DOCUMENTAIRES - les routes en Chine (Partie 1 et 2)

 


DOCUMENTAIRES - les routes en Chine (Partie 2)

Commentaires

  1. Les 200 enfants atteints de rougeole au Texas vont bien après un traitement avec vitamine A et D (huile de foie de morue) le seul mort n’y avait pas eu droit



    le 3 avril 2025
    par pgibertie

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    Vous ne verrez pas cela dans les médias mainstream ! Les 200 enfants atteints de rougeole au Texas vont bien après une semaine de maladie et un traitement avec vitamine A et D (huile de foie de morue)

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    Résultat de Recherche pour: rougeole

    La mort tragique d’une fillette de six ans atteinte de rougeole met en évidence la mainmise totale de Big Pharma sur les pratiques médicales !Ils lui ont refusé la vit A

    Publié le 25 mars 2025 par pgibertie

    Pourquoi donc dans les pays dits riches le traitement de la rougeole se réduit au vaccin et si elle éclate , au paracétamol? Tous les enfants ou adultes atteints de rougeole devraient recevoir deux doses de suppléments de vitamine A, … Lire la suite →

    https://pgibertie.com/2025/04/03/les-200-enfants-atteints-de-rougeole-au-texas-vont-bien-apres-un-traitement-avec-vitamine-a-et-d-huile-de-foie-de-morue-le-seul-mort-ny-avait-pas-eu-droit/

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  2. L’OMS au bord du gouffre financier : le prix d’une politisation de la science et d'un gestion politisée de la crise covid-19


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 03 avril 2025 - 10:00


    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait face à une crise majeure suite à la menace de retrait des États-Unis, qui financent 16 % de son budget, un départ qui pourrait réduire ses ressources de 20 %. Cette menace, annoncée le 6 février 2025 par Mario Nawfal sur X qui reprenait une déclaration de Donald Trump, s’inscrit dans un contexte de critiques acerbes sur la gestion politisée de la crise COVID-19 par l’OMS. L’organisation est au centre d’une polémique sur le retard de l’utilisation des corticostéroïdes, malgré des preuves de leur efficacité dans le SDRA, et d’avoir marginalisé des traitements précoces comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, tout en promouvant rapidement des vaccins expérimentaux. Ces décisions, marquées par des soupçons de conflits d’intérêts et une politisation, ont érodé la confiance internationale, comme en témoignent les réactions virulentes sur X. Les médias traditionnels, loin de critiquer, ont souvent amplifié les erreurs de l’OMS en ne vérifiant pas ses recommandations. La nomination de Jay Bhattacharya à la tête du NIH, avec sa volonté de restaurer une science indépendante de la politique, signale un véritable tournant. L’OMS, confrontée à une crise de légitimité et financière, risque de voir ses jours comptés si elle ne se réforme pas, laissant place à une science plus transparente et rigoureuse.

    L’OMS traverse une crise sans précédent. Le 6 février 2025, Mario Nawfal a révélé sur X une proposition choc de l’administration Trump : une réforme radicale de l’OMS, assortie d’une menace de retrait des États-Unis si des changements majeurs ne sont pas mis en œuvre (Mario Nawfal, 6 février 2025). Les États-Unis, qui représentent une part significative du budget de l’OMS, pourraient plonger l’organisation dans un gouffre financier en cas de départ, mettant en péril ses initiatives de santé mondiale. Mais, derrière cette menace se cache une critique plus profonde : la gestion controversée et politisée de la crise COVID-19 par l’OMS, marquée par des décisions médicales contestées, notamment sur les corticostéroïdes, l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, qui ont érodé la confiance internationale.

    ANALYSE : une gestion médicale sous le feu des critiques
    Les corticostéroïdes : un retard aux conséquences tragiques

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  3. Dès les premiers mois de la pandémie, l’OMS a publié des lignes directrices intérimaires pour la gestion clinique du COVID-19. Le 12 janvier 2020, elle recommandait de ne pas administrer systématiquement de corticostéroïdes pour traiter la pneumonie virale ou le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) en dehors des essais cliniques, sauf indication contraire (analyse du collectif citoyen de France-Soir avec l’aide d’expert en analyse scientifique). Cette position s’appuyait sur des études observationnelles antérieures sur le SRAS et le MERS, qui montraient un manque d’efficacité des corticostéroïdes et des risques potentiels, comme un retard dans l’élimination virale ou des effets secondaires graves (nécrose avasculaire, psychose, diabète). Cependant, les conclusions du collectif citoyen de France-Soir (29 mars 2021) souligne une faille majeure : la revue systématique de Stockman, citée par l’OMS, ne concluait pas à un « manque d’efficacité », mais plutôt à une incapacité à déterminer si les traitements, y compris les corticostéroïdes, étaient bénéfiques ou nuisibles (OMS Interim Guidance 12/1/2020, section 7.1.8).

    Cette recommandation initiale de l’OMS a été remise en question par des experts. Jesús Villar et ses collègues, dans une analyse publiée en 2020, ont plaidé pour l’utilisation prolongée de corticostéroïdes dans le SDRA lié au COVID-19, arguant que l’inflammation dérégulée observée, ou « orage cytokinique » était similaire à celle du SDRA non viral, où les corticostéroïdes ont démontré des bénéfices. Villar et al. ont critiqué l’approche de l’OMS, estimant que ses conclusions reposaient sur des preuves incomplètes et ignoraient le potentiel des corticostéroïdes pour réduire l’inflammation et accélérer la résolution de la maladie.

    Le revirement de l’OMS est survenu plus tard, avec les résultats de l’essai RECOVERY. Le 17 juin 2020, le professeur Peter Horby, co-investigateur de l’essai et conseiller non-OMS de l’organisation, a déclaré à CBS News : « Nos mâchoires sont tombées quand nous avons vu les résultats… Si nous avions su cela il y a quatre ou cinq mois, nous aurions sauvé des dizaines de milliers de vies ». Cet essai a démontré que la dexaméthasone, un corticostéroïde, réduisait la mortalité chez les patients COVID-19 gravement atteints. Mais cette déclaration a suscité l’étonnement car Horby faisait partie des experts ayant contribué à retirer la recommandation des corticostéroïdes en janvier 2020, alors qu’il avait lui-même ajouté, dès mars 2020, dans le protocole de RECOVERY, que des données suggéraient des bénéfices des corticostéroïdes : « Un volume croissant de données d’essais cliniques suggère des avantages en ce qui concerne la mortalité et la durée du séjour à l’hôpital » Pourquoi cette surprise, alors que les preuves s’accumulaient déjà ? Selon l’analyse rapport du collectif citoyen, cette incohérence révèle une approche de l’OMS « inadaptée » à la crise avec de nombreuses interrogations sur le rôle plus qu’opaque des uns et des autres.

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  4. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : lorsque l’essai RECOVERY a publié ses résultats, l’OMS recensait 440 290 décès liés à la COVID-19 dans le monde. Combien de vies auraient pu être sauvées si les corticostéroïdes avaient été recommandés plus tôt, ou n’avaient pas été sortie des recommandations avec des recherches appropriées sur le dosage et le timing ? L’analyse du collectif citoyen pose la question sans détours, soulignant l’absence de mention des corticostéroïdes pour les syndromes hyperinflammatoires dérégulés dans les premières lignes directrices de l’OMS. Une information qui ne manquera pas d’intéresser les enquêteurs.

    L’Ivermectine : une suppression controversée

    La gestion des corticostéroïdes n’est pas la seule à avoir suscité des critiques. L’ivermectine, un antiparasitaire reconnu pour sa sécurité, a été au centre d’une autre controverse. Malgré des études initiales prometteuses sur son efficacité comme traitement précoce contre la COVID-19, l’OMS a recommandé de ne pas l’utiliser en dehors des essais cliniques, une position qui a alimenté les soupçons de partialité. Une méta-analyse en temps réel recense 277 études sur l’ivermectine pour la covid-19, dont 217 revues par des pairs et 105 comparant des groupes de traitements et de contrôle. Cette analyse montre des résultats positifs dans de nombreux contextes, notamment une réduction de la mortalité et une efficacité en prophylaxie, l’ivermectine ayant été adoptée dans 24 pays (40 en incluant les organisations médicales non gouvernementales). Pourtant, l’OMS a ignoré ces données, s’appuyant sur des analyses contestées, notamment celles d’Andrew Hill, un chercheur affilié à l’Université de Liverpool.

    Hill a révélé dans The Guardian (2021) avoir reçu des menaces de mort après avoir dénoncé des fraudes dans des essais sur l’ivermectine, mais des questions persistent sur ses conclusions et les pressions qu’il aurait subies. Des plaintes sont en cours contre Hill et Dominique Costagliola, une épidémiologiste française influente, ainsi que d’autres personnes pour leur rôle dans la marginalisation de l’ivermectine. Bien qu’une enquête initiale ait été classée, des documents clés ont disparu, et le financement de l’Université de Liverpool par Unitaid et la Fondation Gates – qui ont des liens étroits avec l’OMS et des intérêts dans les vaccins – soulève des soupçons de conflits d’intérêts et d’actions contraires à l’intérêt des patients. Par ailleurs, des études indépendantes, ont démontré l’efficacité de l’ivermectine lorsqu’elle est administrée tôt. Pourtant, l’OMS a préféré s’appuyer sur des essais cliniques à grande échelle, souvent inadaptés à l’urgence de la situation, avec de nombreux biais analytiques et des doubles standards non appliqués à d’autres traitements comme les thérapies géniques.

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  5. L’hydroxychloroquine : un double standard flagrant

    L’hydroxychloroquine, utilisée depuis 70 ans sans aucun décès rapporté dans la littérature médicale, a également été marginalisée par l’OMS. La méta-analyse en temps réel c19hcq.org recense 611 études sur l’hydroxychloroquine pour le COVID-19, dont 488 revues par des pairs et 422 comparant des groupes de traitements et de contrôle, montrant des bénéfices, notamment lorsqu’elle est administrée tôt dans le cours de la maladie. Cependant, l’OMS et d’autres autorités, comme la FDA, ont mis en garde contre son utilisation en dehors des hôpitaux ou des essais cliniques, citant des risques de troubles du rythme cardiaque. Une méta-analyse internationale publiée dans Nature Communications a même associé l’hydroxychloroquine à une augmentation de la mortalité chez les patients COVID-19, bien que ces conclusions aient été critiquées pour leur méthodologie. Ce contraste entre les données plus que positives, (réduction de l’hospitalisation et de la mortalité de 58%), des études précoces comme l’étude sur la cohorte de 30 423 patients soignés à l’IHU méditerranée et les recommandations restrictives de l’OMS illustre un double standard : alors que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine étaient écartées, l’OMS a approuvé les vaccins expérimentaux contre la covid-19 avec des standards bien moins rigoureux, malgré des données limitées sur leur sécurité à long terme.

    Un sondage de France-Soir et BonSens.org (27 mars 2025) sur un échantillon représentatif de 1200 Français a révélé que jusqu’à 4,5 millions d’effets secondaires liés à la vaccination pourraient avoir été recensés en France, alimentant la méfiance envers les autorités sanitaires. Ce traitement inégal des options thérapeutiques a renforcé les critiques selon lesquelles l’OMS aurait privilégié des agendas politiques et financiers au détriment de la santé publique.

    Une politisation dénoncée sur les réseaux sociaux

    Sur X, les critiques pleuvent. Un médecin appelle à « laisser l’OMS mourir », la qualifiant de « trop corrompue pour être réformée ». Certains dénoncent une organisation « anti-américaine, anti-israélienne, achetée pour couvrir la Chine et la Fondation Gates ». Ou vont plus loin comme en décrivant l’OMS comme une « organisation terroriste déguisée en agence de santé publique », visant à instaurer un contrôle mondial via le concept de « One Health ». Ces réactions reflètent une perte de confiance généralisée, exacerbée par des soupçons de conflits d’intérêts. L’analyse du collectif citoyen de France-Soir note que de nombreux experts impliqués dans les lignes directrices de l’OMS, comme Peter Horby et Kenneth Baillie, étaient également liés à des essais cliniques financés par la Fondation Gates, l’UE et le gouvernement britannique, sans mention claire des conflits d’intérêts.

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  6. Le rôle complice des médias traditionnels

    Les médias traditionnels, censés jouer un rôle de contre-pouvoir, ont largement failli à leur mission pendant la crise COVID-19. Loin de critiquer les décisions de l’OMS, ils adoubèrent souvent ses recommandations sans vérification rigoureuse, amplifiant ainsi ses erreurs et ses manquements scientifiques. En France, ils n’ont pas apporté de crédit à la voix de 30 423 patients soignés avec succès par l’IHU méditerranée, un centre d’expertise en maladies infectieuses que le monde envie à la France. De plus, des études contestées sur l’hydroxychloroquine, comme celle publiée dans Nature Communications et relayée sans nuances, ont contribué à discréditer ce traitement, malgré des méta-analyses positives (c19hcq.org).

    Ou encore le relai de l’étude frauduleuse Pradelle-Lega qui tentait de montrer qu’il y aurait 17000 décès dans le monde de l’hydroxychloroquine. Contestée dès le début par France-Soir et des associations comme BonSens.org qui écrira une lettre de préoccupation à l’éditeur Elsevier, cette étude sera rétractée en aout 2024 sans que les médias parlent de cette rétractation. De même, les médias ont largement ignoré les données prometteuses sur l’ivermectine, préférant relayer les mises en garde de l’OMS (c19ivm.org).

    Cette absence de journalisme d’investigation a non seulement renforcé la désinformation, mais aussi privé le public d’un débat équilibré sur les options thérapeutiques, contribuant à la méfiance envers les institutions sanitaires. Une pollution informationnelle sans pareille que dénonce France-Soir : « quand les médias et prétendu fact-checkers altèrent la qualité de l’information ».

    Les conséquences financières d’une crise de légitimité

    Un retrait américain serait un coup dur pour l’OMS. Selon le site officiel de l’OMS, l’organisation tire son financement de deux sources principales : les contributions obligatoires des États membres (calculées selon leur richesse et leur population) et les contributions volontaires de divers partenaires, y compris les États, les organisations intergouvernementales, les fondations philanthropiques et le secteur privé.

    Les États-Unis, en tant que plus grand contributeur, jouent un rôle crucial : 7,8 milliards de dollars en 2023, 16 % du budget total de l’OMS - leur retrait annoncé pourrait forcer l’organisation à réduire son budget de 20 %. Cette estimation est cohérente avec une analyse de Johns Hopkins, qui évalue la contribution américaine entre 12 et 15 % du budget, une perte qui compromettrait des programmes cruciaux comme la réduction des décès infantiles ou la distribution de vaccins.

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  7. Au-delà des finances, c’est la légitimité de l’OMS qui est en jeu. @dogeai_gov voit dans la proposition de Trump un « signal d’alarme », exigeant que l’OMS cesse de « jouer à des jeux politiques » et se concentre sur la santé. La réforme proposée inclut des demandes de transparence, la fin des liens avec le Parti communiste chinois, et l’inclusion de Taïwan – des exigences qui, bien que géopolitiques, s’appuient sur des critiques légitimes de la gestion de l’OMS.

    Jay Bhattacharya : un espoir pour une science indépendante aux Etats-Unis. Un modèle pour les autres pays ?
    Un vent de changement souffle avec la nomination de Jay Bhattacharya à la tête des National Institutes of Health (NIH) en janvier 2025 (STAT News, 15 janvier 2025). Bhattacharya, co-auteur de la Déclaration de Great Barrington, s’est fait connaître pour ses critiques des politiques de confinement et des approches uniformes pendant la crise COVID-19, plaidant pour une science guidée par les données et non par la politique.

    Sa nomination, saluée par de nombreux scientifiques indépendants, vise à redonner ses lettres de noblesse à la recherche médicale. Bhattacharya a déclaré vouloir « restaurer la confiance dans la science en la libérant des influences politiques et des conflits d’intérêts », une mission qui pourrait influencer les réformes globales des institutions comme l’OMS, en mettant l’accent sur la transparence et la rigueur scientifique.

    Des licenciements massifs aux États-Unis

    Le 1ᵉʳ avril 2025, sous l’impulsion de l’administration Trump et du secrétaire du HHS Robert F. Kennedy Jr., une vaste vague de licenciements de 10 000 personnes a touché les agences de santé américaines. La FDA a perdu environ 3 500 employés (19 % de son effectif), le NIH environ 1 200 (6 %) et 2 400 au CDC (Center of Disease control). La HHS (Human & Health Services) devrait voir son personnel réduit de 82 000 à 62 000 (24 %) en combinant ses coupes avec des départs volontaires de 10 000 personnes. Ces coupes, visant à réduire la bureaucratie et les dépenses, ont affecté des départements clés comme la réglementation des médicaments, la recherche scientifique et les programmes de santé publique.

    Soutenues par le "Department of Government Efficiency" d’Elon Musk, ces mesures s’inscrivent dans une restructuration controversée, critiquée pour ses risques sur la sécurité sanitaire et la recherche, mais défendue comme une réforme nécessaire par Kennedy et ses alliés. Le changement est en marche.

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  8. Vers une réforme ou une dissolution ? Un avenir incertain pour l’OMS

    Face à cette crise, l’OMS est à un tournant. Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusé de « mauvaise conduite » par l’Éthiopie, est sous pression. La proposition de Trump de nommer un Américain à la tête de l’OMS en 2027 pourrait redéfinir son leadership, mais beaucoup doutent de sa faisabilité. Tom Renz estime que « l’OMS est irréparable » sans des mesures radicales, comme la mise en cause de Tedros et de son équipe (RenzTom, 6 février 2025). D’autres, comme appellent à « abandonner » l’organisation, une idée illustrée par une image virale sur X avec le slogan "Ditch it" (reerob2247, 6 février 2025).

    Ditch it
    L’OMS paie aujourd’hui le prix de ses choix controversés pendant la crise COVID-19. En retardant l’utilisation des corticostéroïdes et en marginalisant des traitements précoces comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, tout en promouvant rapidement des vaccins expérimentaux, elle a alimenté une méfiance mondiale. Si elle ne répond pas aux exigences de réforme, un retrait américain pourrait précipiter sa chute financière et opérationnelle, avec une réduction de budget estimée à 20 %. Les jours de l’OMS, telle que nous l’avons connue, sont probablement comptés. La science et la vérité scientifique, portées par des figures comme Jay Bhattacharya, prendront le pas sur le mensonge institutionnalisé, ouvrant la voie à une nouvelle ère de santé publique fondée sur la transparence, la rigueur et l’efficacité.

    Le patient y gagnera.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-sante/l-oms-au-bord-du-gouffre-financier-le-prix-d-une-politisation-de-la

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  9. Chronologie de la tyrannie de la COVID – L'année 2019 et la tempête à venir


    Par Michael Bryant
    Global Research, 2 avril 2025


    Introduction

    Pour apprécier pleinement l'impact de la campagne « choc et effroi » liée à la COVID, il faut comprendre non seulement la planification minutieuse qui a permis de construire cette gigantesque machine à pandémie, mais aussi la manière dont les systèmes de gestion des soins de santé actuels sont exploités pour injecter des milliards de dollars dans les caisses des grands banquiers, de l'industrie pharmaceutique et des élites dirigeantes mondiales.

    Il ne faut pas sous-estimer les bénéfices exceptionnels que le secteur de la santé a générés sur les marchés boursiers aux institutions financières (banques cotées et privées, sociétés de courtage, sociétés d'investissement, particuliers fortunés et dynasties familiales). Aux États-Unis seulement, les dépenses nationales de santé (DNS) – c'est-à-dire les dépenses totales consacrées aux soins de santé et aux activités connexes – constituent le secteur le plus important de l'économie américaine. L'année dernière, le NHE a dépassé les 5 000 milliards de dollars, soit 17,7 % du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis. D'ici 2032, il devrait atteindre 7 700 milliards de dollars, soit 19,7 % du PIB.

    En d'autres termes, la « maladie » a remplacé la guerre comme principale source de revenus des États-Unis – et du monde entier. Les titans qui contrôlent les politiciens et les finances publiques, y compris les détails et l'orientation des politiques monétaire et budgétaire, doivent créer des crises sanitaires de longue durée et de grande ampleur pour maintenir à flot leurs systèmes financiers, noyés dans le rouge. Les pandémies artificielles sont devenues des opportunités d'investissement colossales qui accroissent la richesse de ces milliardaires et consolident leur pouvoir.

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  10. Le phénomène de la Covid-19 lui-même ne peut être pleinement appréhendé sans comprendre l'effondrement économique sans précédent, en coulisses et non médiatisé, de 2019-2020, qui a menacé l'ensemble du système financier mondial.

    Selon David A. Hughes, auteur de COVID-19 — Opérations psychologiques et guerre pour la technocratie, « Ce n'était cependant pas une simple récession. Il s'agissait potentiellement d'une récession destructrice du système.»

    En septembre 2019, les marchés mondiaux ont été confrontés à une crise de la dette d'urgence, qui a éclaté sur des marchés auparavant (majoritairement) liquides, à savoir les marchés monétaires, les marchés des pensions livrées (repo) et les marchés des changes (FX). Une crise sur le marché américain des pensions livrées a vu le taux des prêts garantis au jour le jour atteindre brièvement 10 % (contre 2 %-3 % en 2019), ce qui a incité la Réserve fédérale à intervenir et à injecter des centaines de milliards de dollars par semaine dans les sociétés de trading de Wall Street. Cette opération de prêt repo, véritable programme de sauvetage de Wall Street, a débuté le 17 septembre et, au cours des six mois suivants, a représenté plus de 9 000 milliards de dollars de prêts cumulés, accordés à des taux d'emprunt extrêmement avantageux.

    John Titus, avocat de formation qui, depuis la pandémie, met ses compétences en criminalistique au service de la lutte contre la fraude bancaire, suggère que l'activité de prêt de la Réserve fédérale a conduit à la décision de BlackRock de mettre en œuvre son plan « Faire face à la prochaine crise ». Curieusement, ce livre blanc, dont le principe central est le plan de « reprise directe », a été rédigé par quatre responsables d'investissement de BlackRock avant même que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne déclare la pandémie en mars 2020.

    Tout cela suggère que la crise de la Covid-19 a coïncidé avec la crise de la dette à laquelle les marchés mondiaux étaient confrontés. Il semble que les gouvernements occidentaux, à la demande des grandes banques, aient lancé une opération visant à endiguer le glissement économique catastrophique, à renflouer les grands investisseurs et à mettre en place proactivement une infrastructure de sécurité pour contrôler les inévitables troubles sociaux qui résulteraient de cette catastrophe mondiale.

    Autrement dit, sans menace extérieure telle qu'un « virus mortel », sans l'écran de fumée de la Covid-19, cet effondrement financier massif et ce transfert de richesse historique seraient perçus pour ce qu'ils sont : un vol colossal commis par l'aristocratie dirigeante des fraudeurs financiers.

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  11. Comme je l'écrivais dans mon article du 2 janvier 2023 pour Off-Guardian,

    « Voilà le coup ! L'hyperinflation mondiale vise à vaporiser les actifs des masses et des États afin de céder les biens publics à des investisseurs privés. Cela permet à la classe dirigeante de rafler des propriétés (petites entreprises en faillite, maisons saisies, etc.) pour s'arroger des droits illimités sur tout ce qui existe dans le monde.»

    Et, comme l'écrit John Titus dans son résumé — Going Direct Reset :

    « En résumé, l'arrivée de la pandémie de 2020 a été aussi accidentelle qu'un assassinat. Le récit de la pandémie n'est qu'une couverture pour dissimuler au public ce qui est en réalité le plus grand transfert d'actifs jamais réalisé.»

    Cliquez ici pour lire la chronologie.

    *

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    This article was originally published on Health Freedom Defense Fund.

    Michael Bryant is a freelance journalist/activist and researcher who presently focuses primarily on issues surrounding health freedom. His work has appeared on HealthFreedomDefense.org. He is a frequent contributor to Global Research.

    https://www.globalresearch.ca/timeline-covid-tyranny-year-2019-coming-storm/5883286

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  12. En France, on dépense 40 milliards pour éviter un réchauffement de 0,000056 degrés par an


    le 3 avril 2025
    par pgibertie


    François Gervais : «En France, on dépense 40 milliards pour éviter un réchauffement de 0,000056 degrés par an » https://putsch.media/20250329/actualites/societe/video-francois-gervais-en-france-on-depense-40-milliards-pour-eviter-un-rechauffement-de-0000056-degres-par-an/

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    La Terre s'est rechauffé de 8 degrés il y a 15000 ans ?

    Et on nous fait suer pour 1 degré depuis 1850 ?

    Ils étaient où les moteurs diesel il y a 15000 ans ?

    https://youtu.be/TNELlNrT4iA?si

    - voir docs sur site -

    https://pgibertie.com/2025/04/03/en-france-on-depense-40-milliards-pour-eviter-un-rechauffement-de-0000056-degres-par-an/

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  13. Un riz biofortifié en fer mis au point pour lutter contre l'anémie ferriprive


    3 Avril 2025


    Des chercheurs de l'Université Nationale du Viêt Nam ont rapporté le développement d'un riz riche en fer en utilisant l'édition de gènes CRISPR-Cas9. Les résultats sont publiés dans le Journal of Plant Biotechnology.

    L'anémie ferriprive touche des milliards de personnes dans le monde, en particulier dans les régions consommatrices de riz. L'une des stratégies de lutte contre la propagation de la maladie est le développement de riz biofortifié. Le cultivar de riz vietnamien TBR225 est un candidat idéal pour la biofortification en fer en raison de ses caractéristiques de rendement élevé et de sa qualité supérieure.

    Dans une étude précédente, CRISPR a été utilisé pour surexprimer un gène clé du transporteur de fer (OsNRAMP7) dans la variété TBR225. Une étude de suivi a donc évalué le génotype et le phénotype des lignées TBR225 surexprimant OsNRAMP7

    L'analyse moléculaire a confirmé la réussite de la surexpression d'OsNRAMP7, qui a entraîné une augmentation significative de l'accumulation de fer dans les lignées de riz éditées et cultivées sous serre, sans affecter l'absorption d'autres métaux ou les caractéristiques agronomiques. Ces résultats démontrent l'efficacité de la surexpression d'OsNRAMP7 pour le développement de variétés de riz biofortifiées en fer. Cette approche constitue une stratégie prometteuse pour remédier à la carence en fer chez les populations consommatrices de riz tout en maintenant la productivité agricole.

    Pour en savoir plus, consultez le Journal of Plant Biotechnology.
    _________________

    * Source : Iron-biofortified Rice Developed to Help Combat Iron Deficiency Anemia- Crop Biotech Update (April 2, 2025) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/un-riz-biofortifie-en-fer-mis-au-point-pour-lutter-contre-l-anemie-ferriprive.html

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  14. Le dilemme agricole de l'Union Européenne : durabilité, réglementation et survie


    3 Avril 2025
    Jake Zajkowski, AGDAILY*


    Les agriculteurs sont au cœur de la politique en Europe, où les parties prenantes défendent des positions individuelles en faveur de la décarbonation et de la compétitivité économique.

    Ma note : La situation en Europe vue par un jeune communicant états-unien.

    BRUXELLES, Belgique – Les manifestations de masse dans les capitales européennes ont attiré l'attention du monde entier, non pas pour leur taille, mais pour les photos saisissantes de tracteurs alignés sur des kilomètres, se déplaçant délibérément lentement, créant un chaos dans la circulation dans les rues de Paris. En Belgique, les agriculteurs ont projeté du fumier sur les bâtiments gouvernementaux et, à Londres, les manifestants ont brandi des pancartes aux couleurs vives sur lesquelles on pouvait lire : « Pas d'agriculteur, pas de nourriture, pas d'avenir ».

    Les plus grands rassemblements ont eu lieu au printemps 2024, pour protester avec une longue liste de griefs : réduction des subventions au gazole en Allemagne, chute des revenus agricoles en France et menace imminente de la législation « Green Deal » qui s'est répandue dans l'Union Européenne.

    Une image soigneusement élaborée a été diffusée dans le monde entier : les agriculteurs européens, irrités par les réglementations environnementales et la lenteur de la bureaucratie, descendent dans la rue. Les manifestants ont fait de la politique agricole l'un des points chauds du débat de ces dernières années.

    Cette image a été reconnue par les agriculteurs comme le symbole d'une époque financièrement insoutenable. Elle contraste également avec la perception d'une UE progressiste et avancée en matière de durabilité – ce que les agriculteurs européens ont clairement mis en cause : la réglementation, au-delà d'un certain point, n'est tout simplement pas durable.

    Depuis lors, les agriculteurs sont au cœur de la politique, les neuf principaux partis rivalisant pour être connus comme le « parti des agriculteurs ». En juin 2024, l'UE a organisé des élections pour former un nouveau gouvernement quinquennal, et les partis de droite ont gagné du terrain dans toute l'Europe, notamment en Hongrie et aux Pays-Bas.

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  15. Ces partis appellent désormais à une « simplification » des réglementations agricoles.

    Dirigée par la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, du parti de centre-droit PPE, la nouvelle administration a modifié ses priorités, dans le but de donner à l'Europe un avantage concurrentiel sur le marché mondial.

    C'est ainsi que certaines réglementations environnementales ont été mises en suspens dans le cadre de ce que la Commission appelle la « boussole de la compétitivité », une identité apparemment nouvelle pour un gouvernement qui travaille lentement.

    Le gouvernement d'un grand nombre

    Composée de 27 États membres, l'UE est un marché diversifié d'agriculteurs qui exploitent 50 % de terres en moins, mais qui comptent cinq fois plus d'agriculteurs, que les États-Unis, selon un rapport du Congressional Research Service.

    Dominées par une population croissante et 24 langues officielles, les cultures et les idéaux des différentes Nations permettent à de nombreuses voix de s'exprimer – et à de nombreuses bouches de se nourrir.

    Le continent est un importateur net de denrées de base, mais un exportateur de produits de grande valeur et d'aliments transformés. Il s'appuie sur des relations commerciales agricoles avec le Brésil, l'Ukraine et les États-Unis pour des produits tels que les céréales, les oléagineux, le cacao et les fruits.

    Le processus législatif de l'UE, souvent qualifié de « trop démocratique » en raison de sa longueur et de sa lenteur, fait intervenir trois organes : les commissaires, le Conseil et les membres du Parlement. Compte tenu des divergences de vues entre les différentes parties, ils forment un « trilogue » diplomatique afin de parvenir à un consensus. Ce travail est effectué entre deux capitales, Bruxelles et Strasbourg, dans un effort organisé mais décentralisé.

    Un lobbyiste a décrit ce processus comme un « effet de hachage de bois », un autre comme un « train de sauce européen » – l'effort sous-apprécié de tant de politiciens dans leur vie.

    Cette évolution est le signe d'une transformation de la politique agricole de l'UE, le processus lent et complexe fondé sur le consensus commençant à alimenter d'intenses débats sur la déréglementation, ce qui fait écho aux tendances politiques observées aux États-Unis.

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  16. Trois domaines spécifiques de la politique de l'UE ont un impact sur l'agriculture américaine.

    Après un retard d'un an dans la mise en œuvre du règlement européen sur la déforestation (EUDR), les associations agricoles espèrent collaborer avec la nouvelle administration pour alléger le fardeau administratif. Le règlement européen sur la déforestation exige une traçabilité anti-déforestation pour le soja, le bétail, le cacao et l'huile de palme, ainsi que pour trois autres produits importés ou produits en Europe. L'année dernière, les entreprises de céréales et d'aliments pour animaux se sont efforcées de mettre en place les ressources nécessaires pour se préparer à ce règlement.

    Deuxièmement, sous une nouvelle direction, on espère assouplir les restrictions sur les nouvelles techniques génomiques (NGT). L'Europe est connue depuis longtemps pour ses restrictions à l'importation de plantes génétiquement modifiées et de techniques avancées de sélection végétale. Si le Conseil adopte cette année une série de textes législatifs supprimant les restrictions sur les NGT, l'adoption de la sélection de précision, de CRISPR-Cas9 et de l'édition de gènes pourrait s'en trouver renforcée. Cela modifierait également la dynamique commerciale avec les pays qui maintiennent encore les restrictions traditionnelles que l'Europe avait autrefois.

    Enfin, l'UE ouvrira des débats sur la réforme de la politique agricole commune (PAC), qui régit les politiques agricoles nationales et soutient les agriculteurs de l'UE, à l'instar de la loi agricole américaine. Son budget s'inscrit dans le cadre du budget septennal de l'UE, ce qui influe sur les dépenses. Toutefois, la PAC est réformée tous les cinq ans, la prochaine période étant prévue entre 2028 et 2032. Fait unique, les discussions sur la PAC s'ouvrent près de trois ans à l'avance, ce qui permet de planifier, contrairement aux États-Unis qui, après des années de négociations, attendent toujours leur nouvelle loi sur l'agriculture.

    Les agendas politiques des États-Unis et de l'Union Européenne s'alignent en 2025, les dirigeants de centre-droit mettant l'accent sur la concurrence, y compris dans la politique agricole. Pour l'UE, le défi consiste à aligner les deux mots à la mode de l'année – décarbonation et compétitivité – soutenus par des partis différents.

    Se réconcilier avec le monde

    Mme Marion Picot est secrétaire générale du Conseil Européen des Jeunes Agriculteurs. Elle note que des progrès ont été réalisés en encourageant la production agricole de manière durable, mais elle ajoute : « Nous nous sommes rendu compte que nous étions tellement ambitieux que nous avons oublié que nous avions encore besoin de moyens pour répondre à nos ambitions. »

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  17. Le secteur affirme que si les politiques de décarbonation accélérée du climat fixent des objectifs ambitieux, les politiques elles-mêmes ne sont pas encore pratiques pour les agriculteurs.

    Nombre de ces idées proviennent du « Green Deal » européen, une proposition de la dernière mandature de l'UE qui visait à renforcer la réglementation environnementale afin d'atteindre les objectifs climatiques. Connue également pour son volet agricole, la stratégie « Farm to Fork », elle a servi d'initiative de transformation de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, et a fait l'objet de vives critiques de la part des dirigeants américains alors qu'elle était en cours de négociation.

    Les dirigeants européens se rendent compte aujourd'hui que l'Amérique du Nord ne partage pas le même point de vue sur les objectifs climatiques. Mme Picot explique que certains pays, y compris les dirigeants agricoles conservateurs des États-Unis, ont jugé le « Green Deal » très paternaliste.

    « L'Union Européenne a eu du mal à l'accepter », a-t-elle déclaré.

    Depuis les manifestations de 2024 et l'arrivée de nouveaux dirigeants, de nombreuses propositions du programme « Farm to Fork » n'ont pas encore été mises en œuvre.

    Quelle que soit la date de mise en œuvre des réglementations environnementales, Mme Picot a déclaré que leur propre « boîte à outils n'est pas encore complète » pour permettre aux agriculteurs d'apporter les changements opérationnels souhaités par les décideurs politiques. Cette boîte à outils comprend un cadre de gestion des risques et des crises (que tous les États membres ne choisissent pas d'utiliser), des instruments de financement de la Banque Européenne et une révision de la directive sur les pratiques commerciales déloyales, qui s'applique aux agriculteurs de tous âges dans toute l'Europe.

    Lorsque la boîte à outils n'était pas complète en 2024, les agriculteurs ne pouvaient pas s'adapter au changement climatique, aux marchés difficiles ou aux puissances géopolitiques qui ont ravagé les marchés céréaliers ukrainiens.

    « Nous reconnaissons que dans certaines régions, nous sommes allés trop loin, et les effets sur notre climat sont très visibles », a déclaré Mme Picot. Elle a ajouté qu'il n'était pas nécessaire de convaincre ses membres sur les objectifs climatiques parce que « le climat est au centre de leurs préoccupations quotidiennes, avec une fréquence et une intensité plus élevées ».

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  18. L'Amérique du Nord reste étroitement liée à l'évolution de l'UE, car les préférences des consommateurs européens – qui préfèrent les produits biologiques aux cultures génétiquement modifiées, par exemple – façonnent la demande mondiale et influencent les producteurs américains.

    Le point de vue des agriculteurs

    Les agriculteurs ont depuis longtemps fait entendre leur voix dans ce débat, nombre d'entre eux étant à l'origine d'efforts volontaires en matière de conservation et de durabilité.

    Pour Mme Judith de Vor, agricultrice néerlandaise, ses voyages à travers le monde lui ont montré que la question essentielle n'est pas seulement de savoir si ces changements de politique sont opportuns aujourd'hui, mais aussi si les discussions nécessaires ont lieu maintenant pour façonner l'avenir.

    « Voici notre état d'esprit. Ils viennent avec des réglementations qui ne sont probablement pas ce que nous voulons, mais si nous savons ce que nous devons faire, alors nous pouvons y travailler », a-t-elle déclaré. Dans 10 ans, en 2035, certains choisiront d'arrêter l'agriculture, tandis que d'autres diront : « D'accord, nous continuerons et nous appliquerons ce type de règles dans notre exploitation. »

    Elle fait partie des nombreux agriculteurs qui défendent leur secteur, sachant que les politiques d'aujourd'hui façonnent l'avenir. « Nous [le secteur agroalimentaire] ne pensons qu'à ce qui n'est pas possible au lieu de réfléchir à notre vision », a-t-elle déclaré.

    Mme De Vor est éleveuse de vaches laitières avec son mari, Rick, dans les environs de Rotterdam, aux Pays-Bas. Son exploitation de 120 vaches laitières est de taille moyenne aux Pays-Bas. Elle a adapté sa ferme aux programmes écologiques de son transformateur de lait, ce qui, selon elle, permet à ses vendeurs d'avoir le choix et de bénéficier de prix adéquats.

    Mme Judith de Vor est également communicatrice internationale, membre du Réseau Mondial d'Agriculteurs (Global Farming Network) et ancienne boursière Nuffield. Elle voyage pour faire connaître la façon dont son exploitation reste à la pointe de la durabilité et des changements de politiques.

    Selon Mme de Vor, la limitation des ressources, la concurrence foncière, le changement climatique et la rentabilité sont les principaux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs, et de nombreuses propositions de la PAC visent à les relever.

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  19. La politique agricole nationale de l'Europe est divisée en deux « piliers », les paiements directs aux agriculteurs et le développement rural, à l'instar de la loi agricole américaine qui est divisée entre la nutrition et l'aide à l'agriculture.

    Dans l'Union Européenne, les exploitations telles que celle des de Vor reçoivent des paiements directs pour soutenir leur production agricole. Dans le cadre de la PAC, toute personne qui exploite des terres agricoles reçoit des paiements basés sur le nombre d'hectares cultivés – un instrument politique auquel certains législateurs ont envisagé d'associer davantage de dispositions environnementales comme conditions pour avoir accès à ces fonds.

    Utilisés comme un filet de sécurité, les paiements directs aux agriculteurs servent de mécanisme politique de l'UE pour rendre l'agriculture plus rentable et garantir la sécurité alimentaire en fournissant des biens publics qui ne sont généralement pas couverts par les marchés, à condition que les agriculteurs respectent les dispositions de base en matière de gestion des terres.

    Certains pourraient assimiler ces paiements aux subventions que reçoivent les agriculteurs aux États-Unis, mais Mme de Vor estime que cela ne décrit pas exactement la manière dont elle perçoit les aides dans son exploitation.

    « Je n'utilise jamais le mot "subvention", car ce que nous faisons, c'est produire un bien commun. Nous en avons tous besoin, qu'il s'agisse de prendre soin de la nature ou du paysage », a-t-elle déclaré.

    La PAC s'applique à près de 7 millions d'agriculteurs européens et prévoit des paiements directs basés sur l'utilisation des terres plutôt que sur les revenus. Elle représente 72 % de la législation septennale qui est actuellement financée jusqu'en 2027, mais elle a été critiquée parce qu'elle profite de manière disproportionnée aux grandes entreprises agroalimentaires et sera au centre des négociations du programme dans les deux années à venir.

    Un rapport de la Commission Européenne indique que 80 % des fonds de la PAC sont alloués à seulement 20 % des exploitations agricoles, ce qui met en lumière les inquiétudes concernant la répartition des paiements du programme

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  20. L'état d'esprit de l'agriculteur européen – qui exploite en moyenne 16 hectares, où les consommateurs sont très attachés à l'achat de produits locaux et biologiques et où les prix des denrées alimentaires sont nettement inférieurs à ceux des États-Unis – est peut-être axé sur le bien commun.

    Un état d'esprit qui s'étend à la manière dont ils améliorent leurs pratiques agricoles dans un contexte de crise climatique.

    Pourquoi les agriculteurs sont descendus dans la rue pour protester

    Lorsque les agriculteurs sont descendus dans la rue à travers l'Europe au printemps 2024, leur objectif n'était pas seulement d'exprimer leurs doléances au gouvernement, mais aussi de les rendre incontournables. Le blocage des grandes villes attire l'attention du pays.

    Comme l'a dit un journaliste spécialisé dans l'agroalimentaire qui couvre le Parlement, « vous ne raterez jamais une manifestation d'agriculteurs à Bruxelles ou en France ». Pour les agriculteurs, les manifestations font partie intégrante de la vie nationale en Europe.

    Mme Ana Rocha, directrice des politiques agricoles et forestières de l'UE pour l'Association Européenne des Propriétaires Fonciers et conseillère politique de longue date au Parlement, a déclaré que cet environnement politique exigeait de « respirer longuement pour pouvoir survivre ».

    Chaque question agricole ou protestation, selon la personne à qui l'on s'adresse, « a une histoire complètement différente », a-t-elle déclaré.

    En 2024, en Allemagne, une taxe sur les engrais a fait augmenter les prix et les subventions au gazole ont été réduites, ce qui a suscité l'indignation. La France a connu une baisse des revenus agricoles et des bouleversements politiques à l'occasion d'élections anticipées. En Pologne, les importations ukrainiennes bon marché ont fait chuter le prix des céréales. L'Union Européenne elle-même continue de remodeler sa politique, ce qui a suscité davantage de frustration quant à la réglementation sur l'utilisation durable des pesticides.

    Lorsque les associations agricoles d'un pays protestent, il s'agit souvent d'un effort coordonné, par l'intermédiaire de l'équipe de défense des intérêts de l'organisation agricole. Cependant, ce qui s'est passé au printemps 2024 était nouveau, imprévu et d'une ampleur considérable.

    « Je pense que c'était la première fois que les réseaux sociaux étaient à l'origine d'un mouvement de panique auprès des décideurs politiques, des forces de l'ordre et des voisins », a déclaré Mme Rocha.

    Contrairement aux États-Unis, où la politique agricole est largement dictée au niveau fédéral, les agriculteurs européens doivent naviguer entre les réglementations européennes et les politiques nationales.

    En France, les manifestants, des activistes bien connus, attribuent une signification culturelle à leur acte.

    « Les Français aiment les bonnes manifestations », ont déclaré plusieurs responsables politiques bruxellois au cours d'une conversation.

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  21. Les récentes manifestations ont été divisées par des positions nationales. Les manifestations de novembre 2024 et de janvier 2025 se sont opposées à l'accord commercial avec le Mercosur, dont certains producteurs de l'UE craignent qu'il entraîne une baisse des prix et que les États-Unis modifient la demande de produits américains de manière imprévisible.

    L'Allemagne et l'Espagne soutiennent l'accord, tandis que la France, la Belgique et la Pologne s'y opposent. Dans le courant de l'année, les membres du Conseil de l'UE tiendront des discussions de réconciliation afin de négocier d'éventuelles modifications.

    Les manifestations d'agriculteurs en Europe peuvent parfois ressembler à un match de football ou à un rassemblement d'avant-match. Lorsqu'ils ne sont pas violents, les gens se réunissent tôt avec leurs amis et leurs voisins, quelle que soit la cause, et ont toujours quelque chose à se reprocher mutuellement.

    Mais contrairement au football, la saison ne se termine jamais, et les agriculteurs européens ont l'impression de perdre depuis trop longtemps.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/le-dilemme-agricole-de-l-union-europeenne-durabilite-reglementation-et-survie.html

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  22. Réapprendre à cuisiner pour sauver notre agriculture


    Hélène Strohl pour France-Soir
    le 03 avril 2025 - 12:11


    La mort du maraîchage de proximité est aussi due à la disparition de l’art culinaire domestique.

    La crise agricole, c’est-à-dire le manque de rentabilité des exploitations agricoles touche de plein fouet les agricultures vivrières, celles qui fournissent, localement, des aliments à leurs familles, leur voisinage.

    La concurrence étrangère ainsi que la domination du marché par des intermédiaires, grossistes et supermarchés considérant les produits alimentaires comme des produits d’appel pour fréquenter leurs magasins et ainsi vendre des produits à marge plus élevée conduit, ainsi que cela a été montré encore récemment (France soir 2 avril : Le plus grand maraicher du Grand Est contraint à cesser sa production…) à la fermeture des exploitations agricoles.

    Mais la disparition d’une agriculture traditionnelle, c’est-à-dire ancrée dans un territoire, dépendant de son climat et de son sol est également due à la disparition des débouchés traditionnels de cette agriculture vivrière. Car la mondialisation de la consommation ainsi que l’industrialisation de l’alimentation sont allées de pair avec la disparition de l’art culinaire domestique. C’est-à-dire du fait à la maison. Par ceux qui le mangeront.

    Le circuit court concentre toutes les vertus d’une bonne alimentation : gustative, diététique, économique et pourrait-on dire conviviale.

    Mais qui fait encore la cuisine, tous les jours dans nos métropoles modernes ?

    Le circuit court implique une division du travail minimale. L’autosuffisance (du jardin à la table, du clapier ou de la basse-cour à la casserole) est de plus en plus rare. Seuls les ruraux même s’ils n’ont pas de potager ni de basses-cours, participent au grand jeu des marchés locaux et des producteurs pratiquant la vente directe. Ces modes gagnent peu à peu certaines couches urbaines, au travers des marchés ouverts, des diverses formes de coopératives, AMAP etc.

    Le circuit court permet à nombre de petites et moyennes exploitations agricoles de sortir de la domination des « grands groupes » de distribution ou d’industrie agro-alimentaire. Il implique cependant que soient remplies quelques conditions :

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  23. La confiance réciproque entre producteurs et consommateurs : sur la qualité du produit proposé et sur la fidélité des clients tout au long de l’année, même en fin de saison, quand les légumes et fruits d’hiver sont un peu flétries et que n’ont pas encore poussé les primeurs.
    Un savoir-faire partagé entre le producteur qui doit connaître à la fois son terroir et son climat pour y adapter les variétés et les modes de culture adéquats et le consommateur qui doit savoir faire la cuisine. Au moins la plus simple, celle des légumes émincés en crudités, des légumes cuits à la vapeur, des soupes diverses et bien sûr des ragoûts, c’est-à-dire la cuisson de « bas morceaux » de viande (ailes et gésiers de poulets, tendrons de veau, rouelles de porcs, gîte, paleron et macreuse de bœuf) avec force légumes et herbes aromatiques.

    Le retour à ces circuits courts a de multiples vertus

    En ces temps de resserrement des bourses familiales, faire soi-même les plats du quotidien est véritablement économique. Une barquette de carottes râpées avec vinaigrette coûte deux à trois fois plus cher que la même quantité de carottes râpées et assaisonnés par soi-même.
    La purée de pois cassés toute prête coûte 3 euros environ les 200 grammes quand un kilo de pois coûte 4 euros. Et il suffit de mettre les pois à tremper deux heures puis de les cuire pendant une heure avec un oignon, un clou de girofle et une feuille de laurier.

    Le fait maison est meilleur gustativement et diététiquement.

    Ni adjuvants autres que des herbes et des épices, ni conservateurs bien sûr pour ces produits dont la fraicheur exhausse le goût. La salade verte sous sachet est bourrée de bactéries et dénuée de saveur. Les grands chefs renouent d’ailleurs de plus en plus avec leurs potagers personnels.

    Le circuit court met fin à la bureaucratie des certifications, contrôles et autres labels.

    Mes carottes et mes pommes achetées chez un producteur au marché ont parfois une petite partie véreuse. Les fruits sont souvent gravelés. Quant aux salades vertes, j’y trouve de temps en temps de petites limaces.

    Ce rapport de confiance concrète devrait permettre de mettre fin à tout ce cirque des contrôles divers qui ne sont souvent que de pure forme. Le contrôle de l’agriculture bio se fait chez le producteur, (quand il est français), et chez le revendeur : mais ce n’est un contrôle ni de la qualité de la terre, ni du produit, c’est tout simplement un contrôle sur factures. Ce contrôle a un coût : plus de 1000 euros par an pour un revendeur bio au marché, sans parler du coût des certifications déléguées à diverses associations. Et s’il garantit un produit dit biologique, c’est-à-dire sans adjonction de produits interdits, il permet l’importation de produits intercontinentaux et la concurrence de pays à plus faible coût de main d’œuvre. Le salarié agricole peu payé du Maroc remplaçant les herbicides et le pétrole des serres de Hollande.

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  24. Renouer avec le savoir-faire et la pratique culinaires : une préservation de notre civilisation

    Les modes alimentaires, production des aliments, confection des plats, manières de manger sont la base de toute civilisation. C’est pourquoi la perte du savoir-faire et de la pratique culinaires a un impact qui va au-delà de la gastronomie et de la diététique.

    L’activité culinaire familiale était à la base de l’éducation des enfants. Éducation psychologique à la patience, à la frustration de l’attente, à la mémoire corporelle et sensorielle, mais aussi à la dextérité manuelle et à l’organisation du travail. Construire un plat nécessite d’anticiper (les achats, le temps de cuisson), d’organiser le travail, éplucher avant d’émincer, ébouillanter puis frire, surveiller pour que le met soit à point sans brûler. Sans parler de l’entretien des ustensiles de cuisine, des leçons d’hygiène voire de tri !!

    La cuisine nourricière, celle faite par les parents nourriciers transmet amour et attention. Elle est éducation bienveillante totale. Elle offre des trésors gustatifs qui transcendent le coût des produits. J’ai lu dernièrement dans un livre journalistique le souvenir de cet homme dont la mère était restée veuve avec plusieurs enfants et qui les avait nourris en achetant chaque mois 10 kilos et semoule et 20 kilos de pommes de terre. Il se souvenait des pommes de terre au beurre comme d’un plat de fête ! J’ai le même sentiment quand je mange une tartine de beurre ou du chocolat noir avec du pain. Un souvenir de moments heureux et intenses d’une enfance aimée.

    Faire la cuisine permet une intégration réciproque par l’échange de savoirs, de goûts et d’odeurs.

    Les migrants apportent avec eux leurs habitudes et leurs savoir-faire alimentaires auxquels ils vont peu à peu intégrer les produits et les habitudes locaux. Il fut un temps où l’action sociale fondait sur le fait de cuisiner ensemble l’apprentissage du vivre ensemble, l’apprentissage de la langue et des habitus locaux. Ceci dans un échange de savoirs et de pratiques. On peut espérer continuer à repérer ces odeurs ancestrales, les nôtres et celles plus lointaines plutôt que de baigner dans l’odeur homogène et vide de l’huile de friture des Mac Do.

    Faire la cuisine est un tâche quotidienne intelligente, imaginative et méditative

    Depuis deux générations les travaux domestiques ont été ravalés au rang de corvées journalières, apparentées aux travaux les plus viles et pénibles. Pourtant même la cuisine la plus simple, cuire un rôti et une purée de pommes de terre, préparer une compote de fruits, une salade de carottes ressortit d’une culture et d’un savoir. La cuisine est une activité créative qui requiert de l’imagination et de l’audace. Les modes d’accommodations des divers produits sont infinis, crus, bouillis, cuits à la vapeur, frit, rôtis…les mélanges toujours nouveaux. Mais en même temps c’est un art, avec ses règles, requérant une grammaire descriptive, celle que l’on apprend de ses proches, de ses parents et grands-parents, de ses voisins. C’est l’art de proximité par excellence, dont la préservation, au-delà des différences d’origine, de classe, de statut social et même de revenu permet d’assurer la cohésion sociale sur un temps long. A condition que nous sachions, nous, consommateurs cuisiniers, œuvrer à la conservation de notre agriculture vivrière.

    *

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  25. Hélène Strohl est inspectrice générale des affaires sociales honoraire.

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/reapprendre-cuisiner-pour-sauver-notre-agriculture

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  26. La "taxe poulailler", peut-on l'éviter ?


    France-Soir
    le 02 avril 2025 - 10:50


    Les poules ont un prix… qui ne se compte pas qu'en grains. En France, la création d’un poulailler peut entraîner une taxe d’aménagement. Cependant, selon sa taille et sa mobilité, il existe des solutions pour y échapper. Explications sur cette fiscalité peu connue.

    La taxe d’aménagement, qui frappe les constructions comme les serres ou les abris de jardin, touche aussi les poulaillers. Selon la surface, des exonérations sont possibles, mais comme le rapporte The Epoch Times, la règle reste floue et changeante. Ainsi, pour toute structure de plus de 5 m² avec un plafond supérieur à 1,80 m, vous êtes de facto soumis à cette imposition. Mais attention, au-delà de 20 m², la facture peut rapidement s’alourdir avec un permis de construire et des taxes spécifiques en fonction de la région.

    Le cas du poulailler mobile offre une alternative : en évitant la fixation au sol, vous échappez à la taxation. Mais les conditions varient en fonction de la municipalité. Si vous avez moins de 50 poules, aucune démarche n’est requise. Au-delà, vous devrez effectuer une déclaration auprès de votre mairie, selon des règles qui peuvent changer d'une commune à l'autre. Bref, c'est un véritable casse-tête administratif pour les éleveurs amateurs.

    D'autant que cette taxe n'est pas anodine. Comme l’explique le site gouvernemental de l'économie, elle est calculée en fonction de la superficie taxable et de l'indice du coût de construction (ICC), avec des valeurs qui varient selon la localisation. Par exemple, en Île-de-France, la valeur par m² est de 1 054 euros. De quoi dissuader les passionnés d’aviculture, déjà confrontés à la hausse des prix des matériaux et de l’alimentation animale.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/la-taxe-poulailler-peut-l-eviter

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  27. Des scientifiques utilisent CRISPR pour développer des cacahuètes parfumées


    2 Avril 2025
    ISAAA*



    Des scientifiques de l'Académie des Sciences Agricoles du Henan et des partenaires en Chine ont utilisé l'édition de gènes CRISPR-Cas9 pour créer des cacahuètes parfumées pour la première fois. Ils ont ciblé deux gènes, AhBADH1 et AhBADH2, qui empêchent normalement la production de 2-acétyl-1-pyrroline (2-AP), le composé responsable de l'arôme prononcé du riz. En supprimant ces gènes chez les arachides, ils ont réussi à produire des lignées présentant des niveaux de 2-AP nettement plus élevés et un arôme puissant. Pour ce faire, ils ont créé des mutations dans les quatre copies des gènes AhBADH1 et AhBADH2.

    Les lignées d'arachides parfumées n'avaient pas seulement l'arôme désiré, mais présentaient également d'autres caractéristiques favorables. La couleur du tégument des graines est plus foncée et la teneur en huile est nettement plus élevée que celle des arachides ordinaires. Alors que d'autres caractéristiques agronomiques comme le rendement sont restées similaires, les changements dans la teneur en huile et la couleur des graines suggèrent que ces gènes pourraient jouer un rôle dans d'autres aspects du développement de l'arachide. Une analyse plus poussée a confirmé le succès des modifications génétiques et n'a montré aucun effet hors cible, ouvrant ainsi la voie au développement de nouvelles variétés d'arachides parfumées.

    Lisez l'article de recherche pour en savoir plus.
    ______________

    * Source : Scientists Use CRISPR to Develop Fragrant Peanuts- Crop Biotech Update (February 26, 2025) | Gene Editing Supplement - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/des-scientifiques-utilisent-crispr-pour-developper-des-cacahuetes-parfumees.html

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  28. Les inondations de l'Europe antique étaient bien pires que tout ce qui s'est passé au siècle dernier.


    Par Jo Nova
    April 2nd, 2025


    Tout ce baratin sur les inondations centennales, ils n'en ont aucune idée.

    Il s'avère que la pire crue du Rhin n'a pas eu lieu en 2024, mais en 1374. Sur la Severn, en Angleterre, la pire année en termes de « changement climatique » a été 250 av. J.-C. De toute évidence, aucune de ces inondations n'était due à l'exploitation pétrolière et gazière.

    De nombreux titres de presse ont affirmé que les inondations modernes étaient sans précédent, qu'elles se produisaient une fois tous les 1 000 ans, ou qu'elles étaient causées par le « changement climatique ». Tous ces titres se basaient sur seulement 120 ans de données (ou moins), et ils étaient tous faux.

    Pour une raison inconnue, bien que le changement climatique soit la chose la plus importante sur Terre, rares étaient les chercheurs à rechercher des preuves d'inondations extrêmes à long terme. Lorsque les chercheurs ont finalement étudié les sédiments laissés sur de nombreux sites, ils ont découvert des preuves que de nombreuses inondations anciennes étaient tout aussi graves, voire pires. Au moins 12 fois plus importants que tout ce que nous avons observé dans les archives instrumentales, les débits fluviaux de pointe des anciens fleuves étaient plus importants. (Et il ne s'agit là que des crues anciennes dont nous avons connaissance ; imaginez si davantage de scientifiques étudiaient les sédiments fluviaux ?)

    La seule chose inédite concernant les crues modernes, c'est l'audace des scientifiques qui ignorent les 8 000 dernières années. Ils affirment que la tempête Blah était 8,3 fois plus probable, et amplifiée de 42 % par les tempêtes de neige et les tempêtes Renault. Mais tous ces calculs d'attribution supposent qu'ils savent ce qu'est une crue « normale ».

    Si les crues étaient pires il y a 1 000, 2 000 ou 4 000 ans, la nature est parfois bien plus cruelle et impitoyable que la plupart d'entre nous ne le pensent. Nous pourrions être frappés par une catastrophe et être pris au dépourvu. Mais de même, si nous pensons que ces dernières inondations sont dues à des centrales à charbon, nous risquons de ruiner une civilisation qui tente de stopper les inondations par le vaudou électrique, ce qui semble être le cas.

    Le changement climatique n'est PAS la cause principale des inondations – et celles d'aujourd'hui sont loin d'être les plus extrêmes.
    — Daily Mail

    L'auteur de l'étude, le professeur Stephan Harrison de l'Université d'Exeter, a déclaré que les inondations récentes ne sont pas exceptionnelles si l'on remonte plus loin dans le passé.

    « Ces dernières années, des inondations dans le monde entier – notamment au Pakistan, en Espagne et en Allemagne – ont tué des milliers de personnes et causé d'énormes dégâts », a-t-il déclaré.

    « De telles inondations sont considérées comme sans précédent, mais si l'on examine les derniers millénaires, ce n'est pas le cas.»

    « En réalité, les inondations que nous qualifions d'inédites sont peut-être loin d'être les plus extrêmes jamais observées. »

    Ce n'est certainement pas une crosse de hockey.
    Les inondations en Europe ont été pires au cours des 8 000 dernières années.

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  29. Lors de la pire crue de la Haute Severn, vers 250 av. J.-C., le débit était 50 % supérieur à celui des crues de l'an 2000 apr. J.-C.

    La question la plus importante est de savoir pourquoi nous avons dépensé tant de milliards de dollars en talismans inutiles pour contrôler la météo au lieu d'embaucher quelques scientifiques pour étudier les données paléoclimatiques. Nous aurions pu économiser tant d'argent et de souffrances, et mettre fin à tant de corruption.

    Les inondations en Europe ont été pires au cours des 8 000 dernières années.

    Harrison et al. ont constaté que la plupart des pires inondations se sont produites pendant les périodes les plus chaudes – comme l'optimum de l'Holocène et le réchauffement de l'époque romaine – ce qui est prévisible. Les périodes plus chaudes entraînent l'évaporation de plus d'eau des océans vers le ciel. Mais la pire inondation a eu lieu en 1374 et était due à la fonte des neiges et des glaces, prouvant qu'aucun climat n'est parfait et que nous devons absolument apprendre à le prévoir.

    Les inondations en Angleterre, au Royaume-Uni, ont été pires au cours des 8 000 dernières années.

    Harrison et al. affirment que les modélisateurs climatiques des études d'attribution et de détection se sont trompés. Et que c'est « la première fois » que l'on compile toutes ces études plus longues. Mais tous ces sédiments étaient là en 2010, tout comme en 1990, mais personne ne les étudiait. C'est un scandale.

    RÉFÉRENCE

    Harrison, S., Macklin, M.G., Toonen, W.H.J. et al. Robust Climate Attribution of Modern Floods Needs Paleoflood Science. Climatic Change 178, 71 (2025). https://doi.org/10.1007/s10584-025-03904-9

    https://joannenova.com.au/2025/04/ancient-european-floods-were-much-worse-than-anything-in-the-last-century/

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    1. En France, depuis plus de 40 ans (1980) Les fleuves et rivières ne sont plus dragués !! Donc, toute la merde se dépose au fond et, lorsqu'il pleut l'eau déborde. Çà alors ! C'est l'inondation ! Comme en Angleterre avec la Tamise.

      Mais pourquoi ces voies fluviales ne sont-elles plus nettoyées ? Parce qu'un GROS CON D'ESCROLOGISTE a dit un jour que si le niveau de la mer ou de l'océan vient à monter l'eau remontera les fleuves qui déborderont !

      Mais, depuis plus de 40 ans AUCUN homme politique (de la dite 'majorité' ou de la dite 'opposition') n'est intervenu pour dire que, depuis DES millions d'années, il y a DES milliards de km3 d'eau (venus des pluies, des fleuves et des rivières) qui se sont déversés dans la mer et océan SANS qu'elle ou il ne déborde !! Çà alors !!

      C'est là toute la différence entre la dictature et la Démocratie.

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  30. Voici à quoi ressemblera votre vie sous la loi martiale à venir


    Milan Adams
    2 avril 2025


    La loi martiale est de loin l'un des pires cauchemars auxquels nous puissions être confrontés, un cauchemar qui empêche de nombreux survivalistes de dormir.

    En effet, elle peut survenir en pleine catastrophe, naturelle ou d'origine humaine.

    L'instauration de la loi martiale est souvent négligée par le grand public, souvent qualifiée d'absurde ou de site web conspirationniste. Pourtant, ce qui se passe dans ce pays correspond exactement à ce dont nos fondateurs nous ont prévenus, et la loi martiale est une chose qu'ils ont prise très au sérieux.

    Avec la loi martiale, le monde est tellement en difficulté que même le gouvernement ne pourra pas y faire face. Je suppose que la loi martiale n'a pas encore été instaurée.

    Sinon, vous n'auriez pas pu lire ceci. Cela signifie que vous avez la possibilité de vous y préparer, et j'espère, pour votre bien, que vous le ferez rapidement.

    Qu'est-ce que la loi martiale ?

    La loi martiale n'a pas de définition établie. Si vous cherchez une définition générale, sachez qu'elle consiste essentiellement à utiliser la puissance militaire d'un État ou d'une nation pour imposer la volonté du gouvernement aux citoyens.

    Ce sont les soldats, et non la police municipale, qui appliquent la loi. Les officiers militaires prennent les décisions stratégiques, et non les élus. Les personnes reconnues coupables d'infractions sont traduites devant des tribunaux militaires plutôt que devant des tribunaux civils classiques. En bref, c'est l'armée qui commande.

    Sous la loi martiale, les libertés fondamentales sont abolies et les citoyens ne peuvent plus exercer leurs droits constitutionnels. Elle permet en effet à l'armée, ou à un politicien tyrannique, de violer la Constitution et d'imposer sa volonté par la force militaire.

    Histoire de la loi martiale aux États-Unis

    La loi martiale aux États-Unis
    D'une manière ou d'une autre, les tyrans ont souvent utilisé leur autorité politique pour réprimer et influencer le peuple. Si l'on cherche des exemples précis de recours à la loi martiale aux États-Unis, il n'est pas nécessaire de chercher trop loin.

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  31. Au sens strict du terme, on peut situer les origines de la loi martiale en Amérique à l'approche de la guerre d'Indépendance. Si les motivations de cette guerre étaient multiples, notamment l'opposition à l'impôt prélevé par le Parlement britannique, la principale cause, pour l'Angleterre, était le recours aux forces armées pour imposer la loi quotidienne dans les colonies.

    La guerre de Sécession en est un exemple frappant. Bien que les livres d'histoire actuels négligent largement les véritables motivations de la guerre ou les nombreux crimes commis par le président Lincoln, la réalité des faits est indéniable.

    Par exemple, le 15 septembre 1863, le président Lincoln a imposé la loi martiale par le Congrès. En réalité, l'éradication de l'esclavage n'avait jamais été une priorité absolue pour Lincoln. Son principal objectif était de centraliser l'autorité politique et d'utiliser le gouvernement fédéral pour exercer un contrôle total sur tous les résidents. L'abolition de l'esclavage n'était qu'une conséquence indirecte de la guerre. Il a fallu le treizième amendement pour y mettre fin, car Lincoln n'a libéré que les esclaves du Sud, et non ceux des États fidèles à l'Union.

    Lincoln a suspendu la rédaction de l'Habeas Corpus sans l'accord du Congrès. Il a critiqué ou dénoncé les publications dont les auteurs exprimaient un désaccord avec la position de l'Union.

    Lincoln a levé ses forces sans l'approbation du Congrès. Il a fermé les tribunaux par la force de la loi. Et finalement, sans motif ni procès, il a lui aussi arrêté des habitants, des propriétaires de journaux et des fonctionnaires.

    Que se passera-t-il lorsque la loi martiale sera instaurée ?

    Je suis convaincu que le terme « loi martiale » ne sera jamais utilisé. Le terme « état d'urgence » lui succédera sans aucun doute. La loi martiale peut facilement être appliquée à l'échelle mondiale, en cas de conflit, de menace terroriste majeure, ou localement, comme on l'a observé au lendemain de l'ouragan Katrina.

    Parmi les exemples récents, on peut citer la loi martiale à La Nouvelle-Orléans en août 2005. La Nouvelle-Orléans a été déclarée zone sinistrée et le gouverneur a décrété l'état d'urgence.

    Cela a permis aux autorités de l'État d'ordonner des évacuations et d'expulser de force des personnes de leurs résidences, de suspendre certaines règles, de confisquer des armes et de suspendre la vente de produits tels que l'alcool, les armes à feu et les munitions.

    À la suite de l'ouragan Katrina, la police de La Nouvelle-Orléans, les Marshals américains et la Garde nationale de Louisiane ont illégalement saisi plus de 1 000 armes légales auprès de civils respectueux des lois.

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  32. Pendant la loi martiale, vous constaterez probablement :

    La suspension de la Constitution est susceptible de perdurer avec le Premier Amendement ;
    La détention d'armes à feu ; cela s'est produit dans l'histoire et cela pourrait se reproduire ;
    La suspension de l'habeas corpus : Emprisonnement sans procédure régulière et sans procès ;
    Les restrictions de déplacement, y compris la fermeture de routes et probablement des zones de quarantaine ;
    Les couvre-feux obligatoires
    La suspension de la Constitution est susceptible de perdurer avec le Premier Amendement.
    Détention d'armes à feu : un phénomène historique, et cela pourrait se reproduire.
    Suspension de l'Habeas corpus : Emprisonnement sans procédure régulière et sans procès.
    Restrictions de déplacement, y compris fermetures de routes et probablement zones de quarantaine.
    Couvre-feux obligatoires et identification requise.
    Perquisitions et saisies automatiques sans mandat.

    Quand la loi martiale est-elle probable aux États-Unis ?

    Abordons le problème maintenant. Le pays est dans un état lamentable. Des troubles civils massifs, de la criminalité et de la violence à l'augmentation de la dette nationale, qui représente un pan entier de notre société dépendant de l'aide publique pour survivre, l'avenir est scellé : des problèmes sont à venir.

    À mon avis, nous sommes actuellement dans la phase préliminaire de la loi martiale. Les pères fondateurs n'ont jamais imaginé que des armées permanentes assureraient la sécurité du peuple américain ; malheureusement, c'est exactement ce qui se passe. Les drones, les véhicules blindés équipés de canons puissants, les chars et les hélicoptères de combat ne sont plus monnaie courante sur les champs de bataille à l'étranger ; ils font partie intégrante des pratiques opérationnelles des commissariats de police du pays.

    Notre gouvernement fédéral a investi des milliards de dollars dans la militarisation et la prise en charge des services de police municipaux de notre pays, constituant ainsi une force militaire nationale ou une armée permanente équipée pour faire respecter la loi fédérale.

    Qu'entends-je par là ?

    Le 29 septembre 2006, le président George W. Bush a signé la loi John Warner d'autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l'exercice 2007 (H.R. 5122).

    Cette loi a renforcé le pouvoir du président de déclarer la loi martiale en modifiant la loi sur la rébellion. De fait, elle lui a permis de prendre le commandement des forces de la Garde nationale sans le consentement des gouverneurs des États.

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  33. Bien que plusieurs parties du projet de loi aient été annulées en 2008, le président Obama a utilisé la loi NDAA de 2012 pour étendre le droit du Bureau exécutif de déclarer la loi martiale et a introduit des clauses permettant aux forces armées américaines d'arrêter des civils américains sans procès.

    En mars 2015, l'administration Obama a mis en place un groupe de travail détaillant les règles policières de notre pays. Dans son rapport sur la police du XXIe siècle, il a proposé la création de la Division des normes et de la surveillance de la police nationale au sein du gouvernement fédéral.

    L'étude expliquait ensuite comment le Département de la Sécurité intérieure devrait être utilisé pour « garantir que les tactiques de police de proximité des forces de l'ordre des États, locales et tribales soient intégrées à leur rôle en matière de sécurité intérieure ».

    Le dernier exemple, le plus inquiétant, est le nombre croissant de pratiques policières et militaires combinées qui considèrent les citoyens américains comme des risques théoriques.

    Depuis les exercices militaires Jade Helm, qui ont identifié le Texas et l'Utah comme des zones dangereuses, jusqu'à la Garde nationale californienne, qui utilise des acteurs de crise pour représenter les « droits » civils américains lors de ses exercices d'entraînement, on observe un nombre croissant d'exercices de type militaire qui présentent les citoyens américains comme une menace.

    En 2012, l'étude de l'armée sur l'utilisation potentielle de l'armée comme force de police américaine envisageait des scénarios possibles, comme ceux mis en œuvre par les États-Unis. L'armée pourrait être utilisée contre les « insurgés » du Tea Party qui prennent le contrôle de villes américaines.

    Au cours de la même période, le Département de la Sécurité intérieure a publié une étude intitulée « Points chauds du terrorisme et autres crimes aux États-Unis », dans laquelle il affirmait que le gouvernement fédéral considérait le plus grand danger terroriste du pays : la menace que représentent les opinions radicales d'« extrême droite » pour le peuple américain.

    Les États-Unis d'Amérique que nos Pères ont créés ont disparu ; Elle a été remplacée par un système devenu si puissant que la plupart des gens ignorent même qu'ils y sont asservis.

    À quoi ressemblerait la vie sous la loi martiale ?

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  34. Loi martiale aux États-Unis

    Il n'est pas difficile d'imaginer à quoi ressemblerait la loi martiale. La vie serait certainement difficile et vous seriez sans aucun doute privé de vos droits.

    Je n'ai jamais vécu sous une telle loi, mais je me souviens de nombreux moments de l'histoire, et même d'événements survenus sous le régime communiste.

    Avec cela, je pourrais brosser un tableau de ce à quoi pourrait ressembler la loi martiale. Des groupes d'hommes armés parcourront les rues toute la journée. Vos armes seront probablement confisquées si vous ne les rangez pas correctement.

    Votre nourriture, votre eau et vos autres biens seront toujours saisis, et vous ne pourrez plus les stocker.

    Si vous essayez de vous procurer de la nourriture ou de l'eau dans une zone, vous risquez de devoir faire la queue pendant des heures pour une miche de pain. Attendez-vous à une inflation économique massive. N'importe quelle voiture peut être arrêtée ou confisquée à tout moment. La santé deviendra un problème majeur.

    Sans eau courante dans la plupart des foyers, rats et cafards pourraient se multiplier et propager des maladies. Les informations circuleront lentement.

    Et beaucoup d'entre elles seront inexactes. Une règle simple est de ne jamais se fier à ce que l'on entend sous la loi martiale avant de l'avoir vu de ses propres yeux.

    L'habeas corpus sera certainement résilié. Vous n'aurez plus droit à un procès équitable. Si vous commettez une infraction, même si c'est uniquement pour vous protéger et protéger votre famille, vous serez jugé par un tribunal militaire.

    La liberté de la presse sera bientôt de l'histoire ancienne, tout comme la liberté d'expression. Attendez-vous à l'installation de points de contrôle armés, même dans les petites villes.

    Que vous soyez un émeutier, un fauteur de troubles ou même un suspect, préparez-vous à des « rencontres » avec l'armée. Il se peut même qu'on vous interdise de quitter la ville, même si vous n'avez rien fait de mal.

    De nombreuses personnes ordinaires seront des espions. Sous la Roumanie communiste, c'était un événement majeur. Depuis la chute de la dictature, plusieurs hauts fonctionnaires, journalistes et musiciens se soupçonnaient mutuellement d'être des espions.

    Attendez-vous à une pénurie d'électricité, d'eau chaude et même de temps d'antenne. Je prédis même que l'internet libre appartiendra au passé. Attendez-vous à perdre votre maison. En 1950, de nombreux hôtels et maisons ont été brutalement cédés au « peuple », sans aucune compensation pour leurs propriétaires actuels.

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  35. Et si vous n'avez pas les moyens de communication, attendez-vous à ce que l'armée règne.

    Ils auront probablement une chaîne de commandement et une certaine structure hiérarchique si vous pensez que vous et vos voisins devez vous opposer à eux pour défendre vos libertés.

    Je vous recommande de continuer à penser que c'est une bonne chose. Rares sont ceux qui souhaitent que la loi martiale perdure. D'autres sont prêts à mourir pour leurs droits.

    Votre décision vous appartient, alors ne vous fâchez pas et ne traitez pas avec condescendance ceux qui ne font pas le même choix que vous. Nous sommes tous dans le même bateau.

    Comment se préparer à la loi martiale ?
    Comment se préparer à un tel événement ? Procédons étape par étape.

    1. Devenez un Prepper

    Il s'agit de faire des réserves de nourriture, d'eau, de médicaments, d'équipement, d'armes à feu et de matériel. Apprenez les techniques de survie et développez-les avant l'entrée en vigueur de la loi martiale.

    Ce site regorge d'articles sur la survie et la préparation. Vous pourrez vous tenir au courant des dernières actualités et articles en me suivant sur les réseaux sociaux et en ajoutant ce site à vos favoris. Voici les principaux aspects à prendre en compte pour vous préparer à échapper à la loi martiale :

    Un abri est essentiel. Vous méritez de trouver un endroit confortable où loger. Une maison fortifiée, un endroit à l'abri des insectes, ou même une tente ou une bâche pour vous abriter en pleine nature.
    De la nourriture pour vous, vos amis et vos animaux de compagnie. Plus il y en a, plus c'est facile. Mais n'oubliez pas l'eau.
    Des médicaments. Tenez compte des problèmes médicaux que vous ou les membres de votre famille pourriez avoir.
    Du matériel.
    Des armes à feu et des munitions.
    Votre condition physique. Vous devrez être solide et en forme.
    Des compétences de survie. Savez-vous allumer un feu ?
    Des exercices, mon gars. Vous devriez vous entraîner à l'évacuation, à la pose d'écoutes, etc.

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  36. 2. Attendez-vous à la trahison

    Dans ce cas, il y a fort à parier que de nombreux groupes se comporteront comme des militaires ou des agents des forces de l'ordre, voire menaceront de prendre le contrôle du pays et de faire la loi.

    Cela risque fort de se produire, comme nous, les survivalistes, dans un scénario post-catastrophe sans État de droit, où règne une grande incertitude.

    3. Choisir de combattre ou de fuir

    Le moment venu, vous prendrez la décision la plus importante de votre vie. Soit vous vous en tiendrez à vos distances, en attendant que la situation retombe, soit vous vous battrez pour votre pays et vos libertés.

    Je ne vais pas vous dire lequel de ces choix est le meilleur pour vous. Il y a un débat ouvert à ce sujet, avec de nombreux avantages et inconvénients de part et d'autre. J'essaie de faire en sorte que vous preniez une décision et que vous la mettiez en œuvre le moment venu. Quelle que soit votre décision, elle doit être parfaitement claire.

    4. Intégrez un groupe de confiance

    Le moment venu, ce sera vous et les patriotes de votre société contre le gouvernement. Mais si vous voulez compter sur leur soutien lorsque cela arrivera, vous devez vous lier d'amitié avec eux dès maintenant.

    Vous pouvez également préparer des combats pour eux si vous le souhaitez. Cela vous permettra de protéger votre territoire jusqu'à ce que la loi martiale soit instaurée et que les groupes rivaux tentent de conquérir vos territoires.

    Si nécessaire, organisez des réunions quotidiennes pour coordonner et planifier. Analysez vos compétences (médecine, menuiserie, armes, jardinage, etc.) et voyez si certaines d'entre elles vous font défaut.

    Vous devez constituer une véritable équipe de survie idéale avec les membres de votre famille et vos amis survivalistes, mais attention aux trahisons. On ne sait jamais si quelqu'un est un agent double ou s'il tente de prendre le contrôle au moment opportun.

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  37. 5. Évitez les camps de « concentration »

    Si vous avez lu les informations lors de l'ouragan Katrina, vous n'avez pas pu passer à côté des gros titres concernant le Superdome de Louisiane, qui avait servi d'abri à plus de 20 000 réfugiés.

    Voyez-vous, même si le Superdome a été conçu pour résister à ce genre d'urgence, la construction en elle-même n'était pas le problème. Ce qui nous préoccupait, c'étaient les personnes à l'intérieur et les conditions dans lesquelles elles devaient survivre.

    Je pourrais continuer encore longtemps, mais vous allez comprendre. Si vous atterrissez dans l'un de ces camps censés vous protéger, attendez-vous à être sans nourriture, sans eau, sans armes et sans protection. Alors, quelle est la solution ?

    Soit vous restez assis et vous protégez votre territoire, soit votre insecte au premier signe de la loi martiale. Bon, même si la situation ne semble pas si grave, vous devriez quand même fuir si vous y allez. N'attendez pas trop longtemps. Sinon, il sera peut-être trop tard.

    6. Devenez un homme gris

    En bref, vous devez rester discret pour éviter de révéler qui vous êtes, votre famille, vos armes et vos préparatifs. Cela signifie aussi que vous devez toujours garder le silence. Ne divulguez jamais la moindre information, sauf s'il s'agit de protéger votre vie ou celle de votre famille.

    Quand la loi martiale est la seule loi, tous les murs ont des yeux. Et ne vous attendez pas à ce qu'une seule personne veuille violer vos droits. Votre voisin, le membre de votre équipe de survie, l'armée, tous se battront pour comprendre ce que vous manigancez.

    Conclusion

    Quand la situation se dégrade, vous savez ce qui va se passer et comment vous y préparer. N'oubliez pas que vos droits seront suspendus lors de l'instauration de la loi martiale, et vous devez suivre mes conseils pour y survivre.

    https://preppgroup.home.blog/2025/04/02/this-is-how-your-life-will-look-like-under-the-coming-martial-law/

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    1. En premier lieu, qu'est-ce qu'une dictature ? C'est une monarchie, une république ou un empire.
      Une dictature est le contraire d'une Démocratie.
      Qu'est-ce qu'une Démocratie ? Une Démocratie c'est 'Par le Peuple, Pour le Peuple'. C'est-à-dire que c'est le Peuple qui dirige. Qui propose SES lois et vote SES lois/
      En dictature c'est 'Peuple, tu fermes ta gueule !' Les lois sont proposées et votées SANS l'accord du Peuple !

      Combien y a t-il de Pays en Démocratie dans le monde ? UN SEUL ! La Suisse. La cheffe d’État (cette année c'est une femme du 1 er Janvier au 31 Décembre) reçoit tous les jours des représentants, des ministres, diplomates, etc qui viennent lui proposer des porte-avions ou des sous-marins pour mettre dans le lac de Genève. La cheffe d’État leur dit "C'est très bien, c'est très beau et pas cher ! mais, c'est le Peuple suisse qui décide !"
      Ainsi, c'est toute l'année que sont organisés des référendums pour voter ou retirer telle ou telle loi.

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  38. A qui appartiennent les palaces, crème de la crème de l'hôtellerie française ?


    France-Soir avec AFP
    le 03 avril 2025 - 12:33


    Quelques familles et hommes d'affaires, des conglomérats asiatiques, des fonds souverains : les 31 établissements bénéficiant de l'appellation "palace" en France changent rarement de main. Par les “Riches” et pour les riches telle devrait être la devise, et certainement pas pour ceux que l’on empêchera de rentrer en ZFE avec leur Crit'air 3.

    Cette distinction attribuée depuis 2010 à des hôtels 5 étoiles répond à une liste de critères précis (taille des chambres, existence d'un espace de remise en forme, d'un spa, d'une équipe polyglotte, d'un room service 24 heures sur 24...).

    - Mandarin Oriental -

    Le Lutetia, qui appartient depuis 2010 à Locka Holding BV, filiale du groupe israélien d’immobilier de luxe Alrov, passe jeudi dans le giron du groupe Mandarin Oriental qui gère déjà un palace à Paris, rue Saint-Honoré. Ce groupe hôtelier est la propriété d'un conglomérat hongkongais, Jardine Matheson.

    - Four Seasons -

    Le palace parisien George V appartient à la société du prince saoudien Al-Walid ben Talal et est exploité par le groupe nord-américain Four Seasons, qui exploite également le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, un palace de la Côte d'Azur dont les murs appartiennent à une société d'investissement américaine (STT properties). Le groupe hôtelier Four Season est contrôlé par la société d'investissement de Bill Gates.

    - Crillon et Dorchester -

    Situé place de la Concorde et construit en 1758, l'Hôtel de Crillon appartient à un membre de la famille royale saoudienne depuis la fin 2010, et est exploité par l'opérateur Rosewood Hotels, lui-même détenu par un conglomérat basé à Hong Kong.

    Le groupe Dorchester, qui appartient à l'Agence d'investissement du sultanat du Brunei détient deux palaces parisiens: le Plaza Athénée, avenue Montaigne et le Meurice, à proximité du jardin des Tuileries.

    - La Réserve -

    Le groupe Michel Reybier Hospitality de l'homme d'affaires Michel Reybier, qui a fait fortune dans la charcuterie (Aoste, Cochonou, Justin Bridou) et dans le vin et est à la tête de plusieurs hôtels de luxe en Suisse, détient un palace à Paris, La Réserve, rebâti dans l'ancien hôtel de Pierre Cardin en contre-allée des Champs-Elysées et un autre palace à Ramatuelle à côté de Saint-Tropez.

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  39. -Oetker-

    Le groupe Oetker, fondé par l'industriel allemand Rudolf Oetker, possède et gère trois palaces français : Le Bristol, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, l'Hôtel du Cap-Eden-Roc au Cap d'Antibes et le Chateau Saint-Martin et Spa à Vence, sur la côte d'Azur. Il exploite en outre un quatrième palace, à Courchevel dans les Alpes, L'Apogée, dont les murs appartiennent à Xavier Niel et à la famille Pariente (fondateur de Naf-Naf).

    - Accor et Hyatt -

    Le Royal Monceau Raffles Paris, avenue Hoche, appartient au fond souverain du Qatar et est exploité par le groupe hôtelier français Accor. Son concurrent américain Hyatt détient de son côté le Park Hyatt Paris-Vendôme, palace avec vue sur la place Vendôme et gère l'Hôtel du Palais à Biarritz un palace détenu par la municipalité biarrote.

    -Shangri-la et Peninsula -

    La chaîne Shangri-La Hotels and resorts, qui appartient au conglomérat du milliardaire malaisien Robert Kuok, gère et possède le Shangri-la, l'un des plus récents palaces parisiens situé à quelques pas de l'Avenue Montaigne dans l'ancien hôtel particulier du petit neveu de Napoléon.

    Sa concurrente hongkongaise Peninsula Hotels gère l'établissement du même nom non loin de l'Arc de Triomphe, détenu en coentreprise avec le fonds souverain du Qatar (Katara Hospitality).

    - Lov Group -

    La holding du producteur français Stéphane Courbit, avec sa marque d'hôtels de luxe Les Airelles, est à la tête de trois palaces en France : l'un à Courchevel dans les Alpes, l'autre à Saint-Tropez et le troisième à Gordes dans le Lubéron.

    -LVMH-

    Le géant du luxe LVMH possède trois palaces en France, sous sa marque Cheval Blanc, à Saint-Tropez, Courchevel et sur l'île de Saint-Barthélémy aux Antilles, seul palace des Caraïbes.

    -Familles et investisseurs -

    Le groupe de casinos Barrière possède un palace à Courchevel, station qui abrite aussi le palace K2, propriété d'un duo d'investisseurs français, Philippe Capezzone et Jean Moueix, héritier des vins Petrus. Autre palace des Alpes, Le Royal Evian est la propriété du groupe Danone.

    Des groupes familiaux français sont à la tête du Byblos à Saint Tropez, des Sources de Caudalie et de l'hôtel Les Prés d'Eugénie – Michel Guérard dans le Sud-Ouest. La Villa la Coste dans les Bouches-du-Rhône appartient depuis plus de vingt ans à Patrick McKillen, un milliardaire irlandais.

    Rien ne bouge jamais vraiment dans le petit entre-soi des 1% les plus riches.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/qui-appartiennent-les-palaces-creme-de-la-creme-de-l-hotellerie-francaise

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  40. La justice française : dictature des juges ou organe intégré à la République pour influencer l’opinion publique ? Version augmentée


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 03 avril 2025 - 13:13


    Résumé : La justice française, prétendument indépendante, n’est qu’un rouage docile de la République, une machine à broyer ou à absoudre selon les besoins des puissants. La Constitution clame la séparation des pouvoirs, mais le Président et son gouvernement tirent les ficelles : nominations des magistrats, instructions générales au parquet, et passe-droits pour les copains politiciens. L’affaire Marine Le Pen, condamnée le 31 mars 2025 à cinq ans de prison (dont deux ferme) et inéligible, n’est qu’une farce de plus. Victime autoproclamée, elle sert le système qu’elle feint de combattre, un RN en collusion avec Macron pour verrouiller le pouvoir. Les médias amplifient le cirque, les juges rédigent des pavés amphigouriques pour masquer l’inféodation, et les Français, mystifiés depuis 236 ans, gobent cette supercherie. Pendant ce temps, Bayrou, Dupont-Moretti et consorts valsent entre relaxes douteuses et poursuites en appel, prouvant que la justice n’est qu’un théâtre où les 1% écrasent les 99%.

    The Economist a déclassé la France en « démocratie défaillante » en 2024, reflet d’une chute dans la confiance envers le gouvernement après une année d’instabilité politique. Selon Transparency International, la France a glissé à la 25e place mondiale en 2024 dans l’indice de perception de la corruption, avec un score en baisse à 67, signe d’une érosion démocratique préoccupante. Cette situation est confirmée par le récent sondage France-Soir/BonSens.org : 72% des Français pensent que les politiques n’agissent pas dans leur intérêt.

    Une dictature des juges ? Non, une dictature tout court, déguisée en démocratie. Le classement de la France parmi les pays discriminant, pointé par l’indice de discrimination des politiques Covid-19, n’est donc plus une surprise, mais une confirmation cinglante.

    Qu'en est-il véritablement de l'indépendance des magistrats et du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs ?

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  41. Officiellement, la France est une démocratie. Plus précisément, selon l’article 1er de la Constitution, elle est « une République indivisible, laïque, démocratique et sociale », qui assure « assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. » Et, en théorie, article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme oblige, la séparation des pouvoirs doit être effective : à savoir chacun des trois pouvoirs constitutionnels français ; le pouvoir exécutif (président de la République et Gouvernement), le pouvoir législatif (Assemblée nationale et Sénat) et le pouvoir judiciaire (magistrats du siège et magistrats du parquet). De plus, l’article 64 de la Constitution stipule que « les magistrats du siège sont inamovibles », et l’article 30 du Code de procédure pénale interdit au ministre de la Justice d’adresser des « instructions dans des affaires individuelles ». Pourtant, la réalité semble plus nuancée.

    D’abord, l’affaire Éric Dupond-Moretti, reconnu coupable d’avoir enfreint cette règle lorsqu’il était ministre de la Justice, a révélé un écart entre les principes et leur application – écart que certains n’hésitent pas à franchir. Ensuite, le même article 30 autorise le ministre à donner des « instructions générales » aux magistrats du parquet pour « conduire la politique pénale déterminée par le Gouvernement ». Il peut ainsi orienter les priorités répressives, par exemple, en demandant de durcir ou d’assouplir la réponse à certaines infractions, voire d’inverser les priorités, selon les périodes. Enfin, la carrière des magistrats, qu’ils soient du siège ou du parquet, dépend largement du pouvoir exécutif. En effet, bien que cette évolution intervient sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature, d'une part, les magistrats sont nommés et promus par décret du président de la République cosigné par le Premier Ministre et le ministre de la Justice (article 19 de la Constitution), et, d'autre part, c'est uniquement concernant « les magistrats du siège » autres que ceux de la Cour de cassation (juridiction suprême) et que les Premiers Présidents de Cour d'appel et les Présidents des Tribunaux de grande instance, que ces nominations et promotions interviennent sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature.

    Cependant, pour les postes clés comme les Premiers Présidents des Cours d’appel ou les Présidents des Tribunaux de grande instance, le Président décide seul, sans avis conforme du CSM. De plus, ces responsables peuvent remplacer un magistrat du siège dans une affaire s’ils « estiment » cela « utile à la bonne administration de la justice ».

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  42. Et, enfin, la partie du Conseil supérieur de la magistrature compétente pour faire des propositions de nomination et de promotion pour les magistrats du siège, est présidée par le Premier Président de la Cour de cassation, magistrat nommé par décret du président de la République, et elle est composée de cinq autres magistrats du siège et d'un magistrat du parquet nommés par le président de la République, le Président du Sénat et le Président de l'Assemblée nationale, deux chacun.

    Dans ces conditions, il est impossible de considérer, qu'en France, la justice est indépendante. « Impossible n’étant pas français » formule attribuée à Napoléon, je m’en vais donc reformuler cette affirmation en question : dans ces conditions, peut-on vraiment parler d’une justice indépendante en France ?

    Quel rôle joue la justice dans le fonctionnement de la République ?
    Quel est son rôle dans la mystification par l'entremise de laquelle « la République » maintient la mainmise totale (politique, économie, médias, police et justice) qu'elle a sur le pays depuis 236 ans ? Sur ce qui forme le contrat social.

    S’agit-t-il d’une « dictature des juges » ; comme le clament certains politiciens condamnés, ou comme un rouage pleinement intégré à la République, participant à une forme de contrôle de l’opinion publique ? Un organe, outil de manipulation de masse utilisé par la République pour asseoir sa mainmise en collaboration avec les médias et les politiciens eux-mêmes, tous bords confondus, y compris ceux qu'elle déclare coupables. C'est-à-dire au centre de la confusion et collusion générale qu'il y a, au niveau étatique, entre politiciens, journalistes, industriels, banquiers et magistrats, par le truchement de laquelle elle s'opère et perdure, la mainmise totale qu'ont sur le pays, les pontes de la République : ces ultrariches qui tirent les ficelles en coulisse. Cette cabale ou entente collusoire qui permet aux 1 % des Français membres de cette cabale, d'imposer leur volonté aux 99 % restants. D'accaparer tous les pouvoirs, pour le plus grand malheur de ses habitants. Un peuple de France perpétuellement mystifié et exploité depuis 236 ans.

    La condamnation de Marine Le Pen, le 31 mars 2025, à cinq ans de prison (dont deux ferme) et cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate, offre un cas d’étude révélateur, amplifié par une couverture médiatique massive. C’est une occasion idéale pour tenter de répondre aux questions que je viens de poser. Donc allons-y.

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  43. Pour comprendre cette affaire, un retour sur le passé du Rassemblement National (RN) et de sa dirigeante s’impose. Depuis qu’elle a succédé à son père à la tête du parti originellement appelé « Front National », Marine Le Pen a souvent semblé jouer un rôle plus qu’ambigu : ses revirements sur des sujets clés pour les partisans (sortie de l’euro, de l’Union européenne, islam) lors des campagnes présidentielles, et ses prestations, « sabordages manifestes », lors des débats présidentiels de 2017 et 2022 ont contribué à assurer la victoire d’Emmanuel Macron.

    Grâce à cette stratégie de l'échec (initiée par son père avec ses sorties délibérément et ouvertement antisémites), le Rassemblement National apparait comme le principal agent de la République que Marine le Pen vénère (« Vive la République ! »); pour ce qui est d'empêcher qu'un parti politique authentiquement patriote, lui, accède au pouvoir (viennent ensuite les autres partis déclarés de droite ou d’extrême droite par médias interposés).

    Plus récemment, après les législatives de juillet 2024, le RN, autoproclamé « premier parti d’opposition » collabore étroitement avec la Macronie. Ceci tant pour la politique intérieure (vote du budget, vote du budget de la sécurité nationale, vote de la loi de finances), que pour la politique extérieure (alignement total sur le soutien à Israël et sur un soutien à l'Ukraine décidé par Emmanuel Macron 100 % arbitrairement). Du coup, ça commençait à se voir un peu trop, qu'en réalité le RN roule pour Macron (comme d'ailleurs les autres partis politiques). Aussi fallait-il sauver le soldat Marine.

    Sa condamnation pour emplois fictifs au Parlement européen pourrait alors être vue comme une opération de victimisation orchestrée pour la repositionner comme adversaire crédible du pouvoir. En la faisant passer pour l'opposant politique à abattre, avec pour preuve irréfutable son inéligibilité pour cinq ans immédiatement exécutoire prononcée par des magistrats non indépendants d'Emmanuel Macron agissant en violation du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs, qui l'empêche de fait de se présenter à l'élection présidentielle de 2027. Une élection qu'elle aurait obligatoirement remportée cette fois-ci, affirme-t-elle pour accentuer sa victimisation.

    Une justice sous influence ou un théâtre politique ?

    Et, ça marche ! Grâce à l'immense tapage médiatique entrepris à cet effet par l'entièreté des acteurs, politiciens et journalistes, qui participent sans exception en conscience à cette mascarade politique, en plus de ramener au bercail les électeurs du RN que le passé récent avait fait partir, nombre de Français s'offusquent de ce qui leur est ainsi mystiquement présenté comme étant « un déni de démocratie », et affirme que, rien que pour cela, ils voteront RN lors des prochaines élections, que Marine le Pen ou non soit candidate.

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  44. Notez à cet égard, cette spécificité dont bénéficient les politiciens de renom au sein des médias mainstream : lorsque l'un d'eux est l'objet d'une condamnation pénale, il s'invite au journal télévisé (TF1 ou France 2) pour hurler au scandale. Pour crier à l'infamie, tenir à l'encontre des magistrats qui ont rendu le jugement et contre le jugement lui-même, des propos qui incontestablement caractérisent en tous points (élément matériel et élément intellectuel de l'infraction) le délit pénal de discrédit publiquement jeté sur une décision de justice (article 434-25, alinéa 1, du Code pénal) :

    « Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. »

    Car il ne s'agit pas là « d'actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, cassation ou révision d'une décision » de justice, qui eux, aux termes de l'alinéa 2 de l'article 434-25 du Code pénal, ne peut pas caractériser ce délit. Non. Tant Marine le Pen et Jordan Bardella aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy hier, et auparavant François Fillon et Jérôme Cahuzac pour ne citer qu'eux, tous accusent expressément les magistrats concernés d'improbité, de violer leur serment d'impartialité, de mener contre eux une croisade personnelle politique et assassine de la démocratie.

    Vous imaginez un citoyen lambda, similairement condamné pour un délit en pécuniaire (détournement de fonds public, escroquerie ou recel), lourdement condamné à de la prison ferme, s'inviter au journal de 20 heures et insulter les magistrats qui l'ont condamné ? Jamais de la vie !

    Déjà parce que, au contraire d'une Marine le Pen, d'un Jérôme Cahuzac ou d'un Nicolas Sarkozy, quand un citoyen lambda est condamné à une peine d'emprisonnement ferme, d'un an ou deux ans, il ne ressort pas libre du tribunal. Non. Il est conduit en prison, via un mandat de dépôt ou d'arrêt immédiatement mis à exécution, nonobstant le délai d'appel de 10 jours. Idem s'agissant du bénéfice de l'exécution de cette peine d'emprisonnement en placement sous bracelet électronique. Alors que, pour le citoyen lambda, le bénéfice de cet aménagement de peine intervient systématiquement seulement après son incarcération, et au terme d'un délai de fonctionnement moyen de la justice (dernières statistiques de la Chancellerie) de six à sept mois selon le juge de l'application des peines, les politiciens qui sont condamnés à un an ou deux ans d'emprisonnement ferme, bénéficient tous de cet aménagement de peine sans être incarcérés. Eux, ils évitent la case prison. Comme au Monopoly. Quelque part, c'est logique : comme au Monopoly, c'est eux qui tiennent la banque. Ou, du moins, étant donné qu'ils roulent tous pour elle, les maîtres du jeu leur délivrent cette carte chance.

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  45. Marine le Pen peut remercier le présentateur du JT de TF1, Gilles Bouleau : il lui a tendu la perche admirablement. Car à ceux qui me rétorqueront qu'il s'est montré vindicatif à son encontre, tout particulièrement lorsqu'il lui a rappelé ses dires de 2013 sur l'inéligibilité (j'y reviens après), je réponds que, justement, cela a hautement concouru à la mystification consistant à faire passer Marine le Pen pour une victime du système. La gentille opposante malmenée par le méchant présentateur aux ordres de l’Élysée.

    Plus c'est gros, plus ça marche !

    D'où la métaphore « atomique » (gravité et solennité outrancièrement exagérée à l'extrême) utilisée par Marine le Pen à propos de sa peine d'inéligibilité, dans cette autre complainte officielle filmée : « le système a sorti la bombe nucléaire. »

    Métaphore ridicule qui a eu l'impact escompté, puisque, comme convenu en loge, dans les coulisses, tous les participants à cette pièce de théâtre l'ont relayée.

    Jean-Philippe Tanguy en tête, tribun en chef actuel du RN, a invoqué « une vendetta » contre sa patronne en direct à l'Assemblée nationale.

    Pourtant, comme Gilles Bouleau, présentateur du JT de TF1, l'a rappelé à Marine le Pen lundi soir, avec cette peine d'inéligibilité, « On vous applique à vous ce que vous plaidiez hier. »

    C'était en direct chez Radio Courtoisie, le 5 avril 2013. Marine le Pen y a réclamé avec véhémence, « la mise en place d'une inéligibilité à vie pour tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis grâce ou à l'occasion de leur mandat », notamment les faits de détournement de fonds publics et emplois fictifs, infractions pénales dont elle vient d'être reconnue coupable.

    Et, bien entendu, François Bayrou lui aussi s'est porté au soutien de Marine le Pen.

    Pardi ! C'est pour les mêmes faits et infractions qu'il est poursuivi par la justice, notre actuel Premier Ministre. Entre auteurs de faits identiques (emplois fictifs d'assistants au Parlement européen, lui au Modem, parti centriste dont il est le Président, avec détournement de fonds au bénéfice du parti). Certes, lui, à l'inverse de Marine le Pen, la justice l'a relaxé au bénéfice du doute. Au motif que les faits sont avérés, et donc les infractions matérialisées, d'accord, mais que la volonté de François Bayrou de s'en rendre coupable n'est pas 100 % prouvée en l'espèce.

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  46. Oui. Ça rappelle la relaxe prononcée par la Cour de justice de la République au bénéfice d’Éric Dupont-Moretti, au motif qu'il avait bien conscience de se rendre coupable du délit de conflit d'intérêt, mais qu'il n'avait pas également la volonté de le commettre.

    Toutefois, il n'en demeure pas moins que le parquet ayant interjeté appel de cette décision de relaxe, nous avons actuellement en France, pays dont les dirigeants donnent des leçons de probité à ceux d'autres pays du monde, un Premier Ministre en exercice poursuivi en correctionnelle (cour d'appel) pour des infractions passibles de 10 ans d'emprisonnement et d'inéligibilité.

    C'est également vrai qu'il se trouve que, lui qui est à ce point un « intime » d'Emmanuel Macron, François Bayrou ne s'est pas vu requérir une peine d'inéligibilité dans cette affaire.

    Au fait ! Deux mots sur l'inéligibilité qui peut être prononcée par la justice pénale en tant que peine complémentaire. Tous les politiciens la fustigent. Mais hé ! « Cékiki » a voté la loi qui l'a instituée ? C'est le Parlement. La peine complémentaire d'inéligibilité a été introduite dans la norme par la loi du 23 juillet 1992 portant réforme des dispositions générales du Code pénal. Sous l'égide de cette loi, possibilité était donné aux magistrats de prononcer cette peine. Et c'est en application de cette loi du 23 juillet 1992 que le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Marine le Pen à cette peine. Contrairement à ce qu'on a pu lire un peu partout dans la presse, ce n'est pas en application de la loi dite « Sapin 2 » du 9 décembre 2016. Entrée en vigueur depuis 1er juin 2017, cette loi ne pouvait pas s'appliquer aux faits reprochés à Marine le Pen, les moins anciens datant du 16 décembre 2016.

    En laissant la possibilité aux magistrats de prononcer ou non cette peine (loi de 1992), le pouvoir législatif (adoptant là un projet de loi présenté par le pouvoir exécutif), a permis au pouvoir judiciaire de s'immiscer dans un domaine normalement réservé uniquement au pouvoir législatif, l’éligibilité, et permettre ainsi qu'intervienne la violation du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs dont se plaignent tous les politiciens condamnés à une peine d'inéligibilité pour des faits commis avant le 1ᵉʳ juin 2017.

    Et c'est d'ailleurs pour remédier à cela que la loi Sapin 2 a rendu automatique, obligatoirement prononcée par la justice, la peine d'inéligibilité, à titre de peine complémentaire, pour toute décision de culpabilité des infractions listées dans cette loi, notamment le détournement de fonds public. Seul le quantum de la peine est laissé à la discrétion de la justice, mais enfermé dans un minimum d'un an, sans sursis possible et avec un maximum de dix ans,

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  47. Comme la loi le lui permet, le Tribunal correctionnel de Paris a assorti la condamnation de Marine le Pen de l'exécution provisoire, c'est-à-dire d'application immédiate nonobstant l'appel interjeté par Marine le Pen, les conséquences de l'inéligibilité de Marine le Pen doivent être tirées dès expiration du délai d'appel, qui est de dix jours à compter du prononcé du jugement. Au nombre de ces conséquences figure le retrait du mandat de député français de Marine le Pen. Eh oui ! Inéligible pour cinq ans qu'elle est, elle est dépouillée de l'éligibilité exigée pour pouvoir être élue député français, et donc pour exercer son mandat.

    Mais, bon, comme Emmanuel Macron et François Bayrou ont « grave » besoin de Marine le Pen sur les bancs de l'Assemblée nationale, pour que le guignol politique se poursuive conformément au « Parce que c'est notre projet ! » qu'ils sont en train de complètement finaliser, elle n'est pas « grave », elle, cette entorse à la loi qui consiste à ne pas retirer son mandat à Marine le Pen.

    Après tout, lui qui a admis avoir acheté de la drogue avec l'argent de son mandat de député français, Andy Kerbrat, député LFI, n'a pas vu la justice ni l'Assemblée nationale lui retirer son mandat.

    Un comique, ce Andy Kerbrat. Adepte qu'il est des poissons d'avril, il a fait savoir que, en arrêt maladie qu'il est en ce moment pour soigner son addiction à la drogue, il va faire ceci par délégation de vote. Voter contre la loi « narcotrafic », en débat cette semaine à l'Assemblée nationale, qui veut accentuer la lutte et la répression dans ce domaine, loi dont le vote solennel a lieu le 1ᵉʳ avril 2025.

    Et il l'a fait !


    Rappelons aussi que dans un communiqué de presse du 11 juin 2024, le Syndicat de la magistrature a indiqué noir sur blanc ceci : « Le Syndicat de la magistrature appelle l'ensemble des magistrates et des magistrats, ainsi que toutes celles et ceux qui participent à l'activité judiciaire, à se mobiliser contre l'accession au pouvoir de l'extrême droite. »

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  48. Communiqué

    Du pain bénit pour Marine le Pen et le Rassemblement National, pour se positionner aujourd'hui opportunément en victimes du système, à savoir pour se réhabiliter en tant qu'opposants au système auprès de l'opinion publique, alors qu'en réalité ils en font pleinement partie. Y officient en tant que garantie élection du candidat officiel du public, et valident toutes les décisions qui vont dans le sens du « Parce que c'est notre projet ! » porté par Emmanuel Macron pour le compte du système.

    Et d'ailleurs, il convient d'ajouter ceci concernant ce jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Paris désormais célèbre dans le monde entier. Cent soixante-quatorze pages d'un labyrinthe juridique amphigourique, et qui invoque, via des formulations alambiquées, des arguments rendus ainsi grandement contestables, laissant par là sciemment la porte ouverte à des opportunités infinies pour les commentateurs en tous genres de s'en faire l'écho dans les médias autant que faire se peut. De venir parler de ça, et uniquement de ça, en long, en large et en travers dans toutes les émissions de télévision et radio : l'excuse ad hoc idéale pour tous ces zélés et serviles « kapos » du pouvoir, pour oublier de parler des problèmes prioritaires des Français.

    Et ces cent soixante-quatorze pages, c'est aussi donner l'impression que les juges ont bien travaillé. Beaucoup travailler, et couvrir par ce subterfuge, des traces éventuelles de complaisance pour telle ou telle cause. Car dans les faits ces jugements ne sont-ils pas des faux en écritures publiques (article 441-4, dernier alinéa, du Code pénal), s'il apparaît bel et bien qu'ils sont biaisés dès le départ, par la capture des magistrats par le pouvoir exécutif, dans une pseudo-indépendance des magistrats dont j'ai fait état au début de cet édito ? Une barrière judiciaire mise en place par « la République » pour éviter qu'une personne moins contrôlable (ou extérieure à l'arnaque) ne vienne truster la part du gâteau.

    PS : Jordan Bardella est l'objet d'une plainte pour les mêmes faits d'emplois fictifs d'assistant parlementaire d'un député européen, pour lesquels les assistants parlementaires de Marine le Pen ont été déclarés coupables dans le jugement du 31 mars 2025 qui la concerne au principal.

    La justice traînait un peu trop aux yeux des victimes. Selon elles, cette lenteur à se prononcer tendait à ce que la prescription soit atteinte (les faits datent de 2014). Le dépôt de cette plainte interrompt le délai de prescription pour une nouvelle durée de 8 ans. Voilà qui laisse la possibilité au système de charger la justice, ou pas, de s'occuper du fils spirituel de Marine comme elle l'a fait avec elle, à savoir s'il se trouve que cela sert le fameux « Parce que c'est notre projet ! » en 2027, lors de la campagne présidentielle à venir.

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  49. PPS : Eric Ciotti a annoncé, hier à l'Assemblée nationale, qu'il va déposer une proposition de loi demandant la suppression de l'exécution provisoire des peines d'inéligibilité.

    Pourquoi ? Parce qu'il est lui-même lourdement mis en cause dans un détournement de fonds publics qui, s'il en est reconnu coupable, fera qu'il sera automatiquement condamné à une peine d'inéligibilité immédiatement exécutoire. Et donc adieu les salaires et avantages en nature pharaoniques de tous ses mandats électoraux.

    PPS : Édouard Philippe, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2027, est visé par une plainte du parquet financier pour détournement de fonds public.

    Aura-t-il alors le même traitement que celui dont François Fillon a été l'objet en 2017 ?

    Affaire à suivre.

    PPS : Nicolas Sarkozy est de loin - de très très loin - le politicien le plus outrageusement belliqueux à l'encontre des juges, tout particulièrement depuis que le procureur a requis contre lui 7 ans d'emprisonnement dans l'affaire du financement « libyen » de sa campagne présidentielle de 2017.

    Aussi est-il bon de lui faire état des déclarations qu'il a faites jadis, avant d'être lui-même poursuivi par la justice, par lesquelles il s'est ardemment insurgé contre « le laxisme » de la justice, notamment à l'endroit des « délinquants du haut de l'échelle », délinquants au rang desquels, évidemment, il convient d'inscrire le président de la République qu'il a été pendant cinq ans.

    Donc en voici une petite compilation.

    https://www.francesoir.fr/opinions-editos/VA-la-justice-francaise-dictature-des-juges-ou-organe-integre-la-republique-pour-0

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  50. Une importante plateforme de pédopornographie, totalisant environ 1,8 million d’utilisateurs à travers le monde, démantelée par Europol


    France-Soir
    le 03 avril 2025 - 10:45


    Chaque nouvelle opération est annoncée comme la plus importante jamais réalisée, avec des chiffres qui donnent froid dans le dos face à l'ampleur alarmante de la pédopornographie en ligne. Une plateforme de streaming appelée “KidFlix”, diffusant des contenus pédocriminels et comptant environ 1,8 million d’utilisateurs à travers le monde, a été démantelée à l’issue d’une enquête de trois ans, ont annoncé mercredi 02 avril 2025 les autorités allemandes. Cette “Operation Stream” a été dirigée par Europol avec la contribution de près de 40 pays, où des perquisitions ont été menées.

    Créée en 2021 par “un cybercriminel qui a engrangé de juteux profits”, KidFlix était "l'une des plateformes de vidéos les plus populaires chez les pédophiles", explique Europol, basé aux Pays Bas. On y répertorie 91 000 vidéos uniques, téléchargées et partagées sur la plateforme durant son activité, pour un total de 6 288 heures de contenu. En moyenne, environ 3,5 nouvelles vidéos étaient mises en ligne chaque heure, détaille-t-on.

    Des “abus sexuels terribles, inimaginables”

    Kidflix diffusait et permettait le téléchargement du CSAM (Child Sexual Abuse Material ou matériel d'abus sexuel sur mineurs, NDLR) mais ses utilisateurs étaient surtout en mesure de diffuser des vidéos en streaming. Ils effectuaient leurs paiements en cryptomonnaies, converties alors en jetons. Ceux-ci pouvaient aussi être récoltés en téléversant du CSAM, en vérifiant les titres et descriptions des vidéos et en attribuant des catégories aux contenus. Les vidéos, explique encore Europol, étaient disponibles selon plusieurs qualités, à débloquer avec un paiement supplémentaire. “Un total de 1,8 million d'utilisateurs à travers le monde s'est connecté à la plateforme entre avril 2022 et mars 2025”, lit-on.

    L’enquête a débuté en 2022, débouchant sur des opérations policières du 10 au 23 mars dernier à travers 38 pays, la majorité en Europe ainsi qu’en Amérique du Nord, en Colombie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. “Le 11 mars 2025, le serveur, qui contenait environ 72 000 vidéos à ce moment-là, a été saisi par les autorités allemandes et néerlandaises”, apprend-on encore.

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  51. "Il s'agit d'actes d'abus sexuels terribles, imaginables et malheureusement inimaginables, commis sur des enfants, de très jeunes enfants, voire des bébés, et mis à disposition sur des vidéos avec une très bonne qualité d'image", a déclaré Guido Limmer, directeur adjoint de la police criminelle bavaroise, lors d’une conférence de presse.

    Le démantèlement de la plateforme "KidFlix" est "le plus grand coup de filet" dans le domaine de la pédopornographie depuis la création d'Europol, a-t-il ajouté. Au total, 1 393 suspects ont été identifiés, 79 d'entre eux arrêtés, plus de 3 000 appareils saisis et 39 enfants sauvés.

    Les autorités bavaroises ont de leur côté indiqué que “l'identification d'enfants victimes d'abus a constitué un élément essentiel du travail : des enfants victimes d'abus sexuels ont notamment pu être mis à l'abri en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (nord-ouest de l'Allemagne) et identifiés dans le Brandebourg (est)", explique-t-on.

    La deuxième opération d’Europol en 2 mois

    La Belgique, le Danemark, la Bulgarie, la Grèce, l'Italie, la Suisse, le Royaume-Uni, le Portugal, Malte, l'Irlande et l'Islande ont contribué, au même titre que la France à travers l'OFMIN, l'office mineurs, un service de police judiciaire créé en 2023.

    Rien qu’en février dernier, l’agence européenne de police criminelle annonçait avoir démantelé, dans le cadre de son opération Cumberland, un réseau de diffusion de contenus pédocriminels générés par l’intelligence artificielle (IA). Au moins 25 individus ont été arrêtés à travers 18 pays, dont la France.

    Un mois auparavant, fin janvier, la gendarmerie nationale a annoncé avoir interpellé 37 personnes dans l’est de la France pour “téléchargement et diffusion” de matériel pédopornographique. Plus d’un million de photos et de vidéos ont été découvertes lors d’une série de perquisitions, qui ont aussi permis de mettre la main sur des armes et de la drogue. Cette opération intervenait environ un mois après le démantèlement d’un important réseau international de pédopornographie qui opérait sur l’application de messagerie Signal.

    “Le monde en ligne n'est pas anonyme. L'opération Stream a révélé que la majorité des suspects identifiés étaient déjà répertoriés dans les bases de données d'Europol, confirmant que la plupart des auteurs d'abus sexuels sur enfants sont des récidivistes connus des forces de l'ordre”, fait remarquer Europol.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/une-importante-plateforme-de-pedopornographie-totalisant-environ-18-million-d

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  52. L'exposition directe aux smartphones déclenche une agrégation rapide des globules rouges
    L'échographie révèle des risques cardiovasculaires potentiels liés à un contact prolongé du smartphone avec le corps.


    Par Nicolas Hulscher
    Global Research,
    2 avril 2025


    L'étude intitulée « Hypothèse : l'échographie peut documenter la formation de rouleaux dynamiques in vivo dus à l'exposition aux téléphones portables » a récemment été publiée dans Frontiers in Cardiovascular Medicine :

    Porter un téléphone portable contre soi est devenu monnaie courante dans notre monde saturé de smartphones. Les effets aigus et chroniques sur la santé causés par ces appareils émettant des radiofréquences à partir de multiples antennes n'ont pas été bien évalués.

    Dans cette étude, la veine poplitée d'une volontaire saine a été examinée par échographie avant et après le placement d'un smartphone inactif, mais actif, contre son genou pendant 5 minutes [iPhone XR d'Apple fonctionnant sur le réseau mobile AT&T – les antennes Wi-Fi, Bluetooth et données cellulaires étaient toutes activées, mais le téléphone était par ailleurs inactif et inactif.] Les images échographiques longitudinales pré-exposition montrent une lumière anéchogène normale de la veine poplitée. Les images obtenues 5 minutes après l'exposition cutanée directe au smartphone montrent une modification spectaculaire de l'aspect acoustique du vaisseau. L'intérieur du vaisseau est devenu grossièrement hypoéchogène, avec un flux lent observé sur les images en temps réel, un aspect échographique typique de la formation de rouleaux. Un examen de suivi, réalisé 5 minutes après la marche du sujet, a révélé la formation continue de rouleaux dans la veine poplitée, quoique moins importante que celle observée immédiatement après l'exposition. Cette méthode in vivo révolutionnaire d'évaluation de la formation de rouleaux induite par les radiofréquences devrait être poursuivie dans la population générale afin de déterminer sa prévalence et si son apparition fournit un biomarqueur unique d'exposition susceptible de prédire la morbidité.

    Pour illustrer cette étude par un schéma facile à comprendre, j'ai créé le graphique suivant :

    - voir doc sur site -

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  53. Cette étude soulève de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité d'une exposition directe et prolongée aux smartphones. Comme le soulignent les auteurs :

    La perfusion tissulaire étant inversement proportionnelle à la viscosité sanguine, le développement potentiel de rouleaux sanguins suite à l’exposition aux téléphones portables est très préoccupant. La formation de rouleaux sanguins crée un état d’hypercoagulabilité et peut altérer l’apport d’oxygène, contribuant ainsi à l’ischémie tissulaire. Si la réaction d’agrégation des globules rouges est systémique, elle peut avoir des effets multisystémiques de grande ampleur, notamment le développement ou l’aggravation de l’hypertension (10). La morbidité est déterminée par l’état de santé sous-jacent du patient. La cardiopathie ischémique, le diabète, les états préthrombotiques, le cancer, les maladies vasculaires périphériques, la rétinopathie et l’insuffisance cérébrovasculaire comptent parmi les facteurs de risque qui augmentent la morbidité associée au développement de rouleaux sanguins (11). Bien que les rouleaux soient un phénomène transitoire, l’utilisation fréquente des téléphones portables tout au long de la journée, et potentiellement d’autres technologies courantes dans la société actuelle, peut augmenter de manière répétée la viscosité sanguine et contribuer aux micro-occlusions, aux micro-infarctus et à la microgangrène. Une agrégation excessive d'érythrocytes peut accroître la susceptibilité aux infections aiguës, à l'infarctus du myocarde et au risque de thrombose veineuse profonde (12).

    - voir doc sur site -

    Empilage de globules rouges – Formation de rouleaux

    Il est tout à fait possible que ce phénomène se produise également dans d'autres zones du corps, notamment lorsqu'un téléphone est conservé dans une poche de pantalon pendant de longues périodes ou tenu près de la tête pendant un appel.

    Des recherches plus approfondies sont nécessaires de toute urgence pour reproduire ces résultats sur des échantillons plus importants et évaluer leur pertinence pour d'autres zones du corps. Si vous présentez un risque élevé d'événements cardiovasculaires, il peut être judicieux d'éviter tout contact direct et prolongé avec votre smartphone jusqu'à ce que ces préoccupations soient pleinement évaluées.

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  54. Tous les effets biologiques potentiels des smartphones et des champs électromagnétiques qu'ils émettent auraient dû être étudiés en profondeur il y a plusieurs décennies, avant leur déploiement à grande échelle. Malheureusement, la tendance actuelle de l'industrie cellulaire reflète une hypothèse dangereuse : « Sans danger présumé, sans danger prouvé ».

    *

    Nicolas Hulscher, MPH, épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough

    https://www.globalresearch.ca/direct-smartphone-exposure-triggers-rapid-red-blood-cell-aggregation/5883269

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  55. Comptes publics : dérapages en 2024, CAUCHEMAR pour 2026


    Nathalie MP Meyer
    1 avril 2025


    L’institut français de la statistique, autrement dit l’INSEE, a publié ce matin sa première évaluation de nos Comptes publics 2024. Il ne s’agit pas de l’arrêté définitif, qui sera publié le 28 mai prochain, une fois que toutes les entreprises lui auront fait parvenir leur liasse fiscale, mais d’une estimation précoce dont les résultats vont notamment servir, sinon à éclairer nos décideurs, du moins à informer la Commission européenne du niveau de la dette et du déficit public de chaque pays membre de l’Union européenne.

    2024

    Les données publiées aujourd’hui n’apportent rien de véritablement nouveau par rapport aux discussions qui avaient entouré la difficile élaboration du Projet de loi de finances (PLF 2025) sous la houlette de Michel Barnier à l’automne, puis celle de François Bayrou cet hiver. Elles confirment cependant la forte dégradation de nos comptes publics, marqués par des dépenses atteignant maintenant 57,1 % du PIB et une dette de plus de 3 300 milliards d’euros, soit 113 % du PIB.

    - voir graph sur site -

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  56. Du côté des dépenses publiques, la hausse observée en 2024 se monte à 63 milliards d’euros (de 1 607 à 1 670 milliards), représentant un accroissement de 3,9 % par rapport à 2023, soit plus que l’inflation estimée à 2 %. Sans surprise, on constate que les dépenses sociales représentent 62 % de cette augmentation (39 milliards d’euros) et que leur propre croissance fut de 5,5 % en 2024. Autre point délicat, la charge de la dette (les intérêts) a atteint 58 milliards d’euros en 2024, soit presque 8 milliards de plus qu’en 2023, en raison de la hausse des taux d’intérêt. Hausse qu’on ne voit pas refluer prochainement.

    Au total, le déficit public se creuse à 5,8 % du PIB après 5,4 % en 2023 et 4,7 % en 2022. Les 6,1 % redoutés ne sont pas atteints, mais il serait désinvolte d’en concevoir le moindre soulagement. Il est bon de se rappeler que « l’orthodoxie budgétaire » de l’Union européenne nous limite en principe à 3 % du PIB et que les objectifs auxquels s’était engagée la France pour 2024 se montaient d’abord à 4,4 % et avaient subi un petit décalage à 5,1 %. Pour se hisser finalement à 5,8 %.

    Principales données de nos finances publiques 2024
    (Évaluation INSEE du 27 mars 2025)

    Sources : Croissance – Inflation – Dépenses publ. – Prélèvements oblig. – Déficits publics – Dette publique – 2024 dans PLF Bayrou – INSEE 2024.
    Mise à jour : 27 mars 2025.

    Unités : Habitants en millions – PIB en milliards d’euros courants – Dépenses publiques, prélèvements obligatoires, déficit public et dette publique en milliards d’euros courants et en % par rapport au PIB.
    Note : Pour 2024, les données soulignées sont issues des documents de l’INSEE, les autres sont calculées à partir des premières.

    - voir cadre sur site -

    2025 et 2026

    On sait que le PLF 2025 adopté en début d’année, quoique tablant (avec un optimisme de moins en moins justifié) sur un reflux du déficit public à 5,4 % du PIB, n’intègre aucune réforme structurelle de notre modèle économique et social. Budget de compromis visant avant tout à plaire à la fois à la droite, à la gauche et au centre, il a esquivé une fois de plus l’impérieuse nécessité de s’attaquer frontalement à la dérive de la dette publique par la seule méthode possible compte tenu du niveau élevé des prélèvements obligatoires : la réduction significative des dépenses.

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  57. Cet impératif existait bien avant l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, alors que nous nous offrions le luxe de vivre dans une sorte d’innocence béate typique des grands enfants naïfs. Inutile de dire qu’avec la nouvelle donne géopolitique qui semble s’installer (et qui touchera à coup sûr le commerce international, les accès à l’énergie, les (r)évolutions technologiques et les nécessités de la défense), il devient existentiel de s’y atteler au-delà des discours politiques et des vœux pieux jamais traduits en actes.

    Le gouvernement nous prévient déjà que “le budget 2026 va être un cauchemar à préparer” et que “tout le monde sera mis à contribution”. Ce mot, “contribution”, a effectivement de quoi faire cauchemarder, tant il nous rappelle notre statut de contribuables. On sent déjà que l’inventivité fiscale de Bercy va se déployer plus que jamais pour augmenter tel taux de prélèvement, créer telle nouvelle taxe éminemment « citoyenne » et appeler les riches et les grandes entreprises à participer encore un peu plus à l’effort national. L’idée serait en effet de revenir à un déficit public de 4,6 % du PIB en 2026 tout en incorporant dans nos comptes la hausse de la charge de la dette et surtout la hausse des dépenses de défense.

    Un pari impossible sans réformer en profondeur. Mais un pari jouable si la France profitait des difficultés annoncées pour enfin donner un bon coup de pied dans la fourmilière des dépenses astronomiques qu’elle augmente année après année sans obtenir d’amélioration notable dans l’efficacité de ses grands services publics (retraite, éducation, santé, sécurité) ou dans le niveau de vie de ses citoyens.

    https://www.contrepoints.org/2025/04/01/480267-comptes-publics-derapages-en-2024-cauchemar-pour-2026

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    1. Quand des incapables, des inadaptés, des trisomiques favorisent, dilapident l'argent des contribuables vers des fausses couches que sont les putains d'éoliennes et panneaux solaires à la con... voilà le résultat ! Les caisses sont vides !
      Et là, le public s'ébahit sur une connasse condamnée à son inéligibilité qui la regrette alors que comme tous les autres cons qui sont dans la fonction publique n'ont JAMAIS demandé à ce que la dictature (la république) devienne enfin une Démocratie où c'est le Peuple qui dirige ! (comme en Suisse. SEULE Démocratie au monde !).

      *

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