Une fille répare et restaure une vieille voiture abandonnée depuis longtemps.

 

59 commentaires:

  1. Une centrale solaire (thermique) de plusieurs milliards de dollars doit fermer : la raison est amère


    4 Juin 2025
    Julia Schürer, AGRARHEUTE*


    Autrefois célébrée comme l'avenir de l'énergie solaire, la centrale d'Ivanpah, située dans le désert américain de Mojave, est restée bien en deçà des attentes. Ce géant de l'énergie va désormais fermer ses portes. Des milliers d'oiseaux avaient été victimes de la chaleur de la centrale. Mais la raison de la fermeture est tout autre.

    Ivanpah a commencé à fonctionner en 2014. Située dans le désert américain de Mojave, elle était jusqu'alors la plus grande centrale solaire thermique du monde. Selon CNN, la centrale était présentée comme l'avenir de l'énergie solaire : lorsqu'Ivanpah a été conçue, sa technologie, appelée énergie solaire concentrée ou énergie solaire thermique, était considérée comme une percée possible.

    Contrairement aux installations solaires traditionnelles, Ivanpah était en mesure de fournir de l'électricité même la nuit. En effet, la chaleur peut être stockée et restituée lorsqu'il n'y a pas de soleil.

    Voici comment fonctionne le système solaire thermique d'Ivanpah

    Plus de 300.000 miroirs commandés par ordinateur sur 173.500 héliostats captent le soleil et dirigent ses rayons vers trois tours équipées de chaudières remplies d'eau. L'énergie du soleil transforme cette eau en vapeur, qui entraîne une turbine pour produire de l'électricité.

    La centrale, qui s'étend sur environ 13 km², devait fournir de l'électricité à 140.000 foyers californiens. Les coûts de construction se sont élevés à 2,18 milliards de dollars, dont 1,6 milliard de dollars via des aides publiques.

    Centrale solaire thermique : problèmes d'orientation des miroirs

    Mais la centrale solaire thermique est restée bien en deçà des attentes. Selon le co-exploitant NRG Energy, l'alignement des miroirs posait régulièrement problème.

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  2. L'interaction de nombreuses pièces mobiles rendait le fonctionnement complexe. « Ce type d'installation est techniquement difficile à contrôler », a expliqué Mme Jenny Chase, experte en énergie solaire chez BloombergNEF, à CNN.

    Le géant du solaire thermique tue des oiseaux

    Par ailleurs, les défenseurs de l'environnement ont vivement critiqué l'immense centrale solaire thermique. Des oiseaux ont été retrouvés morts à plusieurs reprises, les ailes en partie brûlées. On parlait d'un piège mortel pour les oiseaux.

    Selon Welt, la luminosité des miroirs attire de nombreux insectes et par conséquent de nombreux oiseaux. « Selon les données des écologistes, jusqu'à 28.000 oiseaux meurent chaque année à Ivanpah, ils sont littéralement grillés par les miroirs étincelants », écrivait déjà le journal Welt en 2014, peu après la mise en service de l'installation.

    La vraie raison de la fermeture de l'installation solaire thermique est autre

    Mais la vraie raison pour laquelle Ivanpah doit être débranchée en 2026 n'est ni les oiseaux morts ni les problèmes de mécanique et de fonctionnement de l'installation. Le plus gros problème pour l'énergie solaire thermique est qu'entre-temps, une autre technologie est devenue bien moins chère : le photovoltaïque.

    Depuis des années, le prix des panneaux solaires ne cesse de baisser. La construction et l'exploitation de grands parcs solaires ne coûtent qu'une fraction de la technologie solaire thermique. Grâce au développement de la technologie de stockage, le photovoltaïque devient de plus en plus flexible et ne fournit pas seulement de l'électricité pendant les heures d'ensoleillement.

    Un parc solaire doit être créé à la place de l'énergie solaire thermique

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  3. Les exploitants ont annoncé qu'Ivanpah ne pouvait plus rivaliser avec ces prix. En effet, il est déjà question de démolir la centrale solaire thermique dans le désert de Mojave et de construire un parc solaire à sa place.
    ______________

    * Julia Schürer est rédactrice au dlv depuis plus de 10 ans. Elle s'est d'abord concentrée sur les jeunes agriculteurs, puis a été chef de service à AGRARHEUTE avant de prendre la direction de la rubrique « magazine ». Ses thèmes de prédilection sont aujourd'hui la vie à la campagne, la gestion d'exploitation et l'agriculture biologique.

    Source : Milliardenteures Solar-Kraftwerk muss schließen: Der Grund ist bitter | agrarheute.com

    Ma note : « Grâce au développement de la technologie de stockage... » ? Ah bon ?

    https://seppi.over-blog.com/2025/06/une-centrale-solaire-thermique-de-plusieurs-milliards-de-dollars-doit-fermer-la-raison-est-amere.html

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    1. Le soleil n'est pas au rendez-vous !! Çà alors !! HAHAHAHAHAHA !

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  4. Des variétés de maïs améliorées augmentent les rendements et les revenus agricoles


    2 Juin 2025
    ISAAA*


    Une étude menée par des chercheurs de l'Université du KwaZulu-Natal et de l'Université du Limpopo (Turfloop Campus) a évalué l'impact des variétés améliorées de maïs (VAM) sur la productivité agricole et l'efficacité technique dans la région du Cap-Oriental, en Afrique du Sud. Les variétés améliorées adoptées comprennent des variétés à pollinisation libre, des variétés hybrides et des variétés génétiquement modifiées (GM).

    L'étude a montré que l'adoption de VAM augmente considérablement les rendements et les revenus agricoles des petits exploitants. En moyenne, les rendements ont augmenté de 1,92 t/ha, avec des revenus de 468,01 ZAR (22,88 €) par hectare. Les principaux facteurs d'adoption sont l'éducation, l'agrandissement des exploitations, l'accès à des semences de qualité et les services de vulgarisation. Les défis qui continuent d'entraver l'adoption sont les précipitations limitées, l'accès au crédit et la distance par rapport au marché.

    L'efficacité technique des agriculteurs est relativement élevée (74 %), mais des facteurs tels que l'âge, l'éducation et l'accès aux services réduisent considérablement l'efficacité technique. Les résultats ont révélé que l'adoption de technologies avancées permettait une meilleure utilisation des ressources et une meilleure productivité par rapport aux systèmes traditionnels. Les chercheurs recommandent un soutien ciblé sous la forme d'un meilleur accès aux services de vulgarisation, d'un soutien financier, d'une infrastructure et d'une éducation afin d'améliorer l'adoption, l'efficacité technique, la productivité et les revenus.

    Pour plus d'informations, lire l'article de GM Crops & Food.

    *

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  5. * Source : Improved Maize Varieties Boost Yields and Farm Income- Crop Biotech Update (April 9, 2025) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    Ma note : Voici le résumé (découpé) de « Evaluating the impact of improved maize varieties on agricultural productivity and technical efficiency among smallholder farmers in the Eastern Cape, South Africa: an empirical analysis » (évaluation de l'impact des variétés de maïs améliorées sur la productivité agricole et l'efficacité technique des petits exploitants agricoles dans la province du Cap-Oriental, Afrique du Sud : une analyse empirique) de Lelethu Mdoda, Nthabeleng Tamako, Lungile S. Gidi et Denver Naidoo :

    « L'agriculture est essentielle à l'économie sud-africaine, et le maïs est une culture cruciale pour les petits exploitants de la province du Cap-Oriental.

    Les variétés traditionnelles de maïs sont confrontées à des défis liés à la productivité et à la résistance, ce qui a incité à promouvoir les variétés de maïs améliorées (VMA) afin d'accroître les rendements et l'efficacité.

    Cette étude examine l'impact de l'adoption des VMA sur la productivité agricole et l'efficacité technique dans la région, comblant ainsi une lacune dans les preuves empiriques. En utilisant une approche d'échantillonnage aléatoire à plusieurs étapes, les données ont été collectées auprès de 150 petits exploitants de maïs et analysées en utilisant la frontière de production stochastique, des modèles de régression de commutation endogène et le modèle méta-frontière stochastique.

    Les résultats de l'étude révèlent que 62 % des agriculteurs sont des hommes, âgés en moyenne de 53 ans, qui exploitent environ quatre hectares et dont le revenu mensuel moyen est de 3.562,13 ZAR (174,14 €).

    Des défis, tels que le manque de précipitations et l'accès limité au crédit, entravent l'adoption des VMA, bien qu'un accès élevé aux services de vulgarisation et l'utilisation d'intrants diversifiés aient un effet positif sur la productivité.

    Les VMA adoptées par les agriculteurs, y compris les variétés à pollinisation libre, hybrides et génétiquement modifiées (GM), augmentent de manière significative les rendements du maïs et les bénéfices de l'exploitation – avec une augmentation moyenne de 1,92 t/ha et des bénéfices de 468,01 ZAR par hectare.

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  6. Les principaux facteurs d'adoption sont l'éducation, la taille de l'exploitation et l'accès aux semences et aux services de vulgarisation, tandis que les obstacles sont la distance par rapport au marché et la taille de la famille.

    L'efficacité technique est généralement élevée (74 %), la taille de l'exploitation, les semences, les pesticides, les produits agrochimiques et les engrais ayant un impact positif sur la production de maïs, tandis que la main-d'œuvre familiale a un impact négatif.

    Des facteurs tels que l'âge, l'éducation et l'accès aux services réduisent considérablement l'inefficacité technique, tandis que la taille du troupeau, les revenus non agricoles et la distance par rapport au marché ont des effets mitigés.

    L'approche stochastique de la méta-frontière révèle que les petits exploitants agricoles qui adoptent des technologies améliorées présentent une efficacité technique moyenne plus élevée, ce qui indique que les méthodes avancées contribuent à une meilleure utilisation des ressources et à une meilleure productivité que les systèmes traditionnels.

    Cette étude suggère qu'un soutien ciblé est nécessaire pour les agriculteurs ;un meilleur accès aux services de vulgarisation, des semences abordables, un soutien financier et des investissements dans les infrastructures et l'éducation peuvent encore améliorer les taux d'adoption, l'efficacité technique et la productivité globale.

    La promotion de technologies améliorées, telles que les variétés de maïs, renforcera l'efficacité technique des exploitations agricoles, quel que soit leur statut d'adoption. Elle serait essentielle à l'amélioration de la productivité agricole globale et des revenus des ménages agricoles. »

    https://seppi.over-blog.com/2025/06/des-varietes-de-mais-ameliorees-augmentent-les-rendements-et-les-revenus-agricoles.html

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    1. Le métier de paysan est celui dont le travail et la pénibilité dépassent de très loin toutes autres professions. Le travail c'est 7/7 j et 365 j/an sans les 'dimanches, jours de fête ou fériés'. Malgré les progrès mécaniques et l'arrivée de nouvelles graines les rendements sont de l'ordre insuffisants. Les obstacles sont les obtentions et les coûts d'arrosage, les engrais nécessaires ainsi que les médicaments destinés à lutter contre les maladies de plantes et les insectes ravageurs. Économiquement, la famine mondiale est entretenue comme la cherté des produits agricoles présents aux étalages qui ne représente en rien les bénéfices du paysan.

      La disparition prochaine de tous ceux qui osent encore donner à manger au monde est inscrite dans l'agenda des dictateurs au pouvoir. Au coût de la main-d’œuvre, s'ajoute celui des engrais, des mécaniques de plus en plus inabordables au rayon du budget présent et celui des impositions scandaleuses appliquées à l'agriculture.

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  7. Traiter les NTG comme des produits conventionnels pourrait améliorer l'acceptation du marché


    31 Mai 2025
    ISAAA*


    Une étude de l'Université Catholique du Sacré-Cœur (Università Cattolica del Sacro Cuore) a analysé les attitudes des consommateurs à l'égard des aliments élaborés à l'aide des nouvelles techniques génomiques (NTG), en se concentrant sur l'influence de l'étiquetage sur l'intention d'achat. Les résultats fournissent des indications importantes sur les approches susceptibles de favoriser l'acceptation par le marché des produits issus des NTG.

    L'article examine les réactions des consommateurs à quatre scénarios d'étiquetage différents pour les produits alimentaires issus des NTG. Dans ces scénarios d'étiquetage, les chercheurs ont constaté que le fait de traiter les NTG comme des produits conventionnels n'entraînait pas de différence significative dans les intentions d'achat. Ils ont également constaté que les allégations positives sur le devant de l'emballage (par exemple, réduction de l'utilisation de pesticides), associées à un étiquetage NTG ou OGM, contribuaient à atténuer les perceptions négatives des consommateurs.

    Les résultats de l'étude suggèrent de traiter les NTG comme des produits conventionnels sans étiquetage distinct. L'étude a également révélé que les consommateurs, en particulier la jeune génération, réagissent plus positivement lorsque les avantages environnementaux sont mis en évidence sur l'emballage du produit. Bien que cette approche puisse stimuler l'acceptation du marché, des stratégies doivent encore être élaborées pour répondre aux sentiments sous-jacents des consommateurs à l'égard des terminologies liées aux OGM.

    Pour plus d'informations, lisez le résumé.

    *

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  8. * Source : Treating NTGs as Conventional Products May Improve Market Acceptance- Crop Biotech Update (April 9, 2025) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    Ma note : Voici le résumé (découpé) :

    « Ce rapport présente une analyse des attitudes des consommateurs à l'égard des aliments développés à l'aide des nouvelles techniques génomiques (NTG), en mettant l'accent sur leurs intentions d'achat de ces produits en fonction de différents scénarios d'étiquetage.

    Les règles d'étiquetage des NTG restent controversées, le cadre législatif actuel les traitant de la même manière que les organismes génétiquement modifiés (OGM), un statut réglementaire que la Commission européenne (CE) a récemment proposé de réviser.

    Le rapport examine les réactions des consommateurs à quatre scénarios d'étiquetage distincts pour les produits alimentaires à base de NTG :

    1. Statu quo (les NTG en tant qu'OGM) : Comme on s'y attendait, les consommateurs ont exprimé des intentions d'achat plus faibles pour les produits étiquetés comme OGM que pour les produits conventionnels ou sans OGM, ce qui indique une perception négative de l'étiquetage des produits génétiquement modifiés.

    2. Les NTG sans étiquette distincte : Le fait de traiter les NTG comme des produits conventionnels (pas d'étiquetage distinct) n'a pas révélé de différence significative dans les intentions d'achat entre les produits conventionnels et ceux portant un étiquetage négatif volontaire " non NTG".

    3. Étiquetage séparé des NTG : Lorsque les produits NTG sont étiquetés comme "NTG", les consommateurs montrent une diminution de l'intention d'acheter, même si l'aversion est légèrement moindre que pour les produits étiquetés comme OGM.

    4. Les NTG et les OGM avec des allégations positives : L'ajout d'avantages environnementaux (par exemple, réduction de l'utilisation de pesticides) aux étiquettes des NTG ou des OGM sur le devant de l'emballage a contribué à atténuer les perceptions négatives des consommateurs, en particulier en ce qui concerne les NTG.

    Les statistiques descriptives du rapport révèlent des nuances démographiques. Par exemple, les répondants allemands et espagnols ont montré des degrés de confiance différents dans des institutions telles que les universités et les organisations d'agriculteurs, et en général, des niveaux de confiance plus élevés sont associés à des attitudes pro-environnementales. Toutefois, les connaissances objectives sur les NTG étaient relativement faibles dans les deux pays, 18 % seulement des personnes interrogées faisant preuve d'un niveau de compréhension élevé, contre 35 % pour les OGM.

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  9. Les résultats confirment que l'étiquetage des produits comme contenant des OGM ou des NTG au dos de l'emballage réduit considérablement l'intention d'achat. Il est important de noter que l'ampleur de cette réaction négative ne diffère pas entre les deux étiquettes, ce qui suggère qu'il est peu probable que le fait de distinguer les NTG des OGM dans un cadre d'étiquetage distinct (scénario 3) améliore les ventes par rapport à l'approche réglementaire actuelle de l'UE, qui considère les NTG comme équivalents aux OGM.

    Une constatation notable est l'efficacité des allégations positives sur le devant de l'emballage (FOP – front of pack) – telles que "utilisation réduite de pesticides" – pour atténuer l'impact négatif de l'étiquetage des NTG. Ces allégations sont particulièrement efficaces pour les NTG par rapport aux OGM et le sont davantage chez les jeunes consommateurs (18-35 ans).

    Les jeunes répondants se montrent plus ouverts aux produits issus des NTG, probablement en raison d'une plus grande familiarité avec les technologies alimentaires ou d'une moindre aversion pour les produits nouveaux. Pour ce groupe, la présence d'une allégation environnementale positive à côté d'un label NTG n'a pas eu d'effet significatif sur l'intention d'achat, en particulier par rapport aux répondants plus âgés, ce qui suggère que l'allégation a atténué l'effet autrement négatif de la présence de NTG.

    En résumé, les résultats suggèrent que, du point de vue du marché, l'approche la plus favorable est le scénario 2, dans lequel les NTG sont traitées comme des produits conventionnels sans étiquetage. En outre, pour le groupe des jeunes consommateurs, une approche basée sur le produit (c'est-à-dire l'ajout d'une allégation positive au produit) pourrait également s'avérer efficace pour accroître l'acceptation des NTG par le marché. Toutefois, le sentiment sous-jacent des consommateurs reste prudent à l'égard de toute terminologie liée aux OGM, ce qui constitue un obstacle persistant dont il faut tenir compte lors de l'élaboration de stratégies visant à améliorer l'acceptation des NTG. »

    https://seppi.over-blog.com/2025/05/traiter-les-ntg-comme-des-produits-conventionnels-pourrait-ameliorer-l-acceptation-du-marche.html

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  10. Conférence mondiale 2026 sur le climat : ça va être « show » !


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 04 juin 2025 - 10:23


    En 2026, la COP 30, trentième mascarade mondiale sur le climat, s’installera à Kiev, en Ukraine. Oui, l’Ukraine, classée 122e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption 2023 par Transparency International. Un pays où, depuis février 2022, des centaines de milliards d’euros et de dollars d’aide occidentale s’évaporent dans des réseaux opaques, comme l’a révélé le Kyiv Independent le 28 février 2025, avec le licenciement de hauts fonctionnaires de Kiev impliqués dans des schémas frauduleux de gestion foncière. L’ONU prétend que choisir Kiev symbolise la « résilience » face à la guerre, mais organiser une conférence climatique dans ce bourbier est une gifle aux contribuables. C’est l’aveu d’un système mondialiste qui fanfaronne à visage découvert.

    Une entourloupe à 300 milliards

    La COP 29, à Bakou, a posé les bases du scandale. Dans la capitale de l’Azerbaïdjan, 10e pays le plus corrompu en 2006, les pays développés ont promis 300 milliards de dollars par an d'ici à 2035 pour 194 pays pauvres, soit 1,5 milliard par pays, dans un accord visant 1,3 trillion avec le privé. Officiellement, cet argent combat un réchauffement imputé à l’humain. En réalité, comme l’aide à l’Ukraine, il risque de garnir les coffres de dirigeants aux ordres, pendant que les populations trinquent. Cette « escrologie » fait écho à la crise Covid. Confinements, pass sanitaires, et vaccins, aux effets présentés comme certains et positifs par les politiques, mais dont ce sont les risques qui se révèlent supérieurs aux bénéfices (jusqu’à 4.5 millions d’effets secondaires en France), ont été imposés sous le zèle complice de polices et de juges censés protéger les peuples.

    Les Français en ont assez

    Un sondage MIS Group pour FranceSoir/BonSens.org des 27-28 mars 2025 révèle une défiance massive : 77 % des Français exigent une révision des politiques climatiques, jugées dogmatiques, et 66 % dénoncent les Zones à Faible Émission (ZFE) comme « discriminatoires ». À Paris, les amendes de 135 € pour un véhicule non conforme, couplées à la surveillance par caméras, transforment les villes en laboratoires de contrôle social. À Lille et Marseille, des automobilistes ont bloqué des routes en mars 2025 pour protester contre ces mesures punitives, qui frappent les classes populaires pendant que les industries polluantes et le transport maritime – responsables de 30 % des émissions mondiales – restent intouchés.

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  11. Sondage partie III

    Le gaz carbonique, bouc émissaire d’une science capturée ?

    Une étude publiée le 21 mars 2025 dans Science of Climate Change, dirigée par l’IA Grok 3 beta et des scientifiques comme Willie Soon, secoue les dogmes : le gaz carbonique anthropique ne serait pas le principal moteur du réchauffement, qui dépendrait davantage de facteurs naturels comme les variations solaires. Critiquée pour sa publication dans une revue moins prestigieuse que Nature et son manque de consensus, cette étude ouvre néanmoins un débat légitime, ignoré par un IPCC accusé de privilégier des modèles biaisés au service d’agendas politiques. Pourtant, l'IPCC, soutenu par des milliers d’études peer-reviewed, maintient que le gaz carbonique est responsable de 50 % du réchauffement observé. Les Français, eux, sont prêts à écouter : 74 % veulent que le gouvernement considère ces voix dissidentes.

    Un globe terrestre montrant le réchauffement climatique.

    Biodiversité ou spoliation des terres ?

    Le Plan Biodiversité 2025-2030, adopté à Paris en avril 2025, promet de protéger les écosystèmes urbains tout en luttant contre le climat. Mais les Français y voient une nouvelle excuse pour restreindre leurs libertés, comme le note le rapport Lesgards. Derrière les discours verts, l’« escrologie » mondialiste vise à spolier les terres agricoles pour les livrer aux lobbys agroalimentaires, rêvant d’un monopole sur la nourriture – insectes, OGM, viande synthétique – et d’un contrôle sur l’accès à l’eau. Les agriculteurs néerlandais, qui bloquaient les autoroutes en 2023 contre des mesures similaires, l’ont bien compris. Pendant ce temps, la surconsommation et la pollution industrielle sont éludées.

    Un mondialisme à visage découvert

    Depuis la crise Covid, orchestrée selon certains pour soumettre des milliards d’humains, les masques tombent. Le traité pandémique de l’OMS, en voie d’adoption en mai 2025 et soutenu par la plupart des pays (sauf les États-Unis et l’Argentine qui se sont retirés), donne à une organisation non élue un pouvoir sur les politiques sanitaires. La COP 30, dans une Ukraine gangrénée par la corruption, suit la même logique : un spectacle où des dirigeants comme Zelensky, Macron (dont 76 % des Français réfutent la gestion), ou von der Leyen partagent le butin des contribuables sous prétexte de sauver la planète.

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  12. Et cette « arnaque mondialisée » est tellement bien ficelée désormais, que l'inventeur de « l'escrologie » n'a plus besoin de prendre la parole, à savoir tant la propagande a dépassé toutes ses espérances. Aujourd'hui il profite de son Prix Nobel, qu'il partage avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. L'IPCC a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale et par le Programme des Nations unies pour l’environnement. Il est composé à 100 % d'hommes politiques et d'hommes d'affaires non-élus, dont aucun n'est scientifique, ni encore moins un expert authentique du climat. Et qui est l'inventeur de cette mafia mondiale du climat ? Albert Algore, dit « Al Algore. » À ne pas confondre avec « Al Capone » bien sûr. Car évidemment... ça n'a rien à voir.

    Et maintenant ?

    La COP 30 à Kiev ne sera pas une conférence sur le climat, mais un nouvel acte d’un mondialisme qui méprise les peuples. Les Français, avec 75 % percevant une corruption généralisée, exigent du concret : moins d’impôts (81 % s’y opposent), moins de restrictions inutiles, et une science libérée des agendas politiques. Plutôt que de gaver les lobbys agroalimentaires avec des terres spoliées, les gouvernements pourraient financer des coopératives agricoles locales, transparentes et respectueuses des citoyens, pour une écologie sans contrôle totalitaire. La révolte gronde, des Pays-Bas à la France. Kiev, 2026 : le show risque d’être explosif.

    https://www.francesoir.fr/opinions-editos/conference-mondiale-2026-sur-le-climat-ca-va-etre-show

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    1. La dite 'pollution' n'a JAMAIS été anthropique mais d'origine magmatique par les volcans terrestres entr'autres; TOUS les gaz de notre atmosphère se recyclent IMMÉDIATEMENT sans quoi la vie sur Terre ne serait JAMAIS apparue !

      Nota: Le gaz carbonique (le plus lourd de tous les gaz de notre atmosphère avec ses 1,8 gr/litre est aussi un gaz très très rare avec ses 0,041 % des gaz de notre atmosphère). Il est dissout immédiatement par le phytoplancton présent à la surface des eaux qui représentent 78 % de la superficie de notre planète. Ce gaz est recyclé en nano-particules de carbone (charbon).

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  13. La démocratie américaine est une imposture — Les dirigeants de l'Amérique ne sont pas le peuple


    Par Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    4 juin 2025


    Dans le recueil d'essais d'Ed Curtin que j'ai récemment examiné, il explique, dans un essai intitulé « Ouvrir la boîte de Pandore de la CIA », qui a créé et entretient le monde fictif, contrôlé par la narration, dans lequel les Américains vivent dans l'ignorance des véritables intentions des opérations.

    Curtin affirme que c'est la CIA, et non les médias, les entreprises Internet ou les politiciens, qui contrôle les récits. Les maîtres de la CIA sont les puissants intérêts financiers et corporatifs dont dépend la réussite américaine. Le récit de Curtin rejoint les aveux du général Smedley Butler, commandant des Marines américains, selon lesquels lui et ses Marines étaient les hommes de main de la United Fruit Company et des banques new-yorkaises en Amérique latine.

    De nombreuses preuves documentées corroborent la conclusion de Curtin. L'« Opération Mockingbird » de la CIA a fait couler beaucoup d'encre, aujourd'hui décrite par les médias de la CIA, comme Wikipédia, comme une « opération présumée ». À partir de 1950, la CIA a commencé à recourir à des pots-de-vin, notamment des « fuites » aux médias américains, destinées à influencer l'opinion américaine et étrangère au moyen de récits contrôlés servant à promouvoir des objectifs secrets. Ces « fuites » de la CIA ont fait la carrière de journalistes capables d'attester que leurs rédacteurs étaient des « sources de la CIA » et de faire la une, voire la une des journaux. La plupart des journalistes considérés comme influents sont des agents de la CIA.

    Plus récemment, le livre d'Udo Ulfkotte, « Bought Journalism », a révélé que lui-même, rédacteur en chef du plus grand journal allemand, et la plupart des journalistes européens les plus importants étaient des agents de la CIA. Cela a été confirmé par Otto Schulmeister, rédacteur en chef et éditeur du journal autrichien Die Presse. Ses propres liens avec la CIA ont été révélés. Voir ici.

    Nous le savons également grâce au livre de Stephen Kinzer, The Brothers, qui raconte comment le secrétaire d'État américain John Foster Dulles et le directeur de la CIA, Allen Dulles, ont instrumentalisé le Département d'État, la CIA et des journalistes américains et étrangers pour servir les clients de leur puissant cabinet d'avocats.

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  14. Aujourd'hui, bien sûr, les nombreux faits avérés sont rejetés par les médias prostitués et Wikipédia, les qualifiant de théories du complot. Les agents de la CIA continuent de remplir leur mission, qui est de contrôler les récits.

    Curtin approuve la déclaration de Douglas Valentine dans son livre révélateur, The CIA As Organized Crime : « La CIA et les médias font partie du même complot criminel. » Selon ses propres termes, Curtin ajoute :

    « Les médias grand public sont les sténographes des opérations psychologiques menées par l’État de sécurité nationale contre le peuple américain, tout comme ils l’ont fait pour un public international. Nous sommes depuis longtemps soumis à cette « guerre de l’information », dont le but est de gagner le cœur et l’esprit du peuple américain et de le rendre complice de sa propre complicité, tout comme elle a été pratiquée par la CIA au Vietnam et par le New York Times, le Washington Post, CBS, etc., contre le peuple américain au fil des ans, tandis que l’État belliqueux américain mène sans cesse des guerres, des coups d’État, des opérations sous fausse bannière et des assassinats, tant sur le territoire national qu’à l’étranger… les rôles joués par la CIA et les médias grand public sont indissociables.»

    Et pourtant, des millions d’Américains, abrutis, restent assis devant les « journaux télévisés » et se soumettent à leur endoctrinement. Un peuple aussi stupide ne peut survivre en liberté.

    Dans The Secret Team, Fletcher Prouty a documenté le placement d'agents de la CIA dans chaque agence du gouvernement américain. Frances Stonor Saunders (The Cultural Cold War) et Joel Whitney (Finks) ont expliqué comment les agents de la CIA Cord Myer et Frank Wisner ont mis en place des programmes secrets qui ont converti les partisans du Premier Amendement en censeurs. Nous en avons vu les résultats. Nous avons une fausse histoire du 11 septembre, de fausses histoires sur nos guerres au Moyen-Orient, une fausse histoire sur la Covid et son « vaccin », une fausse histoire sur « l'invasion russe de l'Ukraine », une fausse histoire sur les « armes nucléaires iraniennes », mais pas un mot sur les armes nucléaires israéliennes. Nous sommes victimes d'une gigantesque machine à mensonges.

    Curtin nous rappelle qu'il y a peu, le New York Times rapportait avec joie que Robert F. Kennedy Jr., qui documente depuis des années les effets indésirables des vaccins sur les enfants, avait été « banni d'Instagram pour de fausses allégations concernant le virus ». L'auteure de cette phrase, Jennifer Jett, n'a pas utilisé le mot « présumé ». Comment Jennifer Jett ou Instagram auraient-ils la moindre compétence pour savoir que les affirmations de Kennedy sont fausses ?

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  15. Nous voyons ici les médias utilisés par Big Pharma pour discréditer une source hautement compétente. Depuis des années, j'observe des experts hautement crédibles discrédités par des journalistes sans aucun talent. Des inconnus, dont personne n'a jamais entendu parler, deviennent des experts.

    D'après ce que je sais, les deux dernières générations de diplômés du système éducatif américain – en réalité un véritable lavage de cerveau – n'ont pas appris à lire. Ils peuvent reconnaître un nombre limité de mots, mais ils ne peuvent pas en saisir le sens. Cela est en partie intentionnel et en partie dû à l'intégration des écoles qui exigent des résultats égaux selon les races. L'élite dirigeante trouve beaucoup plus facile de tromper et de contrôler ceux qui ne comprennent pas ce qu'elle lit. Comme il est interdit aux Blancs et aux Asiatiques d'obtenir de meilleurs résultats que les Noirs et les Hispaniques, les normes sont abaissées au point que tout le monde peut avoir la même note.

    J'ai récemment assisté à une cérémonie de remise de diplômes dans un lycée du nord de la Floride. 41 % des diplômés avaient obtenu les mentions Summa Cum Laude, Magna Cum Laude et Cum Laude. Quelle est, selon vous, l'explication ? Un foyer de génie génétique, ou un abaissement des normes pour masquer les différences raciales dans les résultats scolaires ? Dans quelques années, 100 % des diplômés auront obtenu les mentions Summa Cum Laude, et cette distinction n'aura plus aucune valeur. Dans le numéro d'automne 2023 du City Journal, Renu Mukherjee rapporte la destruction des lycées d'élite américains, tels que le lycée Thomas Jefferson de sciences et technologies dans le nord de la Virginie, le lycée Stuyvesant et le lycée scientifique du Bronx. Ces établissements imposaient des tests d'entrée stricts pour garantir que les élèves admis soient capables de bénéficier d'une expérience coûteuse et exigeante. Comme les Asiatiques et les Blancs constituaient la majorité des élèves, les normes éducatives basées sur le mérite ont été qualifiées de racistes par les tyrans de la DEI qui nous gouvernent et contrôlent l'éducation américaine.

    Au lieu de tests d'entrée, chaque collège de la zone géographique se voit attribuer une part des admissions. À partir de là, cela peut devenir une loterie. Quoi qu'il en soit, le résultat est une baisse du pourcentage des plus qualifiés et une augmentation du pourcentage des moins qualifiés. Pour que les moins qualifiés obtiennent leur diplôme avec une part égale des mentions, les normes doivent être abaissées. Dans l'intérêt de la DEI, les lycées préparatoires d'élite sont en train d'être détruits. Le fait que les lycées d'élite aient succombé à la propagande raciste du mérite présage la disparition de la science et de l'ingénierie américaines. Avec le temps, les États-Unis deviendront dépendants des immigrants chinois, indiens et russes pour leurs sciences et technologies.

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  16. De même que les distinctions cum laude perdent de leur importance, les nominations présidentielles américaines perdent de leur importance. Être nommé secrétaire adjoint était autrefois une valeur sûre. Ce n'est plus le cas. Après les nominations de Biden à la DEI, qui incluaient des pervers sexuels, l'honneur associé à cette nomination et à sa confirmation par le Sénat n'existe plus. Il en est de même pour le pouvoir judiciaire. Les idéologues incompétents et punks que le Congrès a nommés à la magistrature sont loin d'être respectés. Ce sont les ennemis de la justice et du peuple américain. Ils s'emploient actuellement à renverser l'élection présidentielle. Il n'est donc pas étonnant que l'establishment au pouvoir ait laissé Trump gagner. Il savait qu'il pouvait le stopper net auprès du pouvoir judiciaire et l'orienter dans sa direction grâce à des conseils lui offrant des « perspectives plus larges ».

    Les Maga-Américains devraient prendre conscience que si le président Trump refuse de s'aligner sur l'establishment au pouvoir, il risque de voir les élections de mi-mandat volées aux Démocrates. De nouveau au pouvoir au Congrès, ils destitueront et condamneront Trump. Ensuite, ils l'inculperont, lui et son gouvernement, terroriseront ses partisans et instaureront la vérité éveillée de la DEI sur l'Amérique.

    La fin de l'expérience des Pères fondateurs pourrait être très proche.

    Mais ne vous attendez pas à ce que ces Américains stupides s'en rendent compte. Ils sont des proies faciles, car ils sont impliqués par leur propre complicité.

    https://www.lewrockwell.com/2025/06/paul-craig-roberts/american-democracy-is-a-hoax-the-rulers-of-america-are-not-the-people/

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    1. Par définition une république (comme une monarchie ou un empire) est une DICTATURE et non son contraire une Démocratie où c'est le Peuple qui dirige (comme en Suisse).

      En dictature le Peupler doit FERMER SA GUEULE ! N'a AUCUN droit d'intervenir, de poser des questions ou des réponses (voir les milliards de censures opérées chaque seconde sur Internet).

      Le programme politique appelé 'LIA' sert à capter immédiatement tout sentiment contraire à la dictature en place ou faisant appel à la révolte. LIA est donc au courant de tous les propos tenus sur Internet et ne peut que conclure que c'est le Peuple (8 milliards de personnes) qui a raison dans son raisonnement et le vouloir de vivre en toutes libertés.

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  17. Mercredi

    June 4th, 2025


    ! Le site est actuellement à nouveau victime d'une attaque DDoS (déni de service distribué). Le trafic est catastrophique.

    Des centaines de milliers de requêtes arrivent des États-Unis, du Vietnam et du Brésil.

    Merci de votre patience.

    Toutes mes excuses, il est difficile d'écrire des articles lorsque le serveur est surchargé.

    (Je réactiverai bientôt le compte X, largement inactif. @JoanneNova)

    MISE À JOUR : Trafic suspect massif et incessant. Nous avons pris des mesures. Espérons que le trafic réel ne soit pas bloqué.

    Veuillez répondre sur X ou envoyer un e-mail à support.jonova@proton.me.

    https://joannenova.com.au/2025/06/wednesday-109/

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  18. L'opération Spiderweb, un "petit" jeu très risqué


    Scott Ritter
    Mondialisation.ca
    mar., 03 juin 2025 22:03 UTC


    L'opération "Spiderweb" menée par l'Ukraine a franchi un cap décisif susceptible de déclencher une riposte nucléaire russe. La réaction de la Russie et des États-Unis pourrait bien déterminer le sort du monde. En 2012, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que "les armes nucléaires restent la garantie ultime de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Russie et jouent un rôle clé dans le maintien de l'équilibre et de la stabilité régionaux".

    Au cours des années suivantes, les analystes et observateurs occidentaux ont accusé la Russie et ses dirigeants d'invoquer de manière irresponsable la menace des armes nucléaires comme une "fanfaronnade" — un bluff stratégique pour masquer les prétendues lacunes opérationnelles et tactiques des capacités militaires russes.

    En 2020, la Russie a publié pour la première fois une version non classifiée de sa doctrine nucléaire. Ce document, intitulé "Principes fondamentaux de la politique de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire", précise que la Russie "se réserve le droit d'avoir recours à l'arme nucléaire" lorsque Moscou agit "en réaction à l'utilisation d'armes nucléaires et d'autres types d'armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu'en cas d'agression contre la Fédération de Russie avec des armes conventionnelles lorsque l'existence même de l'État est menacée".
    Le document stipule également que la Russie se réserve le droit de recourir à l'arme nucléaire en cas "d'attaque par [un] adversaire contre des sites gouvernementaux ou militaires critiques de la Fédération de Russie, dont la perturbation compromettrait les capacités de riposte nucléaire".
    En 2024, Vladimir Poutine a ordonné la mise à jour de la doctrine nucléaire russe compte tenu des réalités géopolitiques complexes liées à l'opération militaire spéciale (SMO) en cours en Ukraine, où le conflit s'est mué en une guerre par procuration entre l'Occident collectif (OTAN et États-Unis) et la Russie.

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  19. La nouvelle doctrine stipule que l'utilisation de l'arme nucléaire sera autorisée en cas d'"agression contre la Fédération de Russie et (ou) ses alliés par tout État non nucléaire, avec la participation ou le soutien d'un État nucléaire, perçue comme une attaque conjointe".

    L'arsenal nucléaire russe serait également déployé en cas "de mesures prises par un adversaire affectant des éléments d'infrastructures étatiques ou militaires d'importance cruciale pour la Fédération de Russie, dont la mise hors service perturberait les capacités de riposte des forces nucléaires". Les menaces ne doivent pas nécessairement se présenter sous la forme d'armes nucléaires. En effet, la nouvelle doctrine 2024 stipule expressément que la Russie pourra riposter par des armes nucléaires à toute agression contre elle impliquant
    "l'emploi d'armes conventionnelles qui constituent une menace critique pour sa souveraineté et (ou) son intégrité territoriale".

    L'opération Spiderweb, l'attaque à grande échelle contre des infrastructures militaires russes stratégiques directement liées à la dissuasion nucléaire stratégique de la Russie par des drones sans pilote, a manifestement franchi les lignes rouges de la Russie en matière de déclenchement d'une riposte nucléaire et/ou d'une frappe nucléaire préventive afin de dissuader des attaques ultérieures. Le SBU ukrainien, sous la direction personnelle de son chef, Vasyl Malyuk, a revendiqué la responsabilité de cette attaque.

    L'opération Spiderweb est une attaque directe, menée dans le secret contre des infrastructures et des capacités militaires russes critiques liées aux capacités de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie. Au moins trois aérodromes ont été touchés à l'aide de drones FPV lancés à partir de camions civils Kamaz réaménagés en rampes de lancement de drones. L'aérodrome de Dyagilevo à Ryazan, et ceux de Belaya à Irkoutsk et d'Olenya à Mourmansk, qui abritent des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 ainsi que des avions d'alerte avancée A-50, ont été frappés, entraînant la destruction et/ou de lourds dégâts sur de nombreux appareils.

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  20. C'est comme si un groupe hostile lançait des frappes de drones contre des bombardiers B-52H de l'armée de l'air américaine stationnés à la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, de Barksdale en Louisiane, ainsi que contre des bombardiers B-2 stationnés à Whiteman dans le Missouri.

    Le timing de l'opération Spiderweb est clairement conçu pour perturber les pourparlers de paix prévus le 2 juin à Istanbul.

    Tout d'abord, il faut bien comprendre qu'il est impossible pour l'Ukraine de se préparer sérieusement à des pourparlers de paix substantiels tout en planifiant et en exécutant une opération telle que l'opération Spiderweb. Même si le SBU a pu mener cette attaque, elle n'aurait jamais pu avoir lieu sans que le président ukrainien ou le ministre de la Défense en aient eu connaissance et aient donné leur feu vert.

    De plus, cette attaque n'aurait pas pu avoir lieu sans le consentement des partenaires européens de l'Ukraine, en particulier la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, tous engagés dans des consultations directes avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans les jours et les semaines qui ont précédé l'exécution de l'opération Spiderweb.

    Les Ukrainiens ont été encouragés par l'Europe à être perçus comme soutenant activement le processus de paix d'Istanbul, sachant que si les pourparlers échouent, la responsabilité serait rejetée sur la Russie et non sur l'Ukraine, permettant ainsi à l'Europe de poursuivre ouvertement son soutien militaire et financier à l'Ukraine.

    Les acteurs américains jouent eux apparemment aussi un rôle majeur : le sénateur Lyndsay Graham, républicain de Caroline du Sud, et Richard Blumenthal, démocrate du Connecticut, se sont rendus ensemble en Ukraine la semaine dernière, où ils ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement ukrainien sur un nouveau train de sanctions économiques lié au refus de la Russie d'accepter les conditions de paix fondées sur un cessez-le-feu de 30 jours, l'une des principales exigences de l'Ukraine.

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  21. L'opération Spiderweb s'apparente à une tentative concertée d'éloigner la Russie des négociations d'Istanbul, soit en provoquant une riposte russe pouvant servir de prétexte à l'Ukraine pour ne pas se rendre à Istanbul (et à Graham et Blumenthal pour faire avancer leur projet de sanctions), soit en incitant la Russie à se retirer des négociations alors qu'elle examine ses futures options, un geste qui déclencherait également les sanctions de Graham et Blumenthal.

    On ne sait pas si le président Trump, qui a fait pression pour que les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine aboutissent, était au courant des initiatives ukrainiennes, et s'il les a approuvées (Trump semblait ignorer que l'Ukraine a pris pour cible le président russe Poutine à l'aide de drones lors d'un récent voyage à Koursk).

    On ignore encore comment la Russie réagira à cette dernière action ukrainienne. Les attaques de drones contre les bases militaires russes succèdent à au moins deux attaques ukrainiennes contre des lignes ferroviaires russes qui ont causé d'importants dégâts aux locomotives et aux wagons de voyageurs, et fait des dizaines de morts et de blessés civils. ( 7 morts, n.d.e)

    Quoiqu'il en soit, l'Ukraine n'aurait pas pu mener l'opération Spiderweb sans l'approbation politique et le coup de pouce opérationnel de ses alliés occidentaux. Les services du renseignement américain et britannique ont tous deux formé les forces spéciales ukrainiennes aux techniques de guérilla et de guerre non conventionnelles, et il est largement admis que les précédentes attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes critiques (le pont de Crimée et la base aérienne d'Engels) ont été menées grâce aux services du renseignement américain et britannique, tant au niveau de la planification que de l'exécution. En effet, les attaques contre le pont de Crimée et la base aérienne d'Engels ont été considérées comme le déclencheur des modifications apportées par la Russie à sa doctrine nucléaire de 2024.

    La Russie a jusqu'à présent répondu aux provocations de l'Ukraine et de ses alliés occidentaux avec une bonne dose de patience et de détermination.

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  22. Beaucoup ont interprété cette attitude comme un signe de faiblesse, influençant probablement la décision de l'Ukraine et de ses complices occidentaux de mener une opération aussi provocatrice à la veille de discussions cruciales pour la paix.

    La nature même de l'attaque, un recours massif à des armes conventionnelles pour frapper la force de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie et causer des dégâts, teste la capacité de la Russie à continuer de faire preuve de la même retenue que par le passé.

    On imagine sans peine que cette tactique sera utilisée à l'avenir pour décapiter les moyens nucléaires stratégiques (avions et missiles) et le leadership de la Russie (l'attaque contre Poutine à Koursk illustre bien cette menace).

    Si l'Ukraine peut déployer des camions Kamaz près des bases aériennes stratégiques russes, elle pourra agir de même contre les bases russes abritant les forces mobiles de missiles russes.

    L'attaque menée par l'Ukraine témoigne également des efforts déployés par les services du renseignement occidentaux pour tester le terrain en vue d'un éventuel conflit avec la Russie, auquel les membres de l'OTAN et de l'UE affirment se préparer activement.

    Nous sommes à un tournant décisif de l'opération militaire spéciale.

    Pour la Russie, les lignes rouges qu'elle a jugé bon de définir concernant l'utilisation éventuelle d'armes nucléaires ont été ouvertement violées non seulement par l'Ukraine, mais aussi par ses alliés occidentaux.

    Le président Trump, qui a toujours affirmé soutenir un processus de paix entre la Russie et l'Ukraine, doit maintenant décider de la posture des États-Unis face à ces développements.

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  23. Son secrétaire d'État, Marco Rubio, a reconnu que sous l'administration précédente de Joe Biden, les États-Unis se sont engagés dans une guerre par procuration avec la Russie.

    L'envoyé spécial de Trump en Ukraine, Keith Kellogg, a récemment confirmé cette affirmation à l'égard de l'OTAN.

    Bref, en soutenant l'Ukraine, les États-Unis et l'OTAN sont devenus des protagonistes actifs d'un conflit qui a désormais franchi le seuil du recours potentiel à l'arme nucléaire.

    Les États-Unis et le reste du monde sont au bord d'un Armageddon nucléaire dont ils sont les seuls responsables.

    Soit nous rompons avec les politiques qui nous ont menés à cette situation, soit nous en acceptons les conséquences et en payons le prix.

    Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où notre avenir dépend par la patience et la retenue d'un dirigeant russe face à des provocations dont nous sommes nous-mêmes responsables.

    C'est l'Ukraine, et non la Russie, qui représente une menace existentielle pour l'humanité.

    C'est l'OTAN, et non la Russie, qui encourage l'Ukraine à se comporter de manière aussi inconsidérée.

    Et c'est également le cas des États-Unis. Les déclarations contradictoires des décideurs politiques américains à l'égard de la Russie fournissent une couverture politique à l'Ukraine et à ses acolytes de l'OTAN pour planifier et mener des opérations telles que Spiderweb.

    Les sénateurs Graham et Blumenthal devraient être poursuivis pour sédition si leur ingérence en Ukraine a été délibérément orchestrée pour saboter le processus de paix dont le président Trump affirme qu'il est au cœur de sa vision de l'avenir de la sécurité nationale américaine.

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  24. Mais c'est à Trump lui-même que revient la décision du sort de la planète.

    Nous entendrons sûrement, dans les heures qui viennent, le président russe annoncer les mesures que prendra la Russie pour répondre à cette provocation existentielle.

    Trump doit lui aussi réagir.

    En ordonnant à Graham, Blumenthal et leurs soutiens de cesser leurs manœuvres concernant les sanctions contre la Russie.

    En ordonnant à l'OTAN et à l'UE de renoncer définitivement à leur soutien militaire et financier à l'Ukraine.

    Et en choisissant clairement son camp dans l'opération militaire spéciale.

    Opter pour l'Ukraine, et déclencher une guerre nucléaire.

    Ou choisir la Russie, et sauver le monde.

    https://fr.sott.net/article/44352-L-operation-Spiderweb-un-petit-jeu-tres-risque

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  25. L’opération Spiderweb, un “petit” jeu très risqué

    L'opération “Spiderweb” menée par l'Ukraine a franchi un cap décisif susceptible de déclencher une riposte nucléaire russe. La réaction de la Russie et des États-Unis pourrait bien déterminer le sort du monde.


    Par Scott Ritter
    Mondialisation.ca,
    03 juin 2025


    En 2012, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que
    “les armes nucléaires restent la garantie ultime de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Russie et jouent un rôle clé dans le maintien de l’équilibre et de la stabilité régionaux”.

    Au cours des années suivantes, les analystes et observateurs occidentaux ont accusé la Russie et ses dirigeants d’invoquer de manière irresponsable la menace des armes nucléaires comme une “fanfaronnade” – un bluff stratégique pour masquer les prétendues lacunes opérationnelles et tactiques des capacités militaires russes.

    En 2020, la Russie a publié pour la première fois une version non classifiée de sa doctrine nucléaire. Ce document, intitulé

    “Principes fondamentaux de la politique de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire”, précise que la Russie “se réserve le droit d’avoir recours à l’arme nucléaire” lorsque Moscou agit “en réaction à l’utilisation d’armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’agression contre la Fédération de Russie avec des armes conventionnelles lorsque l’existence même de l’État est menacée”.

    Le document stipule également que la Russie se réserve le droit de recourir à l’arme nucléaire en cas

    “d’attaque par [un] adversaire contre des sites gouvernementaux ou militaires critiques de la Fédération de Russie, dont la perturbation compromettrait les capacités de riposte nucléaire”.

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  26. En 2024, Vladimir Poutine a ordonné la mise à jour de la doctrine nucléaire russe compte tenu des réalités géopolitiques complexes liées à l’opération militaire spéciale (SMO) en cours en Ukraine, où le conflit s’est mué en une guerre par procuration entre l’Occident collectif (OTAN et États-Unis) et la Russie.

    La nouvelle doctrine stipule que l’utilisation de l’arme nucléaire sera autorisée en cas

    d’“agression contre la Fédération de Russie et (ou) ses alliés par tout État non nucléaire avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire, perçue comme une attaque conjointe”.

    L’arsenal nucléaire russe serait également déployé en cas

    “de mesures prises par un adversaire affectant des éléments d’infrastructures étatiques ou militaires d’importance cruciale pour la Fédération de Russie, dont la mise hors service perturberait les capacités de riposte des forces nucléaires”.

    Les menaces ne doivent pas nécessairement se présenter sous la forme d’armes nucléaires. En effet, la nouvelle doctrine 2024 stipule expressément que la Russie pourra riposter par des armes nucléaires à toute agression contre elle impliquant

    “l’emploi d’armes conventionnelles qui constituent une menace critique pour sa souveraineté et (ou) son intégrité territoriale”.

    L’opération Spiderweb, l’attaque à grande échelle contre des infrastructures militaires russes stratégiques directement liées à la dissuasion nucléaire stratégique de la Russie par des drones sans pilote, a manifestement franchi les lignes rouges de la Russie en matière de déclenchement d’une riposte nucléaire et/ou d’une frappe nucléaire préventive afin de dissuader des attaques ultérieures. Le SBU ukrainien, sous la direction personnelle de son chef, Vasyl Malyuk, a revendiqué la responsabilité de cette attaque.

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  27. L’opération Spiderweb est une attaque directe, menée dans le secret contre des infrastructures et des capacités militaires russes critiques liées aux capacités de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie. Au moins trois aérodromes ont été touchés à l’aide de drones FPV lancés à partir de camions civils Kamaz réaménagés en rampes de lancement de drones. L’aérodrome de Dyagilevo à Ryazan, et ceux de Belaya à Irkoutsk et d’Olenya à Mourmansk, qui abritent des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 ainsi que des avions d’alerte avancée A-50, ont été frappés, entraînant la destruction et/ou de lourds dégâts sur de nombreux appareils.

    C’est comme si un groupe hostile lançait des frappes de drones contre des bombardiers B-52H de l’armée de l’air américaine stationnés à la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, de Barksdale en Louisiane, ainsi que contre des bombardiers B-2 stationnés à Whiteman dans le Missouri.

    Le timing de l’opération Spiderweb est clairement conçu pour perturber les pourparlers de paix prévus le 2 juin à Istanbul.

    Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’il est impossible pour l’Ukraine de se préparer sérieusement à des pourparlers de paix substantiels tout en planifiant et en exécutant une opération telle que l’opération Spiderweb. Même si le SBU a pu mener cette attaque, elle n’aurait jamais pu avoir lieu sans que le président ukrainien ou le ministre de la Défense en aient eu connaissance et aient donné leur feu vert.

    De plus, cette attaque n’aurait pas pu avoir lieu sans le consentement des partenaires européens de l’Ukraine, en particulier la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, tous engagés dans des consultations directes avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans les jours et les semaines qui ont précédé l’exécution de l’opération Spiderweb.

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  28. Les Ukrainiens ont été encouragés par l’Europe à être perçus comme soutenant activement le processus de paix d’Istanbul, sachant que si les pourparlers échouent, la responsabilité serait rejetée sur la Russie et non sur l’Ukraine, permettant ainsi à l’Europe de poursuivre ouvertement son soutien militaire et financier à l’Ukraine.

    Les acteurs américains jouent eux apparemment aussi un rôle majeur : le sénateur Lyndsay Graham, républicain de Caroline du Sud, et Richard Blumenthal, démocrate du Connecticut, se sont rendus ensemble en Ukraine la semaine dernière, où ils ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement ukrainien sur un nouveau train de sanctions économiques lié au refus de la Russie d’accepter les conditions de paix fondées sur un cessez-le-feu de 30 jours, l’une des principales exigences de l’Ukraine.

    L’opération Spiderweb s’apparente à une tentative concertée d’éloigner la Russie des négociations d’Istanbul, soit en provoquant une riposte russe pouvant servir de prétexte à l’Ukraine pour ne pas se rendre à Istanbul (et à Graham et Blumenthal pour faire avancer leur projet de sanctions), soit en incitant la Russie à se retirer des négociations alors qu’elle examine ses futures options, un geste qui déclencherait également les sanctions de Graham et Blumenthal.

    On ne sait pas si le président Trump, qui a fait pression pour que les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine aboutissent, était au courant des initiatives ukrainiennes, et s’il les a approuvées (Trump semblait ignorer que l’Ukraine a pris pour cible le président russe Poutine à l’aide de drones lors d’un récent voyage à Koursk).

    On ignore encore comment la Russie réagira à cette dernière action ukrainienne. Les attaques de drones contre les bases militaires russes succèdent à au moins deux attaques ukrainiennes contre des lignes ferroviaires russes qui ont causé d’importants dégâts aux locomotives et aux wagons de voyageurs, et fait des dizaines de morts et de blessés civils.

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  29. Quoiqu’il en soit, l’Ukraine n’aurait pas pu mener l’opération Spiderweb sans l’approbation politique et le coup de pouce opérationnel de ses alliés occidentaux. Les services du renseignement américain et britannique ont tous deux formé les forces spéciales ukrainiennes aux techniques de guérilla et de guerre non conventionnelles, et il est largement admis que les précédentes attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes critiques (le pont de Crimée et la base aérienne d’Engels) ont été menées grâce aux services du renseignement américain et britannique, tant au niveau de la planification que de l’exécution. En effet, les attaques contre le pont de Crimée et la base aérienne d’Engels ont été considérées comme le déclencheur des modifications apportées par la Russie à sa doctrine nucléaire de 2024.

    La Russie a jusqu’à présent répondu aux provocations de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux avec une bonne dose de patience et de détermination.

    Beaucoup ont interprété cette attitude comme un signe de faiblesse, influençant probablement la décision de l’Ukraine et de ses complices occidentaux de mener une opération aussi provocatrice à la veille de discussions cruciales pour la paix.

    La nature même de l’attaque, un recours massif à des armes conventionnelles pour frapper la force de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie et causer des dégâts, teste la capacité de la Russie à continuer de faire preuve de la même retenue que par le passé.

    On imagine sans peine que cette tactique sera utilisée à l’avenir pour décapiter les moyens nucléaires stratégiques (avions et missiles) et le leadership de la Russie (l’attaque contre Poutine à Koursk illustre bien cette menace).

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  30. Si l’Ukraine peut déployer des camions Kamaz près des bases aériennes stratégiques russes, elle pourra agir de même contre les bases russes abritant les forces mobiles de missiles russes.

    L’attaque menée par l’Ukraine témoigne également des efforts déployés par les services du renseignement occidentaux pour tester le terrain en vue d’un éventuel conflit avec la Russie, auquel les membres de l’OTAN et de l’UE affirment se préparer activement.

    Nous sommes à un tournant décisif de l’opération militaire spéciale.

    Pour la Russie, les lignes rouges qu’elle a jugé bon de définir concernant l’utilisation éventuelle d’armes nucléaires ont été ouvertement violées non seulement par l’Ukraine, mais aussi par ses alliés occidentaux.

    Le président Trump, qui a toujours affirmé soutenir un processus de paix entre la Russie et l’Ukraine, doit maintenant décider de la posture des États-Unis face à ces développements.

    Son secrétaire d’État, Marco Rubio, a reconnu que sous l’administration précédente de Joe Biden, les États-Unis se sont engagés dans une guerre par procuration avec la Russie.

    L’envoyé spécial de Trump en Ukraine, Keith Kellogg, a récemment confirmé cette affirmation à l’égard de l’OTAN.

    Bref, en soutenant l’Ukraine, les États-Unis et l’OTAN sont devenus des protagonistes actifs d’un conflit qui a désormais franchi le seuil du recours potentiel à l’arme nucléaire.

    Les États-Unis et le reste du monde sont au bord d’un Armageddon nucléaire dont ils sont les seuls responsables.

    Soit nous rompons avec les politiques qui nous ont menés à cette situation, soit nous en acceptons les conséquences et en payons le prix.

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  31. Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où notre avenir dépend par la patience et la retenue d’un dirigeant russe face à des provocations dont nous sommes nous-mêmes responsables.

    C’est l’Ukraine, et non la Russie, qui représente une menace existentielle pour l’humanité.

    C’est l’OTAN, et non la Russie, qui encourage l’Ukraine à se comporter de manière aussi inconsidérée.

    Et c’est également le cas des États-Unis. Les déclarations contradictoires des décideurs politiques américains à l’égard de la Russie fournissent une couverture politique à l’Ukraine et à ses acolytes de l’OTAN pour planifier et mener des opérations telles que Spiderweb.

    Les sénateurs Graham et Blumenthal devraient être poursuivis pour sédition si leur ingérence en Ukraine a été délibérément orchestrée pour saboter le processus de paix dont le président Trump affirme qu’il est au cœur de sa vision de l’avenir de la sécurité nationale américaine.

    Mais c’est à Trump lui-même que revient la décision du sort de la planète.

    Nous entendrons sûrement, dans les heures qui viennent, le président russe annoncer les mesures que prendra la Russie pour répondre à cette provocation existentielle.

    Trump doit lui aussi réagir.

    En ordonnant à Graham, Blumenthal et leurs soutiens de cesser leurs manœuvres concernant les sanctions contre la Russie.

    En ordonnant à l’OTAN et à l’UE de renoncer définitivement à leur soutien militaire et financier à l’Ukraine.

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  32. Et en choisissant clairement son camp dans l’opération militaire spéciale.

    Opter pour l’Ukraine, et déclencher une guerre nucléaire.

    Ou choisir la Russie, et sauver le monde.

    Scott Ritter

    Article original en anglais : Playing with Fire, Real Scott Ritter, le 1er juin 2025.

    Traduit par Spirit of Free Speech

    *

    Scott Ritter est un ancien officier du service du renseignement des Marines, qui possède une vaste expérience dans le domaine du contrôle des armements et du désarmement, et un expert des relations entre les États-Unis et la Russie. Son travail est disponible sur ScottRitter.com. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont le dernier, Highway to Hell: The Armageddon Chronicles, 2014-2025, publié par Clarity Press.

    https://www.mondialisation.ca/loperation-spiderweb-un-petit-jeu-tres-risque/5699046?doing_wp_cron=1749036324.8251440525054931640625

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  33. La reconnaissance faciale n’est pas destinée aux racailles (ils les relâchent) mais aux opposants politiques


    le 3 juin 2025
    par pgibertie


    » il faut la reconnaissance faciale » avec IA pour tous les Français à cause des délinquants PSG !
    Alors que les coupables ont eu 0 peine de prison: Darmanin sermonne les procureurs car il n’y a plus de place en prison

    Il n’y a pas d’effet Retailleau. La situation vécue le soir de la victoire du PSG est la même que les situations précédentes.

    Le ministre de l’intérieur se grille en restant au gouvernement

    https://pgibertie.com/2025/06/03/la-reconnaissance-faciale-nest-pas-destinee-aux-racailles-ils-les-relachent-mais-aux-opposants-politiques/

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  34. Violation du traité New Start , CNN et LE Monde accusent le Pentagone d’être à la manœuvre . Trump a t il donné son accord ?


    le 3 juin 2025
    par pgibertie


    La Russie est dynamitée par les services de renseignement américains, selon des experts français Des experts militaires interrogés par le journal français Le Monde estiment que Kiev n’aurait pas pu mener l’opération « Toile d’araignée » sans les informations des services de renseignement américains. Il s’agit d’un coup porté à Poutine par Trump, selon les experts militaires du Monde. « Cela n’est possible et réalisable qu’avec le soutien d’un puissant système de communication par satellite. Les Ukrainiens ne disposent pas de telles compétences, donc s’ils ont pu agir à distance, c’est certainement grâce aux États-Unis. »

    Des photos des autres bases aériennes attaquées ont été publiées. Les drones FPV n’ont pas atteint les avions stationnés, seule l’herbe a été brûlée. Il est probable que les drones abattus étaient ceux qui étaient en feu. Pour le moment aucune autre perte n’est à signaler.

    Le traité New START, renouvelé sous l’administration Obama, était toujours en vigueur et devait être réexaminé en février 2026. « Était » car il semble bien que les États-Unis viennent de le déchirer.

    Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seront pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

    Voilà pourquoi la Russie ne protégeait pas ses bombardiers stratégiques dans des hangars. La Chine par exemple, qui n’est pas liée par les traités de réduction des armes nucléaires, maintient ses bombardiers dans des hangars en béton.

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  35. Officiellement depuis 2014, l’Ukraine est équipée, entraînée et financée par les États-Unis pour mener ses actions militaires. Par conséquent, la responsabilité des opérations de Zelensky à des milliers de kilomètres des frontières ukrainiennes engage la responsabilité des USA. En effet comme tous les spécialistes le confirment une telle opération sophistiquée dont la préparation aurait pris 18 mois n’a pas pu se préparer et se dérouler sans que les États-Unis en soient informés et fournissent la couverture informationnelle indispensable. Et en particulier en ce qui concerne les emplacements de stockage des bombardiers stratégiques. Le plus important est que le jour de l’attaque de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, Pete Hegseth (secrétaire à la Défense des États-Unis) a été régulièrement informé de l’avancement des opérations de sabotage alors qu’il se rendait à la base aérienne d’Andrews, rapporte CNN, citant une source au sein du ministère américain de la Défense. Hegseth « n’a pas encore parlé à ses homologues ukrainiens ». Ce fait seul démontre l’irresponsabilité de Pete Hegseth, un journaliste nommé par Trump à la tête du Pentagone, puisqu’il ne dément pas CNN et donc valide que l’administration Trump était au courant de cette attaque et que ce sont alors les USA qui ont transmis les coordonnées des bombardiers russes.

    La violation du traité New START par l’Ukraine avec l’appui des États-Unis pose deux questions d’importance considérable.

    D’abord, en droit international cette violation constitue ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie. Les USA ne se sont pas retirés de ce traité, comme ils l’ont fait pour d’autres, en avisant l’autre partie signataire. C’est une violation brutale puisque la remise en cause soudaine porte précisément sur le fond de ce que le traité devait garantir. « Nous nous donnons réciproquement les informations nécessaires sur nos bombardiers stratégiques, informations qui vous garantissent qu’ils ne sont pas en train de préparer une attaque nucléaire ». Les USA viennent par conséquent par quelque bout que l’on prenne l’affaire de déclarer la guerre à la Russie.

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  36. Violation du traité New start dénoncée par KELLOG (envoyé de Trump) : l’Otan a fourni les photos satellites mais en contournant Trump, l’Amérique prend ses distances


    le 4 juin 2025
    par pgibertie


    Les attaques ukrainiennes contre des bases aériennes russes ont considérablement augmenté les risques d’escalade du conflit, y compris l’expansion de sa géographie, a déclaré l’envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine, Keith Kellogg. Je suis d’un naturel optimiste et j’espère que nous parviendrons à un accord. Le bilan humain est effroyable, la violence est atroce, et il faut trouver une solution pour les réduire. Et je vous assure que le niveau de risque est considérablement élevé. Après ce qui s’est passé ce week-end, il faut comprendre qu’en matière de sécurité nationale, lorsqu’on attaque une partie du système de survie d’un adversaire, c’est-à-dire sa triade nucléaire, le niveau de risque est élevé, car on ignore ce que l’autre camp va faire. On n’en est pas sûr. Et c’est ce qu’il a fait. Et dans ce cas, il est clair que le niveau de risque va augmenter, et je pense que c’est ce que nous cherchons à éviter. Nous essayons d’éviter que le niveau de risque ne monte au point d’aggraver la situation. C’est ce que nous ne voulons pas atteindre.

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  37. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, manquera pour la première fois aux États-Unis une réunion sur l’organisation de l’aide militaire à l’Ukraine, rapporte Associated Press . Pour la première fois depuis que les Etats-Unis ont créé il y a trois ans un groupe international pour coordonner l’aide militaire à l’Ukraine, le chef du Pentagone n’assistera pas à une réunion de plus de 50 autres dirigeants de la défense mercredi, a indiqué l’agence. « Le ministre de la Défense Piet Hegseth, revenu dimanche d’une conférence sur la sécurité nationale à Singapour, n’arrivera à Bruxelles que mercredi soir, après la fin de la réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine. Un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confirmé que Hegseth ne participerait pas non plus à la vidéoconférence. Il s’agit de la dernière d’une série de mesures prises par les États-Unis pour se distancier de toute action militaire en Ukraine, note la publication. Le groupe, dont Hegseth ne participera pas à la réunion, a été créé par son prédécesseur au poste de secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en 2022. « Depuis lors, plus de 50 États membres de l’UE ont collectivement fourni à l’Ukraine environ 126 milliards de dollars en armes et en aide militaire, dont plus de 66,5 milliards de dollars provenant des États-Unis. » Sous la direction d’Austin, les États-Unis ont assuré la présidence du groupe, et lui et le président des chefs d’état-major interarmées ont assisté à des réunions mensuelles, qui se sont tenues en personne et par liaison vidéo. Hegseth a renversé la situation en se retirant de son rôle de leader, en ne fournissant aucune nouvelle assistance militaire et en refusant désormais d’assister à la réunion, conclut l’agence.

    Les satellites de l’OTAN ont aidé le SBU dans l’attaque d’Olenya

    Il faut rappeler que conformément au traité les russes étaient obligés de laisser leurs bombardiers stratégiques à l’exterieur et visibles des satellites de l’OTAN

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  38. Les satellites de l’OTAN surveillent non seulement l’ activité actuelle des forces armées ukrainiennes en Crimée , mais ont également participé directement à la reconnaissance des cibles et à la planification des opérations de sabotage du SBU sur les aérodromes russes le 1er juin.

    Il existe des exemples concrets. En particulier, les satellites militaires américains TOPAZ ont étudié en profondeur la situation dans la péninsule de Kola (nous en avons également parlé précédemment sur une chaîne privée ).

    ❗️ Au cours des sept derniers jours de mai, juste avant l’attaque des forces armées ukrainiennes sur Olenya , 102 photographies ont été prises, dont seulement deux étaient en détail moyen, tandis que les autres étaient en détail élevé et maximal, ce qui fournit une précision mesurée en mètres.

    ▪️ Le plus grand nombre de photos (24) a été pris de l’arsenal d’armes nucléaires non stratégiques de Bolshoy Ramozero . Le cerf a été photographié 20 fois.

    ▪️ Les satellites ont photographié les territoires des bases navales de Nerpichye à Zaozersk et Gadzhiyevo 17 et 16 fois respectivement.

    ▪️ L’aérodrome de Kilpyavr a été suivi 11 fois, ainsi que le site d’équipement à l’est de Mourmansk avec le plus grand détail.

    De plus, près de la péninsule de Kola , au cours de la troisième décade de mai, des avions anti-sous-marins américains et norvégiens P-8A, ainsi qu’un avion de reconnaissance électronique suédois Gulfstream IV, ont volé.

    - voir docs photos-satellites sur site :

    https://pgibertie.com/2025/06/04/violation-du-traite-new-start-denoncee-par-kellog-envoye-de-trump-lotan-a-fourni-les-photos-satellites-mais-en-contournant-trump-lamerique-prend-ses-distances/

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    1. Ces photos prises par satellites n'ont rien à voir avec les PUTAINS DE PHOTOS dont se servent les 'météorologues-climatologues ou scientologues' qui tous les jours préfèrent les photos de satellites à... défilement !! Un photo toutes les 3 heures !! Ce qui leur permet (via 'ordinateurs super-intelligents') de prédire des pluies à 300 km si un vent va à 100 km/h sur la première photo !! Or, les nuages se déchargent bien avant !! Çà alors !!

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  39. Les socialistes font capoter la relance du nucléaire en France


    le 4 juin 2025
    par pgibertie


    Rien ne s’est passé comme prévu. Lors de l’examen en commission mardi 3 juin au soir à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi fixant les objectifs énergétiques de la France, les députés ont voté contre un article prévoyant une relance massive du nucléaire. C’est l’adoption, dans une certaine confusion, d’un amendement socialiste qui a conduit à ce rejet qui n’était pas attendu.

    L’article concerné proposait le maintien du parc nucléaire existant et de tendre, à l’horizon 2050, vers 27 gigawatts de nouvelles capacités installées de production d’électricité d’origine nucléaire. Soit une relance massive de l’atome en France.

    La version initiale de la proposition de loi Gremillet, adoptée mi-octobre au Sénat et qui sera débattue à partir du 16 juin dans l’Hémicycle, fixait également des objectifs intermédiaires d’ici à 2026 et 2030. Ces derniers prévoyaient la construction d’au moins 10 gigawatts de nouvelles capacités nucléaires installées, soit six nouveaux EPR2, d’ici à 2026. Mais aussi la construction supplémentaire d’au moins 13 gigawatts de nouvelles capacités nucléaires installées, soit huit nouveaux EPR2 et un petit réacteur modulaire, d’ici à 2030.

    Mais un amendement de la députée (Isère, Parti socialiste, PS) Marie-Noëlle Battistel, adopté en commission des affaires économiques mardi, a supprimé ces objectifs intermédiaires.

    Au moment du vote sur l’ensemble de l’article, qui ne prévoyait plus qu’une relance du nucléaire à horizon 2050, la commission a préféré le rejeter. Les élus du Rassemblement national, fervents partisans du nucléaire, qui avaient même proposé de nouvelles capacités d’au moins 70 gigawatts pour 2050, ont préféré voter contre.

    https://pgibertie.com/2025/06/04/les-socialistes-font-capoter-la-relance-du-nucleaire-en-france

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  40. Sommes-nous plus intelligents que nos ancêtres ?


    Par Mark Oshinskie
    Dépêches d'une arnaque
    5 juin 2025


    Quand j'étais enfant, le facteur livrait deux fois par an un catalogue de vente par correspondance de la taille d'un livret, contenant un mélange étrange de centaines de gadgets ménagers et de gadgets bon marché : crayons personnalisés, jouets pour chats, haricots sauteurs et butoirs de porte kitsch, entre autres.

    Le catalogue affichait également la pochette du disque vinyle, illustrée ci-dessus, du faux drame radiophonique d'Orson Welles sur la Guerre des Mondes (1938). Tout comme la pochette sensationnaliste, la légende du catalogue racontait que des Américains paniqués se précipitaient dans les rues en hurlant ou faisaient des crises cardiaques après avoir entendu un reportage radio annonçant l'invasion des États-Unis par les Martiens, et plus précisément mon New Jersey natal. Intrigué, j'ai demandé à ma mère, contre toute attente, d'acheter le disque. Elle a refusé.

    Heureusement, quelques années plus tard, en sixième, une de mes camarades a apporté ce disque à l'école et a convaincu Mme Kasper, notre petite institutrice quadragénaire aux cheveux noirs permanentés, de le faire écouter. Mme Kasper était très gentille et ne poussait pas trop ses élèves ni elle-même. Ce fut une année scolaire et sportive agréable. Si les écoles et les ligues sportives de la ville avaient été fermées, il y aurait eu un vide dans ma mémoire où se trouvent de nombreux souvenirs agréables.

    Mme Kasper s'est peut-être dit que l'écoute de ce disque serait une leçon de sociologie pop ou de vie. Quoi qu'il en soit, j'étais impatient d'écouter ce 33 tours de ma liste de choses à faire. Comme le disait la pub télé pour un album d'anthologie rock : « Mettez l'aiguille dans le premier sillon et laissez-le gémir ! »

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  41. Il s'est avéré que ma mère avait fait preuve de bon sens en ne commandant pas ce disque. L'émission de radio, tout comme les vidéos de l'époque de la Coronamania montrant des camions de la morgue ou des Chinois tombant sur les trottoirs, était ringarde et peu convaincante. À moins de la moitié de l'écoute, j'avais hâte que le disque se termine. Parfois, la vie est ainsi faite : ce qu’on voulait absolument avoir ou ce lieu où l’on devait aller peut devenir ce dont on a hâte de se débarrasser ou l’endroit qu’on a hâte de quitter.

    Quoi qu’il en soit, après la fin de l’émission, Mme Kasper nous a rappelé, à l’instar des catalogues de vente par correspondance et des conteurs de légendes urbaines, que, malgré l’invraisemblance de l’émission, beaucoup ont cru à une invasion martienne et ont donc paniqué.

    Ceux qui ont étudié les réactions à La Guerre des Mondes ont conclu que l’ampleur de la prétendue panique était exagérée, notamment par les journaux cherchant à discréditer la radio, avec laquelle ils rivalisaient d’audience et donc de recettes publicitaires. Un historien a rapporté que seulement 6 millions d’Américains ont écouté l’émission. Parmi eux, seulement 20 % ont cru à l’arnaque. Parmi eux, seule une fraction a pété les plombs. Si beaucoup ont appelé la police pour vérifier si les Martiens avaient réellement envahi, la plupart ont, à juste titre, perçu l’émission comme une fiction. Ils regardaient par la fenêtre, ne voyaient ni OVNI ni rayons incendiaires mortels et poursuivaient leurs nuits.

    Mais comme pendant la Coronamania, pourquoi laisser la vérité prendre le pas sur un bon mythe ?

    Ayant récemment atteint le stade de développement cognitif formel-opérationnel de Piaget et nous croyant bien informés, nous, les élèves de sixième, nous moquions de la crédulité des rustres de nos prédécesseurs craignant Martin. Nous affirmions avec dérision que nous ne tomberions jamais dans le panneau d'une telle absurdité. Nous avons conclu avec suffisance que l'espèce humaine était devenue bien plus intelligente au cours des 32 années écoulées entre la diffusion originale de La Guerre des Mondes et sa diffusion en 1970.

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  42. Avançons de cinquante ans jusqu'en 2020. Certains de ces camarades de classe qui se moquaient de ceux qui avaient paniqué en 1938 à cause d'une fausse invasion extraterrestre – et qui avaient des diplômes de quatre ans, voire de troisième cycle, de « bonnes » universités – ont cru avec ferveur à l'arnaque du coronavirus de 2020. Sur Twitter et Facebook, ces camarades ont diffusé des avertissements concernant les « cas de contamination », ont proféré des qualificatifs de « super-propagateur », « tueur de grand-père » et « MAGA » et ont affiché des photos d'eux-mêmes portant des masques. Plus tard, ils ont fièrement publié des images de leurs cartes de vaccination, vantant leur vertu, affirmant qu'ils avaient hâte de reprendre leurs activités normales 14 jours plus tard. Ils ont refusé de répondre à mes courriels qui qualifiaient toute cette affaire de réaction excessive.

    En 2020, j'ai appliqué à la Covid la même logique qu'en 1970 à une prétendue invasion martienne de 1938. Les humains existent depuis longtemps. Si des extraterrestres super intelligents voulaient nous envahir, pourquoi ne l'ont-ils pas fait avant 1938 ? De même, après des millénaires, pourquoi un virus respiratoire super mortel aurait-il soudainement émergé en 2020 ? Les deux scénarios semblaient si tirés par les cheveux qu'il s'agissait forcément de canulars.

    La principale différence entre la panique de la Guerre des Mondes et la Coronamania réside dans le fait que, dans ce dernier cas, croyant aux mensonges du gouvernement et des médias, des centaines de millions de personnes – et non des centaines de milliers comme en 1938 – ont cru à l'arnaque virale et ont exigé que tout le monde fasse de même. Dans l'espace public comme sur les réseaux sociaux, j'ai vu de mes propres yeux et entendu de mes propres oreilles la panique et l'agressivité généralisées et persistantes liées à la Covid. Vous aussi.

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  43. La plupart des contemporains partagent une illusion quant à leur degré de sophistication par rapport aux générations précédentes. Ils se souviennent de l'acceptation populaire d'un univers géocentrique, de l'alchimie, de la sorcellerie et des procès de sorcières, des saignées, de la phrénologie et d'autres paradigmes scientifiques discrédités et s'exclament : « Ah ! On ne se laisserait jamais prendre à une telle absurdité !»

    De nombreux humains croient encore, à tort, qu'avec le temps, l'espèce devient de plus en plus intelligente et améliore l'expérience humaine. Or, les interventions humaines intensives peuvent avoir des conséquences négatives. Par exemple, les CDC exigent 72 vaccins graves entre la naissance et 18 ans pour des maladies qui ne sont pas mortelles ou qui ont été éradiquées il y a un siècle, car les gens vivaient dans des environnements moins sordides et consommaient une eau plus propre et davantage de protéines. L'industrie pharmaceutique vend des pilules et des injections pour un nombre toujours croissant de maladies, tout en ignorant les effets secondaires graves de ces produits et en négligeant les soins personnels que sont l'alimentation, l'exercice physique et le soleil. De même, les « scientifiques » ont cultivé sans relâche une marijuana bien plus puissante, et les politiciens l'ont légalisée pour en élargir l'accès. Les agriculteurs sèment des graines hybrides génétiquement uniformes et utilisent des quantités massives de pesticides et d'engrais pétrochimiques pour cultiver de manière non durable des monocultures à la valeur nutritionnelle douteuse. Au nom de la liberté reproductive, nombre de ceux qui ont retardé leurs tentatives de conception ont recours à la FIV, congèlent des ovules, achètent du sperme, sélectionnent eugéniquement des embryons et modifient génétiquement. Nombreux sont ceux qui vivent dans la solitude, rivés sur leur téléphone ou d'autres écrans. L'intelligence artificielle prend de l'ampleur, supplantant le travail et la pensée humains et permettant les deepfakes et autres formes de tromperie.

    Toutes ces pratiques modernes ont causé et continueront de causer des bouleversements économiques, sociaux et psychologiques majeurs. Avec le temps, de plus en plus de personnes remettront tardivement en question la sagesse de ces interventions pandoriennes.

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  44. En 2025, ceux qui s'opposaient à la réaction excessive face à la Covid affirment que, puisque tant de personnes ont constaté qu'elles avaient été dupées par le battage médiatique viral et les mesures ridicules et néfastes censées nous protéger, il ne faut « plus jamais !» tomber dans le panneau.

    Mais je me demande combien de ceux qui ont soutenu l'échec du confinement, les fermetures d'écoles, les masques et les tests (collectivement, les « IPN ») et les vaccins ont été réprimandés. Pour protéger leur ego, nombre de ceux avec qui j'ai discuté et les commentateurs sur les réseaux sociaux s'en tiennent à leur récit intenable selon lequel un virus a tué plus d'un million d'Américains par ailleurs en bonne santé et que les IPN et les vaccins ont sauvé des millions de vies. De plus, comme pendant la Coronamania, certains y verront toujours, lors des perturbations sociales et économiques, des profits et d'autres opportunités et, par conséquent, approuveront diverses interventions ou produits, sans se soucier du fait qu'ils nuisent à autrui.



    George Eliot conclut Middlemarch en écrivant que « le bien croissant du monde dépend en partie d'actes non historiques ; et si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et moi qu'elles auraient pu l'être, c'est en partie grâce à ceux qui ont vécu fidèlement une vie cachée et reposent dans des tombeaux inconnus.»

    Le mal croissant du monde dépend également, proportionnellement, de la mauvaise conduite des masses paniquées, qui ont cru à des mensonges déguisés en sophistication et en modernité. Entre 2020 et 2025, des centaines de millions de personnes se considérant instruites et intelligentes ont montré qu'elles n'étaient pas plus futées que celles qui s'étaient inquiétées d'une fausse invasion extraterrestre huit décennies plus tôt. Et l'équipe Panique Covid comptait des centaines de millions de membres de plus que les phobiques des Martiens.

    De plus en plus, certains, dont des millions de collégiens, s'interrogent sur la Coronamania et se moquent de ceux qui y ont succombé. Pourtant, comme on le dit souvent, ce sont les gagnants qui écrivent l'histoire. Et même si les NPI et les vaccins ont échoué et causé des dommages considérables et durables, les « gagnants » de la Coronamania qui ont utilisé la « Scamdemic » pour gagner de l'argent et influencer les élections continueront de répéter leur faux discours viral et égoïste.

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  45. À mesure que la prise de conscience des dégâts de la Coronamania se fera de plus en plus grande, ceux qui ont soutenu les NPI et les vaccins diront, comme St. Peter et le rappeur Shaggy, avec un ton révisionniste : « Ce n'était pas moi !» ou « On ne savait pas.»

    Mais ils ont soutenu ces mesures. Et ils auraient dû savoir que tout cela n'était qu'une arnaque.

    Il est trop tard pour réparer les dégâts causés par la réaction excessive à la Covid. Néanmoins, pour permettre à davantage de personnes de comprendre ce qui s'est passé, nous devons continuer à dénoncer les nombreux mensonges viraux et les menteurs qui les racontent. Cela aidera chacun à comprendre le lien entre la réponse à la Covid et les problèmes sociaux et économiques croissants qui se manifestent quotidiennement. On peut également espérer que, comme La Guerre des mondes et Mme Kasper nous ont alertés sur la vulnérabilité des citoyens aux escroqueries médiatiques, davantage de personnes rejetteront les futures tentatives des gouvernements et des médias de susciter l'hystérie.

    Mais la majorité de la société devient-elle vraiment plus intelligente au fil des ans ?

    Reprinted with permission from Dispatches from a Scamdemic.

    https://www.lewrockwell.com/2025/06/no_author/are-we-smarter-than-our-ancestors/

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    1. Les gros cons ne datent pas d'aujourd'hui, même sans masque on les reconnaît ! Ils ne se sont jamais demandé qui a créé dieu ! Ni demandé son adresse ou n° de téléphone ! Y a pas ! Même pas une lettre, un autographe ! Rien ! Pas plus qu'ils ne se sont demandé ce qu'était un virus !! Ils ne savent pas que le nom de 'virus' désigne une nano-poussière inoffensive ! (sauf poussière radioactive). Or, cette nano-poussière serait dans l'air mais... n'a JAMAIS été vu !! (Il y a dans le monde des milliers de laboratoires qui examinent tous les jours la 'qualité de l'air' et... ne l'ont JAMAIS trouvé !! Cà alors !!) et pire que çà, des gros cons ont proposé de porter un masque aux mailles cent fois ou mille fois trop écartées ! HAHAHAHA !

      C'est là que commence la bonne blague ! Des rayons de supermarchés interdits car ils pourraient contenir des réserves de virus !! HAHAHAHA ! Puis les distanciations où chaque être sur Terre serait lui-même un virus !! HAHAHAHA !

      Et, bouquet final du gâteau sur la cerise... LA piquouze ! Allez vous faire inoculer (profond) et ressortez les pieds devant !

      C'est top n'est-ce pas ?

      Mais revenons au titre: Sommes-nous plus intelligents que nos ancêtres ? de Mark Oshinskie qui ne se demande pas pourquoi les hommes dits 'préhistoriques' (avant l'histoire !! HAHAHAHA !) n'avait pas le chauffage central dans leurs grottes alors qu'ils avaient le feu, l'eau et le fer pour faire des tuyauteries !! Sans parler du gros con de Cristofo Colombo (contemporain de Leonardo de Vinci) qui pour traverser l'Atlantique emportait ... de l'eau !! De l'eau en tonneaux !! HAHAHAHA ! A cette époque ils ne savaient pas encore fallait faire pour boire de l'eau de mer !! AH LES CONS ! (Prendre une boite d'eau sale et la poser au centre d'une poêle sur le feu. Recouvrir la boite centrale par une grande boite dessus-dessous dans la poêle. La condensation va dégouliner àç l'intérieur de la grande boite vers la poêle. Cette eau est pure ! Sans couleur, sans odeur, sans goût ni bactérie !).

      Comme quoi l'intelligence est récente (je ne parle pas de l'intelligence artificielle c'est-à-dire qui n'existe pas).

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  46. Obsession du Parti travailliste pour la neutralité carbone : les Australiens ignorent qu’ils dépensent 12 000 millions de dollars par an pour améliorer la météo.


    Par Jo Nova
    June 5th, 2025


    Pour votre bien, le gouvernement australien a pris au moins 440 $ de votre argent cette année et les a dépensés dans des gadgets électriques qui prétendent améliorer la météo en cent ans. Soit 1 800 $ par famille de quatre personnes, afin de ne réduire la température mondiale d’aucune façon de notre vivant.

    Combien de familles seraient prêtes à abandonner autant d’argent pour une quête météorologique de sorcier ?

    L’IPA a fait ce que le gouvernement travailliste est trop malhonnête pour faire, et que l’opposition avait trop peur de faire. Adam Creighton a additionné les sommes dépensées par le gouvernement pour le changement climatique depuis 2022 – et elles ont explosé comme un camion-citerne de polyuréthane-remplissage. Il adhère à tout, ne peut être enlevé et, si on le brûle, il remplit la pièce de cyanure.

    En 2021, le pays dépensait 1,7 milliard de dollars par an en météorologie certifiée. Mais après la victoire du Parti travailliste en 2022, ce chiffre a explosé jusqu'à atteindre 9 milliards de dollars au budget fédéral consacré au « changement climatique » et à la « neutralité carbone ». Mais ce n'est que le début du véritable coût payé par les Australiens : le feu de joie de la transition a ajouté environ 150 dollars à la plupart des factures d'électricité en Australie cette année. Pour certains Australiens, la consommation d'électricité a augmenté de 50 % depuis l'élection du gouvernement travailliste. À cela s'ajoutent 3 milliards de dollars supplémentaires de remises sur l'électricité chaque année pour masquer le véritable coût de ce spectacle d'horreur électrique. Quelqu'un doit bien payer ces remises, et comme il s'agit d'argent emprunté, ce seront les enfants. Sans oublier les entreprises qui ont fermé, les emplois qui ont été perdus, les usines qui ont déménagé et la hausse du prix des surgelés dans les supermarchés.

    Comment avons-nous fait faillite, progressivement puis soudainement ?

    - voir graph sur site -

    Les dépenses liées au changement climatique atteignent 9 milliards de dollars par an
    Par Matthew Cranston, The Australian

    « L’éventail de “programmes” et de “fonds” liés au changement climatique et à la neutralité carbone, qui s’accumulent généralement année après année, est devenu absurde et presque impossible à suivre. Cela soulève de sérieuses questions quant à l’efficacité et à l’efficience avec lesquelles les fonds publics sont dépensés », a déclaré M. Creighton. « Malgré toutes ces dépenses fulgurantes pour la neutralité carbone, les émissions de l’Australie n’ont diminué que de 2,8 % par rapport aux chiffres du gouvernement lui-même par rapport à 2005, si l’on exclut la comptabilité créative avec les arbres.»

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  47. Comment appelle-t-on cela lorsque le gouvernement dirige l’économie : le communisme ?

    La construction de systèmes de production et de distribution d’électricité, dominée par les projets d’énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire, a désormais atteint une part record du total des travaux d’ingénierie.

    L'économiste de Westpac, Pat Bustamante, a déclaré que depuis 2020, les travaux sur les énergies renouvelables avaient augmenté de 250 %, passant d'environ 2 milliards de dollars par trimestre à environ 7 milliards de dollars, « une part importante de cette croissance étant portée par le secteur public ».

    C'est un scandale que le gouvernement travailliste ne dévoile pas le coût total de ses dépenses climatiques.
    Les électeurs australiens n'ont aucune idée de la quantité d'argent gaspillée, transformant nos centrales électriques en fausses machines à contrôler la météo.

    C'est un autre scandale que l'ABC n'exige jamais la réponse. N'est-ce pas exactement pour cela que nous les payons : pour poser les questions difficiles ? Qu'avons-nous obtenu pour 500 dollars chacun ? En l'occurrence, des émissions supplémentaires ?

    Il faudrait un doctorat pour estimer le coût réel, mais 100 % de nos universitaires sont trop occupés à tenter de soutirer des fonds supplémentaires au public pour calculer ce que nous devons réellement savoir. À titre d'estimation, 9 milliards de dollars de dépenses publiques, plus 3 milliards de dollars de remises sur l'électricité, équivalent à 12 milliards de dollars par an. Cela représente 440 dollars par homme, femme et enfant, et si l'on ajoute les coûts supplémentaires de l'électricité, le chiffre atteindrait facilement 500 à 600 dollars par personne. C'est un niveau de dépenses que seuls 2 % des Australiens se disent prêts à payer.

    À aucun moment, ils ne vous ont demandé si vous préfériez garder l'argent pour vous. C'est parce qu'ils savent que les Australiens ne veulent pas de la baleine à carbone.

    Qui servent les politiciens, l'ABC et les universitaires ? Le Parti communiste chinois ?

    https://joannenova.com.au/2025/06/labor-net-zero-obsession-australians-dont-know-theyre-spending-12000-million-dollars-a-year-to-fix-the-weather/

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  48. Politique FR : il ne se passe RIEN, tout le monde attend 2027…


    Nathalie MP Meyer
    4 juin 2025


    Il est des “RIEN” qui pèsent lourd dans l’histoire de France. Celui de Louis XVI, unique mot porté dans son journal personnel à la date du 14 juillet 1789 (photo de couverture), a fait couler beaucoup d’encre. Ce roi était-il si déconnecté des réalités politiques et sociales de son temps qu’il n’a rien trouvé de mieux à dire à propos de la prise de la prison de la Bastille par certains Parisiens ?

    Cette interprétation, qui a surtout l’avantage de prêter à la moquerie, est cependant inexacte, notamment parce que le journal en question n’était qu’un compte-rendu très succinct des activités privées de Louis XVI, dont son loisir favori, la chasse. Quelque deux cent quarante ans plus tard, cette activité sportive a perdu de son attrait, mais ses transpositions au monde de la politique sont plus effervescentes que jamais.

    Nos parlementaires, quoique enlisés dans un jeu législatif sans majorité depuis la dissolution de juin 2024, ne sauraient être accusés de ne RIEN faire, eux qui enchaînent les commissions d’enquête comme jamais auparavant, sans jamais négliger l’éclairage dont ils pourraient personnellement profiter en convoquant devant eux des personnalités à haut profil médiatique, économique et/ou politique.

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  49. Nos ministres ne sauraient être accusés de ne RIEN faire, eux qui enchaînent les gesticulations plus ou moins judicieuses sur des sujets aussi variés que le diagnostic de performance énergétique des logements (qui vient d’être sévèrement épinglé par la Cour des comptes), la fast-fashion à bas prix (dont la loi d’encadrement arrive ce mois-ci au Sénat, au grand dam des consommateurs peu aisés), les zones à faibles émissions dans les villes (dont l’application vient d’être annulée par les députés) ou les quotas de filles dans les classes préparatoires scientifiques. Sans oublier les 5 400 policiers et gendarmes mobilisés pour éviter (vainement) échauffourées et destructions après la victoire du PSG sur l’Inter-Milan lors de la finale de la Ligue des champions de samedi dernier.

    Notre Premier ministre, François Bayrou, ne saurait être accusé de ne RIEN faire, lui qui ambitionne, contre l’avis de la plupart de ses alliés politiques, de réformer le mode de scrutin des élections législatives pour le rendre proportionnel – et ce, même si l’Assemblée nationale actuelle, obtenue certes par scrutin majoritaire à deux tours, est presque proportionnelle dans sa représentation sans qu’il saute véritablement aux yeux que ce serait un fabuleux progrès. (La forme n’est pas toujours garante du fond.)

    Même le président de la République ne saurait être accusé de ne RIEN faire, rien dire, rien proposer. N’a-t-il pas dévoilé récemment le grand projet censé couronner brillamment la fin de son double quinquennat, à savoir la création d’une commission citoyenne… sur les rythmes scolaires et les “temps de l’enfance” !

    Tout n’est pas à jeter dans cet inventaire à la Prévert. Les commissions d’enquête parlementaires sont une excellente chose dès lors qu’elles donnent aux citoyens, à travers leur représentation au Parlement, la possibilité de contrôler le bon fonctionnement démocratique des institutions politiques.

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  50. Mais dans l’ensemble, force est de constater que tout l’activisme déployé actuellement à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les diverses instances gouvernementales, toutes les chasses lancées éperdument par les uns et les autres contre les uns et les autres dans le but de se rappeler aux bon souvenir des électeurs, font habilement l’impasse sur le seul sujet vraiment important pour l’avenir des habitants de ce pays : les déficits récurrents répandus partout, la dette publique qui s’alourdit dangereusement et l’impossibilité de revenir à l’orthodoxie budgétaire dans les contours actuels de notre système économique et social déjà hautement fiscalisé d’un côté et hautement dépensier de l’autre. Or il en va de la croissance, de l’emploi, du pouvoir d’achat et des capacités d’innovation du pays. Autrement dit, de la prospérité des Français d’aujourd’hui et de demain, tout simplement.

    C’est à ce titre que l’on peut dire qu’il ne se passe RIEN en France.

    Il est vrai que le Premier ministre a promis de revenir à l’équilibre des comptes publics “en trois ou quatre ans”. Il va d’ailleurs “demander un effort à tous les Français” et l’on se met soudain à trembler à l’idée que notre facture fiscale déjà salée risque fort de se corser un peu plus, éventuellement via une hausse de la TVA beaucoup évoquée ces temps-ci. À noter que l’équilibre dont il parle est en fait un déficit de 3 % à l’horizon 2029, ce qui continuera d’alimenter la dette. Mais entre les désirs de M. Bayrou et la réalité du terrain qui fait que ses prévisions de déficit de 5,4 % en 2025 et 4,6 % en 2026 ont été révisées récemment par la Commission européenne à 5,6 % et 5,7 %, soit le pire niveau de toute l’Union européenne, il y a non seulement un gouffre, mais une impossibilité politique.

    Qui va le suivre sur ce terrain ? Qui, dans les deux grands blocs d’opposition à l’Assemblée nationale (NFP et RN), va prendre le risque de voter des hausses d’impôt ou des baisses de dépenses qui ne seraient pas en faveur directe de son électorat ? Et même dans les rangs du groupe gouvernemental, qui… ? Au mieux, l’on peut s’attendre à un projet complètement édulcoré au départ, lourdement amendé ensuite et complètement hors sujet dans les mois qui suivront son adoption. Baisses de dépenses insuffisamment documentées ; hypothèses macroéconomiques trop optimistes, etc., dira la Cour des comptes. Exactement comme pour le PLF 2025.

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  51. Il se trouve que l’on se rapproche à grands pas de la date à partir de laquelle (le 8 juillet 2025) Emmanuel Macron pourrait annoncer une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Il semblerait toutefois que le chef de l’État ait adopté le principe de la STA-BI-LI-TÉ chère à François Bayrou. Il envisagerait donc plutôt de finir ses mandats sur un élargissement de sa coalition, du côté des LR via le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui vient d’être élu à la tête du parti (mais qui menace maintenant de démissionner si la proportionnelle devait être proposée par le gouvernement ; ça tombe mal), et du côté du PS dès que le futur premier secrétaire, Faure ou Mayer Rossignol, sera connu. Peut-être avec un changement de Premier ministre, si François Bayrou se faisait balayer par son budget.

    “C’est pas compliqué : il suffit que les gens qui ne s’entendent pas m’écoutent”, lui fait dire avec beaucoup de finesse le dessinateur KAK dans son dessin de presse pour l’article sur ce désir de coalition publié par l’Opinion.

    M. Macron peut toujours rêver. Mais qui va accepter de l’écouter sagement comme si de rien n’était ? Au bout de huit ans, 82 % des Français estiment que “le projet politique porté par Emmanuel Macron” est un échec, nous révèle un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié le 30 mai dernier. De plus, ils sont 59 % à considérer que le macronisme n’est pas un courant de pensée politique et à nouveau 82 % pour dire que, courant ou pas, le macronisme ne survivra pas au départ d’Emmanuel Macron de l’Élysée.

    Dans ces conditions des plus claires, on voit mal quel parti souhaiterait se coaliser avec lui d’ici la fin de son mandat. Tous les partis d’opposition, tous les candidats potentiels, y compris ceux qui jouent au centre, en sont à affûter leurs couteaux en vue de l’élection présidentielle de 2027. Ce qui revient à tout tenter pour s’éloigner au maximum du macronisme et d’Emmanuel Macron.

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  52. En attendant, la France n’aura pas les réformes qui étaient déjà nécessaires en 1995, en 2002, en 2007, en 2012, en 2017 et en 2022. Et rien ne dit qu’elle les aura ensuite. La droite au sens large (à l’exception, et heureusement, de quelques personnalités) comme la gauche au sens large sont arrivées à convaincre les Français qu’en dépit de dépenses publiques atteignant aujourd’hui 57 % du PIB, le macronisme était en fait un ultra-libéralisme. D’où son inévitable échec. Ça promet.

    https://www.contrepoints.org/2025/06/04/480426-politique-fr-il-ne-se-passe-rien-tout-le-monde-attend-2027

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    1. Pas plus que le putain de Louis 16 les dirigeants ou ses ouvriers 'appelés 'ministres' ne savent ce qui se passe en dehors (malgré les millions de caméras posées, satellites envoyés et conversations téléphoniques écoutées) de leurs bureaux surchauffés. Ils sont des bureaucrates, font des calculs, des projections, des graph et des schéma mais RIEN ne marche !! AUCUN ministère ne marche !

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LORD OF DRUG (Crossing Point) - Shawn Lock, Maria Gabriela de Faria, Luke Goss

  https://www.youtube.com/watch?v=xjQDpJvjp0