, souvent utilisée pour les salades et les sandwichs, sans traitement thermique, ce qui en fait un bon véhicule pour mettre le folate à la disposition de la population par le biais de la biofortification.
Des plantes de laitue transgéniques ont été générées pour exprimer les séquences codantes de la GTP-cyclohydrolase I et de l'aminodéoxychorismate synthase d'Arabidopsis thaliana.
Les plantes ont été cultivées sous serre et deux essais en plein champ ont été réalisés.
Les résultats ont montré que les lignées transgéniques présentaient jusqu'à 3,4 fois plus de folates que les plantes de laitue non transgéniques et 1,9 fois plus de folates que les épinards, considérés comme l'une des plantes les plus riches en folates.
Des générations avancées de plantes homozygotes ont été cultivées en plein champ pendant deux ans et les résultats ont montré que la biofortification en folates était stable.
Une portion de laitue biofortifiée en folates fournirait environ 36 à 64 % de l'apport journalier recommandé.
Cette technologie constitue une base pour la production de variétés commerciales enrichies en folates qui peuvent contribuer à réduire la faim cachée, en diminuant le nombre de cas de malformations du fœtus et d'autres maladies. »
https://seppi.over-blog.com/2025/05/la-laitue-biofortifiee-en-acide-folique-est-stable-en-plein-champ.html
Lobbying contre la proposition de loi Duplomb-Ménonville : qui est l'auteur de cette tribune dans le Monde ?
RépondreSupprimer7 Mai 2025
Il y a tout un monde qui s'excite parce que la proposition de loi dite « Duplomb-Ménonville », adoptée en première lecture au Sénat, doit arriver prochainement devant l'Assemblée Nationale. Elle vise selon son titre à « lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » ; surtout, elle remettrait en cause certaines dispositions franco-françaises sur – ou plutôt contre – des produits phytosanitaires et des modes de traitement (par drones). Alors...
Vous avez peut-être lu la tribune d'un « collectif » publiée par – d'ordinaire on écrit « dans » – le Monde le 30 avril 2025, « Nous ne pouvons plus tolérer les coûts humains, écologiques et financiers des pesticides » (les guillemets font partie du titre).
En chapô :
« Le gouvernement a suspendu en février 2024 le plan Ecophyto, qui vise à réduire l’usage des pesticides en France. Dans une tribune au "Monde", un collectif de 379 élus le déplore en rappelant la haute toxicité de ces produits, ainsi que leur coût pour la communauté, évalué à 18 milliards d’euros par an, entre frais médicaux, indemnisations, dépollutions et soutiens à l’agriculture conventionnelle.
Faux dès le chapô
Mise en route, pour tout dire, particulièrement malhonnête. Car une demi-vérité est un vrai mensonge.
La suspension du plan Ecophyto a été très temporaire et, en fait, assez artificielle ou notionnelle, le temps d'apaiser les colères du monde agricole et de concrétiser l'adoption d'un autre indicateur de performance, le HRI à la place du NODU.
Pour être clair : le plan n'est plus suspendu. C'est du reste dit dans la tribune...
« […] S’y est substitué en mai 2024 un nouveau plan Ecophyto, remplaçant le suivi rigoureux des usages par un indicateur de risque harmonisé (HRI-1), largement insuffisant pour limiter efficacement l’exposition de la population. »
Le fin de la phrase est une appréciation qui n'est évidemment pas partagée par les auteurs – de l'Union Européenne – de l'indicateur.
Une caution sans doute appréciée... (Source)
Le « bon » indicateur...
La tribune est derrière un péage, mais on trouvera le texte complet ici.
Sans surprise, il déroule l'argumentaire anti-pesticides avec tous ses poncifs, contre-vérités et approximations. Ainsi :
« Première puissance agricole d’Europe, la France y représente le deuxième pays le plus consommateur de pesticides après l’Espagne, avec environ 70 000 tonnes de substances achetées en moyenne chaque année. »
C'est tout simplement tricher ! Les quantités devraient être rapportées aux surfaces agricoles ; la France se trouve plutôt dans la moyenne des États membres de l'Union Européenne sur ce critère, bien plus pertinent.
Faire parler les Français
RépondreSupprimer« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » Le mot est de Winston Churchill.
Il est particulièrement pertinent ici ! La tribune affirme :
« […] dans un récent sondage, 83 % des Français souhaitent maintenir l’interdiction des néonicotinoïdes et 66 % veulent préserver les compétences de l’ANSES. »
Petit problème : le document cité n'est accessible que sur demande !
Grand problème : M. Gil Rivière-Wekstein écrit dans sa Newsletter :
« […] Or, si l’on prend l’ensemble des personnes interrogées, ce sont 53 % qui se déclarent en faveur du maintien de l’interdiction, tandis que 36 % estiment n’en savoir pas assez pour se prononcer, et 11 % estiment qu’il faut lever l’interdiction. Même constat pour la question sur le maintien des compétences de l’Anses sur les AMM : 35 % sont pour et 18 % sont contre, tandis que 47 % estiment ne pas avoir assez de connaissances pour avoir un avis. »
Peut-être pensez-vous que M. Gil Rivière-Wekstein n'est pas une source fiable... Générations Futures a aussi présenté ces chiffres dans sa restitution du sondage, avec bien sûr les circonvolutions qu'il fallait pour présenter à la fois les pourcentage par rapport à l'ensemble des sondés et par rapport à ceux qui ont exprimé un avis.
Et puis les sondages... Comment susciter la réponse attendue (c'est nous qui graissons) ?
« Lorsqu’ils sont dangereux, les pesticides doivent être interdits même s’il n’existe pas d’autres solutions "économiquement viables" ».
Nous noterons – avec stupeur – que dans cette enquête pour Générations Futures, l'IFOP a fourni les chiffres rapportés aux « exprimés ».
Émotion et exagération
Prenons encore un exemple :
« En Charente-Maritime, dans la plaine céréalière d’Aunis, les analyses de cheveux et d’urine de 70 enfants révèlent la présence de plusieurs pesticides dont certains, comme le lindane, sont interdits depuis plus de vingt ans. Ces analyses conduites en 2024 dénombrent jusqu’à dix molécules différentes par enfant.
Les cancers pédiatriques sont ainsi surreprésentés dans les zones rurales proches des cultures intensives. A Saint-Rogatien (Charente-Maritime), le nombre de cancers infantiles observés est quatre fois supérieur à la moyenne nationale. En plus des cancers, les enfants sont aussi susceptibles d’être atteints de troubles du neurodéveloppement et de malformations lorsqu’ils sont exposés aux pesticides. »
RépondreSupprimerIl y a bien des choses à dire sur ces deux paragraphes. Voici la plus simple : il n'y a aucune preuve à l'appui de l'affirmation de la surreprésentation des cancers pédiatriques dans les zones rurales proches des cultures intensives. De plus, le cas de Saint-Rogatien est complexe et, jusqu'à preuve du contraire ne constitue pas un cluster, ni est lié aux produits phytosanitaires.
Mékidoncaproduicettribune ?
La liste des signataires est mise en lien dans l'article de Santé-Environnement-Politique.
C'est sur le site de... Secrets Toxiques, et c'est intitulé :
« LES SIGNATAIRES DE NOTRE TRIBUNE »
Nous ne dénierons pas le droit de signer une tribune qu'ils n'ont pas rédigée, et peut-être même pas lue, aux 379 élus, dont 105 députés et 14 sénateurs.
Mais, pour notre part, nous devrions sans doute avoir le droit de savoir d'où provient la tribune qu'ils ont signée et que le Monde a publiée.
Liriez-vous cette tribune du même œil si vous saviez qu'elle vient en fait d'un consortium d'entités militantes ?
Bien plus important : le sort de notre agriculture, de notre souveraineté alimentaire, de notre économie, de l'avenir de nos enfants est entre les mains de législateurs dont plus d'un sur six a souscrit à cette tribune. C'est effrayant.
https://seppi.over-blog.com/2025/05/lobbying-contre-la-proposition-de-loi-duplomb-menonville-qui-est-l-auteur-de-cette-tribune-dans-le-monde.html
TOUTES les plantes du monde attrapent des maladies et insectes destructeurs. Malgré la présence au monde de 95 % de paysans, aux siècles d'avant, les gens mouraient avant 40 ans !! De nos jours nous avons les médicaments pour combattre les maladies et les insectes. Ces remèdes sont OBLIGATOIRES pour pouvoir manger tous les jours. Des criminels appellent ces produits des 'pesticides' !! (peste !!)
SupprimerL’agenda 2030
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 06 mai 2025 - 12:30
Résumé : l’Agenda 2030 de l’ONU, officiellement dédié au développement durable, est perçu par certains comme un projet de contrôle global orchestré par des élites. Dette publique explosive, restrictions sanitaires, censure scientifique : des signaux inquiétants interrogent la souveraineté des peuples. Alors que des initiatives comme le décret de Trump contre la recherche controversée ou la lutte de la Floride contre la géo-ingénierie émergent, il est temps de questionner : qui décide de notre avenir ? La liberté mérite une vigilance active.
Édito : depuis 17 ans, la France, comme d’autres nations, fait face à une influence croissante de la Commission européenne, un organe non élu doté de larges pouvoirs par le Traité de Lisbonne, signé en 2007 et ratifié par la France en 2008 (1). Sous la direction de figures comme Ursula von der Leyen, certaines décisions européennes sont critiquées pour leur impact sur les intérêts français, suscitant des débats sur la souveraineté et l’économie nationale. (2)
L’introduction de l’euro, par exemple, est souvent pointée du doigt pour avoir contribué à l’inflation et à une perte de pouvoir d’achat, affectant le patrimoine des Français. Cette Europe, issue du Traité de Lisbonne, est perçue par certains comme une source de défis majeurs : tensions sociales, fragilisation des services publics, désindustrialisation, et une immigration difficile à gérer. Comme le soulignait le personnage de Jean Gabin dans Le Président (1961), cette vision de l’Europe soulève des inquiétudes profondes.
Ces défis s’accompagnent d’une dette publique française en forte hausse, atteignant environ 1 200 milliards d’euros supplémentaires sous la présidence d’Emmanuel Macron, dont 400 à 600 milliards liés à la crise du Covid et plusieurs de 40 milliards pour soutenir l’Ukraine sans que le parlement ne soit prononcé sous fond de l’article 53 de la constitution tel que le sénateur Houpert l’a demandé. Pour certains, cette situation reflète une perte de contrôle économique, accentuée par des dynamiques mondiales.
Un courant critique, parfois qualifié de complotiste, attribue ces évolutions à une volonté des « mondialistes » – des élites économiques et politiques – de centraliser le pouvoir. Ce courant s’intéresse particulièrement à ce qu’il nomme « l’Agenda 2030 », un terme qui suscite des interrogations.
À titre de clarification, l’Agenda 2030 est un programme adopté par l’ONU en septembre 2015, comprenant 17 objectifs de développement durable (ODD) visant à éradiquer la pauvreté, lutter contre les inégalités, promouvoir la paix et protéger l’environnement d'ici à 2030. Ces objectifs incluent l’accès universel à l’éducation, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’égalité des genres. Cependant, certains critiques y voient un projet masqué de contrôle global, une hypothèse que nous examinons ici.
Selon ces critiques, l’Agenda 2030 servirait de cadre à une centralisation du pouvoir, limitant les libertés et la souveraineté des peuples dans une forme de crédit social à la chinoise. Mais qu’en est-il réellement ? Existe-t-il une coordination internationale visant à prioriser des intérêts privés au détriment des citoyens ? Et, si oui, suit-elle un plan précis, comme celui attribué à l’Agenda 2030 ?
RépondreSupprimerComme directeur de la rédaction de France-Soir, je m’appuie sur les principes de la Charte de Munich pour proposer une analyse factuelle et réfléchie, non pas comme une prise de position partisane, mais comme un éclairage destiné à servir l’intérêt des citoyens, en particulier celui du peuple français. Voici mon analyse.
À la question « Existe-t-il une coordination supra-étatique influencée par des intérêts privés ? », ma réponse est affirmative. L’influence croissante des multinationales, dont les priorités sont souvent axées sur le profit, est difficile à nier. Ces entreprises, opérant à l’échelle mondiale, façonnent des politiques économiques et sociales, parfois au détriment des intérêts locaux et surtout sont parfois plus puissantes que les états, employant des hordes de lobbyistes pour arriver à leurs fins par « influence ».
La deuxième question – « suit-elle un agenda précis, comme l’Agenda 2030, visant à contrôler les populations ? » – est plus complexe. Bien qu’il n’existe pas de preuve d’une date butoir fixée, certaines dynamiques suggèrent des objectifs convergents, que j’ai regroupés en dix points. Ces objectifs, selon les critiques, viseraient à renforcer le contrôle des élites sur les sociétés, dans une logique de centralisation.
Notons que ces hypothèses reposent sur des observations et des corrélations, souvent relayées par des mouvements critiques de la mondialisation. Aucune preuve documentaire directe, comme des textes officiels, n’a été présentée à ce jour pour confirmer un tel plan. J’invite les lecteurs à consulter des sources variées pour se forger leur opinion.
Les dix objectifs attribués aux mondialistes
Centralisation politique et économique : certains craignent l’émergence d’un système centralisé, inspiré de modèles autoritaires, où une élite restreinte concentre les richesses, tandis que la majorité perd son autonomie et ses droits, notamment celui de la propriété. Cette idée, popularisée par des phrases comme « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » attribuée à Klaus Schwab, ancien président du Forum économique mondial qui fait actuellement l’objet d’une enquête, alimente les inquiétudes.
Contrôle des ressources alimentaires et hydriques : les critiques pointent des réglementations favorisant les OGM, contrôlés par l’industrie agroalimentaire, ou des normes écologiques restrictives pour les petites exploitations. Ils dénoncent également des pratiques controversées, comme la pollution des sols, de l’eau, ou la manipulation climatique. À cet égard, la Floride a criminalisé la géo-ingénierie en mai 2025, une décision perçue comme une résistance à ces pratiques. Cependant, les défenseurs de ces technologies soutiennent qu’elles visent à lutter contre le changement climatique, un débat scientifique qui devrait rester ouvert plutôt que d’être clos par des arguments d’autorité.
RépondreSupprimerCentralisation de la santé publique : ce point concerne la fragilisation des systèmes de santé locaux, la promotion de politiques vaccinales obligatoires, et des restrictions de déplacement, comme observé lors du Covid-19. Les critiques y voient une volonté de contrôle, amplifiée par des recherches controversées.
Par exemple, le 5 mai 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret interdisant le financement fédéral de la recherche sur le gain de fonction, critiquée pour son rôle dans la pandémie, une mesure saluée par les défenseurs de la transparence. Cependant, des experts soutiennent que ces recherches sont essentielles pour anticiper les menaces virales, illustrant la complexité du débat et surtout questionnant l’opacité de ces travaux. Bhattacharya explique que ces décisions ne doivent pas être prises dans que le public américain ne soit informé.
Contrôle de l’information : les accusations de censure, d’embrigadement dès l’enfance, et de marginalisation des cultures traditionnelles sont récurrentes. En avril 2025, le Département de la Justice américain a lancé une enquête sur des revues médicales, accusées de fraude et de censure de données par exemple sur la vaccination, illustrant une judiciarisation des dérives dans la diffusion scientifique. Néanmoins, les éditeurs de ces revues affirment agir dans l’intérêt de la rigueur scientifique, un argument qui mérite un véritable examen et de la transparence tant les biais éditoriaux paraissent nombreux et les liens d’intérêts remis en question.
Redéfinition des structures sociales : certains dénoncent des politiques visant à affaiblir la famille traditionnelle ou à promouvoir des idéologies comme le wokisme, perçues comme imposées. Ces évolutions sont critiquées comme une menace à l’épanouissement individuel, bien que leurs défenseurs y voient un progrès vers l’inclusion.
Restriction des déplacements : l’augmentation des coûts énergétiques, observée en France ces dernières années, pourrait limiter les déplacements aux besoins professionnels, marginalisant les PME et les ménages. Les autorités attribuent ces hausses à des crises géopolitiques, comme le conflit en Ukraine, mais stratégiquement, les hausses pourraient refléter des politiques visant à réduire les émissions de carbone. Un élément supplémentaire qui doit être remis en cause tant les critiques scientifiques sont nombreuses, sur le rôle du gaz carbonique (0,041 % de notre atmosphère !!), mais aussi sur les causes humaines du 'réchauffement climatique'. Un véritable débat est nécessaire d’autant que les Français estiment à 74 % que « le gouvernement doit complétement revoir sa politique sur le réchauffement climatique en prenant en compte les avis divergents ».
Surveillance financière : les critiques craignent un contrôle accru des flux financiers, justifié par une crise économique amplifiée par la dette publique, notamment au travers de la mise en place de l’euro numérique qui marque potentiellement « la fin des libertés publiques et privées». Ces dettes, gonflées par des crises comme le Covid, sont perçues par certains comme un outil d’asservissement. Cependant, des économistes soulignent, sans apporter de réels arguments factuels et contre l’avis des populations, que ces dettes résultent de nécessités conjoncturelles, non d’actes délibérés ou d’un complot établi. (3)
RépondreSupprimerConfinement géographique : les restrictions de déplacement pourraient s’appuyer sur des infrastructures de surveillance, limitant la liberté de mouvement. Ces mesures, testées pendant la pandémie, soulèvent des questions sur l’équilibre entre sécurité et liberté.
Uniformisation des normes : une harmonisation mondiale des réglementations pourrait décourager les aspirations à l’émancipation, en imposant des standards uniformes avec les incitations et taxes associées. Les défenseurs de cette harmonisation y voient un moyen de faciliter le commerce et la coopération internationale.
Économie centralisée : certains craignent un système économique réservant les profits à une élite, marginalisant la majorité. Cette hypothèse, associée à des théories comme celle des Georgia Guidestones – un monument américain de 1980 évoquant une population mondiale de 500 millions – reste spéculative, sans lien officiel avec des institutions comme l’ONU. Les survivants, selon ces thèses, seraient cantonnés à des rôles subalternes, sauf si l’automatisation rend l’humain obsolète, une perspective futuriste défendue par des figures comme Laurent Alexandre.
Les défenseurs de l’Agenda 2030, comme l’ONU, rejettent ces accusations, soulignant des avancées concrètes : réduction de l’extrême pauvreté de 10 % entre 2015 et 2020, avant le Covid, ou progrès dans l’accès à l’éducation. Ils affirment que l’Agenda vise à améliorer les conditions de vie, non à instaurer un contrôle autoritaire. Ces contrepoints appellent à une analyse équilibrée.
Ceux qui chérissent la liberté partagent une responsabilité : questionner les dynamiques mondiales et défendre la souveraineté des peuples. Et surtout il suffit de regarder ce qu’est devenu la France qui a été déclassée à démocratie défaillante par The Economist ou une étude qui place la France second pays le plus discriminant sur les politiques covid.
Dans mon édito du 1er mai, Fête du Travail, j’ai posé cette question :
« Et si le vrai travail était de reconstruire une société libre ? »
La réponse est claire : oui. Alors qu'attendons-nous ?
1) Le Traité de Lisbonne a été signé le 13 décembre 2007 et ratifié par le Parlement français le 4 février 2008, malgré le rejet du projet de Constitution européenne par référendum en 2005. Cette décision, portée par Nicolas Sarkozy, président controversé, et François Fillon, alors Premier ministre, reste un sujet de débat.
RépondreSupprimer2) Le 30 avril 2025, lors d’une audition à l’Assemblée nationale en Commission des affaires européennes, Angéline Furet, député européen français, a vivement interpellé à ce sujet (« L'agenda 2030 »), un Stéphane Séjourné, Commissaire européen depuis le 1ᵉʳ décembre 2024, qu'Emmanuel Macron a fait nommer à Bruxelles pour aider Ursula von der Leyen dans sa trahison permanente des intérêts des peuples européens :
3) La dette publique, perçue comme un outil de contrôle par certains, sera analysée dans un prochain édito.
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/l-agenda-2030
C'est TOUS LES JOURS que mes blogs (de 60 articles) sont censurés sur le Blogger de Blogspot de Google !
SupprimerGrogne des patrons de Stellantis et Renault sur le sort de l'industrie européenne
RépondreSupprimerFrance-Soir avec AFP
le 06 mai 2025 - 11:50
Ça grogne chez Stellantis et Renault, les patrons pressent l'Union européenne de simplifier en urgence sa réglementation, estimant qu'elle l'empêche de proposer des voitures bon marché et menace à moyen terme leur production sur le sol européen, selon leur entretien commun au Figaro publié lundi soir.
"Le marché automobile européen est en chute depuis maintenant cinq ans", déclare John Elkann, président de Stellantis, et "au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux" d'ici 2035.
"Le marché n'achète pas ce que l'Europe veut que nous lui vendions", abonde Luca de Meo, directeur général de Renault : "remplacer la totalité des volumes actuels par de l'électrique, dans ces conditions, nous n'y arriverons pas".
"Si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l'appareil de production", averti le patron de Stellantis, pour qui "le sort de l'industrie automobile européenne se joue cette année".
"À l'inverse, s'il y a une mobilisation autour d'un choix politique clair, si nous recréons un marché et des volumes, nous sommes l'un et l'autre convaincus que nous pourrons continuer à produire en Europe, y compris en Europe de l'Ouest", dit-il.
"Tous les pays dans le monde qui ont une industrie automobile s'organisent pour protéger leur marché. Sauf l'Europe", s'inquiète le patron de Renault, en pleine guerre commerciale et rivalités avec les États-Unis et la Chine.
"Chez les constructeurs européens, il y a deux écoles de pensée", explique Luca de Meo : "celle de Stellantis et du groupe Renault, qui pèsent à eux deux 30 % du marché, et qui veulent produire et vendre des voitures populaires en Europe et pour l'Europe. Et celle des marques premium, pour lesquelles l'Europe compte, certes, mais dont la priorité est l'exportation".
"Depuis vingt ans, c'est leur logique qui a dicté la réglementation" conduisant à produire des voitures "toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères", regrette-t-il.
Les deux hommes en appellent à la France, l'Italie, et l'Espagne, dont les populations "sont les acheteurs" de petites voitures qui en "sont aussi les producteurs" et qui "pèsent ensemble plus que l'Allemagne", argumente John Elkann.
"Ce que nous demandons, c'est une réglementation différenciée pour les petites voitures", explique le patron de Renault, qui présente trois revendications : "Un, la réglementation ne doit désormais porter que sur les nouveaux modèles, pas les anciens ; deux, faites-nous des règles par +paquets+, plutôt qu'une tous les mois ; et trois, il nous faut un guichet unique à la Commission".
RépondreSupprimerSelon lui, les différentes directions à Bruxelles ont "des stratégies contradictoires. Quand l'une exige la suppression des Pfas, les polluants éternels, ce qui est légitime, l'autre nous demande des voitures à batterie. Or, il n'y a pas de batteries sans Pfas".
Et si il n'y avait que ça !
https://www.francesoir.fr/societe-economie/grogne-des-patrons-de-stellantis-et-renault-sur-le-sort-de-l-industrie-europeenne
Les nazis allemands excluent les Russes des célébrations du Jour de la Victoire, le 8 mai, pendant la Seconde Guerre mondiale.
RépondreSupprimerPar Eric Zuesse
Eric’s Substack
5 mai 2025
Dans son long discours au coin du feu adressé à la nation le 28 avril 1942, Roosevelt déclarait : « Sur le front européen, l’événement le plus important de l’année écoulée a été sans conteste la contre-offensive écrasante des grandes armées russes contre la puissante armée allemande. Ces forces russes ont détruit et détruisent encore plus de puissance armée de nos ennemis – troupes, avions, chars et canons – que toutes les autres Nations Unies réunies. » (REMARQUE : Il utilisait déjà l'expression « Nations Unies » avec l'objectif en tête que toutes les nations du monde se considèrent comme ayant été sauvées par l'ONU, que FDR avait l'intention de remplacer à terme tous les empires et d'être la seule source du droit international.) Vers la fin de la guerre, le 19 septembre 1944, Churchill télégraphia à Staline « que c'est l'armée russe qui a arraché les entrailles de la machine militaire allemande et qu'elle détient actuellement de loin la plus grande partie de l'ennemi sur son front. »
Comme le résume l'article « Opération Barbarossa » de History Channel : « Le 22 juin 1941, les forces allemandes ont commencé leur invasion de l'Union soviétique… la plus puissante force d'invasion de l'histoire… 80 % de l'armée allemande… [plus] 30 divisions de troupes finlandaises et roumaines. [Et aujourd'hui encore, l'Allemagne, la Roumanie et la Finlande sont alliées à ce qui constitue, depuis la mort de Roosevelt, les 80 ans d'efforts américains pour conquérir la Russie.]… Lorsque l'Allemagne capitula officiellement face aux Alliés le 8 mai 1945, 80 % de ses pertes pendant la Seconde Guerre mondiale étaient survenues sur le front de l'Est [en Union soviétique].»
L'article « Opération Barbarossa » de Wikipédia affirmait : « L'échec de l'opération Barbarossa a renversé le destin du Troisième Reich. » La Russie, aujourd'hui reconnaissante d'avoir sauvé l'Amérique, le Royaume-Uni et l'Europe d'une victoire nazie, et d'avoir sauvé le monde entier de ce qui aurait pu être une victoire nazie si la Russie n'avait pas remporté la bataille cruciale de Koursk – la plus grande bataille militaire de tous les temps – le 23 août 1943, a été, sur ordre explicite du gouvernement allemand actuel, exclue de toute participation, ni même de toute présence, de ses représentants, à la célébration nationale de la défaite allemande du 8 mai. Les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni ne critiquent pas l'Allemagne pour cette abomination nazie (nazional socialiste) envers le pays qui a fait le plus de sacrifices et contribué le plus à la VAINCRE les nazis du juif adolph hitler.
Le 4 avril, le Berliner Zeitung titrait (traduit en anglais) : « Communiqué secret : Baerbock ne veut pas de Russes aux commémorations de la guerre : À l'occasion de l'anniversaire de la fin de la guerre, le ministère des Affaires étrangères craint que des Russes n'assistent aux commémorations. » Baerbock est Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, qui a déclaré à plusieurs reprises que l'Allemagne était « en guerre avec la Russie », soi-disant parce que la Russie pourrait prochainement envahir l'Allemagne. Elle ressemble à George W. Bush qui a effectivement envahi l'Irak tout en affirmant que, dans le cas contraire, l'Irak pourrait envahir l'Amérique ou ses alliés – Bush était un néoconservateur, et Baerbock en est une version allemande, mais Bush et Baerbock sont tous deux des fascistes-racistes-suprémacistes-impérialistes, ou des nazis idéologiques, tout comme Netanyahou d'Israël. Contrairement au parti nazi d'Hitler, qui haïssait à la fois les juifs et les « Slaves » (tels que les Russes et les Biélorusses), les fascistes-racistes-suprémacistes-impérialistes d'aujourd'hui ne haïssent QUE les Russes. Leur article rapporte :
RépondreSupprimerLa ligne dure est justifiée par l'instrumentalisation « prévisible » de la commémoration par les représentants officiels des ambassades russe et biélorusse. Dans sa lettre, le ministère des Affaires étrangères met en garde contre « la propagande, la désinformation, et une distorsion historique révisionniste. » Le ministère des Affaires étrangères écrit : « Parallèlement, il faut s'attendre à ce que la Russie (avec la Biélorussie) instrumentalise la commémoration de la Seconde Guerre mondiale et la lie abusivement à sa guerre d'agression contre l'Ukraine. » Selon le ministère des Affaires étrangères à Berlin, Moscou et Minsk s'approprieraient les commémorations à venir à Seelow, Altlandsberg ou Treptow Park. Dans le document interne, le ministère des Affaires étrangères ne mentionne qu'une seule phrase la nécessité d'honorer comme il se doit les victimes russes et biélorusses.
Le ministère des Affaires étrangères a informé le Berliner Zeitung que les questions du journal étaient en cours d'« examen ». Aucune réponse n'avait été reçue au moment de la mise sous presse de ce numéro. …
Cependant, le chargé d'affaires de l'ambassade de Biélorussie à Berlin, Andreï Choupliak, a confirmé au Berliner Zeitung une désinvitation explicite. Fin mars de cette année, la mission de Minsk en Allemagne, située à proximité immédiate du mémorial soviétique du parc de Treptow, a reçu une lettre de la Fondation des mémoriaux de Buchenwald et de Mittelbau-Dora. Selon cette lettre, le directeur de la fondation, Jens-Christian Wagner, a décidé que les représentants biélorusses ne seraient pas les bienvenus aux commémorations qui se dérouleraient en Thuringe dans les semaines à venir. L'ambassade de Biélorussie n'avait pas connaissance des informations fournies par le ministère des Affaires étrangères.
RépondreSupprimerEn Biélorussie, cette exclusion a suscité l'indignation. « Nous condamnons fermement le refus de la direction de la Fondation allemande des mémoriaux de Buchenwald et de Mittelbau-Dora d'autoriser les diplomates biélorusses à participer aux commémorations du 80e anniversaire de la libération de ces camps de concentration », peut-on lire dans un message du ministère biélorusse des Affaires étrangères.
« Rien ne justifie les actions cyniques de la fondation allemande contre un pays où une personne sur trois est morte à la guerre et où pas une seule famille n'a été épargnée par la guerre. Malheureusement, ces actions de la fondation s'inscrivent dans la ligne des politiques de certaines forces politiques occidentales qui cherchent à changer l'histoire et à justifier le national-socialisme allemand », a déclaré le ministère des Affaires étrangères de Minsk. « Cette décision s'inscrit dans la continuité de la politique de division des peuples sur la base de leur nationalité. »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Biélorussie (alors RSS de Biélorussie) a connu le pourcentage le plus élevé de toutes les républiques soviétiques sous occupation allemande. On estime que 2,2 à 2,5 millions de Biélorusses soviétiques ont été tués par les nazis et leurs collaborateurs. La Biélorussie a perdu plus de population en pourcentage que tout autre État européen – environ 25 à 30 %.
Pendant ce temps, en coulisses, plusieurs administrateurs du district de Brandebourg se demandent pourquoi les descendants de l'Armée rouge, qui a libéré l'Allemagne de la terreur nazie en 1945, sont punis. « D'un côté, nous entretenons des centaines de tombes soviétiques, mais de l'autre, nous n'avons pas le droit d'inviter les descendants des morts », décrit un administrateur de district dans une situation grotesque. Le maire d'une ville du Brandebourg, qui souhaite garder l'anonymat, a déclaré au Berliner Zeitung que des visioconférences sur le sujet avaient eu lieu fin mars. L'un des acteurs clés aurait été Michael Nowak, l'actuel chargé d'affaires de l'ambassade d'Allemagne à Minsk.
Derniers jours de la guerre : des dizaines de milliers de soldats de l'Armée rouge sont morts dans le Brandebourg
RépondreSupprimerDans les semaines à venir, de nombreux lieux de Berlin et du Brandebourg commémoreront la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a 80 ans. Des batailles décisives contre l'Allemagne hitlérienne se sont déroulées principalement aux portes de Berlin. Dans un sacrifice sans précédent, des dizaines de milliers de soldats de l'Armée rouge sont morts sur le sol brandebourgeois au cours des seules dernières semaines de la guerre – un fait souvent négligé aujourd'hui. Parmi les victimes soviétiques figuraient des Russes, des Biélorusses, des Ukrainiens, des Azerbaïdjanais, des Arméniens, des Géorgiens, des Tatars, des Kazakhs, des Ouzbeks et une multitude d'autres groupes ethniques et peuples de l'Union soviétique. …
Même si les administrateurs de district ou les maires entretiennent des contacts personnels avec des diplomates russes ou biélorusses, les invitations officielles aux commémorations municipales sont taboues selon les directives du ministère fédéral des Affaires étrangères.
Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé que sous sa direction, l'économie allemande se mettrait sur le pied de guerre afin de repousser une invasion russe.
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https://sonar21.com/the-fuhrer-of-germany-friedrich-merz-in-a-war-and-spending-frenzy-how-much-is-1-7-trillion/
https://archive.is/BLzea
« Le Führer allemand – Friedrich Merz – en guerre et en folie dépensière – combien représentent 1 700 milliards ?»
21 mars 2025 par Peter Haenseler - 101 commentaires
Après plus de 80 ans, l'Allemagne a de nouveau un Führer qui n'a rien à envier à l'ancien en termes de mensonges et de mégalomanie, tout en dépensant des sommes inimaginables pour la plupart des gens. Faisons le calcul pendant que notre optimisme s'étiole.
Cela ne s'est jamais produit auparavant : un homme qui n'a même pas encore été élu chancelier négocie le plus gros emprunt de l'histoire de la République fédérale d'Allemagne avec des partis qui ont perdu les élections, au sein d'un Bundestag dissous depuis longtemps.
Si vous aviez décrit le comportement actuel de Friedrich Merz à un Allemand il y a dix ans, vous auriez été déclaré fou et interné sans faire d'histoires.
Friedrich Merz, qui refuse de former une coalition avec l'AFD parce qu'il l'accuse d'extrémisme de droite [alors qu'il est le véritable raciste (contre les Russes), fasciste, suprémaciste et impérialiste, et que l'AfD est anti-impérialiste, et non fasciste, ni suprémaciste, ni raciste, bien que les libéraux affirment que c'est parce que l'AfD veut mettre fin à la porte ouverte imposée par Merkel aux nombreux migrants issus des guerres déclenchées par les États-Unis au Moyen-Orient], prépare l'Allemagne à la guerre contre la Russie. L'AFD veut la paix avec la Russie, la Russie aspire à la paix, les Américains veulent la paix [Haenseler adhère aux promesses indignes de Trump à ce sujet] et Merz s'oppose à tous ceux qui aspirent à la paix.
RépondreSupprimerCette semaine, le Handelsblatt a rapporté que jusqu'à 1 700 milliards [d'euros] pourraient être dépensés. Cet article démontrera que ce plan est une folie, simplement en mettant ce chiffre astronomique en perspective pour le commun des mortels. …
Dette actuelle de l'Allemagne au niveau fédéral
Au 30 juin, la dette fédérale de l'Allemagne s'élevait à 1 621 milliards, soit 1 621 milliards d'euros. Cela correspond à un ratio dette nationale/produit intérieur brut de 62,4 %.
1 700 milliards, c'est cent fois plus que les revenus de l'ensemble des sociétés du DAX en 2023.
Friedrich Merz va doubler cette dette. Cela conduirait à un ratio d'endettement de 125 %, ce qui placerait le pays au niveau de la Grèce (158 %).
Charge d'intérêts supplémentaire
La charge d'intérêts supplémentaire pour les 1 700 milliards d'euros s'élèvera à 47,6 milliards d'euros par an si l'on utilise le taux d'intérêt actuel de l'obligation d'État allemande à 10 ans, soit 2,8 %. …
Aucune chance de rembourser cette dette
En 2024, l'Allemagne a perçu 181,95 milliards d'euros d'impôts sur le revenu au niveau fédéral. Cela signifie que, pendant près de 10 ans, la totalité de l'impôt sur le revenu devrait être consacrée au remboursement de 1 700 milliards d'euros.
Conclusion
RépondreSupprimerSans même mentionner que les actions de Friedrich Merz sont plus que juridiquement contestables, le chiffre de 1 700 milliards d'euros montre déjà clairement qu'il a perdu la tête. Cette manne financière va accabler l'ancien champion mondial des exportations et l'ancien fleuron de l'industrie.
Depuis de nombreuses années, l'élite politique allemande s'en prend violemment à la Russie, à qui elle doit l'énergie bon marché qui a permis à l'Allemagne de devenir le fleuron industriel mondial. La Russie a pardonné aux Allemands, qui avaient 27 millions de Russes [soit le nombre de Russes tués par les forces hitlériennes] sur la conscience ; les Russes n'ont pas oublié ces atrocités, mais les Allemands, ou plutôt les dirigeants allemands, si, car ce que le peuple allemand pense, choisit ou veut appartient à nouveau au passé en Germanie. L'Allemagne s'est alors retournée impérieusement contre la Chine, le fleuron industriel actuel qui, contrairement aux Allemands, n'a pas été insensible aux grandes tendances. Enfin, et ce n'est pas le moins important, les dirigeants allemands salivent contre les États-Unis, leur maître colonial, qui ont opéré un virage politique à 180 degrés et cherchent désormais la paix avec la Russie. Il n'est donc absolument pas inapproprié de qualifier le comportement de Friedrich Merz de mégalomanie.
Mme Baerbock, qui a fait de l'Allemagne la risée de la scène internationale lorsqu'elle était ministre des Affaires étrangères, se blottit contre le nouveau gouvernement syrien, composé de terroristes [dirigés par Al-Qaïda en Syrie, grâce aux forces américaines, turques et israéliennes]. Depuis environ deux semaines, des civils sont massacrés en Syrie, des femmes et des enfants ont été décapités, une nécessité évidente sur la voie de la démocratie. Mme Baerbock semble d'accord avec cela [massacre]. D'ailleurs, je déconseille à nos lecteurs de regarder des vidéos de ces événements, dont des milliers sont publiées sur les réseaux sociaux ; ce sont des cauchemars qui vous priveront de sommeil. Mme Baerbock transfère 300 millions d'euros à ces mêmes messieurs. Mme Baerbock, qui n'aura bientôt plus de travail, semble avoir des talents particuliers. Elle deviendra la nouvelle présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies. …
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https://www.lewrockwell.com/2025/05/no_author/germanys-nazis-exclude-russians-from-may-8th-victory-day-ww2-celebration/
Xi Jinping en visite en Russie pour commémorer la chute de l’Allemagne nazie et renforcer les relations sino-russes
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 06 mai 2025 - 10:24
Xi Jinping effectuera une visite officielle en Russie du 7 au 10 mai 2025, a annoncé dimanche le Kremlin. L’occasion pour le président chinois et son homologue russe, Vladimir Poutine, de commémorer le 80ᵉ anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, et de rappeler les “gigantesques sacrifices” des deux pays lors de cette guerre, mais surtout évoquer les relations bilatérales, signer de nouveaux accords et évoquer aussi bien la guerre commerciale entre Washington et Pékin que la situation géopolitique mondiale.
Dans un communiqué, Moscou précise que la visite de Xi Jinping sera également l’occasion de tenir des discussions bilatérales portant sur “le développement des relations de partenariat global et d’interaction stratégique”. La lune de miel sino-russe se poursuit.
De nouveaux accords et l’actualité mondiale au programme
Depuis l’invasion de l’Ukraine, la position chinoise oscille entre un soutien officiel à un processus de paix, Pékin se voulant même médiatrice du conflit, et un soutien économique à Moscou. Lors de la visite de Vladimir Poutine à Pékin en octobre 2023 à l’occasion du forum des "Nouvelles routes de la soie", les deux dirigeants ont publiquement insisté sur leur étroite relation. Les deux “amis” se félicitaient du caractère “fiable et efficace” de leur collaboration. “Vous pouvez être sûr que, lorsqu’un accord est conclu, il sera exécuté par les deux parties”, déclarait le chef du Kremlin.
Sur la scène internationale, mais surtout à l’ONU, l’Empire du Milieu a maintes fois appelé à respecter l’intégrité territoriale de tous les pays, Ukraine comprise. Mais la Chine est également sous le feu des critiques occidentales pour avoir renforcé ses liens économiques, militaires et politiques avec son voisin russe, lui offrant une porte dérobée pour les sanctions de l’Occident.
RépondreSupprimer"Il est prévu qu'une série de documents bilatéraux, entre les gouvernements et les ministères russes et chinois, soit signée", a ajouté dimanche le Kremlin. Dans son communiqué, Moscou ajoute que “les problèmes actuels à l’ordre du jour, à l'international comme au régional” seront au menu des discussions.
Dans une déclaration à la télévision chinoise, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé que Xi Jinping s'entretiendra avec Vladimir Poutine à propos de "l'ordre international qui connaît actuellement de profonds ajustements". "La Chine et la Russie renforceront leur étroite collaboration au sein des plateformes multilatérales telles que les Nations Unies, l'Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS, uniront le vaste Sud global, dirigeront la gouvernance mondiale dans la bonne direction", a-t-il ajouté.
Le porte-parole rappelle ensuite que les deux pays s’opposent "à l'unilatéralisme et aux actes d'intimidation", "promeuvent conjointement un monde multipolaire égal" et "une mondialisation économique inclusive".
Des déclarations qui font référence à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Celle-ci a connu une escalade majeure avec l’imposition par les États-Unis de surtaxes allant jusqu’à 145 % sur les produits chinois depuis avril, en réponse à un déficit commercial américain important et à un "manque de respect" perçu de la Chine. En riposte, l’Empire du Milieu a augmenté ses propres droits de douane sur les produits américains, atteignant 84 % voire 125 % sur certains articles, et a engagé une procédure auprès de l’OMC pour dénoncer le “protectionnisme” de l’Oncle Sam.
À l’occasion de cette visite officielle en Russie, le même porte-parole chinois a tenu à rappeler que Moscou et Pékin avaient fait “de gigantesques sacrifices” contre l’Allemagne nazie et ses alliés de l’Axe. D’autres dirigeants comme le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva sont attendus sur la Place rouge le 09 mai, pour assister à la parade militaire.
Kiev refuse la trêve, “menace directe” pour le Kremlin
RépondreSupprimerEn prévision de cet événement, Vladimir Poutine a proposé une trêve avec Kiev du 8 au 10 mai. En réponse, sans accepter ou rejeter la proposition russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Kiev ne pouvait pas garantir la sécurité des dirigeants internationaux qui se rendraient à Moscou à cette date.
Aux yeux de certains observateurs, le chef du Kremlin tient surtout à protéger la cérémonie d’une quelconque perturbation qui pourrait être provoquée par des frappes ukrainiennes. Mais pour le président ukrainien, la priorité est la négociation. “C'est impossible de s'entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C'est une performance théâtrale de sa part. En deux ou trois jours, il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux", a-t-il lancé.
Moscou a alors accusé samedi Zelensky de menacer la sécurité de ces commémorations. "Il menace la sécurité physique des vétérans qui viendront aux parades et aux célébrations de ce jour sacré", a dénoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, sur Telegram. "Sa déclaration (...) constitue bien sûr, une menace directe".
Cette proposition du président russe intervient alors que Moscou et Kiev discutent séparément avec Washington pour aboutir à un cessez-le-feu. Les discussions piétinent, suscitant la frustration de l’administration Trump qui menace de se retirer.
Kiev demande "un cessez-le-feu total et inconditionnel" comme prérequis à toute négociation avec la Russie, qui, elle, répète être prête à négocier avec l'Ukraine, mais se montre en revanche réticente sur une trêve prolongée.
https://www.francesoir.fr/politique-monde/xi-jinping-en-visite-en-russie-pour-commemorer-la-chute-de-l-allemagne-nazie-et
Un artiste mis en examen pour un tableau montrant Macron décapité
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 07 mai 2025 - 11:15
Il ne fait pas toujours bon d'être artiste en France.
S'il est possible, voire de bon ton, au nom de l'Art, d'exposer des images à tendance sérieusement pédophile, il n'en est pas de même, toujours au nom de l'Art, mais cette fois-ci satirique, de croquer le président dans une posture indélicate. L'artiste guadeloupéen Blow, en a fait les frais. Auteur d'un tableau représentant la tête décapitée d'Emmanuel Macron tenue à bout de bras par un homme noir, il a été inculpé ce mardi, a indiqué à l'AFP le parquet de Pointe-à-Pitre.
Cette inculpation fait suite à une plainte du président de la République pour "incitation à la violence, sans que cela soit suivi d'effet", selon les avocats de la défense.
Elle relève, d'après la procureure de Pointe-à-Pitre, de l'article 24 de la loi 1881 sur la liberté de la presse.
Le tableau avait été exposé en janvier, aux côtés de ceux de 44 autres artistes, lors d'une exposition collective, "Exposé.e.s à la chlordécone", au Centre des arts de Guadeloupe.
Intitulé "Non lieu", il représente, selon les explications de l'artiste lors d'une conférence de presse en février, "la colère d'un Guadeloupéen (...) exprimant sa frustration" après une décision de justice dans l'affaire de la chlordécone.
Ce pesticide épandu dans les bananeraies antillaises dans les années 1990 est accusé d'être responsable de nombreuses maladies localement.
"Cette convocation, pour délit de presse, était aussi un moyen d'avoir accès à la procédure", a déclaré à la sortie du bureau du juge l'avocat de l'artiste, Me Patrice Tacita, qui souhaite "organiser une défense politique" sur le sujet.
Le commissaire d'exposition et le président de l'association organisatrice ont également été inculpés dans cette affaire, a par ailleurs fait savoir le parquet, précisant que l'affaire était "toujours à l'instruction".
Peut-être que le Président aurait été plus inspiré d'acheter cette fois-ci l'œuvre pour l'Élysée. l'Art est en train de devenir un sujet brulant au Palais.
https://www.francesoir.fr/culture-art-expo/un-artiste-mis-en-examen-pour-un-tableau-montrant-macron-decapite
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