L'Utah, premier État américain à interdire la fluoration de l'eau

France-Soir avec AFP

 le 16 avril 2025 - 08:21


L'Utah est devenu le premier État américain à interdire la fluoration de l'eau potable, au moment où cette politique de santé publique, en vigueur depuis des décennies aux États-Unis, est de plus en plus remise en cause.

Le nouveau ministre de la Santé Robert Kennedy Jr de l'administration de Donald Trump se dit depuis longtemps opposé à l'ajout de fluor dans l'eau potable distribuée à environ 200 millions d'habitants, soit les deux tiers des Américains, s'appuyant notamment sur les études d'un des plus grands chercheurs dans le domaine, le Dr Limeback membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis. Limeback s'est officiellement opposé à l'ajout de fluorure dans l'eau potable, après avoir soutenu cette pratique pendant des années, arguant que les risques toxicologiques, comme l’augmentation de la fluorose dentaire (touchant un tiers des enfants selon le CDC en 2005) et les effets potentiels sur les os, le cerveau (baisse du QI), et la thyroïde étaient un problème majeur surpassant les bénéfices.

Il a entre autres présenté ses excuses publiques aux étudiants et collègues de l’Université de Toronto, admettant avoir "involontairement induit en erreur" en promouvant la fluorisation sans avoir examiné les données toxicologiques disponibles. Cette démarche, rapportée dans une interview en avril 2000, aura marqué un moment clé où il a reconnu avoir suivi pendant 15 ans une narrative sans la questionner.

La loi signée jeudi par le gouverneur de l'Utah, dans l'ouest des États-Unis, interdira donc la fluoration de l'eau à partir du 7 mai. D'autres États dirigés par des républicains comme le Dakota du Nord, le Tennessee et le Montana prévoient désormais d'avoir la même démarche, même si les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) présentent cette politique comme l'une des réussites de santé publique du 20ᵉ siècle.

Toutefois, des critiques ont évoqué des effets potentiellement neurotoxiques.

L'année dernière, le ministère de la Santé de l'ancien président Joe Biden avait conclu " que des taux élevés de fluorides étaient associés à des QI plus bas.

En janvier, dans la prestigieuse revue scientifique JAMA Pediatrics, les mêmes chercheurs du gouvernement évoquaient dans une étude une "association statistiquement significative" entre l'exposition aux fluorides et des QI moins élevés.

Pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le seuil de sécurité est de 1,5 milligramme par litre, soit environ le double de la valeur recommandée par les États-Unis (0,7 mg/l). Selon l'étude, les données sont insuffisantes pour déterminer si cette limite doit être révisée.

Les politiques de fluoration de l'eau varient beaucoup d'un pays à l'autre, beaucoup, comme l'Allemagne et la France, n'y ont pas recours.

Les partisans de la fluoration affirment qu'elle réduit les disparités socio-économiques en matière de soins dentaires.

La balance bénéfice risque semble néanmoins de plus en plus en sa défaveur.

https://www.francesoir.fr/societe-sante/l-utah-premier-etat-americain-interdire-la-fluoration-de-l-eau

60 commentaires:

  1. Les conseillers des CDC envisagent de recommander une utilisation plus restreinte des vaccins contre la COVID-19


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 17 AVRIL 2025 - 00H25
    Rédigé par Zachary Stieber via The Epoch Times


    Les conseillers des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) envisagent de recommander à l'agence de restreindre l'utilisation des vaccins contre la COVID-19.

    Une majorité d'experts d'un sous-groupe du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), qui conseille les CDC sur les vaccins, ont conclu que les vaccins contre la COVID-19 ne devraient pas être universellement recommandés, selon une présentation du Dr Lakshmi Panagiotakopoulos des CDC faite au groupe le 15 avril.

    Au 3 avril, 76 % des conseillers du sous-groupe chargé d'étudier la question se sont déclarés favorables à une recommandation non universelle.

    Ce chiffre est en hausse par rapport aux 67 % de février.

    Les conseillers interrogés ont déclaré qu'ils seraient favorables à toute recommandation non universelle, par exemple la recommandation de vaccins uniquement pour certaines tranches d'âge.

    « Je suis très heureux que nous envisagions sérieusement une recommandation fondée sur les risques », a déclaré le Dr Jamie Loehr, membre de l'ACIP, lors de la réunion de mardi.

    Loehr a également exprimé sa crainte que la mise en œuvre d'une recommandation fondée sur les risques puisse laisser penser que la COVID-19 n'est plus dangereuse, alors qu'elle continue d'entraîner des hospitalisations et des décès.

    Charlotte Moser, membre du comité des représentants des consommateurs, s'est également déclarée favorable à une réduction de la portée de la recommandation. Elle a toutefois estimé qu'une recommandation plus restrictive devrait mettre l'accent sur l'importance de la vaccination des jeunes enfants.

    Le Dr Denise Jamieson, autre membre, a déclaré qu'elle ne pensait pas qu'une recommandation plus restrictive soit judicieuse. Elle a souligné que, selon une analyse non publiée des CDC portant sur les demandes de remboursement de frais médicaux, environ les trois quarts des adultes américains souffrent d'au moins une affection, telle qu'une maladie hépatique chronique, qui les expose à un risque accru de forme grave de la COVID-19.

    Loehr a indiqué que dans sa propre pratique, ce pourcentage est bien inférieur.

    Les conseillers ont déclaré qu'ils seraient favorables à toute recommandation non universelle, par exemple en ne recommandant les vaccins qu'à certaines tranches d'âge.

    Les CDC recommandent actuellement à tous les Américains âgés de 6 mois et plus de recevoir l'un des vaccins contre la COVID-19 disponibles, même s'ils ont déjà été vaccinés.

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  2. L'ACIP se contente de fournir des conseils aux CDC, mais l'agence les transforme généralement en recommandations officielles.

    Selon les CDC, un vote officiel de l'ACIP sur les conseils aux CDC concernant la prochaine série de vaccins contre la COVID-19, ou les vaccins de 2025-2026, ne devrait pas avoir lieu avant juin.

    Lors d'une présentation distincte, réalisée lors de la réunion de mardi, les données des réseaux des CDC ont montré que l'efficacité de la série actuelle de vaccins offre une protection accrue contre les hospitalisations de moins de 50 %.

    Ruth Link-Gelles, une autre employée des CDC qui a présenté la présentation, a conclu que les vaccins « offraient une protection supplémentaire contre les visites aux urgences et les hospitalisations liées à la COVID-19, par rapport à l'absence de dose de vaccin en 2024-2025 ».

    Le niveau élevé d'immunité existant après une infection à la COVID-19 pourrait affecter les résultats d'efficacité, a déclaré Link-Gelles. Une infection antérieure « contribue à la protection contre une maladie future, bien que cette protection diminue avec le temps », a-t-elle précisé.

    Selon les CDC, environ 22 % des adultes américains avaient reçu l'un des vaccins contre la COVID-19 de 2024-2025 à la fin mars 2025, contre 21 % ayant reçu les vaccins disponibles en 2023 et entre début 2024 et fin mars 2024.

    Les hospitalisations liées à la COVID-19 sont en baisse par rapport à l'année précédente, tandis que celles liées à la grippe sont en hausse par rapport à 2023-2024, selon une troisième présentation. La plupart des personnes hospitalisées pour la COVID-19 n'avaient pas reçu l'un des derniers vaccins contre la COVID-19 avant leur hospitalisation.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/cdc-advisers-consider-recommending-narrower-use-covid-19-vaccines

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  3. L'étonnante ironie de la position de Robert F. Kennedy sur la vitamine A


    16 Avril 2025
    Josh Bloom, ACSH*


    Dans le débat sur la rougeole et la vitamine A, l'ironie de la position de Robert F. Kennedy Jr sur l'utilisation de la vitamine A été perdue de vue. Il la promeut comme traitement contre la rougeole – où elle est inutile – tout en condamnant des millions d'enfants à la cécité et à la mort en s'opposant aux aliments génétiquement modifiés comme le Riz Doré, une solution claire à la carence en vitamine A dans les pays les plus pauvres. Il est pratiquement impossible de se tromper davantage.

    Alors que la rougeole – et l'ignorance qui alimente sa résurgence – se répand dans tout le pays, il est impossible d'ignorer l'ironie des actions de RFK. Il promeut la vitamine A comme traitement de la rougeole (alors qu'elle n'a aucune utilité) tout en s'opposant à la technologie du riz génétiquement modifié, une culture conçue pour lutter contre la carence en vitamine A là où elle est le plus nécessaire.

    Kennedy promeut l'insoutenable...

    À quelques exceptions près, la vitamine A n'a que peu ou pas d'utilité médicale dans les pays développés comme les États-Unis. Mais l'ampleur de la position non scientifique de Kennedy n'apparaît clairement que lorsque nous examinons comment ses actions mettent en danger les Américains non vaccinés aujourd'hui et, aussi, comment elles ont causé d'immenses dommages dans d'autres parties du monde. C'est là que l'ironie devient évidente.

    Comme le fait remarquer le Dr Chuck Dinerstein, directeur médical de l'ACSH, « la vitamine A est très peu utilisée par les personnes bien nourries. La carence en vitamine A est rare aux États-Unis, touchant environ 1 % de la population, avec des taux légèrement plus élevés chez les nouveau-nés et les personnes souffrant de maladies inflammatoires de l'intestin. » Il convient également de noter que la vitamine A doit être prise avec précaution. À fortes doses, elle peut être dangereusement toxique.

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  4. Dans les pays pauvres et non développés, en particulier en Asie, où le riz est le principal aliment de base, la carence en vitamine A a provoqué un véritable raz-de-marée de cécité et de maladies. La xérophtalmie, qui commence par une cécité nocturne et peut évoluer jusqu'à la perte totale de la vue, touche 190 millions d'enfants en âge préscolaire dans le monde. Chaque année, entre 250.000 et 500.000 enfants dans le monde deviendront aveugles – et environ la moitié d'entre eux en mourront – à cause d'une maladie qui est en grande partie évitable.

    ...et empêche ce qui est évitable

    Le plaidoyer de Kennedy en faveur de la vitamine A comme traitement de la rougeole n'est pas seulement infondé sur le plan scientifique ; il est particulièrement exaspérant compte tenu de son opposition à une solution qui aurait pu et pourrait sauver des millions d'enfants de la cécité et de la mort.

    Si le rôle de Kennedy dans cette tragédie mondiale n'est pas clair, il peut se résumer en deux mots : Riz Doré. C'est une variété de riz blanc génétiquement modifié pour produire du bêta-carotène (d'où sa couleur).

    Le Riz Doré, un aliment génétiquement modifié, contient un gène qui permet à la plante de riz de biosynthétiser le bêta-carotène, qui est facilement converti en vitamine A dans l'organisme. Image : Flickr

    Quel est le rapport avec la vitamine A ? Simple. En effet, l'organisme convertit rapidement le bêta-carotène en vitamine A (figure 1).

    - voir schéma sur site -

    Figure 1 : À gauche : le bêta-carotène est converti enzymatiquement dans l'organisme en deux molécules de rétinol, l'une des formes de la vitamine A (1). À droite : le bêta-carotène pur est orange vif, ce qui explique la couleur de nombreux produits végétaux, comme les carottes, les citrouilles, les poivrons et les feuilles d'érable à l'automne.

    La « triple couronne de la bêtise »

    La « triple couronne de la bêtise » est complétée par le fait que, bien que la vitamine A n'ait pas d'impact direct sur la rougeole, elle a n'une utilité cruciale que dans le traitement de certaines personnes qui ont contracté l'infection (2), à savoir celles qui souffrent d'une carence en vitamine A. En effet, une carence en vitamine A perturbe le système immunitaire, ce qui rend la rougeole beaucoup plus dangereuse. Les enfants ayant un faible taux de vitamine A sont beaucoup plus susceptibles de tomber gravement malades ou de mourir.

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  5. « Les enfants de moins de deux ans infectés par la rougeole et présentant un taux de vitamine A très bas avaient deux fois plus de risques de mourir que les enfants ayant un taux plus élevé. »

    OMS, Traiter les enfants atteints de rougeole (en anglais)

    Conclusion

    Il serait difficile d'imaginer un scénario dans lequel quelqu'un puisse se tromper à ce point dans le monde de la santé publique, au point que les conséquences rappellent une comédie noire. Pourtant, Kennedy parvient à se tromper de trois manières complètement différentes – un exploit qui serait presque impressionnant si ce n'était pas aussi dangereux.

    Lorsque les politiques de santé publique commencent à ressembler à une satire, nous devrions tous nous alarmer. Et pourtant, nous y sommes.
    ______________

    (1) La vitamine A existe sous trois états d'oxydation : rétinol, rétinal et acide rétinoïque. Ils sont biologiquement interchangeables.

    (2) Les suppléments de vitamine A contribuent à prévenir la maladie grave et la mort chez les enfants déficients en vitamine A atteints de rougeole, en réduisant la morbidité et la mortalité chez ceux qui sont déjà gravement malades. Il en va de même pour d'autres infections chez les enfants dont le système immunitaire est affaibli.

    * Josh Bloom, directeur des sciences chimiques et pharmaceutiques de l' American Council on Science and Health (ACSH), vient du monde de la découverte de médicaments, où il a fait de la recherche pendant plus de 20 ans. Il est titulaire d'un doctorat en chimie.

    Source : The Astounding Irony of RFK's Vitamin A Stance | American Council on Science and Health

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/l-etonnante-ironie-de-la-position-de-robert-f.kennedy-sur-la-vitamine-a.html

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  6. Fraude et harcèlement sur PubPeer : ScienceGuardians révèle un scandale qui ébranle la recherche scientifique


    Le Collectif citoyen, France-Soir
    le 16 avril 2025 - 19:00


    Une bombe dans le monde scientifique

    Imaginez une plateforme conçue pour protéger l’intégrité scientifique, transformée en outil de harcèlement et de fraude massive. C’est le scandale que dévoile ScienceGuardians dans une série de publications explosives sur X entre le 11 et le 14 avril 2025. Leur cible ? Un individu surnommé « Perpetrator 1», accusé d’avoir manipulé des identités et publié 35 000 commentaires frauduleux sur PubPeer via des comptes anonymes comme Actinopolyspora biskrensis et Hoya camphorifolia.

    Cette enquête met en lumière des dérives graves, allant de la rétractation injustifiée d’études cruciales à l’invisibilisation de chercheurs dissidents, avec des conséquences dramatiques pour les patients et la communauté académique.

    Plongez dans une affaire qui pourrait redéfinir les normes de transparence dans la science.

    Le déroulé de l’enquête : une fraude méthodique dévoilée

    Une alerte inquiétante : le 11 avril 2025, ScienceGuardians tire la sonnette d'alarme sur X. Ils dénoncent « Perpetrator 1 », un conseiller financier sans formation scientifique, accusé de manipuler les identités au sein d'un « réseau mafieux » sur PubPeer pour nuire à l'écosystème scientifique. Ce premier post ouvre la voie à une enquête choquante.

    alerte de ScienceGuardians

    La mission de ScienceGuardians (1) et leur anonymat

    ScienceGuardians se définit comme un centre mondial dédié à maintenir les plus hautes normes d’intégrité dans la recherche et le discours scientifique. Leur mission est de lutter contre les inconduites, de promouvoir la responsabilité et de garantir l’inclusion en offrant une plateforme où toutes les voix de la communauté scientifique sont respectées, tout en fournissant des ressources pour traiter les questions éthiques de manière constructive. Ils choisissent de rester anonymes pour éviter les conflits d’intérêts, protéger leurs membres des représailles et concentrer l’attention sur les preuves plutôt que sur les identités de ceux qui dénoncent les inconduites. Cette décision stratégique reflète l’anonymat qu’ils critiquent lorsqu’il est détourné, comme dans le cas de « Perpetrator 1 ».

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  7. En France, France-Soir connaît bien cette situation avec « Le Médecin Résistant », un médecin anonyme et un Collectif Citoyen ayant contribué à plusieurs enquêtes. France-Soir a dû défendre cet anonymat devant les tribunaux. Le Médecin Résistant a expliqué ce que cet anonymat lui a permis (2) : « d’exprimer librement des opinions controversées sur les confinements, les traitements précoces et les vaccins expérimentaux sans subir de harcèlement. Cela a permis un dialogue ouvert, bien que les critiques aient été accusés de diffuser de la désinformation. »

    Les preuves s’accumulent

    Le 12 avril 2025, quatre messages détaillent les agissements de « Perpetrator 1 » :

    Identification des comptes frauduleux : ScienceGuardians associe « Perpetrator 1 » à deux comptes PubPeer, Actinopolyspora biskrensis et Hoya camphorifolia, responsables de 35 000 commentaires en 12 ans.
    Une stratégie payante : avec l’aide d’un conseiller juridique spécialisé dans les comportements criminels, ScienceGuardians pousse « Perpetrator 1 » à confesser ses actes via une publication ciblée, une stratégie qui s’avère fructueuse.
    Des aveux accablants : « « Perpetrator 1 » admet connaître Hoya camphorifolia, utiliser plusieurs identités et collaborer avec ce compte pour manipuler les discussions scientifiques.
    Une fraude impossible : ScienceGuardians calcule que les 35 000 commentaires nécessiteraient 105 000 heures de travail, soit l'équivalent de 24 ans d'efforts à temps plein, ce qui rend une telle productivité au cours des 12 années d'existence de PubPeer « non seulement improbable, mais également une fraude délibérée ».
    Un appel à la justice : le 14 avril 2025, ScienceGuardians conclut avec un appel urgent. Ils exigent une enquête criminelle du FBI, de la SEC et du ministère américain de la Justice, dénonçant une « attaque directe contre l'intégrité scientifique » et s'engageant à collaborer avec les autorités pour restaurer la confiance dans la communauté scientifique.

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  8. Les victimes : entre autres, Sabine Hazan et la perte de chance pour les patients

    « Perpetrator 1 » a ciblé de nombreux chercheurs, mais le cas de Sabine Hazan est emblématique. En 2022, Hazan a publié un article sur une hypothèse dans Frontiers in Microbiology. En 2023, l'article est rétracté après des critiques sur PubPeer, notamment de comptes liés à « Perpetrator 1 » qui remettent en question sa méthodologie et son analyse des données. La première autrice, Sabine Hazan conteste cette rétractation, arguant qu’elle est motivée par une campagne de harcèlement coordonnée. Certains scientifiques, comme Kevin McKernan, ont exprimé leur vif désaccord avec la décision de rétractation, déclarant : « Depuis quand les hypothèses sont-elles rétractables ? N’a-t-on plus le droit de poser des questions ? 1984".

    Selon l’analyse indépendante de ScienceGuardians, cette rétractation « représente une suppression injustifiée de l’exploration scientifique et un précédent dangereux pour l’avenir de l’édition académique. De telles actions découragent les scientifiques de proposer des hypothèses innovantes et menacent les fondations mêmes de la recherche scientifique. »

    Le Pr. Christian Perronne, éminent infectiologue et scientifique français, ajoute :

    « Cette rétractation et les nombreuses attaques contre les traitements précoces ont potentiellement privé les patients de traitements efficaces contre le COVID-19, illustrant une perte de chance significative due à cet activisme frauduleux.

    Avec l’association BonSens.org, nous avons été très préoccupés par la publication d’une étude sur l’hydroxychloroquine qui prétendait frauduleusement que 17 000 patients dans le monde seraient morts en prenant ce médicament. La lettre de préoccupation que nous avons adressée à l’éditeur d’Elsevier n’a jamais été publiée. Elle a été publiée dans une autre revue, et l’étude a ensuite été rétractée. »

    PubPeer : complice involontaire ou responsable ?

    PubPeer, conçu pour encourager la critique scientifique, a été détourné dans cette affaire. Sa politique d’anonymat a permis à « Perpetrator 1 » de multiplier les identités et de mener des campagnes de harcèlement contre des chercheurs comme Hazan. En ne régulant pas suffisamment ces abus, PubPeer pourrait être tenu civilement responsable pour avoir facilité ces préjudices, notamment la rétractation injustifiée d’études et la perte de réputation des chercheurs.

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  9. Sur le plan pénal, si une complicité dans des activités frauduleuses est prouvée, la plateforme pourrait faire face à des poursuites, potentiellement dans le cadre d’une plainte RICO.

    Cette affaire soulève une question éthique majeure : l’utilisation abusive de l’anonymat a entraîné une perte de chance tangible pour les patients, un problème qui pourrait inciter les régulateurs à imposer des sanctions ou à exiger une refonte complète des politiques de PubPeer.

    L’invisibilisation des scientifiques et le consensus imposé

    Cette affaire met en lumière un problème plus vaste : l’invisibilisation des scientifiques qui s’écartent du consensus. Michael Eisen soutient que la communauté scientifique a tenté de censurer les voix dissidentes pendant la pandémie, comme celle de Jay Bhattacharya (aujourd’hui directeur du NIH), et que nier ces tentatives risque de répéter la même erreur.

    Martin Kulldorff, co-auteur de la Déclaration de Great Barrington, va plus loin, dénonçant une censure systématique des scientifiques qui remettent en question le consensus, souvent orchestrée via des plateformes comme PubPeer (@MartinKulldorff).

    Cette invisibilisation, amplifiée par des campagnes de harcèlement comme celles de « Perpetrator 1 », étouffe le débat scientifique et entrave l’avancement des connaissances.

    Elisabeth Bik : la chasseuse de fraude sous le feu des critiques

    Elisabeth Bik, microbiologiste connue pour repérer les fraudes scientifiques sur PubPeer, est au cœur d’une controverse.

    Bien qu’applaudie pour avoir dénoncé des inconduites, Bik est accusée d’excès de zèle. France-Soir rapporte qu’elle aurait manipulé des données pour « voir des fraudes là où il n’y en a pas » et qu’elle serait soupçonnée de plagiat dans ses propres travaux. Certains critiques estiment que ses méthodes agressives ciblent souvent des erreurs mineures plutôt que des fraudes avérées, alimentant la méfiance au sein de la communauté scientifique.

    Elisabeth Bik - voit des fraudes partout....

    Sa proximité avec Boris Barbour, un dirigeant de PubPeer, est également remise en question.

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  10. Science et réseaux sociaux : les dérives amplifiées

    La science sur les réseaux sociaux est vulnérable des abus, comme le montre cette affaire. En janvier 2025, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a mis fin au programme de fact-checking de son entreprise, critiquant les biais des fact-checkers qui, selon lui, ont « détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créé ». Il a opté pour un système de « Community Notes », inspiré de X, où les utilisateurs signalent eux-mêmes les contenus problématiques.

    Cette décision reflète une méfiance croissante envers les systèmes de vérification institutionnels, un défi auquel PubPeer est également confronté. Les fondateurs de PubPeer, comme Brandon Stell, et son trésorier Boris Barbour, ont été vivement critiqués pour leur gestion opaque, Barbour étant accusé de partialité en raison de ses liens avec le CNRS.

    La survie de PubPeer est-elle en jeu ? Sa responsabilité pénale et civile pourrait être engagée si des plaintes, comme une action RICO, aboutissent.

    Une plainte RICO : vers une justice pour les victimes ?
    ScienceGuardians évoque une possible plainte sous le "Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act" (RICO). Cette loi américaine exige :

    une entreprise criminelle (le réseau de comptes frauduleux sur PubPeer) ;
    des actes illégaux sur 10 ans (les 35 000 commentaires frauduleux) ;
    un préjudice direct (comme la rétractation de l’étude de Hazan) ; et
    une coordination (prouvée par les aveux de « Perpetrator 1 »).
    Une plainte RICO réussie pourrait entraîner des dommages et intérêts triples pour les victimes, offrant une voie de justice pour les préjudices subis.

    De plus ScienceGuardians détaille les actions judiciaires potentielles :

    « Perpetrator 1 », le conseiller financier, est passible de poursuites aux États-Unis pour avoir attaqué à plusieurs reprises des scientifiques de renom avec des termes péjoratifs (nous avons documenté de nombreuses preuves irréfutables), notamment à travers des milliers de commentaires sur PubPeer sous de fausses identités et une prétendue confession d’actes frauduleux.

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  11. Une action civile pour diffamation est très probable si des scientifiques portent plainte, car ces attaques ont probablement causé un préjudice à leur réputation et manquent de base crédible en raison de l’absence de formation scientifique de l’individu. Des poursuites pénales pour fraude électronique (18 U.S.C. § 1343), fausses déclarations (18 U.S.C. § 1001) ou cyberharcèlement (18 U.S.C. § 2261A) sont également envisageables, soutenues par les attaques ciblées et les pseudonymes trompeurs, mais nécessitent des preuves spécifiques de déclarations mensongères, de préjudices tangibles (comme des pertes professionnelles) ou d’une intention de harceler.

    Les poursuites dépendent des journaux de commentaires de PubPeer, des témoignages des victimes et des registres financiers pour prouver le préjudice ou le bénéfice. Les attaques suggèrent une intention de nuire, et une enquête approfondie pourrait renforcer un dossier, notamment pour diffamation ou fraude.

    Un tournant pour l'intégrité scientifique ?

    L’enquête de ScienceGuardians expose une fraude systématique sur PubPeer, révélant les dangers de l’anonymat non vérifié et de l’invisibilisation des chercheurs dissidents. Au-delà de nuire à des scientifiques comme Sabine Hazan, ces agissements ont causé une perte de chance significative pour la communauté académique, qui n’a pas pu approfondir une hypothèse potentiellement impactante.

    PubPeer doit se réformer pour éviter de devenir un outil de harcèlement, sous peine de sanctions juridiques. Cette affaire appelle à une vigilance accrue et à une redéfinition des normes d’intégrité scientifique, pour que la science reste au service du progrès, et non de l’intimidation.

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  12. Notes

    (1) La mission de ScienceGuardians

    Chez ScienceGuardians™, notre mission est d'aider chaque membre de la communauté universitaire à comprendre ses droits, à surmonter des années de répression et d'intimidation, et à se libérer d'un système qui prospère sur l'impuissance.

    Pendant trop longtemps, le manque de formation et de directives appropriées, combiné à des attaques orchestrées par des réseaux malveillants, a laissé les rédacteurs, les auteurs et les chercheurs vulnérables. Ces groupes profitent du fait que la communauté universitaire est faible, isolée et a peur d'agir.

    Nous existons pour changer cela.

    Notre objectif est que chaque partie prenante du milieu universitaire se sente informée, responsabilisée et prête à se défendre et à défendre les autres, et à prendre des mesures décisives le moment venu.

    Pour soutenir cette mission, nous fournissons non seulement une sensibilisation, mais aussi des outils d'action pratiques.

    (2) « En tant que médecin, j'observe depuis de nombreuses années la tendance à une médecine normative influencée par des lobbies pharmaceutiques aux moyens phénoménaux, générant de nombreux conflits d'intérêts et dérives comportementales chez des médecins de moins en moins attentifs au patient, souvent par crainte de sanction de l'ordre.

    Cette situation s'est accentuée en 2020 avec la crise sanitaire du Covid. Après avoir fait part de mes craintes à Xavier Azalbert, j'ai choisi, en accord avec lui et après lui avoir bien sûr prouvé que j'étais bien médecin, d'écrire sous le pseudonyme : « le médecin résistant ».

    Tout d'abord, afin de protéger ma famille et de pouvoir m'exprimer librement sur des sujets controversés tout en évitant le harcèlement et les attaques en tout genre dont ont été victimes les médecins, les scientifiques et les citoyens. Ces mêmes personnes qui ont osé questionner, analyser, challenger et communiquer sur les réseaux sociaux en questionnant à la fois le discours officiel sur le confinement, ainsi que celui sur les traitements précoces ou la vaccination de masse avec un produit en phase expérimentale. »

    « Pour se faire des ennemis, vous n'avez pas besoin de déclarer la guerre, vous avez juste besoin de dire ce que vous pensez », a écrit Martin Luther King. Ses paroles se sont avérées plus que précises. En effet, ceux qui osaient s'exprimer étaient qualifiés de « douleurs au cou », de désinformateurs criminels et d'autres railleries de ce genre. Écrire dans France-Soir, qui permet un dialogue menant à une controverse salutaire, a été une sage décision.»

    https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/fraude-et-harcelement-sur-pubpeer-scienceguardians-revele-un-scandale-qui

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    Réponses
    1. HOULALA il avait plusieurs identité pour dire le même mensonges !!

      Désolé mais il n'a pas inventé l'eau chaude ! TOUS les merdias dans le monde se sont arrêtés pour diffuser en direct l'extraordinaire production hollywoodienne des avions qui virent en angle droit et filent à 800 km/h à 100 m du sol alors que compte-tenu de la densité de l'air aucun avion ne peut dépasser les 600 km/h !

      Pire encore il y a eu conversation d'un avion vers le sol via téléphone portable alors qu'en 2001 n'existait pas encore des tours-relais au sol !
      Et, pour couronner le tout en ce 11 Septembre, des avions en aluminium (sauf trains d'atterrissage et réacteur en acier) ont pu traverser les tours bardées de poutrelles verticales d'acier de 80 cm de large !!

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  13. Fabriqué en Chine vs Fabriqué aux États-Unis


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 17 AVRIL 2025 - 00H00


    Si le statut de la Chine comme premier pôle manufacturier mondial semble aujourd'hui une loi de la nature – remise en question uniquement par le président Trump – cela n'a pas toujours été le cas.

    En fait, comme le montre Felix Richter de Statista dans le graphique ci-dessous, en 2009 encore, les États-Unis surpassaient la Chine en termes de production manufacturière, mesurée par la valeur ajoutée totale du secteur.

    - voir graph sur site -

    Infographie : L'ascension de la Chine vers la domination du secteur manufacturier | Statista
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista.

    La production manufacturière chinoise est passée d'environ 134 milliards de dollars en 1980 à environ 4 800 milliards de dollars en 2023.

    Pendant cette période, la part de la Chine dans la production manufacturière mondiale est passée de 5 % à environ 30 %, tandis que les États-Unis, anciens leaders du secteur manufacturier, ont vu leur part chuter de 21 % à 17 %.

    En 2001, la part des États-Unis dans la production manufacturière mondiale a culminé à 28 %, mais l'adhésion de la Chine à l'OMC en 2001, ouvrant ainsi le pays à l'économie mondiale, a rapidement modifié l'équilibre des pouvoirs.

    https://www.zerohedge.com/economics/made-china-vs-made-america

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    1. D'un côté il y a la machine et ses concepteurs de robots intelligents et, de l'autre...

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  14. ZFE (zones à faibles émissions) : arrêtez le pugilat et revenez sur terre !


    17 Avril 2025


    Y a-t-il une malédiction qui plane sur le poste de ministre chargé de l'environnement ? La défense – mordicus – de projets pourris est-elle innée, ceux qui forment le gouvernement choisissant une personnalité dotée d'un phénoménal aveuglement, ou acquise, la pression des services ministériels notoirement noyautés exigeant de se convertir aux doctrines « vertes » même insensées ?

    Pour la proposition relative aux ZFE (zones à faibles émissions), nous avons atteint des sommets vertigineux, même dans la bassesse.

    Ce n'est pourtant pas compliqué : une partie importante de la population française se verrait interdire l'accès à ces zones, particulièrement à des centres-villes, avec leurs voitures ou empêchés, faute de moyens de déplacement de substitution – pour un bénéfice de santé publique au mieux marginal.

    M. Sébastien Tertrais – « prospectiviste, faiseur de liens et stratège, j'anticipe les dynamiques de demain. Traite même les sujets tabous. Rédac'chef de OHERIC Média » – a produit une analyse sur X (ex-Twitter) qui mérite mieux qu'un post destiné à sombrer dans la masse. Le voici.

    Et si, face à l’arrogance de ceux qui prétendent détenir la vérité, nous osions enfin ouvrir les yeux ?

    Pour arriver à cette apparence de vérité, la ministre @AgnesRunacher rejette tout ce qui n’entre pas dans sa grille d’analyse. C’est policé, ça fait illusion, mais c’est faux. J’en aurais pour quatre heures environ à recadrer les données, mais je n’en ferai rien : je sais trop bien comment fonctionne ce petit monde. Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, ils n’écoutent pas. Quels que soient les faits, ils ne retiennent que ceux qui confortent leurs convictions. Affirmer, par exemple, qu’@AlexandreJardin chercherait à promouvoir son livre est lamentable. J’ai suivi la progression de cet écrivain depuis le début de son engagement, nous avons échangé, et j’ai constaté avec satisfaction son attachement aux chiffres et aux faits. Je salue la sincérité et la rigueur de sa démarche.

    Lorsqu’on creuse un sujet dans le cadre d’une étude, aucun n’est assez simple pour que les conclusions qui en émanent soient en capacité de remettre en question l’entièreté du système dans lequel il s’inscrit. L’équation est toujours complexe, multifactorielle. Les éoliennes ne sont une solution que si l’on nie leur intermittence, leur faible durée de vie et leur piètre rendement. Les #ZFE ne tiennent la route que si l’on méprise la vie de nombreux citoyens, que si l’on trafique les chiffres – prétendre que 480.000 années de vie perdues équivaut à 42.090 morts par an, et attribuer ces décès aux émissions de particules des seuls moteurs de véhicules « anciens » est fou – et que si l’on agite une baguette magique pour résoudre les points insolubles, comme le leasing pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule neuf (dans un pays endetté jusqu’au cou).

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  15. Au fond, ce projet délirant ne tient que si l’on tord la réalité pour la faire coller au fantasme messianique d’une ministre, si l’on balaie les avis contraires, si l’on nie la complexité des choses, si l’on ignore totalement les premiers impactés, et si l’on refuse d’écouter les collaborateurs qui appellent à la vigilance (soyez certains que c’est ce qu’il se passe, c’est toujours comme ça).

    Ceux qui croient pouvoir sauver le monde sont souvent dangereux. Ils caricaturent tout et raisonnent en silo. Leur force repose sur l’étroitesse de leur pensée, la pauvreté de leur expérience et leur dogmatisme. Sûrs d’eux, avançant sans l’ombre d’un doute, incapables de se remettre en question, ils font illusion à l’appui d’un petit carnet sur les premières pages duquel sont écrites des connaissances très partielles – juste assez pour déstabiliser quiconque n’a pas suffisamment creusé le sujet. Leur apparente maîtrise trompe beaucoup de monde, et ils ne croisent jamais d’adversaires aux savoirs plus solides. Tout est conçu pour manipuler l’opinion et semer la confusion. Puisque leur objectif est louable (la santé, la planète…), oser les contredire nous expose à la vindicte publique.

    Ainsi avons-nous fragilisé la filière nucléaire et agricole, laissé un espace démesuré aux activistes, négligé la montée de la violence et de la délinquance, oublié que la gestion de l’immigration exige sérieux et pragmatisme, offert une place insensée à l’islamisme, et abandonné bien d’autres pans de notre société qui se fissurent, menaçant notre pays, voire notre civilisation.

    Et le drame, c’est qu’à l’image de @DominiqueVoynet, artisan de la sape du nucléaire en France, ou d’@EmmanuelMacron, qui a décidé la fermeture de #Fessenheim en dépit de ce que disaient les experts, la responsabilité d’@AgnesRunacher ne sera jamais engagée, quels que soient les drames qui découleraient de son projet insensé.

    Nos aînés ont bâti un colosse aux pieds d’argile, convaincus sans doute que leurs successeurs auraient le même souci de l’intérêt commun et de celui de la Nation, la même appréciation de la haute valeur de la démocratie et de la liberté. Mais nous, leurs héritiers, avons laissé ce colosse vaciller.

    Notre société regorge d’atouts formidables et de forces vives courageuses, mais nos fondations étaient poreuses, nos portes trop ouvertes. Nous avons laissé entrer des individus qui placent leurs intérêts avant ceux du collectif.

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  16. L’heure n’est plus aux hésitations : l’imposture de certains acteurs politiques est évidente. Le monde qu’ils prétendent nous vendre n’existe pas – chacun, confronté au réel, le sait. Même au sein de leurs ministères et services, des voix s’élèvent, mais malheur à qui parle trop fort.

    Le réel ne plie pas devant les discours bien écrits ni les illusions savamment orchestrées. Il est temps de se lever, de voir clair et de rejeter ces certitudes bâties sur du sable.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/zfe-zones-a-faibles-emissions-arretez-le-pugilat-et-revenez-sur-terre.html

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  17. Pour prendre l'avion, vous aurez bientôt besoin d'une VRAIE pièce d'identité : ce qu'il faut savoir


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 17 AVRIL 2025 - 01H15
    Rédigé par Arjun Singh via The Epoch Times


    Le 7 mai 2025, des millions d'Américains ne pourront plus utiliser leur pièce d'identité officielle avec photo – généralement un permis de conduire – pour embarquer sur un vol intérieur, entrer dans un bâtiment du gouvernement fédéral ou visiter une centrale nucléaire. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un plan adopté par le Congrès il y a 20 ans et qui se concrétise enfin.

    « REAL ID » est un terme inventé par la loi REAL ID de 2005. Cette loi a été adoptée quelques années après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, en réponse aux préoccupations de sécurité concernant l'identité des personnes se rendant sur des cibles terroristes potentielles.

    De nombreux terroristes du 11 septembre ont exploité des failles pour obtenir des pièces d'identité avant de monter à bord des avions de ligne qu'ils ont ensuite détournés et écrasés contre des immeubles.

    Une REAL ID est délivrée par un État après une vérification plus approfondie de l'identité de la personne. Les demandeurs d'une REAL ID doivent fournir une preuve de statut légal aux États-Unis. Une REAL ID se distingue d'un permis de conduire classique par la présence d'une étoile noire ou dorée dans le coin supérieur de la carte.

    Pour les Américains, la REAL ID sera particulièrement importante pour l'embarquement. À compter du 7 mai 2025, la Transportation Security Administration (TSA) n'acceptera que les pièces d'identité d'État de type REAL ID ou conformes à la norme REAL ID. De nombreux Américains sans REAL ID ne pourront donc pas voyager en avion.

    Plus d'informations sur ce projet :

    Obtenir une REAL ID ou des alternatives

    Tous les citoyens américains éligibles à une carte d'identité d'État peuvent également obtenir une REAL ID. Les ressortissants étrangers, en revanche, peuvent être éligibles à une REAL ID, selon leur statut d'immigration aux États-Unis.

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  18. La procédure de demande d'une REAL ID varie d'un État à l'autre. Cependant, les demandeurs doivent généralement se rendre au bureau du Département des Véhicules à Moteur (DMV) de l'État ou à un organisme équivalent, comme pour une demande de permis de conduire. Avant la date limite du 7 mai, certains bureaux du DMV proposent des rendez-vous REAL ID spéciaux pour aider à convertir les pièces d'identité existantes en REAL ID.

    Pour demander une REAL ID, il est nécessaire de fournir une preuve de citoyenneté américaine (par exemple, un acte de naissance, un certificat de naturalisation/citoyenneté, un passeport non expiré, une carte de passeport ou un certificat consulaire de naissance à l'étranger).

    Les ressortissants étrangers devront probablement fournir leur passeport et une preuve de leur statut légal aux États-Unis, comme une carte de résident permanent (c'est-à-dire une « carte verte »), une vignette visa apposé sur leur passeport ou tout autre document délivré par le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS), comme un formulaire d'admission I-94 ou un avis d'approbation I-797A.

    La durée de validité d'une REAL ID pour un ressortissant étranger peut être limitée par la durée du séjour autorisé aux États-Unis, ce qui nécessite des renouvellements de demande plus fréquents. Les touristes en séjour aux États-Unis titulaires d'un statut B-1/B-2 ne sont pas éligibles à la REAL ID.

    De plus, toute personne demandant une REAL ID devra présenter une carte de sécurité sociale originale délivrée par l'Administration de la sécurité sociale ou un autre document attestant de son numéro de sécurité sociale (par exemple, un formulaire W-2). De plus, elle devra fournir au moins deux justificatifs de domicile dans cet État ou cette juridiction. Les justificatifs acceptés peuvent varier d'un État à l'autre.

    La plupart des REAL ID sont des permis de conduire ou des cartes d'identité délivrées par l'État pour les personnes ne conduisant pas. En raison des exigences de vérification de la citoyenneté, l'obtention d'une REAL ID sera probablement plus coûteuse que celle d'un permis de conduire ou d'une carte d'identité d'État classique. Les non-REAL ID peuvent toujours être délivrées et reconnues par les États, mais elles seront invalides au niveau fédéral après le 7 mai et porteront probablement la mention « Non valide au niveau fédéral » sur la carte plastifiée.

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  19. Si une personne ne possède pas de REAL ID ou ne souhaite pas en obtenir, il existe d'autres pièces d'identité acceptables pour embarquer sur des vols intérieurs. Il s'agit de documents dits « conformes à REAL ID ». Il s'agit notamment des passeports et cartes de passeport américains non expirés, des permis de conduire améliorés délivrés par certains États, des passeports étrangers, des cartes du programme Trusted Traveler (par exemple, Global Entry) et des cartes d'identité tribales.

    Une REAL ID seule ne suffit pas pour voyager à l'étranger ; un livret de passeport sera toujours requis.

    On ignore si les permis de conduire mobiles, qui sont des certificats numériques téléchargeables sur Apple Wallet et Google Wallet, seront acceptés pour la REAL ID.

    Certains États, comme la Géorgie et la Californie, permettent de télécharger des permis mobiles en plus de leurs cartes physiques et de les utiliser de manière interchangeable. Depuis novembre 2024, les États peuvent demander des dérogations pour que leurs permis de conduire mobiles soient reconnus aux fins du programme REAL ID. Le DHS n'a toutefois pas encore publié la liste des États ayant bénéficié de dérogations, le cas échéant.

    Immigrants illégaux

    Outre les formalités administratives et les frais plus élevés, les citoyens américains et les ressortissants étrangers en situation régulière ne rencontreront probablement que peu de difficultés avec le programme REAL ID. En revanche, la plupart des immigrants illégaux ne seront pas éligibles à ce programme.

    Tout ressortissant étranger entré aux États-Unis sans contrôle, ou admis légalement mais resté au-delà de la date d'expiration de son séjour (sans demander de nouveau statut ni d'asile), ne pourra pas obtenir de REAL ID, qui nécessite la preuve d'un statut légal valide. Sans REAL ID, ces personnes ne pourront ni prendre l'avion aux États-Unis ni accéder aux installations fédérales.

    De nombreux États, notamment ceux dirigés par le Parti démocrate ou des politiciens progressistes, délivrent aux immigrants illégaux des documents d'identité quasiment identiques à ceux délivrés aux citoyens américains. La loi REAL ID établira toutefois une distinction entre ces deux types de documents, ce qui pourrait servir de base aux mesures de contrôle de l'immigration.

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  20. Par conséquent, de nombreux États continueront de délivrer des cartes d'identité « non valides à des fins fédérales », que les immigrants illégaux comme les citoyens américains peuvent obtenir pour un usage quotidien. De plus, certaines municipalités, comme New York, délivrent désormais des cartes d'identité à toutes les personnes, quel que soit leur statut légal dans le pays.

    Il existe toutefois deux exceptions.

    Les bénéficiaires du statut de protection temporaire (TPS) ou du programme d'action différée pour les arrivées d'enfants (DACA) sont des catégories d'immigrants illégaux spécifiquement éligibles à la REAL ID. L'article 202 de la loi REAL ID autorise spécifiquement la délivrance de REAL ID aux personnes bénéficiant d'une « action différée approuvée », dont le DHS a confirmé l'application après le 7 mai. Cependant, si le statut TPS ou DACA d'une personne est résilié, sa REAL ID peut également devenir invalide, la rendant inéligible.

    Opposition nationale

    La loi REAL ID imposait initialement aux 50 États, au District de Columbia et aux cinq territoires de se conformer aux exigences fédérales avant le 11 mai 2008. Cependant, l'opposition des États a retardé sa mise en œuvre. Nombre d'entre eux ne souhaitaient pas harmoniser leurs procédures d'identification avec le programme, le considérant comme une charge supplémentaire.

    La plupart ont finalement obtempéré et, en 2014, la mise en œuvre de la loi REAL ID a été progressivement mise en œuvre dans certains établissements fédéraux. Cependant, les retards de traitement et la réticence de nombreux Américains à changer de pièce d'identité ont conduit le gouvernement fédéral à prolonger le délai à plusieurs reprises, dont trois pendant la seule pandémie de COVID-19.

    L'administration Trump a décidé de mettre en œuvre le programme dans son intégralité à la date limite du 7 mai, conformément à son objectif politique d'expulser les immigrants illégaux des États-Unis et de les exclure des prestations sociales nationales.

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  21. « Le programme REAL ID arrive… et votre crise existentielle aussi », a écrit la TSA sur la plateforme de médias sociaux X. « Vous savez, ce permis de conduire fragile que vous avez sur vous ? Vous allez devoir le remplacer par un REAL ID d'ici le 7 mai.»

    La secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé son engagement envers le programme.

    « Ces cartes d'identité assurent la sécurité de notre pays, car elles contribuent à prévenir la fraude et à renforcer la sécurité », a-t-elle déclaré dans un message vidéo concernant le programme REAL ID, publié sur X. « Faites votre part pour protéger notre pays.»

    Certains politiciens libertariens (dont des républicains), opposés à ce qu'ils qualifient d'« excès d'influence du gouvernement », ont exprimé leur opposition au programme REAL ID, invoquant le risque de surveillance gouvernementale des Américains.

    « La Real ID n'est pas nécessaire et n'empêchera pas les terroristes de détourner des avions », a écrit le représentant Thomas Massie (R-Ky.) dans un communiqué sur X.

    « La plupart des pirates de l'air du 11 septembre étaient titulaires de passeports saoudiens, [émirati], égyptiens ou libanais. La Real ID est une norme nationale et une base de données de pièces d'identité qui sert principalement à contrôler les Américains. Trump ne devrait pas l'imposer.»

    D'autres, comme les autorités aéroportuaires, ont averti que les inconvénients liés à l'obtention d'une REAL ID et son non-respect entraîneraient des retards de voyage, de longues files d'attente et des passagers mécontents dans les aéroports.

    « Évitez le chaos de dernière minute lors des voyages : la date limite pour la REAL ID entre en vigueur le 7 mai », a écrit l'autorité de l'aéroport international de San Diego sur X.

    https://www.zerohedge.com/political/fly-youll-soon-need-real-id-what-know

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  22. Le Parlement britannique adopte en urgence une loi pour prendre le contrôle des hauts fourneaux du sidérurgiste British Steel


    AFP
    le 16 avril 2025 - 23:36


    Face à l'effondrement imminent de la dernière production d'acier primaire au Royaume-Uni, le gouvernement britannique a pris une décision historique : nationaliser les hauts fourneaux de Scunthorpe, symbole d'une industrie stratégique vacillante. Gérés par British Steel et derniers du pays, les deux fourneaux étaient menacés de fermeture par le propriétaire chinois, Jingye. Quelque 2 700 emplois étaient en jeu. La prise de contrôle de l'État ne sera pas financée par des hausses d'impôts, affirme-t-on. Mais le gouvernement doit trouver une alternative au financement à long terme et à la transformation” de la société, dont la valeur économique est de “zéro”.

    Fin mars, le sidérurgiste British Steel, filiale du groupe chinois Jingye, a annoncé sa décision de fermer les deux hauts fourneaux de Scunthrope, dans l’est de l’Angleterre. Une telle mesure ouvrait la voie à des milliers de licenciements dans un secteur vacillant et plombé récemment par les droits de douane américains que Londres n’entend pas contrer par une mesure de réciprocité.

    Un déclin inévitable

    Les pertes de British Steel se sont aggravées ces dernières années, avec un pic en 2022, exercice à l’issue duquel les revenus étaient pourtant en hausse. Le groupe avait annoncé cette année-là une perte avant impôts de 408,4 millions de livres sterling, contre une perte de 49,5 millions de livres sterling “seulement” en 2021. Des chiffres qui reflétaient déjà la détérioration des perspectives d'exploitation du haut fourneau du site de Scunthorpe.

    Les pertes se sont poursuivies en 2023 et 2024, accentuées par un marché extérieur très volatil, marqué par des fluctuations importantes des prix des matières premières et de la demande. Malgré la hausse de ces prix, British Steel peinait à endiguer la détérioration de ses marges. À cela s’ajoutaient des réglementations environnementales plus strictes, qui ont enterré toute chance de gain pour British Steel.

    “Les hauts fourneaux et les opérations de fabrication de l’acier ne sont plus financièrement viables en raison des conditions de marché très difficiles, de l’imposition de droits de douane et des coûts environnementaux plus élevés”, expliquait l’entreprise, qui affirme perdre 700 000 livres (840 000 €) par jour. En outre, depuis 2020, plus de 1,2 milliard de livres sterling ont été investis par la société, qui a fait valoir que ces deux hauts fourneaux n'étaient plus rentables.

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  23. Le groupe avait déjà indiqué fin 2023 son intention de remplacer ses hauts fourneaux, les derniers du pays, par des équivalents électriques. Fin mars, il a annoncé le lancement d’une “consultation avec les salariés et les syndicats sur les licenciements”, qui ciblaient 2 000 à 2 700 emplois.

    De quoi faire réagir le gouvernement travailliste. Rappelé exceptionnellement de vacances pour siéger, le Parlement britannique a adopté, en urgence, samedi, une loi permettant à l’exécutif de prendre le contrôle de ces deux hauts-fourneaux. La loi adoptée permet au gouvernement de maintenir l'activité sur le site de Scunthorpe, en obligeant British Steel à la poursuite de l'activité sous peine de sanctions.

    “Proche de zéro”

    La loi a été adoptée à la quasi-unanimité en quelques heures par les deux chambres et attend la dernière formalité, à savoir l’aval royal.

    Le Premier ministre Keir Starmer a déclaré que son administration "tournait la page d'une décennie de déclin" et "agissait pour protéger les emplois de milliers de travailleurs". Son ministre du Commerce, Jonathan Reynolds, s’est montré plus réaliste. Rappelant que la nationalisation était une "option probable", il a insisté sur le fait que le gouvernement ne pourra "pas financer à long terme la transformation de l'entreprise": sa valeur économique étant "proche de zéro".

    Jonathan Reynolds a également fait savoir que les négociations, qui ont duré plusieurs mois, avaient échoué, le propriétaire chinois réclamant “des centaines de millions de livres” qui auraient pu être transférés en Chine.

    De son côté, la secrétaire d'État à l'Industrie, Sarah Jones, a assuré que cette prise de contrôle ne sera pas financée par des hausses d'impôts. Le gouvernement pioche dans un fonds de 2,5 milliards de livres, créé spécialement pour soutenir le secteur.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/le-parlement-britannique-adopte-en-urgence-une-loi-pour-prendre-le-controle-des

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    1. Ils parlent là de 'droits de douane' et 'production étrangère a bas prix' tandis qu'entrent gratuitement des 'immigrés climatique' avec moins de un neurone pour faire le trottoir en cassant les prix !

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  24. Nihilisme et technologie: le vide numérique de l'époque moderne


    Bernard Lindekens
    Euro-Synergies
    lun., 14 avr. 2025 19:47 UTC


    Nous vivons à une époque où la technologie a radicalement changé notre vie. L'intelligence artificielle, les réseaux sociaux, la réalité virtuelle et la prise de décision guidée par des algorithmes déterminent de plus en plus notre réalité.

    En même temps, de nombreuses personnes luttent contre un profond sentiment d'insignifiance et d'aliénation. Le nihilisme — l'idée que la vie n'a pas de signification inhérente — semble aller de pair avec les avancées technologiques. Comment se fait-il qu'à une époque de possibilités technologiques sans précédent, le sentiment de vide et de manque de but soit si fortement présent ? Et que dit cela sur l'avenir de l'humanité ?

    Qu'est-ce que le nihilisme ?

    Le nihilisme est la conviction philosophique qu'il n'y a pas de signification, de valeurs ou d'objectif dans la vie. Le terme est devenu particulièrement connu grâce à Friedrich Nietzsche, qui a mis en garde contre les dangers d'un monde où les valeurs traditionnelles perdent leur signification. À ses yeux, le nihilisme, s'il n'était pas surmonté, pourrait conduire à une crise existentielle où les gens sombraient dans la passivité, le cynisme ou la destruction.
    Il existe différentes formes de nihilisme :

    - Nihilisme existentiel : l'idée que la vie n'a pas de signification inhérente.

    - Nihilisme épistémologique : la conviction que la connaissance et la vérité sont fondamentalement inaccessibles.

    - Nihilisme moral : le rejet des valeurs morales objectives.

    Bien que le nihilisme soit souvent associé à la philosophie et à la littérature, il a pris une nouvelle dimension à l'époque actuelle : celle du nihilisme technologique.

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  25. L'essor du nihilisme technologique

    La technologie a amélioré de nombreux aspects de notre vie : communication plus rapide, meilleurs soins médicaux et accès illimité à l'information. Mais paradoxalement, cette avancée a également créé un sentiment de manque, d'absence de but et d'aliénation.

    Autrefois, les gens trouvaient un sens dans les expériences physiques, la religion, la famille et les interactions sociales directes. Aujourd'hui, une grande partie de notre vie se déroule dans des environnements numériques. Les réseaux sociaux, les jeux vidéo et les environnements issus du travail en ligne font que nos expériences sont de plus en plus médiatisées par des écrans et des algorithmes.

    Le problème est que les expériences numériques sont souvent superficielles et éphémères. Les « likes », les partages et les vues remplacent les interactions sociales plus profondes. Les identités en ligne sont soigneusement mises en scène, mais manquent d'authenticité. Cela crée un paradoxe : nous sommes plus connectés que jamais, mais nous nous sentons souvent plus seuls et plus aliénés.

    Dans un monde nihiliste où les valeurs traditionnelles s'effondrent, les gens cherchent de nouvelles structures pour donner un sens à leur vie. La technologie joue un rôle de plus en plus important dans ce processus. Les big data et l'IA sont de plus en plus utilisés pour orienter les décisions humaines, qu'il s'agisse de quels films nous regarderons ou de quels partenaires nous fréquenterons. Mais si les algorithmes déterminent notre vie, qu'est-ce que cela signifie pour le libre arbitre et l'autonomie ?

    Des critiques comme le philosophe Byung-Chul Han avertissent que nous vivons dans une société « guidée par les données » où l'expérience humaine est réduite à des calculs. L'individu perd lentement son autonomie et devient un consommateur passif dirigé par des forces invisibles. Cela conduit à un nihilisme technologique où la quête de sens disparaît : si tout est déterminé par des algorithmes, pourquoi devrions-nous encore réfléchir à nos choix ?

    Silicon Valley a créé une idéologie spécifique où la technologie est présentée comme LA solution à tous les problèmes humains. Le transhumanisme, la promesse d'immortalité via l'IA et le métavers sont des exemples de la manière dont la technologie est utilisée comme un récit quasi-religieux.

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  26. Mais beaucoup de critiques voient ces utopies comme une forme d'évasion. Au lieu de répondre à de véritables questions existentielles, les entreprises technologiques créent une illusion de progrès. Elles promettent que la technologie sauvera l'humanité, tandis que les questions fondamentales - Quel est le sens de la vie ? Comment faisons-nous face à la mortalité ? restent sans réponse.

    Le nihilisme technologique n'est donc pas seulement un sous-produit du monde numérique, mais aussi une stratégie consciente : en laissant les gens croire que la technologie résoudra leurs problèmes, ils deviennent passifs et dépendants. L'une des formes les plus directes de nihilisme technologique est l'essor de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée. Avec le développement du métavers et des mondes entièrement numériques, la frontière entre réalité et fiction devient de plus en plus floue. D'une part, cela offre d'énormes possibilités : les gens peuvent acquérir de nouvelles expériences, entretenir des relations sociales et même travailler dans des environnements numériques. Mais d'autre part, il y a le danger que les gens cherchent de plus en plus refuge dans ces réalités alternatives.

    Dans une société nihiliste où le monde physique est perçu comme dépourvu de sens, la réalité virtuelle peut devenir l'évasion ultime. Pourquoi faire face à la dure réalité lorsque l'on peut pénétrer dans un monde parfaitement simulé où l'on a le contrôle total ?

    Des philosophes comme Jean Baudrillard nous ont déjà averti de cette dérive en avançant le concept d'hyperréalité : un monde où les simulations remplacent la réalité, jusqu'à ce que les gens ne puissent plus voir la différence.

    L'intelligence artificielle a le potentiel de reproduire la créativité humaine, l'émotion et même la conscience. Mais l'IA fonctionne selon un modèle strictement rationnel et calculé. Elle n'a pas d'expérience subjective, pas de sentiment de signification ou d'objectif. À mesure que de plus en plus de fonctions humaines sont reprises par l'IA, cela soulève des questions existentielles. Qu'est-ce que cela signifie d'être humain dans un monde où l'intelligence et la créativité sont répliquées par des machines ? L'expérience humaine a-t-elle encore une valeur intrinsèque si un algorithme peut produire un art, de la musique ou même de la littérature, meilleurs que nous-mêmes ?

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  27. La combinaison de l'IA et du nihilisme conduit à une conclusion inconfortable : si les machines peuvent finalement tout faire mieux que nous, pourquoi devrions-nous encore nous donner du mal ?
    C'est le cœur du nihilisme technologique : le sentiment que l'homme devient finalement superflu dans ses propres créations.

    Comment en sortir ?

    Bien que le nihilisme technologique soit une force puissante dans le monde moderne, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas lui opposer une résistance. Il existe différentes manières d'utiliser la technologie sans sombrer dans le vide existentiel. Au lieu de nous laisser guider aveuglément par des algorithmes et des données, nous devons utiliser la technologie de manière consciente. Cela signifie réfléchir de manière critique à la façon dont les réseaux sociaux, l'IA et les outils numériques nous influencent.

    Un véritable sens émerge dans les relations humaines et les expériences. En considérant la technologie comme un moyen plutôt que comme un objectif, nous pouvons nous concentrer sur des interactions authentiques plutôt que sur des connexions superficielles en ligne. Le nihilisme peut être surmonté par une recherche active de sens. La philosophie, l'art et la réflexion personnelle offrent des alternatives pour envisager le monde et trouver un sens dans une société technologique. Au lieu d'utiliser la technologie comme une évasion ou un remplacement de l'expérience humaine, nous devons aspirer à une technologie qui renforce notre humanité. Cela signifie une IA éthique, des interactions numériques humaines et un focus sur le bien-être plutôt que sur le profit.

    Le nihilisme et la technologie sont profondément interconnectés dans le monde moderne. Le défi du 21ᵉ siècle n'est pas seulement de rendre la technologie plus intelligente, mais aussi de veiller à ne pas sombrer dans un état de nihilisme technologique. Ce choix nous appartient.

    https://fr.sott.net/article/44306-Nihilisme-et-technologie-le-vide-numerique-de-l-epoque-moderne

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    1. La politique des fonctionnaires au pouvoir a toujours été menée contre le Peuple. Donc, ces étapes se sont appelées 'crises', 'restrictions' et 'hausse du coût de la vie' alors qu'avec les machines qui travaillent gratos pour nous et conçues par le Peuple et pour le Peuple on devrait tous être multi-millionnaire !

      (...) Bien que le nihilisme technologique soit une force puissante dans le monde moderne, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas lui opposer une résistance. (...)

      Suffit de faire comme moi: Extinction de la télé, radio et journal depuis le 9-11.
      Ta vie c'est toi qui la fait, pas les autres.

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  28. Quand un écolo néo agriculteur veut semer dans un marécage et découvre que l’eau ça mouille, ça devient un sinistré climatique qui attaque l’Etat


    le 14 avril 2025
    par pgibertie


    La presse s’inquiète des difficultés d’un néo agriculteur dans une région où César lui même rencontra des difficultés

    - voir docs sur site -

    Les Morins habitaient sur une bande marécageuse et couverte de forêt. Strabon nous indique qu’ils habitent « de petites îles et [placent] leurs cabanes sur des éminences formées en quelques endroits par la nature et en d’autres par la main des hommes, et assez élevées pour que les marées ne puissent les atteindre… ». Dans le même temps, il nous rapporte que « l’océan s’épanche deux fois par jour dans la plaine et fait douter si ces parages font bien partie de la terre ferme » [

    Ceci est dû à deux phénomènes : les situations de surcote, imprévisibles sur de longs pas de temps, et depuis quelques décennies ou siècles à cause de la montée des océans et peut-être de risques accrus de pluies hivernales.

    Ainsi, le 31 janvier 1953, une tempête balaie le Calaisis. Elle pousse la mer vers la côte. Une digue cède au lieu-dit Maison Blanche près de Oye-Plage, en noyant 23 hectares de terre. Une autre brèche (de 15 mètres de large) est signalée entre Blériot-Plage et Sangatte, noyant la route nationale et les champs sous 40 centimètres d’eau salée. Malgré les moyens lourds rapidement mis en œuvre, l’une des deux réparations cède à la marée suivante qui inonde cette fois 200 hectares près d’Oye-Plage. Dans le port de Calais, le quai d’Angoulême est sous l’eau, sans victimes humaines[8].

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Watringue

    https://pgibertie.com/2025/04/14/quand-un-ecolo-neo-agriculteur-veut-semer-dans-un-marecage-et-decouvre-que-leau-ca-mouille-ca-devient-un-sinistre-climatique-qui-attaque-letat/

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    1. (...) les situations de surcote, imprévisibles sur de longs pas de temps, et depuis quelques décennies ou siècles à cause de la montée des océans (...)

      'la montée des océans' !! HAHAHAHA !

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  29. Lutte biologique contre les nématodes : l'extrait d'ail, une arme miracle ?


    16 Avril 2025
    Karl Bockholt, AGRARHEUTE*


    De nouvelles préparations biologiques contre les nématodes sont basées sur un extrait d'ail. AGRARHEUTE dit ce qui sera mis sur le marché à l'avenir et si cela suffira pour devenir une arme miracle pour les pommes de terre.

    Les agriculteurs ont besoin de solutions efficaces contre les nématodes pour les pommes de terre et les légumes. Ces nématodes causent chaque année d'énormes dégâts aux cultures dans le monde entier. Leur valeur globale s'élève à plus de 75 milliards d'euros, estime l'industrie agrochimique. Or, chaque culture est menacée par au moins une espèce de nématode.

    Lutter biologiquement contre les nématodes : une nouvelle arme miracle ?

    Sous le nom de Velsinum, Bayer CropScience veut vendre un nouveau produit dans l'UE à partir de 2026. Celui-ci doit offrir aux agriculteurs un nouvel outil contre les dommages causés aux racines par les nématodes et servir à la santé des plantes et du sol. Sans dommages aux racines, les cultures absorbent plus facilement les nutriments et sont mieux armées contre les maladies et les ravageurs. Parallèlement, les vers de terre au rôle important doivent être protégés.

    Le nouveau nématicide biologique complète les produits tels que Velum, BioAct, Nematool ou Terra MG, explique M. Jens Hartmann, directeur commercial de Bayer CropSciene pour l'Europe, le Proche-Orient et l'Afrique. Bayer a conclu un accord de distribution exclusive avec la société britannique Ecospray pour le nouveau nématicide liquide à base d'ail.

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  30. Autre préparation biologique à base d'ail

    L'entreprise britannique Ecospray a de l'expérience avec les composés bioactifs naturels présents dans l'ail. Elle en a tiré des produits phytosanitaires efficaces qui devraient également devenir une arme miracle contre les nématodes. Ils utilisent les propriétés nématicides naturelles des extraits d'ail.

    Il en résulte des produits sans résidus, explique M. Peter McDonald, directeur d'Ecospray. Il compte également sur le soutien de ses partenaires de distribution déjà existants en Europe, Certis Belchim et CBC Europe. Ils restent essentiels pour le développement du marché avec les granulés Nemguard.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/lutte-biologique-contre-les-nematodes-l-extrait-d-ail-une-arme-miracle.html

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  31. Que sait-on du lait cru ?


    14 AVRIL 2025
    Par Emilie Hagen, collaboratrice, The Kennedy Beacon


    Au sommet d'une montagne, au bord de l'une des routes les plus dangereuses du sud du Vermont, se dressent une ferme blanche de 1780 et une charmante grange, où vivent deux vaches Jersey, Jupiter et Rain.

    Chaque matin à 8 h, un agriculteur les accueille pour leur routine quotidienne de traite et de production de lait cru, un sujet aussi controversé que les élections de l'année dernière.

    Les influenceurs qualifient le lait cru d'« or liquide », tandis que la FDA continue de le qualifier de « dangereux ».

    Où est la vérité ?

    Le lait cru est-il la même chose que le lait pasteurisé ? Pourquoi les gens se donnent-ils tant de mal pour acheter du lait cru au marché noir ? Ce n'est pas vraiment un trip psychédélique, alors pourquoi tant d'agitation ?

    Ironiquement, la controverse semble alimenter cet engouement. Plus les médias critiquent le lait cru comme un danger potentiel pour la santé, plus il devient convoité. C'est la meilleure campagne publicitaire involontaire pour le secteur laitier depuis l'emblématique campagne « Got Milk ?», lancée dans les années 1990 avec Jennifer Aniston.

    Dans un monde où tant de personnes respectent scrupuleusement les règles de la FDA tout en se sentant malades, fatiguées et déprimées, le lait cru est devenu une promesse alléchante.

    Mais les médias grand public n'en sont pas convaincus. Depuis que le président Trump a nommé Robert F. Kennedy Jr. au poste de secrétaire à la Santé et à la Sécurité sociale, les journalistes traditionnels se sont lancés dans une campagne de dénigrement du lait cru, amplifiant les avertissements de la FDA par des titres alarmants : « Veuillez ne pas boire de lait cru », « Le lait cru peut provoquer la grippe » et « Grippe aviaire détectée dans le lait cru ». De nombreux articles s'inquiètent du fait que, s'il est nommé, Kennedy pourrait faire pression pour légaliser le lait cru à l'échelle nationale, suscitant des inquiétudes quant à une exposition potentielle à des virus dangereux.

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  32. D'autres pays ont des réglementations strictes concernant le lait cru. Au Japon et au Canada, la vente de lait cru est illégale, car il doit être pasteurisé avant sa vente. En revanche, en France, en Allemagne et en Italie, le lait cru est légal, réglementé par des normes strictes de santé et de sécurité.

    Ce débat n'est pas nouveau. Le lait cru est un sujet brûlant dans le secteur de la santé depuis 1987, année où la FDA a exigé la pasteurisation de tout lait vendu dans d'autres États, interdisant ainsi de facto la vente de lait cru entre États. À l'époque, ce sont les progressistes de gauche qui se sont ralliés au lait cru comme catalyseur de guérison. Près de 40 ans plus tard, le mouvement a évolué, les voix de droite étant désormais au premier plan.

    La question demeure : le lait cru est-il réellement dangereux ?

    Pour répondre à cette question séculaire, il suffit de consulter l'agricultrice et éducatrice Leigh Merinoff, qui siège au conseil d'administration de Children's Health Defense et est conseillère à la Fondation Weston A. Price, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la promotion d'aliments riches en nutriments dans l'alimentation moderne. [Merinoff siège également au comité financier de l'American Values ​​PAC, qui finance le Kennedy Beacon.]

    Autrefois sculptrice prospère en ville, Merinoff a troqué son rythme de vie urbain effréné contre le rythme plus lent d'une ferme durable. Elle vit actuellement dans une maison souterraine entourée de 200 arbres fruitiers, de paons colorés, d'une forge et d'une cabane à sucre chaleureuse – un décor digne d'un roman du XIXe siècle, mais qui est en réalité un lieu où l'on peut se ressourcer. Le « de la ferme à la table » n'est pas une tendance là-bas ; c'est un rituel intégré à chaque repas.

    De nos jours, Merinoff prend son café du matin avec un peu de lait cru – un luxe auquel tout le monde n'a pas accès. Dans le Vermont, le seul moyen de se procurer du lait cru est de l'acheter directement à la ferme ou de participer à un programme de partage de vaches, où l'on peut se procurer du lait cru en « propriétaire » d'une part de la vache. Cette inaccessibilité explique pourquoi certains influenceurs bien-être qualifient les agriculteurs comme Merinoff de « vendeurs de lait ».

    Lors d'un appel téléphonique en novembre dernier, Merinoff a expliqué que le lait cru est très demandé, alors même que les médias poursuivent leurs efforts coordonnés pour ternir sa réputation.

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  33. « Le lait pasteurisé et homogénéisé : leurs ventes sont en baisse, mais si vous avez une vache laitière et que vous vendez du lait cru, vous avez une liste d'attente, car les Américains n'écoutent plus vraiment l'actualité », m'a expliqué Merinoff. « Ils font leurs propres recherches. Et si vous faites vos propres recherches, vous constaterez que le lait cru est un moyen d'absorber les nutriments et d'être en excellente santé.»

    Merinoff estime que le lait cru est l'un des meilleurs aliments que l'on puisse ingérer pour la santé, affirmant qu'il contient des enzymes, des probiotiques et des vitamines bénéfiques, inactivés par la pasteurisation.

    Merinoff ajoute : « L'une des opportunités extraordinaires de notre époque est de pouvoir continuer à consommer des aliments qui nourrissent chaque cellule de notre corps, et c'est le lait cru. Le lait cru regorge de vitamines, de nutriments et d'anti-inflammatoires. »

    Merinoff se souvient d'une fois où elle a commis l'impensable : elle a accidentellement laissé un verre de lait cru dans son placard pendant quatre mois.

    « J'ai laissé un verre de lait cru dans mon placard et je me suis dit : « Oh, je vais m'en occuper… » Puis j'ai eu peur, j'ai cru qu'il allait exploser », raconte-t-elle.

    « J'ai fini par l'ouvrir avec un torchon et c'était du fromage râpé. Je l'ai mangé… et c'était délicieux !»

    Selon Merinoff, si on laisse du lait cru à l'extérieur, les bactéries le transforment en fromage.

    « Comme on ne tue pas les bactéries, elles restent équilibrées », explique Merinoff. « C'est pourquoi le lait cru est sûr, car ce sont des bactéries équilibrées qui empêchent les mauvaises bactéries de se développer et de prendre le dessus.»

    Sally Fallon, présidente de Weston A. Price, prône le lait cru depuis des années en organisant des ateliers pour sensibiliser le public à ses prétendus bienfaits pour la santé.

    « Notre gouvernement a passé les 50 dernières années à diaboliser cet aliment et à insister sur le fait que boire du lait cru revient à jouer à la roulette russe avec sa santé et qu'il faut le pasteuriser pour éliminer toutes les bactéries », a déclaré Fallon lors d'une interview.

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  34. « Notre gouvernement recommande notamment aux personnes immunodéprimées de ne jamais toucher au lait cru », a déclaré Fallon lors d'un atelier. « Or, le lait cru est l'aliment idéal pour les personnes immunodéprimées, car il rétablit leur système immunitaire. »

    Gwyneth Paltrow, habituée aux gros titres sur ses « habitudes de bien-être non conventionnelles », a avoué consommer du lait cru lors du podcast The Skinny Confidential en juillet dernier. Au cours de l'entretien, l'animatrice a plaisanté avec Paltrow sur le fait qu'elle avait elle-même un « revendeur » de lait cru et s'est extasiée sur la façon dont cette boisson avait changé sa vie.

    Mais dans un article publié par Harvard Health Publishing, une publication de la Harvard Medical School, l'auteur cite de nombreuses études qui n'ont apporté aucune preuve concrète que le lait cru soit plus nutritif que le lait pasteurisé.

    Pourtant, des défenseurs comme Merinoff sont convaincus par ce qu'ils constatent. « Nous sommes à un point où les gens sont vraiment malades », déclare Merinoff. « Le lait cru, en tant qu'aliment complet, renforce le système immunitaire et équilibre le microbiome. Pourquoi n'en voudrions-nous pas ? »

    Si cette boisson dite interdite est véritablement la clé d'une meilleure santé, ce n'est peut-être qu'une question de temps avant que davantage de personnes adoptent la révolution du lait cru.

    Si l'attrait du mode de vie rural est indéniable, la plupart d'entre nous ne déménageront pas dans le Vermont pour élever leurs propres vaches de sitôt. Heureusement, le lait cru n'est pas totalement hors de portée : vous pouvez vous en procurer auprès d'un agriculteur local ou rejoindre un club d'achat qui le livre à votre communauté. Pour les débutants, Merinoff conseille de commencer lentement – ​​juste quelques gorgées – pour permettre à votre corps de s’adapter à ses bienfaits non filtrés et riches en nutriments.

    https://thekennedybeacon.substack.com/p/whats-the-skinny-on-raw-milk?utm_source=post-email-title&publication_id=1712557&post_id=160961115&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=9atnc&triedRedirect=true&utm_medium=email

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  35. Le retour de la politique du gros bâton et les tambours de la guerre mondiale


    Par Eduardo Vasco
    Mondialisation.ca,
    14 avril 2025


    La période allant de 1898 à 1945 a vu la croissance et la consolidation de l’impérialisme américain et de son hégémonie mondiale. L’industrialisation intense et frénétique des États-Unis, assurée par l’unification après la guerre civile, la construction de chemins de fer, la formation de monopoles industriels et leur fusion avec le capital bancaire, a révélé au monde ce grand colosse économique.

    Ce formidable développement des forces productives a engendré la nécessité historique d’une expansion impérialiste sur les marchés du monde entier. Mais il s’agissait aussi d’une expansion coloniale. La bourgeoisie américaine [élite financière] a subjugué la bourgeoisie européenne, en commençant par l’Espagne, l’un des premiers empires coloniaux nés de la naissance des relations capitalistes. L’évolution de l’impérialisme américain s’est achevée avec la soumission de l’empire japonais, l’un des derniers à atteindre un développement capitaliste complet.

    Comme nous le savons, les événements de cette période ont été à la fois des symptômes et des conséquences des deux guerres mondiales. Deux des figures clés de cette conquête de l’impérialisme américain ont été les parents Théodore et Franklin D. Roosevelt. Avec leurs particularités, ils représentaient le même phénomène : l’obligation impérative pour le capital américain de s’étendre et de dominer le monde entier. Ainsi, malgré la démagogie du bon voisinage, Franklin a fini par copier les pratiques du grand club de Theodore.

    Cette domination est aujourd’hui à son point le plus bas. La tendance n’est pas de la reprendre, mais de la dépasser. Mais les Etats-Unis ne peuvent pas accepter leur propre déclin les bras croisés. Face à la crise historique dans laquelle se trouve le capitalisme mondial, sous leur direction, il faut reprendre la vieille politique du gros bâton.

    Et cette politique, contrairement à ce que certains pourraient penser, n’est pas contradictoire avec le protectionnisme économique. Le libre-échange, c’est l’exploitation des autres nations sous l’apparence du bon voisinage ou de la coexistence pacifique, même s’il est aussi adepte de la force brute lorsque c’est nécessaire. Le protectionnisme, en annulant le libre-échange, n’élimine pas la nécessité de cette exploitation. En effet, même un pays aussi peuplé et doté de vastes ressources naturelles que les États-Unis ne peut se suffire à lui-même. Surtout si les forces productives du pays sont tellement développées que les frontières de l’État-nation ne peuvent plus les accueillir.

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  36. Les tarifs douaniers de Donald Trump s’accompagnent de menaces militaires à l’égard d’autres pays. Les Panaméens ont dû annuler leur partenariat avec la Nouvelle route de la soie et deux terminaux portuaires chinois pourraient être amenés à passer dans d’autres mains, tandis que les navires de guerre américains pourront circuler librement. Tout cela après que Trump ait menacé de reprendre le canal de Panama, y compris par la force.

    Le drame du Groenland risque également de connaître une issue brutale. Cette possession danoise détient des ressources minérales indispensables pour rendre à l’Amérique sa grandeur, tout en étant stratégiquement située d’un point de vue militaire et commercial, à l’extrémité ouest de la nouvelle route de l’Arctique.

    Même des mesures apparemment anodines ne doivent pas être négligées. Trump n’a pas rebaptisé le golfe du Mexique par romantisme nationaliste. Les zones appartenant au Mexique et à Cuba contiennent des réserves inexploitées de pétrole et de gaz naturel extrêmement précieuses pour le boom économique que le républicain souhaite favoriser dans son pays. Considérer ces eaux comme la propriété des États-Unis serait un pas vers la réalisation des objectifs annoncés par Trump il y a quelques mois : drill, drill, drill !

    ExxonMobil a pratiquement colonisé la Guyane. Elle contrôle son économie et sa politique intérieure et extérieure. Marco Rubio a clairement indiqué, lors d’une récente visite, que les États-Unis interviendraient militairement pour protéger l’exploration pétrolière de la société américaine si elle était menacée, en particulier par le Venezuela. Une éventuelle intervention militaire directe des États-Unis ne garantirait pas seulement le pétrole guyanais, mais conduirait également à la déstabilisation et à la chute éventuelle du gouvernement vénézuélien, qui possède les plus grandes réserves de pétrole au monde. Bien entendu, une telle intervention représenterait également un très grand danger pour le Brésil et l’ensemble de l’Amérique du Sud et de l’Amérique latine – que le Pentagone veut publiquement tenir à l’écart de la Chine, et aucune solution ne peut être exclue.

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  37. Depuis qu’ils ont envahi et repris une partie du territoire syrien, les États-Unis volent littéralement le pétrole de ce pays. Il est difficile de trouver un cas similaire dans l’histoire récente. Et les activités, en général, tournent à plein régime et sans inconvénient. Ni les guerres fratricides ni l’axe de la résistance n’ont pu empêcher ce vol en plein jour. Aujourd’hui, quelque chose de similaire pourrait se produire en Ukraine, mais contrairement à la Syrie, qui n’a pas donné l’autorisation aux États-Unis, Vladimir Zelensky a déjà entre les mains la proposition de remettre des minéraux et des terres rares en guise de compensation rétroactive pour l’aide militaire.

    Les Etats-Unis cherchent à renouer avec une politique industrielle pour sortir de la crise qui ne cesse de s’aggraver depuis 2008. La voie indiquée par l’Europe tend à être suivie par les Américains : une industrialisation basée sur le réarmement. Le désavantage relatif des Etats-Unis par rapport à la Chine n’est pas seulement économique, et par rapport à la Russie, il n’est pas seulement un désavantage en termes d’influence dans les pays pauvres. À bien des égards, l’industrie de guerre américaine est dépassée. Pour atteindre son objectif d’industrialisation, Trump devra miser sur l’industrie de la guerre. Et l’industrie de la guerre, comme toute industrie, recherche le profit. Par conséquent, les intérêts des différentes et puissantes branches économiques aux États-Unis – comme en Europe – tendent à coïncider dans la mesure où, en fin de compte, la grande solution à leurs problèmes actuels et historiques ne sera rien d’autre qu’une guerre mondiale pour la préservation de leur système, comme en 1914 et en 1939.

    https://www.mondialisation.ca/le-retour-de-la-politique-du-gros-baton-et-les-tambours-de-la-guerre-mondiale/5697808?doing_wp_cron=1744700713.4544560909271240234375

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  38. Les délires de l'OFB : quand désherber 40 mètres carrés vous met face à des juges


    15 Avril 2025
    André Heitz*


    Le titre est un peu accrocheur. Le problème se situe au niveau d'une législation répressive délirante, mais aussi d'un zèle remarquablement jusqu'au-boutiste et intransigeant d'agents de l'OFB.

    Pour avoir utilisé sur une place publique un herbicide réservé à certains milieux agricoles (dans des conditions devenues draconiennes), le maire d'un village de 48 habitants du Gers s'est retrouvé face à des juges.

    Un lecteur assidu m'a mis sur la piste d'un article de La Dépêche dont la version électronique s'intitule : « "Les maires font ce qu’ils peuvent": un élu gersois au tribunal pour avoir désherbé 40 m2 dans sa commune » (derrière un péage).

    En chapô de la version papier :

    « Le maire de Gée-Rivière, village gersois de 48 habitants, a répondu hier au tribunal d'Auch d'emploi de... désherbant. »

    Soyons clairs, même si cela n'est pas précisé dans l'article : pas n'importe quel désherbant, mais du glyphosate.

    Un herbicide génial qui vient à bout de toutes les mauvaises herbes ou presque, en tuant aussi les racines. Son action est cependant un peu lente et se traduit au début par une coloration brun-rougeâtre caractéristique des parties aériennes avant qu'elles ne disparaissent.

    Un herbicide au profil toxicologique et écotoxicologique très favorable, mais qui est devenu un totem à abattre pour la faune anti-pesticides, qu'elle soit de la prétendue « société civile » ou des milieux administratifs, législatifs et gouvernementaux.

    Un herbicide autrefois disponible en jardineries, grandes surfaces et supérettes de campagne, mais maintenant interdit d'usage, sauf dans des conditions très restrictives en milieu agricole.

    La lamentable histoire commence en... 2023 :

    « En 2023, des agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) passent par le village à la recherche d'un nid de cigognes. Ils découvrent que, devant la mairie, sur un espace public d'une quarantaine de mètres carrés, l'herbe jaunie présente tous les signes de l'utilisation d'un herbicide... » (les points de suspension sont du journaliste).

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  39. Voilà donc les preux chevaliers défenseurs de la veuve et de l'orphelin de la nature – que nous, contribuables, avons payés pour rechercher un nid de cigognes – qui, derechef, interrompent cette mission de la plus haute importance pour une plus haute encore... Ils sont au moins deux... des fois qu'il faille dresser un constat contre des cigognes qui auront peut-être construit leur nid en un endroit malencontreux, et fait – abondamment, les Alsaciens le savent d'expérience (la couleur des toits sous les nids en témoigne) – sur le nid en contrebas d'une espèce protégée.

    On peut, bien sûr, imaginer d'autres scénarios. Ayant poursuivi leurs indispensables et urgentes investigations et étant retournés à leur base, ils auront peut-être fait convoquer une réunion d'état-major pour planifier une expédition en bonne et due forme (Auch-Gée-Rivière-Auch, c'est en gros 150 km, 2h40 de route, 14 euros de carburant et 24 kg de gaz carbonique).

    On imagine... Le maire, pressé de questions, presque sous la torture – enfin, n'exagérons pas – avoue son forfait : il a pris son pulvérisateur de jardin, un doigt de Roundup et une pinte d'eau (ce sont 40 mètres carrés après-tout) pour faire ce que, dans d'autres communes moins désargentées, on confie à une brigade d'agents communaux munis d'outils ancestraux comme la binette ou modernes comme le désherbeur à flamme. Ou qu'on ne fait plus, compte tenu du coût que cela implique.

    On imagine aussi la suite. Un rapport des valeureux et intrépides agents de l'OFB... une convocation à la gendarmerie... un nouveau rapport, dûment transmis au procureur de la République... des greffiers s'activant pour arriver in fine à une audience du tribunal, suivie de nouveaux travaux culminant par une « belle » décision de justice.

    De 2023 à 2025... admettons que cela représente deux années d'efforts colossaux.

    La justice doit suivre son cours, « quoi qu'il en coûte » !

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  40. Il s'agit d'une atteinte, forcément gravissime à l'environnement (comme le fait de détruire le barrage d'un castor pour l'inciter (le castor, pas le barrage) à emménager ailleurs, un fait qui a envoyé un autre maire au tribunal) ; pas d'un excès de vitesse ou d'une conduite sous l'emprise de l'alcool – susceptibles de mettre en danger la vie d'autrui – sanctionnés forfaitairement par une amende et un retrait de points...

    On imagine aussi l'audience, le journaliste de La Dépêche nous en ayant livré fort heureusement des éléments :

    « "Ne connaissez-vous pas la réglementation de l'usage des phytosanitaires dans l'espace public ?" demande la présidente du tribunal. Le maire ne la connaissait pas. Pas plus que le conseil municipal, qui avait donné son accord pour traiter la parcelle. »

    On peut être surpris à ce stade que le crime, enfin le délit, n'ait pas été poursuivi en tant qu'agissement en bande organisée...

    « "Mais vous prenez des précautions pour protéger les gens quand vous traitez votre maïs, renchérit la présidente. Et là, rien, alors que c'est un espace public." »

    Le journaliste avait relevé ceci plus haut dans son article :

    « "Une audience pédagogique" aux yeux du tribunal. »

    On ne saurait en disconvenir ! Ce brave homme qui a eu l'impudence d'ignorer cet élémentaire adage selon lequel « nul n'est censé ignorer la loi » s'est vu tancer comme un gamin.

    Et bien plus !

    Par miracle – comment expliquer autrement sa présence dans le prétoire –, France Nature Environnement – était partie civile. À n'en pas douter, FNE emploie des personnels chargés de scruter les rôles des tribunaux de France et de Navarre, sans oublier l'Outre-mer, pour repérer les affaires pour lesquelles... voir plus loin. Honni soit qui pense que cette association a bénéficié d'un « tuyau ».

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  41. À lire l'article de la Dépêche, c'était aussi Torquemada ou Vychinski. Sans perdre le nord...

    « Face aux risques que ces pratiques font courir aux populations et aux milieux, il [le représentant de FNE] réclame 1 000 €. »

    Ah oui ? Quel est le préjudice de FNE ? Ces constitutions de partie civile ne sont-elles pas une forme de... prédation ?

    Le tribunal ne fera que partiellement droit à cette demande.

    « Le tribunal […] a relaxé [M. Pascal Baquié] pour les deux chefs litigieux, mais le maire devra payer 800 € d'amende avec sursis total, 500 € à la FNE et 450 € de frais de justice. »

    La procureure avait requis 2.000 € avec sursis. On peut supposer que les « chefs litigieux » étaient l'atteinte à l'environnement – rappel : 40 m2 traités avec un pulvérisateur porté à bout de bras ou en bandoulière – et la mise en danger de la vie d'autrui – rappel : avec un herbicide qui fut longtemps disponible dans le commerce de détail.

    On peut aussi supposer à la lecture du compte rendu de l'audience que le maire de Gée-Rivière a été cité à comparaitre pour... plusieurs infractions, une pour chaque tache de mauvaises herbes traitées !

    La Dépêche rapporte aussi ce propos, sans doute de l'avocate, qui serait désopilant s'il ne décrivait pas le caractère ubuesque de la mise en cause de M. Pascal Baquié :

    « Absurdité encore : on reproche au maire de ne pas avoir respecté le délai d'utilisation d'un produit... Ce qui impliquerait qu'il existe des règles d'utilisation pour un produit qu'il est interdit d'utiliser ! »

    S'ajoutent, bien sûr, les frais d'avocat qui commencent à courir bien avant que le nom du client ne soit inscrit sur l'étiquette et que celle-ci soit collée sur le dossier.

    Épilogue : la commune de Gée-Rivière a acheté une tondeuse... et elle perdra un maire aux prochaines élections.

    Ces agents de l'OFB ont bien mérité de la Nation... une légion d'honneur ou l'ordre national du mérite peut-être ?

    *

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  42. * André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

    Une version de cet article a été publiée à l'origine sur Atlantico.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/les-delires-de-l-ofb-quand-desherber-40-metres-carres-vous-met-face-a-des-juges.html

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    1. TOUS LES JOURS ce sont DES milliers de kilomètres d'espace public qui sont traités au Roundup par la SNCF !

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  43. Des scientifiques chinois mettent au point un riz produisant de la CoQ10 grâce à l'édition de gènes


    15 Avril 2025
    ZHANG Nannan, Académie Chinoise des Sciences*



    Une équipe de scientifiques chinois a utilisé l'édition ciblée de gènes pour développer un riz qui produit la coenzyme CoQ10, un composé vital pour la santé humaine. [La coenzyme Q est aussi appelée ubiquinone.]

    Sous la direction du professeur CHEN Xiaoya du CAS Center for Excellence in Molecular Plant Sciences/Shanghai Chenshan Research Center et du professeur GAO Caixia de l'Institut de Génétique et de Biologie du Développement de l'Académie Chinoise des Sciences (CAS), les chercheurs ont utilisé l'édition ciblée de gènes pour modifier seulement cinq acides aminés de l'enzyme Coq1 du riz, créant ainsi de nouvelles variétés de riz capables de synthétiser de la CoQ10.

    La CoQ10 est importante pour la santé humaine, en particulier pour la protection du cœur. Elle est un composant essentiel de la chaîne de transport d'électrons des mitochondries et sert d'antioxydant liposoluble. Les différentes espèces synthétisent la CoQ avec différentes longueurs de chaînes latérales. L'homme synthétise la CoQ10 avec une chaîne latérale de 10 unités d'isoprène (C50), tandis que les cultures céréalières comme le riz et le blé, ainsi que certains légumes et fruits, synthétisent principalement la CoQ9, qui contient neuf unités d'isoprène (C45). L'invention de cultures productrices de CoQ10 pour augmenter considérablement la teneur en CoQ10 des aliments d'origine végétale offre une approche rentable et respectueuse de l'environnement de l'enrichissement nutritionnel, avec des avantages potentiels considérables.

    Le mécanisme moléculaire qui sous-tend la variation de la longueur de la chaîne latérale de la CoQ n'était pas clair jusqu'à présent. Grâce aux diverses collections de plantes du jardin botanique de Shanghai Chenshan du CAS Center for Excellence in Molecular Plant Sciences, l'équipe de recherche a obtenu 134 échantillons de plantes de 67 familles, dont des mousses, des lycophytes, des fougères, des gymnospermes et des angiospermes. Les chercheurs ont déterminé les schémas de distribution des types de CoQ dans ces espèces et ont révélé que la CoQ10 est une caractéristique ancestrale des plantes à fleurs, la plupart des plantes synthétisant encore la CoQ10. Cependant, les graminées, les composées et les cucurbitacées produisent principalement de la CoQ9.

    Après avoir analysé les trajectoires évolutives et les variations naturelles des enzymes Coq1 dans plus de 1.000 espèces de plantes terrestres, ainsi qu'en utilisant l'apprentissage automatique, les chercheurs ont finalement identifié cinq sites d'acides aminés qui déterminent la longueur de la chaîne.

    Après l'édition ciblée, les plantes de riz de cette étude synthétisent principalement la CoQ10, avec jusqu'à 5 μg/g produits par grain de riz. Cela montre que l'édition de gènes est devenue une technologie efficace et sûre pour la sélection des cultures.

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  44. (censuré !)

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/des-scientifiques-chinois-mettent-au-point-un-riz-produisant-de-la-coq10-grace-a-l-edition-de-genes.html

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  45. Les fleurs sauvages urbaines absorbent des métaux toxiques, empoisonnant les abeilles et menaçant l'approvisionnement alimentaire.


    17/04/2025
    Cassie B.


    Les fleurs sauvages urbaines censées aider les abeilles absorbent des métaux toxiques provenant de sols contaminés.
    Des plantes pollinisatrices courantes comme la chicorée et le trèfle accumulent du plomb, de l'arsenic et du cadmium dans leur nectar.
    Les abeilles exposées à ces métaux souffrent de troubles de l'apprentissage, d'une diminution des populations et d'une pollinisation affaiblie.
    L'analyse et la remédiation des sols sont essentielles avant la plantation de fleurs sauvages en zones industrielles ou urbaines.
    La pollution industrielle non traitée aggrave le déclin des pollinisateurs malgré les efforts de conservation.
    Des chercheurs de l'Université de Cambridge ont découvert que les fleurs sauvages plantées en zones urbaines, censées soutenir les populations d'abeilles en difficulté, absorbent des métaux toxiques provenant de sols contaminés et les transmettent aux pollinisateurs.

    L'étude, menée à Cleveland, dans l'Ohio, révèle que des plantes pollinisatrices communes comme la chicorée, le trèfle blanc et la carotte sauvage accumulent des niveaux dangereux de plomb, d'arsenic, de cadmium et de chrome dans leur nectar. Ces métaux, vestiges d'activités industrielles passées, nuisent à la santé des abeilles, réduisant leurs populations et affaiblissant leurs capacités essentielles de pollinisation, ce qui représente une menace sérieuse pour l'agriculture et la production alimentaire locales.

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  46. Les pollinisateurs menacés par l'héritage industriel

    L'étude, publiée dans Ecology and Evolution, montre que les fleurs sauvages plantées sur d'anciens sites industriels – autrefois abritant des aciéries, des raffineries de pétrole et des usines – absorbent ces métaux présents dans les résidus du sol, transformant ce qui devrait être vital en un piège toxique pour les abeilles. Même de faibles niveaux de contamination provoquent des dommages à long terme, tels que des troubles de l'apprentissage et de la mémoire chez les abeilles, compromettant leur efficacité de butinage. Le plomb, le contaminant le plus répandu, a été détecté aux concentrations les plus élevées, suivi de l'arsenic et du cadmium, tous connus pour contribuer à la mortalité des abeilles.

    « Avant de planter des fleurs sauvages en zone urbaine pour attirer les abeilles et autres pollinisateurs, il est important de prendre en compte l'histoire du territoire et sa composition », a averti le Dr Sarah Scott, auteure principale de l'étude et chercheuse au département de zoologie de l'Université de Cambridge.

    La négligence industrielle crée une crise des pollinisateurs

    L'étude met en évidence les conséquences plus larges d'une pollution industrielle incontrôlée, en particulier dans les villes vieillissantes comme Cleveland, où les terrains vagues et les sites industriels abandonnés abritent encore des résidus toxiques. Des chercheurs ont testé le nectar de fleurs auto-ensemencées dans toute la ville et ont constaté que la chicorée absorbait la plus forte concentration de métaux, suivie du trèfle blanc et de la carotte sauvage. Ces plantes, essentielles aux pollinisateurs urbains, injectent involontairement des contaminants mortels dans la chaîne alimentaire.

    Le déclin des populations de pollinisateurs – une chute vertigineuse de 50 % au cours des 50 dernières années – a été exacerbé par la perte d'habitat et l'utilisation de pesticides. Cependant, l'étude met en lumière un facteur moins abordé : la façon dont la contamination des sols, si elle n'est pas traitée, compromet les efforts de conservation. De nombreuses initiatives bien intentionnées en faveur des fleurs sauvages pourraient faire plus de mal que de bien.

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  47. Solutions : analyses et assainissement avant plantation

    Les conclusions ne préconisent pas d'éviter complètement les fleurs sauvages, mais soulignent la nécessité d'analyser et de nettoyer les sols avant plantation. Les villes ayant un passé industriel doivent prioriser la gestion des terres : identifier les sites pollués et, si nécessaire, éliminer les sols contaminés ou restreindre la présence de plantes à fleurs dans les zones à haut risque. Dans les zones où l'auto-ensemencement se produit, le fauchage peut être une mesure temporaire pour empêcher le nectar toxique d'atteindre les pollinisateurs.

    Les pollinisateurs jouent un rôle indispensable dans l'agriculture, leurs services de pollinisation naturelle contribuant à hauteur de plusieurs milliards à la production alimentaire mondiale. Sans eux, les cultures de base comme les pommes et les tomates déclineraient fortement, déstabilisant les systèmes alimentaires. Cette étude constitue un signal d'alarme : la restauration environnementale ne peut se faire sans la responsabilité industrielle.

    Les propriétaires fonciers privés, les urbanistes et les associations de conservation doivent prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité des habitats des pollinisateurs :

    Analyser le sol avant de planter – Les services locaux d'analyse des sols peuvent identifier les risques de contamination.
    Assainir les sites contaminés – Si des métaux sont détectés, un nettoyage ou un remplacement du sol peut être nécessaire.
    Contrôler l'auto-ensemencement dans les zones polluées – Tondre ou limiter la croissance des fleurs sauvages dans les zones à haut risque peut réduire l'exposition.
    Choisir des alternatives végétales plus sûres – Certaines espèces absorbent moins de métaux ; des recherches sont en cours pour sélectionner des plantes fourragères à faible risque.
    Le Dr Scott a appelé au pragmatisme : « Il est vraiment important que les fleurs sauvages soient une source de nourriture pour les abeilles, et nos résultats ne devraient pas décourager les gens d'en planter en ville.» Il faut plutôt se concentrer sur une gestion responsable, en reconnaissant les erreurs passées de l'industrie tout en les corrigeant pour assurer la durabilité future.

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  48. La solution réside dans une gestion proactive des terres, la transparence sur les risques de pollution et l'engagement à restaurer les écosystèmes en toute sécurité. Comme l'a souligné le Dr Scott, même les petites actions, comme garantir la non-contamination des fleurs sauvages, peuvent avoir un impact profond. Mais d’abord, nous devons affronter les vestiges toxiques de notre passé industriel avant qu’ils n’empoisonnent notre avenir.

    Sources for this article include:

    TheGuardian.com
    BBC.co.uk
    Phys.org

    https://www.naturalnews.com/2025-04-17-urban-wildflowers-absorb-toxic-metals-poisoning-bees.html

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    1. Tous les animaux et les plantes du monde absorbent des poisons dont a besoin l'organisme. Donc, tous les insectes consomment eux-aussi comme tous les humains une quantité d'agents nécessaires ou pas. C'est ce que font (par exemple) les platanes, ils produisent et nourrissent des branches qui deviendront branches mortes par sur-dose de poisons.

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  49. La Cour des comptes préconise la suppression de taxes à faible rendement


    France-Soir avec AFP
    le 17 avril 2025 - 16:38


    Taxe de balayage, permis de chasser, redevance hydraulique... : la Cour des comptes préconise de supprimer ou rationaliser des dizaines de taxes à faible rendement afin de simplifier ce "patchwork fiscal" affectant surtout les entreprises, sans perte de recettes "significative".

    Ces taxes, au nombre de 243 en 2024 et dont le rendement est inférieur à 175 millions d'euros chacune, auraient rapporté 5,98 milliards aux administrations publiques en 2024, un produit minime par rapport au total des prélèvements obligatoires (1.250 milliards), estime-t-elle dans un rapport publié jeudi.

    117 d'entre elles n'avaient même "pas de rendement connu ou estimé" l'an dernier, selon le document issu d'une saisine d'initiative citoyenne de la juridiction indépendante.

    Cela permettrait certainement un petit regain de popularité, peu cher payé, a ce gouvernement en déficit, tant sur le plan de l'image, que sur les faits.

    Les taxes à faible rendement sont "assises principalement sur la production et sur la consommation, plutôt que les revenus" et concernent "davantage les entreprises que les particuliers, dans un rapport quasi du simple au double", souligne-t-elle.

    "D'après la théorie économique, (...) le champ d'application légitime des taxes à faible rendement correspond à des situations précises", par exemple les taxes sur les activités polluantes, celles sur les produits sucrés ou la nécessité de financer un service public.

    Or, en pratique, ces taxes se sont souvent éloignées de leur objectif théorique et accroissent "la complexité de l'environnement juridique et fiscal", faisant "reposer sur des milliers de collecteurs des opérations au coût difficilement chiffrable", déplore la Cour.

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  50. Leur nombre a certes diminué depuis 2019, quand la juridiction en dénombrait 305 pour un produit de 5,77 milliards d'euros, mais la dynamique de réduction engagée par les pouvoirs publics en 2018 s'est depuis essoufflée.

    La Cour des comptes propose donc relancer ce processus de rationalisation en l'échelonnant dans le temps.

    Dans un premier temps, 44 taxes déjà identifiées comme "fragiles ou problématiques" pourraient être supprimées dès le projet de budget 2026. Trente autres seraient passées en revue d'ici 2027 dans différents secteurs comme la pharmacie pourtant rentable, ou la formation professionnelle.

    Enfin, la Cour propose une rationalisation "systématique" qui "pourrait être inscrite dans la prochaine loi de programmation des finances publiques" et conduire à réexaminer 99 taxes.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/la-cour-des-comptes-preconise-la-suppression-de-nombreuses-taxes-faible-rendement

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  51. Les Alpes paralysées par la neige, en plein mois d’avril .Rassurez vous les journalistes vous expliqueront que la sècheresse menace. Un étude de plus vient d’innocenter le gaz carbonique


    le 18 avril 2025
    par pgibertie


    - voir docs sur site -

    « Ce déclin de la réflectivité de la planète a conduit à une absorption accrue de la lumière solaire par la Terre, qui a été le véritable moteur du réchauffement climatique au cours des 45 dernières années, et non les émissions humaines de « gaz à effet de serre » ! »

    https://pgibertie.com/2025/04/18/les-alpes-paralysees-par-la-neige-en-plein-mois-davril-rassurez-vous-les-journalistes-vous-expliqueront-que-la-secheresse-menace-un-etude-de-plus-vient-dinnocenter-le-co2/

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  52. IL Y A 60 ARTICLES PUBLIÉS CI-DESSUS

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La population trompée : Le scandale des contrats secrets du lobby de l'énergie éolienne

    https://www.kla.tv/f r BLOG n°98