Le Collectif Citoyen, France-Soir
le 04 juin 2025 - 15:25
Le 4 juin 2025, Moderna se trouve à un carrefour crucial avec le développement de son dernier vaccin à ARNm contre la COVID-19, destiné aux populations à haut risque. Cette initiative, soutenue par une approbation limitée de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, marque un tournant vers le respect du principe fondamental de Primum non nocere (« d'abord, ne pas nuire »), un pilier éthique de la médecine qui rappelle aux professionnels de santé de prioriser la sécurité des patients. Ce retour à une rigueur scientifique, incarné par le décret « Restaurer la science de référence », s'accompagne toutefois de controverses, d'une chute spectaculaire du cours de bourse de Moderna, de plaintes juridiques et de nouvelles régulations strictes. Ces évolutions présentent de réels impacts sur la santé publique.
Moderna sous pression dans un contexte politique et éthique tendu
Moderna traverse une période difficile sous l’administration Trump explique un article du Wall Street Journal de ce 3 juin 2025. Le 31 mai 2025, la FDA a approuvé un nouveau vaccin à ARNm à faible dose de Moderna, mais avec des restrictions claires : il est réservé aux adultes de 65 ans et plus, ainsi qu’aux personnes âgées de 12 à 64 ans présentant des comorbidités les mettant à risque face au coronavirus, comme l’asthme, le diabète ou l’obésité. Cette approbation limitée traduit une volonté de protéger les patients en limitant l’exposition à une technologie controversée, conformément au principe de Primum non nocere. Ce principe tire ses origines du Corpus hippocratique, qui insiste sur l’objectif de « faire le bien ou, à tout le moins, ne pas nuire ».
L’administration Trump a également annulé un financement crucial pour Moderna, initialement prévu pour développer un vaccin contre des virus grippaux pandémiques, y compris la grippe aviaire H5N1. Cette décision, bien que critiquée pour son impact financier sur l’entreprise, reflète une prudence accrue face aux risques potentiels des vaccins à ARNm, mettant ainsi la sécurité des patients au premier plan.
Une chute spectaculaire du cours de bourse de Moderna
Cette prudence accrue a un coût pour Moderna, notamment sur le plan financier. Le cours de l’action Moderna (MRNA) a été divisé par 18 depuis son plus haut historique. En aout 2021, au pic de la pandémie de COVID-19, l’action avait atteint un sommet de 484 dollars. Aujourd’hui, le 4 juin 2025, elle s’échange autour de 27 dollars, soit une chute de 94 % de sa valeur. Cette dégringolade illustre les incertitudes entourant les vaccins à ARNm, la méfiance des investisseurs face aux nouvelles régulations, et les critiques croissantes sur la sécurité de cette technologie, ainsi que les risques juridiques associés. Pour Moderna, cette situation financière précaire complique encore davantage sa capacité à innover tout en répondant aux exigences éthiques et scientifiques renforcées.

Moderna share price
Les nouvelles règles de la FDA : une approche centrée sur la sécurité des patients
Le 20 mai 2025, la FDA a introduit une nouvelle approche réglementaire pour les vaccins contre la COVID-19, comme détaillé par France Soir. Désormais, les approbations de vaccins sont limitées aux personnes âgées de plus de 65 ans et à celles présentant des comorbidités, soit environ 100 millions d’Américains. Les vaccins à ARNm, comme celui de Moderna, doivent passer par des essais cliniques randomisés et contrôlés avant toute approbation pour les personnes en bonne santé âgées de 6 mois à 64 ans. Cette restriction vise à minimiser les risques pour les populations non prioritaires, incarnant ainsi le principe de Primum non nocere en évitant des interventions potentiellement nuisibles là où les bénéfices ne sont pas clairement établis.
Nouvelle approche
Cette politique, portée par des responsables comme le commissaire de la FDA Marty Makary et Vinay Prasad, régulateur en chef des vaccins, cherche à répondre aux préoccupations sur la sécurité des vaccins à ARNm. Selon un sondage KFF d’avril 2025 cité par France Soir, seuls 50 % des adultes américains se disent « quelque peu confiants » dans la sécurité des vaccins contre la COVID-19, avec une fracture politique marquée : 9 Démocrates sur 10 restent confiants, contre seulement 3 Républicains sur 10.
Le décret « Restaurer la science de référence » un cadre pour redonner sa place à la science pour protéger les patients
Ce retour à une approche éthique et rigoureuse s’inscrit dans le cadre du décret « Restoring Gold Standard in Science », signé par le président Donald J. Trump le 23 mai 2025. Ce décret, porté par le Dr Jay Bhattacharya, nouveau directeur des National Institutes of Health (NIH), vise à réformer les pratiques scientifiques des agences fédérales américaines. Il met l’accent sur la transparence, la rigueur scientifique autour du vrai débat scientifique et une approche centrée sur les besoins des patients, en écho au principe de Primum non nocere. Bhattacharya, confirmé au NIH par un vote serré du Sénat (53-47) le 25 mars 2025, incarne cette volonté de restaurer la confiance dans la science biomédicale en plaçant la sécurité et le bien-être des patients au cœur des décisions.
Restaurer la science de référence
La réponse de Kennedy : un essai placebo pour garantir la sécurité
Le secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy Jr. a tenu à rassurer les Américains face aux inquiétudes suscitées par l’approbation limitée du nouveau vaccin de Moderna. Il a annoncé que Moderna s’est engagé à réaliser un « vrai » essai clinique contrôlé par placebo. Ce vaccin, similaire aux précédents mais utilisant une protéine plus petite, sera surveillé de près par la FDA, qui collectera des données sur tous les effets indésirables, et non uniquement sur une liste prédéfinie. Kennedy a promis une approche basée sur « la science de référence et le bon sens », dans le cadre de l’initiative « Make America Healthy Again » (MAHA), qui vise à prioriser la santé des Américains tout en minimisant les risques.
Cette annonce intervient alors que le Département de la Santé et des Services sociaux (HHS) a mis fin à un programme de tests gratuits contre la COVID-19 datant de l’ère Biden, comme rapporté par Fox News le 3 juin 2025. Ce programme, qui avait coûté plus d’un milliard de dollars aux contribuables depuis 2021, a été jugé inefficace face à une COVID-19 désormais considérée comme une maladie saisonnière. Le HHS se concentre désormais sur des priorités comme l’obésité, l’autisme et la dépression chez les adolescents, alignant ses efforts sur une approche plus préventive et moins interventionniste.
Réactions et controverses : un débat éthique et scientifique
Malgré ces efforts pour revenir à une science rigoureuse et éthique, l’annonce de Kennedy a suscité des réactions virulentes sur X. Le Dr William Makis a qualifié cette initiative d’ « insensée », dénonçant une tentative de « réhabiliter une technologie de vaccin à ARNm toxique et contaminée ». Il évoque des cas de leucémie chez les enfants ayant reçu des doses réduites de vaccins à ARNm, et des lymphomes, sarcomes et tumeurs cérébrales chez ceux ayant reçu des doses plus élevées, appelant à une interdiction immédiate de cette plateforme.
Kevin McKernan a également critiqué l’approche, soulignant que l’injection de la protéine spike ne confère pas d’immunité muqueuse, essentielle pour prévenir les infections respiratoires. Il a insisté sur la nécessité de régler les séquelles des précédents vaccins avant de lancer de nouveaux essais, un point qui résonne avec le principe de Primum non nocere.
Vers un avenir plus éthique pour la santé publique aux États-Unis ? La France a la traine.
Ce développement marque un tournant dans la gestion des vaccins à ARNm aux États-Unis. En plaçant la sécurité des patients au centre des décisions, grâce à des essais plus rigoureux et des régulations strictes, la FDA et l’administration Trump tentent de restaurer la confiance dans un contexte de méfiance croissante. Cependant, la chute du cours de bourse de Moderna passé du statut controversé de « héro de la pandémie » à celui de « victime du vaccin », illustre les défis financiers auxquels l’entreprise est confrontée dans ce climat de prudence accrue.
L’issue de cet essai clinique sera déterminante. Si Moderna parvient à démontrer la sécurité et l’efficacité de son vaccin, cela pourrait ouvrir la voie à une réhabilitation des vaccins à ARNm. Dans le cas contraire, les appels à leur abandon pourraient s’intensifier, redessinant les contours de la santé publique mondiale dans une ère où la protection des patients redevient une priorité absolue. Les autorités françaises n’ont toujours pas répondu aux évolutions réglementaires sanitaires qui prennent place outre atlantique.
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BLOG N°84
60 articles publiés.
Primum non nocere, En premier tenir compte des analyses des putains de flacons injectables !
RépondreSupprimerDes nano particules d'oxyde de graphène ont été découvertes dès leurs sorties de laboratoires nazis par les scientifiques Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej qui ont analysé les flacons injectables.
1°) A été annoncé (il y a plus de 5 ans) l'arrivée d'un nouveau virus !!
a - Un virus est le nom donné à une poussière inoffensive (sauf poussière radioactive) de format nano.
b- il n'est donc pas vivant et à ne pas confondre avec un microbe !
2°) Il n'existe pas de 'vaccin anti-poussières'. Les nano-poussières inoffensives - sauf poussières radioactives - (appelées 'virus') et microbes sont mille fois plus petits que l'écart entre mailles du masque.
Par contre existe une expérimentation génique d'essais.
3°) Dès leurs sorties de laboratoires les flacons injectables ont été analysés par des scientifiques Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej. La composition était:
Entre 95 et 99 % de nano particules d'oxyde de graphène !! (qui n'ont rien à faire dans un vaccin !) elles contrôlent le cerveau !! Vos pensées, vos souvenirs, vos actions à venir et vous éteindre !!
+ des hydres !! (Qui est l'hydre, cette créature capable de se faire pousser de nouvelles têtes ? Petit polype d'eau douce, l'hydre possède un pouvoir hors du commun : faire repousser les parties de son corps qui ont pu lui être amputées. Une particularité qui lui vaut la réputation d'être immortelle).
+ des spikes !!
+ diverses maladies animales et (source naturalnews:) une quarantaine de venins de serpents différents !!
4°) Il existe DES milliers de laboratoires dans le monde qui, chaque jour, analysent la qualité de l'air et n'ont JAMAIS trouvé de virus'corona' ou 'cocovide19' ou 'Deltaplane-Tango-Charlie-Omicron' !! Çà alors !!
5°) On respire toutes et tous (avec ou sans masque) 200 000 nano-poussières (appelées 'virus') ET microbes par minute et 2 millions en activité physique. Donc, DES milliards depuis ce matin et DES montagnes de milliards depuis que nous sommes nés. Et... NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORTS ! et que, grâce aux faux tests RT-PCR a 50 cycles l'on découvre FORCEMENT DES millions de virus (actifs - radioactifs - ou inactifs depuis des mois !!), nous sommes désormais non pas susceptibles de recevoir la piqûre mais CERTAIN d'être assassiné cette année !
6°) En premier vous est demandé de porter des masques infestés de millions de nano-particules métalliques que vous respirez donc. En second lieu vous est forcé manu-militari par une division de la gestape de vous inoculer ces mêmes nano-particules métalliques qui vont être véhiculées par la circulation sanguine. En lieu final, cet été ? cet automne ? sera lancé (par 5 G) le signal où toutes ces nano-particules métalliques se rassemblent dans votre cerveau. Elles bouchonnent. Caillots. Mort subite de 7 milliards de personnes.Les évadés seront rattrapés par drones caméra infra-rouge.
7°) Le poison est UNIQUEMENT dans la seringue. UNIQUEMENT !
Si t'es piqué tu l'as, si tu l'as t'es mort.
8°) Tous les masques (faussement appelés 'anti-nano-poussière' (virus) ou 'anti-microbes') sont imprégnés de nano-particules d'oxyde de graphène ! Pareil pour les 'gels hydroalcooliques' et les cotons d'écouvillons pour les faux tests 'RT-PCR' et bien sûr comme les seringues létales.
Il n'existe pas et ne peut exister de masque antivirus.Le FFP2 ou N95 (bec de canard avec valve d'expiration) a un écart de mailles de 3 microns alors que le virus corona n'est que de 0,1 à 0,5 micron !!
Des citations frauduleuses découvertes dans le rapport MAHA de Kennedy
RépondreSupprimer4 Juin 2025
AGDAILY reporters*
Le média à but non lucratif NOTUS a révélé jeudi dans un article que le rapport MAHA publié la semaine dernière contient plusieurs citations frauduleuses et semble avoir été influencé par la rédaction d'une plateforme d'IA telle que ChatGPT.
Le rapport de la commission MAHA de M. Robert F. Kennedy Jr critiquait vivement les pesticides agricoles et donnait à croire que ces produits contribuaient à toute une série de maladies chroniques chez les enfants. Les acteurs du secteur agricole ont massivement rejeté ces conclusions et ont souligné les conséquences, tant financières qu'environnementales, d'une restriction de l'utilisation de pesticides testés scientifiquement.
Le rapport abordait également d'autres domaines liés aux maladies chroniques chez les jeunes Américains, ce qui, selon M. Kennedy, est une mission qu'il poursuit depuis longtemps (il a notamment joué un rôle majeur au sein de l'organisation anti-vaccins Children's Health Defense).
Cependant, l'article de NOTUS a jeté un voile embarrassant sur M. Kennedy et son rapport MAHA, dont le sous-titre était « Making Our Children Healthy Again » (rendre la santé à nos enfants). NOTUS a déclaré qu'après avoir discuté avec les auteurs cités dans les études mentionnées dans le rapport, il avait trouvé au moins sept références qui semblaient avoir été entièrement fabriquées pour correspondre au programme de M. Kennedy.
Dans un cas, l'épidémiologiste Katherine Keyes est mentionnée dans le rapport MAHA comme la première auteure d'une étude sur l'anxiété chez les adolescents. Bien qu'elle étudie la santé mentale et la toxicomanie chez les adolescents, elle a déclaré ne pas avoir rédigé l'article mentionné. Elle ignorait même qu'elle était citée dans le rapport.
« L'article cité n'est pas un véritable article auquel mes collègues et moi-même avons participé », a déclaré Mme Keyes à NOTUS par courriel. « Nous avons certes mené des recherches sur ce sujet, mais nous n'avons pas publié d'article dans JAMA Pediatrics sur ce sujet avec ce groupe de coauteurs, ni sous ce titre. »
La citation fait référence à une étude intitulée « Changes in mental health and substance abuse among US adolescents during the COVID-19 pandemic » (évolution de la santé mentale et de la toxicomanie chez les adolescents américains pendant la pandémie de Covid-19), accompagnée d'un lien non fonctionnel vers l'identifiant numérique de l'étude. Bien que la citation affirme que l'étude a été publiée dans le 12e numéro de la 176e édition de la revue JAMA Pediatrics, ce numéro ne contenait aucune étude portant ce titre.
M. Ivan Oransky, cofondateur de Retraction Watch, un site qui recense les rétractations dans les revues scientifiques et les recherches, a également déclaré que le rapport MAHA semblait présenter des caractéristiques similaires à d'autres travaux générés par l'IA.
RépondreSupprimerLes articles générés par l'IA « ont tendance à halluciner des références », a-t-il déclaré. « Ils proposent des références qui partagent beaucoup de mots et d'auteurs, voire des revues et des noms de revues, mais elles ne sont pas réelles. »
Le porte-parole du HHS, Andrew Nixon, a déclaré jeudi soir que le rapport avait été mis à jour afin de corriger « des erreurs mineures de citation et de formatage ».
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* Source : Phony citations discovered in Kennedy's MAHA Report | AGDAILY
https://seppi.over-blog.com/2025/06/des-citations-frauduleuses-decouvertes-dans-le-rapport-maha-de-kennedy.html
Vidéo : La pandémie de « grippe du chat » approche. L’apocalypse des miaous…
RépondreSupprimerPar le professeur Michel Chossudovsky
Recherche mondiale,
5 juin 2025
[Cet article a été publié pour la première fois en avril 2020, au début de la pandémie de COVID-19.]
L'épisode suivant des Simpsons est sorti en 2010.
C'est une satire, mais en même temps, elle révèle une vérité cachée. Le scénario est signé Michael Price, auteur et politologue primé.
Cet épisode n'est-il pas tombé du ciel ? En novembre 2010, lorsque l'épisode « The House Cat Flu » a été diffusé à la télévision, le monde se remettait de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, qui s'est avérée être une fausse épidémie.
Dans Meow Apocalypse , c'était une campagne contre le chat domestique.
Lors de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, une campagne mondiale a été menée contre les porcs. Des centaines de milliers de porcs ont été abattus.
L'OMS était et reste contrôlée par Big Pharma. En 2009, la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, a commandé 4,9 milliards de doses de vaccin contre la grippe H1N1 à l'industrie pharmaceutique. Il s'agissait d'une escroquerie de plusieurs milliards de dollars.
Et il y a des leçons à tirer de la crise du coronavirus en cours en 2020-2021.
Faites défiler vers le bas pour plus de détails sur l’arnaque de la pandémie de grippe porcine H1N1.
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Regardez d'abord la grippe du chat domestique, puis la vidéo de ce qui s'est réellement passé en 2020-21 au début de la crise du Covid.
VIDÉO : La grippe du chat domestique, l'apocalypse des miaous
- voir clip sur site -
Vidéo : La crise la plus dévastatrice de l'histoire de l'humanité. Michel Chossudovsky
RépondreSupprimerLa pandémie de grippe porcine H1N1
En 2009, des centaines de milliers de porcs ont été exécutés dans le monde, malgré le fait que l’OMS avait confirmé qu’il n’y avait aucun danger de transmission du porc à l’homme .
Et puis, ce qui s'est passé, c'est qu'une étude faisant autorité de la John Hopkins School of Public Health a été publiée, affirmant que les humains pouvaient infecter les porcs . Mettre de la viande sur la table Production industrielle d'animaux d'élevage dans les Amériques , voir aussi Washington Post, 9 mai 2009 .
S’appuyant sur des données incomplètes et insuffisantes, le directeur général de l’OMS a néanmoins prédit avec autorité que : « jusqu’à 2 milliards de personnes pourraient être infectées au cours des deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale. » (Organisation mondiale de la santé, tel que rapporté par les médias occidentaux, juillet 2009).
Il s’agissait d’une manne de plusieurs milliards pour Big Pharma, soutenue par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan.
En juin 2009, Margaret Chan a fait la déclaration suivante :
Sur la base des évaluations des experts, les critères scientifiques d'une pandémie de grippe sont remplis. J'ai donc décidé de relever le niveau d'alerte à la pandémie de grippe de la phase 5 à la phase 6. Le monde est désormais au début de la pandémie de grippe de 2009. … Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Point de presse du 11 juin 2009
Quelles « expertises » ?
Dans une déclaration ultérieure, elle a confirmé que :
« Dans le meilleur des cas, les fabricants de vaccins pourraient produire 4,9 milliards de vaccins contre la grippe pandémique par an », a déclaré Margaret Chan, directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) , citée par Reuters, le 21 juillet 2009.
- voir doc sur site -
Une manne financière pour les producteurs de vaccins de Big Pharma, notamment GlaxoSmithKline, Novartis, Merck & Co., Sanofi, Pfizer et al.
Les mêmes grandes sociétés pharmaceutiques sont également à l’origine de la pandémie de coronavirus.
Fausses nouvelles, fausses statistiques, mensonges aux plus hauts niveaux du gouvernement
Les médias se sont immédiatement empressés de réagir (sans la moindre preuve). Peur et incertitude. L'opinion publique a été délibérément trompée.
« La grippe porcine pourrait toucher jusqu'à 40 pour cent des Américains au cours des deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en mourir si une campagne de vaccination et d'autres mesures ne sont pas efficaces. » (Déclaration officielle de l'administration Obama, Associated Press, 24 juillet 2009).
« Les États-Unis espèrent disposer de 160 millions de doses de vaccin contre la grippe porcine en octobre », (Associated Press, 23 juillet 2009)
Les pays riches comme les États-Unis et la Grande-Bretagne paieront un peu moins de 10 dollars par dose [du vaccin contre la grippe H1N1]. … Les pays en développement paieront un prix inférieur. » [environ 40 milliards de dollars pour Big Pharma ?] ( Business Week, juillet 2009)
RépondreSupprimerMais la pandémie n’a jamais eu lieu.
Il n’y a pas eu de pandémie touchant deux milliards de personnes…
Des millions de doses de vaccin contre la grippe porcine avaient été commandées par les gouvernements nationaux auprès des grandes sociétés pharmaceutiques. Des millions de doses ont ensuite été détruites : une manne financière pour les grandes sociétés pharmaceutiques, et une crise financière pour les gouvernements nationaux.
Aucune enquête n’a été menée pour déterminer qui se cachait derrière cette fraude de plusieurs milliards de dollars.
Plusieurs critiques ont déclaré que la pandémie de grippe H1N1 était « fausse ».
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), organisme de surveillance des droits humains, enquête publiquement sur les motivations de l'OMS pour déclarer une pandémie. Le président de son influent comité de la santé, l'épidémiologiste Wolfgang Wodarg, a d'ailleurs déclaré que cette « fausse pandémie » était « l'un des plus grands scandales médicaux du siècle ». ( Forbes , 10 février 2010)
Et en janvier 2010, l’OMS a répondu avec la déclaration suivante :
- voir doc sur site -
Les médias occidentaux, qui ont couvert quotidiennement la pandémie, sont restés muets (à quelques exceptions près) sur la question de la fraude financière et de la désinformation.
Je tiens à souligner que la crise de santé publique actuelle concernant le nouveau coronavirus en Chine est d’une nature totalement différente de celle du H1N1.
Mais il y a d’importantes leçons à tirer de la pandémie de grippe H1N1 de 2009.
La question fondamentale que nous devons aborder, tant en ce qui concerne les urgences de santé publique actuelles que passées, est la suivante :
Peut-on faire confiance aux médias occidentaux ?
RépondreSupprimerPeut-on faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ?
Pouvons-nous faire confiance au gouvernement américain, y compris aux Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), qui servent tous les intérêts de Big Pharma (aux frais des contribuables) ?
https://www.globalresearch.ca/video-the-house-cat-flu-is-coming-the-meow-apocalypse/5710033
Et toujours pas de 'grippe du mouton !' Çà alors !!
SupprimerUne étude révèle comment les régimes riches en graisses favorisent la propagation du cancer
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Recherche mondiale,
4 juin 2025
Un régime riche en graisses facilite la propagation du cancer du sein en activant les cellules de coagulation, en augmentant l'inflammation et en altérant les vaisseaux sanguins de manière à favoriser la croissance des tumeurs.
Les souris soumises à un régime riche en graisses présentaient près de cinq fois plus de cellules cancéreuses dans leurs poumons, même lorsque leurs tumeurs étaient de la même taille que celles des souris plus maigres.
Un régime riche en graisses augmente la fibronectine, qui agit comme une « colle moléculaire » aidant les cellules cancéreuses à se fixer aux vaisseaux sanguins, tandis que l'obésité augmente les composés inflammatoires qui aggravent cette accumulation.
Le passage à un régime alimentaire normal en graisses pendant seulement sept jours a considérablement réduit l'activité de coagulation, l'accumulation de fibronectine et le nombre de cellules cancéreuses se logeant dans les poumons.
L'élimination des huiles végétales et la réduction de l'apport total en matières grasses à 30 à 40 % des calories quotidiennes réduisent l'inflammation et réduisent le risque de propagation du cancer.
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Le cancer du sein métastatique est le stade où la maladie devient mortelle, non pas à cause de la tumeur d'origine, mais parce que les cellules cancéreuses migrent et s'installent dans des organes éloignés. La plupart des femmes ne sont pas informées des changements silencieux de leur corps qui augmentent le risque de propagation. Encore moins nombreuses sont celles qui savent que leur alimentation est l'un des facteurs les plus puissants.
Votre circulation sanguine, votre système immunitaire et votre métabolisme des graisses ne fonctionnent pas de manière isolée ; ils communiquent en permanence. Et lorsque cette communication est défaillante, elle ouvre la voie à une maladie plus agressive. Pour les femmes atteintes d'un cancer du sein triple négatif, cette connexion est particulièrement cruciale.
Cette forme de cancer évolue rapidement, résiste aux traitements conventionnels et réapparaît souvent sans prévenir. Ce qui manque à l'attention, c'est la rapidité avec laquelle votre environnement interne change en réponse à l'alimentation. Ce changement n'affecte pas seulement le poids ou le cholestérol.
Cela modifie la coagulation sanguine, le comportement des vaisseaux et la probabilité que les cellules cancéreuses errantes survivent à leur migration d'un organe à l'autre. C'est ce qu'une nouvelle étude du Centre national espagnol de recherche sur le cancer a entrepris d'étudier.1 Leurs résultats révèlent un mécanisme aussi alarmant qu'exploitable, et tout commence par ce que vous mangez.
- voir clip sur site -
Les régimes riches en graisses créent un environnement idéal pour la propagation du cancer du sein
RépondreSupprimerUne étude publiée dans Nature Communications a exploré comment un régime riche en graisses favorise la propagation du cancer du sein, en se concentrant sur le cancer du sein triple négatif, l'un des sous-types les plus agressifs. 2 Les chercheurs ont suivi comment les graisses alimentaires modifiaient l'environnement interne du corps chez la souris, conduisant à la formation de ce qu'ils appellent des « niches pré-métastatiques » — des endroits où les cellules cancéreuses sont plus susceptibles de s'installer et de prospérer.
• Des chercheurs ont étudié le lien entre l'obésité, l'alimentation et les conséquences d'un cancer du sein agressif. Des chercheurs ont soumis des souris à un régime dont 60 % des calories provenaient des lipides. Comparés à des souris soumises à un régime alimentaire normal, ces animaux présentaient une triple menace : un sang plus collant, une plus grande quantité d'une protéine collante appelée fibronectine et des vaisseaux sanguins plus perméables dans leurs poumons. Ensemble, ces changements ont créé une situation idéale qui a facilité la migration et l'installation des cellules cancéreuses.
• Les souris soumises à un régime riche en graisses présentaient beaucoup plus de cellules cancéreuses dans leurs poumons. Ce régime n'a pas seulement accéléré la croissance des tumeurs, il les a rendues plus mobiles. Même à taille tumorale égale, les souris soumises à ce régime présentaient près de cinq fois plus de cellules cancéreuses dans leurs poumons que les souris plus minces. La plupart de ces cellules étaient isolées, des cellules uniques, ce qui signifie qu'elles étaient fraîchement arrivées et aux premiers stades de la formation de nouvelles tumeurs.
• Les régimes riches en graisses ont rendu les cellules de coagulation sanguine plus collantes et agressives. Les plaquettes, qui contribuent normalement à arrêter les saignements, sont devenues hyperactives. Elles ont libéré davantage de substances coagulantes, ont changé de forme pour former davantage de projections et ont commencé à se lier non seulement aux tissus lésés, mais aussi aux cellules tumorales et aux parois des vaisseaux sanguins. Ces plaquettes ont agi comme des gardes du corps pour le cancer, l'aidant à se déplacer et à survivre là où il ne devrait pas.
• Les cellules tumorales adhèrent plus facilement aux vaisseaux sanguins chez les souris nourries avec un régime riche en graisses — Dans les poumons des souris nourries avec un régime riche en graisses, les cellules tumorales se fixent plus facilement aux parois des vaisseaux sanguins. Les plaquettes aident les cellules cancéreuses à se glisser entre la paroi des vaisseaux et les tissus environnants, facilitant ainsi l'implantation de nouvelles zones par les tumeurs. Ce processus est significativement plus important dans le groupe nourri avec un régime riche en graisses.
RépondreSupprimerLe cancer est renforcé lorsque votre sang devient collant
La fibronectine, une protéine collante agissant comme une colle moléculaire, était présente en quantités bien plus importantes dans les poumons et les plaquettes de souris soumises à un régime riche en graisses. Elle facilitait l'adhésion et la fixation des cellules cancéreuses. Les plaquettes transportaient non seulement davantage de fibronectine, mais la captaient et la libéraient également plus efficacement, la concentrant précisément là où les cellules cancéreuses arrivaient.
• Les cellules adipeuses des animaux obèses sécrètent des niveaux élevés d'un composé qui aggrave l'accumulation de fibronectine — Le tissu adipeux des animaux produit davantage d'un produit chimique inflammatoire qui incite les plaquettes à libérer encore plus de fibronectine.
• Une semaine de transition vers une alimentation plus saine a suffi à inverser bon nombre de ces changements. Lorsque des souris ont arrêté leur régime riche en graisses pendant seulement sept jours, l'activité plaquettaire a diminué, les taux de fibronectine se sont normalisés et les cellules cancéreuses ont eu deux fois moins de chances de se fixer aux tissus pulmonaires. Cela signifie que votre alimentation n'a pas seulement un impact sur le risque à long terme ; elle influence également le comportement du cancer dès maintenant.
• Les femmes dont le sang coagulait plus vite ont vu le cancer réapparaître plus tôt — Dans un groupe de 82 femmes atteintes d'un cancer du sein triple négatif, celles dont le temps de coagulation était plus rapide ont connu une rechute près de 3,5 ans plus tôt que celles dont le sang coagulait plus lentement. Cette coagulation plus rapide, mesurée par une simple analyse sanguine, était liée à la même activité des cellules coagulantes et à la même accumulation de protéines collantes que celles observées chez les souris soumises à un régime riche en graisses.
Comment arrêter de nourrir le cancer avec votre fourchette
Si vous avez une alimentation riche en graisses, notamment en huiles végétales , votre corps crée déjà les conditions propices à la propagation du cancer. Mais ce n'est pas seulement une question de graisses. Il s'agit du type de graisses, du rapport glucides/lipides et de la façon dont ces graisses altèrent votre sang et vos tissus. La bonne nouvelle ? Il est facile d'enrayer cette cascade, et ce, rapidement.
L'étude a montré qu'en seulement une semaine de changement alimentaire, l'activité plaquettaire nocive et l'accumulation de fibronectine ont considérablement diminué. Cela signifie que ce que vous mangez aujourd'hui influence votre risque de cancer du sein. Si vous avez déjà eu un cancer du sein, si vous avez des antécédents familiaux ou si vous souhaitez simplement réduire votre risque de cancer, je vous recommande vivement de suivre ces cinq étapes.
RépondreSupprimer1. Modifiez votre équilibre en macronutriments — plus de glucides, moins de lipides — Un régime riche en lipides , défini dans l'étude comme un apport calorique quotidien de 60 % provenant des lipides, perturbe la combustion du glucose par l'organisme et le force à puiser son énergie dans les lipides. Ce déséquilibre favorise la propagation du cancer.
Je recommande désormais de maintenir un apport en lipides compris entre 30 et 40 % de vos calories quotidiennes. Cela signifie privilégier les glucides sains et digestes comme les fruits entiers, les légumes racines cuits, le riz blanc et de petites quantités de céréales complètes bien tolérées, tant que votre intestin est en bonne santé et que vous les tolérez.
2. Éliminez les huiles végétales de votre alimentation — Le véritable problème ne se limite pas aux graisses. Il s'agit de l'acide linoléique (AL), une graisse polyinsaturée présente dans les huiles végétales et dans presque tous les aliments transformés et de restauration. Un apport élevé en AL perturbe la fonction mitochondriale, affaiblit le système immunitaire et active des facteurs de coagulation qui contribuent directement à la propagation du cancer. L'objectif est de maintenir votre apport total en AL sous les 5 grammes par jour, idéalement sous les 2 grammes.
Pour ce faire, éliminez les huiles de canola, de maïs, de soja, de carthame, de tournesol et de pépins de raisin. Privilégiez plutôt le beurre, le ghee ou le suif provenant de vaches nourries à l'herbe. Même les huiles d'olive et d'avocat doivent être utilisées avec parcimonie, car elles sont souvent coupées avec des huiles végétales moins chères et contiennent de grandes quantités d'acides gras monoinsaturés, responsables d'un stress mitochondrial similaire.
3. Suivez ce que vous mangez et ce qu'il contient. Vous consommez probablement plus d'acide linoléique que vous ne le pensez. Utilisez une application de suivi nutritionnel et saisissez vos aliments quotidiens habituels. Ensuite, regardez le nombre de grammes d'acide linoléique. C'est votre valeur de référence. Ensuite, réduisez votre consommation d'aliments riches en acide linoléique et remplacez-les par des aliments plus riches en matières grasses. Par exemple, au lieu de faire sauter des légumes dans de l'huile de canola, faites-les cuire avec du ghee. Au lieu de la vinaigrette du commerce, utilisez du jus de citron et du beurre de pâturage.
4. Prenez l'inflammation au sérieux — Des recherches ont montré que le tissu adipeux des souris obèses libérait des niveaux élevés d'une puissante substance chimique inflammatoire qui déclenchait l'accumulation de fibronectine dans les plaquettes. Cela signifie que l'excès de graisse corporelle favorise activement la propagation du cancer.
RépondreSupprimerSi vous avez des kilos en trop , notamment au niveau de la taille , privilégiez des mouvements doux au quotidien comme la marche, augmentez votre apport en glucides sains et réduisez les facteurs inflammatoires. Il ne s'agit pas de suivre un régime draconien, mais de rétablir l'équilibre de votre métabolisme pour un fonctionnement optimal de votre corps.
Vous n'êtes pas impuissant. Vous n'êtes pas prisonnier des mécanismes biologiques créés par votre dernier repas. Votre corps réagit rapidement et avec détermination à chaque changement. Plus tôt vous commencerez, plus vite vous désactiverez l'interrupteur qui indique au cancer qu'il peut se propager.
FAQ sur les régimes riches en graisses et le cancer
Q : Comment un régime riche en graisses augmente-t-il le risque de propagation du cancer ?
R : Une alimentation riche en graisses provoque une série de changements dans l'organisme qui favorisent la propagation du cancer. Elle active les cellules de coagulation, augmente la perméabilité vasculaire pulmonaire et stimule la fibronectine, une protéine collante qui aide les cellules cancéreuses à s'accrocher aux vaisseaux sanguins et à former de nouvelles tumeurs. Ces changements facilitent la survie et la propagation des cellules cancéreuses dans l'organisme.
Q : Quel rôle jouent les plaquettes dans la progression du cancer ?
R : Les plaquettes, qui contribuent normalement à la coagulation du sang après une blessure, deviennent hyperactives lors d'un régime riche en graisses. Elles se fixent aux cellules cancéreuses et aux parois des vaisseaux sanguins, protégeant ainsi les cellules tumorales des attaques immunitaires et créant des zones d'ancrage propices à leur prolifération. Cette interaction permet aux cellules cancéreuses de se fixer, de migrer à travers les parois des vaisseaux sanguins et de s'implanter dans de nouveaux tissus.
Q : Changer son alimentation peut-il vraiment faire une différence ?
RépondreSupprimerR : Oui. L'étude a montré que les souris passées d'un régime riche en graisses à un régime normal en seulement sept jours présentaient une activité des cellules de coagulation et une accumulation de fibronectine significativement réduites. Ce changement alimentaire rapide a également réduit le nombre de cellules cancéreuses s'installant dans leurs poumons, ce qui montre que l'organisme commence à guérir presque immédiatement après la suppression du déclencheur alimentaire.
Q : Pourquoi les huiles végétales sont-elles particulièrement nocives en termes de propagation du cancer ?
R : Les huiles végétales comme le soja, le maïs, le carthame, le tournesol et le canola sont riches en acide linoléique (AL), un acide gras polyinsaturé qui perturbe la fonction mitochondriale, favorise l'inflammation et déclenche des troubles de la coagulation. Un apport élevé en AL s'accumule progressivement dans les tissus, rendant ainsi l'environnement interne plus propice à la croissance et à la propagation du cancer.
Q : Quelles sont les mesures les plus efficaces que je peux prendre pour réduire mon risque dès maintenant ?
R : Commencez par réduire votre apport total en matières grasses à 30 à 40 % de vos calories quotidiennes, éliminez les huiles végétales et augmentez votre consommation de glucides sains et digestes comme les fruits, le riz blanc et les légumes racines. Utilisez un outil de suivi nutritionnel pour surveiller votre consommation d'acides gras saturés et visez moins de 5 grammes par jour, idéalement moins de 2 grammes. Même des changements à court terme ont un impact mesurable sur les processus biologiques qui favorisent la propagation du cancer.
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Remarques
1, 2 Nature Communications 2 avril 2025
https://www.globalresearch.ca/study-reveals-high-fat-diets-fuel-spread-cancer/5889472
La catastrophe de Bhopal : chagrin, culpabilité et graffitis. L’héritage de « Killer Carbide » à Bhopal ne doit pas disparaître de la vue du public.
RépondreSupprimerPar CST Research
Recherche mondiale,
3 juin 2025
Cet article rassemble les preuves existantes pour remettre en question le récit dominant de la catastrophe de Bhopal, la considérant comme une tragédie historique close, et soutient au contraire qu'elle demeure une catastrophe en cours. Si des militants ont déjà attiré l'attention sur cette perspective, l'article la met au premier plan. La criminalité d'Union Carbide est une crise persistante qui touche plusieurs générations. En reliant Bhopal aux impacts plus larges de la Révolution verte et au paradigme chimique dans l'agriculture indienne, l'article inscrit également la question dans une critique plus large du pouvoir des entreprises.
J'ai visité Bhopal pour la première fois en 1998 et j'ai vu la statue commémorative en hommage aux victimes de la criminalité d'Union Carbide : une fuite de gaz mortelle provenant de son usine de pesticides en décembre 1984. Il y avait de nombreux graffitis en anglais et en hindi. Je me souviens avoir vu « killer Carbide » et « Hang Anderson » en gros caractères. Je suis retourné récemment sur place. Les graffitis ont disparu et la statue en béton est en plein délabrement.
La statue commémorative du gaz de Bhopal, également connue sous le nom de « Statue de la Mère et de l'Enfant », est une sculpture publique poignante créée par l'artiste néerlandaise Ruth Waterman. Érigée en 1985, elle représente une femme en deuil, la main sur le visage, tenant son bébé. Sa posture et son expression traduisent une profonde tristesse et un traumatisme. Derrière la femme, un enfant cherche protection sous son vêtement, tandis qu'un autre se penche pour demander de l'aide.
.- voir doc sur site -
Bhopal par Ruth Waterman-Kupferschmidt, survivante néerlandaise de l'Holocauste (sous licence CC BY-SA 2.0)
La statue est positionnée à la périphérie de l'ancien site de l'usine Union Carbide.
La tragédie du gaz de Bhopal a fait la une des journaux internationaux et a fait la une des journaux internationaux le 3 décembre 1984. Plus de 40 tonnes d'isocyanate de méthyle (MIC), un gaz hautement toxique, se sont échappées d'une usine de pesticides. Quelque 10 000 personnes seraient mortes dans les trois jours qui ont suivi la fuite. Le bilan final est estimé entre 15 000 et 20 000 morts, et environ 500 000 survivants souffrent de multiples problèmes de santé graves, notamment des affections respiratoires, la cécité, des cancers et des anomalies génétiques qui continuent d'affecter les générations suivantes.
La tragédie est la conséquence de protocoles de sécurité non conformes aux normes, de réductions de coûts et d'un personnel insuffisant dans l'usine, détenue majoritairement par la société américaine Union Carbide Corporation (UCC).
Immédiatement après l'incident, la réponse du gouvernement indien fut lente et inadéquate. Malgré des poursuites pénales et l'arrestation de plusieurs employés d'Union Carbide, les plus hauts dirigeants, dont le président de l'UCC, Warren Anderson, échappèrent à toute poursuite sérieuse. Anderson fut brièvement arrêté à son arrivée en Inde, mais libéré sous caution et ne revint jamais en Inde pour y être jugé. La demande de dommages et intérêts de 3,3 milliards de dollars formulée par le gouvernement indien fut réglée à l'amiable en 1989 pour 470 millions de dollars – une somme largement critiquée comme largement insuffisante compte tenu de l'ampleur des souffrances humaines.
crise sanitaire
RépondreSupprimerLes survivants de la fuite de gaz continuent de souffrir d'un large éventail de séquelles graves, chroniques et à long terme sur leur santé. Parmi celles-ci figurent des problèmes respiratoires invalidants tels que la fibrose pulmonaire, l'asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive, ainsi que des problèmes neurologiques, musculo-squelettiques et ophtalmiques tels que l'irritation oculaire, la cécité et la cataracte, et divers troubles endocriniens. Les dommages physiques immédiats ont été relativement plus faciles à évaluer, mais l'ampleur des dommages liés à la santé, en particulier les maladies chroniques, a mis de nombreuses années à se manifester, apparaissant souvent bien après la finalisation des premiers règlements judiciaires.
Cela signifie que le véritable coût humain de la catastrophe a été gravement sous-estimé lors des premiers plans d’indemnisation, ce qui a conduit à un soutien médical inadéquat et insuffisant pour une population dont la santé se détériorait progressivement.
La compréhension limitée de la toxicité de l'isocyanate de méthyle (CIM) chez l'homme constituait un défi majeur. Aucune population n'avait jamais été exposée à une telle quantité de CIM. L'ignorance initiale quant à la toxicité à long terme du CIM, combinée à la manifestation tardive de maladies chroniques, a directement contribué à sous-estimer gravement le véritable coût humain. Cela a profondément affecté l'adéquation des indemnisations et la fourniture de soins médicaux continus, laissant derrière elle un héritage de souffrances non traitées.
Section détériorée de la centrale MIC en 2008, des décennies après la fuite de gaz (sous licence CC BY-SA 2.0)
Les hommes qui étaient encore dans le ventre de leur mère au moment de la catastrophe présentaient un risque significativement plus élevé de développer des handicaps affectant leur emploi 15 ans plus tard. Plus frappant encore, après 30 ans, ces personnes présentaient un risque de cancer huit fois plus élevé que les cohortes non exposées. Chez les hommes n'ayant jamais quitté la zone touchée, le risque de cancer était encore plus alarmant, atteignant un facteur 27. Ces preuves quantitatives des fardeaux de santé hérités démontrent sans équivoque que les conséquences de la catastrophe ne se limitent pas aux personnes directement exposées, mais s'étendent à leurs descendants.
La catastrophe a eu des effets dévastateurs sur la santé reproductive des femmes. Des études universitaires ont démontré une multiplication par quatre des taux de fausses couches suite à la fuite de gaz, ainsi qu'un risque accru de mortinatalité et de mortalité néonatale. Des décennies plus tard, les anomalies menstruelles et la ménopause prématurée sont devenues des problèmes courants chez les femmes exposées et leurs enfants.
Les femmes résidant à moins de 100 km de Bhopal ont connu une baisse relative des naissances de garçons en 1985, la proportion passant de 64 % en 1981-1984 à 60 %. Cela suggère une plus grande vulnérabilité des fœtus mâles au stress externe que constitue l'exposition aux gaz toxiques.
RépondreSupprimerLa manifestation la plus visible des dommages intergénérationnels est l'incidence signalée de malformations congénitales sur trois générations. Celles-ci incluent des affections graves telles que la paralysie cérébrale, la dystrophie musculaire, la trisomie 21, le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, la cécité, les difficultés d'apprentissage et les retards de motricité globale. Des preuves convaincantes indiquent que les dommages génétiques et l'instabilité chromosomique persistent chez les survivants, jouant potentiellement un rôle déterminant dans la progression du cancer et d'autres maladies génétiques au cours des générations suivantes. Les conséquences de l'exposition aux substances toxiques sont littéralement inscrites dans le patrimoine génétique de la population touchée et de ses descendants.
De plus, les rapports font état de niveaux élevés de stress mental, de troubles du comportement, de syndrome de stress post-traumatique (SSPT), d'anxiété et de dépression. Ces problèmes de santé mentale sont souvent exacerbés par les difficultés socio-économiques persistantes auxquelles sont confrontées les communautés touchées.
La fuite de gaz a touché des populations sur une zone bien plus étendue que ce qui avait été démontré précédemment, avec des conséquences sanitaires visibles dans un rayon de 100 km autour de Bhopal. Initialement, l'impact de la fuite de gaz était souvent limité à un rayon de 7 km. Cependant, la documentation d'impacts jusqu'à 100 km modifie fondamentalement l'ampleur de la catastrophe, soulignant l'insuffisance des secours historiques et la nécessité d'une réévaluation de la population touchée à des fins médicales et compensatoires.
Des rapports indiquent que l'ingérence gouvernementale a entravé les enquêtes systématiques sur les problèmes de santé persistants et émergents. Les conclusions d'études cruciales, telles que celles du Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) et du Sambhavna Trust, ont parfois été controversées, voire occultées, suscitant des inquiétudes quant à la transparence et à l'intégrité des données de santé publique.
Le refus persistant d'Union Carbide d'identifier tous les produits de réaction ayant fuité et leur toxicité précise constitue un obstacle majeur à l'efficacité des traitements. Ce manque d'informations cruciales a empêché les médecins d'élaborer des protocoles de traitement adaptés et ciblés pour les victimes. De plus, les travailleurs de l'usine se seraient vu refuser l'accès à leurs propres rapports médicaux, l'entreprise revendiquant son droit de ne pas divulguer ces informations médicales vitales, considérées comme des secrets commerciaux protégés.
Ce secret d’entreprise et cette prétendue suppression de données par le gouvernement mettent en évidence une dimension critique de la catastrophe en cours : la suppression active d’informations qui pourraient atténuer les souffrances et améliorer les résultats à long terme.
RépondreSupprimercrise environnementale
Des décennies après la fuite de gaz initiale, des milliers de tonnes de déchets toxiques restent enfouis dans et autour du site abandonné de l'usine Union Carbide. Bien que l'ancien site ait été officiellement cédé à l'État du Madhya Pradesh en 1998, ni Dow Chemical, qui a acquis UCC en 2001, ni le gouvernement indien n'ont procédé à un nettoyage adéquat du site.
Les déchets toxiques du site de l'usine ont été acheminés vers trois immenses « bassins d'évaporation solaire », qui se sont ensuite lentement infiltrés dans le sol et les eaux souterraines environnantes. Des notes internes de l'UCC datant de 1982 indiquaient que ces bassins fuyaient déjà avant la catastrophe du gaz, témoignant d'une prise de conscience de longue date du risque de contamination. Ces eaux souterraines contaminées sont devenues la principale source d'eau pour les besoins quotidiens (lavage, cuisine et boisson) des familles des zones touchées, affectant environ 200 000 personnes réparties dans 71 villages.
L'analyse des eaux contaminées a permis d'identifier une série de polluants dangereux, notamment des organochlorés, du dichlorobenzène, du trichlorobenzène, de l'hexachlorure, des métaux lourds comme le mercure, le plomb, le chrome et le nickel, ainsi que divers pesticides. La contamination des eaux souterraines représente une seconde catastrophe secrète, une forme lente de violence environnementale qui étend la durée et l'ampleur des dommages bien au-delà de la fuite de gaz initiale.
La contamination environnementale a eu un impact disproportionné sur les communautés déjà vulnérables de Bhopal. La pollution des sols et des eaux est directement liée à des problèmes de santé chroniques et à une forte incidence de malformations congénitales parmi les habitants de la région.
Les victimes de la catastrophe et celles qui souffrent de la contamination continue appartiennent majoritairement à des communautés à faibles revenus, marginalisées et minoritaires. Cette situation met en évidence l'intersection entre la dégradation environnementale et les enjeux de justice sociale, démontrant ainsi que les dommages environnementaux sont inégalement répartis, aggravant les souffrances des personnes les moins à même d'y faire face.
D'importantes organisations internationales de défense des droits humains et des universitaires ont décrit les actions d'Union Carbide à Bhopal comme un exemple de racisme environnemental. Amnesty International, en particulier, a déclaré à l'occasion du 40e anniversaire de la catastrophe que « le racisme environnemental a permis quarante années d'injustice pour les survivants de la tragédie gazière de Bhopal ».
RépondreSupprimerBien qu'un événement récent, survenu en janvier 2025, ait impliqué le transfert de 337 tonnes de déchets dangereux vers l'incinération, les militants affirment que cette quantité ne représente même pas 0,05 % du total des déchets présents sur le site. L'ordonnance de la Cour suprême indienne de 2004 imposant l'accès à l'eau potable pour les habitants souligne la négligence environnementale chronique.
De plus, des différends persistent concernant les protocoles de sécurité du processus d'incinération, et une évaluation scientifique exhaustive de l'ampleur et des conséquences de la contamination reste difficile à réaliser. Cette contradiction – entre un effort de nettoyage visible, quoique modeste, et l'ampleur de la contamination non traitée – démontre que, malgré quelques actions symboliques, le problème fondamental d'une dépollution environnementale globale reste entier.
L'orgueil des entreprises et l'ombre de la révolution verte
La tragédie du gaz de Bhopal est emblématique non seulement de la négligence industrielle, mais aussi des conséquences plus larges du paradigme chimique de la Révolution verte, révélant une ironie flagrante entre les promesses des entreprises et les réalités dévastatrices.
Bien avant la fuite de gaz, Union Carbide se présentait comme une force bienveillante façonnant l'avenir de l'agriculture indienne grâce à sa tristement célèbre campagne publicitaire « Main de Dieu » des années 1950 et 1960. Une publicité représentait une main géante, semblable à un dieu, planant au-dessus des champs indiens, déversant des produits chimiques sur le sol comme pour offrir un don miraculeux de la science moderne et du progrès industriel à l'agriculteur indien « arriéré ». La main colossale déversait des pesticides depuis un flacon de laboratoire, avec une usine de pesticides Union Carbide se profilant au loin et l'emblématique Porte de l'Inde de Mumbai visible.
Cette image promettait un monde meilleur pour l'Inde, prétendument libérée de la peste et de la pauvreté grâce à la science chimique, occultant commodément l'héritage colonial et les orientations politiques erronées après l'indépendance, et faisant écho au paternalisme occidental qui considérait l'expertise locale comme inférieure. L'ironie tragique est frappante : la propagande et les pratiques d'Union Carbide ont entraîné l'une des pires catastrophes industrielles de l'histoire. Les pesticides produits dans ce pays, destinés à protéger les cultures, ont également contribué à des crises sanitaires et écologiques généralisées.
Le Pendjab, berceau de la Révolution verte en Inde, a adopté une agriculture intensive en produits chimiques. Cette situation a déclenché une vague de dégradation environnementale et de problèmes sanitaires. L'utilisation excessive de pesticides a contaminé les sols et les eaux, provoqué des intoxications aiguës et chroniques aux pesticides chez les agriculteurs et les communautés rurales et contribué à des taux alarmants de cancer, de troubles neurologiques et de problèmes de santé reproductive.
RépondreSupprimerImage : Les victimes de la catastrophe de Bhopal manifestent en septembre 2006 pour exiger l’extradition de Warren Anderson des États-Unis. (Sous licence CC BY 2.0)
Nombre de femmes photographiées en noir et blanc, assises et protestant contre Anderson et l'entreprise.
Des universitaires et militants tels que Bhaskar Save et Vandana Shiva ont vivement critiqué le paradigme chimique de la Révolution verte. Save, agriculteur et écologiste, a souligné les dommages causés à la fertilité des sols et à la biodiversité par une agriculture intensive en produits chimiques. Vandana Shiva a largement documenté la manière dont ces pratiques sapent les savoirs traditionnels, empoisonnent l'environnement et conduisent à l'endettement et au suicide des agriculteurs.
La forte dépendance aux pesticides et engrais de synthèse, illustrée par les pratiques promues par des entreprises comme Union Carbide, a créé un cercle vicieux de dommages écologiques : dégradation des sols, disparition des variétés de semences indigènes, pollution de l’eau et déclin de la résilience des systèmes agricoles. La campagne « Main de Dieu » d’Union Carbide illustre parfaitement l’orgueil persistant qui consiste à croire que la technologie et les produits chimiques peuvent surmonter les défis socio-économiques systémiques et conquérir la nature. Trop souvent, ce sont les pauvres et les marginalisés qui en paient le prix, qu’il s’agisse des petits agriculteurs ou, comme dans ce cas, des citadins pauvres.
RépondreSupprimerJustice refusée
En février 1989, la Cour suprême de l'Inde a ordonné un règlement final de 470 millions de dollars pour l'ensemble du litige de Bhopal. Cependant, ce montant reposait sur une grave sous-estimation du nombre réel de victimes. Par exemple, le règlement supposait environ 3 000 décès, alors qu'en mars 2003, les chiffres officiels faisaient état de plus de 15 180 demandes d'indemnisation pour décès. De même, l'estimation initiale de 100 000 blessés contrastait fortement avec les plus de 553 015 demandes d'indemnisation pour blessures réelles en 2003.
Un manquement éthique majeur au processus de règlement a été sa négociation et son accord sans aucune consultation des survivants de Bhopal. Cette exclusion a largement contribué au sentiment profondément ancré de justice refusée dès le départ. Les indemnisations versées s'élevaient en moyenne à environ 500 dollars par victime, nombre d'entre elles ne recevant que 25 000 roupies. La majeure partie de ces maigres fonds aurait été utilisée pour des besoins médicaux immédiats et le remboursement de prêts, ne permettant pas d'apporter un soutien à long terme aux victimes confrontées à des problèmes de santé chroniques et à des difficultés économiques.
Les victimes ont subi un revers majeur lorsque la Cour suprême indienne a rejeté la requête du gouvernement indien en réparation, qui réclamait plus d'un milliard de dollars d'indemnisation majorée. Cette décision a mis fin à une voie de recours légale de longue date permettant d'augmenter le montant initial de l'indemnisation. Elle a renforcé le sentiment, parmi les victimes et les militants, que le système judiciaire officiel n'a pas réussi à rendre une justice complète.
Malgré l'accord civil, une procédure pénale contre Dow Chemical, successeur d'Union Carbide Corporation, est en cours depuis près de 40 ans. Dow Chemical a comparu pour la première fois devant un tribunal de Bhopal en octobre 2023, après avoir, semble-t-il, ignoré six convocations précédentes sur une période de 17 ans. Cette comparution n'a toutefois pas donné lieu à une enquête approfondie sur les accusations.
En 2010, sept anciens employés de l'UCIL ont été reconnus coupables d'homicide par négligence, mais n'ont été condamnés qu'à deux ans de prison et à des amendes symboliques. La plupart d'entre eux ont été libérés sous caution immédiatement, et aucun n'a purgé une peine de prison significative. La décision du gouvernement indien de conclure un accord amiable et de renoncer à des poursuites pénales plus lourdes a de fait privé les survivants de leur droit à une justice pleine et entière. La réticence des tribunaux à appliquer des chefs d'accusation plus sévères, tels que l'homicide involontaire ne constituant pas un meurtre, a encore aggravé cette injustice.
Dow Chemical affirme systématiquement que les tribunaux indiens n'ont pas compétence sur l'entreprise américaine. L'entreprise soutient avoir acquis UCC 17 ans après la catastrophe (en 2001) et qu'UCC demeure une entité juridique distincte, ce qui n'implique aucun transfert de responsabilité pénale. Cette stratégie juridique vise à éviter toute action en justice en contestant l'autorité du tribunal sur l'entreprise.
RépondreSupprimerL'accusation, représentée par le Bureau central d'enquête (CBI), conteste les arguments de Dow en affirmant que la compétence est déterminée par le lieu où le crime a été commis – incontestablement l'Inde. Le CBI s'intéresse activement au plan d'intégration des activités de Dow afin de déterminer le montant des actifs d'UCC transférés à Dow, une étape cruciale pour lever le voile corporatif et établir un lien avec la responsabilité initiale.
Les victimes de la tragédie gazière affirment que la Haute Cour du Madhya Pradesh avait déjà tranché la question de compétence en 2012 et que, par conséquent, Dow Chemical devrait être officiellement accusée dans cette affaire. Le rejet de la requête en réparation, conjugué aux manœuvres juridiques persistantes de Dow pour se soustraire à sa compétence, met en lumière les profonds défis systémiques que pose la responsabilisation des puissantes multinationales pour les violations historiques de l'environnement et des droits humains, notamment au-delà des frontières juridiques internationales.
Les groupes de survivants et leurs sympathisants sont motivés par cinq revendications principales : le nettoyage complet des sols et des eaux souterraines contaminés selon les normes internationales, une indemnisation adéquate pour chaque survivant de Bhopal, la poursuite pénale de Dow Chemical, le développement de pratiques standardisées pour les soins de santé et la recherche liés à la catastrophe et l’octroi de pensions mensuelles à toutes les veuves des victimes du gaz.
La tragédie de Bhopal illustre de manière frappante les risques inhérents au transfert de technologies polluantes ou dangereuses vers les pays du Sud, où les multinationales appliquent souvent des normes de sécurité moins strictes que dans leurs pays d'origine. Cela met en lumière une tendance où la recherche du profit dans les pays en développement se fait au détriment irréversible de vies humaines et du bien-être, favorisée par un mépris total des droits environnementaux et humains.
Les victimes appartenaient en grande majorité aux communautés les plus pauvres et les plus marginalisées, notamment les castes inférieures et les habitants des quartiers informels adjacents à l'usine Union Carbide. Ces groupes ont été les plus touchés par la catastrophe, subissant un décès immédiat, des conséquences sanitaires à long terme et une pauvreté accrue due au handicap, à la perte d'emploi et à une indemnisation insuffisante.
La recherche du profit était manifeste dans les mesures de sécurité insuffisantes, notamment un équipement mal entretenu, une formation inadéquate des travailleurs, un manque flagrant de mesures d'intervention d'urgence et des protocoles de communication défaillants. Les réductions de coûts à l'usine ont privilégié les intérêts de l'entreprise au détriment de la sécurité des travailleurs et de la communauté. Les conséquences ont mis en lumière des inégalités profondément ancrées : les victimes pauvres ont eu du mal à accéder à une représentation juridique et à une indemnisation adéquate, tandis qu'Union Carbide (et Dow Chemical) ont utilisé leurs ressources pour limiter leur responsabilité.
RépondreSupprimerL’héritage de cette tragédie est une condamnation brutale des abus de pouvoir et du déni de justice, qui a donné lieu à une honte humanitaire.
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Sources
Livres et articles universitaires
Eckerman, Ingrid. (2005). La saga de Bhopal : causes et conséquences de la plus grande catastrophe industrielle au monde . Presses universitaires.
Fortun, Kim. (2001). Plaidoyer après Bhopal : Environnementalisme, catastrophe, nouveaux ordres mondiaux . Presses de l'Université de Chicago.
Dhara, V. Ramana, et Dhara, Rosalie. (2002). La catastrophe de l'Union Carbide à Bhopal : analyse des effets sur la santé. Archives of Environmental Health , 57(5), 391-404.
Shiva, Vandana. (1991). La violence de la révolution verte : agriculture, écologie et politique du tiers-monde . Zed Books.
Stone, Glenn Davis. « Nouvelles histoires de la révolution verte », The Geographical Journal , vol. 183, n° 2, 2017, p. 170-174.
Lapierre, Dominique, et Moro, Javier. (2002). Minuit cinq à Bhopal : L'épopée de la catastrophe industrielle la plus meurtrière au monde . Warner Books.
Broughton, Edward. (2005). La catastrophe de Bhopal et ses conséquences : une analyse. Environmental Health , 4(1), 6. Rapports et sources institutionnelles.
Conseil indien de la recherche médicale (ICMR). (Diverses années). Effets sur la santé de la fuite de gaz toxique de l'usine d'isocyanate de méthyle d'Union Carbide à Bhopal. Gouvernement indien.
Clinique Sambhavna Trust. (En cours). Recherches et rapports sur les survivants de la tragédie du gaz de Bhopal. https://www.bhopal.org
Greenpeace. (1999). L'héritage de Bhopal : contamination toxique sur le site de l'ancienne usine Union Carbide. https://www.greenpeace.org/india/en/publication/1276/the-bhopal-legacy/
Amnesty International. (2004). Nuages d'injustice : La catastrophe de Bhopal, 20 ans après. https://www.amnesty.org/en/documents/asa20/015/2004/en/
Documents juridiques et politiques
Cour suprême de l'Inde. (1989). Union Carbide Corporation c. Union of India (affaire du règlement de Bhopal).
RépondreSupprimerCour suprême de l'Inde. (2023). Jugement sur la requête curative en indemnisation majorée dans la tragédie du gaz de Bhopal.
Articles d'actualité et de magazine
The Guardian (2024). Bhopal : la pire catastrophe industrielle au monde, 40 ans après. https://www.theguardian.com/world/2024/dec/03/bhopal-disaster-40-years-on
BBC News. (2019). Catastrophe gazière de Bhopal : Le combat des victimes pour la justice. https://www.bbc.com/news/world-asia-india-30205189
Al Jazeera. (2024). Bhopal : La lente violence d’un héritage toxique. https://www.aljazeera.com/features/2024/12/3/bhopal-the-slow-violence-of-toxic-legacy
Témoignages d'activistes et de survivants
Groupe d'information et d'action de Bhopal. (En cours). Témoignages de survivants et actualités de la campagne. https://www.bhopal.net
Perspectives des agriculteurs et des militants
Save, Bhaskar. (2006). Lettre ouverte au ministre indien de l'Agriculture : La grande tromperie agricole . Extrait de : https://greatagriculturalchallenge.wordpress.com/the-great-agricultural-challenge/preface/register/bhaskar-save%E2%80%99s-open-letter/
https://www.globalresearch.ca/legacy-killer-carbide-bhopal-not-fade-public-view/5889412
La mort lente en douceur mais imposée de force ?
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 05 juin 2025 - 10:23
Vous l’avez sans doute compris, ce jour, je ne vais pas vous parler uniquement de la loi autorisant l’euthanasie (pudiquement appelée « droit à l’aide à mourir ») que l’Assemblée nationale a adoptée en première lecture ce 27 mai 2025, à savoir pile le jour de l’année où en France l’éphéméride fête un Saint-Augustin qui doit en faire des loopings dans sa tombe, lui qui, moine bénédictin et premier archevêque de Cantorbéry qu’il fut, était ma foi, j’imagine, viscéralement opposé au suicide.
S'agissant de cette loi sur l’euthanasie, je vous en dis ici simplement ceci : elle s’inscrit dans une logique utilitariste qui n’est pas nouvelle. Déjà en 1981, dans son livre « L’avenir de la vie », Jacques Attali, alors interrogé par Michel Salomon, abordait la question de l’allongement de l’espérance de vie et de la place des seniors dans la société. Voici ce qu’il écrivait :
« Dès qu’on dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société. […] Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement. » Attali anticipait un changement d’objectif : « L’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en termes de coûts pour la collectivité. »
Et il allait plus loin, prédisant que « l’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. » Dans une logique socialiste, il la voyait comme une liberté fondamentale, liée au droit au suicide. Dans une logique capitaliste, il imaginait des « machines à tuer » ou des « prothèses » pour éliminer la vie devenue « trop insupportable ou économiquement trop coûteuse. » Attali concluait ainsi :
« Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future. »
Ces propos, écrits il y a 44 ans, résonnent étrangement avec la loi adoptée en 2025. Mais, ce qui m’inquiète, c’est que cette logique utilitariste pourrait être détournée pour répondre à un problème bien réel : le déséquilibre démographique de la France. Notre système de retraite, basé sur la répartition, est en crise. Selon l’INSEE, en 2024, les naissances (678 000) ont été inférieures aux décès (683 000), un solde naturel négatif pour la première fois depuis des décennies. Avec un taux de fécondité de 1,79 enfant par femme, loin du seuil de renouvellement de 2,1, et un ratio d’actifs par retraité qui chute (1,7 en 2020, contre 4 dans les années 1960), les jeunes générations ploient sous le poids des retraites à financer.
Europe : la complexité entraine-t-elle la décadence ?
RépondreSupprimerUne crise démographique qui menace le modèle de répartition
Le système de retraite français repose sur un modèle de répartition : les cotisations sociales prélevées sur les salaires des actifs financent directement les pensions des retraités. Ce modèle, instauré après la Seconde Guerre mondiale, fonctionnait bien dans un contexte de forte natalité et de croissance économique, où 4 actifs finançaient un retraité dans les années 1960. Mais, aujourd’hui, avec un ratio tombé à 1,7 actif par retraité, et un solde naturel négatif, ce système est au bord de l’asphyxie - malgré les « sparadraps financiers » ou « soins palliatifs » plus ou moins pérennes qu’on aura voulu lui accorder avec la CSG et la CRDS. Créées respectivement en 1991 et 1996 pour élargir l’assiette de financement de la protection sociale, ces contributions pèsent aujourd’hui lourdement sur les actifs – 9,2 % pour la CSG et 0,5 % pour la CRDS sur les revenus d’activité – sans pour autant résoudre le problème de fond. Le déficit de la branche vieillesse de la Sécurité sociale atteignait 11,2 milliards d’euros en 2024, et il pourrait grimper à 20 milliards d’ici 2030, selon le Conseil d’Orientation des Retraites (COR). Les dépenses de retraite représentent 14 % du PIB français, contre 9 % en moyenne dans les pays de l’OCDE.
Face à ce défi, trois solutions s’offrent à nous, chacune avec des horizons temporels différents :
À court terme, augmenter la masse productive en faisant contribuer davantage les actifs (via des hausses d’impôts ou de cotisations) ou une immigration productive (dont personne ne veut) pour maintenir les retraites. Cependant, cela alourdirait encore le fardeau des jeunes générations, déjà accablées par des cotisations sociales représentant 40 % de leur salaire brut. Une telle mesure risquerait de provoquer des tensions sociales, comme on l’a vu avec les manifestations contre la réforme des retraites de 2023. Et sur la partie immigration "selective" productive, cela contredirait les contraintes européennes imposées à la France en termes de quotas d'immigration, mais également la politique macroniste et ferait donc le jeu des extrêmes.
À moyen terme, réduire les pensions à un niveau que les cotisations des actifs peuvent supporter, ce qui impliquerait une baisse drastique du niveau de vie des retraités. Le taux de remplacement (rapport entre la pension et le dernier salaire) est d’environ 50 % pour un salarié du privé ; le réduire à 40 % ou moins équilibrerait les comptes, mais au prix d’une précarité accrue pour les seniors, dont 10,2 % vivaient sous le seuil de pauvreté en 2023 (INSEE).
À long terme, relancer la démographie par une politique de natalité ambitieuse. Une telle politique, même si elle encouragerait les naissances, prendrait des décennies à produire des effets, car il faut au moins 20 ans pour qu’un nouvel individu entre sur le marché du travail. De plus, les incitations à la natalité, comme les allocations familiales ou les congés parentaux, ne garantissent pas une hausse des naissances : une étude de l’INED (2023) montre qu’une hausse de 10 % des allocations familiales n’augmente le taux de fécondité que de 0,05 point.
Or, les politiques de natalité sont des incitations, pas des obligations. Leur efficacité est incertaine : malgré des mesures incitatives, le taux de fécondité stagne puisque l'environnement géopolitique n'est pas propice à la création d'une famille par le simple fait que les Français ont de plus en plus de mal à se projeter dans un avenir incertain - la crainte d'un conflit généralisé venant se rajouter à une situation économique catastrophique. Face à cette réalité, une seule variable d’ajustement semble alors envisageable pour les technocrates : l’espérance de vie. Et c’est là que la loi sur l’euthanasie, en facilitant la fin de vie des plus âgés, pourrait être interprétée comme une réponse cynique à ce défi démographique, comme Attali l’avait anticipé il y a plus de 40 ans.
RépondreSupprimerLa sénescence accélérée : un facteur aggravant lié au style de vie, mais aussi accentué avec la covid
À cette crise démographique s’ajoute un phénomène préoccupant : l’accélération de la sénescence biologique, mise en lumière par des recherches récentes. Selon une analyse publiée dans France Soir, établie sur de nombreuses sources scientifiques et intitulée « Le SARS-CoV-2 accélérerait l’âge biologique », le virus responsable de la Covid-19 aurait un impact durable sur le vieillissement cellulaire. Le vaccin contre la covid semble avoir les mêmes effets en créant un véritable problème sur le système immunitaire.
L’article cite des études montrant que le SARS-CoV-2 induit un stress oxydatif et une inflammation chronique, accélérant le raccourcissement des télomères – ces capuchons protecteurs à l’extrémité des chromosomes qui déterminent la durée de vie des cellules. En d’autres termes, les personnes ayant contracté le virus, même sous une forme bénigne ou induit par la vaccination, pourraient voir « leur âge biologique augmenter de plusieurs années », augmentant ainsi leur vulnérabilité aux maladies liées à l’âge, comme les maladies cardiovasculaires ou neurodégénératives. Une autre étude conclu à un effet aggravant de la vaccination sur la maladie covid.
Vieillissement
Ce phénomène aggrave la pression sur le système de santé et le modèle de répartition. Si les seniors vieillissent biologiquement plus vite, leurs besoins en soins augmentent, alourdissant les dépenses de santé – déjà 12 % du PIB en 2024, selon l’OCDE. Et si leur espérance de vie diminue à cause de cette sénescence accélérée, cela pourrait paradoxalement « soulager » le système de retraite, mais au prix d’une perte humaine inacceptable. La loi sur l’euthanasie, dans ce contexte, pourrait être perçue comme une porte ouverte à une gestion utilitariste de cette population fragilisée, renforçant les craintes d’une dérive éthique.
Une mort sociétale imposée par l’Union européenne
RépondreSupprimerMais, cette mort lente ne s’arrête pas là. Elle est aussi sociétale. Outre cette loi sur l’euthanasie, c’est par une soumission totale aux diktats de l’Union européenne qu’elle intervient. Plus exactement par les décisions prises par la Commission européenne, dont procède une forme de suicide économique, politique, structurel, éthique, identitaire et moral auquel cette poignée de personnes non-élues contraignent les peuples européens. Le traité de Lisbonne, adopté en 2008 par le Parlement français malgré le rejet populaire de la Constitution européenne en 2005, reste une trahison emblématique de cette perte de souveraineté. Le terme pro-européanisme ayant subi une capture idéologique par ceux qui poussent un agenda fédéraliste déconnecté de la volonté des peuples : 64 % plébiscitent une Europe des nations contre 14 % pour une Europe fédérale (sondage Alain Houpert, avril 2025), et 60 % veulent une Europe de coopération commerciale plutôt qu’un monstre supranational (sondage MIS Group, mai 2025).
Illustration de la complexité de l'UE.
Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’en France un des plus « infidèles à la confiance » du peuple français, François Bayrou, désormais Premier Ministre, annonce qu’il va « demander » (comprenez « imposer ») à tous les Français de faire un effort. Un de plus, en pécuniaire. Oui. Lui qui, qui plus est, compte parmi les parasites les plus voraces qui vivent sur le dos du contribuable français depuis le plus longtemps. Et lui qui, de surcroît, politiquement a grandement concouru à la situation de « faillite de la France » dans laquelle nos dirigeants tous adoubés à Bruxelles ont conduit le pays. Soucieux qu’il est de montrer qu’il se fiche ouvertement de nous, il a ajouté ceci pour se justifier : « Tous les mois, on dépense 10 % de plus que ce qui rentre dans les caisses. » N'était-il pas en charge du Commissariat au plan ?
Ah si ! Venant d’un Premier Ministre qui, en quatre mois de présence à la tête du Gouvernement français, a dilapidé plusieurs milliards en aide financière à l’Ukraine, en plus des quarante milliards déjà alloués par ses prédécesseurs en quatre ans, c’est vraiment se moquer des Français. A fortiori venant d’un homme qui, avec ses retraites cumulées, ses indemnités, les charges patronales et tous les avantages en nature énormes qui vont avec les sept fonctions publiques qu’il cumule, coûte au contribuable français, au bas mot, plusieurs dizaines de SMIC par mois.
Implications et réflexions : un problème éthique sur le droit à la vie
RépondreSupprimerLes propos de Jacques Attali, bien que prospectifs et provocateurs, mettent en lumière une tension qui reste pertinente en 2025 : le conflit entre les impératifs économiques et les valeurs humanistes dans la gestion du vieillissement de la population. Sa prédiction sur le rôle de l’euthanasie comme « instrument essentiel » des sociétés futures trouve un écho dans la loi française de 2025 sur l’aide à mourir, qui, bien que strictement encadrée, soulève des questions éthiques fondamentales, notamment sur le droit à la vie.
La loi de 2025 autorise l’aide active à mourir pour les patients majeurs atteints de maladies incurables en phase avancée, avec des souffrances physiques ou psychiques insupportables, et uniquement sur consentement éclairé (Le Monde, 2025). Mais ce cadre, aussi strict soit-il, pose un problème éthique majeur : en légalisant l’euthanasie, l’État ouvre une brèche où le droit à la vie, principe inaliénable inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 3), pourrait être relativisé. Si la société admet qu’une vie peut être jugée « indigne d’être vécue » – que ce soit par le patient lui-même ou sous des pressions économiques et sociales –, ne risque-t-on pas de glisser vers une banalisation de la fin de vie, voire une incitation implicite pour les plus vulnérables ? Les seniors, déjà fragilisés par une sénescence potentiellement accélérée liée au SARS-CoV-2, pourraient se sentir poussés à « libérer » la société de leur « fardeau », surtout dans un contexte de crise économique et de méfiance envers les institutions.
Soleil vert
Le modèle de répartition, confronté à un solde naturel négatif et à un vieillissement démographique, accentue cette tension. Comme nous l’avons vu, les solutions traditionnelles – augmenter les cotisations, réduire les pensions, ou relancer la natalité – ont des limites, tant en termes de faisabilité politique que d’efficacité à court ou moyen terme. Dans ce contexte, l’idée que l’espérance de vie devienne une variable d’ajustement n’est pas absurde, même si elle est moralement contestable. La loi sur l’euthanasie, en facilitant la fin de vie des personnes âgées ou malades, pourrait être perçue comme un moyen de réduire les coûts pour la collectivité, une crainte qu’Attali avait anticipée il y a 44 ans.
Mais, ce n’est pas le seul danger. L’Union européenne, par ses politiques économiques et ses exigences budgétaires, impose une austérité qui exacerbe les inégalités intergénérationnelles. En France, le gouvernement, en soutenant des dépenses controversées comme l’aide à l’Ukraine tout en demandant des efforts aux Français, alimente un climat de défiance. Dans ce contexte, la loi sur l’euthanasie, même si elle vise à répondre à des demandes individuelles de dignité face à la souffrance, risque d’être instrumentalisée à des fins économiques, surtout si les critères d’éligibilité venaient à s’élargir sous la pression des contraintes financières.
vivre ou mourir
RépondreSupprimerPour éviter de telles dérives, une transparence accrue et un débat public approfondi sont essentiels. Le droit à la vie doit rester un principe non négociable, et toute politique touchant à la fin de vie doit être encadrée par des garde-fous rigoureux, indépendants des impératifs économiques. Par ailleurs, une réforme structurelle du système de retraite – par exemple, un mixte répartition/capitalisation – et des investissements massifs dans la natalité et l’emploi des jeunes pourraient alléger la pression sur les générations futures, sans recourir à des solutions aussi extrêmes que l’ajustement de l’espérance de vie et les manquements répétés des politiques envers les Français.
Jusqu’à quand allons-nous tolérer de nous faire empapaouter de la sorte et aussi intensément ? La mort lente, qu’elle soit physique ou sociétale, ne doit pas devenir une fatalité imposée par la force. Il est temps de repenser nos priorités, de défendre le droit à la vie, et de bâtir une société dans laquelle la dignité humaine prime sur les calculs économiques.
Et ce n’est pas l’IA dénuée d’humanité qui viendra régler le problème.
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/la-mort-lente-en-douceur-mais-imposee-par-la-force
Une étude extrêmement influente sur le vaccin contre la COVID-19, affirmant que les vaccins ont sauvé des millions de vies, est démantelée dans une revue médicale
RépondreSupprimerPar le Dr Raphael Lataster
Recherche mondiale,
3 juin 2025
L'étude extrêmement influente sur les vaccins contre la COVID-19, Watson et al. , qui a été utilisée par les experts tout au long de la pandémie pour démontrer que les vaccins ont sauvé des dizaines de millions de vies en un an, a été complètement démystifiée par votre serviteur (un chercheur en désinformation désormais principalement axé sur la COVID-19, notamment après avoir été licencié pour avoir refusé le vaccin et avoir gagné des procès ultérieurs), et la critique a finalement été publiée dans une revue médicale à comité de lecture . Ceci est la première d'une métacritique en trois parties de six études influentes sur les vaccins contre la COVID-19, avec des problèmes similaires identifiés tout au long. Les mêmes critiques s'appliqueraient à de nombreuses autres études.
- voir doc sur site -
Je commence par souligner que cette étude (et ces études en général) a été très peu examinée. On se demande pourquoi l'Univers m'a confié cette tâche vitale, à moi, ancien pharmacien et chercheur/philosophe spécialisé dans la désinformation, moi-même, seul, plus intéressé par des questions comme le sens de l'existence, sans financement, et en difficulté depuis que j'ai été (et continue d'être) persécuté pour avoir refusé le vaccin. C'est peut-être compréhensible si l'on considère qui finance la plupart des chercheurs en médecine (et nous y reviendrons), mais cela reste déconcertant quand on considère la quantité de talents de « notre camp anticonformiste », celui des experts qui ont résisté à la tendance concernant la pandémie et ont pratiquement tout vu . Un peu de hasard aussi, car j'ai fait cela en partie parce que le sénateur américain Ron Johnson me l'a demandé .
Venons-en à l'étude. Tout d'abord, Watson et al. « s'appuient sur un modèle qui, par définition, n'est pas vraiment représentatif de la réalité ». N'oubliez pas : la carte n'est pas le territoire. Et les modèles obéissent au principe GIGO : garbage in, garbage out. Et lorsqu'il s'agit d'études comme Watson et al. , il y a beaucoup de déchets à trier.
Je constate ensuite que leurs estimations de l'efficacité vaccinale sont douteuses, en m'appuyant sur « JECP4 », l'étude publiée que j'ai menée avec Peter Doshi, rédacteur en chef du BMJ (et l'un de mes héros intellectuels). Ils ont exagéré l'efficacité vaccinale (et la sécurité) de manière considérable, notamment en ignorant les incidents survenus chez les personnes « partiellement vaccinées », voire en les comptabilisant comme survenant chez les personnes « non vaccinées ». Collectivement, l'équipe de Doshi et moi-même avons démontré mathématiquement : « Une telle méthodologie peut faire apparaître un vaccin totalement inefficace comme efficace à 48 %, voire à environ 65 %, si les cas chez les personnes « partiellement vaccinées » sont attribués aux personnes « non vaccinées ». En fait, même un vaccin négativement efficace peut, de cette manière, apparaître comme modérément efficace. »
On ignore comment les auteurs ont déterminé l'efficacité des vaccins pour prévenir les décès. S'ils avaient utilisé les essais cliniques initiaux des vaccins à ARNm contre la COVID-19, ainsi que les réanalyses récemment publiées, ils n'auraient constaté aucune diminution statistiquement significative des décès dus à la COVID-19 parmi les groupes vaccinés, mais une augmentation statistiquement significative des effets indésirables graves présentant un intérêt particulier, et une augmentation non statistiquement significative du nombre total de décès.
RépondreSupprimerUn autre problème majeur réside dans les estimations statiques de l'efficacité des vaccins. Les chercheurs partent du principe que le vaccin reste aussi efficace que jamais, au nom de la « simplicité », ce qui, nous le savons maintenant, est une absurdité totale. Ils vantent littéralement les mérites des rappels tous les deux ou trois mois ! Souvenez-vous du principe GIGO. Optez pour des aspects positifs comme la « simplicité » dans vos modèles, et vous obtiendrez ce genre de résultats négatifs.
Je constate que non seulement les vaccins deviennent inefficaces très rapidement, mais ils semblent même devenir négativement efficaces – oui, vous m’avez entendu, augmentant apparemment vos risques d’infection au COVID-19, et même de décès.
Ils ont également émis de grandes hypothèses sur les taux de mortalité par infection (TLI). Ils n'ont même pas pris la peine de justifier (ni même de divulguer) leurs chiffres préférés. Si vous exagérez les décès dus à la COVID-19, et ils le font tous, vous finirez par exagérer les bénéfices des vaccins. Une étude extrêmement importante a été publiée juste au moment où cette critique était en cours de publication. Il semblerait qu'ils aient (au moins) doublé les décès dus à la Covid depuis Omicron, le vieux débat « avec/du Covid ».
Les bénéfices l'emportaient-ils sur les risques ? Étonnamment, cette étude extrêmement influente ne le saurait jamais. Ils ne semblent pas se soucier des « décès et blessures causés par les vaccins ». À quoi bon sauver 14 millions de vies si on en a tué, disons, 28 millions ? Une occasion manquée, non ? Il semble bien que les vaccins blessent et tuent des gens, ce qui était évident dès le début, d'après leurs propres essais cliniques . Il y en avait peut-être davantage dans l'essai Pfizer, avec des questions (publiées) sur une activité potentiellement frauduleuse . Des études ultérieures montrent bien plus d'effets secondaires , et j'ai soutenu dans une revue du BMJ que le risque de myocardite à lui seul l'emporte sur les « bénéfices » du vaccin chez les jeunes en bonne santé .
Ils ont aussi utilisé des « estimations » de la surmortalité toutes causes confondues, faute de données. Notons également l'hypothèse selon laquelle la surmortalité est entièrement due à la COVID-19, plutôt qu'aux vaccins. Ils n'en reconnaissent même pas la possibilité, alors que nous savons pertinemment que les vaccins ont tué des gens ; ce que nous pouvons contester, c'est le nombre.
Avec des chiffres injustifiés, des données inventées, des données omises (par exemple, la Chine, qui représente une part importante de la population mondiale), et même des données collectées auprès de sources non académiques (comme un magazine économique !), les auteurs admettent une « grande incertitude ». Curieusement, cette incertitude n'a pas été exprimée lorsque tous les experts, politiciens et présentateurs ont proclamé les conclusions fracassantes de l'étude.
RépondreSupprimerCurieusement, leurs propres graphiques « révèlent que les décès étaient déjà en baisse avant la vaccination généralisée (janvier-février 2021), pour ensuite augmenter à nouveau après une forte couverture vaccinale (août 2021) ». À propos de surmortalité, quelques chercheurs ont constaté que celle-ci se produit même après la fin de la pandémie, et certains (coucou) ont même constaté une corrélation avec les vaccins contre la COVID-19 . (Un autre article sur la surmortalité paraîtra plus tard, qui démontrera sans équivoque que ce n'est ni la COVID-19, ni les confinements, mais le vaccin. J'attends la publication.)
Enfin, passons aux conflits d'intérêts financiers et politiques. Lisez attentivement ce passage. Les auteurs de l'étude entretiennent des liens financiers avec les fabricants de vaccins, l'OMS, le Wellcome Trust et notre vieil ami, le seul expert que nous avons tous dû considérer comme tel malgré son absence totale de diplôme universitaire, Bill Gates.
Politiquement, le chef de l'équipe de recherche n'est autre que Neil Ferguson, « Professeur Confinement », aussi connu comme l'idiot qui avait tout faux et qui « a été surpris en train de violer les mesures de confinement qu'il avait préconisées en entretenant une liaison avec une femme mariée pendant les restrictions ». Pas un homme vertueux. Ce sera le thème de cette série en trois parties. Les personnes à l'origine des recherches sur les vaccins sont généralement financées par les fabricants et les gouvernements qui ont approuvé, encouragé et même imposé les vaccins. Je vais même plus loin en expliquant que Big Pharma, les médias grand public et à peu près tout le reste sont détenus ou contrôlés par une poignée de personnes très riches .
Je résume également certaines recherches démontrant que « l'industrie pharmaceutique finance et influence sans doute les grandes revues médicales qui publient des études favorables menées par ces mêmes scientifiques, ainsi que les pairs évaluateurs de ces revues – tout comme elle finance les essais cliniques de ses propres produits, qui produisent, comme on pouvait s'y attendre, des résultats plus favorables à ses intérêts que ceux d'études indépendantes ». Oh, et n'oublions pas qu'elle finance ses propres organismes de réglementation . Quel plaisir !
Je termine par les recommandations habituelles : « Pour évaluer avec précision le nombre de vies réellement sauvées par ces vaccins, Watson et al. et d’autres devraient répéter leur analyse en utilisant des méthodes plus rigoureuses et plus transparentes : en intégrant des estimations prudentes de l’efficacité des vaccins, compte tenu des préoccupations récentes concernant les méthodologies de fenêtre de comptage ; en tenant compte de l’efficacité en déclin rapide et potentiellement négative ; en utilisant des IFR et des CFR précis et clairement divulgués ; en donnant la préférence aux preuves disponibles plutôt qu’aux estimations spéculatives ; et idéalement, en menant la recherche de manière indépendante, sans liens financiers avec les fabricants de vaccins, leurs actionnaires ou les organisations qui promeuvent et imposent ces vaccins. »
RépondreSupprimerEh bien, voilà. Assurez-vous de… euh, faire confiance à la science, et tout ça. Surtout quand cette science douteuse se répand partout en un clin d'œil et met trois bonnes années à être démentie. Je ne pense pas que cette démolition fera la une des journaux et des informations du soir – ils ont déjà dit « non ».
*
Merci au Dr William Makis d’avoir attiré notre attention sur cet article.
Le Dr Raphael Lataster est maître de conférences associé à l'Université de Sydney, spécialisé dans la désinformation et ancien pharmacien. Cet article a initialement été publié dans sa newsletter Substack, Okay Then News . Découvrez-en plus sur ses recherches et ses actions en justice, notamment sa récente victoire contre l'obligation vaccinale en Nouvelle-Galles du Sud.
https://www.globalresearch.ca/influential-covid-vaccine-study-claiming-jabs-saved-millions-torn-shreds/5889437
SupprimerCes nano particules d'oxyde de graphène ont été découvertes dès leurs sorties de laboratoires nazis par les scientifiques Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej qui ont analysé les flacons injectables.
1°) A été annoncé (il y a plus de 5 ans) l'arrivée d'un nouveau virus !!
a - Un virus est le nom donné à une poussière inoffensive (sauf poussière radioactive) de format nano.
b- il n'est donc pas vivant et à ne pas confondre avec un microbe !
2°) Il n'existe pas de 'vaccin anti-poussières'. Les nano-poussières inoffensives - sauf poussières radioactives - (appelées 'virus') et microbes sont mille fois plus petits que l'écart entre mailles du masque.
Par contre existe une expérimentation génique d'essais.
3°) Dès leurs sorties de laboratoires les flacons injectables ont été analysés par des scientifiques Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej. La composition était:
Entre 95 et 99 % de nano particules d'oxyde de graphène !! (qui n'ont rien à faire dans un vaccin !) elles contrôlent le cerveau !! Vos pensées, vos souvenirs, vos actions à venir et vous éteindre !!
+ des hydres !! (Qui est l'hydre, cette créature capable de se faire pousser de nouvelles têtes ? Petit polype d'eau douce, l'hydre possède un pouvoir hors du commun : faire repousser les parties de son corps qui ont pu lui être amputées. Une particularité qui lui vaut la réputation d'être immortelle).
+ des spikes !!
+ diverses maladies animales et (source naturalnews:) une quarantaine de venins de serpents différents !!
4°) Il existe DES milliers de laboratoires dans le monde qui, chaque jour, analysent la qualité de l'air et n'ont JAMAIS trouvé de virus'corona' ou 'cocovide19' ou 'Deltaplane-Tango-Charlie-Omicron' !! Çà alors !!
5°) On respire toutes et tous (avec ou sans masque) 200 000 nano-poussières (appelées 'virus') ET microbes par minute et 2 millions en activité physique. Donc, DES milliards depuis ce matin et DES montagnes de milliards depuis que nous sommes nés. Et... NOUS NE SOMMES PAS MOOOOOORTS ! et que, grâce aux faux tests RT-PCR a 50 cycles l'on découvre FORCEMENT DES millions de virus (actifs - radioactifs - ou inactifs depuis des mois !!), nous sommes désormais non pas susceptibles de recevoir la piqûre mais CERTAIN d'être assassiné cette année !
6°) En premier vous est demandé de porter des masques infestés de millions de nano-particules métalliques que vous respirez donc. En second lieu vous est forcé manu-militari par une division de la gestape de vous inoculer ces mêmes nano-particules métalliques qui vont être véhiculées par la circulation sanguine. En lieu final, cet été ? cet automne ? sera lancé (par 5 G) le signal où toutes ces nano-particules métalliques se rassemblent dans votre cerveau. Elles bouchonnent. Caillots. Mort subite de 7 milliards de personnes.Les évadés seront rattrapés par drones caméra infra-rouge.
7°) Le poison est UNIQUEMENT dans la seringue. UNIQUEMENT !
Si t'es piqué tu l'as, si tu l'as t'es mort.
8°) Tous les masques (faussement appelés 'anti-nano-poussière' (virus) ou 'anti-microbes') sont imprégnés de nano-particules d'oxyde de graphène ! Pareil pour les 'gels hydroalcooliques' et les cotons d'écouvillons pour les faux tests 'RT-PCR' et bien sûr comme les seringues létales.
Il n'existe pas et ne peut exister de masque antivirus.Le FFP2 ou N95 (bec de canard avec valve d'expiration) a un écart de mailles de 3 microns alors que le virus corona n'est que de 0,1 à 0,5 micron !!
Excès de mortalité au Japon : les vaccins à ARNm en question. La confiance en crise.
RépondreSupprimerLe Collectif Citoyen, France-Soir
le 05 juin 2025 - 09:00
Une étude publiée dans le JMA Journal sous forme d'avis scientifique par Hideki Kakeya, Takeshi Nitta, Yukari Kamijima et Takayuki Miyazawa met en lumière une augmentation notable des décès en excès au Japon, pays ayant administré 3,6 doses de vaccins à ARNm contre la COVID-19 par habitant en mars 2024, le taux le plus élevé au monde pour ce type de vaccin. Initialement salué pour sa gestion efficace de la pandémie, avec des cas et des décès limités, le Japon a vu les infections bondir avec l’arrivée du variant Omicron en 2022, malgré une couverture vaccinale dépassant 80 %. En 2023, les décès en excès ont atteint plus de 1400 par million, un chiffre trois fois supérieur à celui des États-Unis, dont seulement 10 % étaient directement attribuables à la COVID-19, selon les données analysées.
JAMA
Exploration des causes possibles
Les chercheurs examinent plusieurs hypothèses pour expliquer cette tendance. La première concerne les décès liés à la COVID-19 non diagnostiqués ou les pressions sur le système de santé dues à la vague Omicron. Cependant, la reclassification de la COVID-19 en maladie de classe 5 en mai 2023, alignée sur la grippe saisonnière, a permis aux hôpitaux de traiter plus facilement tous les patients, sans pour autant réduire les décès en excès. Une deuxième hypothèse porte sur les effets indésirables des vaccins à ARNm. Des cas de myocardite, péricardite, troubles de la coagulation et maladies auto-immunes ont été rapportés, potentiellement liés aux nanoparticules lipidiques et à la production prolongée de protéines de pointe. L’étude note également une augmentation des décès par cancers liés aux récepteurs d’œstrogènes, comme la leucémie, le cancer du sein, du pancréas, de la cavité buccale, des ovaires et de l’utérus, depuis le déploiement massif des vaccins. Une troisième piste explore l’immunosuppression après des vaccinations répétées, favorisant des infections chroniques. Des études récentes montrent une hausse des anticorps IgG4 (de type immunosuppressif) et des cellules T régulatrices après les doses de rappel, ce qui pourrait expliquer la persistance du virus, notamment dans l’intestin, indétectable par tests nasaux. Les données de surveillance des eaux usées appuient cette hypothèse.
Les auteurs soulignent un manque de transparence des données japonaises, exacerbé par des erreurs passées, comme la classification initiale de personnes vaccinées sans date d’inoculation comme non vaccinées. Après correction, il est apparu que les vaccinés étaient parfois aussi, voire plus, susceptibles d’être infectés que les non-vaccinés. Le Japon, avec une population ayant reçu jusqu’à huit doses, offre une opportunité unique d’étudier les effets des vaccinations répétées, mais des recherches approfondies et un accès accru aux données sont nécessaires.
Réactions sur les réseaux sociaux
RépondreSupprimerLa publication a suscité des discussions intenses sur X. Kevin McKernan, expert en génomique, a écrit : « Le Japon à 3,6 injections par habitant avec plus de décès par ARNm que tous les vaccins précédents sur 47 ans. Le pays le plus vacciné avec l’ARNm dans le monde. » Ce commentaire met en avant le volume élevé de vaccinations à ARNm et les 903 décès reconnus comme liés aux vaccins au Japon (au 18 novembre 2024), un chiffre dépassant celui pour tous les autres vaccins sur 47 ans. D’autres utilisateurs, comme @JimFergusonUK ont évoqué un « signal d’alarme mondial », reflétant une inquiétude croissante. Ces réactions, bien que révélatrices d’un débat parmi les citoyens, n’est toujours pas repris par les autorités - les preuves ne sont-elles pas assez complètes pour que les autorités procèdent à une analyse rigoureuse ?
Un phénomène observé ailleurs
L’augmentation des décès en excès n’est pas propre au Japon. En Italie, une analyse de Med Lav (2023) a révélé une mortalité accrue, notamment chez les travailleurs, avec un pic en 2020 et une persistance en 2022-2023. Les pays nordiques (Danemark, Finlande, Norvège, Suède) ont aussi enregistré des excès, selon Eur J Public Health (2024), liés à la COVID-19, au vieillissement de la population et aux effets des restrictions sanitaires.
Cependant, une étude publiée dans l’International Journal of Risk & Safety in Medicine (2025) examine une « augmentation paradoxale » des décès liés à la COVID-19 malgré la vaccination. Basée sur les données de l’OMS de 2020 à 2023, elle rapporte une hausse variant de +43,3 % en Afrique à +1275 % dans le Pacifique occidental. Louée pour son usage de données observées, elle est critiquée pour ne pas pleinement intégrer l’impact des variants, la baisse de l’efficacité vaccinale ou les disparités des systèmes de santé.
En France, l’Insee documente 69 970 décès toutes causes confondues en janvier 2025, soit une hausse de 8,4 % par rapport à janvier 2024 (5 400 décès supplémentaires), causée d’après l’INSEE en partie par une épidémie de grippe. Aucune trace d’une hypothèse liée à une relation de corrélation avec les campagnes successives de vaccination Covid malgré les études scientifiques qui apparaissent.
Un manque de transparence persistant
RépondreSupprimerEn France, la demande de clarté reste sans réponse. Depuis plus de trois ans, Laurent Toubiana et l’association BonSens.org réclament les données de mortalité toutes causes confondues, ventilées par statut vaccinal et classe d’âge. Au 4 juin 2025, ces informations ne sont toujours pas accessibles et la requête déposée au Tribunal Administratif de Paris n’est toujours pas audiencée. Ce silence des autorités alimente les interrogations et complique l’analyse des liens entre vaccination, mortalité et autres facteurs, comme les épidémies saisonnières ou les retards de soins. Une transparence accrue est essentielle pour éclairer les décisions de santé publique.
Une confiance ébranlée en France
https://edition.francesoir.fr/politique-france/macron-rejete-dette-decriee-democratie-reclamee-le-peuple-veut-le-pouvoir-sondageLa confiance dans les vaccins contre la COVID-19 s’effrite en France, nourrie par des perceptions de manque de franchise des autorités. Un sondage MIS Groupe pour France-Soir/BonSens.org révèle une défiance marquée envers le président Macron et les institutions, avec un rejet des politiques vaccinales suite aux mensonges répétés des autorités. Un autre sondage de mars 2025 estime qu’il pourrait y avoir jusqu’à 4,5 millions d’effets secondaires en lien avec ces vaccins, renforçant les préoccupations sur leur sécurité. Enfin, les Français appellent à plus de transparence (la levée du secret défense sur la crise covid et une commission d’enquête indépendante) et à une démocratie renforcée, souhaitant un accès direct aux données pour évaluer les mesures de santé. Ce climat de doute souligne le besoin urgent d’une communication claire et de données ouvertes.
Vaccination covid
Vers des réponses nécessaires
L’étude japonaise met en évidence une hausse préoccupante des décès en excès, questionnant les effets des vaccins à ARNm et l’immunosuppression. Les débats sur X, les données mondiales et les chiffres de l’Insee en France révèlent l’ampleur du défi. Face à une confiance en déclin et à l’absence de données claires, comme celles réclamées par Laurent Toubiana et BonSens.org, l’appel à la transparence et à des études rigoureuses devient crucial pour comprendre ces tendances et préparer les futures réponses aux crises sanitaires.
https://www.francesoir.fr/politique-france-societe-sante/exces-de-mortalite-au-japon-et-ailleurs-les-vaccins-arnm-en-question
L’opération Spiderweb, un “petit” jeu très risqué
RépondreSupprimerL'opération “Spiderweb” menée par l'Ukraine a franchi un cap décisif susceptible de déclencher une riposte nucléaire russe. La réaction de la Russie et des États-Unis pourrait bien déterminer le sort du monde.
Par Scott Ritter
Mondialisation.ca,
03 juin 2025
En 2012, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que
“les armes nucléaires restent la garantie ultime de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Russie et jouent un rôle clé dans le maintien de l’équilibre et de la stabilité régionaux”.
Au cours des années suivantes, les analystes et observateurs occidentaux ont accusé la Russie et ses dirigeants d’invoquer de manière irresponsable la menace des armes nucléaires comme une “fanfaronnade” – un bluff stratégique pour masquer les prétendues lacunes opérationnelles et tactiques des capacités militaires russes.
En 2020, la Russie a publié pour la première fois une version non classifiée de sa doctrine nucléaire. Ce document, intitulé
“Principes fondamentaux de la politique de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire”, précise que la Russie “se réserve le droit d’avoir recours à l’arme nucléaire” lorsque Moscou agit “en réaction à l’utilisation d’armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’agression contre la Fédération de Russie avec des armes conventionnelles lorsque l’existence même de l’État est menacée”.
Le document stipule également que la Russie se réserve le droit de recourir à l’arme nucléaire en cas
“d’attaque par [un] adversaire contre des sites gouvernementaux ou militaires critiques de la Fédération de Russie, dont la perturbation compromettrait les capacités de riposte nucléaire”.
En 2024, Vladimir Poutine a ordonné la mise à jour de la doctrine nucléaire russe compte tenu des réalités géopolitiques complexes liées à l’opération militaire spéciale (SMO) en cours en Ukraine, où le conflit s’est mué en une guerre par procuration entre l’Occident collectif (OTAN et États-Unis) et la Russie.
La nouvelle doctrine stipule que l’utilisation de l’arme nucléaire sera autorisée en cas
d’“agression contre la Fédération de Russie et (ou) ses alliés par tout État non nucléaire avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire, perçue comme une attaque conjointe”.
L’arsenal nucléaire russe serait également déployé en cas
“de mesures prises par un adversaire affectant des éléments d’infrastructures étatiques ou militaires d’importance cruciale pour la Fédération de Russie, dont la mise hors service perturberait les capacités de riposte des forces nucléaires”.
Les menaces ne doivent pas nécessairement se présenter sous la forme d’armes nucléaires. En effet, la nouvelle doctrine 2024 stipule expressément que la Russie pourra riposter par des armes nucléaires à toute agression contre elle impliquant
RépondreSupprimer“l’emploi d’armes conventionnelles qui constituent une menace critique pour sa souveraineté et (ou) son intégrité territoriale”.
L’opération Spiderweb, l’attaque à grande échelle contre des infrastructures militaires russes stratégiques directement liées à la dissuasion nucléaire stratégique de la Russie par des drones sans pilote, a manifestement franchi les lignes rouges de la Russie en matière de déclenchement d’une riposte nucléaire et/ou d’une frappe nucléaire préventive afin de dissuader des attaques ultérieures. Le SBU ukrainien, sous la direction personnelle de son chef, Vasyl Malyuk, a revendiqué la responsabilité de cette attaque.
L’opération Spiderweb est une attaque directe, menée dans le secret contre des infrastructures et des capacités militaires russes critiques liées aux capacités de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie. Au moins trois aérodromes ont été touchés à l’aide de drones FPV lancés à partir de camions civils Kamaz réaménagés en rampes de lancement de drones. L’aérodrome de Dyagilevo à Ryazan, et ceux de Belaya à Irkoutsk et d’Olenya à Mourmansk, qui abritent des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 ainsi que des avions d’alerte avancée A-50, ont été frappés, entraînant la destruction et/ou de lourds dégâts sur de nombreux appareils.
C’est comme si un groupe hostile lançait des frappes de drones contre des bombardiers B-52H de l’armée de l’air américaine stationnés à la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, de Barksdale en Louisiane, ainsi que contre des bombardiers B-2 stationnés à Whiteman dans le Missouri.
Le timing de l’opération Spiderweb est clairement conçu pour perturber les pourparlers de paix prévus le 2 juin à Istanbul.
Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’il est impossible pour l’Ukraine de se préparer sérieusement à des pourparlers de paix substantiels tout en planifiant et en exécutant une opération telle que l’opération Spiderweb. Même si le SBU a pu mener cette attaque, elle n’aurait jamais pu avoir lieu sans que le président ukrainien ou le ministre de la Défense en aient eu connaissance et aient donné leur feu vert.
De plus, cette attaque n’aurait pas pu avoir lieu sans le consentement des partenaires européens de l’Ukraine, en particulier la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, tous engagés dans des consultations directes avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans les jours et les semaines qui ont précédé l’exécution de l’opération Spiderweb.
Les Ukrainiens ont été encouragés par l’Europe à être perçus comme soutenant activement le processus de paix d’Istanbul, sachant que si les pourparlers échouent, la responsabilité serait rejetée sur la Russie et non sur l’Ukraine, permettant ainsi à l’Europe de poursuivre ouvertement son soutien militaire et financier à l’Ukraine.
RépondreSupprimerLes acteurs américains jouent eux apparemment aussi un rôle majeur : le sénateur Lyndsay Graham, républicain de Caroline du Sud, et Richard Blumenthal, démocrate du Connecticut, se sont rendus ensemble en Ukraine la semaine dernière, où ils ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement ukrainien sur un nouveau train de sanctions économiques lié au refus de la Russie d’accepter les conditions de paix fondées sur un cessez-le-feu de 30 jours, l’une des principales exigences de l’Ukraine.
L’opération Spiderweb s’apparente à une tentative concertée d’éloigner la Russie des négociations d’Istanbul, soit en provoquant une riposte russe pouvant servir de prétexte à l’Ukraine pour ne pas se rendre à Istanbul (et à Graham et Blumenthal pour faire avancer leur projet de sanctions), soit en incitant la Russie à se retirer des négociations alors qu’elle examine ses futures options, un geste qui déclencherait également les sanctions de Graham et Blumenthal.
On ne sait pas si le président Trump, qui a fait pression pour que les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine aboutissent, était au courant des initiatives ukrainiennes, et s’il les a approuvées (Trump semblait ignorer que l’Ukraine a pris pour cible le président russe Poutine à l’aide de drones lors d’un récent voyage à Koursk).
On ignore encore comment la Russie réagira à cette dernière action ukrainienne. Les attaques de drones contre les bases militaires russes succèdent à au moins deux attaques ukrainiennes contre des lignes ferroviaires russes qui ont causé d’importants dégâts aux locomotives et aux wagons de voyageurs, et fait des dizaines de morts et de blessés civils.
Quoiqu’il en soit, l’Ukraine n’aurait pas pu mener l’opération Spiderweb sans l’approbation politique et le coup de pouce opérationnel de ses alliés occidentaux. Les services du renseignement américain et britannique ont tous deux formé les forces spéciales ukrainiennes aux techniques de guérilla et de guerre non conventionnelles, et il est largement admis que les précédentes attaques ukrainiennes contre des infrastructures russes critiques (le pont de Crimée et la base aérienne d’Engels) ont été menées grâce aux services du renseignement américain et britannique, tant au niveau de la planification que de l’exécution. En effet, les attaques contre le pont de Crimée et la base aérienne d’Engels ont été considérées comme le déclencheur des modifications apportées par la Russie à sa doctrine nucléaire de 2024.
La Russie a jusqu’à présent répondu aux provocations de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux avec une bonne dose de patience et de détermination.
RépondreSupprimerBeaucoup ont interprété cette attitude comme un signe de faiblesse, influençant probablement la décision de l’Ukraine et de ses complices occidentaux de mener une opération aussi provocatrice à la veille de discussions cruciales pour la paix.
La nature même de l’attaque, un recours massif à des armes conventionnelles pour frapper la force de dissuasion nucléaire stratégique de la Russie et causer des dégâts, teste la capacité de la Russie à continuer de faire preuve de la même retenue que par le passé.
On imagine sans peine que cette tactique sera utilisée à l’avenir pour décapiter les moyens nucléaires stratégiques (avions et missiles) et le leadership de la Russie (l’attaque contre Poutine à Koursk illustre bien cette menace).
Si l’Ukraine peut déployer des camions Kamaz près des bases aériennes stratégiques russes, elle pourra agir de même contre les bases russes abritant les forces mobiles de missiles russes.
L’attaque menée par l’Ukraine témoigne également des efforts déployés par les services du renseignement occidentaux pour tester le terrain en vue d’un éventuel conflit avec la Russie, auquel les membres de l’OTAN et de l’UE affirment se préparer activement.
Nous sommes à un tournant décisif de l’opération militaire spéciale.
Pour la Russie, les lignes rouges qu’elle a jugé bon de définir concernant l’utilisation éventuelle d’armes nucléaires ont été ouvertement violées non seulement par l’Ukraine, mais aussi par ses alliés occidentaux.
Le président Trump, qui a toujours affirmé soutenir un processus de paix entre la Russie et l’Ukraine, doit maintenant décider de la posture des États-Unis face à ces développements.
Son secrétaire d’État, Marco Rubio, a reconnu que sous l’administration précédente de Joe Biden, les États-Unis se sont engagés dans une guerre par procuration avec la Russie.
L’envoyé spécial de Trump en Ukraine, Keith Kellogg, a récemment confirmé cette affirmation à l’égard de l’OTAN.
RépondreSupprimerBref, en soutenant l’Ukraine, les États-Unis et l’OTAN sont devenus des protagonistes actifs d’un conflit qui a désormais franchi le seuil du recours potentiel à l’arme nucléaire.
Les États-Unis et le reste du monde sont au bord d’un Armageddon nucléaire dont ils sont les seuls responsables.
Soit nous rompons avec les politiques qui nous ont menés à cette situation, soit nous en acceptons les conséquences et en payons le prix.
Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où notre avenir dépend par la patience et la retenue d’un dirigeant russe face à des provocations dont nous sommes nous-mêmes responsables.
C’est l’Ukraine, et non la Russie, qui représente une menace existentielle pour l’humanité.
C’est l’OTAN, et non la Russie, qui encourage l’Ukraine à se comporter de manière aussi inconsidérée.
Et c’est également le cas des États-Unis. Les déclarations contradictoires des décideurs politiques américains à l’égard de la Russie fournissent une couverture politique à l’Ukraine et à ses acolytes de l’OTAN pour planifier et mener des opérations telles que Spiderweb.
Les sénateurs Graham et Blumenthal devraient être poursuivis pour sédition si leur ingérence en Ukraine a été délibérément orchestrée pour saboter le processus de paix dont le président Trump affirme qu’il est au cœur de sa vision de l’avenir de la sécurité nationale américaine.
Mais c’est à Trump lui-même que revient la décision du sort de la planète.
Nous entendrons sûrement, dans les heures qui viennent, le président russe annoncer les mesures que prendra la Russie pour répondre à cette provocation existentielle.
Trump doit lui aussi réagir.
En ordonnant à Graham, Blumenthal et leurs soutiens de cesser leurs manœuvres concernant les sanctions contre la Russie.
En ordonnant à l’OTAN et à l’UE de renoncer définitivement à leur soutien militaire et financier à l’Ukraine.
Et en choisissant clairement son camp dans l’opération militaire spéciale.
Opter pour l’Ukraine, et déclencher une guerre nucléaire.
Ou choisir la Russie, et sauver le monde.
Scott Ritter
Article original en anglais : Playing with Fire, Real Scott Ritter, le 1er juin 2025.
Traduit par Spirit of Free Speech
*
Scott Ritter est un ancien officier du service du renseignement des Marines, qui possède une vaste expérience dans le domaine du contrôle des armements et du désarmement, et un expert des relations entre les États-Unis et la Russie. Son travail est disponible sur ScottRitter.com. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont le dernier, Highway to Hell: The Armageddon Chronicles, 2014-2025, publié par Clarity Press.
https://www.mondialisation.ca/loperation-spiderweb-un-petit-jeu-tres-risque/5699046?doing_wp_cron=1749123730.1969630718231201171875
Le Congrès votera pour priver les États de leur pouvoir de réglementation de l'intelligence artificielle – pour les 10 prochaines années
RépondreSupprimerAlors que le projet de réseau d'IA « Stargate » de 500 milliards de dollars de Trump est en cours, Regeneron acquiert 23andMe, offrant ainsi à Big Pharma, Big Tech et Big Government un accès incontrôlé à votre ADN militarisable.
Par Jon Fleetwood
Recherche mondiale,
3 juin 2025
Au cœur du « One Big Beautiful Bill Act » de 1 116 pages du Congrès se trouve une disposition si vaste, si dystopique et si peu médiatisée qu'il est difficile de croire qu'elle a été adoptée par une commission.
L'article 43201 du projet de loi, intitulé sobrement « Initiative de modernisation de l'intelligence artificielle et des technologies de l'information », ne finance pas seulement l'expansion à grande échelle de l'IA par le gouvernement fédéral : il supprime également le droit de chaque État à réglementer l'intelligence artificielle pour la prochaine décennie.
Réfléchissez bien à cela : au cours des dix prochaines années, aucun État américain, pas même le vôtre , ne sera autorisé à créer ses propres garanties, protections ou normes de responsabilité concernant la manière dont l’IA est développée ou déployée.
« Aucun État ni aucune subdivision politique de celui-ci ne peut appliquer une loi ou un règlement régissant les modèles d'intelligence artificielle… pendant la période de dix ans commençant à la date de promulgation de la présente loi. »
— Sec. 43201(c)(1) du projet de loi
- voir doc sur site -
Il ne s’agit pas d’une menace théorique.
Il s’agit d’une interdiction fédérale de la réglementation locale de l’IA , qui confie les rênes aux bureaucrates et aux géants de la technologie qui intègrent déjà l’IA dans les systèmes militaires, les soins de santé, les marchés financiers, l’éducation et les forces de l’ordre.
Cette section du projet de loi constitue une attaque préventive contre la souveraineté de l’État.
Cela empêche les législatures et les gouverneurs de protéger leurs propres citoyens, tout comme les puissantes entreprises et les agences fédérales s’empressent d’installer des systèmes d’IA dans toutes les couches de la société.
Ce n’est pas seulement une question d’excès de pouvoir.
Il s’agit d’une prise de pouvoir fédérale déguisée en « modernisation ».
Et le président Trump marche désormais sur Capitol Hill pour exiger personnellement l'adoption du projet de loi, en faisant pression sur la législation même qui protégerait son réseau de surveillance IA Stargate de 500 milliards de dollars de toute résistance au niveau de l'État (plus d'informations à ce sujet ci-dessous).
Le projet de loi, élaboré par le Comité du budget de la Chambre , qui a adopté la législation hier, doit encore être voté à la Chambre et au Sénat avant d'arriver sur le bureau de Trump. Si vous souhaitez donc que vos sénateurs et représentants votent contre, vous pouvez les contacter ici et leur expliquer pourquoi.
La Chambre devrait voter sur le projet de loi One Big Beautiful d’ici la fin de cette semaine.
Voici les membres du comité budgétaire :
- voir doc sur site -
Immunité juridique pour les machines et leurs créateurs
RépondreSupprimerLe projet de loi n’empêche pas seulement les États d’écrire de nouvelles lois sur l’IA.
Elle interdit également aux États d’appliquer les protections existantes qui concernent :
Comment l'IA est formée
Quelles données collecte-t-il ?
Qu'il s'agisse de discrimination
Comment il documente ses décisions
Quels sont les frais facturés
Les citoyens peuvent-ils intenter une action en justice ?
Il est interdit aux États d'imposer « toute exigence substantielle en matière de conception, de performance, de traitement des données, de documentation, de responsabilité civile, de fiscalité, de frais ou autre », à moins que le gouvernement fédéral ne le fasse déjà.
— Sec. 43201(c)(2)
En termes simples : si les autorités fédérales ne le réglementent pas, personne ne le peut.
Les grandes entreprises technologiques et les agences gouvernementales ont désormais le feu vert pour déployer des systèmes d’IA non contrôlés à l’échelle nationale, sans aucune responsabilité juridique au niveau de l’État.
Pourquoi cela figurerait-il dans un projet de loi budgétaire ?
Pourquoi inclure cela dans un projet de loi de « réconciliation budgétaire » concernant les impôts, les murs frontaliers et les prestations SNAP ?
La réponse est probablement double :
Il enfouit un langage explosif dans un énorme paquet de type omnibus que peu de législateurs ou de citoyens liront dans son intégralité – une tactique bureaucratique courante.
Il protège les partenaires fédéraux de toute responsabilité alors que le gouvernement s’efforce de déployer rapidement l’IA pour les décisions en matière de défense, de surveillance et de santé, en particulier à la lumière de la résistance croissante au niveau des États.
Des interdictions de surveillance biométrique aux moratoires sur le contrôle de l’IA, les États ont commencé à réagir.
Ce projet de loi semble mettre fin à cette résistance.
RépondreSupprimerLes implications sont effrayantes
Il ne s’agit pas de rationaliser l’informatique fédérale.
Il s’agit de faire taire le dernier niveau de résistance locale avant que l’appareil d’IA ne soit pleinement opérationnel.
Les États ne peuvent pas le réglementer.
Les citoyens ne peuvent pas intenter de poursuites pour cela.
Et personne, pas même vos représentants élus, ne peut intervenir pour l’arrêter.
Bienvenue dans le régime fédéral de l’IA , où les machines prennent des décisions et où vous n’avez pas de droit de vote.
Pendant ce temps, le projet « Stargate » de Trump construit une superstructure de surveillance par IA de 500 milliards de dollars – et Big Pharma vient d'acheter votre ADN
Cette suppression silencieuse des droits des États se produit dans le contexte de la plus grande alliance IA-gouvernement-entreprises de l’histoire des États-Unis .
En janvier, le président Donald Trump a annoncé une coentreprise avec OpenAI, Oracle et SoftBank pour investir 500 milliards de dollars dans un projet de méga-infrastructure d'IA nommé « Stargate ».
Le système est conçu pour intégrer l’IA dans tous les secteurs de la vie américaine, y compris la défense, les soins de santé et la recherche biomédicale.
Lors de l'annonce, le fondateur d'Oracle, Larry Ellison, s'est vanté d'utiliser l'IA pour analyser les dossiers médicaux électroniques afin de développer des médicaments à ARNm de nouvelle génération capables de cibler le génome d'une personne.
Le même mois, la FDA a finalisé une règle permettant aux comités d’examen institutionnel (IRB) de renoncer au consentement éclairé pour les études à « risque minimal », ce qui signifie que vos données génétiques, vos échantillons de sang et vos dossiers médicaux privés peuvent être collectés et utilisés à votre insu ou sans votre permission.
Et maintenant, Regeneron vient d'acquérir la société de génomique en faillite 23andMe pour 256 millions de dollars dans le cadre d'un accord de faillite qui donnera au géant pharmaceutique un accès direct aux données génétiques de millions d'Américains.
L’accord a été annoncé discrètement hier.
Soyons clairs : il s'agit du même 23andMe qui a subi une violation massive de données en 2023 , exposant des informations génétiques liées aux noms, à l'ascendance et aux prédispositions de santé.
Désormais, ces données sont entre les mains d’une société pharmaceutique qui travaille déjà en étroite collaboration avec les autorités sanitaires fédérales et qui est libre de les fusionner avec des plateformes de développement de médicaments basées sur l’IA comme Stargate.
RépondreSupprimerLes pièces se mettent en place :
L'IA pour scanner votre génome
La FDA renonce à votre droit au consentement éclairé
Oracle (premier client de la CIA) construit l'infrastructure
Regeneron avale votre ADN
Et maintenant, avec l'article 43201 du nouveau projet de loi, aucun État n'a le pouvoir d'intervenir pour protéger vos droits. Ni contre l'IA, ni contre les biotechnologies, ni contre la fusion des données de surveillance, pharmaceutiques et militaro-industrielles.
Alors qu’une commission du Congrès vient de voter – et bientôt la Chambre des représentants – pour interdire aux États de réglementer l’IA, la Maison Blanche mène des évaluations classifiées sur la manière dont l’IA peut accélérer le développement d’armes chimiques et biologiques – et le Département de la Sécurité intérieure avertit ouvertement que la modification de l’ADN par l’IA pourrait bientôt être utilisée pour cibler des groupes spécifiques d’Américains.
*
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La source originale de cet article est JonFleetwood.com
https://www.globalresearch.ca/congress-strip-states-power-regulate-artificial-intelligence/5889266
Laisser la 'politique mondiale des dictateurs en place' à un programme malfaisant estropié de la vérité suite à la censure de la vérité scientifique, laisse cette courtoisie inintelligente le monde dirigé par un programme mortel mis en place par les trisomiques au pouvoir !
SupprimerLes conséquences de l'incompétence des pouvoirs en place laisse donc la vie mondiale entre les 'mains' de l'illusion d'une 'intelligence artificielle' c'est-à-dire qui n'existe pas, immatérielle et consécutive à UNE définition contraire à la vie du Peuple (de 8 milliards d'habitants).
Démilitarisation générale
RépondreSupprimerRorik Dupuis Valder pour France-Soir
le 04 juin 2025 - 14:25
Lorsque vous osez parler de démilitarisation générale comme condition à l’« ordre international » — mantra qui revient à la bouche de nos dirigeants aussi souvent qu’ils en trahissent l’idée —, vous vous heurtez systématiquement aux invectives, à l’arrogance et la suspicion des phobiques de la paix (les paxophobes ?), qui n’ont à opposer à votre bon sens que leurs croyances autoritaristes : une arme servirait à « se défendre » et serait avant tout « dissuasive ».
Se défendre de quoi ? De qui ? De gens qui se défendent de gens qui eux-mêmes se défendent, etc. ? Allons, ça ne tient pas. Quant à la dissuasion, prenons le problème à l’endroit : si personne n’était armé, personne n’aurait rien à craindre de personne…
Une arme, en pratique, est faite pour tuer. Et les armes se fabriquent pour être vendues. Et elles s’achètent pour être utilisées. Et les armes tuent. Des milliers, des millions d’innocents. De jeunes soldats paumés en quête de repères. Encore et encore.
La guerre est un marché. Un loisir morbide subventionné. Au-delà de l’escroquerie sémantique qu’est la « Défense » (avec un D majuscule, s’il vous plaît), c’est de meurtres de masse autorisés dont on parle.
On entend très souvent des gens sérieux, des adultes a priori normalement constitués, s’exciter comme des commères sur les capacités militaires — missiles, chars, avions, gadgets nucléaires et que sais-je encore — de tel ou tel pays. Quel est donc l’âge mental de ces gens ? Croient-ils sincèrement que les hommes sont à jamais voués à s’entretuer ? Quant à aimer voir défiler des jeunes gens soumis le fusil à la main, prêts à se faire déchiqueter au nom de la « Patrie », il conviendrait peut-être de s’interroger sur sa véritable nature…
Mais si certains ne parviennent à se contenter de jeux vidéo, ne peuvent s’empêcher de se tirer dessus et guerroyer en vrai, qu’ils se servent au moins d’armes non létales pour épargner les innocents alentour ! En ce sens, la police a commencé à montrer la voie, avec ses pistolets Taser et ses LBD. C’est moche mais c’est déjà un peu plus écoresponsable que le pétard à la Clint Eastwood ou le virus trafiqué en laboratoire — eh oui, l’avenir est aux armes invisibles…
Sinon, on rappelle à toutes fins utiles que pour se défouler et se confronter aux autres, il y a le sport. Un excellent exutoire. C’est d’ailleurs sans doute l’objectif premier de ces compétitions internationales que nous aimons tous regarder : garantir la paix par les performances physiques et les règles universelles du sport. Beau projet politique qui n’est manifestement pas assez sanglant pour les maboules qui nous gouvernent.
Rappelons aussi que la France est, derrière les États-Unis, le deuxième plus gros exportateur d’armes au monde (avec un record honteux de plus de 18 milliards d’euros de ventes « stratégiques » en 2024 [1]). Et qu’elle n’a donc mathématiquement, financièrement, aucun intérêt à la démilitarisation ni à la paix…
Thales, Airbus, Safran, MBDA, Naval Group, Dassault Aviation, chacune de ces entreprises françaises d’armement fait entre 4 000 et 12 000 millions d’euros de chiffre d’affaires par an [2]. L’industrie de la « Défense » (ou de la « Tuerie de masse ») représentant 210 000 emplois directs et indirects en France et générant un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards d’euros. Allez, reconversion professionnelle pour tout le monde ! Il n’y a pas d’âge pour re-apprendre un métier !
Ne nous sommes-nous pas suffisamment civilisés pour nous faire enfin tous mutuellement confiance ? Pourquoi le progrès technologique doit-il toujours contribuer au recul du progrès humain ? Si la vie est un long suicide, l’humanité aussi peut se percevoir comme tel…
RépondreSupprimerEn toute logique — et nous savons que la logique ne suffit pas à ceux qui ont intérêt à l’absurde —, les armes à feu devraient être interdites au même titre que les drogues de synthèse, par exemple. À moins que l’on décide de légaliser les drogues de synthèse… Ah, on nous dit que c’est en partie déjà fait : produites par les grands groupes pharmaceutiques — Sanofi, Bayer, Pfizer, Servier, etc. —, systématiquement prescrites par les médecins et consommées innocemment comme des « médicaments » (une escroquerie sémantique de plus !) par les clients/patients du troisième âge, elles font de la France un pays de vieux camés…
Enfant de la « chute du Mur », né d’un père français et d’une mère allemande, ayant fait mes classes à l’école publique de province (drôle de mot pour désigner « tout ce qui n’est pas Paris », c’est-à-dire 80 % du territoire national…), j’ai naturellement grandi, comme tous les gamins de ma génération, dans l’espoir d’une paix universelle, porté par les idéaux européens.
Il n’y avait là rien de très naïf, rien d’idéologique, simplement la volonté d’en finir avec cette sale propension de l’homme à s’occuper par le conflit. La proposition politique était celle-là : occupons-nous par la paix. Maintes fois trahi par nos gouvernants sous la pression des lobbies, ce rêve d’une vertigineuse simplicité ne doit jamais cesser d’être revendiqué, même localement, individuellement.
Défendre la paix, c’est défendre le multiculturalisme raisonné et raisonnable, par l’échange, la connaissance et la science, et donc par l’éducation. Démilitariser le monde signifie aussi « désidéologiser » les systèmes, les esprits. Se défaire des croyances. Des images. Des formules.
Je pense ici à deux chansons de John Lennon. La première, God, est un puissant appel à la responsabilisation personnelle et au rejet des croyances ; la seconde, Gimme Some Truth, un cri de révolte face à la mesquinerie et l’hypocrisie des uns et des autres, à tous les niveaux de la société… Intemporel, malheureusement.
https://www.youtube.com/watch?v=_yZpXAZUg5Q
https://www.youtube.com/watch?v=X1GOF4G_Qj8
*
1. https://www.capital.fr/economie-politique/vente-d-armes-la-france-a-atteint-des-records-en-2024-1507757
RépondreSupprimer2. https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/286199-les-industries-francaises-de-defense-par-benoit-rademacher
3. https://www.francebleu.fr/emissions/l-info-bonus-ici-nord/des-entreprises-du-nord-et-du-pas-de-calais-travaillent-pour-la-defense-4716390
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/demilitarisation-generale
Avant la bombe atomique, les satellites et chars d'assauts n'existait pas ces dangers présents aujourd'hui. On se battait au couteau, à la lance, à la fourche ou à l'arc voire aux lance-pierres. Mais, la militarisation s'est accrue ! et, ces armes nouvelles qu'il y a maintenant (depuis longtemps déjà) ne sont PAS pour lutter contre une 'invasion barbare' mais UNIQUEMENT pour défendre la dictature au pouvoir envers le Peuple qui risque d'attaquer ! Nuance, nuance !
SupprimerS'il y avait la Démocratie c'est le Peuple qui voterait !! Donc: il n'y aurait JAMAIS de guerre.
Les livraisons de gaz russe vers l’Europe via TurkStream en hausse en mai
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 05 juin 2025 - 10:54
Bruxelles répète bien son intention de se passer entièrement et définitivement du gaz russe à l’horizon 2027, mais en attendant, le pipeline TurkStream tourne à plein régime. Selon Reuters, la livraison quotidienne moyenne vers l’Europe en mai a augmenté de 10,3 % par rapport au mois d’avril. La quantité les cinq premiers mois de l’année a atteint 7,2 milliards de mètres cubes contre 6,6 milliards.
Début mai, l'UE a annoncé sa décision de mettre fin à l'exploitation du gaz russe, y compris le GNL, et ce, d'ici 2027. "La dépendance à l'égard de la Russie n'est pas seulement néfaste pour notre sécurité, mais aussi pour notre économie. Nos prix énergétiques ne peuvent pas être dictés par un voisin hostile", a déclaré la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, aux membres du Parlement européen à Strasbourg.
TurkStream prend le relais
Les 27 États membres de l'UE ont ainsi moins de deux ans pour mettre fin à l'achat et la consommation de l'énergie russe, dont les cargaisons, notamment celles de gaz naturel liquéfié (GNL). Ursula Von der Leyen a expliqué que cet arrêt se fera progressivement avec une interdiction des contrats à court terme d'ic la fin de l’année en cours, puis les contrats à long terme, seront résiliés d’ici la fin de 2027. À cela s’ajouteront d'autres restrictions visant à lutter contre la flotte clandestine qui transporte secrètement le pétrole russe.
Le 1ᵉʳ janvier dernier, Kiev mettait déjà fin au transit du gaz russe par son territoire sous les applaudissements de l’UE et les critiques de certains États membres comme la Slovaquie et la Hongrie. Depuis le sabotage de Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, la Russie transmettait son gaz vers le Vieux continent par deux routes. Le premier itinéraire traversait justement l'Ukraine, et le second, TurkStream et son prolongement BalkanStream, lui passait sous la mer Noire, vers la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie.
Lancé en 2020, TurkStream peut transporter environ 31,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an. Le gaz est acheminé vers la Turquie, puis distribué vers les pays européens.
Lundi, Reuteurs annonçait que Gazprom, géant russe de l’énergie, avait vu ses livraisons quotidiennes moyennes de gaz naturel vers l’Europe via ce gazoduc augmenter de 10,3 % en mai par rapport à avril. En se basant sur les données du groupe européen de transport de gaz Entsog, l’agence de presse britannique souligne que les exportations russes de gaz via TurkStream sont passées à 46,0 millions de mètres cubes (mcm) par jour en mai, contre 41,7 mcm par jour en avril.
Malgré une baisse par rapport aux 47,2 mcm enregistrés en mai 2024, les livraisons de gaz russe à l’Europe via TurkStream, poursuit Reuters, ont atteint environ 7,2 milliards de mètres cubes (bcm) sur les cinq premiers mois de l’année, contre 6,6 bcm sur la même période un an plus tôt.
Des livraisons vers l’Europe en hausse
RépondreSupprimerL’agence de presse russe TASS a également communiqué sur ces livraisons. Mais les périodes et les chiffres diffèrent. Entre janvier et avril 2025, affirme-t-on, Moscou a augmenté ses livraisons de gaz par le même gazoduc de 16,4 % entre janvier et avril 2025, atteignant 8,8 milliards de mètres cubes. TASS affirme s’être basée sur les données d’Eurostat, qui “coïncident presque entièrement avec les statistiques de l’Autorité de régulation du marché de l’énergie de Turquie”. Au total, ce pays a ainsi importé au total 1,82 milliard de mètres cubes de gaz depuis la Russie en avril.
“Fin 2024, la Russie avait augmenté ses livraisons de gaz par gazoduc vers la Turquie de 2,6 %, pour dépasser légèrement les 21 milliards de mètres cubes. Les livraisons totales de gaz russe vers la Turquie, GNL compris, ont dépassé les 21,5 milliards de mètres cubes”, explique-t-on.
Bruxelles clame haut et fort sa volonté de tourner la page du gaz russe d’ici 2027, mais la réalité semble la rattraper avec cette source d’énergie qui continue d’alimenter discrètement l’Europe via TurkStream et le GNL. Cette rupture annoncée, loin de renforcer l’unité européenne, expose au contraire les fractures entre États membres, certains – comme la Hongrie ou la Bulgarie – préférant défendre leur sécurité énergétique plutôt que de suivre à la lettre les injonctions suicidaires de Bruxelles.
https://www.francesoir.fr/societe-economie/les-livraisons-de-gaz-russe-vers-l-europe-turkstream-en-hausse-en-mai
Ancien analyste de la CIA : « Je suis sûr à 100 % » que la CIA a joué un rôle dans la frappe massive de drones ukrainiens sur des aérodromes russes
RépondreSupprimerLeo Hohmann
Réseau International
jeu., 05 juin 2025 04:58 UTC
À présent, vous avez tous entendu parler de l'attaque massive menée par l'Ukraine à l'aide de drones tueurs contre des aérodromes russes abritant la flotte de bombardiers nucléaires russes en Sibérie et plusieurs autres sites situés au cœur du pays.
Selon le discours officiel, cette opération aurait nécessité plus de 18 mois de préparation et d'exécution et aurait été « supervisée personnellement » par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Désolé, mais je n'y crois pas. Une attaque de cette envergure n'était pas à la portée d'un homme comme Zelensky, dont les compétences se limitent à celles d'un ancien danseur et acteur homoérotique.
Selon les médias traditionnels, l'attaque aurait détruit 41 avions, soit environ 34 % de la flotte de bombardiers stratégiques russes.
Pourtant, d'autres sources bien informées, telles que l'ancien diplomate britannique Alastair Crook, estiment que le nombre de bombardiers russes perdus est plus proche de 7, soit environ 5 % de la flotte totale du pays. Les médias occidentaux vont toujours prendre les informations provenant de Kiev pour argent comptant, plutôt que de les remettre en question ou de les comparer à ce que rapportent les médias russes.
Quoi qu'il en soit, on peut affirmer sans se tromper que, qu'il s'agisse de 5 %, 10 % ou 34 %, ce qui s'est passé dimanche en Russie a constitué une victoire propagandiste majeure pour l'Ukraine et un échec embarrassant pour les services de renseignement russes.
Cela changera-t-il le cours de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ? Absolument pas. Et ce cours est favorable à la Russie depuis des mois.
Mais une grande question reste sans réponse : dans quelle mesure, le cas échéant, les hautes sphères du pouvoir à Washington étaient-elles au courant de cette attaque ?
Le président lui-même était-il au courant ? La version officielle est qu'il ne l'était pas.
Cependant, cela ne signifie pas que le gouvernement américain n'était pas impliqué.
Comme l'a déclaré lundi l'ancien analyste de la CIA Larry Johnson dans une interview avec le juge Andrew Napolitano, le gouvernement américain s'efforcerait probablement de donner au président un déni plausible pour une opération comme celle-ci, qui s'est déroulée à quelque 2700 miles à l'intérieur de la Russie et loin des lignes de front de la guerre en cours.
Dans une guerre par procuration de l'OTAN contre la Russie, avec l'Ukraine comme mandataire, quelqu'un à Washington et/ou à Londres devait être impliqué dans une opération aussi sophistiquée et stratégique que celle qui s'est déroulée dimanche en Russie, a déclaré Johnson.
RépondreSupprimer« Je vous le garantis », a-t-il déclaré. « Au moins un, voire plusieurs agents de la CIA étaient au courant et ont peut-être même participé à sa planification et à son exécution ».
Lorsque Napolitano lui a demandé dans quelle mesure il était convaincu que la CIA, le MI6 ou peut-être le Mossad israélien auraient été impliqués dans une opération de cette envergure, Johnson a répondu :
« À 100 %. Il s'agit simplement des opérations de mise en service, d'activation des drones. Imaginez le processus. Ils sont cachés sous ce toit, donc le toit doit s'ouvrir. Cela nécessite une commande externe. Selon les rapports, ils utilisaient le réseau téléphonique russe. Peut-être ? Mais je pense que Starlink, l'entreprise d'Elon Musk, était également impliquée dans cette opération. On ne peut pas exclure les communications par satellite comme source d'images aériennes. Hé, il a été rapporté, et je ne vois aucune confirmation de cela, que (le secrétaire américain à la Défense) Pete Hegseth regardait l'attaque en temps réel. Ce qui signifie (si c'est vrai) qu'il savait absolument que cela allait arriver ».
Avancez jusqu'à la marque de cinq minutes pour regarder les moments clés de l'interview de Larry Johnson dans la vidéo ci-dessous.
Si Johnson, un ancien analyste chevronné de la CIA qui connaît bien la rue, affirme être sûr à 100 % que quelqu'un au sein de la CIA était au courant de cette attaque et a peut-être contribué à sa réalisation, qu'est-ce que cela vous apprend sur le gouvernement américain et sur ceux qui le dirigent réellement ? Ce n'est pas le président, mes amis. Il n'est là que pour faire de la figuration.
Et si le président était au courant, alors il vient de perdre toute crédibilité dans son rôle supposé de pacificateur entre la Russie et l'Ukraine. Le Kremlin va sortir les griffes, soit à la suite de cette escalade, soit à la suite de la prochaine, mais il va sortir les griffes et nous allons entrer dans la Troisième Guerre mondiale avec la Russie, ce qui signifie qu'à un moment donné, nous allons également nous battre contre la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.
Priez pour la paix. Préparez-vous à la guerre. Car chaque jour qui passe nous en rapproche. Pourquoi ? Parce que les lucifériens mondialistes qui dirigent les politiciens fantômes le veulent. Ils le veulent parce qu'ils estiment en avoir besoin pour mener à bien la Grande Réinitialisation et passer à un État de surveillance mondial entièrement numérique, omniscient, et à un système bestial de fin des temps alimenté par l'intelligence artificielle.
Source : Leo Hohmann via Marie-Claire Tellier
https://fr.sott.net/article/44353-Ancien-analyste-de-la-CIA-Je-suis-sur-a-100-que-la-CIA-a-joue-un-role-dans-la-frappe-massive-de-drones-ukrainiens-sur-des-aerodromes-russes
Le fantasme européen de capture du carbone est voué à la catastrophe, et l'Amérique sera la prochaine victime si la loi sur la réduction de l'inflation n'est pas abrogée.
RépondreSupprimer06/04/2025
Lance D Johnson
Le régime Biden, en étroite collaboration avec les bureaucrates européens, a précipité l'Amérique dans un dangereux précipice énergétique : l'argent des contribuables s'envole dans des programmes de capture du carbone non éprouvés, tandis que les véritables solutions énergétiques sont étouffées. Les subventions ridicules accordées par la loi sur la réduction de l'inflation à la capture et au stockage du carbone (CSC) ne sont rien d'autre qu'une aide financière aux entreprises déguisée en politique climatique, soutenant une technologie défaillante qui enrichit les élites tout en pénalisant les familles ouvrières avec des factures d'énergie exorbitantes. Alors que l'Europe redouble d'efforts pour appliquer sa désastreuse loi sur l'industrie zéro émission nette, contraignant les géants du pétrole et du gaz à se conformer à des obligations de stockage de gaz carbonique impossibles, l'Amérique doit se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. La vérité ? La CSC est une illusion coûteuse, une diversion à une véritable indépendance énergétique et une arme de contrôle sous couvert d'environnementalisme. Est-il trop tard pour que l'Amérique puisse réparer les dégâts ?
Points clés :
La loi sur la réduction de l'inflation, mise en place par le régime Biden, a injecté des milliards de dollars dans les subventions au CSC, reflétant ainsi l'échec des politiques climatiques européennes.
La technologie de captage du carbone n'a jamais atteint l'efficacité promise, les projets du monde entier étant en proie à des dépassements de coûts et à des performances insuffisantes.
Les entreprises énergétiques européennes sont contraintes de dépenser des milliards pour le stockage du gaz carbonique, ce qui fait grimper encore les prix de l'énergie pour les familles en difficulté.
Les États-Unis répètent les erreurs de l'Europe, privilégiant des programmes écologiques non éprouvés à une production énergétique fiable.
Les vraies victimes ? Les contribuables et les consommateurs, contraints de payer la facture d'un programme climatique qui ne profite qu'aux entreprises et à l'élite politique.
L'arnaque du captage du carbone : un échec historique
Pendant des décennies, les gouvernements et les entreprises ont présenté le captage du carbone comme la solution miracle pour « résoudre » le changement climatique. Pourtant, malgré des milliards de dollars de subventions et des décennies de battage médiatique, pas un seul projet de CSC n'a atteint les taux de captage promis. L'industrie se vante d'une efficacité de 95 %, mais la réalité est tout autre : la plupart des projets atteignent à peine 80 %, voire fonctionnent.
Du projet algérien d'In Salah, abandonné en raison d'instabilité géologique, à la centrale texane de Petra Nova, fermée après une hémorragie financière, le CSC s'est révélé être un gouffre financier. Même l'IPCC admet que le CSC ne représentera que 2,4 % des réductions d'émissions mondiales d'ici 2030. Alors, pourquoi cet acharnement ? Parce qu'il ne s'agit pas d'environnement, mais de contrôle.
Le suicide énergétique de l'Europe : un avertissement pour l'Amérique
RépondreSupprimerLe dernier décret de Bruxelles, le Net-Zero Industry Act, oblige 44 entreprises pétrolières et gazières à construire des installations souterraines de stockage de CO2 capables de traiter 50 millions de tonnes par an d'ici 2030. Le géant néerlandais Nederlandse Aardolie Maatschappij doit désormais consacrer des milliards de dollars au stockage de 6,35 millions de tonnes de CO2, une somme qui devrait être consacrée à la production d'énergie. La société roumaine SNGN ROMGAZ est confrontée à un fardeau de 4,12 millions de tonnes.
Kurt Vandenberghe, directeur général de l'action climatique de l'UE, affirme que les compagnies pétrolières font ainsi partie de la solution. En réalité, elles sont prises en otage par une idéologie défaillante. Les familles européennes paient déjà les prix de l'énergie les plus élevés au monde, et ces obligations ne feront qu'aggraver la crise.
Les coûts cachés de la loi sur la réduction de l'inflation
Les États-Unis se dirigent vers le même précipice. La loi sur la réduction de l'inflation a étendu le crédit d'impôt 45Q, offrant 85 $ par tonne pour la capture de gaz carbonique, soit plus que l'estimation du « coût social du carbone » du régime Biden. Les subventions directes à la capture atmosphérique grimpent à 180 $ par tonne, un détournement grotesque de l'argent des contribuables.
Pire encore, ces crédits sont intouchables. Alors que le Congrès débat de la réduction des subventions à l'éolien et au solaire, le programme 45Q reste sacré, injectant des milliards dans une industrie qui n'a pas encore fait ses preuves. Le Département du Trésor estime le coût à 25 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, une somme détournée des salaires américains pour financer un fantasme climatique.
Chaque dollar gaspillé dans le CSC est un dollar non investi dans de véritables solutions énergétiques – le nucléaire, le gaz naturel, ou même les technologies du charbon propre, qui pourraient fournir une énergie abordable et fiable. Au lieu de cela, les familles sont confrontées à des factures d'électricité qui grimpent en flèche, tandis que les entreprises deviennent dépendantes des subventions publiques pour rester opérationnelles.
Les souffrances de l'Europe devraient servir d'avertissement à l'Amérique. Les politiques énergétiques du régime Biden d'auto-ouverture ne sont pas seulement malavisées, elles constituent un sabotage délibéré, un système de contrôle et de dépendance. Il est temps de rejeter cette mascarade de capture du carbone avant que l'Amérique ne soit entraînée dans le même gouffre économique. Est-il trop tard pour l'équipe Trump pour réparer les dégâts ?
Sources include:
ClimateDepot.com
Climate.Europa.eu
Congress.gov
https://www.naturalnews.com/2025-06-04-americas-descent-into-europes-carbon-capture-fantasy.html
Au sommet sur les océans, CMA CGM saluée par le gouvernement
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 05 juin 2025 - 13:20
Fin mai, le sommet mondial pour les océans (Unoc) s'est tenu à Nice et s’annonçait comme un moment fort de l’agenda écologique international. Sauf que le ministère de la Transition écologique y a mis en lumière le géant du transport maritime CMA CGM, principal sponsor du sommet. Une alliance qui fait des vagues...
Le groupe français a versé deux millions d’euros pour s’offrir cette exposition, selon les informations de Reporterre. Il fallait au moins ça pour devenir la vitrine d’un sommet censé protéger les océans, puisque l'entreprise est à elle seule responsable de 3 % des émissions mondiales, comme le rappelle l’Organisation maritime internationale.
Dans la communication du ministère, CMA CGM est mentionné à plusieurs reprises pour ses efforts en matière de « carburants bas carbone » et d’IA pour réduire son impact. En parallèle, ces mêmes biocarburants sont vivement contestés par les ONG, et le gaz naturel liquéfié vanté par le groupe reste un puissant émetteur de méthane. À cela s’ajoute un taux d’imposition à 2 % en 2021, selon une mission parlementaire. Bref, pas de quoi se vanter.
« Voir des entreprises qui contribuent au changement climatique être mises en avant, c’est étonnant », s’indigne François Chartier de Greenpeace. Même constat du côté de Transport & Environment, où Fanny Pointet regrette que d’autres solutions plus sobres comme la propulsion vélique soient ignorées. Hélène Granouillac, conseillère municipale à Nice, dénonce quant à elle un « bluewashing incompatible avec les défis à relever ». L’argument du financement — 10 à 15 millions d’euros manquants, comblés via le mécénat privé selon Mediapart — ne suffit pas à apaiser ces critiques. Un sommet des océans où l’on entend surtout les sirènes du commerce.
https://www.francesoir.fr/societe-environnement/au-sommet-sur-les-oceans-cma-cgm-saluee-par-le-gouvernement
Les voitures radars se multiplient, au grand dam des honnêtes automobilistes
RépondreSupprimerle 05 juin 2025 - 14:05
D’ici à la fin de l'année, la Sécurité routière va tripler son arsenal de voitures radars, passant de 90 à 300 véhicules banalisés. Dès le mois de juin, une dizaine de départements supplémentaires seront concernés par cette mesure, dont l’Ardèche, l’Ariège et les Bouches-du-Rhône.
Invisible, silencieux, implacable... Le contrôle routier était déjà rude ; il s'annonce encore pire, et probablement pas pour le meilleur. Équipées de flashs infrarouges indétectables à l’œil nu, les voitures radars patrouillent sur des trajets définis par les préfectures, dans les deux sens de circulation, là où les accidents sont plus fréquents. Finis le repérage et le petit coup de frein à l'annonce des GPS. Le piège est désormais mobile et permanent. Jean-Yves Lamant, président de la Ligue contre la violence routière, se réjouit : "Il faut qu’en permanence, partout, tout le temps, on puisse être flashé en excès de vitesse." Comme le rapporte RMC, le ton est donné.
Mais tout le monde ne voit pas dans cette stratégie une avancée vers la sécurité. L’association 40 millions d’automobilistes dénonce un acharnement fiscal déguisé. "Ce n’est plus 'Souriez, vous êtes filmés', c’est 'Roulez, vous serez plumés'", s’insurge Pierre Chasseray, son délégué général. Il fustige un système qui "ne fait que contribuer à la croissance du chiffre d’affaires du ministère des Finances", tout en ignorant d’autres dangers majeurs comme l’alcool, les stupéfiants ou les distractions au volant. Par ailleurs, nombreux sont les internautes à souligner le fait que ces mesures n'arrêteront en rien ceux qui conduisent déjà sans permis. Comme souvent, ce sont les honnêtes gens qui paient les pots cassés.
Selon RMC, près de 60 départements sont déjà équipés, et l’expansion continue. Comme dans d'autres secteurs, la sécurité cache le rendement, et la technologie accroit la méfiance. Roulez jeunesse, qu'ils disaient.
https://www.francesoir.fr/politique-france/les-voitures-radars-se-multiplient-au-grand-dam-des-honnetes-automobilistes