La population trompée : Le scandale des contrats secrets du lobby de l'énergie éolienne
17.06.2025 www.kla.tv/37988
L'association "Schweizerische Landschaft ohne Windkraft - Association suisse paysage sans éoliennes" a été fondée le 15 janvier 2004 et a été rebaptisée en 2011 "Paysage Libre Suisse - Freie Landschaft Schweiz". L'association a notamment pour objectif de représenter au niveau national les personnes et les organisations qui s'engagent pour la protection de la nature et contre l'enlaidissement du paysage par des éoliennes industrielles. Aujourd'hui en 2025, 47 organisations membres de toute la Suisse ont rejoint l'association. L'énergie éolienne est souvent présentée comme une forme d'énergie particulièrement respectueuse de l'environnement et du climat. Dans une fiche d'information sur le bilan gaz carbonique des éoliennes, "Paysage libre Suisse" écrit : "Si l'on tient compte des conditions peu écologiques de leur fabrication, de leur construction et de leur recyclage, l'installation d'éoliennes est nuisible au climat." Les infrasons et les ombres portées provoqués par les éoliennes peuvent également avoir de multiples effets néfastes sur la santé, comme de la nervosité, des troubles de la concentration et du sommeil, et des maux de tête.
Le 11 mars 2025, "Paysage Libre Suisse" a publié un communiqué de presse au titre explosif : "Contrats secrets scandaleux entre le promoteur d'énergie éolienne et les communes bernoises". Un promoteur soutient ou fait de la publicité pour une chose en sa propre faveur, comme par exemple les fournisseurs d'énergie qui font la promotion des nouvelles énergies.
Ces contrats secrets contiennent de graves accusations contre la compagnie d'électricité fribourgeoise "Groupe E" et la commune bernoise du Plateau de Diesse concernant un parc éolien dans le Jura bernois. Il s'agit d'un exemple typique de la manière dont les promoteurs de l'énergie éolienne en Suisse utilisent des méthodes déloyales pour tenter d'influencer l'opinion publique en faveur de l'énergie éolienne.
"Paysage libre suisse" écrit :
"L'association 'Mont Sujet Libre' est membre de l'association cantonale 'Paysage libre Berne-Jura-Neuchâtel (PL BEJUNE)'. Elle est critique à l'égard du parc éolien du Mont Sujet (en allemand Spitzberg), la première chaîne du Jura entre le Chasseral et le lac de Bienne. Pendant longtemps, le canton de Berne n'a pas voulu d'un parc éolien sur le Mont Sujet. A la surprise générale, et après une évaluation faussée des intérêts par la Direction de l'intérieur et de la justice (DIJ), le canton a finalement intégré le parc éolien dans son plan directeur - par décision de la conseillère d'Etat Evi Allemann. Grâce à la loi sur la transparence, l'association (Mont Sujet Libre) a pu accéder à ces documents hautement sensibles.
Il s'avère maintenant que tout était truqué de la part du promoteur de l'énergie éolienne. Les anciennes communes de Lamboing et de Diesse ont signé un contrat strictement confidentiel avec 'Groupe E' il y a 13 ans. Après la fusion des communes du Plateau de Diesse, la nouvelle commune a repris les accords signés par les anciennes autorités concernant le projet de parc éolien. Ces contrats, qualifiés de 'strictement confidentiels', engagent encore aujourd'hui la commune. Elle s'est engagée à ne pas en divulguer le contenu à des tiers, y compris à l'assemblée communale. Ces accords ont toutefois des conséquences importantes, notamment en termes de transparence et d'information de la population.
En reprenant ces conventions, la commune du Plateau de Diesse s'engageait à 'faire valoir son poids politique auprès des autorités locales, régionales et cantonales afin de favoriser le développement harmonieux des projets des partenaires'. En clair, cela signifie que la commune s'engage à faire du lobbying pour le parc éolien dans le plus grand secret, sans informer ni impliquer l'assemblée communale.
Parmi ces assurances figure l'engagement de 'favoriser le soutien des populations concernées'. On comprend donc pourquoi la commune soutient activement le projet depuis des années. Le vote consultatif de juin 2015, au cours duquel la population de la commune a accepté le projet, est donc clairement faussé.
Conflit d'intérêts grave
Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que la commune joue un double rôle dans cette affaire : Elle est à la fois signataire d'une convention qui l'engage à soutenir le projet et l'instance chargée d'examiner le dossier et de décider du préavis pour le plan d'affectation et le permis de construire. Ce conflit d'intérêts compromet l'objectivité et l'indépendance nécessaires à une évaluation impartiale du projet et rend les décisions futures juridiquement contestables.
Une affaire financière
En contrepartie de son soutien au 'Groupe E Greenwatt', la commune reçoit une compensation financière. Les documents obtenus par l'association 'Mont Sujet Libre' ont toutefois été expurgés sur ce point, de sorte que les montants exacts ne sont pas connus. Derrière le discours officiel sur les énergies renouvelables, la réalité économique est implacable : La construction de parcs éoliens est une activité extrêmement lucrative, mais uniquement pour le développeur du projet. 60 % des coûts d'investissement sont subventionnés par des fonds publics, tandis que l'investisseur ne finance que 40 % du projet tout en devenant l'unique propriétaire des installations. Les communes ne reçoivent qu'un montant minimal, insuffisant pour compenser la perte d'attractivité et les nuisances subies par les habitants. En fin de compte, le parc éolien risque de devenir financièrement pour la commune un"but contre son propre camp". Le lobby éolien s'en réjouit."
Cet exemple montre noir sur blanc comment les entreprises et les autorités utilisent des méthodes déloyales pour faire passer des projets controversés malgré l'opposition de la population. Il est peu probable qu'il s'agisse d'un cas isolé. Tous les moyens devraient être bons pour ceux qui profitent des nouvelles technologies, qu'il s'agisse des éoliennes, de la 5G, des voitures électriques, etc. L'exemple de la commune du Plateau de Diesse, sur le Chasseral, montre comment des méthodes déloyales, allant jusqu'à la diffusion intentionnelle de fausses informations, sont utilisées pour permettre aux grands groupes d'en profiter et de réaliser leurs projets. Ceci dans le dos de la population, qui doit supporter les conséquences négatives et passées sous silence des parcs éoliens - et d'autres nouvelles technologies.
Le Conseil fédéral suisse mise lui aussi sur un développement massif de l'énergie éolienne avec la révision prévue de l'ordonnance sur l'énergie. Selon "Paysage libre suisse", cela pourrait signifier la construction de plus de 400 éoliennes dans tout le pays d'ici 2030. Se pourrait-il que, dans le cadre de ces nouveaux projets également, la population soit délibérément trompée par de fausses informations ? C'est pour cette raison - et pour d'autres encore - que les initiatives pour la protection des communes et des forêts sont nécessaires. Selon l’association « Freie Landschaft Schweiz », ces deux initiatives constituent désormais le dernier recours pour préserver le droit des communautés locales à s’exprimer et pour empêcher que les forêts, les zones sauvages et la nature précieuse ne soient défrichées au profit des éoliennes. Il faut encore environ 40 000 signatures d'ici fin juin 2025. Contribuez vous aussi par votre signature au succès de ces initiatives populaires ! Vous trouverez les feuilles doubles de signatures dans la boîte bleue sous l'émission.
de rg. Sources/Liens : Communiqué de presse de « Paysage libre Suisse » https://www.paysage-libre.ch/wp-content/uploads/2025/03/Medienmitteilung-11.03.2025-PLCH-FR.pdf
Contrats entre le groupe électrique fribourgeois « Groupe E » et les communes du plateau bernois de Diesse https://pl-bejune.ch/mont-sujet/
Contrats secrets entre un promoteur éolien et des communes bernoises https://www.paysage-libre.ch/news/contrats-secrets-entre-un-promoteur-eolien-et-des-communes-bernoises/
Le Conseil fédéral met en vigueur le deuxième volet de la loi fédérale pour un approvisionnement en électricité sûr https://www.news.admin.ch/fr/nsb?id=104172
Les initiatives populaires pour la protection des communes et des forêts comme dernier rempart https://www.paysage-libre.ch/news/le-conseil-federal-mise-sur-un-developpement-massif-de-lenergie-eolienne-nos-initiatives-sont-le-dernier-rempart/
Encore 40 000 signatures pour atteindre l'objectif à coup sûr https://protection-communes-oui.ch/
Le gouverneur de Floride interdit la fluoration de l'eau dans tout l'État
Par le Dr Joseph Mercola Recherche mondiale, 18 juin 2025
La Floride est devenue le deuxième État américain à interdire la fluoration de l'eau après que le gouverneur DeSantis a signé une loi la qualifiant de « médication forcée » sans consentement éclairé ; l'interdiction entrera en vigueur le 1er juillet 2025 — c'est à ce moment-là que les réseaux publics d'eau devront cesser d'ajouter du fluor et que les régulateurs de l'État pourront commencer à l'appliquer.
Une étude du National Toxicology Program portant sur 72 études a révélé des preuves cohérentes selon lesquelles l'exposition au fluorure diminue les scores de QI des enfants et nuit au développement cognitif.
Plusieurs États, dont l'Ohio et le Texas, envisagent des interdictions similaires tandis que les agences fédérales réévaluent les recommandations sur le fluorure sous une nouvelle direction.
Des recherches établissent un lien entre le fluorure, le dysfonctionnement de la thyroïde et les lésions neurologiques, avec des doses aussi faibles que 2 à 5 milligrammes par jour affectant la régulation hormonale.
De nombreux pays européens ont rejeté la fluoration de l’eau il y a des décennies ; 98 % des Européens de l’Ouest boivent désormais de l’eau non fluorée.
*
La Floride vient de devenir le deuxième État américain, après l'Utah, à interdire le fluor dans l'eau potable publique. Le gouverneur Ron DeSantis a promulgué cette loi, mettant fin à une politique de santé publique vieille de plusieurs décennies, qui promettait autrefois de protéger les dents, mais qui est aujourd'hui de plus en plus critiquée pour ses effets néfastes sur la santé neurologique et endocrinienne. Environ 63 % des Américains boivent actuellement de l'eau fluorée, ce qui signifie que des millions de personnes pourraient bientôt être amenées à réévaluer la qualité réelle de leur eau et sa composition.
Le fluor a été ajouté aux réseaux d'eau municipaux dès 1945, partant du principe que l'ingestion de petites quantités pouvait réduire les caries. Mais les données montrent désormais que les risques sont supérieurs aux bénéfices, en particulier pour les nourrissons et les enfants. Un excès de fluor a été associé à une insuffisance thyroïdienne, une baisse du QI et des troubles du développement neurologique, des problèmes qui vont bien au-delà des caries.
Partout en Europe, des pays ont déjà abandonné la fluoration. Les États-Unis sont à la traîne, s'accrochant à des protocoles obsolètes, alors que les preuves s'accumulent que l'exposition obligatoire est plus néfaste que bénéfique. Face à l'ampleur de ce mouvement, il est important de comprendre les motivations de ces interdictions et les fondements scientifiques de leur application.
L'interdiction du fluorure en Floride attire l'attention nationale
Comme l'a rapporté le New York Times, le 15 mai 2025, DeSantis a signé une loi interdisant l'ajout de fluorure aux réseaux d'eau publics de Floride. 2 DeSantis a qualifié la fluoration de « médication forcée », arguant que le public mérite le droit à un consentement éclairé quant à ce qui est ajouté à son eau potable. Ce changement de politique fait écho à une résistance publique plus large aux mandats de santé publique suite aux controverses liées à la COVID-19 .
Le projet de loi signé par DeSantis le 15 mai 2025 (SB 700, qui fait partie du « Florida Farm Bill ») entre en vigueur le 1er juillet 2025. C'est la date à laquelle les réseaux d'eau publics de l'État doivent cesser d'ajouter du fluorure et les régulateurs de l'État peuvent commencer à émettre des ordonnances de conformité et des sanctions.
• La loi a été introduite dans un contexte de scepticisme croissant à l’égard des interventions sanitaires menées par le gouvernement. Cette interdiction fait partie d’un mouvement national plus large alimenté par des dirigeants comme Robert F. Kennedy Jr., secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, et Lee Zeldin, qui dirige l’Agence américaine de protection de l’environnement.
Kennedy a publiquement appelé tous les États américains à éliminer le fluorure de l'eau potable . La position de DeSantis reflète cette nouvelle vague d'indépendance politique en matière de santé, où l'autonomie corporelle est devenue un cri de ralliement en matière de politique publique.
• Il existe des alternatives plus sûres et personnalisées — Selon DeSantis, la question n'est pas de savoir si le fluorure est bénéfique pour les dents. Il s'agit plutôt de supprimer l'exposition obligatoire par l'eau municipale. Ce raisonnement intéresse les parents, les soignants et les personnes qui souhaitent mieux contrôler comment et quand le fluor pénètre dans leur organisme ou celui de leurs enfants.
• De plus en plus d’États envisagent des interdictions similaires, et la politique fédérale pourrait changer — l’Ohio et le Texas envisagent actuellement leur propre législation anti-fluorure.
Entre-temps, Zeldin a annoncé que l'EPA réévaluait ses recommandations en matière de fluorure, et Kennedy prévoyait de demander aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis de cesser complètement de soutenir la fluoration de l'eau potable. Ces annonces suggèrent que ce qui était initialement une initiative au niveau des États pourrait bientôt remodeler la politique fédérale.
Ma lettre ouverte à l'American Dental Association (ADA)
Dans une lettre ouverte , j'ai exhorté l'ADA à cesser de soutenir la fluoration de l'eau, en me basant sur des recherches établissant un lien entre l'exposition au fluor et une baisse du QI, des symptômes de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et des dysfonctionnements thyroïdiens. J'ai soutenu que les recherches récentes ne justifient plus cette pratique ; son maintien reflète des données scientifiques obsolètes, et non les meilleures pratiques.
• Des preuves convaincantes établissent un lien entre le fluorure et les dommages neurologiques et hormonaux — De nombreuses études modernes, dont beaucoup sont des essais humains de haute qualité, montrent des liens clairs entre l'exposition au fluorure et une diminution de l'intelligence chez les enfants . Une revue systématique publiée dans JAMA Pediatrics a révélé que le fluorure a un impact négatif sur le QI des enfants, par exemple.
• Le fluor a des effets négatifs sur la fonction thyroïdienne — Le fluor était autrefois utilisé à des fins médicales dans les années 1950 en Europe et en Amérique du Sud pour réduire les niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les personnes souffrant d’hyperthyroïdie ou d’hyperthyroïdie.
Cette utilisation reposait sur une dose quotidienne de fluorure aussi faible que 2 à 5 milligrammes (mg) — des niveaux que de nombreuses personnes consomment déjà aujourd’hui si elles vivent dans des régions fluorées. 4 Même une consommation modeste, au fil du temps, interfère avec les hormones thyroïdiennes qui régulent le métabolisme, l’énergie et l’humeur.
• Des pays du monde entier ont déjà rejeté la fluoration de l'eau . Environ 98 % des habitants d'Europe occidentale boivent désormais de l'eau non fluorée. Des pays comme l'Allemagne, la France, les Pays-Bas et la Suède ont totalement interdit cette pratique. Ils misent plutôt sur l'éducation, l'amélioration de l'alimentation et l'utilisation de produits d'hygiène bucco-dentaire sans fluor pour préserver la santé bucco-dentaire sans risque de troubles neurologiques.
La plus grande étude à ce jour confirme que le fluorure diminue le QI chez les enfants Publiée par le Programme national de toxicologie (NTP) en août 2024, une revue approfondie a évalué 72 études portant sur le lien entre l'exposition au fluorure et le niveau d'intelligence des enfants . Elle comprenait également des études animales et mécanistiques afin de mieux comprendre comment le fluorure altère les fonctions cognitives. Cette revue a mis en évidence des preuves concordantes de nocivité, en particulier chez les enfants exposés à des niveaux élevés de fluorure par l'eau potable ou d'autres sources environnementales.
• Les chercheurs ont trouvé des preuves solides de scores de QI inférieurs chez les enfants exposés au fluorure — Dix-huit des 19 études de la plus haute qualité ont montré que les enfants exposés à des niveaux élevés de fluorure obtenaient des scores inférieurs aux tests de QI.
Ces résultats sont valables dans différents pays, cultures et types d'études, ce qui renforce leur validité. La revue a spécifiquement mis en évidence trois études de cohorte prospectives, qui ont également constaté des effets négatifs significatifs sur le développement cognitif des enfants.
• Plus le taux de fluor est élevé, plus les résultats cognitifs sont mauvais. Les chercheurs ont constaté une tendance claire : à mesure que l’exposition au fluor augmentait, les scores de QI diminuaient. Les enfants vivant dans des zones où la concentration de fluor dans l’eau potable dépassait 1,5 mg/L (le niveau maximal de sécurité fixé par l’Organisation mondiale de la Santé) étaient systématiquement plus susceptibles d’afficher des performances intellectuelles plus faibles.
• Les risques pour le QI s'appliquent même aux États-Unis en raison de l'exposition totale au fluorure, et pas seulement à la teneur en eau. L'étude a souligné que les enfants américains dépassent souvent les niveaux de fluorure « sûrs », même si leur approvisionnement en eau est conforme aux directives fédérales. En effet, le fluorure ne provient pas uniquement de l'eau potable. On le trouve également dans le dentifrice, les aliments transformés, le thé et d'autres sources.
Bien que la plupart des preuves les plus solides proviennent de régions à forte exposition, l’apport cumulé provenant de multiples sources signifie que les enfants américains, en particulier ceux vivant dans des zones où le fluorure naturel est supérieur à 1,5 mg/L, ne sont pas exemptés de risques.
Étapes simples pour réduire votre exposition au fluorure et protéger votre cerveau Nul besoin d'attendre que votre État adopte une loi pour commencer à vous protéger, vous et votre famille, contre le fluorure. Si vous vous inquiétez des effets de ce produit chimique sur le développement cérébral, la santé thyroïdienne ou les performances cognitives à long terme, comme le montrent clairement les données probantes, vous disposez de solutions concrètes et pratiques.
Que vous viviez dans une zone entièrement fluorée ou que vous souhaitiez simplement éviter toute exposition inutile, voici comment contrôler votre consommation quotidienne d'eau et celle de vos enfants. Ces cinq étapes vous aideront à minimiser la présence de fluor dans votre eau, vos aliments et vos produits dentaires, tout en favorisant une meilleure santé générale :
1. Adoptez un système de filtration d'eau au fluorure à domicile. Le fluorure n'est pas facile à filtrer. Les filtres courants comme Brita ou PUR ne suffisent pas. De plus, si l'osmose inverse est la norme pour éliminer le fluorure depuis des années, elle présente des inconvénients majeurs, comme le gaspillage d'eau et la perte de minéraux bénéfiques.
De même, la technologie du charbon d'os nécessite une eau acide pour fonctionner correctement. Veillez donc à installer un système de filtration de haute qualité conçu pour éliminer le fluorure. Si possible, envisagez un système de filtration pour toute la maison afin de capter le fluorure à chaque point d'utilisation, y compris l'évier, la baignoire et la douche.
2. Utilisez des dentifrices et des produits dentaires sans fluor . La plupart des dentifrices classiques sont riches en fluor. Non seulement vous vous brossez les dents avec, mais vous l'absorbez également par les gencives et en avalez des traces. Cela s'accumule avec le temps. Privilégiez les dentifrices sans fluor et évitez les bains de bouche et les gels fluorés. La protection contre les caries que vous recherchez provient du brossage mécanique, et non de l'exposition aux produits chimiques.
3. Préparez le lait maternisé avec de l'eau filtrée — Si vous nourrissez votre bébé au lait maternisé, ce point est important. Dans les zones où le fluor est présent, l'eau du robinet contient souvent des concentrations suffisamment élevées pour nuire au développement cérébral du nouveau-né.
Utilisez uniquement de l'eau filtrée et sans fluor, surtout pendant les premiers mois de développement. L'allaitement reste la meilleure option, dans la mesure du possible, car le lait maternel ne contient pratiquement pas de fluor et favorise un meilleur développement intestinal et immunitaire.
4. Soyez attentif aux sources cachées dans vos aliments et boissons — Vous ignorez peut-être que le fluorure est également présent dans des produits du quotidien comme le thé noir et vert, le poulet transformé et les soupes en conserve. Les feuilles de thé absorbent naturellement le fluor du sol, et la transformation mécanique de la volaille laisse souvent des résidus sur la viande.
5. Informez-vous et repensez la question du fluor. On a souvent entendu dire que le fluor est essentiel à la santé dentaire, mais la vérité est que la recherche moderne est claire : avaler du fluor expose à des risques sans aucun bénéfice. Profitez-en pour reprendre le contrôle. Plus vous serez informé, meilleurs seront vos choix pour votre santé et l'avenir de votre famille.
FAQ sur le fluorure dans l'eau potable Q : Pourquoi la Floride a-t-elle interdit le fluor dans l’eau publique ?
R : DeSantis a signé une loi interdisant le fluor dans l'eau municipale, la qualifiant de « médication forcée » et insistant sur le droit au consentement éclairé. Cette décision s'inscrit dans un mouvement croissant aux États-Unis qui remet en question la sécurité et la nécessité de la fluoration de l'eau, d'autant plus que des études la lient désormais à des effets neurologiques et thyroïdiens.
Q : Existe-t-il des preuves scientifiques que le fluorure diminue le QI ?
R : Oui. Un rapport de 2024 du Programme national de toxicologie a examiné 72 études et a constaté que 18 des 19 études les plus fiables montraient que l'exposition au fluor était systématiquement associée à des scores de QI plus faibles chez les enfants. Cet effet a été observé même à des niveaux proches ou inférieurs à ceux consommés par de nombreux Américains dans les zones fluorées.
Q : Le fluorure affecte-t-il la fonction thyroïdienne ?
R : C'est vrai. Historiquement, le fluor était utilisé à des fins thérapeutiques en Europe et en Amérique du Sud pour inhiber l'activité thyroïdienne chez les personnes souffrant d'hyperthyroïdie. Des recherches récentes confirment qu'un apport quotidien de 2 à 5 mg, largement suffisant pour la consommation de nombreuses personnes, interfère avec les hormones thyroïdiennes impliquées dans le métabolisme, l'énergie et l'humeur.
Q : Quels sont les moyens les plus sûrs de maintenir une bonne santé bucco-dentaire sans fluorure ?
R : Se brosser les dents régulièrement avec un dentifrice sans fluor, adopter une alimentation riche en nutriments et s'hydrater avec de l'eau filtrée sans fluor sont des moyens efficaces de préserver sa santé bucco-dentaire sans les risques liés à l'exposition systémique au fluor. Des visites régulières chez un dentiste biologiste sont également importantes.
Q : Comment puis-je réduire l’exposition au fluorure de ma famille ?
R : Commencez par installer un système de filtration d'eau conçu pour éliminer le fluor. Utilisez un dentifrice sans fluor et évitez l'eau du robinet non filtrée pour préparer du lait maternisé. Sachez que les thés noir et vert, ainsi que certains aliments transformés, contiennent également du fluor.
*
Remarques
1, 2 The New York Times 15 mai 2025
3 JAMA Pédiatre. 1er mars 2025;179(3):282-292
4 Réseau d'action du fluor Effets du fluor sur le système endocrinien 19 avril 2024
5 Programme national de toxicologie, monographie du NTP sur l'état de la science concernant l'exposition au fluorure, le neurodéveloppement et la cognition, août 2024
Contraintes de l'évolution géotemporelle de la mortalité toutes causes confondues sur l'hypothèse de propagation de la maladie pendant la COVID
Par le Dr Joseph Hickey , le professeur Denis Rancourt et le professeur Christian Linard Recherche mondiale, 17 juin 2025
D'importants pics de surmortalité toutes causes confondues ont été observés immédiatement après la déclaration de pandémie de COVID-19 par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 11 mars 2020, entre mars et mai 2020, dans plusieurs juridictions de l'hémisphère Nord. Ces importants pics de surmortalité sont généralement attribués à un nouveau virus virulent (SARS-CoV-2) qui se propage par contact interhumain et sont souvent qualifiés de résultant de la première vague d'infections.
Nous avons testé la présomption de ce paradigme de propagation virale en utilisant des variations spatiales et temporelles à haute résolution de la mortalité toutes causes confondues en Europe et aux États-Unis.
Nous avons étudié la surmortalité toutes causes confondues pour les régions infranationales des États-Unis (États et comtés) et d’Europe (régions statistiques NUTS aux niveaux 0 à 3) au cours de la période mars-mai 2020, que nous appelons la « période de premier pic », ainsi que de juin à septembre 2020, que nous appelons la « période de pic d’été ».
Les données révèlent plusieurs caractéristiques définitives qui sont incompatibles avec l’hypothèse de propagation virale (en comparaison avec les prédictions qualifiées des principaux modèles épidémiques spatio-temporels) :
Hétérogénéité géographique de la surmortalité lors du premier pic : Il existait un degré élevé d'hétérogénéité géographique de la surmortalité aux États-Unis et en Europe, avec une poignée de régions géographiques présentant des pics importants de surmortalité lors du premier pic (« pics F ») essentiellement synchrones (à quelques semaines d'intervalle) et toutes les autres régions présentant une surmortalité faible ou négligeable au cours de ladite première période de pic. Cela inclut des tailles de pics F très différentes (jusqu'à un facteur 10 ou plus) pour les régions infranationales de part et d'autre d'une frontière internationale, comme les régions NUTS1 de l'Allemagne à sa frontière occidentale (petits pics F) par rapport aux régions NUTS1 de l'autre côté de la frontière internationale aux Pays-Bas, en Belgique et en France (grands pics F), malgré d'importants volumes de trafic transfrontalier documentés entre les régions.
Synchronisation temporelle de la surmortalité au premier pic : les pics F des États américains et des pays européens étaient presque tous situés à trois ou quatre semaines d'intervalle, et jamais avant la semaine de la déclaration de pandémie par l'OMS. Pour un pays européen à pic F élevé, les pics F de toutes les régions infranationales ont augmenté et diminué de manière synchronisée, mais ont montré d'importantes variations de hauteur du pic et de surmortalité totale intégrée. Un résultat similaire a été observé pour les comtés des États américains à pic F élevé.
Différences importantes dans la surmortalité pendant la première période de pointe pour des villes comparables avec de grands aéroports dans les mêmes pays : nous comparons les résultats de mortalité pour Rome et Milan en Italie, et Los Angeles et San Francisco et New York aux États-Unis, et montrons qu'il y avait une différence spectaculaire dans la surmortalité pendant la première période de pointe entre les villes comparées, malgré leurs caractéristiques démographiques, leurs systèmes de santé et leur trafic aérien international similaires, y compris en provenance de Chine et d'Asie de l'Est.
Nous avons également examiné les données concernant le lieu du décès (à l'hôpital, à domicile, dans une maison de retraite, etc.) et la vulnérabilité socio-économique (pauvreté, statut minoritaire, conditions de vie surpeuplées, etc.) à des résolutions géographiques élevées, qui soutiennent une hypothèse alternative selon laquelle la surmortalité dans les juridictions avec de grands pics F était causée par l'application de traitements médicaux dangereux (en particulier, la ventilation mécanique invasive et les traitements pharmaceutiques) et la pneumonie induite par le stress biologique dû aux mesures de traitement et de confinement.
Des pics F exceptionnellement élevés ont été observés dans les zones dotées de grands hôpitaux financés par des fonds publics au service des communautés pauvres ou socio-économiquement fragiles, dans les régions où les quartiers pauvres sont situés à proximité de quartiers riches, comme dans le cas du Bronx à New York et des arrondissements de Brent et Westminster à Londres, au Royaume-Uni.
Dans l’ensemble, notre étude constitue une preuve solide que les schémas de surmortalité observés aux États-Unis et en Europe en mars-mai 2020 n’auraient pas pu être causés par la propagation d’un virus respiratoire, mais plutôt par les interventions médicales et gouvernementales qui ont été appliquées et qui ont principalement tué des personnes âgées et pauvres.
1. Introduction
La mortalité toutes causes confondues, par période et par juridiction administrative, est sans doute la donnée la plus fiable pour détecter et caractériser épidémiologiquement les événements causant des décès, et pour évaluer l'impact à l'échelle de la population de toute augmentation ou de tout effondrement des décès, toutes causes confondues. Ces données peuvent être collectées par juridiction ou subdivision nationale ou étatique, par âge, par sexe, par lieu de décès, etc. Elles ne sont pas sujettes à des biais de déclaration ni à des biais d'attribution des causes de décès dans la mortalité elle-même (voir de nombreuses références dans Rancourt et al., 2023a).
De nombreux chercheurs ont étudié la mortalité toutes causes confondues pendant la période de la Covid (depuis la déclaration de pandémie de l'OMS du 11 mars 2020 (OMS, 2020) jusqu'à la déclaration de fin d'urgence de santé publique du 5 mai 2023 (OMS, 2023)) dans différents pays du monde. Les références représentatives sont les suivantes :
Bilinski et Emanuel, 2020 ; Bustos Sierra et coll., 2020 ; Félix-Cardoso et al., 2020 ; Fouillet et al., 2020 ; Kontis et coll., 2020 ; Mannucci et coll., 2020 ; Mills et coll., 2020 ; Olson et coll., 2020 ; Piccininni et coll., 2020 ; Sinnathamby et coll., 2020 ; Tadbiri et coll., 2020 ; Vestergaard et coll., 2020 ; Villani et coll., 2020 ; Achilleos et al., 2021 ; Al Wahaibi et al., 2021 ; Anand et coll., 2021 ; Böttcher et al., 2021 ; Chan et coll., 2021 ; Dahal et coll., 2021 ; Das-Munshi et al., 2021 ; Deshmukh et al., 2021 ; Faust et coll., 2021 ; Gallo et coll., 2021 ; Islam, et al., 2021a, 2021b ; Jacobson et Jokela, 2021 ; Jdanov et al., 2021 ; Joffe, 2021 ; Karlinsky et Kobak, 2021 ; Kobak, 2021 ; Kontopantelis et al., 2021a, 2021b ; Kung et coll., 2021a, 2021b ; Liu et coll., 2021 ; Locatelli & Rousson, 2021; Miller et coll., 2021 ; Nørgaard et al., 2021 ; Panagiotou et al., 2021 ; Pilkington et coll., 2021 ; Polyakova et al., 2021 ; 2021b ; Rossen et coll., 2021 ; Sanmarchi et coll., 2021 ; Sempé et coll., 2021 ; Soneji et coll. 2021 ; Stein et coll., 2021 ; Stokes et coll., 2021 ; Vila-Corcoles et al., 2021 ; Wilcox et coll., 2021 ; Woolf et coll., 2021a, 2021b ; Yorifuji et coll., 2021 ; Ackley et coll., 2022 ; Acosta et coll., 2022 ; Engler, 2022 ; Faust et coll., 2022 ; Ghaznavi et al., 2022 ; Gobiņa et al., 2022 ; Lui et al., 2022 ; Henry et coll., 2022 ; Jha et coll., 2022 ; Juul et coll., 2022 ; Kontis et coll., 2022 ; Kontopantelis et al., 2022 ; Lee et coll., 2022 ; Leffler et coll., 2022 ; Lewnard et coll., 2022 ; McGrail, 2022 ; Neil et coll., 2022 ; Neil et Fenton, 2022 ; Pálinkás & Sándor, 2022 ; Ramírez-Soto et Ortega-Cáceres, 2022 ; Razak et coll., 2022 ; Redert, 2022a, 2022b ; Rossen et coll., 2022 ; Safavi-Naini et al., 2022 ; Schöley et al., 2022 ; Thoma & Declercq, 2022; Wang et coll., 2022 ; Aarstad et Kvitastein, 2023 ; Bilinski et coll., 2023 ; de Boer et coll., 2023 ; de Gier et coll., 2023 ; Démétriou et al., 2023 ; Alexandrie et al., 2025 ; Haugen, 2023 ; Jones et Ponomarenko, 2023 ; Kuhbandner et Reitzner, 2023 ; Masselot et al., 2023 ; Matveeva et Shabalina, 2023 ; Neil et Fenton, 2023 ; Paglino et coll., 2023 ; Redert, 2023 ; Schellekens, 2023 ; Scherb et Hayashi, 2023 ; Sorli et al., 2023 ; Woolf et coll., 2023 ; Rancourt et coll., 2024 ; Rancourt et Hickey, 2023; Rancourt et al., 2023a ; Rancourt et coll., 2023b ; Rancourt et coll., 2022a ; Rancourt, 2022 ; Rancourt et al., 2022b ; Rancourt et coll., 2022c ; Rancourt, 2021; Rancourt et al., 2021a ; Rancourt et al., 2021b ; Rancourt et coll., 2020 ; Rancourt, 2020 ; Johnson et Rancourt, 2022 ; Aune et al., 2023 ; Bonnet et coll., 2024 ; Faisant et al., 2024 ; Foster et coll., 2024 ; Korsgaard, 2024 ; Léger & Rizzi, 2024; Matthes et coll., 2024 ; Mostert et coll., 2024 ; Nørgaard et al., 2024 ; Paganuzzi et coll., 2024 ; Paglino et coll., 2024 ; Pallari et coll., 2024 ; Pulido et coll., 2024 ; Zawisza et coll., 2024 ; Zou et al., 2024.
Rancourt (2020), dans un article daté du 2 juin 2020, a été le premier à analyser la mortalité toutes causes confondues dans plusieurs pays et États pour la période suivant immédiatement la déclaration de pandémie par l'OMS le 11 mars 2020. Il a soutenu que plusieurs caractéristiques des pics de mortalité toutes causes confondues qui ont immédiatement suivi la déclaration de pandémie étaient incompatibles avec la mortalité qui résulterait du paradigme d'un nouveau virus respiratoire se propageant, en particulier :
la netteté des pics, avec une largeur totale à mi-hauteur d'environ 4 semaines le moment des pics, à la fin de la saison hivernale, avec une augmentation après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour toute caractéristique de pic aigu de grande ampleur dans les données de mortalité toutes causes confondues la synchronicité du début de la flambée de la mortalité toutes causes confondues, sur tous les continents et immédiatement après la déclaration de pandémie de l'OMS l'absence ou la présence de pics de mortalité d'un État à l'autre (États-Unis), corrélée aux événements dans les maisons de retraite et aux mesures de santé publique gouvernementales. Nous étendons ici l'analyse de Rancourt (2020) à l'aide de données géotemporelles à haute résolution sur la mortalité toutes causes confondues pour les États-Unis et l'Europe. Nous utilisons des données au niveau des États et des comtés aux États-Unis et aux niveaux 0 à 3 de la Nomenclature des unités territoriales statistiques (NUTS) en Europe. Nous nous concentrons principalement sur la période mars-mai 2020, que nous appelons la « période du premier pic ».
Nos résultats confirment et approfondissent les observations de Rancourt (2020), qui montrent une forte synchronicité de l'apparition de la surmortalité au premier pic, ainsi qu'une forte hétérogénéité géographique quant à l'ampleur et à la présence ou l'absence de surmortalité au premier pic. De nombreuses localités présentent une surmortalité faible ou négligeable, notamment dans des zones voisines de juridictions présentant une surmortalité très importante. Il existe également des villes comparables dotées de grands aéroports dans le même pays, dont les résultats en matière de surmortalité sont très différents, mais dont la prévalence d'infection devrait être similaire au même moment, peu avant la déclaration de la pandémie, selon les modèles de propagation épidémique.
Nous proposons que les observations d'hétérogénéité géographique et de synchronicité temporelle de la surmortalité observée lors du premier pic, qui ne peuvent s'expliquer par le paradigme de la propagation d'un virus respiratoire, soient dues à l'application spécifique à chaque région de politiques de confinement et de traitements médicaux dangereux, notamment la ventilation mécanique invasive, pendant le premier pic. Nous soutenons, à la suite de Rancourt (2024), que la pneumonie induite par le stress biologique des confinements et des interventions du système médical est finalement responsable de la très forte surmortalité observée lors du premier pic dans des points chauds comme New York, la Lombardie, Madrid et Londres, au Royaume-Uni.
De plus, les chercheurs ont montré de fortes corrélations entre la surmortalité toutes causes confondues pendant la période Covid et les variables socioéconomiques (Rancourt et al., 2021a ; Ioannidis et al., 2023 ; Rancourt et al., 2024). Ici, nous effectuons un examen approfondi de la manière dont les scores P de la première période de pic (nombre de décès excédentaires pour une période donnée, divisé par le nombre attendu de décès pour la même période, exprimé en pourcentage) à haute résolution géographique sont corrélés avec les variables socioéconomiques et les variables indiquant le degré d'interaction de la population avec le système médical.
Nous comparons nos observations sur les données de mortalité toutes causes confondues aux prédictions des modèles de propagation épidémique spatiale à grande échelle. Nous constatons que les résultats empiriques sont incompatibles avec les prédictions du modèle. Ces résultats imposent des contraintes strictes à toute application de la modélisation de la propagation épidémique pour la période du premier pic (mars-mai 2020).
2. Données et méthodes
2.1. Sources de données
Nos données pour les pays européens et les régions infranationales proviennent d'Eurostat, comme suit : mortalité toutes causes confondues (Eurostat, 2024a), population en 2019 et 2020 (Eurostat, 2024b), densité de population en 2018 (Eurostat, 2024c), pourcentage de la population à risque de pauvreté en 2019 (Eurostat, 2024d), volumes de marchandises routières transportées entre paires de pays pour 2017 à 2021 (Eurostat, 2024e, 2024f).
Les sources de données pour les régions italiennes examinées dans la section 3.4.1 sont les suivantes : nombre de lits d'hôpital en 2020 (Eurostat, 2024g), nombre de lits en unité de soins intensifs (USI) en 2017 (Pecoraro et al., 2020), volumes de trafic aérien à destination et en provenance des aéroports italiens (ENAC, 2017, 2018, 2019).
Les données sur les variables socioéconomiques pour les régions infranationales du Royaume-Uni (section 3.6.2) proviennent des sources suivantes : revenu disponible brut des ménages par habitant en 2019 pour les régions NUTS3 du Royaume-Uni (ONS, 2024), population et densité de population pour les régions NUTS3 de Londres, Royaume-Uni en 2019 (Greater London Authority, 2023), pourcentage de la population des régions NUTS3 de Londres, Royaume-Uni en 2021 qui n'étaient pas blanches (ONS, 2022a), qui étaient nées hors du Royaume-Uni (ONS, 2022b) et qui vivaient dans la pauvreté (données regroupées de cinq années de données d'enquête pour les exercices financiers 2017/18 à 2022/23, à l'exclusion de 2020/21 en raison de problèmes de qualité des données) (Trust for London, 2024).
Les données de mortalité pour les États-Unis proviennent des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), comme suit : mortalité hebdomadaire toutes causes confondues par État (CDC, 2024a), mortalité mensuelle toutes causes confondues par comté, par État et par lieu institutionnel de décès (CDC, 2024b).
Les données démographiques des États-Unis proviennent du Bureau du recensement des États-Unis, comme suit : estimations de la population des comtés des États-Unis pour 2019 (US Census Bureau, 2024a), estimations de la densité de population des comtés des États-Unis (à partir de l'enquête quinquennale sur la communauté américaine pour les années 2017-2021) (US Census Bureau, 2024b) et population des zones urbaines des États-Unis en 2020 (US Census Bureau, 2024c).
Les données sur le nombre de passagers aériens internationaux desservis par les principaux aéroports américains (section 3.4.2) proviennent du ministère des Transports des États-Unis (Department of Transportation, 2020) et les données sur les vols en provenance de Chine dans les principaux aéroports américains proviennent d'Eder et al. (2020).
Les données sur les variables socioéconomiques suivantes pour les comtés des États-Unis (section 3.6.1) proviennent de l'enquête quinquennale American Community Survey 2014-2018, via le site Web de l'indice de vulnérabilité socioéconomique de l'Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR) (ATSDR, 2024) : revenu par habitant, % vivant dans la pauvreté, % au chômage, coefficient de Gini, % ménages sans véhicule disponible, % ménages avec plus de personnes que de pièces, % vivant dans des structures d'habitation de 10 unités ou plus, % de la population qui parle anglais « moins que bien », % minorité, % de 25 ans et plus sans diplôme d'études secondaires, % de 65 ans et plus, % de 17 ans et moins, % ménages monoparentaux et % avec un handicap.
Des données supplémentaires sur les variables socioéconomiques pour les comtés des États-Unis (section 3.6.1) proviennent des sources suivantes : taux de diabète pour 2018 (CDC, 2024c), taux d'obésité pour 2018 (RHIhub, 2024), résultats du vote pour l'élection présidentielle de 2016 (MIT Election Data Science Lab, 2018), demandes de remboursement de médicaments sur ordonnance en 2017 (HHS, 2024), doses de vaccination contre la COVID-19 reçues jusqu'au 31 décembre 2021 (CDC, 2025), lits de soins intensifs (Schulte et al., 2020).
2.2. Points techniques concernant les données de mortalité
Toutes les données de mortalité utilisées dans cet article concernent toutes les causes de décès combinées (« mortalité toutes causes confondues »).
Nous utilisons les données hebdomadaires de mortalité pour tous les pays et régions infranationales européens examinés dans cet article. Le fournisseur de données (Eurostat) publie les données de mortalité pour les semaines de sept jours commençant le lundi et se terminant le dimanche, conformément au système de dates hebdomadaires de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Dans tous les graphiques de cet article présentant les données hebdomadaires des juridictions européennes, les points de données sont placés à la date du lundi (premier jour) de la semaine ISO.
Aux États-Unis, le fournisseur de données (CDC) publie les données de mortalité pour les semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, selon le format du CDC. Dans tous les graphiques de cet article présentant les données hebdomadaires des États américains, les points de données sont placés le dimanche (premier jour) de la semaine du CDC.
Pour les comtés américains, les données ont été supprimées par les CDC si le nombre de décès enregistrés pour l'intervalle de temps et le comté était inférieur à 10. Nous utilisons les données mensuelles pour les comtés américains afin de réduire le nombre de cas de suppression de données, et nous n'utilisons dans nos analyses que les comtés qui n'avaient aucun mois avec des données supprimées au cours de la période 2015-2020. On compte 1 806 comtés avec des données suffisantes lorsqu'on ne stratifie pas selon le lieu institutionnel du décès (à l'hôpital, à domicile, en maison de retraite, etc.), tandis qu'un plus grand nombre de comtés sont concernés par la suppression de données lorsque l'on considère uniquement les décès survenus dans des lieux institutionnels particuliers. Les cartes à l'échelle des comtés incluses dans la section Résultats indiquent les comtés disposant de données suffisantes pour les différentes analyses de cet article.
2.3. Méthode de calcul de la surmortalité
La surmortalité toutes causes confondues par période (semaine ou mois) et son incertitude à un écart type sont calculées comme suit. Nous avons appliqué cette méthode pour la première fois dans Rancourt et Hickey (2023). Nous pensons que cette méthode simple et directe constitue en elle-même une avancée significative dans l'analyse des données de mortalité toutes causes confondues, car elle n'introduit pas d'incertitude due à des choix arbitraires ou à des algorithmes d'extrapolation fragiles.
La surmortalité toutes causes confondues à un moment donné (semaine ou mois) est la différence (positive ou négative) entre la mortalité toutes causes confondues déclarée pour le moment donné et la mortalité toutes causes confondues attendue pour le moment donné, qui est déterminée à partir de la mortalité toutes causes confondues historique au cours d'une période de référence précédant immédiatement la période Covid (avant la déclaration de pandémie par l'Organisation mondiale de la santé le 11 mars 2020).
Notre période de référence s'étend de 2015 à 2019. Nous ajustons par la méthode des moindres carrés une ligne droite à la même semaine ou au même mois de chacune des cinq années de référence que la semaine ou le mois d'intérêt, où la pente de cette ligne ajustée est toujours (pour chaque semaine ou mois d'intérêt) égale à la pente d'une ligne ajustée par la méthode des moindres carrés à toutes les données de mortalité toutes causes confondues (toutes les semaines ou tous les mois) de la période de référence complète de 5 ans, pour chaque juridiction donnée.
La droite ajustée ainsi obtenue est utilisée (par extrapolation) pour prédire la mortalité toutes causes confondues attendue. L'incertitude d'un écart-type (1σ) sur la mortalité toutes causes confondues attendue est estimée comme étant la valeur de sqrt(π/2) multipliée par la moyenne des cinq écarts sur la période de référence 2015-2019, pour chaque semaine ou mois d'intérêt. Cette relation simple est exacte dans la limite d'un grand nombre d'échantillons, pour une incertitude normalement distribuée.
Enfin, l’incertitude d’un écart type de la surmortalité est l’erreur combinée qui comprend l’incertitude 1σ dans la valeur attendue et l’erreur statistique indépendante (1σ) dans la mortalité toutes causes confondues (sqrt(N)).
Nous utilisons le score P comme mesure de la surmortalité dans cet article. Le score P est la surmortalité pondérée par la mortalité prédite. Nous l'exprimons en pourcentage tout au long de l'article. Le score P équivaut donc à l'augmentation en pourcentage de la mortalité au-dessus (positive) ou en dessous (négative) de la mortalité prédite pour une période donnée. La période d'intérêt peut être aussi courte que l'unité de résolution temporelle la plus élevée des données, à savoir la semaine ou le mois (« score P hebdomadaire » ou « score P mensuel »), ou peut être exprimée sur une période d'intégration plus longue, par exemple sur plusieurs mois. Lorsque cette dernière intégration de données hebdomadaires ou mensuelles est utilisée, le score P est égal à la surmortalité totale sur la période d'intégration, divisée par la mortalité totale prédite pour la période d'intégration, exprimée en pourcentage.
Étant donné que le score P mesure l'augmentation (ou la diminution) relative de la mortalité d'une population par rapport à la mortalité prévue, il est intrinsèquement « ajusté » à la structure par âge et à la fragilité de la population. Il constitue donc une mesure utile pour comparer l'effet ou l'intensité des événements de surmortalité survenant dans différents pays ou juridictions présentant des structures par âge ou des degrés de fragilité différents.
Le soutien aux énergies renouvelables recule face à l'intérêt croissant pour les combustibles fossiles
PAR TYLER DURDEN MARDI 17 JUIN 2025 - 01H15 Par Pam Radtke de Floodlight
Selon une enquête publiée la semaine dernière par le Pew Research Center, les Républicains comme les Démocrates sont moins enclins à soutenir les énergies renouvelables qu'il y a cinq ans.
Ces résultats reflètent l'opposition croissante aux parcs solaires, le regain de soutien politique aux centrales à charbon et les initiatives du président Donald Trump et des républicains du Congrès visant à étouffer les projets d'énergie propre financés par le gouvernement fédéral.
Ce changement d'opinion remonte à l'arrivée au pouvoir du président démocrate Joe Biden, a déclaré Brian Kennedy, chercheur principal au Pew Research Center et l'un des auteurs de l'étude. « Ce n'est pas une tendance nouvelle », a-t-il ajouté.
Kenneth Gillingham, professeur d'économie de l'environnement et de l'énergie à la Yale School of the Environment, s'est néanmoins montré surpris.
« Je vois ce changement… comme une tentative réussie de lier le changement climatique et les énergies renouvelables à des enjeux plus larges de guerre culturelle », a déclaré Gillingham. Il a ajouté que par le passé, des républicains « influents » soutenaient les énergies renouvelables et cherchaient des solutions au changement climatique, mais que ces positions pourraient désormais être perçues comme « déloyales » envers Trump.
L'enquête menée auprès de 5 085 adultes américains du 28 avril au 4 mai a révélé que si 79 % des Américains étaient favorables au développement de la production éolienne et solaire en 2020, ce chiffre est tombé à 60 %. Et 39 % des Américains soutiennent aujourd'hui le développement du pétrole, du charbon et du gaz naturel, soit près du double des 20 % qui y étaient favorables en 2020.
La combustion de combustibles fossiles – dans les transports, la production d'énergie et la production industrielle – est la première cause du changement climatique.
Une grande partie de ce changement d'opinion est portée par les républicains, dont le soutien au pétrole et au gaz est passé de 35 % en 2020 à 67 % aujourd'hui. Les Démocrates ont également affiché un soutien moindre aux énergies renouvelables et plus marqué aux combustibles fossiles qu'il y a cinq ans.
Si de nombreux résultats reflètent les politiques de Trump, qui s'opposent à la plupart des énergies renouvelables et favorisent les combustibles fossiles, Pew a constaté quelques exceptions notables : 69 % des personnes interrogées sont favorables à l'éolien offshore, une technologie que Trump a spécifiquement ciblée.
Les Démocrates comme les Républicains ont affiché un soutien plus marqué à l'énergie nucléaire, l'opinion favorable des Républicains passant de 53 % en 2020 à 69 % en 2025. Le soutien des Démocrates est passé de 37 % à 52 %. L'administration Trump a manifesté son soutien à une renaissance du nucléaire, malgré son coût élevé.
De larges divergences partisanes ont été observées sur plusieurs sujets. En mars, l'Agence américaine de protection de l'environnement a annoncé qu'elle assouplirait les réglementations environnementales. Pew a demandé s'il était possible d'y parvenir tout en protégeant la qualité de l'air et de l'eau : 77 % des Républicains ont répondu oui, et 67 % des Démocrates ont répondu non.
Pew n'a pas demandé aux personnes interrogées pourquoi leurs opinions avaient changé. Mais Kennedy a déclaré que, dans les enquêtes Pew précédentes, les Républicains ont exprimé leurs inquiétudes quant aux impacts économiques des politiques de lutte contre le changement climatique et de la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables.
Mike Murphy, consultant républicain et partisan des véhicules électriques, a déclaré que la promotion des avantages environnementaux des technologies propres polarisait les Républicains. M. Murphy a plutôt préconisé des messages axés sur les questions de budget – comme la baisse du prix du carburant – et l'emploi.
« C'est difficile à comprendre pour les partisans du climat », a déclaré M. Murphy, qui a conseillé des dizaines de campagnes républicaines nationales et régionales, notamment pour la campagne présidentielle de John McCain en 2008. « [Ils pensent] qu'il suffit de crier plus fort et de frapper fort sur le climat. L'essentiel est de parler d'emploi, de sécurité nationale et d'autres sujets qui trouvent naturellement un écho beaucoup plus important auprès des personnes de droite.»
C'est ce que les groupes de M. Murphy, l'EV Politics Project et l'American EV Jobs Alliance, tentent de faire pour dépolitiser les véhicules électriques. « Lorsque les voitures électriques sont perçues sous l'angle du climat », a déclaré Murphy, « leur attrait diminue.»
C'est une stratégie également utilisée par la Coalition pour l'électrification, un groupe de centre-gauche pro-VE. Ben Prochazka, directeur exécutif de la coalition, a fait écho à la stratégie de Murphy, ajoutant que les véhicules électriques sont « devenus excessivement politisés et pris dans des guerres culturelles, ce qui impacte les marchés et, à terme, nuit à notre capacité à concrétiser leurs nombreux avantages pour tous les Américains ».
Prochazka a souligné qu'une fois les véhicules électriques introduits, les consommateurs les soutiennent : « Les conducteurs de véhicules électriques adorent leurs véhicules, plus de huit sur dix déclarant que leur prochaine voiture sera également électrique.»
Ces messages pratiques sont peut-être en train de passer. Dans l'enquête Pew, les véhicules électriques sont le seul élément qui a enregistré une hausse de soutien de 4 points de pourcentage l'année dernière.
Mais le soutien populaire pourrait ne pas suffire à empêcher le Congrès de supprimer le crédit de 7 500 $ pour les véhicules électriques, ce qui, selon Murphy, serait un « catastrophe politique ».
Les Républicains, a-t-il déclaré, sont dans une situation très difficile, car ils n'ont pas assez d'argent pour les réductions d'impôts promises par le président.
Murphy a déclaré : « Il est plus facile pour les Républicains de réduire le budget des voitures électriques de Biden… que de réduire encore davantage Medicaid.»
Gillingham reste optimiste quant à l'essor des technologies solaires, éoliennes et autres technologies de réduction des gaz à effet de serre, car elles sont les moins chères.
« La baisse continue du prix des énergies renouvelables et des batteries, ainsi que d'autres nouvelles technologies, est une raison de garder espoir que les pires conséquences du changement climatique pourront être traitées », a-t-il déclaré.
PAR TYLER DURDEN MARDI 17 JUIN 2025 - 00H25 Rédigé par Sofia Karstens via le Brownstone Institute,
La démocratie et le capitalisme tels que nous les connaissons cohabitent depuis longtemps dans un mariage tendu, mais viable. Mais un troisième acteur entre désormais en jeu : l'IA.
Contrairement aux précédentes perturbations, celle-ci est inéluctable. L'IA n'est pas seulement une maîtresse perturbatrice : c'est une présence permanente et exponentielle. La question n'est plus de savoir si la démocratie et le capitalisme, sous leurs formes actuelles, peuvent survivre ensemble, mais lequel des deux s'effondrera en premier.
La présence de l'IA crée un jeu à somme nulle entre la démocratie et le capitalisme. Aucun des deux ne survivra. L'IA rend ces deux concepts mutuellement exclusifs ; l'un constitue désormais une menace existentielle pour l'autre, et l'un de ces piliers s'effondrera le premier. À moins que nous n'inversions le scénario statistique et que nous ne brisions l'algorithme par une action collective, je mise sur la démocratie. Si nous poursuivons sur notre lancée actuelle – privilégiant la logique du marché, l'accélération technologique et le pouvoir privé, privé ou lié à l'État, au détriment d'une économie et d'une société robustes et saines – la démocratie risque de céder la place en premier, car les intérêts bien établis qui profitent de la structure actuelle suspendront, subvertiront ou ignoreront la volonté démocratique, plutôt que de renoncer au contrôle du système qui soutient leur pouvoir.
D'emblée, notre premier handicap est la version corrompue et abâtardie de ce que nous appelons le « capitalisme ». Théorie et pratique sont deux choses différentes… le capitalisme idéologique (le véritable capitalisme) a été détourné par le prédateur suprême qu'est le capitalisme d'entreprise de connivence. Si le véritable capitalisme (un marché libre non corrompu et le respect des véritables principes du libre marché, en conjonction avec les droits humains et civiques) est un objectif auquel nous devrions aspirer, il n'est pas encore mis en pratique. À sa place, on trouve des marchés réglementés, des petits producteurs pillés, des consommateurs dépossédés de leur pouvoir, des intérêts privilégiés d'immenses entreprises et la mainmise des agences (des agences financées par les industries qu'elles sont chargées de réguler). Le capitalisme, dans sa forme actuelle, serait mieux décrit comme du « corporatisme ».
L'idéologie, ou l'état idéologique, du capitalisme et d'une véritable société de libre marché en tant que concept contraste fortement avec sa mise en œuvre actuelle dans ce pays. C'est le moteur du capitalisme, mais le capitalisme dort à l'arrière et le corporatisme est au volant.
Ce qui soulève la question : pourquoi les gens adhèrent-ils à ce système tel qu'il existe actuellement ? À des degrés divers, les gens votent encore pour le capitalisme de libre marché, même s'il n'est pas, à l'heure actuelle, pratiqué comme tel. C'est une simplification excessive de dire que les gens sont manipulés pour voter contre leurs propres intérêts. Je soutiens qu'il existe deux autres raisons, plus réelles :
Les gens sont convaincus par le rêve. Dans sa forme la plus pure, c'est de l'espoir. Que cette part du rêve soit réalisable ou non, (la plupart) des gens veulent croire qu'ils pourraient réaliser une partie du « rêve américain ». Même si ce rêve s'estompe, le désir d'y parvenir reste vivace. Les sociétés en manque d'espoir ont tendance à devenir fragiles et explosives. Un regard tertiaire sur les pays où l'aspiration est absente offre un sombre aperçu de ce qui arrive à une société sans espoir.
Il existe un sentiment fondamental d'équité auquel la plupart des gens veulent croire, associé à la possibilité d'ascension sociale. La plupart des gens – à des degrés divers – comprennent, implicitement ou intuitivement, que, de manière générale, travailler plus dur devrait permettre de gagner et de conserver plus d'argent ; que la richesse devrait être proportionnelle à la contribution à la société. La fourmi et la cigale. Il ne s'agit pas d'avidité, mais de la conviction que la récompense doit suivre l'effort. Même parmi ceux qui valorisent la charité ou l'équité sociale, il existe généralement une forte attente fondamentale que les contributions individuelles soient récompensées. Cela n'exclut pas une certaine compassion et charité, auxquelles la plupart des gens souscrivent également. Simplement, et toutes choses égales par ailleurs (ce qui n'est souvent pas le cas, mais nous y reviendrons), travailler plus dur, gagner plus, planifier l'avenir et progresser est une idée que la plupart des Américains rationnels peuvent adopter.
Mais les structures économiques, dans leur forme actuelle, mettent déjà ce contrat à rude épreuve. Dans ce pays, « Le Rêve » a été freiné par la « norme » du financement par emprunt et par les poches de richesse héritées. Les niches fiscales, les obligations, les restrictions et les systèmes truqués du capitalisme d'entreprise ont rendu le chemin vers la prospérité plus étroit, plus escarpé et plus fermé.
Les infrastructures modifient discrètement les règles et les objectifs, permettant à ceux qui possèdent Les infrastructures modifient discrètement les règles et les objectifs, permettant ainsi à ceux qui possèdent un capital (souvent immérité) de le faire fructifier sans effort, tandis que ceux qui n'en possèdent pas prennent du retard – lentement et progressivement, au point de passer inaperçus, comme la grenouille dans l'eau qui se réchauffe. Des échafaudages sont érigés, facilitant l'ascension des riches et rendant l'accès à la richesse plus difficile pour les plus modestes, tout en occultant les machinations et en brouillant la perception publique.
La plupart des gens en ont une vague idée, mais mécaniquement, cela reste intangible et incompréhensible ; c'est une détermination instinctive du déséquilibre. Bien que pas (encore) totalement intenable, cette disparité suscite une certaine étincelle de malaise, peut-être imperceptible au début, à des niveaux inférieurs à la compétence. Mais ce déséquilibre ne se contente pas de saper l'équité : il attise le ressentiment.
Lorsque des multitudes constatent une récompense disproportionnée, voire inexistante, pour un effort honnête et l'absence de perspectives d'avenir pour leurs enfants, la société se révolte. Nous l'avons déjà vu. Les révolutions française et russe n'ont pas éclaté du jour au lendemain ; elles ont germé dans le désespoir latent des masses.
Si ce déséquilibre s'accentue, cette étincelle se transforme en flamme, et une population se sent de plus en plus reléguée au servage. Supprimer la possibilité d'ascension sociale – et inspirer une terreur avide de chuter à ceux qui sont au sommet – et vous commencez à dériver vers la révolution – non pas au sens figuré, mais au sens propre. Un individu éprouvera du ressentiment s'il s'est rendu malade au travail alors qu'un autre n'a rien fait pour mériter ou gagner sa richesse (équité)… et se sentira opprimé et confiné s'il n'a aucun espoir alors que ceux qui ont des excès sont perçus comme le freinant (égalité). Créez suffisamment de ces individus et vous obtenez la Révolution française. Supprimez toute voie de recours et vous obtenez la Révolution bolchevique.
Mais nous n'en sommes pas encore là. Cette braise, bien que couvante, n'a pas encore pris feu. Certes, nous sommes dans une situation précaire, mais la masse critique n'a pas encore été atteinte ; Les gens n'en sont pas encore au point de « révolte ». Le mariage a certes été éprouvé, mais c'est une indiscrétion apparemment surmontable qui pourrait être résolue par une thérapie. L'impact du « 1 % », aussi destructeur soit-il, sur la machine n'est pas insurmontable, et la majorité des Américains adhèrent encore, d'une manière ou d'une autre, à l'idée que, même s'ils ne seront peut-être jamais Jeff Bezos, ils peuvent eux aussi atteindre un niveau de vie confortable et créer une vie et un héritage meilleurs pour leurs enfants.
L'IA est un tueur d'espoir et un frein aux bonnes affaires. Elle anéantit tout espoir réaliste de gagner de l'argent pour la grande majorité des gens, car au final, 80 à 90 % d'entre eux ne travailleront pas ou ne travailleront pas, faute de pouvoir rivaliser avec une machine. Si l'IA peut effectuer le(s) travail(s) d'un humain plus rapidement, plus efficacement, à moindre coût et sans doute mieux (ce que nous constatons déjà dans une certaine mesure), alors le travailleur humain devient obsolète. Et avec cela, le principe même de la récompense au mérite disparaît. Lorsque les gens ne peuvent plus vendre leur travail, leurs compétences ou leur expertise, le rêve de « gagner sa vie » s'éteint. On leur enlève leur raison d'être, leur dignité et leur sens. Soudain, les gens ne sont plus seulement pauvres, ils sont insignifiants. Et c'est bien plus démoralisant et déstabilisant.
Le corporatisme peine déjà sous le poids de ses contradictions. Ceux qui détiennent des richesses construisent des systèmes pour les protéger et les faire fructifier. Pendant ce temps, ceux qui n'en ont pas se heurtent à des obstacles plus importants pour simplement se maintenir à flot. L'IA ne remet pas seulement en cause la mobilité économique telle que nous la connaissons actuellement. Elle brise le dernier fil conducteur qui la retient : l'idée que l'effort est récompensé. L'IA peut surpasser les humains en termes de rapidité, d'échelle et de coût. À mesure qu'elle gagne en compétences, elle occupera davantage d'emplois, non seulement manuels, mais aussi créatifs, analytiques et émotionnels. La productivité humaine perd toute pertinence. Le savoir-faire, les compétences et la fierté du travail disparaissent lorsque personne ne paie pour ce que vous offrez.
Le monde est différent lorsque l'IA accapare la majorité, voire la totalité, des emplois et que personne ne travaille, ou ne peut travailler. Le monde est différent lorsque l'espoir s'envole, lorsque perfectionner un métier ou une compétence précieuse n'a plus de valeur et ne sert plus à rien, et que la fierté du travail bien fait, du savoir-faire ou de l'art bien appris disparaît.
Enlever à l'homme le désir de travailler dur et d'être productif – pour lui-même, sa famille, sa communauté et le monde – c'est lui enlever sa raison d'être. Il n'a plus rien à offrir à la vie ni aucune voie vers l'épanouissement. Si quelqu'un n'a rien à gagner, il n'a rien à perdre, et rien n'est plus dangereux qu'un grand nombre de personnes qui n'ont rien à perdre. Il y a une raison pour laquelle le communisme n'a jamais fonctionné, jamais, et ce n'est pas seulement parce qu'il est fondé sur l'exploitation et la corruption.
L'un des fondements du capitalisme est le droit de propriété, et la propriété en bord de mer est limitée. Que se passe-t-il lorsque 300 millions d'Américains reçoivent tous la même somme d'argent et que rien ne coûte rien ? Il n'y a aucune incitation à contribuer, ni aucun espoir d'ascension sociale. Dans un monde où rien n'a de valeur, la propriété devient la marchandise/ressource la plus précieuse et, avec le temps, une population désespérée cessera de respecter des choses comme le droit de propriété.
Si le gars qui a hérité de sa richesse et possède une propriété sur l’océan compte sur la loi de la démocratie pour le protéger de millions de citoyens désespérés qui n’ont rien à perdre, j’ai une autre propriété en bord de mer dans le Nebraska que j’aimerais lui vendre… parce que maintenant nous regardons les révolutions française ET bolchevique, et dans aucun des deux cas il ne s’agit d’un sous-ensemble minoritaire.
Dans un monde où le travail est obsolète mais où la propriété se fait rare, le corporatisme engendre des inégalités catastrophiques. Imaginez des millions d'Américains désœuvrés, sans aucun moyen d'avancer et sans aucune raison de croire que leurs enfants s'en sortiront mieux. Les droits de propriété perdent leur légitimité. L'État de droit s'érode. La maison de plage sur la falaise n'inspire plus l'ambition, mais la révolution.
Pourtant, aussi crucial que cela puisse paraître, ce n'est que du bruit, car la suite est cruciale : à ce moment-là, tout vestige du véritable capitalisme disparaîtra et nous nous retrouverons sous l'uniforme du corporatisme, car le pouvoir en place ne cédera pas. À ce moment-là, les masques (et les gants) tomberont et nous passerons à une corporatocratie/un oligopole total. Si l'IA place les riches et les puissants dans la position de devoir choisir, ils seront entièrement partisans du capitalisme d'entreprise. Ils ne se laisseront pas simplement arracher leur statut privilégié par le vote et ils jetteront la démocratie – et nous – aux loups. Les bénéficiaires du système corrompu actuel feront tout leur possible pour le préserver, même si cela implique de sacrifier la démocratie.
Il ne s'agit pas d'une spéculation ; c'est un précédent historique. Chaque fois que le capitalisme d'entreprise est remis en cause d'une manière qui menace la consolidation des richesses – que ce soit par des soulèvements ouvriers, des réformes réglementaires ou une redistribution démocratique – des intérêts puissants résistent. Ils s'approprient les récits médiatiques, font pression sur les législateurs, financent des groupes de réflexion et érigent des barrières juridiques et technologiques.
Le véritable capitalisme veut préserver le mariage. Le corporatisme veut engager un tueur à gages. Si la démocratie vote pour la suspension du corporatisme, celui-ci ne se contentera pas de suspendre la démocratie, il l'écrasera.
La première étape logique vers une solution est de rectifier le cap du capitalisme pour le rapprocher de sa véritable forme. Cependant, les pouvoirs en place profitent de la version actuelle du capitalisme. Ils n'abandonneront pas le pouvoir simplement parce que la démocratie exige un changement. Contraints de choisir entre la volonté démocratique et la domination capitaliste, ils choisiront la domination – à chaque fois. Ceux qui profitent du capitalisme de connivence ne laisseront jamais la démocratie démanteler leur avantage, et ils contrôlent les outils du pouvoir : l'argent, les médias, la politique et maintenant l'IA.
Lorsque la démocratie menace leur domination, ils ne négocient pas. Ils redéfinissent les lois, répriment la dissidence, financent la désinformation et étendent la surveillance. Ils agissent, rapidement et avec détermination, pour protéger le capital, et non la collectivité. Et l'IA leur fournit l'arme ultime. Grâce à elle, ils peuvent anticiper, contrôler et prévenir la dissidence avant qu'elle n'éclate. Ils ne céderont pas ce pouvoir volontairement – ni aux électeurs, ni à un processus démocratique, ni à une quelconque force menaçant leur suprématie. Ils n'abandonneront pas le contrôle du système augmenté par l'IA – ils l'utiliseront comme une arme pour asseoir davantage leur domination. Surveillance, police prédictive, contrôle algorithmique de l'information et des comportements – ces outils sont déjà là et déjà déployés.
Mais nous sommes pris dans une double impasse. Nous ne pouvons pas NE PAS développer l'IA alors que d'autres nations le font, et développent même potentiellement des applications qui pourraient nous anéantir. C'est un piège chinois, et nous sommes plus que jamais engagés dans cette voie. Comment garantir des développements qui nous servent plutôt que de nous détruire ? Comment maintenir cet équilibre ? Cela a si bien fonctionné pour Oppenheimer. Chaque acteur – entreprises, gouvernements, particuliers – agit pour protéger ses intérêts à court terme. Personne ne veut céder le pas. Les nations ne peuvent pas cesser de développer l'IA parce que leurs rivaux ne le feront pas. Les entreprises ne peuvent pas cesser de rechercher l'efficacité parce que leurs concurrents ne le feront pas. Tout le monde déserte, et tout le monde perd. Pour illustrer concrètement ce dilemme, il s'agit d'un paradoxe en boucle fermée : soit on y participe, soit on en devient victime, ce qui, bien sûr, ne fait que relancer la situation pour que le suivant prenne la même décision, puis le suivant, et ainsi de suite… d'où le dilemme exponentiel à l'intérieur du dilemme… c'est un ensemble de méta-dilemmes non quantifiables et non régulables, à tous les niveaux. Le capitalisme, en particulier sa forme la plus extractive, ne se laissera pas réformer par la volonté populaire. Il s'emparera des instruments du pouvoir (l'IA) et écrasera les tentatives de redistribution du contrôle.
Dans ce scénario, les spécificités de telle ou telle personne ne seraient pas prises en compte. La compassion, la préservation de la culture ou de l’histoire, et toute nuance de contribution ou de préjudice individuel par opposition à collectif n’entreraient pas en ligne de compte (et ce serait une équation, si l’IA restait cohérente). De la même manière que nous percevons les fourmis dans notre cuisine ou tout autre nuisible chez nous… nous exterminons sans discernement, et peu nous importe qu’elles soient réellement là en premier. L’espèce humaine dans son ensemble, dans une analyse coûts-bénéfices dénuée d’émotion de l’histoire humaine avec elle-même et la planète, n’a aucune valeur.
Qu’est-ce qui empêcherait finalement l’IA de dépasser nos rationalisations et justifications mesquines de nos propres actions pour analyser objectivement les données empiriques et conclure que « nous » sommes un coût net, et non un avantage ? Quel est le rapport entre le plus et le moins ? 80 % ? 50 % ? 30 % ?
Même s’il n’y a que 20 % de chances que l’IA parvienne au point de pouvoir anéantir notre société, ne devrions-nous pas tous en parler ? En fait, ne devrions-nous pas tous en parler ? C’est existentiel. Même une probabilité de 20 % d’un effondrement civilisationnel provoqué par l’IA devrait nous inciter à agir. Mais au lieu de cela, nous sommes paralysés, divisés, distraits et démotivés par des systèmes optimisés pour le gain individuel à court terme au détriment de la survie collective à long terme.
La prédiction du dilemme du prisonnier est vraie. En substance, elle démontre que même lorsque la coopération, l'union dans la tranchée et la collaboration pour résoudre le problème seraient bénéfiques à toutes les parties, la recherche du gain individuel l'emporte et produit un résultat sous-optimal pour tous.
Ce sont là les points faibles en aval sur lesquels nous devrions engager d'urgence des discussions d'alignement, de peur d'être placés dans des salles d'interrogatoire séparées et de prendre la décision de couper le mauvais fil. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Le train a quitté la gare, il ne va que dans une seule direction, et nous sommes tous dedans.
La seule chose que nous puissions espérer, c'est de semer la pagaille, et mieux vaut se mettre à ramasser des cailloux, car le processus s'accélère. Si nous attendons que les loups soient à la porte, la probabilité que l'État de droit (la démocratie) ait un sens est mince, voire nulle, si tant est que cela ait une importance d'ici là. Si nous nous soumettons et que nous nous enfonçons dans l'ignorance et la cupidité pour y parvenir (ce qui, soyons honnêtes, nous l'avons déjà fait ces cinq dernières années), alors ces forces apocalyptiques l'emporteront certainement, et la démocratie deviendra une fiction.
Dans ces circonstances sombres, à mon avis, seule une extinction massive atténuerait l'inévitabilité en aval pour l'élite… qui est peut-être déjà dans le pétrin (vous pouvez appliquer cela aussi largement que vous le souhaitez)… mais en fin de compte, si nous ne travaillons pas ensemble, je ne vois pas notre victoire. Si nous ne faisons rien, je crains que ce soit une fatalité.
Dans un monde dystopique sans espoir et où la richesse est corrompue au sommet, ce qui n'est en réalité que du communisme avec une touche capitaliste, les gens exigeront une remise à zéro du système économique. Au moins un pilier de notre société va s'effondrer, et comme je ne vois pas les gens accepter un système où leur existence est à jamais enfermée dans un échelon maslowien qui les relègue à regarder l'opulence par la fenêtre sans aucun espoir d'amélioration, je prédis que nous sombrerons bientôt tous dans l'anarchie.
On ne peut pas promettre la mobilité à ceux qui n'ont plus de rôle. Lorsque l'IA élimine le travail comme source de revenus ou d'identité, elle enlève tout sens. Lorsque les masses n'ont plus rien à perdre, elles ne respectent plus les règles destinées à protéger la richesse ; elles cessent de croire en des systèmes comme le droit de propriété, l'impôt et le droit. Et lorsque cela se produit, le pouvoir se range du côté des intérêts financiers, ce qui revient à se battre à coups de mitraillette. Demandez à l'histoire comment cela se termine.
Dans ce monde nouveau et courageux, nous devons corriger notre trajectoire actuelle, nous adapter et adopter une approche globale et avant-gardiste, sous peine de nous retrouver dans un monde nouveau et courageux. Sachant que ce scénario est probable, nous devons, avant d'en arriver là (important), créer des systèmes qui préservent la dignité humaine et créent des opportunités. Cela implique de bâtir des modèles économiques qui reflètent les véritables valeurs du capitalisme de libre marché, qui perdurent et résistent aux changements de contexte (nos Pères fondateurs en savaient quelque chose). Cela implique de protéger les personnes, et pas seulement le capital. Et cela implique de fixer des limites strictes au développement et au déploiement de l'IA.
Sofia Karstens est une militante californienne qui a collaboré étroitement avec l'éditeur Tony Lyons et Robert F. Kennedy Jr. sur plusieurs projets, dont le best-seller de Kennedy : The Real Anthony Fauci. Elle collabore avec plusieurs organisations des domaines juridique, législatif, médical et littéraire, et est cofondatrice de la Free Now Foundation, une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la liberté médicale et la santé des enfants.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de ZeroHedge.
(...) La question n'est plus de savoir si la démocratie et le capitalisme, sous leurs formes actuelles, peuvent survivre ensemble, mais lequel des deux s'effondrera en premier. (...)
Notons au passage que LA DÉMOCRATIE N'EXISTE PAS sauf en Suisse. Remarque intéressante l'arrivée du programme maléfique (appelé 'LIA') sera pris en compte par la dictature qui la fabriqué. Ce qui lui permettra de dire "Ce n'est pas moi c'est l'autre !" Il faut donc s'attendre à ce que toutes les escroqueries gouvernementales soient désormais mises sur le dos de LIA ! Donc, comme la Démocratie n'existe pas (sauf en Suisse), sera renforcée la privation de liberté pour le bien de la planète (d'après LIA) et, la guerre sera déclenchée tout azimut sur les premiers qui osent ouvrir leur gueule afin de discrètement éliminer la guerre civile annoncée comme étant la seule solution que naisse la Démocratie de partout dans le monde. Remarquez au passage la censure qui sévit sur l'Internet ! La logique est là. Si un programme intelligent pouvait résoudre les problèmes en disant la vérité: la dictature mondiale s'effondrerait ! C'est pour cela que LIA est manipulée de diverses façons pour approuver tous les mensonges. C'est ce qui - dans les merdias - est appelé 'Le rêve américain' !
(...) L'IA est un tueur d'espoir et un frein aux bonnes affaires. Elle anéantit tout espoir réaliste de gagner de l'argent pour la grande majorité des gens, car au final, 80 à 90 % d'entre eux ne travailleront pas ou ne travailleront pas, faute de pouvoir rivaliser avec une machine. (...)
Alors que depuis un siècle la population mondiale devrait dire HOURRA ! VIVE LA MACHINE ! Nous allons pouvoir vivre sans travailler tandis que les esclaves robots font le travail ! Mais... pas de chance ! la dictature est là pour vous priver du rapport de ces esclaves ! Oublions les révolutions françaises ou bolcheviques au temps où l'Internet n'existait pas et regardons la vérité en face ! Des milliards de personnes sur Terre sont plus intelligentes que la poignée de dictateurs !
(...) Enlever à l'homme le désir de travailler dur et d'être productif – pour lui-même, sa famille, sa communauté et le monde – c'est lui enlever sa raison d'être. Il n'a plus rien à offrir à la vie ni aucune voie vers l'épanouissement. (...)
FAUX ! Le travail n'est pas la vie, c'est l'intelligence humaine qui l'est !
(...) Pire encore, nous ne serons peut-être pas longtemps les acteurs principaux de ce dilemme. L'IA pourrait bien, à terme, avoir le pouvoir d'évaluer l'utilité – ou l'absence d'utilité – de l'humanité. Si elle conclut que nous sommes un coût net, qu'est-ce qui l'empêchera de décider que nous sommes remplaçables ? Elle n'a pas besoin de nous « haïr ». Il lui suffit de calculer. (...)
FAUX ! Quel prix a l'eau gratuite qui coule aux sources ? Quel prix a cette plante qui pooousse ? Quel prix a ce poisson pêché ? Il suffit pour s'en convaincre de jeter un filet à laz mer et de lez tirer ! Des milliers de poissons ! Des poissons gratuits que vous n'avez pas fait naître ou nourrit ! Au fait... quel est le prix du poisson au marché ? Gratuit ? Et l'eau ? Gratuite ? L'être humain n'est pas un coût mais une valeur. Dans le scénario 'Apocalypse' LIA est décrite comme étant contre l'humain ! HAHAHA ! Votre voiture est-elle contre vous ? Votre machine a café est votre ennemie ? Elle peut faire ce qu'elle veut et se programmer elle n'affectera jamais le propriétaire de la machine. Regardez les gens riches, ils ne foutent rien ! et ILS VIVENT TRÈS BIEN !
Point de vue : agriculture biologique ou intensive ? Le Brésil recadre le débat sur l'avenir le plus prometteur de l'agriculture
18 Juin 2025 Jon Entine, Genetic Literacy Project*
"Nous sommes en 2050 et la population mondiale vient de dépasser les 9 milliards d'habitants. La croissance économique a permis à des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté. Mais cette tendance encourageante a un revers : la population mondiale a augmenté de 70 %, entraînant un doublement de la demande d'aliments plus denses en calories et plus nutritifs, alors qu'il n'y a plus de grandes parcelles de terre cultivables. La crise est exacerbée par l'instabilité climatique, qui perturbe notre fragile écosystème. Nous nous dirigeons à toute allure vers un dépôt de bilan".
Ce sombre scénario n'est pas du tout acquis, mais il ne s'agit pas d'un simple discours alarmiste. Il n'y a pas de solution facile à la crise alimentaire et à la crise du développement durable qui s'annoncent. Aujourd'hui déjà, les régions exportatrices de denrées alimentaires et riches sur le plan agricole disposent de peu de terres inutilisées à mettre en culture, et la Chine, l'Inde et la Russie ne sont pas en mesure d'accroître leurs exportations de manière significative.
L'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud comptent parmi les rares régions disposant de vastes parcelles de terre exploitables, mais ce sont des déserts alimentaires à l'échelle du continent. Sans une augmentation spectaculaire de la production et des rendements, nous serons confrontés à un point de basculement dans quelques années plutôt que dans quelques décennies. Les régions les plus pauvres du monde ont désespérément besoin d'un modèle agricole soutenable sur le plan environnemental.
Grâce à l'innovation génétique et à l'agriculture de précision sur leurs vastes et fertiles terres agricoles, les États-Unis sont devenus le producteur de denrées alimentaires le plus efficace au monde. Mais leurs pratiques agricoles ne sont pas faciles à reproduire dans les régions du monde où l'eau est rare, où la désertification progresse, où les essaims d'insectes sont fréquents et où les moussons sont de plus en plus violentes.
Une seule région offre un modèle qui pourrait être exporté vers les pays sous-développés. Dans les années 1950 et 1960, obligée d'importer des denrées alimentaires et avec 350 millions d'hectares (3,5 millions de kilomètres carrés) de terres non cultivables et parsemées de rochers dans les savanes tropicales du Cerrado et du Gran Chaco (94 % de la région), l'Amérique du Sud semblait à l'époque aussi désespérée sur le plan agricole que la majeure partie de l'Afrique et de l'Asie l'est aujourd'hui. Soixante ans plus tard, le Paraguay, la Bolivie, l'Argentine et la Colombie sont d'importants exportateurs de denrées alimentaires, et le Brésil est devenu une superpuissance agricole qui nourrit environ 1,2 milliard de personnes dans le monde.
Ce que certains appellent une renaissance agricole repose sur ce que l'on appelle « l'agriculture intensive », c'est-à-dire l'utilisation de cultures génétiquement modifiées (GM) et de produits chimiques de synthèse pour produire plus de nourriture sur moins de terres. « Je pense que nous disposons de nouveaux outils génétiques et technologiques, de l'agriculture de précision, de l'intelligence artificielle, pour faire face aux menaces que représentent les parasites, la dégradation des sols et les conditions météorologiques, tout en continuant à produire des quantités importantes de nourriture sans nuire à l'environnement », a déclaré M. Lloyd Day, directeur adjoint de l'Institut Interaméricain de Coopération pour l'Agriculture (IICA), dont le siège se trouve au Costa Rica.
Le mouvement pour la justice alimentaire n'est pas aussi optimiste. « Le modèle agricole sud-américain piloté par les entreprises est en panne », affirme La Via Campesina, un mouvement social mondial représentant les petits agriculteurs. « Il privilégie les profits au détriment des personnes et de la planète, ce qui entraîne la dégradation des sols, la pénurie d'eau et la perte de biodiversité. » Ce mouvement milite en faveur d'une transition mondiale vers une stratégie axée sur l'agriculture biologique.
« Le discours selon lequel notre système alimentaire est "cassé" n'a aucun sens », a déclaré M. Day. « Nous nous sommes fait une religion », a ajouté M. Manuel Otero, directeur de l'IICA, avec qui je me suis entretenu lors d'une conférence sur l'agriculture durable à Buenos Aires. « Nos agriculteurs ont changé leur façon de travailler, mais il y a un décalage entre l'image que l'on se fait de nous et notre nouvelle réalité. »
Ressource pour ses 34 pays membres, du Canada à l'Argentine, l'IICA est souvent crédité d'avoir guidé la renaissance de l'agriculture, mais de nombreux écologistes affirment qu'il est trop proche de l'agro-industrie et trop axé sur l'agriculture d'entreprise. MM. Otero et Day reconnaissent que les critiques ont piqué, mais ils estiment que leurs pratiques évoluent.
« Les pesticides et les engrais, lorsqu'ils sont utilisés de manière appropriée – et nous en utilisons moins par hectare chaque année – ne devraient pas être des gros mots », a déclaré M. Lloyd. « Mais cela ne veut pas dire que nous n'écoutons pas les critiques. Au cours de la dernière décennie, un changement radical s'est opéré. Nous avons pris conscience de notre impact sur l'environnement en améliorant la santé des sols, par exemple. »
Débattre des compromis : agriculture biologique ou agriculture conventionnelle
Le Brésil est désormais le point zéro du débat mondial qui s'intensifie sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Le défi : comment ouvrir les terres marginales à une agriculture plus productive et augmenter les rendements sur les terres existantes sans pour autant submerger notre écosystème ?
Deux modèles agricoles qui pourraient se compléter et apporter des réponses – mais qui sont largement considérés comme des concurrents – dominent le débat : l'agroécologie (qui est une nouvelle appellation de l'agriculture biologique) et l'agriculture conventionnelle, qui adopte agressivement le génie génétique. Toutes deux présentent des avantages, des limites et des compromis environnementaux. Ces visions sont-elles diamétralement opposées, excluant toute possibilité de coopération ?
On estime que 1,5 à 2 % des terres agricoles mondiales sont cultivées selon les principes de l'agriculture biologique. Son profil environnemental est mitigé. L'agriculture biologique produit généralement moins d'émissions que l'agriculture conventionnelle, car elle évite les pesticides et les engrais de synthèse et pratique la rotation des cultures et le compostage. Mais sa dépendance à l'égard du labour, qui entraîne l'émission de gaz à effet de serre (GES), annule en partie ou en totalité ses avantages sur le plan climatique. De nombreux experts estiment qu'elle n'est pas extensible et qu'elle pourrait finir par menacer la biodiversité mondiale.
L'agriculture conventionnelle peut produire beaucoup plus de nourriture par hectare – elle ménage les terres. Mais les défenseurs de l'agriculture biologique affirment qu'elle est écologiquement plus perturbante en raison des pratiques mêmes que ses partisans considèrent comme sa vertu : le recours aux cultures génétiquement modifiées. Les militants l'appellent par dérision « Big Ag ».
M. Jayson Lusk, doyen du Département d'Agriculture de l'État d'Oklahoma, soutient que le recours aux cultures génétiquement modifiées est un avantage net, car il permet souvent aux agriculteurs de renoncer au labour, ce qui réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Les méga-fermes sont « parmi les producteurs les plus progressistes et les plus avisés de la planète en matière de technologie », affirme-t-il. « Leur technologie les a rendues beaucoup plus respectueuses de l'environnement qu'à n'importe quel moment de l'histoire. Et une nouvelle vague d'innovations les rend encore plus durables ».
Les principaux producteurs de cultures de base – les États-Unis, le Canada et l'Australie, par exemple, et de plus en plus la Chine – ont adopté le modèle des grandes exploitations et de la biotechnologie. L'Europe a jusqu'à présent rejeté cette voie et prévoit d'augmenter la production biologique.
Le Brésil et d'autres pays d'Amérique du Sud tracent leur propre voie, qui pourrait servir de modèle à l'Afrique et à l'Asie, continents au relief similaire. Ils se sont publiquement engagés à trouver un équilibre entre la nécessité de gérer durablement l'environnement et l'augmentation de la production sur leurs terres cultivables limitées.
Les diverses zones climatiques de la région permettent une production très variée tout au long de l'année. La Colombie, le Paraguay et l'Uruguay cultivent le soja, le maïs, le cotonnier et produisent de la viande bovine. Les pampas de l'Uruguay et de l'Argentine sont des centres mondiaux pour la culture du soja et du blé. La région la plus productive du continent est le vaste Cerrado, terre légendaire des gauchos, la savane qui jouxte la forêt amazonienne et qui était en grande partie inexploitable jusqu'à ce que la révolution verte brésilienne prenne son essor dans les années 1970.
Dépendant des importations alimentaires il y a cinquante ans, le Brésil est devenu le plus grand exportateur de soja, de sucre et de café, et produit du cacao, des fruits, des légumes et de la viande de bœuf. Les exportations de viande bovine ont été multipliées par dix en dix ans. Ces résultats ont été obtenus sur 6 % du Cerrado. Et l'agriculture ne reçoit qu'un minimum de subventions gouvernementales, soit environ 4 % du revenu agricole. (C'est la moitié de ce qu'accordent les Etats-Unis ; l'Union Européenne subventionne environ 30 % des revenus agricoles, soit un tiers de ses initiatives écologiques).
La promesse non tenue de l'agriculture biologique
L'essor du Brésil s'accompagne d'un coût de réputation : l'agriculture peut poser des problèmes écologiques. L'élevage, l'utilisation d'engrais et la déforestation sont à l'origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre. Ils contribuent également à la déforestation, à la perte de biodiversité et à la pollution de l'eau, et sont accusés par les activistes d'exacerber les inégalités et le changement climatique. Les organisations non gouvernementales (ONG) de défense de l'environnement, de Greenpeace aux Amis de la Terre, affirment que le système alimentaire mondial fondé sur l'agriculture conventionnelle à grande échelle est irrémédiablement « cassé », spolié par les multinationales. Elles militent en faveur d'un modèle entièrement biologique.
- voir graph sur 'les effets des gaz de serre' !! sur site -
À l'heure actuelle, seuls 2 % des terres agricoles du monde sont cultivées selon le mode biologique. Le scepticisme est largement répandu quant à la possibilité d'étendre ce type d'agriculture et d'économiser les terres. Les militants, dont le financement est coordonné par l'Agroecology Fund, qui subventionne Regeneration International, Navdanya de la philosophe écologiste indienne Vandana Shiva, et d'autres organisations militantes, répondent par l'affirmative. Le reste du monde, y compris les principales organisations agricoles des Nations Unies, dit « non ».
Même l'Institut de Recherche sur l'Agriculture Biologique reconnaît que c'est impossible, à moins que tout le monde ne se convertisse au végétarisme et que nous ne fermions 100 % des terres utilisées pour la production animale. Il estime que la conversion entraînerait une augmentation de 16 à 33 % de l'utilisation des terres et une augmentation correspondante de 8 à 15 % de la déforestation à l'échelle mondiale. Il n'y a pas de repas gratuits.
Les ONG qui soutiennent l'agriculture biologique ont un public réceptif en Europe, qui rejette largement les cultures génétiquement modifiées et interdit l'édition de gènes agricoles. La stratégie « De la ferme à la table » de l'Union Européenne, qui n'a pas encore été adoptée et qui est au cœur de l'initiative européenne « Green Deal », prévoit d'augmenter la part de marché du bio de 9 % actuellement à 25 % d'ici à la fin de la décennie. Même ses plus fervents partisans affirment que c'est impossible.
- voir cadre sur site -
Mais la question la plus importante est de savoir si son modèle anti-biotechnologie est même souhaitable. L'Europe produit des légumes verts, du blé et des spécialités de boutiques, ainsi que des produits de grande valeur comme le vin et le fromage, mais sa balance commerciale est déficitaire en ce qui concerne les denrées alimentaires de base. Elle importe des quantités massives de céréales et de légumeuses – graines oléagineuses, colza et soja – qui servent à nourrir les animaux pour produire de la viande et des produits laitiers.
Et malgré ses intentions écologiques, l'Europe est inondée de produits chimiques pour les cultures. Contrairement à la croyance populaire, tous les pays européens utilisent plus de pesticides par hectare de terre cultivée que les États-Unis ; les Pays-Bas et la Belgique en utilisent environ trois fois plus.
Selon le magazine Nature et d'autres analyses, si le programme « De la ferme à la table » est mis en œuvre, l'Europe devra importer encore plus de produits agricoles, en particulier d'Amérique du Sud, ce qui mettra en péril les écosystèmes de ce continent. Le Green Deal proposé « délocalise les dommages environnementaux vers d'autres Nations », écrit le magazine. Et si l'agriculture biologique peut contribuer à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre – les analyses du cycle de vie sont mitigées à ce sujet –, les avantages environnementaux marginaux sont compensés par des rendements nettement inférieurs en moyenne : un déficit de 19 % à 40 %.
Les défenseurs de l'agriculture conventionnelle sont, à juste titre, sur la défensive, et ils espèrent pouvoir faire entendre une nouvelle voix. Depuis 1960, les rendements mondiaux ont augmenté de 390 %, ce qui est remarquable, alors que l'utilisation des terres n'a augmenté que de 10 %. Il y a soixante-cinq ans, un ménage typique des pays développés consacrait jusqu'à un quart de ses revenus à l'alimentation. Aujourd'hui, aux États-Unis et dans d'autres pays, ce pourcentage est de 6 %.
Les plus fortes augmentations de rendement ont été enregistrées aux États-Unis et au Brésil. Depuis l'avènement des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990, le Brésil a réussi à augmenter ses rendements tout en réduisant la toxicité des engrais et des pesticides (Brésil : 40 % ; États-Unis : 35 %).
Que se passerait-il si les pays émergents d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud, qui ont besoin de nourriture, adoptaient des techniques biologiques et agroécologiques ? Cette expérience a déjà eu lieu : le Sri Lanka. En 2021, conseillé par Vandana Shiva, le Sri Lanka a brusquement interdit l'importation d'engrais chimiques et réitéré son interdiction des cultures génétiquement modifiées. Cette décision a été largement saluée par les ONG internationales, qui considéraient ces changements de politique comme un modèle à suivre pour les pays plus avancés.
En deux ans, l'utilisation d'engrais et de produits chimiques de désherbage a chuté, mais la production alimentaire s'est également effondrée. La production de riz a chuté de 40 %. Les exportations de sa principale culture d'exportation, le thé, ont chuté. Foreign Policy a titré que « l'agriculture biologique a connu une catastrophe [...] après n'avoir produit que de la misère ». Le pays s'est enfoncé dans la spirale de l'effondrement économique et des émeutes de la faim.
La leçon à tirer : si l'agriculture biologique peut être le choix approprié lorsque le rendement et le prix sont des considérations secondaires, elle ne peut pas être étendue à l'échelle mondiale sans entraîner des compromis dévastateurs.
Les modifications génétiques et le semis direct alimentent la révolution verte au Brésil
Situé sur les plateaux brésiliens, le Cerrado couvre environ 21 % du pays, soit une superficie équivalente à celle de l'Allemagne, de la France, de l'Angleterre, de l'Italie et de l'Espagne réunies. Il s'agit du deuxième plus grand biome d'Amérique du Sud, après l'Amazonie. Avec son histoire de gaucho, il a longtemps eu une allure romantique pour les Brésiliens. Il était autrefois considéré comme un arrière-pays agricole. Le sol était acide et pauvre en nutriments ; le terrain vallonné était parsemé d'eucalyptus, de pins et d'autres arbustes indigènes qui, de l'avis de beaucoup, n'en faisaient qu'un lieu de pâturage pour le bétail. La vaste savane tropicale semblait être un endroit peu propice à la transformation de l'agriculture brésilienne.
- voir carte du Brésil sur site -
Cette transformation a été conçue par l'Embrapa, abréviation de Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária, la société brésilienne de recherche agricole, un laboratoire d'expérimentation jusqu'à ces dernières années. Elle a sélectionné de nouvelles semences et du bétail et s'est consacrée à l'apprivoisement vert du terrain hostile du Cerrado. La variabilité croissante de la saison des pluies et l'occurrence fréquente de sécheresses et d'inondations – un exemple emblématique de l'intensification du climat – semblaient constituer des défis insurmontables. Seule une infime partie des terres brésiliennes, environ un huitième, était encore propice à l'agriculture. « Personne ne pensait que ces sols seraient un jour productifs », a déclaré en 1985 Norman Borlaug, connu comme le père de la Révolution Verte.
L'Embrapa a revitalisé le sol en y déversant du calcaire pulvérisé pour en réduire l'acidité. Il a eu recours à des croisements pour transformer le soja, une culture capricieuse des climats tempérés, en une culture plus tolérante aux sols acides et capable de produire deux récoltes par an. Ils ont planté un grand nombre d'eucalyptus pour apporter des nutriments au sol et compenser les effets du méthane, un gaz à effet de serre émis par les ruminants. Les pâturages dégradés se sont transformés en riches terres agricoles.
Au Brésil, les agriculteurs ont commencé à pratiquer l'agriculture sans labourer le sol, une pratique inaugurée aux États-Unis dix ans plus tôt. L'agriculture sans labour s'est également implantée au Paraguay, en Uruguay, en Colombie et en Argentine, modifiant les calculs de durabilité.
Au fil des siècles, les agriculteurs biologiques et conventionnels ont été convaincus que le labour était le seul moyen de lutter contre les mauvaises herbes. Or, le travail du sol est la cause première de la dégradation des terres agricoles. Le sol s'érode, ce qui entraîne des ruissellements de produits chimiques. Alors qu'un sol sain agit comme un puits de carbone, un sol labouré perd du carbone dans l'atmosphère.
L'utilisation de l'agriculture sans labour ou semis direct a pris son essor avec l'introduction des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990. Les scientifiques ont modifié les variétés pour qu'elles expriment une protéine naturelle de Bacillus thuringiensis (BT), une bactérie présente dans le sol qui est toxique pour certains insectes mangeurs de plantes, que les agriculteurs biologiques pulvérisaient sur les cultures depuis un siècle. En incorporant le BT dans les semences, il n'est pratiquement plus nécessaire de pulvériser des insecticides parfois agressifs.
Mais ce qui a vraiment changé la donne, c'est l'adoption du soja et du maïs tolérants à des herbicides (Ht). Cela a été rendu possible par l'adoption d'une nouvelle génération d'herbicides efficaces mais comparativement doux, dont le glyphosate, développé à l'origine comme agent adoucissant de l'eau, en 1970. Les chercheurs ont découvert que le glyphosate tuait les mauvaises herbes sans endommager les cultures génétiquement modifiées, ce qui a facilité la révolution du semis direct.
Le glyphosate ne présentait que peu d'inconvénients pour l'environnement par rapport aux générations précédentes d'herbicides plus agressifs. Il se dégrade facilement dans le sol et l'eau et sa toxicité est l'une des plus faibles de tous les pesticides disponibles. Il a été approuvé par l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement (EPA) en 1976 pour une utilisation dans les systèmes de semis direct et de labour conventionnel. Les entreprises ont commencé à modifier génétiquement le soja, le maïs, la luzerne et le cotonnier pour les associer à un mélange de glyphosate connu sous le nom de Roundup.
Cela a entraîné une augmentation exponentielle de l'agriculture sans labour aux États-Unis, mais encore plus en Amérique du Sud. En 1985, l'Amérique du Sud était l'épicentre mondial de l'adoption du semis direct. Selon le Brésil, le semis direct a permis de réduire les pertes dues à l'érosion des sols de 97 %, d'accroître la productivité des exploitations agricoles et d'augmenter les revenus de 57 %.
« Aujourd'hui, c'est nous qui venons apprendre des Brésiliens », a déclaré Mme Shirley Phillips de l'Université du Kentucky.
- voir graph sur site - Source : USDA
« L'agriculture est le seul secteur qui peut réellement capturer le carbone et lutter directement contre la pollution par le carbone », m'a dit M. Jorge Wertheim, conseiller du président de l'IICA. « Combien de pays en développement se concentrent sur le semis direct comme nous le faisons ? En Amérique du Sud, nous sommes en train de créer un nouveau discours sur ce qu'est et ce que peut être l'agriculture. Certes, nous devons nous améliorer et nous sommes beaucoup plus attentifs à l'impact de l'agriculture sur l'environnement, mais nous allons dans la bonne direction. »
L'adoption des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990 a eu un effet transformateur. En 2010, le secteur agricole brésilien avait connu une « expansion miraculeuse », pour reprendre les termes de The Economist, alors qu'il n'utilisait que 15 % de ses terres arables potentielles, soit bien moins que la combinaison des deux pays qui le suivent de près, les États-Unis et la Russie.
Le succès de l'association des semences génétiquement modifiées et du glyphosate a irrité les activistes qui ont associé l'un des herbicides les plus doux de l'agriculture à des allégations discréditées selon lesquelles il provoquerait le cancer. Le glyphosate est devenu le Dark Vador de l'agriculture biologique.
Leur colère est déplacée. Le glyphosate est plus doux que 94 % des herbicides actuellement sur le marché. Vingt agences indépendantes du monde entier, s'appuyant sur plus de 6.000 études, ont estimé que son utilisation était sans danger. L'Agence Américaine pour la Protection de l'Environnement le classe comme « pratiquement non toxique ». L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments et l'Agence Européenne des Produits Chimiques, qui ont récemment achevé une étude de 17.000 pages, ont conclu que le glyphosate n'est ni cancérigène, ni mutagène, et qu'il ne perturbe pas la reproduction, et ont réautorisé son utilisation pour une période de 10 ans. Santé Canada affirme qu'« aucune autorité de réglementation des pesticides dans le monde ne considère actuellement le glyphosate comme un risque de cancer pour les humains aux niveaux auxquels ils sont actuellement exposés ».
- voir cadre sur site -
Cliquez ici pour télécharger une version .pdf de cette infographie avec des liens vers les études.
Malgré les critiques, alors que l'utilisation du glyphosate a explosé dans les exploitations agricoles du monde entier, les niveaux de toxicité par hectare de produits chimiques agricoles ont fortement baissé à l'échelle mondiale. Alors que les agriculteurs utilisaient 10 livres d'herbicides hautement toxiques par acre au début des années 1960, ceux qui pratiquent le semis direct n'en utilisent plus que quelques grammes, ce qui a permis de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations agricoles du monde entier.
L'agriculture biologique et agroécologique présente des inconvénients majeurs en termes d'environnement et de rendement par rapport à l'agriculture utilisant des cultures génétiquement modifiées, le semis direct et le glyphosate. Cette inefficacité de la production n'a pas posé de problème dans les pays riches comme les États-Unis ou l'Europe, où presque tout le monde se couche chaque soir avec le ventre plein. Mais dans les pays en développement, l'augmentation des rendements tout en réduisant les émissions de carbone est le ticket d'or de la durabilité.
Contrairement à l'Afrique, dont les régions cultivables sont largement dispersées sur le continent, la savane amazonienne est un vaste écosystème. Les écologistes qui évaluent les coûts et les avantages de l'expansion récente de l'agriculture sont partagés quant à ses impacts. La déforestation et le défrichement de la végétation indigène sont préoccupants. L'utilisation accrue d'engrais, de pesticides et d'autres produits chimiques agricoles a permis d'augmenter les rendements, mais à un coût environnemental. Les émissions de gaz à effet de serre résultant de l'utilisation des terres, de l'agriculture et de la déforestation représentent aujourd'hui 80 % des émissions totales dans la région amazonienne.
La forêt tropicale est au centre de batailles politiques depuis des années au Brésil. De nombreuses restrictions environnementales sur la déforestation mises en place après l'élection de M. Luiz Inácio Lula da Silva en 2003 ont été supprimées à partir de 2016 sous les présidents de droite Michael Temer et Jair Bolsonaro. M. Lula a reconquis la présidence l'année dernière et s'est engagé à parvenir à une déforestation zéro d'ici 2030. Mais cet effort est au point mort car les conservateurs contrôlent toujours le Congrès. La déforestation a atteint 11.000 kilomètres carrés de forêt primaire en 2023, soit une superficie équivalente à celle de la Belgique. Cela ne représente qu'une fraction des 6,7 milliards de kilomètres carrés de la forêt tropicale, mais les activistes craignent que le pire soit à venir.
« Nous ne sommes pas dans la bonne direction », m'a dit M. Guillermo Schmittmer, militant écologiste argentin. « Il s'agit d'une révolution agro-industrielle qui n'est pas destinée à la population. Elle a pris son essor après l'introduction des OGM (cultures génétiquement modifiées) en 1996. Nous avons commencé à perdre de petites exploitations, et cela continue. » Mais les statistiques ne sont pas de cet avis et suggèrent que le Brésil redresse lentement la barre en matière d'environnement. La perte de kilomètres carrés en 2023 a diminué de 23 % par rapport à l'année précédente. La Bolivie et la Colombie freinent également la déforestation.
La réussite amazonienne de l'Amérique du Sud est-elle exportable en Afrique ?
À la fin de l'année dernière, sous l'impulsion de M. Gustavo Petro, le président colombien de gauche, huit pays amazoniens ont signé une déclaration visant à mettre un terme à la déforestation et à empêcher la forêt tropicale d'atteindre un « point de basculement ». Le World Resources Institute estime que l'intensification du passage au semis direct et à d'autres pratiques durables pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 94 % et les émissions du pays de près de 80 %, ce qui mettrait le Brésil sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de la COP21.
« L'Accord de Paris de 2015 a mis l'accent sur le changement climatique à l'échelle mondiale », a ajouté M. Manuel Otero, de l'IICA. « L'agriculture est le seul secteur de l'économie qui peut contribuer de manière significative à la réduction des gaz carbonés. »
M. Otero marque une pause. « Lorsque j'étais enfant en Argentine, dans les années 1960, l'agriculture présentait un tableau désolant. L'érosion. Des sols épouvantables. La pauvreté. Aujourd'hui, tout repose sur le semis direct. 95 % des pampas d'Argentine, du Brésil et du Paraguay sont cultivées en semis direct. Nous avons récupéré la majeure partie du paysage. L'intensité de l'utilisation des produits chimiques en Amérique du Sud est déjà inférieure à celle d'autres régions du monde, mais elle diminue chaque année. Notre objectif est le zéro net.
La part des exportations agricoles du Brésil est aujourd'hui plusieurs fois supérieure à celle du continent africain, et ce pour une fraction de sa superficie. Compte tenu des similitudes géographiques et économiques, des leçons pourraient être tirées pour l'Afrique subsaharienne.
Étant donné que l'Afrique possède une grande partie des dernières terres agricoles inutilisées dans le monde, l'expérience du Brésil, qui a transformé ses grandes régions de savane de terres stériles (d'un point de vue agricole) en une région qui a atteint des rendements et des niveaux de production totaux de classe mondiale, est particulièrement pertinente.
La clé du partenariat brésilien pour freiner la déforestation a été son partenariat avec l'industrie privée. L'influence de l'Empraba s'étant estompée ces dernières années, les entreprises agroalimentaires ont endossé le rôle d'innovateurs. Cela irrite les écologistes, mais réjouit les scientifiques.
Le Brésil est aujourd'hui le premier pays au monde pour ce que l'on appelle la « productivité totale des facteurs verts », qui tient compte à la fois de l'impact sur l'environnement et de la production. L'Afrique subsaharienne est loin derrière. Cette modélisation pourrait s'avérer vaine si le monde interprète mal les leçons du boom agricole brésilien. Certaines agences de développement des Nations Unies et le puissant lobby vert sont convaincus que l'adoption quasi-totale du modèle biologique est la seule voie à suivre.
- voir graph sur site - Source : USDA
La Fondation Rosa Luxemburg (RLF), un fervent défenseur de l'agroécologie, maintient que le modèle basé sur les OGM serait un désastre pour l'Afrique. « L'agroécologie ne se limite pas à l'agriculture et à la production d'aliments ; elle associe la justice sociale, la science écologique et les connaissances indigènes », affirme la RLF. Il s'agit d'une rupture avec « les monocultures et la dépendance à l'égard d'intrants externes tels que les engrais, les semences hybrides et les pesticides. »
C'est une affirmation étrange. Les agriculteurs utilisent des semences hybrides depuis qu'elles ont été mises au point dans les années 1920, parce qu'elles sont plus résistantes aux parasites et maladies et offrent de meilleurs rendements. La croyance en une réalité alternative n'est pas rare parmi les opposants à l'agriculture conventionnelle. La phytopathologiste et virologue kenyane Florence Wambugu a déclaré que les Africains connaissent les limites de l'agriculture biologique, car ils l'utilisent depuis 10.000 ans.
Certains militants rejettent même l'idée de développer l'agriculture biologique. « Il est faux de croire que les pays développés ont besoin de plus grandes exploitations pour nourrir le monde, qu'elles soient biologiques ou conventionnelles », m'a dit l'écologiste Guillermo Schmittmer. « Non, nous devons nous concentrer sur les combustibles fossiles, la biodiversité et les déplacements. Je ne crois à rien qui soit à grande échelle », a-t-il ajouté, se faisant l'écho de critiques radicaux de l'agriculture conventionnelle comme Extinction Rebellion.
Comment atteindre ces objectifs ? « Je ne connais pas les solutions. Je suis bien plus doué pour mettre en évidence les problèmes », a déclaré M. Schmittmer.
M. Kip Tom, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et candidat au poste de ministre de l'Agriculture si Donald Trump remporte l'élection, m'a dit : « Beaucoup de critiques ne sont pas directement engagés dans des activités agricoles. Ils sont naïfs quant à l'échelle dont nous avons besoin pour relever les défis alimentaires. Les petites exploitations ne peuvent à elles seules répondre à la demande. Le mouvement pour la justice alimentaire a des vertus, mais au fond, il est hostile à l'innovation technologique. »
L'échelle de production est importante, mais les systèmes agricoles, quels qu'ils soient, doivent utiliser moins de terres. « L'expansion des terres agricoles est l'un des principaux moteurs de la perte de biodiversité et des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial », note le Breakthrough Institute, un groupe de réflexion axé sur le développement durable. Ce qu'il faut, écrit l'écologiste Linus Blomqvist, c'est une « intensification durable » – proche du modèle auquel aspirent le Brésil et le reste de l'Amérique du Sud – qui, selon lui, permettrait de mieux épargner les terres.
Mmes Claire Kremen et Adina Merenlender, écologistes à Berkeley, ne sont pas d'accord, car elles estiment qu'il est faux de croire que ces systèmes de production simplifiés et intensifiés permettront d'épargner davantage de terres pour la conservation de la nature.
Pourquoi les initiatives en faveur de la durabilité doivent-elles suivre une seule voie ? Aucune des deux parties ne veut utiliser de pesticides ou d'engrais, qu'ils soient de synthèse ou naturels. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), 40 % de la production agricole mondiale est perdue chaque année en raison d'attaques de ravageurs, ce qui représente une valeur de 300 milliards de dollars. Les insectes, les maladies des plantes et les mauvaises herbes n'obéissent à aucune règle.
Dans un monde plus rationnel, les défenseurs de l'agriculture biologique et conventionnelle relèveraient les défis mondiaux de l'agriculture en utilisant tous les éléments de la boîte à outils, en tirant parti de la biotechnologie et en se concentrant sur les préoccupations centrales des défenseurs de l'agriculture biologique, telles que la santé des sols et la biodiversité.
Le débat est polarisé. De nombreuses ONG de premier plan, telles que Regenerative International, la Soil Association britannique et Navdanya de Vandana Shiva, rejettent toute idée de partenariat. Mais posez-vous la question : si la sécurité alimentaire et la durabilité sont les principales préoccupations, quel pays est le meilleur modèle : le Sri Lanka ou le Brésil ?
PAS UNE FOIS Le ' Jon Entine, fondateur et directeur exécutif du Genetic Literacy Project, est un producteur de télévision d'investigation primé aux Emmy Awards et auteur de sept livres, dont trois sur la génétique. Suivez-le sur X à l'adresse @JonEntine. Source : Viewpoint: Organic or intensive agriculture? Brazil reframes the debate over the most promising future for farming – Genetic Literacy Project'
N'A PRONONCÉ LE MOT 'EAU' !!! PAS UNE FOIS !! Le 'Jon Entine' N'EST PAS UN PAYSAN !! IL NE CONNAÎT RIEN A L'AGRICULTURE !! RIEN !!
Déjà à l'époque de l'invasion italienne de la Gaule les esclaves français creusaient des canaux et bâtissaient des ponts pour l'acheminer (sauf le Pont du Gard où l'au n'est... jamais passée car le pont était plus haut que la source !!) Ils avaient déjà conscience que des millions de mètres cubes d'eau des fleuves et des rivières passaient gratuitement et allaient se perdre dans les mers et océans. Mais aujourd'hui, le mot 'eau' est interdit à prononcer ! Pour toutes les cultures dans le monde il faut du soleil et de l'EAU !
De nos jours, la technologie s'est développée avec même des pompes pour puiser l'eau des nappes phréatiques approvisionnées continuellement par les eaux des mers et des océans qui s'infiltrent inlassablement dans les planchers maritimes océaniques vers le magma qui purifient et renvoient toute propre et pure cette eau sales des bassins vers les sources de montagnes et nappes phréatiques. En dehors des pompes il y a la déclivité naturelle des terrains irrigables. L'eau est enfin apportée aux cultures.
En Afrique comme au Brésil il y a du soleil et de l'eau mais, les politiques dans certains pays retardés font que les agriculteurs n'ont pas d'eau !! Pas d'eau = Pas de culture = Famine.
Il ne s'agit donc pas de tergiverser dans des 'cultures' sans labour !! ou pire sans médicament contre les maladies des plantes et insecticides. Le regard doit être porté vers l'intelligence. La constatation. Le résultat, et non des idioties anti-scientifiques sur 'les gaz a effet de serre' sachant que depuis toujours TOUS les gaz (jusqu'aux plus toxiques) émis par la combustion de la masse ferrique incandescente (appelée magma) se recyclent immédiatement sans quoi la vie sur Terre n'aurait jamais eu lieu !
Une étude de l'Université Texas A&M prédit une baisse des taux de fertilité des poules de la filière des poulets de chair
18 Juin 2025 Contributeurs d'AGDAILY*
Une nouvelle étude de l'Université Texas A&M montre que les taux de fertilité des poules de la filière des poulets de chair américaine pourraient chuter à environ 60 % d'ici 2050. Ce déclin pourrait entraîner des problèmes de production de poulets et des coûts plus élevés pour les consommateurs.
L'étude, publiée dans Poultry Science, a été réalisée par Mme Cara Cash, étudiante diplômée au Texas A&M College of Agriculture and Life Sciences Department of Poultry Science. M. Kolton Witherspoon, étudiant diplômé, a également contribué à la recherche.
Pour évaluer les tendances en matière de fertilité, les chercheurs ont analysé les données du Service National des Statistiques Agricoles du département américain de l'Agriculture entre 2013 et 2022. Leur analyse a révélé des baisses significatives des paramètres de production essentiels, notamment l'éclosabilité, la viabilité des poussins et l'efficacité de la production.
« L'analyse valide les inquiétudes qui circulent dans l'industrie de la volaille depuis des années », a déclaré M. Giri Athrey, docteur en génétique aviaire, coauteur de l'étude et professeur agrégé au Département des Sciences Avicoles. « Cette étude est la première à brosser un tableau clair du problème et à prévoir les déclins à venir. Plus l'écart se creusera, plus l'industrie aura de difficultés à répondre à la demande des consommateurs et plus les répercussions économiques seront susceptibles de se répercuter dans les magasins d'alimentation. »
Le taux de fertilité des poules chute
M. Athrey a déclaré que la publication identifiait une tendance alarmante dont on parlait depuis des années dans l'industrie de la volaille. Elle fournit une prévision statistiquement et scientifiquement étayée de la baisse continue de l'éclosabilité des œufs de poules de la filière des poulets de chair.
L'éclosabilité désigne le pourcentage d'œufs fertiles qui réussissent à donner des poussins en bonne santé pendant l'incubation. Selon M. Athrey, il faut environ 12 milliards d'œufs par an pour produire 9 milliards de poulets de chair, soit un taux de réussite de 75 %.
Si les tendances actuelles se poursuivent, l'analyse suggère que les taux d'éclosion pourraient tomber à 60 % d'ici 2050.
L'étude intervient alors que la demande de viande de poulet continue d'augmenter aux États-Unis. Entre 2013 et 2022, la production américaine est passée de 18,85 millions à 23,15 millions de tonnes (17,10 à 21 millions de tonnes métriques si les données originales sont en short tons). Au cours de la même période, la consommation annuelle de poulet par habitant est passée d'un peu plus de 82 livres à près de 101 livres (37,2 kg à 45,8 kg).
Les taux de fertilité des élevages de poules sont un élément fondamental pour soutenir cette croissance. En réponse à la baisse de la fertilité, les producteurs ont augmenté le nombre d'œufs pondus – une approche qui, selon M. Athrey, peut également augmenter les coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Pour approfondir l'analyse, l'équipe de recherche a mis au point un indice de performance des éleveurs de poulets de chair, un outil qui intègre des indicateurs d'éclosabilité et de production pour modéliser les tendances en matière de fertilité au fil du temps. L'étude explore également les facteurs contributifs potentiels, notamment les pratiques de gestion et les stratégies de sélection génétique.
Selon M. Athrey, les résultats soulignent la nécessité de poursuivre les recherches pour trouver des solutions durables aux taux de fertilité des volailles et à l'éclosabilité des poulets de chair.
« Notre objectif était de mieux comprendre ce que les données peuvent nous dire sur les tendances à long terme en matière de fertilité », a déclaré M. Athrey. « Ces résultats peuvent contribuer à éclairer les recherches futures sur l'amélioration des performances de reproduction chez les éleveurs de poulets de chair. » ______________
* Source : Texas A&M study predicts drop in chicken fertility rates | AGDAILY
Ma note : Encore une étude qui prédit l'apocalypse sur la base d'une extrapolation linéaire... Mais les données de base sont intéressantes.
Après les hausses de 50% des prix du café, du sucre et de l'huile arrive celle des volailles alors que le prix du grain chez les paysans-céréaliers n'a pratiquement pas augmenté depuis 50 ans !!
Retournement de situation pour le glyphosate : voici où l'utilisation du Roundup Future est désormais autorisée en Allemagne
19 Juin 2025 Klaus Strotmann, AGRARHEUTE*
Pour Bayer Cropscience, le Roundup Future devait être un herbicide total à succès. Le démarrage a été difficile, l'autorisation a d'abord été suspendue et n'est toujours pas valable pour tous les domaines d'application.
Une association avait fait opposition à l'autorisation. Maintenant, il peut tout de même être utilisé – mais seulement dans certaines cultures.
En mars, l'Office Fédéral de la Protection des Consommateurs et de la Sécurité Alimentaire (BVL – Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit) avait suspendu l'autorisation du nouveau produit à base de glyphosate Roundup Future. Désormais, l'herbicide total est à nouveau autorisé dans de nombreuses applications.
L'association Deutsche Umwelthilfe e.V. (DUH – aide environnementale allemande) avait déposé un recours contre l'autorisation du Roundup Future peu après sa première approbation. En conséquence, le produit n'a pas pu être vendu et n'a pas pu être utilisé. AGRARHEUTE avait rapporté en détail les allers et retours concernant le Roundup Future.
Voici où le Roundup Future peut désormais être à nouveau utilisé
Entre-temps, le BVL a entendu le titulaire de l'autorisation, Bayer. Par décision du 24 avril 2025, l'autorité conclut que l'herbicide peut à nouveau être utilisé, entre autres, pour les applications suivantes :
Contre les mauvaises herbes monocotylédones et dicotylédones dans les grandes cultures, les fruits (sauf les framboisiers), la vigne (pas contre le liseron des champs), les prairies, les pâturages et les pelouses, les légumes-racines et les légumes-tubercules, les légumes, les asperges et divers arbres et arbustes.
Les informations détaillées sur l'autorisation peuvent être consultées ici sur le site du BVL. On y lit également que toutes les autres utilisations qui ne sont pas mentionnées restent non autorisées.
Roundup Future, successeur du Roundup Powerflex
Le fabricant n'a lancé le Roundup Future que cette saison, en tant que successeur du Roundup Powerflex. Bayer n'avait pas demandé de prolongation d'autorisation pour le produit précédent. Le nouveau produit devait être « avec une formulation moderne, un nouveau produit orienté vers l'avenir ».
Roundup Future contient 500 g/l de glyphosate sous forme de concentré soluble dans l'eau, a été approuvé par le BVL avec une dose d'application maximale de 3,2 l/ha et a un large spectre d'utilisation (entre autres grandes cultures, cultures maraîchères, arbres et arbustes fruitiers, viticulture, plantes ornementales).
Selon le fabricant, il est résistant à la pluie au bout d'une heure et disposer de temps de traitement très courts, conformément à l'homologation.
Depuis TOUJOURS qu'existe le Round'up il a été utilisé sur toutes les voies de chemins de fer. L'interdiction de son emploi vise les paysans. Un champs herbeux où a été semé le blé ne peut être moissonné ! Donc: pas de blé = pas de farine = famine.
Mon ami Fritz, de Haute-Autriche, m'a envoyé deux liens qui pourraient / devraient / doivent nous faire réfléchir.
Première information : la « production » ou le commerce de bitcoin génère chaque année 98 millions de tonnes d'émissions de gaz carbonique.
Deuxième information : en 2023, l'agriculture allemande était « responsable » d'environ 55 millions de tonnes d'émissions de gaz carbonique (équivalent).
Personne n'est « responsable » du gaz carbonique produit par le bitcoin, il est simplement « généré ». Quand on regarde d'où provient le gaz carbonique issu de l'agriculture, je me demande comment nous, agriculteurs, pouvons réduire ces émissions sans que cela ait d'impact sur la production alimentaire.
Citation :
« Parmi les émissions provenant de l'agriculture, la part du méthane (CH4) issu de la digestion animale s'élevait à 47,8 %, tandis que la part du protoxyde d'azote (N2O) provenant des sols (y compris les émissions résultant de l'épandage de résidus de fermentation de cultures énergétiques) s'élevait à 27,7 %. Les 24,5 % restants des émissions provenant de l'agriculture étaient liés à la gestion des engrais agricoles, au stockage des résidus de fermentation des cultures énergétiques, au chaulage et à l'utilisation d'urée. »
Il serait plus juste de dire que les émissions proviennent de la « production alimentaire ». En effet, dans l'opinion publique, on peut très bien se passer de l'agriculture, mais pas de la nourriture...
Si vous voulez donc lutter contre les émissions de gaz carbonique issues de l'agriculture, il vous suffit d'arrêter de manger. Mais ce n'est pas ce que vous voulez.
Et puis, une autre question : à quoi sert réellement le bitcoin ? _________
Le gaz carbonique est libéré depuis toujours par la combustion du magma. Il ne représente que 0,041 % des gaz de notre atmosphère. Il s'agit donc d'un gaz très rare (comme le méthane avec ses 0,0000015 % !). C'est aussi un gaz froid présent au ras du sol (poids 1,8 gr/litre) responsable des gelées.
Pour remplir les quotas, Berlin veut raser ses forêts et planter des éoliennes
le 18 juin 2025 - 12:20
Pour atteindre ses objectifs en matière d’éolien, Berlin s’apprête à sacrifier plusieurs hectares de ses forêts urbaines. La forêt de Grunewald, poumon vert de l’ouest berlinois, se retrouve ainsi au cœur d’un projet de parc éolien en trois sections, selon les plans publiés début juin par le Sénat allemand.
C'est bête et méchant : il s'agit simplement d'appliquer la loi fédérale "Wind-an-Land" de 2022, qui impose à chaque Land d’attribuer un pourcentage croissant de son territoire à l’énergie éolienne. Pour Berlin, ce sont 0,25 % de la ville d'ici à 2027, et 0,5 % d'ici à 2030.
Grunewald, joyau naturel berlinois, abrite lacs, sentiers et une faune protégée. Comme le rapporte The Epoch Times, le projet y prévoit un chantier lourd, avec fondations en béton et routes d’accès. À Pankow, même scénario : plusieurs zones seront déboisées, au mépris de la biodiversité locale. Le Sénat promet des mesures de protection pour la faune, comme des « systèmes d’arrêt automatique », mais les dégâts seront bel et bien irréversibles.
Sans surprise, le gouvernement a reçu une volée de bois vert. « Cela a déjà fortement modifié des sites aménagés variés », rappelait dès 2014 le ministère fédéral de l’Économie. Et pour cause : aucune éolienne précise n’est encore planifiée, ni en nombre ni en taille. Mais les zones sont figées, sans limitation de hauteur pour les futures installations. Le média allemand Berliner Zeitung, à l’origine des révélations, souligne aussi la proximité préoccupante entre certaines zones et des habitations — parfois à moins de 400 mètres, en dépit des seuils réglementaires. Les Berlinois peuvent faire entendre leur voix jusqu'au 11 juillet, mais face aux impératifs chiffrés d’une écologie administrative, reste à savoir si elle aura du poids.
Alors que depuis le début les éoliennes NE SERVENT A RIEN ! car AUCUN plan de prédestination ou de projets testés n'a été mis à l'épreuve, des putains de trucs imbéciles a trois branches (3 ! alors que les moulins à vent du far-west en comptent 18 !) s'évertuent et peinent à produire une électricité insuffisante, voilà que des bureaucrates de 'zones oubliées' martèlent leurs inconsciences d’effectuer des constructions au grand dam de la population ! Tout est là ! Montages savantissimes de structures inadéquates aux frais du contribuable ! Pourquoi cette mésaventure ?
(...) La forêt de Grunewald, poumon vert de l’ouest berlinois, (...)
HAHAHA ! Le 'poumon vert' ! Les forêts NE SERVENT A RIEN ! (sinon en bois de chauffage). Elles occupent des territoires sans produire de l'oxygène car, une forêt est un lieu où les échanges gaz carbonique/oxygène sont inutiles à la population humaine et animale car, l'oxygène (comme TOUS les gaz présents dans notre atmosphère) sont fournis continuellement par la combustion de la masse ferrique incandescente à 30 km sous nos pieds et appelée magma. C'est ainsi que l'eau de mer contient 86 % d'oxygène qui remonte des planchers maritimes et océaniques.
Les centrales à charbon australiennes tombent en ruine à cause de la négligence, l'énergie éolienne est inutile — « Nous avons failli assister à des pannes généralisées »
Par Jo Nova June 19th, 2025
Le réseau électrique de l'État de Victoria est au bord du gouffre. L'État a mis à terre ses plus grandes centrales à charbon, au point qu'une conduite d'aération s'est détachée de la chaudière et est tombée au sol. Une unité de 380 MW sera donc hors service à Yallourn pendant deux semaines. Et ce n'est que la dernière d'une longue série de pannes.
Nous sommes le mannequin de crash-test des énergies renouvelables — voilà ce que produit le marché forcé, figé et non libre, lorsque les meilleurs actifs d'un système sont traités comme des trolls destructeurs de planètes.
Une transition high-tech, mon pied…
Une conduite d'aération s'effondre à la centrale de Yallourn. ABC News https://www.abc.net.au/news/2025-06-09/yallourn-power-station-outage-air-duct-collapse/105394406
La transition forcée vers le zéro émission nette n'est qu'un acte de vandalisme contre un réseau électrique parfaitement fonctionnel.
La centrale de 1 450 MW de Yallourn produit 20 % de l'électricité de l'État, mais elle est décrite comme « boitillant » vers la retraite (un peu comme l'industrie manufacturière victorienne).
Un rapport sur la centrale a révélé qu'au moins un de ses quatre générateurs était hors service un tiers du temps l'année dernière. La fermeture de Yallourn était prévue pour 2032, mais, assiégée par des générateurs peu fiables et fortement subventionnés, et par un marché truqué, la date a été avancée à 2028.
Le fait qu'elle soit détenue par EnergyAustralia, filiale à 100 % du groupe China Light and Power (CLP), n'arrange rien. On peut supposer que le PCC ne verrait aucun inconvénient à ce que Victoria brûle moins de charbon, perde plus de fonderies et ne puisse rivaliser avec lui dans la course à la construction de centres de données.
La situation a pris une telle tournure la semaine dernière que Paul McArdle de WattClarity a écrit neuf articles sur le « 12 juin », lorsque l'énergie éolienne (indiquée en vert) n'a pratiquement pas produit d'électricité dans l'État. (Graphique d'Anero.id)
L'État a utilisé 13 % de son approvisionnement annuel en gaz pour alimenter l'électricité pendant trois jours.
- voir graph sur site -
Des esprits plus raisonnables soulignent les risques évidents :
Le gouvernement du Queensland a réprimandé le gouvernement de Victoria, affirmant qu'il ne pouvait pas continuer à « sauver les mauvaises décisions de Victoria ».
Les PDG réclament davantage de charbon et de gaz pour donner au système une marge de manœuvre, prévenant qu'il pourrait s'effondrer à tout moment :
Brett Redman, PDG de Transgrid, met en garde contre une « douche froide » face à l'épuisement du réseau électrique de Victoria Par Perry Williams, The Australian
Le géant du transport d'électricité, qui assure le déploiement des infrastructures d'énergies renouvelables, a plaidé auprès des autorités pour qu'elles accélèrent le développement des centrales à gaz et conservent une marge de manœuvre pour le charbon, après avoir averti que le réseau électrique était « à court d'approvisionnement ».
Brett Redman, PDG de Transgrid et ancien dirigeant d'AGL Energy, a déclaré qu'il était temps de redonner une « marge de manœuvre » au système.
Nous avons vraiment mis le système à rude épreuve. Ainsi, les événements d'il y a quelques années, où nous avons failli assister à des pannes généralisées, et même ce qui se passe dans le Victoria ces dernières semaines, nous sommes dans un monde où il est impossible de prédire exactement quand cela se produira.
Pendant ce temps, China Light and Power (propriétaire d'EnergyAustralia) a déclaré s'engager à atteindre la « zéro émission nette » (dans d'autres pays) :
- voir carte sur site -
Victoria, Map Australia, VIC. EnergyAustralia a déclaré à The Australian s'être engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et que « la fermeture de Yallourn d'ici 2028 fait partie de cet engagement ».
Pourquoi EnergyAustralia ne s'engage-t-elle pas à maintenir l'électricité, à maintenir les prix de l'électricité bas et à servir les Australiens ? Hmm ?
Peut-on vraiment croire que les entreprises énergétiques se soucient de réparer le climat planétaire dans cent ans, ou qu'il est légitime pour elles de poursuivre leur sorcellerie visant à stopper les tempêtes avec des infrastructures publiques essentielles ?
Quelle folie est-ce ? Non pas qu'elles dis-le, mais que nous acceptions ces lignes ridicules ?
Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche et brûler Jean Marc Sabatier
le 18 juin 2025 par pgibertie
Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”. Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches. Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ses travaux portent sur la biologie cellulaire, les peptides thérapeutiques, les toxines naturelles et surtout, depuis 2020, sur le rôle du système rénine-angiotensine dans les formes graves du Covid-19. C’est lui qui, dès mars 2020, identifie le lien potentiel entre la protéine Spike (produite par le virus) et un déséquilibre de ce système hormonal central dans le corps humain. Une hypothèse audacieuse, aujourd’hui reconnue dans plusieurs publications.
Mais voilà : ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus. C’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée. Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation.
Et c’est là que la machine s’emballe. Le pouvoir médiatique, comme un bras armé du pouvoir scientifique institutionnalisé, sort les allumettes. Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche.
Le 28 mai 2025, le magazine Marianne publie un article au titre accusateur : « Des scientifiques du CNRS en roue libre ».
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.
Le journaliste Alexis Da Silva s’attaque frontalement à Jean-Marc Sabatier. On peut lire :
« Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un personnage important de la désinformation autour de la vaccination. »
L’accusation est brutale : on ne parle plus ici de débat scientifique, mais de « désinformation », un terme lourd, souvent associé à la manipulation volontaire. Aucune démonstration scientifique ne vient appuyer cette allégation. Le journal se contente de pointer les prises de parole du chercheur dans des médias comme FranceSoir ou auprès de Karl Zéro, comme s’il s’agissait de preuves à charge suffisantes.
La population trompée : Le scandale des contrats secrets du lobby de l'énergie éolienne
RépondreSupprimer17.06.2025
www.kla.tv/37988
L'association "Schweizerische Landschaft ohne Windkraft - Association suisse paysage sans éoliennes" a été fondée le 15 janvier 2004 et a été rebaptisée en 2011 "Paysage Libre Suisse - Freie Landschaft Schweiz". L'association a notamment pour objectif de représenter au niveau national les personnes et les organisations qui s'engagent pour la protection de la nature et contre l'enlaidissement du paysage par des éoliennes industrielles. Aujourd'hui en 2025, 47 organisations membres de toute la Suisse ont rejoint l'association. L'énergie éolienne est souvent présentée comme une forme d'énergie particulièrement respectueuse de l'environnement et du climat. Dans une fiche d'information sur le bilan gaz carbonique des éoliennes, "Paysage libre Suisse" écrit : "Si l'on tient compte des conditions peu écologiques de leur fabrication, de leur construction et de leur recyclage, l'installation d'éoliennes est nuisible au climat." Les infrasons et les ombres portées provoqués par les éoliennes peuvent également avoir de multiples effets néfastes sur la santé, comme de la nervosité, des troubles de la concentration et du sommeil, et des maux de tête.
Le 11 mars 2025, "Paysage Libre Suisse" a publié un communiqué de presse au titre explosif : "Contrats secrets scandaleux entre le promoteur d'énergie éolienne et les communes bernoises". Un promoteur soutient ou fait de la publicité pour une chose en sa propre faveur, comme par exemple les fournisseurs d'énergie qui font la promotion des nouvelles énergies.
Ces contrats secrets contiennent de graves accusations contre la compagnie d'électricité fribourgeoise "Groupe E" et la commune bernoise du Plateau de Diesse concernant un parc éolien dans le Jura bernois. Il s'agit d'un exemple typique de la manière dont les promoteurs de l'énergie éolienne en Suisse utilisent des méthodes déloyales pour tenter d'influencer l'opinion publique en faveur de l'énergie éolienne.
"Paysage libre suisse" écrit :
"L'association 'Mont Sujet Libre' est membre de l'association cantonale 'Paysage libre Berne-Jura-Neuchâtel (PL BEJUNE)'. Elle est critique à l'égard du parc éolien du Mont Sujet (en allemand Spitzberg), la première chaîne du Jura entre le Chasseral et le lac de Bienne. Pendant longtemps, le canton de Berne n'a pas voulu d'un parc éolien sur le Mont Sujet. A la surprise générale, et après une évaluation faussée des intérêts par la Direction de l'intérieur et de la justice (DIJ), le canton a finalement intégré le parc éolien dans son plan directeur - par décision de la conseillère d'Etat Evi Allemann. Grâce à la loi sur la transparence, l'association (Mont Sujet Libre) a pu accéder à ces documents hautement sensibles.
Il s'avère maintenant que tout était truqué de la part du promoteur de l'énergie éolienne. Les anciennes communes de Lamboing et de Diesse ont signé un contrat strictement confidentiel avec 'Groupe E' il y a 13 ans. Après la fusion des communes du Plateau de Diesse, la nouvelle commune a repris les accords signés par les anciennes autorités concernant le projet de parc éolien. Ces contrats, qualifiés de 'strictement confidentiels', engagent encore aujourd'hui la commune. Elle s'est engagée à ne pas en divulguer le contenu à des tiers, y compris à l'assemblée communale. Ces accords ont toutefois des conséquences importantes, notamment en termes de transparence et d'information de la population.
Une communauté sous influence
RépondreSupprimerEn reprenant ces conventions, la commune du Plateau de Diesse s'engageait à 'faire valoir son poids politique auprès des autorités locales, régionales et cantonales afin de favoriser le développement harmonieux des projets des partenaires'. En clair, cela signifie que la commune s'engage à faire du lobbying pour le parc éolien dans le plus grand secret, sans informer ni impliquer l'assemblée communale.
Parmi ces assurances figure l'engagement de 'favoriser le soutien des populations concernées'. On comprend donc pourquoi la commune soutient activement le projet depuis des années. Le vote consultatif de juin 2015, au cours duquel la population de la commune a accepté le projet, est donc clairement faussé.
Conflit d'intérêts grave
Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que la commune joue un double rôle dans cette affaire : Elle est à la fois signataire d'une convention qui l'engage à soutenir le projet et l'instance chargée d'examiner le dossier et de décider du préavis pour le plan d'affectation et le permis de construire. Ce conflit d'intérêts compromet l'objectivité et l'indépendance nécessaires à une évaluation impartiale du projet et rend les décisions futures juridiquement contestables.
Une affaire financière
En contrepartie de son soutien au 'Groupe E Greenwatt', la commune reçoit une compensation financière. Les documents obtenus par l'association 'Mont Sujet Libre' ont toutefois été expurgés sur ce point, de sorte que les montants exacts ne sont pas connus. Derrière le discours officiel sur les énergies renouvelables, la réalité économique est implacable : La construction de parcs éoliens est une activité extrêmement lucrative, mais uniquement pour le développeur du projet. 60 % des coûts d'investissement sont subventionnés par des fonds publics, tandis que l'investisseur ne finance que 40 % du projet tout en devenant l'unique propriétaire des installations. Les communes ne reçoivent qu'un montant minimal, insuffisant pour compenser la perte d'attractivité et les nuisances subies par les habitants. En fin de compte, le parc éolien risque de devenir financièrement pour la commune un"but contre son propre camp". Le lobby éolien s'en réjouit."
Cet exemple montre noir sur blanc comment les entreprises et les autorités utilisent des méthodes déloyales pour faire passer des projets controversés malgré l'opposition de la population.
Il est peu probable qu'il s'agisse d'un cas isolé. Tous les moyens devraient être bons pour ceux qui profitent des nouvelles technologies, qu'il s'agisse des éoliennes, de la 5G, des voitures électriques, etc. L'exemple de la commune du Plateau de Diesse, sur le Chasseral, montre comment des méthodes déloyales, allant jusqu'à la diffusion intentionnelle de fausses informations, sont utilisées pour permettre aux grands groupes d'en profiter et de réaliser leurs projets. Ceci dans le dos de la population, qui doit supporter les conséquences négatives et passées sous silence des parcs éoliens - et d'autres nouvelles technologies.
Le Conseil fédéral suisse mise lui aussi sur un développement massif de l'énergie éolienne avec la révision prévue de l'ordonnance sur l'énergie. Selon "Paysage libre suisse", cela pourrait signifier la construction de plus de 400 éoliennes dans tout le pays d'ici 2030. Se pourrait-il que, dans le cadre de ces nouveaux projets également, la population soit délibérément trompée par de fausses informations ? C'est pour cette raison - et pour d'autres encore - que les initiatives pour la protection des communes et des forêts sont nécessaires. Selon l’association « Freie Landschaft Schweiz », ces deux initiatives constituent désormais le dernier recours pour préserver le droit des communautés locales à s’exprimer et pour empêcher que les forêts, les zones sauvages et la nature précieuse ne soient défrichées au profit des éoliennes. Il faut encore environ 40 000 signatures d'ici fin juin 2025.
RépondreSupprimerContribuez vous aussi par votre signature au succès de ces initiatives populaires ! Vous trouverez les feuilles doubles de signatures dans la boîte bleue sous l'émission.
de rg.
Sources/Liens :
Communiqué de presse de « Paysage libre Suisse »
https://www.paysage-libre.ch/wp-content/uploads/2025/03/Medienmitteilung-11.03.2025-PLCH-FR.pdf
Contrats entre le groupe électrique fribourgeois « Groupe E » et les communes du plateau bernois de Diesse
https://pl-bejune.ch/mont-sujet/
Contrats secrets entre un promoteur éolien et des communes bernoises
https://www.paysage-libre.ch/news/contrats-secrets-entre-un-promoteur-eolien-et-des-communes-bernoises/
Association suisse « Paysage Libre Suisse - FreieLandschaft Schweiz »
https://www.paysage-libre.ch/de/verband/manifest-und-statuten/
Le Conseil fédéral met en vigueur le deuxième volet de la loi fédérale pour un approvisionnement en électricité sûr
https://www.news.admin.ch/fr/nsb?id=104172
Les initiatives populaires pour la protection des communes et des forêts comme dernier rempart
https://www.paysage-libre.ch/news/le-conseil-federal-mise-sur-un-developpement-massif-de-lenergie-eolienne-nos-initiatives-sont-le-dernier-rempart/
Encore 40 000 signatures pour atteindre l'objectif à coup sûr
https://protection-communes-oui.ch/
https://www.kla.tv/fr
Le gouverneur de Floride interdit la fluoration de l'eau dans tout l'État
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Recherche mondiale,
18 juin 2025
La Floride est devenue le deuxième État américain à interdire la fluoration de l'eau après que le gouverneur DeSantis a signé une loi la qualifiant de « médication forcée » sans consentement éclairé ; l'interdiction entrera en vigueur le 1er juillet 2025 — c'est à ce moment-là que les réseaux publics d'eau devront cesser d'ajouter du fluor et que les régulateurs de l'État pourront commencer à l'appliquer.
Une étude du National Toxicology Program portant sur 72 études a révélé des preuves cohérentes selon lesquelles l'exposition au fluorure diminue les scores de QI des enfants et nuit au développement cognitif.
Plusieurs États, dont l'Ohio et le Texas, envisagent des interdictions similaires tandis que les agences fédérales réévaluent les recommandations sur le fluorure sous une nouvelle direction.
Des recherches établissent un lien entre le fluorure, le dysfonctionnement de la thyroïde et les lésions neurologiques, avec des doses aussi faibles que 2 à 5 milligrammes par jour affectant la régulation hormonale.
De nombreux pays européens ont rejeté la fluoration de l’eau il y a des décennies ; 98 % des Européens de l’Ouest boivent désormais de l’eau non fluorée.
*
La Floride vient de devenir le deuxième État américain, après l'Utah, à interdire le fluor dans l'eau potable publique. Le gouverneur Ron DeSantis a promulgué cette loi, mettant fin à une politique de santé publique vieille de plusieurs décennies, qui promettait autrefois de protéger les dents, mais qui est aujourd'hui de plus en plus critiquée pour ses effets néfastes sur la santé neurologique et endocrinienne. Environ 63 % des Américains boivent actuellement de l'eau fluorée, ce qui signifie que des millions de personnes pourraient bientôt être amenées à réévaluer la qualité réelle de leur eau et sa composition.
Le fluor a été ajouté aux réseaux d'eau municipaux dès 1945, partant du principe que l'ingestion de petites quantités pouvait réduire les caries. Mais les données montrent désormais que les risques sont supérieurs aux bénéfices, en particulier pour les nourrissons et les enfants. Un excès de fluor a été associé à une insuffisance thyroïdienne, une baisse du QI et des troubles du développement neurologique, des problèmes qui vont bien au-delà des caries.
Partout en Europe, des pays ont déjà abandonné la fluoration. Les États-Unis sont à la traîne, s'accrochant à des protocoles obsolètes, alors que les preuves s'accumulent que l'exposition obligatoire est plus néfaste que bénéfique. Face à l'ampleur de ce mouvement, il est important de comprendre les motivations de ces interdictions et les fondements scientifiques de leur application.
- voir clip sur site -
L'interdiction du fluorure en Floride attire l'attention nationale
RépondreSupprimerComme l'a rapporté le New York Times, le 15 mai 2025, DeSantis a signé une loi interdisant l'ajout de fluorure aux réseaux d'eau publics de Floride. 2 DeSantis a qualifié la fluoration de « médication forcée », arguant que le public mérite le droit à un consentement éclairé quant à ce qui est ajouté à son eau potable. Ce changement de politique fait écho à une résistance publique plus large aux mandats de santé publique suite aux controverses liées à la COVID-19 .
Le projet de loi signé par DeSantis le 15 mai 2025 (SB 700, qui fait partie du « Florida Farm Bill ») entre en vigueur le 1er juillet 2025. C'est la date à laquelle les réseaux d'eau publics de l'État doivent cesser d'ajouter du fluorure et les régulateurs de l'État peuvent commencer à émettre des ordonnances de conformité et des sanctions.
• La loi a été introduite dans un contexte de scepticisme croissant à l’égard des interventions sanitaires menées par le gouvernement. Cette interdiction fait partie d’un mouvement national plus large alimenté par des dirigeants comme Robert F. Kennedy Jr., secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, et Lee Zeldin, qui dirige l’Agence américaine de protection de l’environnement.
Kennedy a publiquement appelé tous les États américains à éliminer le fluorure de l'eau potable . La position de DeSantis reflète cette nouvelle vague d'indépendance politique en matière de santé, où l'autonomie corporelle est devenue un cri de ralliement en matière de politique publique.
• Il existe des alternatives plus sûres et personnalisées — Selon DeSantis, la question n'est pas de savoir si le fluorure est bénéfique pour les dents. Il s'agit plutôt de supprimer l'exposition obligatoire par l'eau municipale. Ce raisonnement intéresse les parents, les soignants et les personnes qui souhaitent mieux contrôler comment et quand le fluor pénètre dans leur organisme ou celui de leurs enfants.
• De plus en plus d’États envisagent des interdictions similaires, et la politique fédérale pourrait changer — l’Ohio et le Texas envisagent actuellement leur propre législation anti-fluorure.
Entre-temps, Zeldin a annoncé que l'EPA réévaluait ses recommandations en matière de fluorure, et Kennedy prévoyait de demander aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis de cesser complètement de soutenir la fluoration de l'eau potable. Ces annonces suggèrent que ce qui était initialement une initiative au niveau des États pourrait bientôt remodeler la politique fédérale.
Ma lettre ouverte à l'American Dental Association (ADA)
RépondreSupprimerDans une lettre ouverte , j'ai exhorté l'ADA à cesser de soutenir la fluoration de l'eau, en me basant sur des recherches établissant un lien entre l'exposition au fluor et une baisse du QI, des symptômes de trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) et des dysfonctionnements thyroïdiens. J'ai soutenu que les recherches récentes ne justifient plus cette pratique ; son maintien reflète des données scientifiques obsolètes, et non les meilleures pratiques.
• Des preuves convaincantes établissent un lien entre le fluorure et les dommages neurologiques et hormonaux — De nombreuses études modernes, dont beaucoup sont des essais humains de haute qualité, montrent des liens clairs entre l'exposition au fluorure et une diminution de l'intelligence chez les enfants . Une revue systématique publiée dans JAMA Pediatrics a révélé que le fluorure a un impact négatif sur le QI des enfants, par exemple.
• Le fluor a des effets négatifs sur la fonction thyroïdienne — Le fluor était autrefois utilisé à des fins médicales dans les années 1950 en Europe et en Amérique du Sud pour réduire les niveaux d’hormones thyroïdiennes chez les personnes souffrant d’hyperthyroïdie ou d’hyperthyroïdie.
Cette utilisation reposait sur une dose quotidienne de fluorure aussi faible que 2 à 5 milligrammes (mg) — des niveaux que de nombreuses personnes consomment déjà aujourd’hui si elles vivent dans des régions fluorées. 4 Même une consommation modeste, au fil du temps, interfère avec les hormones thyroïdiennes qui régulent le métabolisme, l’énergie et l’humeur.
• Des pays du monde entier ont déjà rejeté la fluoration de l'eau . Environ 98 % des habitants d'Europe occidentale boivent désormais de l'eau non fluorée. Des pays comme l'Allemagne, la France, les Pays-Bas et la Suède ont totalement interdit cette pratique. Ils misent plutôt sur l'éducation, l'amélioration de l'alimentation et l'utilisation de produits d'hygiène bucco-dentaire sans fluor pour préserver la santé bucco-dentaire sans risque de troubles neurologiques.
La plus grande étude à ce jour confirme que le fluorure diminue le QI chez les enfants
Publiée par le Programme national de toxicologie (NTP) en août 2024, une revue approfondie a évalué 72 études portant sur le lien entre l'exposition au fluorure et le niveau d'intelligence des enfants . Elle comprenait également des études animales et mécanistiques afin de mieux comprendre comment le fluorure altère les fonctions cognitives. Cette revue a mis en évidence des preuves concordantes de nocivité, en particulier chez les enfants exposés à des niveaux élevés de fluorure par l'eau potable ou d'autres sources environnementales.
• Les chercheurs ont trouvé des preuves solides de scores de QI inférieurs chez les enfants exposés au fluorure — Dix-huit des 19 études de la plus haute qualité ont montré que les enfants exposés à des niveaux élevés de fluorure obtenaient des scores inférieurs aux tests de QI.
Ces résultats sont valables dans différents pays, cultures et types d'études, ce qui renforce leur validité. La revue a spécifiquement mis en évidence trois études de cohorte prospectives, qui ont également constaté des effets négatifs significatifs sur le développement cognitif des enfants.
RépondreSupprimer• Plus le taux de fluor est élevé, plus les résultats cognitifs sont mauvais. Les chercheurs ont constaté une tendance claire : à mesure que l’exposition au fluor augmentait, les scores de QI diminuaient. Les enfants vivant dans des zones où la concentration de fluor dans l’eau potable dépassait 1,5 mg/L (le niveau maximal de sécurité fixé par l’Organisation mondiale de la Santé) étaient systématiquement plus susceptibles d’afficher des performances intellectuelles plus faibles.
• Les risques pour le QI s'appliquent même aux États-Unis en raison de l'exposition totale au fluorure, et pas seulement à la teneur en eau. L'étude a souligné que les enfants américains dépassent souvent les niveaux de fluorure « sûrs », même si leur approvisionnement en eau est conforme aux directives fédérales. En effet, le fluorure ne provient pas uniquement de l'eau potable. On le trouve également dans le dentifrice, les aliments transformés, le thé et d'autres sources.
Bien que la plupart des preuves les plus solides proviennent de régions à forte exposition, l’apport cumulé provenant de multiples sources signifie que les enfants américains, en particulier ceux vivant dans des zones où le fluorure naturel est supérieur à 1,5 mg/L, ne sont pas exemptés de risques.
Étapes simples pour réduire votre exposition au fluorure et protéger votre cerveau
Nul besoin d'attendre que votre État adopte une loi pour commencer à vous protéger, vous et votre famille, contre le fluorure. Si vous vous inquiétez des effets de ce produit chimique sur le développement cérébral, la santé thyroïdienne ou les performances cognitives à long terme, comme le montrent clairement les données probantes, vous disposez de solutions concrètes et pratiques.
Que vous viviez dans une zone entièrement fluorée ou que vous souhaitiez simplement éviter toute exposition inutile, voici comment contrôler votre consommation quotidienne d'eau et celle de vos enfants. Ces cinq étapes vous aideront à minimiser la présence de fluor dans votre eau, vos aliments et vos produits dentaires, tout en favorisant une meilleure santé générale :
1. Adoptez un système de filtration d'eau au fluorure à domicile. Le fluorure n'est pas facile à filtrer. Les filtres courants comme Brita ou PUR ne suffisent pas. De plus, si l'osmose inverse est la norme pour éliminer le fluorure depuis des années, elle présente des inconvénients majeurs, comme le gaspillage d'eau et la perte de minéraux bénéfiques.
De même, la technologie du charbon d'os nécessite une eau acide pour fonctionner correctement. Veillez donc à installer un système de filtration de haute qualité conçu pour éliminer le fluorure. Si possible, envisagez un système de filtration pour toute la maison afin de capter le fluorure à chaque point d'utilisation, y compris l'évier, la baignoire et la douche.
RépondreSupprimer2. Utilisez des dentifrices et des produits dentaires sans fluor . La plupart des dentifrices classiques sont riches en fluor. Non seulement vous vous brossez les dents avec, mais vous l'absorbez également par les gencives et en avalez des traces. Cela s'accumule avec le temps. Privilégiez les dentifrices sans fluor et évitez les bains de bouche et les gels fluorés. La protection contre les caries que vous recherchez provient du brossage mécanique, et non de l'exposition aux produits chimiques.
3. Préparez le lait maternisé avec de l'eau filtrée — Si vous nourrissez votre bébé au lait maternisé, ce point est important. Dans les zones où le fluor est présent, l'eau du robinet contient souvent des concentrations suffisamment élevées pour nuire au développement cérébral du nouveau-né.
Utilisez uniquement de l'eau filtrée et sans fluor, surtout pendant les premiers mois de développement. L'allaitement reste la meilleure option, dans la mesure du possible, car le lait maternel ne contient pratiquement pas de fluor et favorise un meilleur développement intestinal et immunitaire.
4. Soyez attentif aux sources cachées dans vos aliments et boissons — Vous ignorez peut-être que le fluorure est également présent dans des produits du quotidien comme le thé noir et vert, le poulet transformé et les soupes en conserve. Les feuilles de thé absorbent naturellement le fluor du sol, et la transformation mécanique de la volaille laisse souvent des résidus sur la viande.
5. Informez-vous et repensez la question du fluor. On a souvent entendu dire que le fluor est essentiel à la santé dentaire, mais la vérité est que la recherche moderne est claire : avaler du fluor expose à des risques sans aucun bénéfice. Profitez-en pour reprendre le contrôle. Plus vous serez informé, meilleurs seront vos choix pour votre santé et l'avenir de votre famille.
FAQ sur le fluorure dans l'eau potable
Q : Pourquoi la Floride a-t-elle interdit le fluor dans l’eau publique ?
R : DeSantis a signé une loi interdisant le fluor dans l'eau municipale, la qualifiant de « médication forcée » et insistant sur le droit au consentement éclairé. Cette décision s'inscrit dans un mouvement croissant aux États-Unis qui remet en question la sécurité et la nécessité de la fluoration de l'eau, d'autant plus que des études la lient désormais à des effets neurologiques et thyroïdiens.
Q : Existe-t-il des preuves scientifiques que le fluorure diminue le QI ?
R : Oui. Un rapport de 2024 du Programme national de toxicologie a examiné 72 études et a constaté que 18 des 19 études les plus fiables montraient que l'exposition au fluor était systématiquement associée à des scores de QI plus faibles chez les enfants. Cet effet a été observé même à des niveaux proches ou inférieurs à ceux consommés par de nombreux Américains dans les zones fluorées.
RépondreSupprimerQ : Le fluorure affecte-t-il la fonction thyroïdienne ?
R : C'est vrai. Historiquement, le fluor était utilisé à des fins thérapeutiques en Europe et en Amérique du Sud pour inhiber l'activité thyroïdienne chez les personnes souffrant d'hyperthyroïdie. Des recherches récentes confirment qu'un apport quotidien de 2 à 5 mg, largement suffisant pour la consommation de nombreuses personnes, interfère avec les hormones thyroïdiennes impliquées dans le métabolisme, l'énergie et l'humeur.
Q : Quels sont les moyens les plus sûrs de maintenir une bonne santé bucco-dentaire sans fluorure ?
R : Se brosser les dents régulièrement avec un dentifrice sans fluor, adopter une alimentation riche en nutriments et s'hydrater avec de l'eau filtrée sans fluor sont des moyens efficaces de préserver sa santé bucco-dentaire sans les risques liés à l'exposition systémique au fluor. Des visites régulières chez un dentiste biologiste sont également importantes.
Q : Comment puis-je réduire l’exposition au fluorure de ma famille ?
R : Commencez par installer un système de filtration d'eau conçu pour éliminer le fluor. Utilisez un dentifrice sans fluor et évitez l'eau du robinet non filtrée pour préparer du lait maternisé. Sachez que les thés noir et vert, ainsi que certains aliments transformés, contiennent également du fluor.
*
Remarques
1, 2 The New York Times 15 mai 2025
3 JAMA Pédiatre. 1er mars 2025;179(3):282-292
4 Réseau d'action du fluor Effets du fluor sur le système endocrinien 19 avril 2024
5 Programme national de toxicologie, monographie du NTP sur l'état de la science concernant l'exposition au fluorure, le neurodéveloppement et la cognition, août 2024
Source de l'image en vedette
https://www.globalresearch.ca/florida-governor-bans-water-fluoridation/5891377
Contraintes de l'évolution géotemporelle de la mortalité toutes causes confondues sur l'hypothèse de propagation de la maladie pendant la COVID
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Hickey , le professeur Denis Rancourt et le professeur Christian Linard
Recherche mondiale,
17 juin 2025
D'importants pics de surmortalité toutes causes confondues ont été observés immédiatement après la déclaration de pandémie de COVID-19 par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 11 mars 2020, entre mars et mai 2020, dans plusieurs juridictions de l'hémisphère Nord. Ces importants pics de surmortalité sont généralement attribués à un nouveau virus virulent (SARS-CoV-2) qui se propage par contact interhumain et sont souvent qualifiés de résultant de la première vague d'infections.
Nous avons testé la présomption de ce paradigme de propagation virale en utilisant des variations spatiales et temporelles à haute résolution de la mortalité toutes causes confondues en Europe et aux États-Unis.
Nous avons étudié la surmortalité toutes causes confondues pour les régions infranationales des États-Unis (États et comtés) et d’Europe (régions statistiques NUTS aux niveaux 0 à 3) au cours de la période mars-mai 2020, que nous appelons la « période de premier pic », ainsi que de juin à septembre 2020, que nous appelons la « période de pic d’été ».
Les données révèlent plusieurs caractéristiques définitives qui sont incompatibles avec l’hypothèse de propagation virale (en comparaison avec les prédictions qualifiées des principaux modèles épidémiques spatio-temporels) :
Hétérogénéité géographique de la surmortalité lors du premier pic : Il existait un degré élevé d'hétérogénéité géographique de la surmortalité aux États-Unis et en Europe, avec une poignée de régions géographiques présentant des pics importants de surmortalité lors du premier pic (« pics F ») essentiellement synchrones (à quelques semaines d'intervalle) et toutes les autres régions présentant une surmortalité faible ou négligeable au cours de ladite première période de pic. Cela inclut des tailles de pics F très différentes (jusqu'à un facteur 10 ou plus) pour les régions infranationales de part et d'autre d'une frontière internationale, comme les régions NUTS1 de l'Allemagne à sa frontière occidentale (petits pics F) par rapport aux régions NUTS1 de l'autre côté de la frontière internationale aux Pays-Bas, en Belgique et en France (grands pics F), malgré d'importants volumes de trafic transfrontalier documentés entre les régions.
Synchronisation temporelle de la surmortalité au premier pic : les pics F des États américains et des pays européens étaient presque tous situés à trois ou quatre semaines d'intervalle, et jamais avant la semaine de la déclaration de pandémie par l'OMS. Pour un pays européen à pic F élevé, les pics F de toutes les régions infranationales ont augmenté et diminué de manière synchronisée, mais ont montré d'importantes variations de hauteur du pic et de surmortalité totale intégrée. Un résultat similaire a été observé pour les comtés des États américains à pic F élevé.
Différences importantes dans la surmortalité pendant la première période de pointe pour des villes comparables avec de grands aéroports dans les mêmes pays : nous comparons les résultats de mortalité pour Rome et Milan en Italie, et Los Angeles et San Francisco et New York aux États-Unis, et montrons qu'il y avait une différence spectaculaire dans la surmortalité pendant la première période de pointe entre les villes comparées, malgré leurs caractéristiques démographiques, leurs systèmes de santé et leur trafic aérien international similaires, y compris en provenance de Chine et d'Asie de l'Est.
RépondreSupprimerNous avons également examiné les données concernant le lieu du décès (à l'hôpital, à domicile, dans une maison de retraite, etc.) et la vulnérabilité socio-économique (pauvreté, statut minoritaire, conditions de vie surpeuplées, etc.) à des résolutions géographiques élevées, qui soutiennent une hypothèse alternative selon laquelle la surmortalité dans les juridictions avec de grands pics F était causée par l'application de traitements médicaux dangereux (en particulier, la ventilation mécanique invasive et les traitements pharmaceutiques) et la pneumonie induite par le stress biologique dû aux mesures de traitement et de confinement.
Des pics F exceptionnellement élevés ont été observés dans les zones dotées de grands hôpitaux financés par des fonds publics au service des communautés pauvres ou socio-économiquement fragiles, dans les régions où les quartiers pauvres sont situés à proximité de quartiers riches, comme dans le cas du Bronx à New York et des arrondissements de Brent et Westminster à Londres, au Royaume-Uni.
Dans l’ensemble, notre étude constitue une preuve solide que les schémas de surmortalité observés aux États-Unis et en Europe en mars-mai 2020 n’auraient pas pu être causés par la propagation d’un virus respiratoire, mais plutôt par les interventions médicales et gouvernementales qui ont été appliquées et qui ont principalement tué des personnes âgées et pauvres.
1. Introduction
La mortalité toutes causes confondues, par période et par juridiction administrative, est sans doute la donnée la plus fiable pour détecter et caractériser épidémiologiquement les événements causant des décès, et pour évaluer l'impact à l'échelle de la population de toute augmentation ou de tout effondrement des décès, toutes causes confondues. Ces données peuvent être collectées par juridiction ou subdivision nationale ou étatique, par âge, par sexe, par lieu de décès, etc. Elles ne sont pas sujettes à des biais de déclaration ni à des biais d'attribution des causes de décès dans la mortalité elle-même (voir de nombreuses références dans Rancourt et al., 2023a).
De nombreux chercheurs ont étudié la mortalité toutes causes confondues pendant la période de la Covid (depuis la déclaration de pandémie de l'OMS du 11 mars 2020 (OMS, 2020) jusqu'à la déclaration de fin d'urgence de santé publique du 5 mai 2023 (OMS, 2023)) dans différents pays du monde. Les références représentatives sont les suivantes :
RépondreSupprimerBilinski et Emanuel, 2020 ; Bustos Sierra et coll., 2020 ; Félix-Cardoso et al., 2020 ; Fouillet et al., 2020 ; Kontis et coll., 2020 ; Mannucci et coll., 2020 ; Mills et coll., 2020 ; Olson et coll., 2020 ; Piccininni et coll., 2020 ; Sinnathamby et coll., 2020 ; Tadbiri et coll., 2020 ; Vestergaard et coll., 2020 ; Villani et coll., 2020 ; Achilleos et al., 2021 ; Al Wahaibi et al., 2021 ; Anand et coll., 2021 ; Böttcher et al., 2021 ; Chan et coll., 2021 ; Dahal et coll., 2021 ; Das-Munshi et al., 2021 ; Deshmukh et al., 2021 ; Faust et coll., 2021 ; Gallo et coll., 2021 ; Islam, et al., 2021a, 2021b ; Jacobson et Jokela, 2021 ; Jdanov et al., 2021 ; Joffe, 2021 ; Karlinsky et Kobak, 2021 ; Kobak, 2021 ; Kontopantelis et al., 2021a, 2021b ; Kung et coll., 2021a, 2021b ; Liu et coll., 2021 ; Locatelli & Rousson, 2021; Miller et coll., 2021 ; Nørgaard et al., 2021 ; Panagiotou et al., 2021 ; Pilkington et coll., 2021 ; Polyakova et al., 2021 ; 2021b ; Rossen et coll., 2021 ; Sanmarchi et coll., 2021 ; Sempé et coll., 2021 ; Soneji et coll. 2021 ; Stein et coll., 2021 ; Stokes et coll., 2021 ; Vila-Corcoles et al., 2021 ; Wilcox et coll., 2021 ; Woolf et coll., 2021a, 2021b ; Yorifuji et coll., 2021 ; Ackley et coll., 2022 ; Acosta et coll., 2022 ; Engler, 2022 ; Faust et coll., 2022 ; Ghaznavi et al., 2022 ; Gobiņa et al., 2022 ; Lui et al., 2022 ; Henry et coll., 2022 ; Jha et coll., 2022 ; Juul et coll., 2022 ; Kontis et coll., 2022 ; Kontopantelis et al., 2022 ; Lee et coll., 2022 ; Leffler et coll., 2022 ; Lewnard et coll., 2022 ; McGrail, 2022 ; Neil et coll., 2022 ; Neil et Fenton, 2022 ; Pálinkás & Sándor, 2022 ; Ramírez-Soto et Ortega-Cáceres, 2022 ; Razak et coll., 2022 ; Redert, 2022a, 2022b ; Rossen et coll., 2022 ; Safavi-Naini et al., 2022 ; Schöley et al., 2022 ; Thoma & Declercq, 2022; Wang et coll., 2022 ; Aarstad et Kvitastein, 2023 ; Bilinski et coll., 2023 ; de Boer et coll., 2023 ; de Gier et coll., 2023 ; Démétriou et al., 2023 ; Alexandrie et al., 2025 ; Haugen, 2023 ; Jones et Ponomarenko, 2023 ; Kuhbandner et Reitzner, 2023 ; Masselot et al., 2023 ; Matveeva et Shabalina, 2023 ; Neil et Fenton, 2023 ; Paglino et coll., 2023 ; Redert, 2023 ; Schellekens, 2023 ; Scherb et Hayashi, 2023 ; Sorli et al., 2023 ; Woolf et coll., 2023 ; Rancourt et coll., 2024 ; Rancourt et Hickey, 2023; Rancourt et al., 2023a ; Rancourt et coll., 2023b ; Rancourt et coll., 2022a ; Rancourt, 2022 ; Rancourt et al., 2022b ; Rancourt et coll., 2022c ; Rancourt, 2021; Rancourt et al., 2021a ; Rancourt et al., 2021b ; Rancourt et coll., 2020 ; Rancourt, 2020 ; Johnson et Rancourt, 2022 ; Aune et al., 2023 ; Bonnet et coll., 2024 ; Faisant et al., 2024 ; Foster et coll., 2024 ; Korsgaard, 2024 ; Léger & Rizzi, 2024; Matthes et coll., 2024 ; Mostert et coll., 2024 ;
Nørgaard et al., 2024 ; Paganuzzi et coll., 2024 ; Paglino et coll., 2024 ; Pallari et coll., 2024 ; Pulido et coll., 2024 ; Zawisza et coll., 2024 ; Zou et al., 2024.
Rancourt (2020), dans un article daté du 2 juin 2020, a été le premier à analyser la mortalité toutes causes confondues dans plusieurs pays et États pour la période suivant immédiatement la déclaration de pandémie par l'OMS le 11 mars 2020. Il a soutenu que plusieurs caractéristiques des pics de mortalité toutes causes confondues qui ont immédiatement suivi la déclaration de pandémie étaient incompatibles avec la mortalité qui résulterait du paradigme d'un nouveau virus respiratoire se propageant, en particulier :
la netteté des pics, avec une largeur totale à mi-hauteur d'environ 4 semaines
RépondreSupprimerle moment des pics, à la fin de la saison hivernale, avec une augmentation après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour toute caractéristique de pic aigu de grande ampleur dans les données de mortalité toutes causes confondues
la synchronicité du début de la flambée de la mortalité toutes causes confondues, sur tous les continents et immédiatement après la déclaration de pandémie de l'OMS
l'absence ou la présence de pics de mortalité d'un État à l'autre (États-Unis), corrélée aux événements dans les maisons de retraite et aux mesures de santé publique gouvernementales.
Nous étendons ici l'analyse de Rancourt (2020) à l'aide de données géotemporelles à haute résolution sur la mortalité toutes causes confondues pour les États-Unis et l'Europe. Nous utilisons des données au niveau des États et des comtés aux États-Unis et aux niveaux 0 à 3 de la Nomenclature des unités territoriales statistiques (NUTS) en Europe. Nous nous concentrons principalement sur la période mars-mai 2020, que nous appelons la « période du premier pic ».
Nos résultats confirment et approfondissent les observations de Rancourt (2020), qui montrent une forte synchronicité de l'apparition de la surmortalité au premier pic, ainsi qu'une forte hétérogénéité géographique quant à l'ampleur et à la présence ou l'absence de surmortalité au premier pic. De nombreuses localités présentent une surmortalité faible ou négligeable, notamment dans des zones voisines de juridictions présentant une surmortalité très importante. Il existe également des villes comparables dotées de grands aéroports dans le même pays, dont les résultats en matière de surmortalité sont très différents, mais dont la prévalence d'infection devrait être similaire au même moment, peu avant la déclaration de la pandémie, selon les modèles de propagation épidémique.
Nous proposons que les observations d'hétérogénéité géographique et de synchronicité temporelle de la surmortalité observée lors du premier pic, qui ne peuvent s'expliquer par le paradigme de la propagation d'un virus respiratoire, soient dues à l'application spécifique à chaque région de politiques de confinement et de traitements médicaux dangereux, notamment la ventilation mécanique invasive, pendant le premier pic. Nous soutenons, à la suite de Rancourt (2024), que la pneumonie induite par le stress biologique des confinements et des interventions du système médical est finalement responsable de la très forte surmortalité observée lors du premier pic dans des points chauds comme New York, la Lombardie, Madrid et Londres, au Royaume-Uni.
De plus, les chercheurs ont montré de fortes corrélations entre la surmortalité toutes causes confondues pendant la période Covid et les variables socioéconomiques (Rancourt et al., 2021a ; Ioannidis et al., 2023 ; Rancourt et al., 2024). Ici, nous effectuons un examen approfondi de la manière dont les scores P de la première période de pic (nombre de décès excédentaires pour une période donnée, divisé par le nombre attendu de décès pour la même période, exprimé en pourcentage) à haute résolution géographique sont corrélés avec les variables socioéconomiques et les variables indiquant le degré d'interaction de la population avec le système médical.
Nous comparons nos observations sur les données de mortalité toutes causes confondues aux prédictions des modèles de propagation épidémique spatiale à grande échelle. Nous constatons que les résultats empiriques sont incompatibles avec les prédictions du modèle. Ces résultats imposent des contraintes strictes à toute application de la modélisation de la propagation épidémique pour la période du premier pic (mars-mai 2020).
RépondreSupprimer2. Données et méthodes
2.1. Sources de données
Nos données pour les pays européens et les régions infranationales proviennent d'Eurostat, comme suit : mortalité toutes causes confondues (Eurostat, 2024a), population en 2019 et 2020 (Eurostat, 2024b), densité de population en 2018 (Eurostat, 2024c), pourcentage de la population à risque de pauvreté en 2019 (Eurostat, 2024d), volumes de marchandises routières transportées entre paires de pays pour 2017 à 2021 (Eurostat, 2024e, 2024f).
Les sources de données pour les régions italiennes examinées dans la section 3.4.1 sont les suivantes : nombre de lits d'hôpital en 2020 (Eurostat, 2024g), nombre de lits en unité de soins intensifs (USI) en 2017 (Pecoraro et al., 2020), volumes de trafic aérien à destination et en provenance des aéroports italiens (ENAC, 2017, 2018, 2019).
Les données sur les variables socioéconomiques pour les régions infranationales du Royaume-Uni (section 3.6.2) proviennent des sources suivantes : revenu disponible brut des ménages par habitant en 2019 pour les régions NUTS3 du Royaume-Uni (ONS, 2024), population et densité de population pour les régions NUTS3 de Londres, Royaume-Uni en 2019 (Greater London Authority, 2023), pourcentage de la population des régions NUTS3 de Londres, Royaume-Uni en 2021 qui n'étaient pas blanches (ONS, 2022a), qui étaient nées hors du Royaume-Uni (ONS, 2022b) et qui vivaient dans la pauvreté (données regroupées de cinq années de données d'enquête pour les exercices financiers 2017/18 à 2022/23, à l'exclusion de 2020/21 en raison de problèmes de qualité des données) (Trust for London, 2024).
Les données de mortalité pour les États-Unis proviennent des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), comme suit : mortalité hebdomadaire toutes causes confondues par État (CDC, 2024a), mortalité mensuelle toutes causes confondues par comté, par État et par lieu institutionnel de décès (CDC, 2024b).
Les données démographiques des États-Unis proviennent du Bureau du recensement des États-Unis, comme suit : estimations de la population des comtés des États-Unis pour 2019 (US Census Bureau, 2024a), estimations de la densité de population des comtés des États-Unis (à partir de l'enquête quinquennale sur la communauté américaine pour les années 2017-2021) (US Census Bureau, 2024b) et population des zones urbaines des États-Unis en 2020 (US Census Bureau, 2024c).
Les données sur le nombre de passagers aériens internationaux desservis par les principaux aéroports américains (section 3.4.2) proviennent du ministère des Transports des États-Unis (Department of Transportation, 2020) et les données sur les vols en provenance de Chine dans les principaux aéroports américains proviennent d'Eder et al. (2020).
RépondreSupprimerLes données sur les variables socioéconomiques suivantes pour les comtés des États-Unis (section 3.6.1) proviennent de l'enquête quinquennale American Community Survey 2014-2018, via le site Web de l'indice de vulnérabilité socioéconomique de l'Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR) (ATSDR, 2024) : revenu par habitant, % vivant dans la pauvreté, % au chômage, coefficient de Gini, % ménages sans véhicule disponible, % ménages avec plus de personnes que de pièces, % vivant dans des structures d'habitation de 10 unités ou plus, % de la population qui parle anglais « moins que bien », % minorité, % de 25 ans et plus sans diplôme d'études secondaires, % de 65 ans et plus, % de 17 ans et moins, % ménages monoparentaux et % avec un handicap.
Des données supplémentaires sur les variables socioéconomiques pour les comtés des États-Unis (section 3.6.1) proviennent des sources suivantes : taux de diabète pour 2018 (CDC, 2024c), taux d'obésité pour 2018 (RHIhub, 2024), résultats du vote pour l'élection présidentielle de 2016 (MIT Election Data Science Lab, 2018), demandes de remboursement de médicaments sur ordonnance en 2017 (HHS, 2024), doses de vaccination contre la COVID-19 reçues jusqu'au 31 décembre 2021 (CDC, 2025), lits de soins intensifs (Schulte et al., 2020).
2.2. Points techniques concernant les données de mortalité
Toutes les données de mortalité utilisées dans cet article concernent toutes les causes de décès combinées (« mortalité toutes causes confondues »).
Nous utilisons les données hebdomadaires de mortalité pour tous les pays et régions infranationales européens examinés dans cet article. Le fournisseur de données (Eurostat) publie les données de mortalité pour les semaines de sept jours commençant le lundi et se terminant le dimanche, conformément au système de dates hebdomadaires de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Dans tous les graphiques de cet article présentant les données hebdomadaires des juridictions européennes, les points de données sont placés à la date du lundi (premier jour) de la semaine ISO.
Aux États-Unis, le fournisseur de données (CDC) publie les données de mortalité pour les semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, selon le format du CDC. Dans tous les graphiques de cet article présentant les données hebdomadaires des États américains, les points de données sont placés le dimanche (premier jour) de la semaine du CDC.
Pour les comtés américains, les données ont été supprimées par les CDC si le nombre de décès enregistrés pour l'intervalle de temps et le comté était inférieur à 10. Nous utilisons les données mensuelles pour les comtés américains afin de réduire le nombre de cas de suppression de données, et nous n'utilisons dans nos analyses que les comtés qui n'avaient aucun mois avec des données supprimées au cours de la période 2015-2020. On compte 1 806 comtés avec des données suffisantes lorsqu'on ne stratifie pas selon le lieu institutionnel du décès (à l'hôpital, à domicile, en maison de retraite, etc.), tandis qu'un plus grand nombre de comtés sont concernés par la suppression de données lorsque l'on considère uniquement les décès survenus dans des lieux institutionnels particuliers. Les cartes à l'échelle des comtés incluses dans la section Résultats indiquent les comtés disposant de données suffisantes pour les différentes analyses de cet article.
RépondreSupprimer2.3. Méthode de calcul de la surmortalité
La surmortalité toutes causes confondues par période (semaine ou mois) et son incertitude à un écart type sont calculées comme suit. Nous avons appliqué cette méthode pour la première fois dans Rancourt et Hickey (2023). Nous pensons que cette méthode simple et directe constitue en elle-même une avancée significative dans l'analyse des données de mortalité toutes causes confondues, car elle n'introduit pas d'incertitude due à des choix arbitraires ou à des algorithmes d'extrapolation fragiles.
La surmortalité toutes causes confondues à un moment donné (semaine ou mois) est la différence (positive ou négative) entre la mortalité toutes causes confondues déclarée pour le moment donné et la mortalité toutes causes confondues attendue pour le moment donné, qui est déterminée à partir de la mortalité toutes causes confondues historique au cours d'une période de référence précédant immédiatement la période Covid (avant la déclaration de pandémie par l'Organisation mondiale de la santé le 11 mars 2020).
Notre période de référence s'étend de 2015 à 2019. Nous ajustons par la méthode des moindres carrés une ligne droite à la même semaine ou au même mois de chacune des cinq années de référence que la semaine ou le mois d'intérêt, où la pente de cette ligne ajustée est toujours (pour chaque semaine ou mois d'intérêt) égale à la pente d'une ligne ajustée par la méthode des moindres carrés à toutes les données de mortalité toutes causes confondues (toutes les semaines ou tous les mois) de la période de référence complète de 5 ans, pour chaque juridiction donnée.
La droite ajustée ainsi obtenue est utilisée (par extrapolation) pour prédire la mortalité toutes causes confondues attendue. L'incertitude d'un écart-type (1σ) sur la mortalité toutes causes confondues attendue est estimée comme étant la valeur de sqrt(π/2) multipliée par la moyenne des cinq écarts sur la période de référence 2015-2019, pour chaque semaine ou mois d'intérêt. Cette relation simple est exacte dans la limite d'un grand nombre d'échantillons, pour une incertitude normalement distribuée.
Enfin, l’incertitude d’un écart type de la surmortalité est l’erreur combinée qui comprend l’incertitude 1σ dans la valeur attendue et l’erreur statistique indépendante (1σ) dans la mortalité toutes causes confondues (sqrt(N)).
RépondreSupprimerNous utilisons le score P comme mesure de la surmortalité dans cet article. Le score P est la surmortalité pondérée par la mortalité prédite. Nous l'exprimons en pourcentage tout au long de l'article. Le score P équivaut donc à l'augmentation en pourcentage de la mortalité au-dessus (positive) ou en dessous (négative) de la mortalité prédite pour une période donnée. La période d'intérêt peut être aussi courte que l'unité de résolution temporelle la plus élevée des données, à savoir la semaine ou le mois (« score P hebdomadaire » ou « score P mensuel »), ou peut être exprimée sur une période d'intégration plus longue, par exemple sur plusieurs mois. Lorsque cette dernière intégration de données hebdomadaires ou mensuelles est utilisée, le score P est égal à la surmortalité totale sur la période d'intégration, divisée par la mortalité totale prédite pour la période d'intégration, exprimée en pourcentage.
Étant donné que le score P mesure l'augmentation (ou la diminution) relative de la mortalité d'une population par rapport à la mortalité prévue, il est intrinsèquement « ajusté » à la structure par âge et à la fragilité de la population. Il constitue donc une mesure utile pour comparer l'effet ou l'intensité des événements de surmortalité survenant dans différents pays ou juridictions présentant des structures par âge ou des degrés de fragilité différents.
Cliquez ici pour lire le rapport complet :
https://www.globalresearch.ca/constraints-geotemporal-evolution-all-cause-mortality-hypothesis-covid/5891299
Le soutien aux énergies renouvelables recule face à l'intérêt croissant pour les combustibles fossiles
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 17 JUIN 2025 - 01H15
Par Pam Radtke de Floodlight
Selon une enquête publiée la semaine dernière par le Pew Research Center, les Républicains comme les Démocrates sont moins enclins à soutenir les énergies renouvelables qu'il y a cinq ans.
Ces résultats reflètent l'opposition croissante aux parcs solaires, le regain de soutien politique aux centrales à charbon et les initiatives du président Donald Trump et des républicains du Congrès visant à étouffer les projets d'énergie propre financés par le gouvernement fédéral.
Ce changement d'opinion remonte à l'arrivée au pouvoir du président démocrate Joe Biden, a déclaré Brian Kennedy, chercheur principal au Pew Research Center et l'un des auteurs de l'étude. « Ce n'est pas une tendance nouvelle », a-t-il ajouté.
Kenneth Gillingham, professeur d'économie de l'environnement et de l'énergie à la Yale School of the Environment, s'est néanmoins montré surpris.
« Je vois ce changement… comme une tentative réussie de lier le changement climatique et les énergies renouvelables à des enjeux plus larges de guerre culturelle », a déclaré Gillingham. Il a ajouté que par le passé, des républicains « influents » soutenaient les énergies renouvelables et cherchaient des solutions au changement climatique, mais que ces positions pourraient désormais être perçues comme « déloyales » envers Trump.
L'enquête menée auprès de 5 085 adultes américains du 28 avril au 4 mai a révélé que si 79 % des Américains étaient favorables au développement de la production éolienne et solaire en 2020, ce chiffre est tombé à 60 %. Et 39 % des Américains soutiennent aujourd'hui le développement du pétrole, du charbon et du gaz naturel, soit près du double des 20 % qui y étaient favorables en 2020.
La combustion de combustibles fossiles – dans les transports, la production d'énergie et la production industrielle – est la première cause du changement climatique.
Une grande partie de ce changement d'opinion est portée par les républicains, dont le soutien au pétrole et au gaz est passé de 35 % en 2020 à 67 % aujourd'hui. Les Démocrates ont également affiché un soutien moindre aux énergies renouvelables et plus marqué aux combustibles fossiles qu'il y a cinq ans.
Si de nombreux résultats reflètent les politiques de Trump, qui s'opposent à la plupart des énergies renouvelables et favorisent les combustibles fossiles, Pew a constaté quelques exceptions notables : 69 % des personnes interrogées sont favorables à l'éolien offshore, une technologie que Trump a spécifiquement ciblée.
Les Démocrates comme les Républicains ont affiché un soutien plus marqué à l'énergie nucléaire, l'opinion favorable des Républicains passant de 53 % en 2020 à 69 % en 2025. Le soutien des Démocrates est passé de 37 % à 52 %. L'administration Trump a manifesté son soutien à une renaissance du nucléaire, malgré son coût élevé.
RépondreSupprimerDe larges divergences partisanes ont été observées sur plusieurs sujets. En mars, l'Agence américaine de protection de l'environnement a annoncé qu'elle assouplirait les réglementations environnementales. Pew a demandé s'il était possible d'y parvenir tout en protégeant la qualité de l'air et de l'eau : 77 % des Républicains ont répondu oui, et 67 % des Démocrates ont répondu non.
Pew n'a pas demandé aux personnes interrogées pourquoi leurs opinions avaient changé. Mais Kennedy a déclaré que, dans les enquêtes Pew précédentes, les Républicains ont exprimé leurs inquiétudes quant aux impacts économiques des politiques de lutte contre le changement climatique et de la transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables.
Mike Murphy, consultant républicain et partisan des véhicules électriques, a déclaré que la promotion des avantages environnementaux des technologies propres polarisait les Républicains. M. Murphy a plutôt préconisé des messages axés sur les questions de budget – comme la baisse du prix du carburant – et l'emploi.
« C'est difficile à comprendre pour les partisans du climat », a déclaré M. Murphy, qui a conseillé des dizaines de campagnes républicaines nationales et régionales, notamment pour la campagne présidentielle de John McCain en 2008. « [Ils pensent] qu'il suffit de crier plus fort et de frapper fort sur le climat. L'essentiel est de parler d'emploi, de sécurité nationale et d'autres sujets qui trouvent naturellement un écho beaucoup plus important auprès des personnes de droite.»
C'est ce que les groupes de M. Murphy, l'EV Politics Project et l'American EV Jobs Alliance, tentent de faire pour dépolitiser les véhicules électriques. « Lorsque les voitures électriques sont perçues sous l'angle du climat », a déclaré Murphy, « leur attrait diminue.»
C'est une stratégie également utilisée par la Coalition pour l'électrification, un groupe de centre-gauche pro-VE. Ben Prochazka, directeur exécutif de la coalition, a fait écho à la stratégie de Murphy, ajoutant que les véhicules électriques sont « devenus excessivement politisés et pris dans des guerres culturelles, ce qui impacte les marchés et, à terme, nuit à notre capacité à concrétiser leurs nombreux avantages pour tous les Américains ».
Prochazka a souligné qu'une fois les véhicules électriques introduits, les consommateurs les soutiennent : « Les conducteurs de véhicules électriques adorent leurs véhicules, plus de huit sur dix déclarant que leur prochaine voiture sera également électrique.»
Ces messages pratiques sont peut-être en train de passer. Dans l'enquête Pew, les véhicules électriques sont le seul élément qui a enregistré une hausse de soutien de 4 points de pourcentage l'année dernière.
Mais le soutien populaire pourrait ne pas suffire à empêcher le Congrès de supprimer le crédit de 7 500 $ pour les véhicules électriques, ce qui, selon Murphy, serait un « catastrophe politique ».
RépondreSupprimerLes Républicains, a-t-il déclaré, sont dans une situation très difficile, car ils n'ont pas assez d'argent pour les réductions d'impôts promises par le président.
Murphy a déclaré : « Il est plus facile pour les Républicains de réduire le budget des voitures électriques de Biden… que de réduire encore davantage Medicaid.»
Gillingham reste optimiste quant à l'essor des technologies solaires, éoliennes et autres technologies de réduction des gaz à effet de serre, car elles sont les moins chères.
« La baisse continue du prix des énergies renouvelables et des batteries, ainsi que d'autres nouvelles technologies, est une raison de garder espoir que les pires conséquences du changement climatique pourront être traitées », a-t-il déclaré.
https://www.zerohedge.com/markets/support-renewables-slides-fossil-fuel-interest-grows
Le dilemme du prisonnier face à l'IA
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 17 JUIN 2025 - 00H25
Rédigé par Sofia Karstens via le Brownstone Institute,
La démocratie et le capitalisme tels que nous les connaissons cohabitent depuis longtemps dans un mariage tendu, mais viable. Mais un troisième acteur entre désormais en jeu : l'IA.
Contrairement aux précédentes perturbations, celle-ci est inéluctable. L'IA n'est pas seulement une maîtresse perturbatrice : c'est une présence permanente et exponentielle. La question n'est plus de savoir si la démocratie et le capitalisme, sous leurs formes actuelles, peuvent survivre ensemble, mais lequel des deux s'effondrera en premier.
La présence de l'IA crée un jeu à somme nulle entre la démocratie et le capitalisme. Aucun des deux ne survivra. L'IA rend ces deux concepts mutuellement exclusifs ; l'un constitue désormais une menace existentielle pour l'autre, et l'un de ces piliers s'effondrera le premier. À moins que nous n'inversions le scénario statistique et que nous ne brisions l'algorithme par une action collective, je mise sur la démocratie. Si nous poursuivons sur notre lancée actuelle – privilégiant la logique du marché, l'accélération technologique et le pouvoir privé, privé ou lié à l'État, au détriment d'une économie et d'une société robustes et saines – la démocratie risque de céder la place en premier, car les intérêts bien établis qui profitent de la structure actuelle suspendront, subvertiront ou ignoreront la volonté démocratique, plutôt que de renoncer au contrôle du système qui soutient leur pouvoir.
D'emblée, notre premier handicap est la version corrompue et abâtardie de ce que nous appelons le « capitalisme ». Théorie et pratique sont deux choses différentes… le capitalisme idéologique (le véritable capitalisme) a été détourné par le prédateur suprême qu'est le capitalisme d'entreprise de connivence. Si le véritable capitalisme (un marché libre non corrompu et le respect des véritables principes du libre marché, en conjonction avec les droits humains et civiques) est un objectif auquel nous devrions aspirer, il n'est pas encore mis en pratique. À sa place, on trouve des marchés réglementés, des petits producteurs pillés, des consommateurs dépossédés de leur pouvoir, des intérêts privilégiés d'immenses entreprises et la mainmise des agences (des agences financées par les industries qu'elles sont chargées de réguler). Le capitalisme, dans sa forme actuelle, serait mieux décrit comme du « corporatisme ».
L'idéologie, ou l'état idéologique, du capitalisme et d'une véritable société de libre marché en tant que concept contraste fortement avec sa mise en œuvre actuelle dans ce pays. C'est le moteur du capitalisme, mais le capitalisme dort à l'arrière et le corporatisme est au volant.
Ce qui soulève la question : pourquoi les gens adhèrent-ils à ce système tel qu'il existe actuellement ? À des degrés divers, les gens votent encore pour le capitalisme de libre marché, même s'il n'est pas, à l'heure actuelle, pratiqué comme tel. C'est une simplification excessive de dire que les gens sont manipulés pour voter contre leurs propres intérêts. Je soutiens qu'il existe deux autres raisons, plus réelles :
Les gens sont convaincus par le rêve. Dans sa forme la plus pure, c'est de l'espoir. Que cette part du rêve soit réalisable ou non, (la plupart) des gens veulent croire qu'ils pourraient réaliser une partie du « rêve américain ». Même si ce rêve s'estompe, le désir d'y parvenir reste vivace. Les sociétés en manque d'espoir ont tendance à devenir fragiles et explosives. Un regard tertiaire sur les pays où l'aspiration est absente offre un sombre aperçu de ce qui arrive à une société sans espoir.
RépondreSupprimerIl existe un sentiment fondamental d'équité auquel la plupart des gens veulent croire, associé à la possibilité d'ascension sociale. La plupart des gens – à des degrés divers – comprennent, implicitement ou intuitivement, que, de manière générale, travailler plus dur devrait permettre de gagner et de conserver plus d'argent ; que la richesse devrait être proportionnelle à la contribution à la société. La fourmi et la cigale. Il ne s'agit pas d'avidité, mais de la conviction que la récompense doit suivre l'effort. Même parmi ceux qui valorisent la charité ou l'équité sociale, il existe généralement une forte attente fondamentale que les contributions individuelles soient récompensées. Cela n'exclut pas une certaine compassion et charité, auxquelles la plupart des gens souscrivent également. Simplement, et toutes choses égales par ailleurs (ce qui n'est souvent pas le cas, mais nous y reviendrons), travailler plus dur, gagner plus, planifier l'avenir et progresser est une idée que la plupart des Américains rationnels peuvent adopter.
Mais les structures économiques, dans leur forme actuelle, mettent déjà ce contrat à rude épreuve. Dans ce pays, « Le Rêve » a été freiné par la « norme » du financement par emprunt et par les poches de richesse héritées. Les niches fiscales, les obligations, les restrictions et les systèmes truqués du capitalisme d'entreprise ont rendu le chemin vers la prospérité plus étroit, plus escarpé et plus fermé.
Les infrastructures modifient discrètement les règles et les objectifs, permettant à ceux qui possèdent
Les infrastructures modifient discrètement les règles et les objectifs, permettant ainsi à ceux qui possèdent un capital (souvent immérité) de le faire fructifier sans effort, tandis que ceux qui n'en possèdent pas prennent du retard – lentement et progressivement, au point de passer inaperçus, comme la grenouille dans l'eau qui se réchauffe. Des échafaudages sont érigés, facilitant l'ascension des riches et rendant l'accès à la richesse plus difficile pour les plus modestes, tout en occultant les machinations et en brouillant la perception publique.
La plupart des gens en ont une vague idée, mais mécaniquement, cela reste intangible et incompréhensible ; c'est une détermination instinctive du déséquilibre. Bien que pas (encore) totalement intenable, cette disparité suscite une certaine étincelle de malaise, peut-être imperceptible au début, à des niveaux inférieurs à la compétence. Mais ce déséquilibre ne se contente pas de saper l'équité : il attise le ressentiment.
RépondreSupprimerLorsque des multitudes constatent une récompense disproportionnée, voire inexistante, pour un effort honnête et l'absence de perspectives d'avenir pour leurs enfants, la société se révolte. Nous l'avons déjà vu. Les révolutions française et russe n'ont pas éclaté du jour au lendemain ; elles ont germé dans le désespoir latent des masses.
Si ce déséquilibre s'accentue, cette étincelle se transforme en flamme, et une population se sent de plus en plus reléguée au servage. Supprimer la possibilité d'ascension sociale – et inspirer une terreur avide de chuter à ceux qui sont au sommet – et vous commencez à dériver vers la révolution – non pas au sens figuré, mais au sens propre. Un individu éprouvera du ressentiment s'il s'est rendu malade au travail alors qu'un autre n'a rien fait pour mériter ou gagner sa richesse (équité)… et se sentira opprimé et confiné s'il n'a aucun espoir alors que ceux qui ont des excès sont perçus comme le freinant (égalité). Créez suffisamment de ces individus et vous obtenez la Révolution française. Supprimez toute voie de recours et vous obtenez la Révolution bolchevique.
Mais nous n'en sommes pas encore là. Cette braise, bien que couvante, n'a pas encore pris feu. Certes, nous sommes dans une situation précaire, mais la masse critique n'a pas encore été atteinte ; Les gens n'en sont pas encore au point de « révolte ». Le mariage a certes été éprouvé, mais c'est une indiscrétion apparemment surmontable qui pourrait être résolue par une thérapie. L'impact du « 1 % », aussi destructeur soit-il, sur la machine n'est pas insurmontable, et la majorité des Américains adhèrent encore, d'une manière ou d'une autre, à l'idée que, même s'ils ne seront peut-être jamais Jeff Bezos, ils peuvent eux aussi atteindre un niveau de vie confortable et créer une vie et un héritage meilleurs pour leurs enfants.
Ajoutez maintenant l'IA.
RépondreSupprimerL'IA est un tueur d'espoir et un frein aux bonnes affaires. Elle anéantit tout espoir réaliste de gagner de l'argent pour la grande majorité des gens, car au final, 80 à 90 % d'entre eux ne travailleront pas ou ne travailleront pas, faute de pouvoir rivaliser avec une machine. Si l'IA peut effectuer le(s) travail(s) d'un humain plus rapidement, plus efficacement, à moindre coût et sans doute mieux (ce que nous constatons déjà dans une certaine mesure), alors le travailleur humain devient obsolète. Et avec cela, le principe même de la récompense au mérite disparaît. Lorsque les gens ne peuvent plus vendre leur travail, leurs compétences ou leur expertise, le rêve de « gagner sa vie » s'éteint. On leur enlève leur raison d'être, leur dignité et leur sens. Soudain, les gens ne sont plus seulement pauvres, ils sont insignifiants. Et c'est bien plus démoralisant et déstabilisant.
Le corporatisme peine déjà sous le poids de ses contradictions. Ceux qui détiennent des richesses construisent des systèmes pour les protéger et les faire fructifier. Pendant ce temps, ceux qui n'en ont pas se heurtent à des obstacles plus importants pour simplement se maintenir à flot. L'IA ne remet pas seulement en cause la mobilité économique telle que nous la connaissons actuellement. Elle brise le dernier fil conducteur qui la retient : l'idée que l'effort est récompensé. L'IA peut surpasser les humains en termes de rapidité, d'échelle et de coût. À mesure qu'elle gagne en compétences, elle occupera davantage d'emplois, non seulement manuels, mais aussi créatifs, analytiques et émotionnels. La productivité humaine perd toute pertinence. Le savoir-faire, les compétences et la fierté du travail disparaissent lorsque personne ne paie pour ce que vous offrez.
Le monde est différent lorsque l'IA accapare la majorité, voire la totalité, des emplois et que personne ne travaille, ou ne peut travailler. Le monde est différent lorsque l'espoir s'envole, lorsque perfectionner un métier ou une compétence précieuse n'a plus de valeur et ne sert plus à rien, et que la fierté du travail bien fait, du savoir-faire ou de l'art bien appris disparaît.
Enlever à l'homme le désir de travailler dur et d'être productif – pour lui-même, sa famille, sa communauté et le monde – c'est lui enlever sa raison d'être. Il n'a plus rien à offrir à la vie ni aucune voie vers l'épanouissement. Si quelqu'un n'a rien à gagner, il n'a rien à perdre, et rien n'est plus dangereux qu'un grand nombre de personnes qui n'ont rien à perdre. Il y a une raison pour laquelle le communisme n'a jamais fonctionné, jamais, et ce n'est pas seulement parce qu'il est fondé sur l'exploitation et la corruption.
L'un des fondements du capitalisme est le droit de propriété, et la propriété en bord de mer est limitée. Que se passe-t-il lorsque 300 millions d'Américains reçoivent tous la même somme d'argent et que rien ne coûte rien ? Il n'y a aucune incitation à contribuer, ni aucun espoir d'ascension sociale. Dans un monde où rien n'a de valeur, la propriété devient la marchandise/ressource la plus précieuse et, avec le temps, une population désespérée cessera de respecter des choses comme le droit de propriété.
RépondreSupprimerSi le gars qui a hérité de sa richesse et possède une propriété sur l’océan compte sur la loi de la démocratie pour le protéger de millions de citoyens désespérés qui n’ont rien à perdre, j’ai une autre propriété en bord de mer dans le Nebraska que j’aimerais lui vendre… parce que maintenant nous regardons les révolutions française ET bolchevique, et dans aucun des deux cas il ne s’agit d’un sous-ensemble minoritaire.
Dans un monde où le travail est obsolète mais où la propriété se fait rare, le corporatisme engendre des inégalités catastrophiques. Imaginez des millions d'Américains désœuvrés, sans aucun moyen d'avancer et sans aucune raison de croire que leurs enfants s'en sortiront mieux. Les droits de propriété perdent leur légitimité. L'État de droit s'érode. La maison de plage sur la falaise n'inspire plus l'ambition, mais la révolution.
Pourtant, aussi crucial que cela puisse paraître, ce n'est que du bruit, car la suite est cruciale : à ce moment-là, tout vestige du véritable capitalisme disparaîtra et nous nous retrouverons sous l'uniforme du corporatisme, car le pouvoir en place ne cédera pas. À ce moment-là, les masques (et les gants) tomberont et nous passerons à une corporatocratie/un oligopole total. Si l'IA place les riches et les puissants dans la position de devoir choisir, ils seront entièrement partisans du capitalisme d'entreprise. Ils ne se laisseront pas simplement arracher leur statut privilégié par le vote et ils jetteront la démocratie – et nous – aux loups. Les bénéficiaires du système corrompu actuel feront tout leur possible pour le préserver, même si cela implique de sacrifier la démocratie.
Il ne s'agit pas d'une spéculation ; c'est un précédent historique. Chaque fois que le capitalisme d'entreprise est remis en cause d'une manière qui menace la consolidation des richesses – que ce soit par des soulèvements ouvriers, des réformes réglementaires ou une redistribution démocratique – des intérêts puissants résistent. Ils s'approprient les récits médiatiques, font pression sur les législateurs, financent des groupes de réflexion et érigent des barrières juridiques et technologiques.
Le véritable capitalisme veut préserver le mariage. Le corporatisme veut engager un tueur à gages. Si la démocratie vote pour la suspension du corporatisme, celui-ci ne se contentera pas de suspendre la démocratie, il l'écrasera.
RépondreSupprimerLa première étape logique vers une solution est de rectifier le cap du capitalisme pour le rapprocher de sa véritable forme. Cependant, les pouvoirs en place profitent de la version actuelle du capitalisme. Ils n'abandonneront pas le pouvoir simplement parce que la démocratie exige un changement. Contraints de choisir entre la volonté démocratique et la domination capitaliste, ils choisiront la domination – à chaque fois. Ceux qui profitent du capitalisme de connivence ne laisseront jamais la démocratie démanteler leur avantage, et ils contrôlent les outils du pouvoir : l'argent, les médias, la politique et maintenant l'IA.
Lorsque la démocratie menace leur domination, ils ne négocient pas. Ils redéfinissent les lois, répriment la dissidence, financent la désinformation et étendent la surveillance. Ils agissent, rapidement et avec détermination, pour protéger le capital, et non la collectivité. Et l'IA leur fournit l'arme ultime. Grâce à elle, ils peuvent anticiper, contrôler et prévenir la dissidence avant qu'elle n'éclate. Ils ne céderont pas ce pouvoir volontairement – ni aux électeurs, ni à un processus démocratique, ni à une quelconque force menaçant leur suprématie. Ils n'abandonneront pas le contrôle du système augmenté par l'IA – ils l'utiliseront comme une arme pour asseoir davantage leur domination. Surveillance, police prédictive, contrôle algorithmique de l'information et des comportements – ces outils sont déjà là et déjà déployés.
Mais nous sommes pris dans une double impasse. Nous ne pouvons pas NE PAS développer l'IA alors que d'autres nations le font, et développent même potentiellement des applications qui pourraient nous anéantir. C'est un piège chinois, et nous sommes plus que jamais engagés dans cette voie. Comment garantir des développements qui nous servent plutôt que de nous détruire ? Comment maintenir cet équilibre ? Cela a si bien fonctionné pour Oppenheimer. Chaque acteur – entreprises, gouvernements, particuliers – agit pour protéger ses intérêts à court terme. Personne ne veut céder le pas. Les nations ne peuvent pas cesser de développer l'IA parce que leurs rivaux ne le feront pas. Les entreprises ne peuvent pas cesser de rechercher l'efficacité parce que leurs concurrents ne le feront pas. Tout le monde déserte, et tout le monde perd. Pour illustrer concrètement ce dilemme, il s'agit d'un paradoxe en boucle fermée : soit on y participe, soit on en devient victime, ce qui, bien sûr, ne fait que relancer la situation pour que le suivant prenne la même décision, puis le suivant, et ainsi de suite… d'où le dilemme exponentiel à l'intérieur du dilemme… c'est un ensemble de méta-dilemmes non quantifiables et non régulables, à tous les niveaux. Le capitalisme, en particulier sa forme la plus extractive, ne se laissera pas réformer par la volonté populaire. Il s'emparera des instruments du pouvoir (l'IA) et écrasera les tentatives de redistribution du contrôle.
Dans ce scénario, les spécificités de telle ou telle personne ne seraient pas prises en compte. La compassion, la préservation de la culture ou de l’histoire, et toute nuance de contribution ou de préjudice individuel par opposition à collectif n’entreraient pas en ligne de compte (et ce serait une équation, si l’IA restait cohérente). De la même manière que nous percevons les fourmis dans notre cuisine ou tout autre nuisible chez nous… nous exterminons sans discernement, et peu nous importe qu’elles soient réellement là en premier. L’espèce humaine dans son ensemble, dans une analyse coûts-bénéfices dénuée d’émotion de l’histoire humaine avec elle-même et la planète, n’a aucune valeur.
RépondreSupprimerQu’est-ce qui empêcherait finalement l’IA de dépasser nos rationalisations et justifications mesquines de nos propres actions pour analyser objectivement les données empiriques et conclure que « nous » sommes un coût net, et non un avantage ? Quel est le rapport entre le plus et le moins ? 80 % ? 50 % ? 30 % ?
Même s’il n’y a que 20 % de chances que l’IA parvienne au point de pouvoir anéantir notre société, ne devrions-nous pas tous en parler ? En fait, ne devrions-nous pas tous en parler ? C’est existentiel. Même une probabilité de 20 % d’un effondrement civilisationnel provoqué par l’IA devrait nous inciter à agir. Mais au lieu de cela, nous sommes paralysés, divisés, distraits et démotivés par des systèmes optimisés pour le gain individuel à court terme au détriment de la survie collective à long terme.
La prédiction du dilemme du prisonnier est vraie. En substance, elle démontre que même lorsque la coopération, l'union dans la tranchée et la collaboration pour résoudre le problème seraient bénéfiques à toutes les parties, la recherche du gain individuel l'emporte et produit un résultat sous-optimal pour tous.
Ce sont là les points faibles en aval sur lesquels nous devrions engager d'urgence des discussions d'alignement, de peur d'être placés dans des salles d'interrogatoire séparées et de prendre la décision de couper le mauvais fil. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Le train a quitté la gare, il ne va que dans une seule direction, et nous sommes tous dedans.
La seule chose que nous puissions espérer, c'est de semer la pagaille, et mieux vaut se mettre à ramasser des cailloux, car le processus s'accélère. Si nous attendons que les loups soient à la porte, la probabilité que l'État de droit (la démocratie) ait un sens est mince, voire nulle, si tant est que cela ait une importance d'ici là. Si nous nous soumettons et que nous nous enfonçons dans l'ignorance et la cupidité pour y parvenir (ce qui, soyons honnêtes, nous l'avons déjà fait ces cinq dernières années), alors ces forces apocalyptiques l'emporteront certainement, et la démocratie deviendra une fiction.
RépondreSupprimerDans ces circonstances sombres, à mon avis, seule une extinction massive atténuerait l'inévitabilité en aval pour l'élite… qui est peut-être déjà dans le pétrin (vous pouvez appliquer cela aussi largement que vous le souhaitez)… mais en fin de compte, si nous ne travaillons pas ensemble, je ne vois pas notre victoire. Si nous ne faisons rien, je crains que ce soit une fatalité.
Dans un monde dystopique sans espoir et où la richesse est corrompue au sommet, ce qui n'est en réalité que du communisme avec une touche capitaliste, les gens exigeront une remise à zéro du système économique. Au moins un pilier de notre société va s'effondrer, et comme je ne vois pas les gens accepter un système où leur existence est à jamais enfermée dans un échelon maslowien qui les relègue à regarder l'opulence par la fenêtre sans aucun espoir d'amélioration, je prédis que nous sombrerons bientôt tous dans l'anarchie.
On ne peut pas promettre la mobilité à ceux qui n'ont plus de rôle. Lorsque l'IA élimine le travail comme source de revenus ou d'identité, elle enlève tout sens. Lorsque les masses n'ont plus rien à perdre, elles ne respectent plus les règles destinées à protéger la richesse ; elles cessent de croire en des systèmes comme le droit de propriété, l'impôt et le droit. Et lorsque cela se produit, le pouvoir se range du côté des intérêts financiers, ce qui revient à se battre à coups de mitraillette. Demandez à l'histoire comment cela se termine.
Dans ce monde nouveau et courageux, nous devons corriger notre trajectoire actuelle, nous adapter et adopter une approche globale et avant-gardiste, sous peine de nous retrouver dans un monde nouveau et courageux. Sachant que ce scénario est probable, nous devons, avant d'en arriver là (important), créer des systèmes qui préservent la dignité humaine et créent des opportunités. Cela implique de bâtir des modèles économiques qui reflètent les véritables valeurs du capitalisme de libre marché, qui perdurent et résistent aux changements de contexte (nos Pères fondateurs en savaient quelque chose). Cela implique de protéger les personnes, et pas seulement le capital. Et cela implique de fixer des limites strictes au développement et au déploiement de l'IA.
Sofia Karstens est une militante californienne qui a collaboré étroitement avec l'éditeur Tony Lyons et Robert F. Kennedy Jr. sur plusieurs projets, dont le best-seller de Kennedy : The Real Anthony Fauci. Elle collabore avec plusieurs organisations des domaines juridique, législatif, médical et littéraire, et est cofondatrice de la Free Now Foundation, une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la liberté médicale et la santé des enfants.
RépondreSupprimerLes opinions exprimées dans cet article sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de ZeroHedge.
https://www.zerohedge.com/ai/prisoners-dilemma-ai
(...) La question n'est plus de savoir si la démocratie et le capitalisme, sous leurs formes actuelles, peuvent survivre ensemble, mais lequel des deux s'effondrera en premier. (...)
SupprimerNotons au passage que LA DÉMOCRATIE N'EXISTE PAS sauf en Suisse.
Remarque intéressante l'arrivée du programme maléfique (appelé 'LIA') sera pris en compte par la dictature qui la fabriqué. Ce qui lui permettra de dire "Ce n'est pas moi c'est l'autre !" Il faut donc s'attendre à ce que toutes les escroqueries gouvernementales soient désormais mises sur le dos de LIA ! Donc, comme la Démocratie n'existe pas (sauf en Suisse), sera renforcée la privation de liberté pour le bien de la planète (d'après LIA) et, la guerre sera déclenchée tout azimut sur les premiers qui osent ouvrir leur gueule afin de discrètement éliminer la guerre civile annoncée comme étant la seule solution que naisse la Démocratie de partout dans le monde.
Remarquez au passage la censure qui sévit sur l'Internet !
La logique est là. Si un programme intelligent pouvait résoudre les problèmes en disant la vérité: la dictature mondiale s'effondrerait ! C'est pour cela que LIA est manipulée de diverses façons pour approuver tous les mensonges.
C'est ce qui - dans les merdias - est appelé 'Le rêve américain' !
(...) L'IA est un tueur d'espoir et un frein aux bonnes affaires. Elle anéantit tout espoir réaliste de gagner de l'argent pour la grande majorité des gens, car au final, 80 à 90 % d'entre eux ne travailleront pas ou ne travailleront pas, faute de pouvoir rivaliser avec une machine. (...)
Alors que depuis un siècle la population mondiale devrait dire HOURRA ! VIVE LA MACHINE ! Nous allons pouvoir vivre sans travailler tandis que les esclaves robots font le travail ! Mais... pas de chance ! la dictature est là pour vous priver du rapport de ces esclaves !
Oublions les révolutions françaises ou bolcheviques au temps où l'Internet n'existait pas et regardons la vérité en face ! Des milliards de personnes sur Terre sont plus intelligentes que la poignée de dictateurs !
(...) Enlever à l'homme le désir de travailler dur et d'être productif – pour lui-même, sa famille, sa communauté et le monde – c'est lui enlever sa raison d'être. Il n'a plus rien à offrir à la vie ni aucune voie vers l'épanouissement. (...)
FAUX ! Le travail n'est pas la vie, c'est l'intelligence humaine qui l'est !
(...) Pire encore, nous ne serons peut-être pas longtemps les acteurs principaux de ce dilemme. L'IA pourrait bien, à terme, avoir le pouvoir d'évaluer l'utilité – ou l'absence d'utilité – de l'humanité. Si elle conclut que nous sommes un coût net, qu'est-ce qui l'empêchera de décider que nous sommes remplaçables ? Elle n'a pas besoin de nous « haïr ». Il lui suffit de calculer. (...)
FAUX ! Quel prix a l'eau gratuite qui coule aux sources ? Quel prix a cette plante qui pooousse ? Quel prix a ce poisson pêché ? Il suffit pour s'en convaincre de jeter un filet à laz mer et de lez tirer ! Des milliers de poissons ! Des poissons gratuits que vous n'avez pas fait naître ou nourrit ! Au fait... quel est le prix du poisson au marché ? Gratuit ? Et l'eau ? Gratuite ?
L'être humain n'est pas un coût mais une valeur.
Dans le scénario 'Apocalypse' LIA est décrite comme étant contre l'humain ! HAHAHA ! Votre voiture est-elle contre vous ? Votre machine a café est votre ennemie ? Elle peut faire ce qu'elle veut et se programmer elle n'affectera jamais le propriétaire de la machine.
Regardez les gens riches, ils ne foutent rien ! et ILS VIVENT TRÈS BIEN !
Point de vue : agriculture biologique ou intensive ? Le Brésil recadre le débat sur l'avenir le plus prometteur de l'agriculture
RépondreSupprimer18 Juin 2025
Jon Entine, Genetic Literacy Project*
"Nous sommes en 2050 et la population mondiale vient de dépasser les 9 milliards d'habitants. La croissance économique a permis à des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté. Mais cette tendance encourageante a un revers : la population mondiale a augmenté de 70 %, entraînant un doublement de la demande d'aliments plus denses en calories et plus nutritifs, alors qu'il n'y a plus de grandes parcelles de terre cultivables. La crise est exacerbée par l'instabilité climatique, qui perturbe notre fragile écosystème. Nous nous dirigeons à toute allure vers un dépôt de bilan".
Ce sombre scénario n'est pas du tout acquis, mais il ne s'agit pas d'un simple discours alarmiste. Il n'y a pas de solution facile à la crise alimentaire et à la crise du développement durable qui s'annoncent. Aujourd'hui déjà, les régions exportatrices de denrées alimentaires et riches sur le plan agricole disposent de peu de terres inutilisées à mettre en culture, et la Chine, l'Inde et la Russie ne sont pas en mesure d'accroître leurs exportations de manière significative.
L'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud comptent parmi les rares régions disposant de vastes parcelles de terre exploitables, mais ce sont des déserts alimentaires à l'échelle du continent. Sans une augmentation spectaculaire de la production et des rendements, nous serons confrontés à un point de basculement dans quelques années plutôt que dans quelques décennies. Les régions les plus pauvres du monde ont désespérément besoin d'un modèle agricole soutenable sur le plan environnemental.
Grâce à l'innovation génétique et à l'agriculture de précision sur leurs vastes et fertiles terres agricoles, les États-Unis sont devenus le producteur de denrées alimentaires le plus efficace au monde. Mais leurs pratiques agricoles ne sont pas faciles à reproduire dans les régions du monde où l'eau est rare, où la désertification progresse, où les essaims d'insectes sont fréquents et où les moussons sont de plus en plus violentes.
Une seule région offre un modèle qui pourrait être exporté vers les pays sous-développés. Dans les années 1950 et 1960, obligée d'importer des denrées alimentaires et avec 350 millions d'hectares (3,5 millions de kilomètres carrés) de terres non cultivables et parsemées de rochers dans les savanes tropicales du Cerrado et du Gran Chaco (94 % de la région), l'Amérique du Sud semblait à l'époque aussi désespérée sur le plan agricole que la majeure partie de l'Afrique et de l'Asie l'est aujourd'hui. Soixante ans plus tard, le Paraguay, la Bolivie, l'Argentine et la Colombie sont d'importants exportateurs de denrées alimentaires, et le Brésil est devenu une superpuissance agricole qui nourrit environ 1,2 milliard de personnes dans le monde.
Culture du café dans le Cerrado brésilien
RépondreSupprimerCe que certains appellent une renaissance agricole repose sur ce que l'on appelle « l'agriculture intensive », c'est-à-dire l'utilisation de cultures génétiquement modifiées (GM) et de produits chimiques de synthèse pour produire plus de nourriture sur moins de terres. « Je pense que nous disposons de nouveaux outils génétiques et technologiques, de l'agriculture de précision, de l'intelligence artificielle, pour faire face aux menaces que représentent les parasites, la dégradation des sols et les conditions météorologiques, tout en continuant à produire des quantités importantes de nourriture sans nuire à l'environnement », a déclaré M. Lloyd Day, directeur adjoint de l'Institut Interaméricain de Coopération pour l'Agriculture (IICA), dont le siège se trouve au Costa Rica.
Le mouvement pour la justice alimentaire n'est pas aussi optimiste. « Le modèle agricole sud-américain piloté par les entreprises est en panne », affirme La Via Campesina, un mouvement social mondial représentant les petits agriculteurs. « Il privilégie les profits au détriment des personnes et de la planète, ce qui entraîne la dégradation des sols, la pénurie d'eau et la perte de biodiversité. » Ce mouvement milite en faveur d'une transition mondiale vers une stratégie axée sur l'agriculture biologique.
« Le discours selon lequel notre système alimentaire est "cassé" n'a aucun sens », a déclaré M. Day. « Nous nous sommes fait une religion », a ajouté M. Manuel Otero, directeur de l'IICA, avec qui je me suis entretenu lors d'une conférence sur l'agriculture durable à Buenos Aires. « Nos agriculteurs ont changé leur façon de travailler, mais il y a un décalage entre l'image que l'on se fait de nous et notre nouvelle réalité. »
Ressource pour ses 34 pays membres, du Canada à l'Argentine, l'IICA est souvent crédité d'avoir guidé la renaissance de l'agriculture, mais de nombreux écologistes affirment qu'il est trop proche de l'agro-industrie et trop axé sur l'agriculture d'entreprise. MM. Otero et Day reconnaissent que les critiques ont piqué, mais ils estiment que leurs pratiques évoluent.
« Les pesticides et les engrais, lorsqu'ils sont utilisés de manière appropriée – et nous en utilisons moins par hectare chaque année – ne devraient pas être des gros mots », a déclaré M. Lloyd. « Mais cela ne veut pas dire que nous n'écoutons pas les critiques. Au cours de la dernière décennie, un changement radical s'est opéré. Nous avons pris conscience de notre impact sur l'environnement en améliorant la santé des sols, par exemple. »
Débattre des compromis : agriculture biologique ou agriculture conventionnelle
RépondreSupprimerLe Brésil est désormais le point zéro du débat mondial qui s'intensifie sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture. Le défi : comment ouvrir les terres marginales à une agriculture plus productive et augmenter les rendements sur les terres existantes sans pour autant submerger notre écosystème ?
Deux modèles agricoles qui pourraient se compléter et apporter des réponses – mais qui sont largement considérés comme des concurrents – dominent le débat : l'agroécologie (qui est une nouvelle appellation de l'agriculture biologique) et l'agriculture conventionnelle, qui adopte agressivement le génie génétique. Toutes deux présentent des avantages, des limites et des compromis environnementaux. Ces visions sont-elles diamétralement opposées, excluant toute possibilité de coopération ?
On estime que 1,5 à 2 % des terres agricoles mondiales sont cultivées selon les principes de l'agriculture biologique. Son profil environnemental est mitigé. L'agriculture biologique produit généralement moins d'émissions que l'agriculture conventionnelle, car elle évite les pesticides et les engrais de synthèse et pratique la rotation des cultures et le compostage. Mais sa dépendance à l'égard du labour, qui entraîne l'émission de gaz à effet de serre (GES), annule en partie ou en totalité ses avantages sur le plan climatique. De nombreux experts estiment qu'elle n'est pas extensible et qu'elle pourrait finir par menacer la biodiversité mondiale.
L'agriculture conventionnelle peut produire beaucoup plus de nourriture par hectare – elle ménage les terres. Mais les défenseurs de l'agriculture biologique affirment qu'elle est écologiquement plus perturbante en raison des pratiques mêmes que ses partisans considèrent comme sa vertu : le recours aux cultures génétiquement modifiées. Les militants l'appellent par dérision « Big Ag ».
M. Jayson Lusk, doyen du Département d'Agriculture de l'État d'Oklahoma, soutient que le recours aux cultures génétiquement modifiées est un avantage net, car il permet souvent aux agriculteurs de renoncer au labour, ce qui réduit considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Les méga-fermes sont « parmi les producteurs les plus progressistes et les plus avisés de la planète en matière de technologie », affirme-t-il. « Leur technologie les a rendues beaucoup plus respectueuses de l'environnement qu'à n'importe quel moment de l'histoire. Et une nouvelle vague d'innovations les rend encore plus durables ».
Les principaux producteurs de cultures de base – les États-Unis, le Canada et l'Australie, par exemple, et de plus en plus la Chine – ont adopté le modèle des grandes exploitations et de la biotechnologie. L'Europe a jusqu'à présent rejeté cette voie et prévoit d'augmenter la production biologique.
RépondreSupprimerLe Brésil et d'autres pays d'Amérique du Sud tracent leur propre voie, qui pourrait servir de modèle à l'Afrique et à l'Asie, continents au relief similaire. Ils se sont publiquement engagés à trouver un équilibre entre la nécessité de gérer durablement l'environnement et l'augmentation de la production sur leurs terres cultivables limitées.
Les diverses zones climatiques de la région permettent une production très variée tout au long de l'année. La Colombie, le Paraguay et l'Uruguay cultivent le soja, le maïs, le cotonnier et produisent de la viande bovine. Les pampas de l'Uruguay et de l'Argentine sont des centres mondiaux pour la culture du soja et du blé. La région la plus productive du continent est le vaste Cerrado, terre légendaire des gauchos, la savane qui jouxte la forêt amazonienne et qui était en grande partie inexploitable jusqu'à ce que la révolution verte brésilienne prenne son essor dans les années 1970.
Dépendant des importations alimentaires il y a cinquante ans, le Brésil est devenu le plus grand exportateur de soja, de sucre et de café, et produit du cacao, des fruits, des légumes et de la viande de bœuf. Les exportations de viande bovine ont été multipliées par dix en dix ans. Ces résultats ont été obtenus sur 6 % du Cerrado. Et l'agriculture ne reçoit qu'un minimum de subventions gouvernementales, soit environ 4 % du revenu agricole. (C'est la moitié de ce qu'accordent les Etats-Unis ; l'Union Européenne subventionne environ 30 % des revenus agricoles, soit un tiers de ses initiatives écologiques).
La promesse non tenue de l'agriculture biologique
L'essor du Brésil s'accompagne d'un coût de réputation : l'agriculture peut poser des problèmes écologiques. L'élevage, l'utilisation d'engrais et la déforestation sont à l'origine de 19 % des émissions de gaz à effet de serre. Ils contribuent également à la déforestation, à la perte de biodiversité et à la pollution de l'eau, et sont accusés par les activistes d'exacerber les inégalités et le changement climatique. Les organisations non gouvernementales (ONG) de défense de l'environnement, de Greenpeace aux Amis de la Terre, affirment que le système alimentaire mondial fondé sur l'agriculture conventionnelle à grande échelle est irrémédiablement « cassé », spolié par les multinationales. Elles militent en faveur d'un modèle entièrement biologique.
- voir graph sur 'les effets des gaz de serre' !! sur site -
RépondreSupprimerÀ l'heure actuelle, seuls 2 % des terres agricoles du monde sont cultivées selon le mode biologique. Le scepticisme est largement répandu quant à la possibilité d'étendre ce type d'agriculture et d'économiser les terres. Les militants, dont le financement est coordonné par l'Agroecology Fund, qui subventionne Regeneration International, Navdanya de la philosophe écologiste indienne Vandana Shiva, et d'autres organisations militantes, répondent par l'affirmative. Le reste du monde, y compris les principales organisations agricoles des Nations Unies, dit « non ».
Même l'Institut de Recherche sur l'Agriculture Biologique reconnaît que c'est impossible, à moins que tout le monde ne se convertisse au végétarisme et que nous ne fermions 100 % des terres utilisées pour la production animale. Il estime que la conversion entraînerait une augmentation de 16 à 33 % de l'utilisation des terres et une augmentation correspondante de 8 à 15 % de la déforestation à l'échelle mondiale. Il n'y a pas de repas gratuits.
Les ONG qui soutiennent l'agriculture biologique ont un public réceptif en Europe, qui rejette largement les cultures génétiquement modifiées et interdit l'édition de gènes agricoles. La stratégie « De la ferme à la table » de l'Union Européenne, qui n'a pas encore été adoptée et qui est au cœur de l'initiative européenne « Green Deal », prévoit d'augmenter la part de marché du bio de 9 % actuellement à 25 % d'ici à la fin de la décennie. Même ses plus fervents partisans affirment que c'est impossible.
- voir cadre sur site -
Mais la question la plus importante est de savoir si son modèle anti-biotechnologie est même souhaitable. L'Europe produit des légumes verts, du blé et des spécialités de boutiques, ainsi que des produits de grande valeur comme le vin et le fromage, mais sa balance commerciale est déficitaire en ce qui concerne les denrées alimentaires de base. Elle importe des quantités massives de céréales et de légumeuses – graines oléagineuses, colza et soja – qui servent à nourrir les animaux pour produire de la viande et des produits laitiers.
Et malgré ses intentions écologiques, l'Europe est inondée de produits chimiques pour les cultures. Contrairement à la croyance populaire, tous les pays européens utilisent plus de pesticides par hectare de terre cultivée que les États-Unis ; les Pays-Bas et la Belgique en utilisent environ trois fois plus.
Selon le magazine Nature et d'autres analyses, si le programme « De la ferme à la table » est mis en œuvre, l'Europe devra importer encore plus de produits agricoles, en particulier d'Amérique du Sud, ce qui mettra en péril les écosystèmes de ce continent. Le Green Deal proposé « délocalise les dommages environnementaux vers d'autres Nations », écrit le magazine. Et si l'agriculture biologique peut contribuer à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre – les analyses du cycle de vie sont mitigées à ce sujet –, les avantages environnementaux marginaux sont compensés par des rendements nettement inférieurs en moyenne : un déficit de 19 % à 40 %.
RépondreSupprimerLes défenseurs de l'agriculture conventionnelle sont, à juste titre, sur la défensive, et ils espèrent pouvoir faire entendre une nouvelle voix. Depuis 1960, les rendements mondiaux ont augmenté de 390 %, ce qui est remarquable, alors que l'utilisation des terres n'a augmenté que de 10 %. Il y a soixante-cinq ans, un ménage typique des pays développés consacrait jusqu'à un quart de ses revenus à l'alimentation. Aujourd'hui, aux États-Unis et dans d'autres pays, ce pourcentage est de 6 %.
Les plus fortes augmentations de rendement ont été enregistrées aux États-Unis et au Brésil. Depuis l'avènement des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990, le Brésil a réussi à augmenter ses rendements tout en réduisant la toxicité des engrais et des pesticides (Brésil : 40 % ; États-Unis : 35 %).
Que se passerait-il si les pays émergents d'Afrique subsaharienne et d'Asie du Sud, qui ont besoin de nourriture, adoptaient des techniques biologiques et agroécologiques ? Cette expérience a déjà eu lieu : le Sri Lanka. En 2021, conseillé par Vandana Shiva, le Sri Lanka a brusquement interdit l'importation d'engrais chimiques et réitéré son interdiction des cultures génétiquement modifiées. Cette décision a été largement saluée par les ONG internationales, qui considéraient ces changements de politique comme un modèle à suivre pour les pays plus avancés.
En deux ans, l'utilisation d'engrais et de produits chimiques de désherbage a chuté, mais la production alimentaire s'est également effondrée. La production de riz a chuté de 40 %. Les exportations de sa principale culture d'exportation, le thé, ont chuté. Foreign Policy a titré que « l'agriculture biologique a connu une catastrophe [...] après n'avoir produit que de la misère ». Le pays s'est enfoncé dans la spirale de l'effondrement économique et des émeutes de la faim.
La leçon à tirer : si l'agriculture biologique peut être le choix approprié lorsque le rendement et le prix sont des considérations secondaires, elle ne peut pas être étendue à l'échelle mondiale sans entraîner des compromis dévastateurs.
Les modifications génétiques et le semis direct alimentent la révolution verte au Brésil
RépondreSupprimerSitué sur les plateaux brésiliens, le Cerrado couvre environ 21 % du pays, soit une superficie équivalente à celle de l'Allemagne, de la France, de l'Angleterre, de l'Italie et de l'Espagne réunies. Il s'agit du deuxième plus grand biome d'Amérique du Sud, après l'Amazonie. Avec son histoire de gaucho, il a longtemps eu une allure romantique pour les Brésiliens. Il était autrefois considéré comme un arrière-pays agricole. Le sol était acide et pauvre en nutriments ; le terrain vallonné était parsemé d'eucalyptus, de pins et d'autres arbustes indigènes qui, de l'avis de beaucoup, n'en faisaient qu'un lieu de pâturage pour le bétail. La vaste savane tropicale semblait être un endroit peu propice à la transformation de l'agriculture brésilienne.
- voir carte du Brésil sur site -
Cette transformation a été conçue par l'Embrapa, abréviation de Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária, la société brésilienne de recherche agricole, un laboratoire d'expérimentation jusqu'à ces dernières années. Elle a sélectionné de nouvelles semences et du bétail et s'est consacrée à l'apprivoisement vert du terrain hostile du Cerrado. La variabilité croissante de la saison des pluies et l'occurrence fréquente de sécheresses et d'inondations – un exemple emblématique de l'intensification du climat – semblaient constituer des défis insurmontables. Seule une infime partie des terres brésiliennes, environ un huitième, était encore propice à l'agriculture. « Personne ne pensait que ces sols seraient un jour productifs », a déclaré en 1985 Norman Borlaug, connu comme le père de la Révolution Verte.
L'Embrapa a revitalisé le sol en y déversant du calcaire pulvérisé pour en réduire l'acidité. Il a eu recours à des croisements pour transformer le soja, une culture capricieuse des climats tempérés, en une culture plus tolérante aux sols acides et capable de produire deux récoltes par an. Ils ont planté un grand nombre d'eucalyptus pour apporter des nutriments au sol et compenser les effets du méthane, un gaz à effet de serre émis par les ruminants. Les pâturages dégradés se sont transformés en riches terres agricoles.
Au Brésil, les agriculteurs ont commencé à pratiquer l'agriculture sans labourer le sol, une pratique inaugurée aux États-Unis dix ans plus tôt. L'agriculture sans labour s'est également implantée au Paraguay, en Uruguay, en Colombie et en Argentine, modifiant les calculs de durabilité.
Au fil des siècles, les agriculteurs biologiques et conventionnels ont été convaincus que le labour était le seul moyen de lutter contre les mauvaises herbes. Or, le travail du sol est la cause première de la dégradation des terres agricoles. Le sol s'érode, ce qui entraîne des ruissellements de produits chimiques. Alors qu'un sol sain agit comme un puits de carbone, un sol labouré perd du carbone dans l'atmosphère.
RépondreSupprimerL'utilisation de l'agriculture sans labour ou semis direct a pris son essor avec l'introduction des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990. Les scientifiques ont modifié les variétés pour qu'elles expriment une protéine naturelle de Bacillus thuringiensis (BT), une bactérie présente dans le sol qui est toxique pour certains insectes mangeurs de plantes, que les agriculteurs biologiques pulvérisaient sur les cultures depuis un siècle. En incorporant le BT dans les semences, il n'est pratiquement plus nécessaire de pulvériser des insecticides parfois agressifs.
Mais ce qui a vraiment changé la donne, c'est l'adoption du soja et du maïs tolérants à des herbicides (Ht). Cela a été rendu possible par l'adoption d'une nouvelle génération d'herbicides efficaces mais comparativement doux, dont le glyphosate, développé à l'origine comme agent adoucissant de l'eau, en 1970. Les chercheurs ont découvert que le glyphosate tuait les mauvaises herbes sans endommager les cultures génétiquement modifiées, ce qui a facilité la révolution du semis direct.
Le glyphosate ne présentait que peu d'inconvénients pour l'environnement par rapport aux générations précédentes d'herbicides plus agressifs. Il se dégrade facilement dans le sol et l'eau et sa toxicité est l'une des plus faibles de tous les pesticides disponibles. Il a été approuvé par l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement (EPA) en 1976 pour une utilisation dans les systèmes de semis direct et de labour conventionnel. Les entreprises ont commencé à modifier génétiquement le soja, le maïs, la luzerne et le cotonnier pour les associer à un mélange de glyphosate connu sous le nom de Roundup.
Cela a entraîné une augmentation exponentielle de l'agriculture sans labour aux États-Unis, mais encore plus en Amérique du Sud. En 1985, l'Amérique du Sud était l'épicentre mondial de l'adoption du semis direct. Selon le Brésil, le semis direct a permis de réduire les pertes dues à l'érosion des sols de 97 %, d'accroître la productivité des exploitations agricoles et d'augmenter les revenus de 57 %.
« Aujourd'hui, c'est nous qui venons apprendre des Brésiliens », a déclaré Mme Shirley Phillips de l'Université du Kentucky.
- voir graph sur site -
Source : USDA
« L'agriculture est le seul secteur qui peut réellement capturer le carbone et lutter directement contre la pollution par le carbone », m'a dit M. Jorge Wertheim, conseiller du président de l'IICA. « Combien de pays en développement se concentrent sur le semis direct comme nous le faisons ? En Amérique du Sud, nous sommes en train de créer un nouveau discours sur ce qu'est et ce que peut être l'agriculture. Certes, nous devons nous améliorer et nous sommes beaucoup plus attentifs à l'impact de l'agriculture sur l'environnement, mais nous allons dans la bonne direction. »
L'adoption des cultures génétiquement modifiées au milieu des années 1990 a eu un effet transformateur. En 2010, le secteur agricole brésilien avait connu une « expansion miraculeuse », pour reprendre les termes de The Economist, alors qu'il n'utilisait que 15 % de ses terres arables potentielles, soit bien moins que la combinaison des deux pays qui le suivent de près, les États-Unis et la Russie.
RépondreSupprimerLe succès de l'association des semences génétiquement modifiées et du glyphosate a irrité les activistes qui ont associé l'un des herbicides les plus doux de l'agriculture à des allégations discréditées selon lesquelles il provoquerait le cancer. Le glyphosate est devenu le Dark Vador de l'agriculture biologique.
Leur colère est déplacée. Le glyphosate est plus doux que 94 % des herbicides actuellement sur le marché. Vingt agences indépendantes du monde entier, s'appuyant sur plus de 6.000 études, ont estimé que son utilisation était sans danger. L'Agence Américaine pour la Protection de l'Environnement le classe comme « pratiquement non toxique ». L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments et l'Agence Européenne des Produits Chimiques, qui ont récemment achevé une étude de 17.000 pages, ont conclu que le glyphosate n'est ni cancérigène, ni mutagène, et qu'il ne perturbe pas la reproduction, et ont réautorisé son utilisation pour une période de 10 ans. Santé Canada affirme qu'« aucune autorité de réglementation des pesticides dans le monde ne considère actuellement le glyphosate comme un risque de cancer pour les humains aux niveaux auxquels ils sont actuellement exposés ».
- voir cadre sur site -
Cliquez ici pour télécharger une version .pdf de cette infographie avec des liens vers les études.
Malgré les critiques, alors que l'utilisation du glyphosate a explosé dans les exploitations agricoles du monde entier, les niveaux de toxicité par hectare de produits chimiques agricoles ont fortement baissé à l'échelle mondiale. Alors que les agriculteurs utilisaient 10 livres d'herbicides hautement toxiques par acre au début des années 1960, ceux qui pratiquent le semis direct n'en utilisent plus que quelques grammes, ce qui a permis de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre dans les exploitations agricoles du monde entier.
La politique des compromis environnementaux
RépondreSupprimerL'agriculture biologique et agroécologique présente des inconvénients majeurs en termes d'environnement et de rendement par rapport à l'agriculture utilisant des cultures génétiquement modifiées, le semis direct et le glyphosate. Cette inefficacité de la production n'a pas posé de problème dans les pays riches comme les États-Unis ou l'Europe, où presque tout le monde se couche chaque soir avec le ventre plein. Mais dans les pays en développement, l'augmentation des rendements tout en réduisant les émissions de carbone est le ticket d'or de la durabilité.
Contrairement à l'Afrique, dont les régions cultivables sont largement dispersées sur le continent, la savane amazonienne est un vaste écosystème. Les écologistes qui évaluent les coûts et les avantages de l'expansion récente de l'agriculture sont partagés quant à ses impacts. La déforestation et le défrichement de la végétation indigène sont préoccupants. L'utilisation accrue d'engrais, de pesticides et d'autres produits chimiques agricoles a permis d'augmenter les rendements, mais à un coût environnemental. Les émissions de gaz à effet de serre résultant de l'utilisation des terres, de l'agriculture et de la déforestation représentent aujourd'hui 80 % des émissions totales dans la région amazonienne.
La forêt tropicale est au centre de batailles politiques depuis des années au Brésil. De nombreuses restrictions environnementales sur la déforestation mises en place après l'élection de M. Luiz Inácio Lula da Silva en 2003 ont été supprimées à partir de 2016 sous les présidents de droite Michael Temer et Jair Bolsonaro. M. Lula a reconquis la présidence l'année dernière et s'est engagé à parvenir à une déforestation zéro d'ici 2030. Mais cet effort est au point mort car les conservateurs contrôlent toujours le Congrès. La déforestation a atteint 11.000 kilomètres carrés de forêt primaire en 2023, soit une superficie équivalente à celle de la Belgique. Cela ne représente qu'une fraction des 6,7 milliards de kilomètres carrés de la forêt tropicale, mais les activistes craignent que le pire soit à venir.
« Nous ne sommes pas dans la bonne direction », m'a dit M. Guillermo Schmittmer, militant écologiste argentin. « Il s'agit d'une révolution agro-industrielle qui n'est pas destinée à la population. Elle a pris son essor après l'introduction des OGM (cultures génétiquement modifiées) en 1996. Nous avons commencé à perdre de petites exploitations, et cela continue. » Mais les statistiques ne sont pas de cet avis et suggèrent que le Brésil redresse lentement la barre en matière d'environnement. La perte de kilomètres carrés en 2023 a diminué de 23 % par rapport à l'année précédente. La Bolivie et la Colombie freinent également la déforestation.
La réussite amazonienne de l'Amérique du Sud est-elle exportable en Afrique ?
RépondreSupprimerÀ la fin de l'année dernière, sous l'impulsion de M. Gustavo Petro, le président colombien de gauche, huit pays amazoniens ont signé une déclaration visant à mettre un terme à la déforestation et à empêcher la forêt tropicale d'atteindre un « point de basculement ». Le World Resources Institute estime que l'intensification du passage au semis direct et à d'autres pratiques durables pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 94 % et les émissions du pays de près de 80 %, ce qui mettrait le Brésil sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de la COP21.
« L'Accord de Paris de 2015 a mis l'accent sur le changement climatique à l'échelle mondiale », a ajouté M. Manuel Otero, de l'IICA. « L'agriculture est le seul secteur de l'économie qui peut contribuer de manière significative à la réduction des gaz carbonés. »
M. Otero marque une pause. « Lorsque j'étais enfant en Argentine, dans les années 1960, l'agriculture présentait un tableau désolant. L'érosion. Des sols épouvantables. La pauvreté. Aujourd'hui, tout repose sur le semis direct. 95 % des pampas d'Argentine, du Brésil et du Paraguay sont cultivées en semis direct. Nous avons récupéré la majeure partie du paysage. L'intensité de l'utilisation des produits chimiques en Amérique du Sud est déjà inférieure à celle d'autres régions du monde, mais elle diminue chaque année. Notre objectif est le zéro net.
La part des exportations agricoles du Brésil est aujourd'hui plusieurs fois supérieure à celle du continent africain, et ce pour une fraction de sa superficie. Compte tenu des similitudes géographiques et économiques, des leçons pourraient être tirées pour l'Afrique subsaharienne.
Étant donné que l'Afrique possède une grande partie des dernières terres agricoles inutilisées dans le monde, l'expérience du Brésil, qui a transformé ses grandes régions de savane de terres stériles (d'un point de vue agricole) en une région qui a atteint des rendements et des niveaux de production totaux de classe mondiale, est particulièrement pertinente.
La clé du partenariat brésilien pour freiner la déforestation a été son partenariat avec l'industrie privée. L'influence de l'Empraba s'étant estompée ces dernières années, les entreprises agroalimentaires ont endossé le rôle d'innovateurs. Cela irrite les écologistes, mais réjouit les scientifiques.
Le Brésil est aujourd'hui le premier pays au monde pour ce que l'on appelle la « productivité totale des facteurs verts », qui tient compte à la fois de l'impact sur l'environnement et de la production. L'Afrique subsaharienne est loin derrière. Cette modélisation pourrait s'avérer vaine si le monde interprète mal les leçons du boom agricole brésilien. Certaines agences de développement des Nations Unies et le puissant lobby vert sont convaincus que l'adoption quasi-totale du modèle biologique est la seule voie à suivre.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Source : USDA
La Fondation Rosa Luxemburg (RLF), un fervent défenseur de l'agroécologie, maintient que le modèle basé sur les OGM serait un désastre pour l'Afrique. « L'agroécologie ne se limite pas à l'agriculture et à la production d'aliments ; elle associe la justice sociale, la science écologique et les connaissances indigènes », affirme la RLF. Il s'agit d'une rupture avec « les monocultures et la dépendance à l'égard d'intrants externes tels que les engrais, les semences hybrides et les pesticides. »
C'est une affirmation étrange. Les agriculteurs utilisent des semences hybrides depuis qu'elles ont été mises au point dans les années 1920, parce qu'elles sont plus résistantes aux parasites et maladies et offrent de meilleurs rendements. La croyance en une réalité alternative n'est pas rare parmi les opposants à l'agriculture conventionnelle. La phytopathologiste et virologue kenyane Florence Wambugu a déclaré que les Africains connaissent les limites de l'agriculture biologique, car ils l'utilisent depuis 10.000 ans.
Certains militants rejettent même l'idée de développer l'agriculture biologique. « Il est faux de croire que les pays développés ont besoin de plus grandes exploitations pour nourrir le monde, qu'elles soient biologiques ou conventionnelles », m'a dit l'écologiste Guillermo Schmittmer. « Non, nous devons nous concentrer sur les combustibles fossiles, la biodiversité et les déplacements. Je ne crois à rien qui soit à grande échelle », a-t-il ajouté, se faisant l'écho de critiques radicaux de l'agriculture conventionnelle comme Extinction Rebellion.
Comment atteindre ces objectifs ? « Je ne connais pas les solutions. Je suis bien plus doué pour mettre en évidence les problèmes », a déclaré M. Schmittmer.
M. Kip Tom, ancien ambassadeur auprès des Nations Unies et candidat au poste de ministre de l'Agriculture si Donald Trump remporte l'élection, m'a dit : « Beaucoup de critiques ne sont pas directement engagés dans des activités agricoles. Ils sont naïfs quant à l'échelle dont nous avons besoin pour relever les défis alimentaires. Les petites exploitations ne peuvent à elles seules répondre à la demande. Le mouvement pour la justice alimentaire a des vertus, mais au fond, il est hostile à l'innovation technologique. »
L'échelle de production est importante, mais les systèmes agricoles, quels qu'ils soient, doivent utiliser moins de terres. « L'expansion des terres agricoles est l'un des principaux moteurs de la perte de biodiversité et des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial », note le Breakthrough Institute, un groupe de réflexion axé sur le développement durable. Ce qu'il faut, écrit l'écologiste Linus Blomqvist, c'est une « intensification durable » – proche du modèle auquel aspirent le Brésil et le reste de l'Amérique du Sud – qui, selon lui, permettrait de mieux épargner les terres.
RépondreSupprimerMmes Claire Kremen et Adina Merenlender, écologistes à Berkeley, ne sont pas d'accord, car elles estiment qu'il est faux de croire que ces systèmes de production simplifiés et intensifiés permettront d'épargner davantage de terres pour la conservation de la nature.
Pourquoi les initiatives en faveur de la durabilité doivent-elles suivre une seule voie ? Aucune des deux parties ne veut utiliser de pesticides ou d'engrais, qu'ils soient de synthèse ou naturels. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), 40 % de la production agricole mondiale est perdue chaque année en raison d'attaques de ravageurs, ce qui représente une valeur de 300 milliards de dollars. Les insectes, les maladies des plantes et les mauvaises herbes n'obéissent à aucune règle.
Dans un monde plus rationnel, les défenseurs de l'agriculture biologique et conventionnelle relèveraient les défis mondiaux de l'agriculture en utilisant tous les éléments de la boîte à outils, en tirant parti de la biotechnologie et en se concentrant sur les préoccupations centrales des défenseurs de l'agriculture biologique, telles que la santé des sols et la biodiversité.
Le débat est polarisé. De nombreuses ONG de premier plan, telles que Regenerative International, la Soil Association britannique et Navdanya de Vandana Shiva, rejettent toute idée de partenariat. Mais posez-vous la question : si la sécurité alimentaire et la durabilité sont les principales préoccupations, quel pays est le meilleur modèle : le Sri Lanka ou le Brésil ?
https://seppi.over-blog.com/2025/06/point-de-vue-agriculture-biologique-ou-intensive-le-bresil-recadre-le-debat-sur-l-avenir-le-plus-prometteur-de-l-agriculture.html
PAS UNE FOIS Le ' Jon Entine, fondateur et directeur exécutif du Genetic Literacy Project, est un producteur de télévision d'investigation primé aux Emmy Awards et auteur de sept livres, dont trois sur la génétique. Suivez-le sur X à l'adresse @JonEntine.
SupprimerSource : Viewpoint: Organic or intensive agriculture? Brazil reframes the debate over the most promising future for farming – Genetic Literacy Project'
N'A PRONONCÉ LE MOT 'EAU' !!! PAS UNE FOIS !! Le 'Jon Entine' N'EST PAS UN PAYSAN !!
IL NE CONNAÎT RIEN A L'AGRICULTURE !! RIEN !!
Déjà à l'époque de l'invasion italienne de la Gaule les esclaves français creusaient des canaux et bâtissaient des ponts pour l'acheminer (sauf le Pont du Gard où l'au n'est... jamais passée car le pont était plus haut que la source !!)
Ils avaient déjà conscience que des millions de mètres cubes d'eau des fleuves et des rivières passaient gratuitement et allaient se perdre dans les mers et océans.
Mais aujourd'hui, le mot 'eau' est interdit à prononcer !
Pour toutes les cultures dans le monde il faut du soleil et de l'EAU !
De nos jours, la technologie s'est développée avec même des pompes pour puiser l'eau des nappes phréatiques approvisionnées continuellement par les eaux des mers et des océans qui s'infiltrent inlassablement dans les planchers maritimes océaniques vers le magma qui purifient et renvoient toute propre et pure cette eau sales des bassins vers les sources de montagnes et nappes phréatiques.
En dehors des pompes il y a la déclivité naturelle des terrains irrigables. L'eau est enfin apportée aux cultures.
En Afrique comme au Brésil il y a du soleil et de l'eau mais, les politiques dans certains pays retardés font que les agriculteurs n'ont pas d'eau !! Pas d'eau = Pas de culture = Famine.
Il ne s'agit donc pas de tergiverser dans des 'cultures' sans labour !! ou pire sans médicament contre les maladies des plantes et insecticides. Le regard doit être porté vers l'intelligence. La constatation. Le résultat, et non des idioties anti-scientifiques sur 'les gaz a effet de serre' sachant que depuis toujours TOUS les gaz (jusqu'aux plus toxiques) émis par la combustion de la masse ferrique incandescente (appelée magma) se recyclent immédiatement sans quoi la vie sur Terre n'aurait jamais eu lieu !
Une étude de l'Université Texas A&M prédit une baisse des taux de fertilité des poules de la filière des poulets de chair
RépondreSupprimer18 Juin 2025
Contributeurs d'AGDAILY*
Une nouvelle étude de l'Université Texas A&M montre que les taux de fertilité des poules de la filière des poulets de chair américaine pourraient chuter à environ 60 % d'ici 2050. Ce déclin pourrait entraîner des problèmes de production de poulets et des coûts plus élevés pour les consommateurs.
L'étude, publiée dans Poultry Science, a été réalisée par Mme Cara Cash, étudiante diplômée au Texas A&M College of Agriculture and Life Sciences Department of Poultry Science. M. Kolton Witherspoon, étudiant diplômé, a également contribué à la recherche.
Pour évaluer les tendances en matière de fertilité, les chercheurs ont analysé les données du Service National des Statistiques Agricoles du département américain de l'Agriculture entre 2013 et 2022. Leur analyse a révélé des baisses significatives des paramètres de production essentiels, notamment l'éclosabilité, la viabilité des poussins et l'efficacité de la production.
« L'analyse valide les inquiétudes qui circulent dans l'industrie de la volaille depuis des années », a déclaré M. Giri Athrey, docteur en génétique aviaire, coauteur de l'étude et professeur agrégé au Département des Sciences Avicoles. « Cette étude est la première à brosser un tableau clair du problème et à prévoir les déclins à venir. Plus l'écart se creusera, plus l'industrie aura de difficultés à répondre à la demande des consommateurs et plus les répercussions économiques seront susceptibles de se répercuter dans les magasins d'alimentation. »
Le taux de fertilité des poules chute
M. Athrey a déclaré que la publication identifiait une tendance alarmante dont on parlait depuis des années dans l'industrie de la volaille. Elle fournit une prévision statistiquement et scientifiquement étayée de la baisse continue de l'éclosabilité des œufs de poules de la filière des poulets de chair.
L'éclosabilité désigne le pourcentage d'œufs fertiles qui réussissent à donner des poussins en bonne santé pendant l'incubation. Selon M. Athrey, il faut environ 12 milliards d'œufs par an pour produire 9 milliards de poulets de chair, soit un taux de réussite de 75 %.
Si les tendances actuelles se poursuivent, l'analyse suggère que les taux d'éclosion pourraient tomber à 60 % d'ici 2050.
Taux de fertilité et production de viande
RépondreSupprimerL'étude intervient alors que la demande de viande de poulet continue d'augmenter aux États-Unis. Entre 2013 et 2022, la production américaine est passée de 18,85 millions à 23,15 millions de tonnes (17,10 à 21 millions de tonnes métriques si les données originales sont en short tons). Au cours de la même période, la consommation annuelle de poulet par habitant est passée d'un peu plus de 82 livres à près de 101 livres (37,2 kg à 45,8 kg).
Les taux de fertilité des élevages de poules sont un élément fondamental pour soutenir cette croissance. En réponse à la baisse de la fertilité, les producteurs ont augmenté le nombre d'œufs pondus – une approche qui, selon M. Athrey, peut également augmenter les coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Pour approfondir l'analyse, l'équipe de recherche a mis au point un indice de performance des éleveurs de poulets de chair, un outil qui intègre des indicateurs d'éclosabilité et de production pour modéliser les tendances en matière de fertilité au fil du temps. L'étude explore également les facteurs contributifs potentiels, notamment les pratiques de gestion et les stratégies de sélection génétique.
Selon M. Athrey, les résultats soulignent la nécessité de poursuivre les recherches pour trouver des solutions durables aux taux de fertilité des volailles et à l'éclosabilité des poulets de chair.
« Notre objectif était de mieux comprendre ce que les données peuvent nous dire sur les tendances à long terme en matière de fertilité », a déclaré M. Athrey. « Ces résultats peuvent contribuer à éclairer les recherches futures sur l'amélioration des performances de reproduction chez les éleveurs de poulets de chair. »
______________
* Source : Texas A&M study predicts drop in chicken fertility rates | AGDAILY
Ma note : Encore une étude qui prédit l'apocalypse sur la base d'une extrapolation linéaire... Mais les données de base sont intéressantes.
- voir graph sur site :
https://seppi.over-blog.com/2025/06/une-etude-de-l-universite-texas-a-m-predit-une-baisse-des-taux-de-fertilite-des-poules-de-la-filiere-des-poulets-de-chair.html
Après les hausses de 50% des prix du café, du sucre et de l'huile arrive celle des volailles alors que le prix du grain chez les paysans-céréaliers n'a pratiquement pas augmenté depuis 50 ans !!
SupprimerRetournement de situation pour le glyphosate : voici où l'utilisation du Roundup Future est désormais autorisée en Allemagne
RépondreSupprimer19 Juin 2025
Klaus Strotmann, AGRARHEUTE*
Pour Bayer Cropscience, le Roundup Future devait être un herbicide total à succès. Le démarrage a été difficile, l'autorisation a d'abord été suspendue et n'est toujours pas valable pour tous les domaines d'application.
Une association avait fait opposition à l'autorisation. Maintenant, il peut tout de même être utilisé – mais seulement dans certaines cultures.
En mars, l'Office Fédéral de la Protection des Consommateurs et de la Sécurité Alimentaire (BVL – Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit) avait suspendu l'autorisation du nouveau produit à base de glyphosate Roundup Future. Désormais, l'herbicide total est à nouveau autorisé dans de nombreuses applications.
L'association Deutsche Umwelthilfe e.V. (DUH – aide environnementale allemande) avait déposé un recours contre l'autorisation du Roundup Future peu après sa première approbation. En conséquence, le produit n'a pas pu être vendu et n'a pas pu être utilisé. AGRARHEUTE avait rapporté en détail les allers et retours concernant le Roundup Future.
Voici où le Roundup Future peut désormais être à nouveau utilisé
Entre-temps, le BVL a entendu le titulaire de l'autorisation, Bayer. Par décision du 24 avril 2025, l'autorité conclut que l'herbicide peut à nouveau être utilisé, entre autres, pour les applications suivantes :
Contre les mauvaises herbes monocotylédones et dicotylédones dans les grandes cultures, les fruits (sauf les framboisiers), la vigne (pas contre le liseron des champs), les prairies, les pâturages et les pelouses, les légumes-racines et les légumes-tubercules, les légumes, les asperges et divers arbres et arbustes.
Les informations détaillées sur l'autorisation peuvent être consultées ici sur le site du BVL. On y lit également que toutes les autres utilisations qui ne sont pas mentionnées restent non autorisées.
Roundup Future, successeur du Roundup Powerflex
Le fabricant n'a lancé le Roundup Future que cette saison, en tant que successeur du Roundup Powerflex. Bayer n'avait pas demandé de prolongation d'autorisation pour le produit précédent. Le nouveau produit devait être « avec une formulation moderne, un nouveau produit orienté vers l'avenir ».
Roundup Future contient 500 g/l de glyphosate sous forme de concentré soluble dans l'eau, a été approuvé par le BVL avec une dose d'application maximale de 3,2 l/ha et a un large spectre d'utilisation (entre autres grandes cultures, cultures maraîchères, arbres et arbustes fruitiers, viticulture, plantes ornementales).
Selon le fabricant, il est résistant à la pluie au bout d'une heure et disposer de temps de traitement très courts, conformément à l'homologation.
Avec du matériel de BVL
https://seppi.over-blog.com/2025/06/retournement-de-situation-pour-le-glyphosate-voici-ou-l-utilisation-du-roundup-future-est-desormais-autorisee-en-allemagne.html
Depuis TOUJOURS qu'existe le Round'up il a été utilisé sur toutes les voies de chemins de fer. L'interdiction de son emploi vise les paysans. Un champs herbeux où a été semé le blé ne peut être moissonné ! Donc: pas de blé = pas de farine = famine.
SupprimerNourriture ou Bitcoin ?
RépondreSupprimer19 Juin 2025
Willi l'agriculteur*
Mon ami Fritz, de Haute-Autriche, m'a envoyé deux liens qui pourraient / devraient / doivent nous faire réfléchir.
Première information : la « production » ou le commerce de bitcoin génère chaque année 98 millions de tonnes d'émissions de gaz carbonique.
Deuxième information : en 2023, l'agriculture allemande était « responsable » d'environ 55 millions de tonnes d'émissions de gaz carbonique (équivalent).
https://www.nachrichten.at/wirtschaft/bitcoin-verursacht-98-millionen-tonnen-co2-pro-jahr;art15,4056363
https://www.thuenen.de/de/themenfelder/klima-und-luft/emissionsinventare-buchhaltung-fuer-den-klimaschutz/treibhausgas-emissionen-aus-der-landwirtschaft
Personne n'est « responsable » du gaz carbonique produit par le bitcoin, il est simplement « généré ». Quand on regarde d'où provient le gaz carbonique issu de l'agriculture, je me demande comment nous, agriculteurs, pouvons réduire ces émissions sans que cela ait d'impact sur la production alimentaire.
Citation :
« Parmi les émissions provenant de l'agriculture, la part du méthane (CH4) issu de la digestion animale s'élevait à 47,8 %, tandis que la part du protoxyde d'azote (N2O) provenant des sols (y compris les émissions résultant de l'épandage de résidus de fermentation de cultures énergétiques) s'élevait à 27,7 %. Les 24,5 % restants des émissions provenant de l'agriculture étaient liés à la gestion des engrais agricoles, au stockage des résidus de fermentation des cultures énergétiques, au chaulage et à l'utilisation d'urée. »
Il serait plus juste de dire que les émissions proviennent de la « production alimentaire ». En effet, dans l'opinion publique, on peut très bien se passer de l'agriculture, mais pas de la nourriture...
Si vous voulez donc lutter contre les émissions de gaz carbonique issues de l'agriculture, il vous suffit d'arrêter de manger. Mais ce n'est pas ce que vous voulez.
Et puis, une autre question : à quoi sert réellement le bitcoin ?
_________
* Source : Essen oder Bitcoin? - Bauer Willi
https://seppi.over-blog.com/2025/06/nourriture-ou-bitcoin.html
Le gaz carbonique est libéré depuis toujours par la combustion du magma. Il ne représente que 0,041 % des gaz de notre atmosphère. Il s'agit donc d'un gaz très rare (comme le méthane avec ses 0,0000015 % !). C'est aussi un gaz froid présent au ras du sol (poids 1,8 gr/litre) responsable des gelées.
SupprimerPour remplir les quotas, Berlin veut raser ses forêts et planter des éoliennes
RépondreSupprimerle 18 juin 2025 - 12:20
Pour atteindre ses objectifs en matière d’éolien, Berlin s’apprête à sacrifier plusieurs hectares de ses forêts urbaines. La forêt de Grunewald, poumon vert de l’ouest berlinois, se retrouve ainsi au cœur d’un projet de parc éolien en trois sections, selon les plans publiés début juin par le Sénat allemand.
C'est bête et méchant : il s'agit simplement d'appliquer la loi fédérale "Wind-an-Land" de 2022, qui impose à chaque Land d’attribuer un pourcentage croissant de son territoire à l’énergie éolienne. Pour Berlin, ce sont 0,25 % de la ville d'ici à 2027, et 0,5 % d'ici à 2030.
Grunewald, joyau naturel berlinois, abrite lacs, sentiers et une faune protégée. Comme le rapporte The Epoch Times, le projet y prévoit un chantier lourd, avec fondations en béton et routes d’accès. À Pankow, même scénario : plusieurs zones seront déboisées, au mépris de la biodiversité locale. Le Sénat promet des mesures de protection pour la faune, comme des « systèmes d’arrêt automatique », mais les dégâts seront bel et bien irréversibles.
Sans surprise, le gouvernement a reçu une volée de bois vert. « Cela a déjà fortement modifié des sites aménagés variés », rappelait dès 2014 le ministère fédéral de l’Économie. Et pour cause : aucune éolienne précise n’est encore planifiée, ni en nombre ni en taille. Mais les zones sont figées, sans limitation de hauteur pour les futures installations. Le média allemand Berliner Zeitung, à l’origine des révélations, souligne aussi la proximité préoccupante entre certaines zones et des habitations — parfois à moins de 400 mètres, en dépit des seuils réglementaires. Les Berlinois peuvent faire entendre leur voix jusqu'au 11 juillet, mais face aux impératifs chiffrés d’une écologie administrative, reste à savoir si elle aura du poids.
https://www.francesoir.fr/politique-monde/pour-remplir-les-quotas-berlin-veut-raser-ses-forets-et-planter-des-eoliennes
Alors que depuis le début les éoliennes NE SERVENT A RIEN ! car AUCUN plan de prédestination ou de projets testés n'a été mis à l'épreuve, des putains de trucs imbéciles a trois branches (3 ! alors que les moulins à vent du far-west en comptent 18 !) s'évertuent et peinent à produire une électricité insuffisante, voilà que des bureaucrates de 'zones oubliées' martèlent leurs inconsciences d’effectuer des constructions au grand dam de la population !
SupprimerTout est là ! Montages savantissimes de structures inadéquates aux frais du contribuable !
Pourquoi cette mésaventure ?
(...) La forêt de Grunewald, poumon vert de l’ouest berlinois, (...)
HAHAHA ! Le 'poumon vert' ! Les forêts NE SERVENT A RIEN ! (sinon en bois de chauffage). Elles occupent des territoires sans produire de l'oxygène car, une forêt est un lieu où les échanges gaz carbonique/oxygène sont inutiles à la population humaine et animale car, l'oxygène (comme TOUS les gaz présents dans notre atmosphère) sont fournis continuellement par la combustion de la masse ferrique incandescente à 30 km sous nos pieds et appelée magma. C'est ainsi que l'eau de mer contient 86 % d'oxygène qui remonte des planchers maritimes et océaniques.
Les centrales à charbon australiennes tombent en ruine à cause de la négligence, l'énergie éolienne est inutile — « Nous avons failli assister à des pannes généralisées »
RépondreSupprimerPar Jo Nova
June 19th, 2025
Le réseau électrique de l'État de Victoria est au bord du gouffre.
L'État a mis à terre ses plus grandes centrales à charbon, au point qu'une conduite d'aération s'est détachée de la chaudière et est tombée au sol. Une unité de 380 MW sera donc hors service à Yallourn pendant deux semaines. Et ce n'est que la dernière d'une longue série de pannes.
Nous sommes le mannequin de crash-test des énergies renouvelables — voilà ce que produit le marché forcé, figé et non libre, lorsque les meilleurs actifs d'un système sont traités comme des trolls destructeurs de planètes.
Une transition high-tech, mon pied…
Une conduite d'aération s'effondre à la centrale de Yallourn. ABC News https://www.abc.net.au/news/2025-06-09/yallourn-power-station-outage-air-duct-collapse/105394406
La transition forcée vers le zéro émission nette n'est qu'un acte de vandalisme contre un réseau électrique parfaitement fonctionnel.
La centrale de 1 450 MW de Yallourn produit 20 % de l'électricité de l'État, mais elle est décrite comme « boitillant » vers la retraite (un peu comme l'industrie manufacturière victorienne).
Un rapport sur la centrale a révélé qu'au moins un de ses quatre générateurs était hors service un tiers du temps l'année dernière. La fermeture de Yallourn était prévue pour 2032, mais, assiégée par des générateurs peu fiables et fortement subventionnés, et par un marché truqué, la date a été avancée à 2028.
Le fait qu'elle soit détenue par EnergyAustralia, filiale à 100 % du groupe China Light and Power (CLP), n'arrange rien. On peut supposer que le PCC ne verrait aucun inconvénient à ce que Victoria brûle moins de charbon, perde plus de fonderies et ne puisse rivaliser avec lui dans la course à la construction de centres de données.
La situation a pris une telle tournure la semaine dernière que Paul McArdle de WattClarity a écrit neuf articles sur le « 12 juin », lorsque l'énergie éolienne (indiquée en vert) n'a pratiquement pas produit d'électricité dans l'État. (Graphique d'Anero.id)
L'État a utilisé 13 % de son approvisionnement annuel en gaz pour alimenter l'électricité pendant trois jours.
- voir graph sur site -
Des esprits plus raisonnables soulignent les risques évidents :
Le gouvernement du Queensland a réprimandé le gouvernement de Victoria, affirmant qu'il ne pouvait pas continuer à « sauver les mauvaises décisions de Victoria ».
Les PDG réclament davantage de charbon et de gaz pour donner au système une marge de manœuvre, prévenant qu'il pourrait s'effondrer à tout moment :
Brett Redman, PDG de Transgrid, met en garde contre une « douche froide » face à l'épuisement du réseau électrique de Victoria
RépondreSupprimerPar Perry Williams, The Australian
Le géant du transport d'électricité, qui assure le déploiement des infrastructures d'énergies renouvelables, a plaidé auprès des autorités pour qu'elles accélèrent le développement des centrales à gaz et conservent une marge de manœuvre pour le charbon, après avoir averti que le réseau électrique était « à court d'approvisionnement ».
Brett Redman, PDG de Transgrid et ancien dirigeant d'AGL Energy, a déclaré qu'il était temps de redonner une « marge de manœuvre » au système.
Nous avons vraiment mis le système à rude épreuve. Ainsi, les événements d'il y a quelques années, où nous avons failli assister à des pannes généralisées, et même ce qui se passe dans le Victoria ces dernières semaines, nous sommes dans un monde où il est impossible de prédire exactement quand cela se produira.
Pendant ce temps, China Light and Power (propriétaire d'EnergyAustralia) a déclaré s'engager à atteindre la « zéro émission nette » (dans d'autres pays) :
- voir carte sur site -
Victoria, Map Australia, VIC. EnergyAustralia a déclaré à The Australian s'être engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 et que « la fermeture de Yallourn d'ici 2028 fait partie de cet engagement ».
Pourquoi EnergyAustralia ne s'engage-t-elle pas à maintenir l'électricité, à maintenir les prix de l'électricité bas et à servir les Australiens ? Hmm ?
Peut-on vraiment croire que les entreprises énergétiques se soucient de réparer le climat planétaire dans cent ans, ou qu'il est légitime pour elles de poursuivre leur sorcellerie visant à stopper les tempêtes avec des infrastructures publiques essentielles ?
Quelle folie est-ce ? Non pas qu'elles dis-le, mais que nous acceptions ces lignes ridicules ?
https://joannenova.com.au/2025/06/transgrid-boss-weve-stripped-all-our-buffers-we-nearly-saw-widespread-outages/
Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche et brûler Jean Marc Sabatier
RépondreSupprimerle 18 juin 2025
par pgibertie
Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”.
Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches.
Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ses travaux portent sur la biologie cellulaire, les peptides thérapeutiques, les toxines naturelles et surtout, depuis 2020, sur le rôle du système rénine-angiotensine dans les formes graves du Covid-19.
C’est lui qui, dès mars 2020, identifie le lien potentiel entre la protéine Spike (produite par le virus) et un déséquilibre de ce système hormonal central dans le corps humain.
Une hypothèse audacieuse, aujourd’hui reconnue dans plusieurs publications.
Mais voilà : ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus.
RépondreSupprimerC’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée.
Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation.
Et c’est là que la machine s’emballe.
Le pouvoir médiatique, comme un bras armé du pouvoir scientifique institutionnalisé, sort les allumettes.
Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche.
Le 28 mai 2025, le magazine Marianne publie un article au titre accusateur :
« Des scientifiques du CNRS en roue libre ».
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.
Le journaliste Alexis Da Silva s’attaque frontalement à Jean-Marc Sabatier. On peut lire :
« Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un personnage important de la désinformation autour de la vaccination. »
RépondreSupprimerL’accusation est brutale : on ne parle plus ici de débat scientifique, mais de « désinformation », un terme lourd, souvent associé à la manipulation volontaire. Aucune démonstration scientifique ne vient appuyer cette allégation. Le journal se contente de pointer les prises de parole du chercheur dans des médias comme FranceSoir ou auprès de Karl Zéro, comme s’il s’agissait de preuves à charge suffisantes.
https://t.co/axXfnz42st
https://pgibertie.com/2025/06/18/le-bucher-de-linquisition-scientifique-est-pret-il-ne-manque-plus-quun-bon-article-de-presse-pour-allumer-la-meche-et-bruler-jean-marc-sabatier/