Nicolas Meilhan
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Pour y répondre, nous recevons Nicolas Meilhan, ingénieur de formation, spécialiste des voitures électriques, conseiller scientifique auprès de France Stratégie.
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00:44 - Nicolas Meilhan, pouvez-vous résumer votre parcours en quelques mots ?
01:49 - Pouvez-vous présenter France Stratégie ?
02:35 - Quelle est la part de voitures électriques ou hybrides rechargeables aujourd'hui et quelles sont les prévisions à moyen termes ?
03:46 - On a pu lire que la France voulait bannir les voitures thermiques en 2040, ce sont des horizons qui sont plausibles ?
05:42 - La voiture électrique, ça n'est pas la panacée, et qui est concentrée sur quelques marchés seulement ?
07:35 - Une Renault Zoé, ça coûte 32000€ alors qu'une Twingo c'est plutôt autour de 15000€...
08:31 - Dans l'esprit de beaucoup de gens la voiture électrique c'est le substitut à la voiture thermique. Or, on se rend compte que sur le sujet de l'autonomie, la voiture électrique ne devrait vraisemblablement pas pouvoir remplacer la voiture thermique. La voiture électrique est cantonnée aux petits trajets ? Elle ne pourra pas faire de la longue distance ?
12:36 - La grande question est de savoir si la voiture électrique est écologique ou non. Est-ce que si on regarde l'ensemble du cycle de vie la voiture électrique est plus écologique que la voiture thermique, en termes d'émissions de gaz à effet de serre ?
16:20 - Pourquoi la fabrication d'un véhicule électrique est si émettrice de gaz carbonique ?
19:27 - Dans la batterie d'une Renault Zoé, on trouve 63 kg de métaux critiques : 11 kilos de manganèse, 7 kilos de lithium, 11 kilos de cobalt, 34 kilos de nickel. Est-ce que la voiture électrique ne déporte pas notre dépendance du pétrole sur ces métaux ?
23:16 - On a parlé de notre dépendance à l'Asie sur les batteries, il y a un aspect aussi de cartélisation sur la production des batteries. 86% du marché est dans les mains de six constructeurs coréens, japonais et chinois. Aujourd'hui on est complètement inféodé à l'Asie sur la production des batteries. Est-ce qu'on a des chance de sortir de ce joug ?
27:29 - En France, on a un peu de ressources. On a du tungstène en Ariège, du lithium en Alsace... les gens ne veulent pas de projets miniers autour d'eux - on peut les comprendre - Mais c'est cela qui fait notre faiblesse aujourd'hui ?
30:18 - Pour avoir des ordres de grandeur en tête, sur l'ensemble du cycle de vie - ce sont des chiffres qui datent d'une étude de la Fondation Nicolas Hulot de 2016 - une citadine électrique c'est 12 tonnes de gaz carbonique, une berline c'est plus d'une vingtaine de tonnes. S'il on veut respecter le budget carbone, c'est 2 tonnes par personne par an de gaz carbonique. Cela veut dire qu'on ne peut plus avoir de voiture individuelle... même si elle est électrique ?
32:40 - Si on se projette à 10 ou 15 ans, l'augmentation du parc de véhicules électriques sera substantielle. Le réseau électrique peut-il supporter cette augmentation du parc de voitures électriques ?
35:24 - Les usines automobiles ont largement été délocalisées dans les pays de l'Est. Est-ce que le véhicule électrique va parachever cette délocalisation, dans le sens où l'on voit arriver de véhicules électriques produits en Asie ?
38:49 - Est-ce que l'on a déjà des modèles de voitures électriques qui sont commercialisés en Europe et produits en Chine ? Et quelles conséquences cette désindustrialisation peut avoir sur nos emplois ?
41:18 - Subventions : entre la prime de conversion et le bonus écologique, on peut avoir jusqu'à 12.000 euros de subventions. Cela veut dire qu'on subventionne la production de batteries en Asie et la fabrication de voitures asiatiques ?
44:08 - Dans un rapport auquel vous avez participez pour France Stratégie, vous dites que les pays qui s'en sortent le mieux, sont les pays qui ont mis des pays qui ont mis en place des politiques volontaristes. Vous avez des exemples ?
52:10 - Vous les avez vu travailler les lobbies ?
54:32 - Est-ce que vous avez des relations avec des hommes politiques ?
58:36 - Dernière question : quel message voulez-vous faire passer aux gens qui nous écoutent ?
ENCORE 4 ARTICLES CENSURÉS ! (60 - 4 = 56)
RAPPEL:
RépondreSupprimerLe gaz carbonique est un gaz très très rare (0,041 % de notre atmosphère - Azote 78 % et Oxygène 21 %). Il est un gaz le plus lourd de tous (1,8 gr./litre, air ambiant 1,2 gr, Oxygène 1,4 gr). Il est responsable des gelées (il n'est donc et ne peut être un gaz 'réchauffiste'). Le gaz Méthane ne représente que... 0,0000015 % de notre atmosphère !!!).
RépondreSupprimer"Pfizer Papers", un livre dénonce l'usage précipité des vaccins Pfizer
Dr Naomi Wolf Pfizer Papers
5 Mai 2025
Pfizer Papers présente de nouveaux rapports (de 500 pages !) rédigés par des chercheurs bénévoles de WarRoom/DailyClout, qui s'appuient sur les documents de source primaire relatifs aux essais cliniques de Pfizer qui ont été divulgués à la suite d'une décision de justice, ainsi que sur la littérature médicale connexe. Le livre montre avec force que l'essai clinique du vaccin ARNm COVID-19 de Pfizer était profondément défectueux et que la société pharmaceutique savait dès novembre 2020 que son vaccin n'était ni sûr ni efficace. Les rapports détaillent les effets néfastes des vaccins sur l'ensemble du corps humain, y compris sur le système reproducteur ; ils montrent que les femmes souffrent d'effets indésirables liés aux vaccins dans une proportion de 3 pour 1 ; ils révèlent que la myocardite induite par les vaccins n'est ni rare, ni légère, ni transitoire ; et, ce qui est choquant, ils démontrent que les vaccins à ARNm ont créé une nouvelle catégorie de maladies multisystémiques et multi-organiques, que l'on appelle la « maladie du CoVax ».
Bien que Pfizer se soit engagée dans son propre protocole d'essai clinique à suivre le bras placebo de son essai pendant 24 mois, la firme a vacciné environ 95 % des bénéficiaires du placebo en mars 2021, éliminant ainsi le groupe de contrôle de l'essai et rendant impossible toute détermination comparative de la sécurité. Tout aussi important, Pfizer Papers montre clairement que la Food and Drug Administration américaine était au courant des lacunes de l'essai clinique de Pfizer ainsi que des dommages causés par le vaccin COVID à ARNm de l'entreprise, mettant ainsi en évidence l'échec lamentable de la FDA à remplir sa mission de « [protéger] la santé publique en assurant l'innocuité, l'efficacité et la sécurité des médicaments humains et vétérinaires, des produits biologiques et des dispositifs médicaux ». « Pfizer Papers » montre en détail comment Big Pharma, le gouvernement étasunien et les organismes de santé se retranchent derrière la large immunité juridique offerte par la loi dite « PREP Act » lorsqu'ils créent, prescrivent et administrent des vaccins ; et, sous ce bouclier de protection, font ce qui est le mieux pour leurs résultats financiers plutôt que pour la santé et le bien-être des Étasuniens. « Pfizer savait dès février 2021 que son vaccin COVID à ARNm était associé à une myriade d'effets indésirables graves, dont plus de 1 200 décès signalés dans les 3 premiers mois suivant son déploiement. »
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Les documents Pfizer : Les crimes contre l’humanité de Pfizer Naomi Wolf
RépondreSupprimerNaomi Wolf a obtenu un doctorat en littérature anglaise à l'Université d'Oxford en 2015. Elle a enseigné les études victoriennes en tant que professeure invitée à SUNY Stony Brook, a reçu une bourse de recherche du Barnard College au Center for Women and Gender, a reçu une bourse de recherche du Rothermere American Institute pour ses travaux sur John Addington Symonds à l'Université d'Oxford et a enseigné la littérature anglaise à l'Université George Washington en tant que conférencière invitée. Elle a donné de nombreuses conférences sur les thèmes d'Outrages : le sexe, la censure et la criminalisation de l'amour, notamment à l'Ashmolean Museum d'Oxford, au Balliol College d'Oxford et aux étudiants de premier cycle de la faculté d'anglais de l'Université d'Oxford. Elle a également donné une conférence sur Symonds et les Outrages lors du premier colloque LGBTQ à Rhodes House. Naomi Wolf était boursière Rhodes et diplômée de Yale. Auteure de huit best-sellers non fictionnels sur les questions féminines et les libertés civiles, elle est PDG de DailyClout.io, un site d'actualités et une base de données législatives où la législation fédérale et étatique américaine est partagée numériquement, lue et expliquée chaque semaine. Titulaire d'un doctorat honorifique du Sweet Briar College, elle vit à New York avec sa famille.
Les documents Pfizer présentent de nouveaux rapports rédigés par des chercheurs bénévoles de WarRoom/DailyClout, basés sur les documents d’essais cliniques de Pfizer, sources primaires, publiés sur décision de justice, ainsi que sur la littérature médicale connexe. L’ouvrage démontre avec force que l’essai clinique du vaccin à ARNm de Pfizer contre la COVID-19 était profondément vicié et que le laboratoire pharmaceutique savait dès novembre 2020 que son vaccin n’était ni sûr ni efficace. Les rapports détaillent les effets nocifs des vaccins sur l’ensemble du corps humain, y compris sur le système reproducteur ; montrent que les femmes souffrent d’effets indésirables liés aux vaccins dans un rapport de 3 pour 1 ; démontrent que la myocardite induite par les vaccins n’est ni rare, ni bénigne, ni transitoire ; et, de manière choquante, démontrent que les vaccins à ARNm ont créé une nouvelle catégorie de maladie multisystémique et multiorganique, appelée « maladie CoVax ».
Bien que Pfizer se soit engagé, dans son propre protocole d'essai clinique, à suivre le volet placebo de son essai pendant vingt-quatre mois, Pfizer a vacciné environ 95 % des personnes ayant reçu le placebo avant mars 2021, éliminant ainsi le groupe témoin de l'essai et rendant impossible toute évaluation comparative de la sécurité.
Tout aussi important, les Pfizer Papers montrent clairement que la Food and Drug Administration (FDA) américaine était au courant des lacunes de l'essai clinique de Pfizer ainsi que des dommages causés par le vaccin à ARNm contre la COVID-19 de la société, soulignant ainsi l'échec lamentable de la FDA à remplir sa mission de « protéger la santé publique en garantissant la sécurité, l'efficacité et la sûreté des médicaments à usage humain et vétérinaire, des produits biologiques et des dispositifs médicaux ».
RépondreSupprimerLes Pfizer Papers offrent un examen approfondi de la manière dont les grandes sociétés pharmaceutiques, le gouvernement américain et les organismes de santé bénéficient de la vaste immunité juridique accordée par la loi sur la préparation du public et la préparation aux situations d'urgence (PREP Act) lors de la création, de la prescription et de l'administration de vaccins ; et, sous ce bouclier de protection, faire ce qui est le mieux pour leurs résultats financiers plutôt que pour la santé et le bien-être des Américains.
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Ce qu'on ne nous dit pas sur l'ostéoporose
RépondreSupprimerComment les soins conventionnels contre l'ostéoporose aggravent souvent la situation et les moyens oubliés pour retrouver une bonne santé osseuse.
UN MÉDECIN DU MIDWESTERN
4 MAI 2025
• L'affaiblissement progressif des os, prédisposant aux fractures, est l'une des conséquences les plus courantes et les plus importantes du vieillissement. Pour y remédier, nous essayons judicieusement de prévenir la perte osseuse dès le plus jeune âge et de réaliser régulièrement des examens de densité osseuse afin de proposer à un grand nombre de patients des médicaments pour augmenter la densité osseuse.
• Cette approche est erronée, car les données de ces examens ne correspondent souvent pas à la résistance réelle des os et la simple augmentation de la densité osseuse crée souvent des os fragiles qui se fracturent sous l'effet de la contrainte. De plus, les médicaments les plus couramment utilisés pour améliorer la densité osseuse sont connus pour leurs effets secondaires.
• Dès qu'un marché pharmaceutique important existe (par exemple, l'ostéoporose touche actuellement environ 20 % des femmes de plus de 50 ans), l'industrie médicale rejette toute approche qui ne lui permet pas de vendre massivement des services médicaux lucratifs.
• De ce fait, les causes réelles de l'ostéoporose et les moyens les plus efficaces de restaurer la solidité osseuse sont relativement peu connus. Cet article se concentrera sur les causes et les traitements de l'ostéoporose.
Remarque : l'un des avantages que je préfère dans la publication sur Substack est la possibilité de réviser continuellement les articles au fur et à mesure que j'apprends de nouvelles informations (par exemple, de nombreux articles sur le DMSO ont été ajoutés). C'est pourquoi je republie régulièrement des versions révisées des articles que les lecteurs ont trouvés les plus utiles, et mon objectif est de démasquer à terme chacun des médicaments couramment prescrits qui causent de nombreux problèmes.
Mes années d'étude de l'industrie médicale m'ont permis de comprendre à quel point les principes économiques peuvent souvent permettre de comprendre son comportement complexe et contradictoire. Par exemple, je pense que de nombreuses incohérences en matière d'éthique médicale (par exemple, « les mères ont le droit absolu d'avorter » et « les mères ne peuvent refuser de vacciner leurs enfants car cela met en danger leur vie ») peuvent s'expliquer simplement par le fait que tout ce qui rapporte de l'argent est considéré comme « éthique ».
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Entonnoirs de vente
À mes yeux, l'un des principes commerciaux les plus importants pour comprendre la médecine est l'entonnoir de vente. Il s'agit d'une méthode de vente de produits qui consiste à ratisser large au départ, puis à élargir progressivement le champ des ventes pour atteindre des produits de plus en plus chers après avoir conquis les premiers clients.
Remarque : le terme « entonnoir » est utilisé pour décrire la façon dont le pipeline de vente se rétrécit à mesure que l'on passe à des produits plus coûteux.
Je vois généralement deux types d'entonnoirs de vente (souvent superposés) en médecine.
RépondreSupprimerLa première méthode consiste à banaliser l'administration d'un médicament « inoffensif » à un large public, puis à vendre des médicaments de plus en plus chers pour traiter les complications que beaucoup rencontrent avec ces médicaments. L'une des plus insidieuses touche beaucoup de nos filles et j'ai tenté d'attirer l'attention à plusieurs reprises :
- voir graph sur site -
Remarque : on peut affirmer avec justesse que nombre des maladies chroniques dont souffrent actuellement nos enfants (et dont le « traitement » est très lucratif) sont une conséquence directe de la multiplication des vaccins sur le marché.
La deuxième méthode consiste à redéfinir la « médecine préventive » et la « promotion de la santé » comme une tâche consistant à dépister chaque personne pour les maladies auxquelles elle est exposée. Les résultats de ces dépistages universels sont ensuite utilisés pour justifier la vente de services médicaux (par exemple, des ordonnances de médicaments). Une fois ce dépistage normalisé, l'industrie s'orientera vers l'élargissement de la méthode et la vente de services bien plus nombreux. Par exemple :
• La tension artérielle « sûre » a été continuellement abaissée, ce qui a conduit de plus en plus de personnes à prendre des médicaments contre l’hypertension. Ceci a engendré divers problèmes (abordés plus en détail ici). Par exemple, les personnes âgées (en raison de la calcification des artères liée à l’âge) ont besoin d’une tension artérielle plus élevée pour que le sang atteigne le cerveau, et beaucoup souffrent donc d’étourdissements et de chutes catastrophiques dues à cette baisse de tension.
Depuis le début des dépistages massifs du cholestérol, la notion de cholestérol « sans risque » a été constamment revue à la baisse par les comités corrompus qui élaborent les recommandations médicales. Par exemple, un calculateur largement utilisé pour déterminer le risque d'accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque conclut systématiquement que les personnes présentent un risque élevé de crise cardiaque et doivent commencer un traitement urgent par statines. Pourtant, presque aucun médecin ne sait qu'une étude de 2016 portant sur 307 591 Américains a révélé que ce calculateur surestime leur risque de 5 à 6 fois. De même, la plupart des médecins ignorent qu'au-delà de leur inefficacité pour les patients (contrairement aux thérapies naturelles qui améliorent les maladies cardiaques), les statines sont également des médicaments extrêmement dangereux (voir plus loin). Remarque : l’absurdité de cette approche est mise en évidence par un essai clinique qui a révélé que la suppression d’en moyenne 2,8 médicaments non essentiels chez les personnes âgées dans un établissement de santé a entraîné une baisse de leur taux de mortalité sur un an de 45 % à 21 % et de leurs hospitalisations cette année-là de 30 % à 11,8 %. À ma connaissance, aucune intervention sur le marché n’offre un bénéfice comparable.
Dépistages radiographiques
RépondreSupprimerL’une des méthodes courantes de dépistage de masse consiste à faire passer des radiographies à de nombreuses patientes, puis à orienter celles dont les images sont anormales vers un traitement.
Par exemple, il est conseillé aux femmes de plus de 50 ans de passer une mammographie tous les deux ans afin d’identifier leurs cancers du sein mortels et de les sauver grâce à un traitement précoce. Cependant, chaque fois que ces programmes de dépistage sont étudiés, ils ne présentent aucun bénéfice net pour les raisons suivantes :
• Les cancers à évolution rapide (ceux que l’on souhaite détecter) sont rarement à un stade précoce au moment précis où l’on passe une mammographie. À l'inverse, ces cancers sont généralement détectés par les médecins ou les patientes (en raison des changements soudains qu'ils provoquent) et sont donc évalués radiographiquement, indépendamment des programmes de dépistage de masse.
• Les cancers à évolution lente (peu susceptibles de mettre en danger les femmes) sont généralement ceux qui sont détectés.
• Les faux positifs sont assez fréquents lors des mammographies.
• Un résultat positif à la mammographie est extrêmement stressant psychologiquement et entraîne souvent divers traitements néfastes pour les femmes (par exemple, l'ablation des seins).
Peter Gøtzsche a quant à lui mené une revue exhaustive des données probantes sur le dépistage mammographique systématique, qui aurait dû mettre fin à cette pratique (elle peut être consultée ici). Cependant, ses données (largement médiatisées) n'ont eu aucun effet sur ces programmes de dépistage. Nombreux sont ceux (moi y compris) qui pensent que c'est parce que les radiologues gagnent beaucoup d'argent grâce aux mammographies qu'ils ont un besoin inhérent de justifier la nécessité de ce dépistage systématique.
Remarque : de nombreux médecins spécialistes effectuent à plusieurs reprises le même service facturable (par exemple, vacciner un enfant, réaliser un examen pelvien ou analyser une mammographie).
Escroqueries à la DEXA
Une autre pratique de dépistage courante chez les femmes est l'absorptiométrie biphotonique à rayons X (DEXA). Cette méthode calcule la densité osseuse et est donc considérée comme un indicateur de la solidité osseuse. Elle est ensuite comparée à la densité osseuse moyenne d'une personne de 30 ans, puis une méthode statistique est appliquée pour déterminer l'écart entre la densité et cette valeur, ce qui produit le T-score. Chaque étudiant en médecine apprend à tour de rôle qu'un T-score de 0 à -1 est normal, qu'un T-score de -1 à -2,5 est en voie d'aggravation (ostéopénie) et qu'un T-score de -2,5 ou moins signifie que vos os sont suffisamment fragiles pour souffrir d'ostéoporose et nécessiter un traitement urgent.
Avec du recul, quelques questions devraient vous venir à l'esprit.
RépondreSupprimerTout d'abord, comme les os perdent naturellement de leur densité avec l'âge, la plupart des gens auront des os moins denses que ceux d'une personne de 30 ans. Par conséquent, la prise en charge actuelle de l'ostéoporose admet que la perte osseuse est inévitable et s'efforce raisonnablement de la prévenir précocement, car il est beaucoup plus difficile de la récupérer plus tard.
Par conséquent, de nombreuses personnes, en raison du processus normal de vieillissement, souffriront d'ostéopénie ou d'ostéoporose. Prenons par exemple les conclusions de cette étude sur le score T moyen par âge des Italiens.
- voir graph sur site -
Remarque : si, par exemple, le score T moyen d'un groupe est de -2,5, cela signifie qu'un grand nombre de personnes de ce groupe (la moitié) auront un score inférieur à -2,5 et, inversement, que pour des « moyennes » plus basses, un nombre encore plus élevé de personnes souffriront d'ostéoporose. De plus, les scores T sont calculés à partir de l'écart type de la densité osseuse chez les personnes de 30 ans, une valeur qui peut être jusqu'à 50 % inférieure à celle des adultes plus âgés (ce qui permet de franchir beaucoup plus facilement le seuil de -2,5).
Deuxièmement, quelle est la précision des scanners ? Il s'avère que les résultats des scanners DEXA varient considérablement selon l'appareil utilisé, la méthode utilisée et les os mesurés. Les études constatent souvent une différence de densité osseuse de 5 à 6 % selon le lieu de réalisation du test. Plus important encore, le score T étant basé sur les écarts types, une différence de 5 à 6 % peut, à son tour, modifier le score T de 0,2 à 0,4 (ce qui équivaut à une décennie de perte osseuse) et donc faire pencher la balance vers un diagnostic d'ostéoporose. Remarque : un problème similaire se pose avec la tension artérielle. Le stress lié au travail en cabinet médical entraîne souvent une élévation de la tension artérielle telle que les patients reçoivent un diagnostic erroné d’hypertension et commencent un traitement médicamenteux. Ce problème, appelé par euphémisme « hypertension de la blouse blanche », concerne 15 à 30 % des diagnostics d’hypertension, mais est rarement corrigé.
Troisièmement, est-il utile de répéter ces examens ? Une étude menée auprès de 4 124 femmes âgées a révélé qu’une fois le résultat initial de DEXA obtenu, la répétition de l’étude au cours des huit années suivantes n’apportait aucune information supplémentaire utile. Néanmoins, de nombreuses recommandations recommandent souvent de passer un examen tous les un à deux ans, et Medicare en prend également en charge un tous les deux ans. Le coût de ces examens se situant généralement entre 150 $ et 300 $, le montant est vite élevé.
Quatrièmement, les examens reflètent-ils avec précision la résistance osseuse et le risque de fractures ? Bien qu’ils soient généralement prédictifs du risque, ils ne sont pas aussi précis qu’on le croit généralement. Par exemple, cette étude a révélé que le statut osseux d'un patient (déterminé par son score T) ne correspondait souvent pas à ce qui était observé directement au microscope. De même, cette étude a révélé que lorsque les os étaient volontairement fragilisés, les scintigraphies Dexa sous-estimaient la perte de résistance.
RépondreSupprimerRemarque : une méthode moins coûteuse de diagnostic de la résistance osseuse (qui n'expose pas les patients aux rayonnements ionisants) commence à être utilisée en Europe. Elle consiste à envoyer des ultrasons dans l'os, puis à analyser le spectre créé par ces ondes pour évaluer la santé osseuse. Comme le montre la présentation ci-jointe, cette méthode prédit avec précision la densité osseuse et, par conséquent, la résistance osseuse. En bref, cette approche pourrait être nettement supérieure à la scintigraphie Dexa, mais il est peu probable qu'elle soit utilisée régulièrement aux États-Unis avant au moins une décennie, compte tenu de l'investissement important que beaucoup y consacrent déjà.
Remarque : l'article ci-dessus, mentionné dans le commentaire, est développé plus en détail dans cet article de NPR. De plus, après avoir publié cet article, j'ai appris l'existence d'un livre de 2011 qui a exposé l'arnaque DEXA et fournit de nombreuses autres références convaincantes argumentant contre leur diagnostic.
Bisphosphonates
Une fois le diagnostic d'ostéoporose posé (et parfois celui d'ostéopénie), le traitement de première intention consiste à débuter un traitement par bisphosphonates et à le poursuivre pendant 3 à 5 ans, selon que le médicament est administré par voie intraveineuse ou orale.
Remarque : les bisphosphonates comprennent : l'alendronate (Fosamax), le risédronate (Actonel), l'ibandronate (Boniva), l'acide zolédronique (Reclast), le zolédronate (Zometa, Aclasta), le pamidronate (Aredia), l'étidronate (Didronel), le néridronate (Nerixia), le tiludronate (Skelid) et le clodronate (Bonefos, Loron).
Plusieurs facteurs influencent le développement osseux. Deux des plus importants sont les cellules qui construisent l'os (ostéoblastes) et les cellules qui le dégradent (ostéoclastes). Les bisphosphonates se concentrent à leur tour dans l'os et agissent en désactivant ou en détruisant les ostéoclastes. Cela entraîne une augmentation de la densité osseuse, car la production osseuse se rééquilibre en faveur de leur construction plutôt que de leur dégradation.
Malheureusement, cette approche présente deux problèmes.
1. Les bisphosphonates sont connus pour leurs nombreux effets secondaires. Parmi les plus courants, on peut citer :
RépondreSupprimerIrritation de l'estomac et inflammation ou érosion de l'œsophage (pouvant parfois entraîner un cancer de l'œsophage). Cet effet secondaire est suffisamment fréquent pour inciter de nombreux patients à abandonner le traitement.
Douleurs osseuses, musculaires et articulaires intenses dans tout le corps.
Ostéonécrose (mort du tissu osseux) au niveau de la mâchoire. Compte tenu du grand nombre de personnes touchées par cette maladie (par exemple, Kaiser a constaté que 0,1 % des utilisateurs étaient concernés), des recours collectifs ont été intentés contre les fabricants pour cette maladie invalidante (ce qui a révélé les discussions privées de Merck à ce sujet). Cela semble être dû à la concentration des bisphosphonates dans la mâchoire, réduisant sa capacité à se réparer d'environ 90 %. Il est remarquable que l'Association dentaire américaine recommande même à ses membres d'éviter de travailler sur des patients prenant des bisphosphonates (probablement en raison du risque accru de complications liées à une intervention chirurgicale dentaire).
Déclenchement de symptômes pseudo-grippaux lors de l'injection.
Cause occasionnelle de fractures inhabituelles des hanches.
Doublement du risque de fibrillation auriculaire.
Faible taux de calcium sanguin (l'hypocalcémie peut souvent être problématique).
Fatigue, nausées et manque de force.
Déclin de la fonction rénale.
Inflammation des yeux.
Mauvaise consolidation osseuse après fracture.
Risque accru de fractures
Remarque : il s’agit d’un effet secondaire naturellement controversé, entaché de preuves contradictoires, car il est à l’opposé de l’effet attendu du médicament. Cependant, il existe désormais suffisamment de preuves pour reconnaître que ces médicaments augmentent le risque de certains types de fractures.
À titre d’exemple, une alerte de la FDA de janvier 2008 avertissait les médecins que tous les bisphosphonates pouvaient provoquer :
des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires (musculo-squelettiques) intenses et parfois invalidantes… [qui] peuvent survenir quelques jours, mois ou années après le début du traitement et, chez certains patients, ne pas disparaître même après l’arrêt du traitement.
Remarque : nous constatons également divers autres problèmes importants. Par exemple, nous avons observé que de nombreux patients sous bisphosphonates ont développé des excroissances osseuses au niveau de la mâchoire (ce qui peut être très difficile à gérer). De même, une étude portant sur des personnes ayant subi des fractures après 3 à 8 ans de traitement aux bisphosphonates a révélé une quasi-absence de formation osseuse nouvelle.
RépondreSupprimer2. Le mode d'action des bisphosphonates est très différent de la façon dont l'organisme est conçu pour construire des os sains. En effet, une grande partie de l'os qu'ils laissent est constitué d'os ancien, facilement fracturé (par exemple, dans un fil de discussion consacré à cet article, consulté par plus de 4 millions de personnes, de nombreuses personnes ont signalé des fractures très inhabituelles dues à ces médicaments).
Remarque : il existe divers autres médicaments plus récents pour traiter l'ostéoporose. Ces médicaments sont souvent plus efficaces pour renforcer les os et n'entraînent généralement pas les mêmes effets secondaires importants que les bisphosphonates. C'est pourquoi bon nombre de mes collègues les utilisent. Malheureusement, ces médicaments ont tendance à être beaucoup plus chers et chacun présente ses propres effets secondaires.
Dynamique physiologique
L'un des aspects les plus remarquables du corps humain est sa capacité à s'adapter progressivement aux circonstances. À l'inverse, l'un des principaux défis auxquels est confrontée une maladie chronique est que, généralement, lorsque les symptômes apparaissent, le processus physiologique inadapté à l'origine de ces symptômes est déjà bien ancré dans l'organisme et donc difficile (et long) à modifier.
Par exemple, la maladie d'Alzheimer résulte généralement du ralentissement des processus de création des neurones, dépassés par ceux qui les détruisent, ce qui entraîne une perte neuronale croissante et une perte progressive des fonctions neurologiques. Par conséquent, la seule méthode éprouvée pour traiter la maladie d'Alzheimer consiste simplement à inverser cette équation et à faire en sorte que la production neuronale dépasse la destruction neuronale. Malheureusement, comme un médicament ne peut pas atteindre cet objectif (il faut plutôt modifier le mode de vie), l'industrie s'est concentrée sans relâche sur des médicaments qui éliminent la plaque que le cerveau forme pour protéger ses neurones des lésions. Ainsi, après des décennies de dépenses de plusieurs milliards chaque année pour trouver un remède à cette maladie, tout ce que nous avons à démontrer, c'est un ciblage coûteux des plaques, aux effets secondaires variés et inefficace pour traiter la maladie d'Alzheimer.
L'un des processus adaptatifs les plus importants de l'organisme est sa capacité à s'adapter aux contraintes et aux charges qui lui sont imposées. Par exemple, si la musculation « fonctionne », c'est parce que les muscles sollicités par un effort excessif signalent au corps qu'il doit développer davantage de muscle.
Cependant, si le processus adaptatif musculaire est souvent reconnu, beaucoup d'autres le sont moins. Par exemple, le corps remodèle continuellement les tissus mous qui le relient entre eux. Par conséquent, lorsqu'une personne subit une lésion médicamenteuse qui altère la capacité de l'organisme à reconstruire ces tissus, elle est susceptible de subir ultérieurement une défaillance structurelle critique.
RépondreSupprimerCe phénomène est particulièrement connu avec les antibiotiques fluoroquinolones, car ces médicaments (fortement toxiques pour les mitochondries responsables de l'accumulation tissulaire dans l'organisme) provoquent fréquemment des ruptures tendineuses plus d'un mois après leur arrêt. De même, on observe que de nombreux autres médicaments plus dangereux sur le marché, même arrêtés, peuvent, au fil du temps, endommager les tissus mous (souvent à un point qui impacte significativement la vie du patient), ce qui peut s'expliquer en partie par l'abondance de mitochondries dans les cellules qui forment le tissu conjonctif.
Remarque : une discussion plus détaillée sur les traitements de la laxité ligamentaire (l'hypermobilité est une affection qui touche de manière disproportionnée les personnes les plus sensibles à leur environnement et aux effets des médicaments) est disponible ici.
Remodelage osseux
Un processus adaptatif remodèle également continuellement les os afin que leur architecture soit conçue pour supporter de manière optimale les charges qui leur sont imposées. Dans la plupart des cas, on n'y pense jamais, car il fonctionne comme prévu. Cependant, dans certains cas, nous reconnaissons les anomalies.
Par exemple, comme les os dépendent de la gravité pour la formation du signal (via les courants électriques créés lors de la compression osseuse), ce signal est perdu dans les environnements à faible gravité. De ce fait, un problème récurrent des voyages spatiaux était la perte osseuse rapide subie par les astronautes (par exemple, en six mois, ils perdaient 6 à 10 % de leur densité osseuse, ce qui les exposait à un risque élevé de fractures une fois la gravité normale revenue, et leur rétablissement prenait généralement trois ans ou plus).
De ce fait, alors que nous nous concentrons généralement uniquement sur les cellules qui construisent l'os, les ostéoclastes jouent en réalité un rôle crucial, car leur destruction osseuse permet à l'os de prendre la forme la plus efficace pour supporter efficacement la gravité. À leur tour, lorsqu'ils sont bloqués par un bisphosonate, la densité osseuse augmente, mais les os ainsi formés sont beaucoup plus fragiles et rigides. Notre aversion pour ces médicaments vient de la fréquence des modifications pathologiques qu'ils provoquent dans les os de nos patients (par exemple, nous constatons que si la résistance à la compression peut être augmentée, la mobilité osseuse ne l'est pas, ce qui est souvent bien plus grave pour les patients).
2. Hormones : dans un article précédent, j’ai évoqué les graves dangers de médicaments comme le Lupron, qui agissent en inhibant la production d’hormones sexuelles par l’organisme. L’un des effets secondaires les plus fréquemment observés est une fragilisation osseuse importante, ce qui amène souvent les personnes atteintes par ces médicaments à dire qu’elles ont « les os d’une personne de 80 ans » (par exemple, on entend parler d’une personne de 30 ans s’appuyant contre un mur avec son bras qui se brise, ou encore d’une personne apprenant qu’elle doit porter un dentier). De plus, dans de nombreux cas, ces effets sont souvent retardés, ce qui illustre une fois de plus comment une perturbation du remodelage osseux peut se répercuter à long terme.
RépondreSupprimerRemarque : nous avons également observé des cas où des patients se sont vu prescrire des doses élevées d'inhibiteurs de l'aromatase (médicaments qui empêchent la conversion de la testostérone en œstrogène), ce qui a ensuite semblé déclencher une perte osseuse.
Cela démontre que les hormones jouent un rôle essentiel dans la santé osseuse. De ce fait, la médecine hormonale prescrit fréquemment des œstrogènes aux femmes âgées pour compenser la perte d'œstrogènes liée à la ménopause, en partie parce qu'elle pense qu'une supplémentation hormonale peut ainsi prévenir la ménopause.
Cependant, si la supplémentation en œstrogènes semble contribuer à prévenir la perte osseuse, nous ne nous concentrons pas sur cette approche car :
• Un excès et un déséquilibre d'œstrogènes sont souvent à l'origine de cancers. Bien que ce sujet soit controversé en médecine hormonale (par exemple, de nombreux médecins prescrivant des hormones insistent sur le fait que tout lien entre œstrogènes et cancer est une absurdité), nous avons personnellement constaté de nombreux cas où une patiente avait commencé un traitement par œstrogènes et a ensuite développé un cancer grave, surtout si la dose était trop élevée. Par conséquent, lorsque nous estimons que les œstrogènes sont nécessaires, nous prenons de nombreuses précautions pour les utiliser de la manière la plus sûre possible.
• D'après notre expérience, le plus important n'est pas la densité osseuse, mais plutôt son élasticité et sa mobilité. Lorsque des os sains sont soumis à une contrainte, ils se plient pour s'adapter à cette contrainte, puis reprennent leur forme initiale. En revanche, si un os est fragile, une fois plié, il se fracture.
La progestérone est la principale hormone qui confère de l'élasticité aux os (et stimule l'activité des ostéoblastes). Comme les œstrogènes, son activité diminue avec l'âge, en particulier après la ménopause. Par conséquent, une supplémentation appropriée en progestérone (qui, contrairement aux œstrogènes, n'est presque jamais dangereuse) est très efficace pour prévenir les fractures.
Malheureusement, comme pour les bisphosphonates, si le fluorure augmente la densité osseuse, l'os qui se forme est moins sain et moins capable de fonctionner normalement. Outre le fait que nombre de mes collègues pensent avoir observé ce phénomène chez leurs patients, de nombreuses études ont démontré un lien entre le fluorure et l'ostéomalacie (une maladie caractérisée par un ramollissement des os, augmentant ainsi le risque de fracture) et de nombreuses études montrant que l'administration de fluorure augmente le risque de fracture plutôt que de le diminuer. À l'inverse, l'ostéoporose étant définie non pas par le risque de fracture, mais plutôt par la perte de densité osseuse, je ne pense pas que le fluor (qui augmente la densité osseuse) puisse être le principal responsable de l'augmentation des taux d'ostéoporose.
RépondreSupprimerRemarque : certaines recherches récentes montrent que le fluor diminue la densité osseuse plutôt que de l'augmenter.
6. Médicaments pharmaceutiques : Outre les inhibiteurs hormonaux (par exemple, le Lupron) et les antiacides gastriques (par exemple, le Prilosec), il a été démontré que d'autres médicaments augmentent significativement le risque d'ostéoporose, en particulier les stéroïdes glucocorticoïdes comme la prednisone (dont les dangers considérables sont abordés ici). À titre d'exemple, leur prise double le risque de fracture (et plus encore pour les vertèbres). À doses normales, ils entraînent une perte osseuse de 5 à 15 % chaque année, et chez les utilisateurs à long terme, 37 % subissent des fractures vertébrales (de plus, l'utilisation de stéroïdes à forte dose multiplie par cinq le risque de fractures vertébrales). La perte osseuse due aux glucocorticoïdes est un problème si fréquent que son traitement est l'une des rares indications officielles des bisphosphonates délivrées par la FDA.
Remarque : d'autres médicaments sont également connus pour fragiliser les os. Les opioïdes, par exemple, retardent la guérison des fractures ou des fusions vertébrales et, en cas d'utilisation chronique, diminuent la densité osseuse et multiplient par 4,13 le risque de fracture. Parmi les autres médicaments qui fragilisent les os, on trouve les thiazondones (utilisées contre le diabète), les antidépresseurs ISRS, les anticonvulsivants (initialement développés pour traiter l'épilepsie, mais désormais utilisés pour de nombreuses autres affections), le Depo-Provera et les inhibiteurs de l'aromatase mentionnés précédemment.
7. Toxines environnementales : comme le montrent les liens suivants, diverses toxines environnementales largement répandues (par exemple, les organophosphorés, le bisphénol A, l'aluminium, le cadmium et la nicotine, le plomb, le mercure, le triclosane, ainsi que de nombreux autres polluants organiques persistants) peuvent inhiber la formation osseuse et sont liées à l'ostéoporose.
Remarque : il a été démontré que la consommation de soda augmente significativement le risque d'ostéoporose et de fractures.
Cependant, je ne suis pas certain que ces points reflètent la réalité, car les textes médicaux les plus anciens du monde traitaient également de l'ostéoporose (à une époque où, par exemple, le Roundup et les antiacides n'existaient pas).
Outre ces mécanismes, je soupçonne que d'autres sont à l'origine de l'ostéoporose, mais je dispose de moins de preuves pour étayer ces affirmations. Dans la dernière partie de cet article, je vais énumérer ces mécanismes et nos protocoles préférés pour traiter l'ostéoporose (certains d'entre eux, comme les minéraux, sont assez simples, d'autres comme la gestion hormonale sont un peu compliqués, ainsi que certains qui sont plus originaux ou qui peuvent être réalisés dans vos jeunes années pour éviter une perte critique de masse osseuse à l'avenir).
RépondreSupprimerhttps://www.midwesterndoctor.com/p/what-we-arent-told-about-osteoporosis?utm_source=post-email-title&publication_id=748806&post_id=162804292&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=false&r=9atnc&triedRedirect=true&utm_medium=email
Suspension de la vaccination contre le chikungunya pour les plus de 65 ans à La Réunion et Mayotte après des effets secondaires graves
RépondreSupprimerEpoch Times avec AFP
dim., 04 mai 2025 16:32 UTC
La lutte contre l'épidémie de chikungunya à La Réunion se complique : les autorités sanitaires viennent de retirer « sans délai » les plus de 65 ans de la campagne de vaccination pour l'île de l'océan indien et Mayotte après trois « événements indésirables graves » dont un décès.
Cette décision survient quelques semaines après le lancement de cette campagne qui ciblait en priorité les seniors, à l'heure où l'épidémie de chikungunya a déjà provoqué la mort de neuf personnes à La Réunion, selon un bilan provisoire.
« La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités », a toutefois précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.
À la suite de ces annonces, la sénatrice Audrey Bélim (PS) a réclamé une commission d'enquête parlementaire pour « faire la lumière sur les raisons de la grave erreur portant sur la vaccination des plus de 65 ans » et sur les « défaillances » de l'Agence Régionale de Santé dans la gestion de l'épidémie.
« Réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya »
Les autorités sanitaires ont été informées le 23 avril de deux « événements indésirables graves » dont un décès puis d'un troisième le 25 avril.
« Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la Haute Autorité de Santé pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin Ixchiq » du laboratoire Valneva, a précisé le ministère de la Santé.
La Haute Autorité de santé (HAS) s'étant prononcée vendredi en faveur d'une révision des cibles de la vaccination, les autorités sanitaires ont décidé de retirer de la cible vaccinale, « sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités ». Contacté par l'AFP, le groupe pharmaceutique franco-autrichien Valneva n'a pas réagi à ce stade.
Les trois événements indésirables graves sont survenus à La Réunion chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités, a précisé le ministère de la Santé. « Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d'une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l'une est décédée. La troisième est sortie d'hospitalisation », a-t-on poursuivi de même source.
« Une surveillance renforcée » avec le vaccin Ixchiq
Le 17 avril, l'agence du médicament avait annoncé « une surveillance renforcée » d'éventuels effets secondaires post-vaccination avec le vaccin Ixchiq.
Le chikungunya, une maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines. Il n'existe pas de traitement spécifique contre la maladie.
Face à une épidémie généralisée et majeure à La Réunion, une campagne de vaccination a été lancée par les autorités sanitaires début avril dans l'île. Le vaccin utilisé, Ixchiq, est le premier contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe.
Quelque 40.000 doses de ce vaccin sont arrivées à La Réunion et 60.000 supplémentaires ont été achetées. Elles étaient destinées en priorité aux personnes de 65 ans et plus présentant des comorbidités. La campagne de vaccination a démarré « timidement », avait récemment indiqué le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS), Gérard Cotellon.
RépondreSupprimerUn agent de lutte anti-vectorielle de l’ARS intervient contre l’épidémie de chikungunya transmise par les moustiques à Saint-Benoît, à La Réunion, le 22 avril 2025.
L'épidémie se « stabilise à un haut niveau »
Le bilan provisoire de l'épidémie de chikungunya à La Réunion est de neuf morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l'épidémie se « stabilise à un haut niveau », selon des chiffres donnés mercredi. Du 7 au 13 avril, la dernière semaine pour laquelle les données sont connues, 350 passages aux urgences ont été enregistrés contre 289 la semaine précédente, soit une hausse de 21%.
Le nombre de cas confirmés comptabilisés sur la même période est lui en baisse, de 6237 à 4304, mais Santé publique France précise que ce nombre n'est pas consolidé et qu'il pourrait donc s'avérer plus élevé.
L'épidémie actuelle a commencé en août 2024, mais les cas ont explosé à partir de mars 2025. Avant cette flambée, aucun cas de chikungunya n'avait été signalé depuis 2010 à La Réunion. Une grande épidémie y avait touché 260.000 personnes et fait plus de 200 morts entre 2005 et 2006.
https://fr.sott.net/article/44323-Suspension-de-la-vaccination-contre-le-chikungunya-pour-les-plus-de-65-ans-a-La-Reunion-et-Mayotte-apres-des-effets-secondaires-graves
RépondreSupprimerLe gouvernement américain admet que les essais sur le Pfizer Arn m étaient frauduleux
le 5 Mai 2025
par pgibertie
Le gouvernement américain vient d’admettre un fait choquant.Dès 2020, il savait que les essais du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer étaient une véritable imposture.Mais il n’a pas engagé de poursuites pour fraude, car la révéler aurait fait voler en éclats la politique de santé à laquelle il s’accroche encore aujourd’hui.
Cette révélation est issue du dossier de dénonciation de Brook Jackson, ancien directeur régional de Ventavia, l’entreprise qui a mené les essais cliniques de Pfizer.
En 2021, Jackson a porté plainte en vertu du False Claims Act, alléguant que Pfizer, Ventavia et d’autres avaient commis une fraude en falsifiant des données et en violant les protocoles des essais cliniques.Et maintenant, le gouvernement refuse d’enquêter davantage, car cela révélerait qu’ils ont sciemment imposé un produit nocif au peuple américain
Le gouvernement a simplement admis ce qu’il savait sur les vaccins, et n’a rien fait de toute façon. C’est ainsi que nous dévoilons la vérité et que nous tenons les responsables pour responsables.
Voici ce que @IamBrookJackson a constaté de visu.Directrice régionale chez Ventavia, l’entreprise qui gère les sites d’essais du vaccin Pfizer, Jackson a déclaré que l’ensemble de l’opération était entaché de graves violations
.Elle a constaté des données falsifiées, des participants à l’essai dont l’insu n’avait pas été révélé, du personnel mal formé et des vaccins mal conservés.
Pire encore, elle a affirmé que l’entreprise n’avait PAS assuré le suivi des effets indésirables, y compris des événements graves, potentiellement mortels, ce qui a mis en danger les patients et détruit l’intégrité de l’essai.« Nous étions tellement submergés par le nombre d’effets indésirables que nous n’avons pas pu suivre », a-t-elle déclaré.
(...) Le gouvernement américain vient d’admettre un fait choquant.Dès 2020, il savait que les essais du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer étaient une véritable imposture.Mais il n’a pas engagé de poursuites pour fraude, car la révéler aurait fait voler en éclats la politique de santé à laquelle il s’accroche encore aujourd’hui. (...)
RépondreSupprimerDès leurs sorties de laboratoires nazies les flacons injectables mortels ont été analysés.
Ces analyses ont été faites par des scientifiques de très haut niveau telles que la Dr Astrid Stuckelberger (Genève) et la Dr Carrie Madej à Atlanta (USA).
Elles ont notifié et publié dans leurs rapports sur Internet (à la vue de 8 milliards d'habitants) qu'ils contenaient entre:
95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène !!
+ des spikes !!
° des hydres !!
+ diverses maladies animales et (source naturalnews:) une quarantaine de venis de serpents différents !!
RépondreSupprimerM. Olivier Youinou. Je ne travaille pas en HAD, ce sont des témoignages qui me sont remontés. Le médecin de la HAD avait visiblement visité le patient et jugé que son état était grave, avec détresse respiratoire ; il a appelé le collègue de la HAD pour une prise en charge palliative du covid-19 sur ce patient. Celui-ci a dépêché une équipe à l’EHPAD pour la mise en place du protocole, qui consiste notamment en injection de rivotril par infuseur.
Mme Astrid Petit. Je travaille en HAD. Je ne suis pas infirmière mais sage-femme, j’ai donc vu des patientes covid qui étaient plutôt en forme, dirons-nous.
Ce que dit M. Youinou est vrai. Il a été mis en place, en catastrophe, une organisation ad hoc de prise en charge de patients en fin de vie, compte tenu du nombre de patients âgés qui étaient malades, mais selon un circuit que nous n’avions pas imaginé jusqu’alors. En HAD, il faut qu’un médecin voie le patient, que l’entrée soit préparée, que toutes les prescriptions soient là, qu’on ait un dossier, un accord du patient ou de la famille. Là, des GIR ont été établis.
M. Éric Ciotti, rapporteur. Les GIR sont-ils spécifiques à l’AP-HP ?
Mme Astrid Petit. Oui, mais les 15 000 morts dans les EHPAD n’étaient pas tous en Île-de-France, c’est valable ailleurs aussi. Nous avons eu des entrées en HAD selon de tout autres protocoles que les protocoles habituels de soins palliatifs, avec du matériel covid, c’est-à-dire des infuseurs, dont les débits sont moins précis que les pousse-seringues. Nous avons eu aussi parfois des entrées la nuit. Dans certains EHPAD – nous avons des photos –, le numéro de la HAD était collé directement sur la porte, et l’infirmière ou l’aide-soignante de l’EHPAD de garde de nuit téléphonait. Il y a bien sûr un médecin d’astreinte en HAD, qui faisait les prescriptions, mais ce sont les infirmières qui se déplaçaient pour voir le patient et démarrer le traitement – qui n’était d’ailleurs pas un traitement.
M. Julien Borowczyk, vice-président. Ces recommandations dont vous parlez valaient-elles pour l’ensemble du territoire national ? Étaient-elles diffusées et appliquées sous contrainte administrative aux médecins et aux centres 15 s’agissant de l’entrée en hospitalisation ?
Vous nous dites que des soins palliatifs ont été mis en place mais sans, en amont, évaluation systématique par un médecin du rapport bénéfices-risques pour chaque patient, avec une prescription pour chaque patient – c’est bien cela ? Votre collègue parlait pourtant d’un protocole habituel, avec une évaluation bénéfices-risques par patient.
Mme Astrid Petit. Il y avait évidemment une prescription nominative.
M. Julien Borowczyk, vice-président. Était-elle précédée d’un avis médical balançant les bénéfices et les risques pour chaque patient ?
Mme Astrid Petit. Je ne peux pas vous affirmer que tous les patients entrés en HAD ont vu un médecin au moment de l’entrée.
M. Julien Borowczyk, vice-président. Certains patients n’ont donc pas été vus par un médecin avant de recevoir un traitement injecté ?
Mme Astrid Petit. Quand un patient entrait de nuit en HAD, je ne peux pas affirmer qu’il a forcément été vu par un médecin au moment de l’entrée.
RépondreSupprimerM. Julien Borowczyk, vice-président. Sous quelles prescriptions les injections étaient-elles réalisées et par qui ?
Mme Astrid Petit. Ce pouvait être l’infirmière qui, surtout la nuit, décrivait par téléphone l’état clinique du patient au médecin pour ajuster une prescription.
M. Gilles Gadier. Nous ne sommes pas médecins ; ce que nous vous disons nous est remonté du terrain. Nous décrivons le contexte général auquel les personnels ont été confrontés. Je vous engagerais à regarder combien il y a eu de morts dans les EHPAD, combien de résidents des EHPAD sont décédés du covid, combien ont été transférés à l’hôpital, et à comparer avec les personnes qui, hors des EHPAD, ont été atteintes du covid et prises en charge à l’hôpital. Cette indication serait intéressante pour voir si les 15 000 décès des EHPAD sont une situation normale. Si une très faible proportion de ces résidents a transité par l’hôpital, on pourrait alors imaginer que des choix ont été faits.
En route pour le programme Aktion T4, mis en œuvre par Hitler avec la complicité des médecins pour éliminer les handicapés et faire des économies. Il faut bien rembourser la dette
@F2269Frederic
Déjà mis ailleurs… L’étape suivante, ce seront les Brigades d’Euthanasie Compassionnelle, dans l’enthousiasme général… Le soin aux personnes va devenir très facultatif…
Dans son roman le Maître de la Terre écrit en 1907, Robert Hugh Benson (fils d’un hiérarque anglican; converti au Catholicisme) décrit des brigades de pompiers venant achever les blessés d’un accident (mettre fin à leur insupportable souffrance, histoire de mourir dans la dignité… rhétorique ancienne…)
. Il décrit aussi les Maisons de l’Euthanasie, généralement pour les neurasthéniques, qui s’y rendent volontairement… Donc, tout cela, très antérieur au Socialisme National allemand. Struggle for the life, ni plus ni moins, dans l’ADN de l’Occident en phase terminale…
Ray Bradbury, qui avait lu le livre de Benson, s’en est inspiré pour ses pompiers dans Fahrenheit 451. C’est la même dynamique. Les égouts de l’arrière-monde de la Société Occidentale, judéo-chrétienne et je sais quoi d’autre, dégueule…
- voir docs sur site :
https://pgibertie.com/2025/05/06/en-route-pour-le-programme-aktion-t4-pour-eliminer-les-handicapes-et-faire-des-economies-et-en-2020-leuthanasie-par-rivotril-fut-un-succes-avec-ses-brigades-de-la-mort/
Le casting est exceptionnel, il n’en manque pas un. Les rois autoproclamés de la science du « tous vaccinés, tous protégés »
RépondreSupprimerle 6 Mai 2025
par pgibertie
Le casting est exceptionnel, il n’en manque pas un. Les rois autoproclamés de la science du « tous vaccinés, tous protégés »
@Beatrice_Rosen
Tous les désinformateurs de la crise sanitaire étaient là.
Le must c’est lorsque ce montage dit le mot « expert », c’est Michel Cymes qui est à l’image.
Ceux qui ont le plus menti avec aplomb, sans laisser de place au doute et aux questions. Les mêmes osent encore parler publiquement et se demander pourquoi il y a une rupture de confiance, alors qu’ils en sont à l’origine, précisément parce qu’ils ont menti et désinformé, et que les citoyens lambdas s’en sont rendus compte.
Ils ont fait beaucoup de mal à la médecine et à la confiance, et aujourd’hui, au lieu de s’attaquer aux problèmes majeurs et urgentissimes que sont: -les déserts médicaux -les pénuries de soignants et de médicaments -la hausse de la mortalité infantile -les trop longues heures d’attente aux urgences -les morts sur des brancards aux urgences -les erreurs médicales -la sur- médication de la population Ils font des colloques pour appeler à la censure. C’est à peine croyable.
https://pgibertie.com/2025/05/06/le-casting-est-exceptionnel-il-nen-manque-pas-un-les-rois-autoproclames-de-la-science-du-tous-vaccines-tous-proteges/
RASSUREZ-VOUS !
Supprimer"Tous vaccinés = tous morts !
L’AFP et France info mentent sur le cancer du col de l’utérus et érigent en modèle un pays vacciné où le risque (au Danemark) est 70 % plus élevé qu’en France !
RépondreSupprimerPar Dr Gérard Delépine
Mondialisation.ca,
05 mai 2025
Dans une émission du 14 avril 2025 l’AFP, reprise par tous les médias (France info, le Point, le Figaro, 20 minutes, Actu fr, Senne news, le Devoir…) affirment sans nuance : « Le cancer du col de l’utérus sera éradiqué au Danemark d’ici à 2040 grâce au vaccin contre le HPV ». Le Nouvel Obs, encore plus enthousiaste, titre : « La première fois qu’un type de cancer disparaît ».
Ils apportent comme argument une publication de la société danoise du cancer qu’ils n’ont manifestement pas lue ou mal comprise. En effet cette étude ne s’appuie pas sur la constatation d’une baisse franche d’incidence dans la population. Il ne s’agit que de l’expression d’un rêve, sympathique mais peu vraisemblable, une simple simulation aux hypothèses discutables.
Et ils oublient de rappeler que l’incidence du cancer invasif du col danois très vacciné est 1,7 fois plus élevée que l’incidence en France peu vaccinée. Pour tous ces auteurs le pourcentage de vaccinés parait beaucoup plus important que les résultats cancérologiques très inquiétants du Gardasil.
Une simulation qui ne reflète pas l’évolution réelle du cancer au Danemark
Pour évaluer objectivement l’effet du Gardasil sur le risque de cancer du col il suffit d’analyser le registre danois des cancers que chacun peut consulter sur Nordcan [1], en s’intéressant plus particulièrement à la période des vingt dernières années durant laquelle le Gardasil a été mis sur le marché et aux femmes de plus de 25 ans (âge de début du risque de cancer du col).
Dans le groupe des femmes de 25 à 34 ans (les plus vaccinées arrivées à l’âge d’apparition du cancer du col) la tendance danoise est à la stabilisation avec une discrète baisse récente qui ne compense pas les oscillations à la hausse. Au total, l’incidence de ce groupe est passée de 14,6/100000 en 2005, année précédant la mise sur le marché du Gardasil à 15,6/100000 en 2022, soit une augmentation de 8%.
De plus, durant la même période, dans le groupe des femmes non vaccinées (celles de plus de 40 ans) l’incidence a diminué de 8% passant de 16,3/100000 en 2005 à 15/100000 en 2022.
Au Danemark, la vaccination scolaire de plus de 85 % des jeunes femmes n’a donc pas été suivie d’une diminution significative du risque de cancer du col.
Cette comparaison entre stabilité d’incidence dans le groupe des femmes vaccinées et baisse concomitante de 8 % chez les femmes non vaccinées n’est pas en faveur d’une efficacité anticancéreuse du Gardasil susceptible de faire disparaître ce cancer.
En cancérologie, comme dans la vie courante il ne faut pas se fier aux prédictions publicitaires d’auteurs trop souvent liés à l’industrie pharmaceutique ou aux organismes de vaccination, mais uniquement aux faits établis.
Au total il est invraisemblable que les médias nous donnent le Danemark et son haut taux de vaccination en exemple car l’incidence du cancer invasif y atteignait, en 2023 près du double de celui de la France (10,2/100000 contre 6/100000 [2]). [3]
RépondreSupprimerCette inefficacité du Gardasil contre le cancer a été observée en Australie
En Australie, premier pays à instaurer une vaccination scolaire, l’incidence du cancer invasif n’a pas diminué statistiquement, ni sur l’ensemble de la population, ni même dans le groupe d’âge le plus vacciné ; et le nombre de cancers invasifs diagnostiqués a continué à croître.
L’échec du Gardasil contre le cancer est aussi observé en Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne a instauré la vaccination scolaire au Gardasil pour les filles dès 2007, mais 15 ans plus tard l’incidence du cancer du col n’a pas diminué dans le groupe témoin le plus vacciné alors qu’il continue à baisser chez les femmes de plus de 40 ans(non vaccinées).
L’inefficacité du Gardasil contre le cancer est aussi constatée en Finlande
Dans le groupe le plus vacciné, l’incidence du cancer du col a augmenté de plus de 70%.
L’inefficacité du Gardasil contre le cancer a aussi été observée en Norvège
L’inefficacité du Gardasil contre le cancer a été observée en Suède
Alors pourquoi ministère et médias font-ils une propagande mensongère pour le Gardasil ?
Possibles raisons de l’inefficacité anticancéreuse du Gardasil
Les conclusions erronées de la modélisation réalisée par les auteurs danois sont la conséquence des hypothèses très incertaines qui fondent leur simulation.
Ils admettent (comme les auteurs français officiels) que les HPV seraient la cause indispensable et unique du cancer du col alors que toutes les études réalisées avant le Gardasil soulignaient le caractère multifactoriel de sa genèse, comme d’ailleurs de la grande majorité des cancers.
La disproportion considérable entre l’incidence du cancer invasif du col de l’utérus (0,006 %) et la fréquence de l’infection à HPV (80-90 % des femmes sexuellement actives) suggère fortement l’existence d’autres facteurs favorisants.
Les études d’avant l’an 2000 ont mis en évidence les corrélations statistiques entre cancer du col avec, entre autres, le début précoce des relations sexuelles, le nombre élevé des partenaires et des relations, la survenue fréquente d’infections génitales virales (HPV [4,5], herpès) ou bactériennes, le tabagisme, l’usage prolongé d’une contraception hormonale [6], un nombre d’accouchements supérieur à 4 , l’exposition fréquente de fumée de bois, l’utilisation de douches vaginales à base de goudron…
Comment peut-on croire que la suppression d’un seul facteur étiologique éventuel puisse éradiquer une maladie ?
RépondreSupprimerIl faudrait de plus que le Gardasil prévienne toutes les infections à HPV. Or, actuellement, le virus n’est efficace que contre 9 des plus de 150 souches de HPV qui contaminent les humains et l’élimination des souches visées par le vaccin permet la prolifération d’autres souches possiblement aussi toxiques…
De plus la propagande mensongère pour le Gardasil, prétendant qu’il protège contre le cancer, dissuade certaines femmes vaccinées de poursuivre le dépistage cytologique [7, 8] seule méthode qui ait fait ses preuves de son efficacité.
Une vaccination potentiellement risquée
Comme lors du covid, le ministère et le médias affirment que la vaccination Gardasil serait sans risques et les médias officielles mettent systématiquement en doute la possible responsabilité du vaccin dans les accidents constatés. Chaque fois que des chercheurs, se demandent si telle maladie pourrait être liée à un vaccin, le chœur des furies se déchaîne les cloue au pilori au nom du prétendu danger que leurs questions feraient courir à la couverture vaccinale. Elever la couverture vaccinale comme un objectif sacré pour justifier la censure, c’est grotesque et totalement anti-scientifique.
De nombreuses complications post vaccinales sont mentionnées dans la notice d’emballage de Gardasil : évanouissements, fièvre, étourdissements [9], nausées et maux de tête, syndrome de Guillain-Barré, [10] myélite transverse [11], thromboses et embolies, pancréatites et maladies auto-immunes… Ces complications auxquelles sont venus s’ajouter stérilité par insuffisance ovarienne prématurée [12], uvéite et névrite optique [13], encéphalomyélite aiguë disséminée [14, 15, 16, 17] , décès sont attestées par des centaines de procès et les manifestations dans de nombreux pays.
En France, le cas de M O Bourguignon montre la ténacité nécessaire pour faire reconnaitre la relation la responsabilité du Gardasil.
Après la mort d’un élève de 12 ans survenue après l’injection scolaire de Gardasil, l’agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire a immédiatement affirmé qu’il n’y avait aucun lien avec le vaccin lui-même en reconnaissant tout de même la responsabilité de la vaccination et surtout du médecin qui a été mis en examen pour homicide involontaire [18]. La responsabilité de l’ARS qui a organisé la vaccination en milieu scolaire n’a pas été évoquée…
En 2015, le Danemark a ouvert cinq “cliniques HPV” pour traiter les victimes du Gardasil. Plus de 1300 cas ont été traités dans ces cliniques et certaines ont fait l’objet d’un reportage télévisuel
Au Japon, en Irlande [1] et en Colombie [20] les victimes du Gardasil ont manifesté.
RépondreSupprimerSelon le prospectus du Gardasil, les femmes sont 100 fois plus susceptibles de souffrir d’un événement grave après vaccination avec le Gardasil que d’avoir le cancer du col de l’utérus.
D’après Children Health Defense [21], les chances d’avoir une maladie auto-immune due au Gardasil, même si le vaccin fonctionne, sont 1000 fois plus grandes que les chances d’être sauvé du décès par cancer du col de l’utérus.
L’incidence de ces complications nettement plus élevée qu’après d’autres vaccinations est estimée à près de 2500/100000 alors que celle du cancer du col en France ne dépasse pas 6/100000 témoignant d’une balance avantage/risque franchement défavorable.
Une vaccination au coût totalement disproportionné.
Chez les adultes et adolescents, la vaccination nécessite 3 doses à 123 euros, ce qui revient, avec les consultations médicales indispensables à environ 500 euros, alors que la fabrication d’une dose revient à moins de 1 euro.
Pour Merck et Sanofi il s’agit d’une manne financière colossale, évaluée à 3,80 milliards de dollars en 2019 et qui devrait atteindre 12,69 milliards de dollars en 2027, avec un TCAC de 16,3 % au cours de la période de prévision [22]. Cette rentrée financière lui donne la motivation et les moyens de convaincre les influenceurs et décideurs qu’ils soient fonctionnaires, membre d’agences sanitaires, de sociétés savantes ou de partis politiques…
Si cette vaccination était rendue obligatoire en France, elle reviendrait chaque année à plus de 300 millions d’euros alors que coût annuel du traitement du cancer du col en France a été évalué à 43,9 millions d’euros.[23]
En supposant que le Gardasil puisse éviter les 3000 cancers du col annuels, ce qui est scientifiquement inimaginable [24] comme nous l’avons vu précédemment, le coût de cette mesure atteindrait plus de 100000 euros par cas évité alors que le cout moyen du traitement d’un cancer du col est de 13 509 euros [25], soit 7 fois moins !
Sans oublier les complications du Gardasil responsables d’hospitalisations, de soins onéreux et d’indemnisation des victimes qui alourdissent le cout de la vaccination.
Au total, les vaccinés par Gardasil coûtent au minimum dix fois plus que les non vaccinés, ce qui pose problème en cette période de déficit grave des comptes publics.
La ligue contre le cancer demande l’obligation de cette vaccination inefficace, dangereuse et hors de prix.
Que la ligue contre le cancer désire diminuer la fréquence du cancer du col est naturel. Mais qu’elle réclame une obligation vaccinale pour le Gardasil alors qu’il n’y a toujours pas de preuve de son efficacité anticancéreuse et une certitude de risques de complications est scientifiquement incompréhensible.
D’autant que le dépistage cytologique permet de le prévenir et que la quasi-totalité des femmes qui meurent de ce cancer ne s’y sont pas soumises. La ligue devrait davantage se consacrer à la promotion du dépistage qu’au Gardasil.
RépondreSupprimerMais il s’agit d’une habitude pour la ligue de soutenir tous les traitements anticancéreux qui se disent efficaces, même si cette affirmation est douteuse…
En conclusion
Les vaccins anti HPV sont administrés à une population jeune pour empêcher la survenue d’une maladie rare en France et qu’on prévient déjà avec le frottis de dépistage cytologique. Dans ces conditions, la question de savoir si ces produits sont sûrs est tout à fait cruciale et il n’y a rien d’antivax à la poser.
La propagande massive qui a entouré le lancement et l’implémentation de cette vaccination fait perdre tout sens de la réalité. Il n’y avait aucune raison d’homologuer Gardasil de façon accélérée et, à ce jour, aucun élément scientifique solide ne justifie de recommander massivement la vaccination anti-HPV, ni d’en faire supporter les coûts aux systèmes de santé. Quant à l’obligation vaccinale, elle est totalement indéfendable si l’on considère uniquement les faits avérés.
*
Dr Gérard Delépine
Chirurgien, cancérologue, statisticien
Notes :
1 Nordcan registre nordique des cancers https://nordcan.iarc.fr/en/dataviz/trends?sexes=2&cancers=190&populations=208&years=2005_2023&age_start=0&age_end=17
2 https://hpvcentre.net/statistics/reports/DNK_FS.pdf
3 https://www.cancer.fr/toute-l-information-sur-les-cancers/comprendre-les-cancers/epidemiologie-et-donnees-en-cancerologie/les-donnees-sur-les-cancers/incidence-et-mortalite-des-cancers/incidence-nationale-des-cancers-en-2023
4 Bistoletti P, von Krogh G, Rylander E. Extremt låg risk få invasiv cervixcancer på grund av genital papillomvirusinfektion [Extremely low risk of invasive cervix cancer caused by genital papillomavirus infection]. Lakartidningen. 1990 Dec 19;87(51-52):4434-5. Swedish. PMID: 2273926.
RépondreSupprimer5 Lehtinen M, Paavonen J. Papilloomavirus ja kohdunkaulan syöpä–ei aihetta ennenaikaisiin johtopäätöksiin [Papillomavirus and cervical carcinoma–no reason for premature conclusions]. Duodecim. 1990;106(8):597-9. Finnish. PMID: 1670244.
6 Moodley J. Combined oral contraceptives and cervical cancer. Curr Opin Obstet Gynecol. 2004 Feb;16(1):27-9. doi: 10.1097/00001703-200402000-00006. PMID: 15128004.
7 Shalini L. Kulasingam a Sonia Pagliusi b, Evan Myers a Potential effects of decreased cervical cancer screening participation after HPV vaccination: An example from the U.S Volume 25, Issue 48, 23 November 2007, Pages 8110-8113 Vaccine
8 Adherence to cervical screening in the era of human papillomavirus vaccination: how low is too low?
Bauch, Chris T et al. The Lancet Infectious Diseases, Volume 10, Issue 2, 133 – 137
9 Brinth LS, Pors K, Theibel AC, Mehlsen J. Orthostatic intolerance and postural tachycardia syndrome as suspected adverse effects of vaccination against human papilloma virus. Vaccine 33: 2602-2605, 2015.
10 Souayah N, et AI. Guillain-Barré syndrome after Gardasil vaccination: data from Vaccine Adverse Event Reporting System 2006-2009. Vaccine. 2011 Jan 29;29(5):886-9.
11 Sutton I, Lahoria R, Tan I, Clouston P, Barnett M. CNS demyelination and quadrivalent HPV vaccination. Mult Scler. 2009 Jan;15(1):116-9. doi: 10.1177/1352458508096868. Epub 2008 Sep 19. PMID: 18805844.
12 Celeste McGovern Vaccine Boom, Population Bust: Study Queries Link Between HPV Vaccine and Soaring Infertility 2018 Nov
13 Hyeyeon Chang, Hye Lim Lee, Minju Yeo et al Recurrent optic neuritis and neuromyelitis optica-IgG following first and second human papillomavirus vaccinations. Clin Neurol Neurosurg. 2016 May ;144:126-8. Epub 2016 Mar 29. PMID: 27046292
14 Yonee C, Toyoshima M, Maegaki Y, et al. Association of acute cerebellar ataxia and human papilloma virus vaccination: a casereport. Neuropediatrics 44: 265-267, 2013.
15 Wildemann B, Jarius S, Hartmann M, Regula JU, Hametner C. Acute disseminated encephalomyelitis following vaccination against human papilloma virus. Neurology 72: 2132-2133, 2009.
16 Sekiguchi K, Yasui N, Kowa H, Kanda F, Toda T. Two cases of acute disseminated encephalomyelitis following vaccination against human papilloma virus. Intern Med 55: 3181-3184, 2016.
17 Menge T, Kieseier BC, Nessler S, Hemmer B, Hartung HP, Stüve O. Acute disseminated encephalomyelitis: an acute hit against the brain. Curr Opin Neurol 20: 247-254, 2007.
18 https://lecourrierdesstrateges.fr/2025/03/10/collegien-mort-apres-injection-gardasil-un-medecin-mis-en-examen-pour-homicide-involontaire/
19 https://initiativecitoyenne.be/2018/08/des-centaines-de-victimes-protestent-contre-le-vaccin-anti-hpv-dans-les-rues-de-dublin.html
20 https://initiativecitoyenne.be/2015/07/manifestations-dans-les-rues-de-colombie-contre-le-gardasil.html
21 https://childrenshealthdefense.org/news/vaccine-safety/25-raisons-deviter-le-vaccin-gardasil/?lang=fr
22 Source: https://www.fortunebusinessinsights.com/fr/human-papillomavirus-hpv-vaccines-market-101962
23 Coût de la prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus en France Volume 94, numéro 2, Février 2007 https://www.jle.com/fr/revues/bdc/edocs/cout_de_la_prise_en_charge_du_cancer_invasif_du_col_de_luterus_en_france_273283/article.phtml
RépondreSupprimer24 Tomljenovic L, Wilyman J, Vanamee E, Bark T, Shaw CA. HPV vaccines and cancer prevention, science versus activism. Infect Agent Cancer. 2013 Feb 1;8(1):6. doi: 10.1186/1750-9378-8-6. PMID: 23369430; PMCID: PMC3565961.
25 de 9 164 € pour un stade I, 15 999 € pour un stade II, 22 697 € pour un stade III et 26 886 € pour un stade IV Arveux P, Bénard S, Bouée S, et al. Coût de la prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus en France. Bull Cancer 2007;94(2):219-24.
https://www.mondialisation.ca/lafp-et-france-info-mentent-sur-le-cancer-du-col-au-danemark-et-erigent-en-modele-un-pays-vaccine-ou-le-risque-est-70-plus-eleve-quen-france/5698388?doing_wp_cron=1746533725.9252390861511230468750
RépondreSupprimerTrump signe un décret interdisant le financement fédéral de la recherche sur le gain de fonction. Implications.
Xavier Azalbert, France-Soir
le 06 mai 2025 - 08:30
Ce 6 mai 2025, le président Donald Trump a signé un décret exécutif historique mettant fin à tout financement fédéral pour la recherche sur le gain de fonction (GOF, pour Gain de Fonction), une pratique scientifique controversée qui consiste à modifier des pathogènes pour les rendre plus transmissibles ou virulents. Cette décision, annoncée dans un contexte de préoccupations croissantes sur les risques pandémiques, suscite des réactions mitigées aux États-Unis et à l’international, notamment en France, où elle rouvre des débats sur l’origine du COVID-19 et le traitement médiatique des « complotistes ».
Une décision motivée par des préoccupations sécuritaires
Le décret, intitulé « Amélioration de la sécurité et de la sûreté de la recherche biologique » et publié sur le site de la Maison-Blanche, interdit explicitement le financement fédéral de la recherche GOF, en particulier dans des « pays préoccupants » comme la Chine et l’Iran, ainsi que dans d'autres nations jugées avoir un contrôle insuffisant sur leurs recherches. Cette mesure vise à renforcer la sécurité biologique et à prévenir les risques d'accidents ou d'utilisation malveillante de pathogènes modifiés, une crainte amplifiée par la théorie de la fuite de laboratoire à l'origine de la pandémie de COVID-19.
Une vidéo partagée sur X montre le président Trump, assis à son bureau dans le Bureau Ovale, entouré de ses conseillers, apposer sa signature sur le décret à l’aide d’un marqueur noir. Une méthode qu’un utilisateur a surnommé « Trump sharpie of thunder » pour souligner son style caractéristique. Cette décision est aussi expliquée par ses conseillers : « Nous mettons fin à un type de recherche qui a causé tant de souffrances. Cela n’a jamais protégé les Américains, et nous devons nous assurer que cela ne se reproduise plus. »
Une mesure saluée par certains, critiquée par d’autres
La décision a immédiatement suscité des réactions passionnées sur les réseaux sociaux. Sur X, des utilisateurs comme @JKash000 et @MAGAVoice ont célébré l’action de Trump, la qualifiant de « victoire pour la sécurité nationale » et réclamant des poursuites contre des figures comme Anthony Fauci, accusé d’avoir soutenu ce type de recherche par le passé. « C’est exactement pour cela que j’ai voté », a écrit @MAGAVoice.
Cependant, des voix plus critiques se sont également exprimées. @Adhi, dans un commentaire sur X, a souligné que ce type de décret pourrait contenir des failles, permettant à la recherche de se poursuivre sous des appellations différentes ou de migrer à l’étranger. « Il faut surveiller si le financement privé prend le relais ou si la recherche est simplement délocalisée », a-t-il averti. Ce qui a été expliqué par Dr Jay Bhattacharya, directeur du NIH. De même, @LanceAloud a exprimé des inquiétudes sur le fait que cette interdiction pourrait désavantager les États-Unis face à des pays comme la Chine, qui pourraient continuer à développer ces technologies et potentiellement les militariser.
Les conséquences pour les Américains
Cette interdiction pourrait avoir des impacts variés sur la population américaine, tant sur le plan scientifique que sociétal.
Impact sur la recherche scientifique et la préparation aux pandémies : la recherche sur le gain de fonction, bien que controversée, a été utilisée pour développer des vaccins et des traitements contre des virus comme la grippe ou le SARS-CoV-2. En interrompant ce financement, les États-Unis risquent de limiter leur capacité à anticiper et à répondre à de futures pandémies. Comme l’a noté un expert sur X, « si un autre virus comme le COVID émerge, nous n’aurons pas les données nécessaires pour trouver rapidement des traitements ou des mesures préventives». Cela pourrait exposer les Américains à des risques accrus lors de futures crises sanitaires.
RépondreSupprimerRenforcement de la sécurité biologique : cependant, les partisans du décret estiment qu’il protège les Américains contre les risques d’accidents ou d’actes malveillants. Les fuites de laboratoire, bien que rares, sont une préoccupation réelle, et ce décret pourrait réduire la probabilité qu’un pathogène modifié cause une nouvelle pandémie. « C’est une journée historique », a déclaré Robert F. Kennedy Jr., secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, dans sa prise de parole.
Polarisation politique et sociale : la décision de Trump a ravivé les tensions politiques autour de la science et de la gestion des pandémies. Des appels à « mettre Fauci en prison » montrent à quel point le sujet reste clivant. Cette polarisation pourrait compliquer les efforts pour trouver un consensus sur la manière de gérer les risques biologiques à l’avenir, divisant encore davantage les Américains sur des questions de santé publique.
Impact économique et mondial : en cessant de financer la recherche GOF, les États-Unis pourraient perdre leur position de leader dans certains domaines de la recherche biomédicale. Si d’autres pays continuent ces recherches, cela pourrait également créer un déséquilibre stratégique, comme l’a souligné @LanceAloud.
Pour les Américains, cela pourrait signifier une dépendance accrue envers des technologies ou des vaccins développés à l’étranger, potentiellement à des coûts plus élevés.
Les répercussions en France : une remise en question du narratif médiatique
En France, comme d’ailleurs dans bien d’autres pays, cette décision résonne de manière particulière, notamment en raison de son impact sur le narratif entourant l’origine du COVID-19. Depuis le début de la pandémie, la théorie de la fuite de laboratoire, bien que soutenue par certains scientifiques, a été largement discréditée par les grands médias français, qui ont abusé sans preuve de qualificatifs dénigrants de « complotiste » ou « d’anti-science ». Les complotistes, ainsi que ceux qui remettaient en cause le narratif officiel, étaient même caractérisés comme ayant un faible quotient intellectuel.
Des figures comme le professeur Luc Montagnier, co-découvreur du VIH et lauréat du prix Nobel de médecine en 2008, avaient pourtant défendu cette hypothèse dès 2020. Montagnier, dans une interview sur CNews, avait affirmé que le SARS-CoV-2 portait des traces d’éléments génétiques du VIH et de la malaria, suggérant une manipulation humaine dans un laboratoire de Wuhan. À l’époque, ses déclarations avaient été moquées et rejetées par une grande partie de la communauté scientifique et des médias, qui les jugeaient « absurdes » et « dangereuses ». France-Soir en tant que média a aussi subi les affres de ces étiquettes en étant probablement le seul média à questionner et à vérifier ce narratif – le 13 aout 2020, France-Soir publiait l’étude Perez Montagnier référencée dans une revue scientifique ainsi qu’une interview du Pr Tritto auteur du livre « La chimère qui a changé le monde » qui donnait déjà raison à Montagnier.
Cela ravive aussi le débat sur le besoin d’une Commission d’enquête indépendante tant sur la gestion de la crise sanitaire, une attente de 64 % des Français, que sur le traitement médiatique de l’information et de l’usage inapproprié d’étiquettes dénigrantes envers ceux qui portaient une autre voix en contestant le narratif officiel. 79 % des Français veulent aussi que le secret-défense sur la gestion de la crise soit levé pour que chacun sache comment les décisions ont réellement été prises.
RépondreSupprimerSondage FSAlors que les débats se poursuivent des deux côtés de l’Atlantique, une chose est sûre : les
Américains et les Français devront naviguer dans un paysage scientifique et politique encore plus complexe dans les années à venir.
Si les Américains semblent avoir de quoi retrouver confiance sur le fait que les décisions prises par leur gouvernement vont dans le sens de leurs attentes, en France, l’avis des Français n’est pas encore pris en considération : 83 % pensent que leurs volontés ne sont pas bien écoutées par le président et le gouvernement, tel que le montre un sondage récent commandé par le sénateur Houpert.
https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-sante-science-tech/trump-signe-un-decret-interdisant-le-financement-federal
Des experts mettent au point un vaccin contre la Covid-19 à partir du riz ! HAHAHAHA !
RépondreSupprimer5 Mai 2025
ISAAA*
Des chercheurs de l'Université de Yangzhou, en Chine, ont mis au point un vaccin à base de riz ciblant la sous-unité S1 de la glycoprotéine du SARS-CoV-2. Les résultats sont publiés dans le Plant Biotechnology Journal.
Le virus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, continue de se propager et de muter dans le monde entier malgré l'approbation et l'utilisation de vaccins commerciaux. La mise au point de vaccins sûrs, efficaces et abordables reste donc une demande mondiale. Les plantes se sont révélées être une plate-forme efficace pour exprimer des protéines recombinantes à des fins pharmaceutiques et vaccinales, ce qui a conduit les chercheurs à utiliser des plantes de riz pour développer un vaccin contre la Covid-19.
Deux vecteurs binaires avec des promoteurs distincts ont été construits et utilisés pour transformer le riz à l'aide d'Agrobacterium. Ce processus a permis la régénération de 56 lignées de riz transgéniques indépendantes. L'analyse de l'expression a confirmé la production de la protéine S1 (rS1) dérivée du riz dans les graines de riz transgéniques sous le contrôle du promoteur pGt1. La protéine rS1 purifiée a ensuite été utilisée pour évaluer son interaction avec l'enzyme 2 de conversion de l'angiotensine humaine et son immunogénicité lorsqu'elle est administrée à des souris avec différents adjuvants. Les résultats suggèrent que la rS1 peut induire des réponses immunitaires à la fois humorales et cellulaires.
Sur la base des résultats rapportés, la protéine rS1 peut être utilisée pour le développement d'un vaccin contre la Covid-19 à un prix abordable et peut également être appliquée à d'autres vaccins antiviraux.
Lire l'article en accès libre dans Plant Biotechnology.
__________________
* Source : Experts Develop COVID-19 Vaccine from Rice- Crop Biotech Update (April 9, 2025) | Crop Biotech Update - ISAAA.org
Ma note : Le titre me semble un peu optimiste... on est, au mieux, au début d'un long processus.
https://seppi.over-blog.com/2025/05/des-experts-mettent-au-point-un-vaccin-contre-la-covid-19-a-partir-du-riz.html
La commission des affaires sociales restaure la peine de mort pour les personnes fragiles. Dissuader une personne de se suicider devient une délit, l’inciter à mourir non
RépondreSupprimerle 3 Mai 2025
par pgibertie
Au terme d’une semaine dense, la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté, vendredi 2 mai au soir, la proposition de loi « relative à la fin de vie » désormais renommée « relative au droit à mourir », à défaut d’avoir accepté d’assumer la réalité des termes suicide assisté et euthanasie. Un vote final qui entérine une version particulièrement permissive du texte, malgré de nombreuses mises en garde sur ses déséquilibres éthiques, juridiques et humains.
« Délit d’entrave » : un glissement sémantique préoccupant
L’article 17, introduisant un « délit d’entrave à l’aide à mourir », a cristallisé les tensions. Pour Patrick Hetzel (Droite républicaine), ce point touche à « une question éthique fondamentale ». Plusieurs députés, notamment du Rassemblement National, se sont interrogés sur la frontière entre la tentative de dissuasion d’un suicide et une entrave pénalement répréhensible : « Si je sauve quelqu’un de la défenestration, allez-vous me mettre en prison ? » interroge un député.
Philippe Juvin (Droite républicaine) a rappelé le rôle même de la psychiatrie, qui est de « tenter d’empêcher » le passage à l’acte suicidaire, et a mis en garde contre une formulation trop large du texte. Des associations comme SOS Suicide, mentionnée par Thibault Bazin (Droite républicaine) pourraient, dans cette logique, voir leur action criminalisée.
Les amendements visant à créer un délit symétrique d’incitation à l’« aide à mourir » ont été rejetés. Thibault Bazin, Frédéric Valletoux (Horizons et Indépendants) et Cyrille Isaac-Sibille (Les Démocrates) ont défendu cette mesure de « juste équilibre ». Mais le rapporteur général Olivier Falorni (Les Démocrates) s’y est opposé arguant que la loi sur l’IVG de 1974 est équilibrée : elle contient un délit d’entrave, mais pas de délit d’incitation.
Pourtant, même Yannick Monnet (Gauche démocrate et républicaine) s’est dit favorable à cette symétrie, à titre personnel, pour éviter certains abus. En vain.
L’absence de soins palliatifs, un angle mort assumé
En fin de séance, plusieurs amendements ont tenté d’introduire un lien entre l’effectivité des soins palliatifs et l’application de la loi. Christophe Bentz (RN) a proposé de reporter l’entrée en vigueur du texte à 2030, « l’urgence étant les soins palliatifs ». Sandrine Dogor-Such (RN) a suggéré de la conditionner à la présence d’au moins une unité de soins palliatifs dans chaque département.
Patrick Hetzel a exprimé une inquiétude partagée sur le fait qu’il ne faudrait pas que certaines personnes aient recours à l’« aide à mourir » par défaut de soins. Matthias Tavel (LFI-NFP) lui a répondu qu’il n’y avait pas de confrontation entre les deux approches. Pourtant, tous ces amendements ont été rejetés.
RépondreSupprimerLe constat est clair : aucun garde-fou liant explicitement accès aux soins palliatifs et possibilité de recourir à la mort médicalement assistée n’a été retenu.
Une loi aux contours assumés
L’article 18 a suscité peu de débats, sauf une brève controverse sur la mention des mineurs dans un article du Code de la sécurité sociale — mention qualifiée de simple « précision légistique » par la rapporteure Elise Leboucher (LFI-NFP).
Enfin, le titre même du texte a été modifié. Refusant les termes d’« euthanasie » ou de « suicide assisté », jugés trop explicites par certains, Olivier Falorni a proposé la formule « relative au droit à l’aide à mourir ». C’est ce libellé qui a été adopté.
Une loi sans contrepoids
Cette proposition de loi marque un tournant majeur. Malgré des débats nourris et des appels constants à l’équilibre, le texte adopté en commission n’inclut ni délit d’incitation, ni condition d’accès aux soins palliatifs, ni clause de conscience renforcée. Comme l’a rappelé Christophe Bentz en séance : « C’est le texte le plus permissif au monde ».
A rebours de l’éthique de la vulnérabilité, le législateur semble avoir fait primer la logique d’un droit individuel radical — jusque dans la mort — sur les garanties collectives essentielles à une véritable protection des personnes fragiles.
- voir doc sur site :
https://pgibertie.com/2025/05/03/la-commission-des-affaires-sociales-restaure-la-peine-de-mort-pour-les-personnes-fragiles-dissuader-une-personne-de-se-suicider-devient-une-delit-linciter-a-mourir-non/
Le retour de la mort à 30 ou 40 ans (comme aux siècles précédents) est pour bientôt !
SupprimerÉtat providence en faillite qui n’arrive plus a se financer : lui donner le « droit » d’éliminer les gens qui lui coûtent le plus cher même si le pronostic vital n’est pas engagé.
RépondreSupprimerle 26 Mai 2024
par pgibertie
L’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont le décès n’était pas raisonnablement prévisible a marqué sa deuxième année d’admissibilité en 2022. Au Canada, l’admissibilité des personnes dont le décès n’est pas raisonnablement prévisible a commencé le 17 mars 2021, après l’adoption de la nouvelle législation.
Il y avait 463 dispositions relatives à l’AMM pour les personnes dont la mort naturelle n’était pas raisonnablement prévisible, ce qui représente 3,5 % de tous les décès bénéficiant de l’AMM en 2022. Cela représente un peu plus du double du nombre total de dispositions pour les personnes dont la mort naturelle n’était pas raisonnablement prévisible en 2021 (223 dispositions représentant 2,2 % de toutes les prestations d’AMM en 2021).
Le tableau 3.1 représente le total des dispositions relatives à l’aide médicale à mourir au Canada de 2016 à 2022, y compris les dispositions pour les personnes dont la mort naturelle n’était pas raisonnablement prévisible.
Les problèmes neurologiques ont été signalés comme principal problème sous-jacent par 12,6 % des personnes ayant reçu l’AMM en 2022, un chiffre semblable à 12,4 % en 2021, mais en hausse par rapport à 10,2 % en 2020. La proportion d’hommes (13,1 %) souffrant d’un problème neurologique était légèrement plus élevée que femmes (12,1 %) en 2022.
Une bonne recette : un Etat providence en faillite qui n’arrive plus a se financer: lui donner le « droit » d’eliminer les gens qui lui coutent le plus cher. UN pronostic vital engagé n’est plus nécessaire pour recevoir le suicide assisté (SA) !
Certains n’ont pas attendu cette loi pour donner du #Rivotril à des personnes qui toussaient en Ehpad !
Un patient atteint d’une maladie grave et incurable en phase avancée ou terminale » pourra recevoir le SA. Donc, François Mitterrand aurait pu demander le suicide assisté dès 1981
C’est un député socialiste qui a proposé cet amendement:
https://pgibertie.com/2024/05/26/etat-providence-en-faillite-qui-narrive-plus-a-se-financer-lui-donner-le-droit-deliminer-les-gens-qui-lui-coutent-le-plus-cher-meme-si-le-pronostic-vital-nest-pas-engage/
Après 70 ans , dans le Nouveau Monde , tu ne sers à rien , il faut faire des économies
RépondreSupprimerle 20 Mai 2024
par pgibertie
En réalité, il est quasiment toujours possible de mettre fin à ses jours tout seul (le suicide existe depuis toujours). Le but réel de la loi euthanasie n’est donc pas de permettre à des personnes de mettre fin à leurs jours mais de pousser des gens au suicide.
𝗙𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲 : 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝘂𝘁𝗲́𝘀 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝘀𝗮𝘂𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲-𝗳𝗼𝘂𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝗶𝗱𝗲 𝗮̀ 𝗺𝗼𝘂𝗿𝗶𝗿 Le «modèle français» de la fin de vie s’annonce encore plus permissif que prévu. En quelques jours, plusieurs «conditions strictes» proposées par le gouvernement pour limiter l’accès à l’aide à mourir ont sauté lors de l’examen du texte en Commission spéciale:
Introduction de l’aide à mourir dans le code de la Santé Publique.
Suppression du critère de pronostic vital engagé
Remplacement par le critère de « phase avancée ou terminale » de la maladie, encore plus large et flou
Porte ouverte au suicide assisté OU à l’euthanasie, au choix
Inscription de la demande d’euthanasie dans les directives anticipées – au cas où la personne ne serait plus conscient
Assouplissement du délai de réflexion de 48H
Création d’un délit d’entrave à l’aide à mourir «Notre désarroi et notre inquiétude sont immenses devant ce texte qui devient le plus permissif au monde et nous place dans la droite ligne du Canada, c’est-à-dire avec la possibilité d’un nombre d’euthanasies supérieur à 40.000 par an en France»
La récente campagne d’affichage de la mairie de Paris en faveur de l’euthanasie a suscité de vives réactions. Utilisant les ressources publiques de la ville de Paris , cette initiative soulève des questions fondamentales sur certaines valeurs éthiques diffusées ou plutôt imposées.
Cette tentative de normaliser et de banaliser une pratique en totale contradiction avec la foi et les valeurs morales d’un nombre significatif de personnes ,dont les chrétiens, pose le problème de la liberté individuelle sur une thématique fondamentale de notre société ; le rapport à la mort.
@clairefourcade3
Lire « Le Système totalitaire » d’Arendt est de circonstance. ET plus que jamais d’actualité.
Emmanuel Macron avait promis, lors de la campagne électorale de son second quinquennat en 2022, un texte sur la fin de vie qui irait plus loin que le dernier en date, la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui avait introduit la possibilité, pour des personnes en fin de vie confrontées à des souffrances réfractaires, d’avoir recours à une « sédation profonde et continue jusqu’à la mort ».
L’exécutif redouble de précautions oratoires pour justifier son projet de loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté. À force d’être assénée, cette circonspection a fini par s’inscrire dans la conscience collective. Pourtant, une lecture attentive du projet de loi montre que cette prudence affichée est factice ; un effort minimal de législation comparée prouve au contraire que la loi française serait la plus permissive au monde – sans même envisager les inévitables évolutions à venir.
Dans son avis sur le projet de loi, le Conseil d’État a appelé le gouvernement à définir « de manière suffisamment claire et précise les actes entrant dans le champ de l’aide à mourir ». Sans récuser l’expression « aide à mourir », les Sages lèvent le voile sur sa réalité et appellent le gouvernement à préciser ses euphémismes. Ce texte « a pour objet principal de créer une “aide à mourir”, entendue comme la légalisation, sous certaines conditions, de l’assistance au suicide, et dans l’hypothèse où la personne n’est pas en mesure physiquement de s’administrer elle-même la substance létale de l’euthanasie ». La haute instance reconnaît en outre que le texte introduit « une double rupture par rapport à la législation en vigueur », en inscrivant la fin de vie « dans un horizon qui n’est plus celui de la mort imminente » et en autorisant « pour la première fois un acte ayant pour intention de donner la mort », remettant en cause plusieurs articles du code de la santé publique.
RépondreSupprimerLa procédure « collégiale », promise par le président de la République pour évaluer les demandes d’aide à mourir, interroge également. Dans le projet, il ne s’agit en fait que de l’avis d’un second médecin et d’un autre soignant. Le premier médecin sollicité par le patient endosserait seul la décision d’autoriser un suicide assisté ou une euthanasie. Ce point n’a pas été retoqué par le Conseil d’État, mais la haute juridiction a cependant jugé bon de préciser qu’il fallait s’assurer que les soignants appelés à se pencher sur ces demandes ne soient pas « membres de la famille » du patient et que le médecin chargé d’émettre un avis ait « accès au dossier médical » ou puisse « s’il le souhaite, demander à examiner la personne ».
« L’absence de procédure collégiale place le médecin dans une position de toute-puissance que l’on voudrait révolue. Nous, soignants, nous ne voulons pas avoir à décider qui doit vivre et qui peut mourir », interpelle Claire Fourcade, la présidente de la Société française de soins palliatifs (Sfap). Les critères d’accès au suicide assisté, bien que présentés comme « stricts » par Emmanuel Macron, apparaissent comme autant de faux-semblants aux soignants inquiets. « Partout où la mort provoquée a été légalisée, tous les garde-fous initiaux ont été peu à peu levés, commente Claire Fourcade. Les “conditions strictes” censées encadrer la mort provoquée ne sont donc que des conditions provisoires destinées à rassurer la population et les soignants. Mais nous n’en sommes pas dupes. »
Mais, pour Jean Leonetti, le projet du gouvernement acte bien une « double rupture » : avec la loi Claeys-Leonetti d’abord, mais aussi avec l’offre telle qu’elle est proposée aujourd’hui dans les structures de soins palliatifs. « La cohabitation de ces deux textes est faite pour donner l’apparence d’un équilibre, mais l’impression est fausse, puisque les maisons d’accompagnement annoncées ont vocation à se substituer aux soins palliatifs. Des maisons où l’on peut imaginer que l’aide active à mourir sera pratiquée », fait-il observer. Jean Leonetti est peu surpris de voir émerger certaines réactions « inquiètes » dans l’univers des soins palliatifs et « consternées » chez les juristes.
- voir doc sur site :
https://pgibertie.com/2024/05/20/apres-70-ans-dans-le-nouveau-monde-tu-ne-sers-a-rien-il-faut-faire-des-economies/
Les gens continueront à cotiser pour leurs retraites mais ne les auront jamais !
SupprimerTarifs et dépenses
RépondreSupprimerPar Ron Paul, docteur en médecine
Institut Ron Paul
6 mai 2025
Le président Trump a proposé d'utiliser les recettes de l'augmentation des droits de douane pour réduire, voire supprimer, l'impôt sur le revenu, en priorité pour les Américains gagnant moins de 200 000 dollars par an. Exonérer davantage d'Américains de l'impôt sur le revenu, et réduire les impôts des autres Américains, est certainement une initiative louable. Cependant, remplacer l'impôt sur le revenu par des droits de douane pourrait avoir des conséquences négatives pour les Américains que le président Trump souhaite aider.
Remplacer par des droits de douane les recettes fiscales perçues par le gouvernement pourrait nécessiter une augmentation des droits de douane encore plus élevée que les droits de douane « libératoires » du président Trump. Cela entraînerait de nouvelles hausses de prix et encouragerait d'autres gouvernements à riposter en augmentant leurs droits de douane, perturbant davantage les chaînes d'approvisionnement et entraînant des prix et des pénuries encore plus élevés. Les effets négatifs des droits de douane pourraient éclipser les avantages d'une baisse, voire de l'absence d'impôt sur le revenu.
Les consommateurs peuvent tenter d'éviter les droits de douane sur les biens. L'évitement massif des droits de douane pourrait conduire à l'imposition de droits de douane plus élevés ou de nouvelles taxes. Si les politiciens doivent jouer le jeu de la « compensation » des baisses d'impôts par des hausses d'impôts, c'est parce qu'ils refusent de réduire significativement les dépenses publiques. La taxe préférée des politiciens est la taxe inflationniste de la Réserve fédérale, car elle est cachée. De plus, elle est régressive, ce qui en fait le pire type d'impôt.
Les médias et les grands dépensiers des deux partis dénoncent les importantes réductions des dépenses fédérales prévues par le projet de budget du président Trump. Cependant, même si les 163 milliards de dollars de réductions proposées par le président Trump sont tous promulgués, le gouvernement fédéral dépensera encore environ 1 700 milliards de dollars l'année prochaine dans son budget « discrétionnaire ». Ces réductions seraient inférieures à 8 %.
Alors que le président Trump propose de nombreuses coupes budgétaires nécessaires dans les agences et programmes fédéraux, notamment celles concernant l'utilisation de l'argent des contribuables pour promouvoir le « wokeness », son budget porte les dépenses militaires à environ 1 000 milliards de dollars. Il ne prévoit pas non plus de modification de la Sécurité sociale ni de l'assurance maladie Medicare. Cela signifie que le prétendu plan de dépenses radical du président Trump ne réduit pas les dépenses sur trois des quatre postes les plus importants du budget fédéral. Le quatrième concerne les paiements d'intérêts sur la dette nationale, que le Congrès ne peut réduire que par des coupes budgétaires.
Bien sûr, il est peu probable que la totalité, voire la plupart, des coupes budgétaires du président Trump soient promulguées. D'éminents républicains ont déjà annoncé leur opposition à certaines de ces coupes. Certains républicains, partisans de la défense, dont le président de la commission sénatoriale des forces armées, ont critiqué le plan budgétaire du président Trump pour son manque de dépenses militaires !
En réalité, si le président et le Congrès étaient sérieux dans leur volonté de réduire les dépenses, ils commenceraient par sabrer le budget du Pentagone. Très peu de dépenses militaires sont réellement consacrées à la défense du peuple américain. Une grande partie des dépenses militaires sert plutôt à entretenir un empire mondial et à enrichir le complexe militaro-industriel. Croit-on que la sécurité des Américains dépende du maintien par le gouvernement américain de plus de 700 bases militaires à l'étranger ?
La crise budgétaire à laquelle l'Amérique est confrontée trouve son origine dans une crise philosophique plus vaste. Trop d'Américains ont adhéré à l'idée que le gouvernement américain a le droit moral et la compétence de diriger l'économie, le monde et même nos vies. Ce système ne changera pas tant qu'une masse critique de personnes n'adhérera pas aux idées de liberté. Ceux d'entre nous qui connaissent la vérité doivent tout mettre en œuvre pour diffuser le message de liberté, de paix et de prospérité.
RépondreSupprimerhttps://www.lewrockwell.com/2025/05/ron-paul/tariff-and-spend/
En réalité un porte-containers peut très bien larguer les amarres au Brésil, au Canada ou en Colombie, déchargé sa cargaison qui sera monté sur un autre bateau qui partira vers les States !
SupprimerAllemagne : un agriculteur obtient gain de cause au tribunal : une zone résidentielle ne peut pas chasser l'agriculture
RépondreSupprimer6 Mai 2025
Olaf Zinke, AGRARHEUTE*
L'agriculteur avait entamé en décembre 2019 une procédure de contrôle des normes auprès de la Cour administrative de Hesse à Kassel. Les conflits qu'il craignait n'étaient pas suffisamment pris en compte, tel était son argument. Les juges de la cinquième chambre ont maintenant rendu leur décision.
Un agriculteur a porté plainte devant la Cour administrative contre un projet de nouvelle zone d'habitation. Le motif : son exploitation serait considérablement limitée par la nouvelle zone d'habitation. Aujourd'hui, les juges font droit aux objections de l'agriculteur.
Ma note : Il n'y a pas que les néo-ruraux – ou les ruraux de fin de semaine (voir ici et ici) – qui peuvent saisir la justice.
En 1998, les élus de la ville de Nidda, dans le district de Wetterau (Hesse), décident d'élaborer un plan d'aménagement du territoire. La priorité doit être donnée à la densification à l'intérieur du village par rapport à la construction à l'extérieur des limites du village, dit-on.
La zone – d'anciens jardins – doit acquérir le caractère d'une zone résidentielle générale. Un agriculteur biologique voisin est concerné, rapporte le Kreis-Anzeiger. L'agriculteur attire l'attention sur les éventuelles nuisances olfactives et sonores et a déposé plusieurs recours contre le plan d'aménagement.
Outre le bruit des machines, il cite son élevage de bovins bio. La raison en est une expertise des odeurs qui tient compte d'une augmentation prévue de son cheptel bovin de 90 à 120 animaux.
Les experts constatent qu'un bloc résidentiel complet dans la zone du plan initial n'est pas admissible en raison des nuisances olfactives.
L'agriculteur bio argumente que des étables ouvertes sont prescrites par le cahier des charges, ce qui entraîne des émissions comparativement élevées. En plus de l'agriculture, il exploite un hôtel pour enfants destiné aux crèches et aux classes scolaires. Dans l'ensemble, il faut s'attendre à un niveau de bruit et d'odeur qui entraînera inévitablement une gêne pour les futurs riverains.
En 2015, l'administration réduit donc la zone constructible du plan : des terrains sont retirés, des surfaces sont définies de manière permanente comme jardins potagers.
En 2018, une nouvelle expertise confirme cependant que la limite d'insonorisation autorisée pour les zones d'habitation est de toute façon dépassée, du moins dans certaines parties de la zone.
Le tribunal donne raison à l'agriculteur
En 2020, le conseil local a rappelé qu'il était important d'offrir des perspectives aux jeunes familles, ce qui implique aussi des terrains à bâtir proches de l'agglomération, rapporte le Kreis-Anzeiger.
La ferme biologique « mérite sans aucun doute d'être protégée », c'est pourquoi la ville et le conseil local auraient présenté des compromis : la fermeture des étables ouvertes pour réduire les odeurs ou le déplacement du bruyant séchoir à céréales.
RépondreSupprimerLes coûts éventuels de ces mesures auraient été pris en charge par la ville. En outre, il y aurait eu une inscription au registre foncier pour attirer l'attention des futurs propriétaires sur la « situation de nuisance à laquelle il faut s'attendre ». En décembre 2019, l'agriculteur avait entamé une procédure de contrôle des normes auprès de la Cour administrative de Hesse à Kassel.
Les conflits redoutés n'étaient « pas suffisamment pris en compte », tel était son argument. Les juges de la cinquième chambre ont maintenant rendu leur décision. Dans les motifs du jugement, on peut lire : « Le conflit entre l'exploitation agricole et les habitations n'est pas résolu au sein du plan d'aménagement ».
Les mesures envisagées par l'administration ne sont pas réalisables en tant que « déplacement du conflit ». L'agriculteur ne peut ni fermer son étable ni déplacer le séchage des céréales. L'un des intérêts de l'agriculture est d'être épargné par « le rapprochement d'une construction qui pourrait mettre en danger la gestion future de l'exploitation ».
Le fait qu'une résolution ultérieure du conflit par des accords avec le plaignant n'était pas réalisable aurait dû s'imposer aux élus municipaux au vu des multiples prises de position et objections de l'agriculteur, a argumenté la cour administrative – déclarant le plan d'urbanisme inefficace.
Avec du matériel de kreis-anzeiger, Hessische Verwaltungsgerichtshof Kassel
https://seppi.over-blog.com/2025/05/allemagne-un-agriculteur-obtient-gain-de-cause-au-tribunal-une-zone-residentielle-ne-peut-pas-chasser-l-agriculture.html
Les Français exigent d’être entendus : un sondage choc commandé par le Sénateur Houpert révèle une grave crise de confiance
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 30 avril 2025 - 15:00
Un sondage commandé par le sénateur Alain Houpert (Les Républicains, Côte-d’Or), réalisé par l’institut MIS Group les 17 et 18 avril 2025 auprès de 1000 Français, met en lumière une crise de confiance sans précédent envers les institutions françaises. Avec 83 % des sondés estimant que leurs volontés sont ignorées par le président et le gouvernement. Ce rapport, relayé par France-Soir, souligne une fracture profonde entre les citoyens et leurs dirigeants. En écho à des analyses critiques publiées par le média, notamment une interview de Chris Bickerton en 2020 et une analyse sur la maltraitance institutionnelle, ce sondage révèle un appel urgent à une démocratie plus participative, où les parlementaires doivent prioriser l’écoute des Français.
Un désaveu massif de la politique macroniste
Les résultats du sondage dressent un portrait accablant de la gestion d’Emmanuel Macron : 61 % des Français estiment qu’il mène le pays dans la mauvaise direction, contre seulement 4 % qui soutiennent sa vision.
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Sondage AH01
80 % désapprouvent sa gouvernance, et 77 % jugent qu’il divise la nation.
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Sondage AH02
Les institutions législatives ne sont pas épargnées : 63 % critiquent le Sénat, et 74 % l’Assemblée nationale.
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Sondage AH03
Ces chiffres résonnent avec l’analyse de Chris Bickerton, politologue interrogé par France-Soir en 2020, qui pointait les limites du macronisme. Selon lui, « le macronisme n’est pas encore la réponse aux problèmes » de la France, en raison de son incapacité à dépasser les clivages traditionnels et à offrir une vision cohérente face à la crise de représentation. Bickerton soulignait déjà une « déconnexion » entre l’exécutif et les citoyens, un constat amplifié par le sondage de 2025.
Une maltraitance institutionnelle au cœur de la défiance
Le sondage met en évidence une crise de la démocratie : 57 % des Français estiment que la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) n’est pas respectée, 80 % dénoncent l’exclusion des représentants du peuple des décisions majeures, et 75 % appellent les parlementaires à plus d’indépendance vis-à-vis de l’exécutif.
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Sondage AH04
Cette perception d’un pouvoir autoritaire fait écho à l’analyse « Macron a-t-il aussi rendu malade ses concitoyens en mettant en place une maltraitance institutionnelle ? » Les restrictions imposées pendant la crise du Covid-19, souvent sans débat parlementaire, ont accentué un sentiment de « maltraitance » institutionnelle.
Cette gestion, marquée par une centralisation excessive, aurait « fragilisé la confiance des Français envers leurs institutions », un point corroboré par les 83 % de sondés qui se sentent ignorés.
RépondreSupprimerRejet des politiques européennes et des réformes imposées
Sur le plan international, le sondage révèle un scepticisme marqué : 59 % des Français jugent que l’influence de la France décline.
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Sondage AH06
76 % s’opposent au plan de réarmement européen de 850 milliards d’euros,
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Sondage AH08
et 54 % plébiscitent une « Europe des Nations » contre 14 % pour une Europe fédérale.
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Sondage AH07
Ces résultats reflètent une méfiance envers les projets centralisés, un thème abordé par Xavier Azalbert, directeur de France-Soir, dans une interview publiée le 29 avril 2025. Il y affirme que « les Français ont bu la propagande du pouvoir, désormais ils la recrachent », dénonçant une « manipulation » des citoyens par des récits officiels, notamment sur les questions européennes et sanitaires. Il critique une élite déconnectée, un constat aligné avec le rejet des politiques européennes exprimé dans le sondage.
Les ZFE, symbole d’une politique perçue comme discriminatoire
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) cristallisent le mécontentement : 77 % des Français jugent la loi discriminatoire envers les plus pauvres, et 50 % exigent son abrogation immédiate.
Bien que 62 % reconnaissent l’objectif de réduction de la pollution, 20 % y voient une mesure pour « compliquer la vie des citoyens ».
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Sondage AH 10
Ce sentiment d’injustice sociale fait écho aux critiques de Bickerton, qui en 2020 notait que les politiques macronistes, souvent technocratiques, négligeaient les préoccupations des classes populaires. De même, Xavier Azalbert, dans son interview de 2025, dénonce des réformes imposées « sans égard pour les réalités vécues par les Français », renforçant l’idée que les ZFE sont perçues comme un exemple de gouvernance élitiste.
Intelligence artificielle : entre opportunité et menace
Le sondage aborde aussi les enjeux technologiques : 68 % des Français craignent que l’intelligence artificielle menace l’emploi, mais 67 % y voient une opportunité pour améliorer les services. Cette ambivalence appelle une régulation équilibrée, un défi pour les parlementaires. Certes mettent en garde contre une « technocratie » qui pourrait exploiter ces technologies pour contrôler davantage les citoyens, un risque à considérer dans les débats législatifs.
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Sondage AH 11
Un appel urgent à l’écoute des citoyens
RépondreSupprimerLe sénateur Houpert conclut son rapport en appelant les parlementaires à « porter les préoccupations des Français au cœur des débats ». Avec 83 % des sondés estimant que leurs voix ne comptent pas, la crise de confiance menace la cohésion nationale. Cette urgence est soulignée par les analyses de France-Soir : Bickerton insistait dès 2020 sur la nécessité d’une politique plus inclusive et l’analyse sur la maltraitance institutionnelle dénonçait une gouvernance autoritaire appelle à rejeter la « propagande » pour redonner le pouvoir au peuple.
Ce sondage est un mandat clair pour les élus : restaurer la confiance exige une démocratie où l’avis des Français devient une priorité. Les parlementaires doivent agir, non comme des relais de l’exécutif, mais comme les porte-voix d’une nation en quête de représentation.
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Le sondage en bref
Commanditaire : Sénateur Alain Houpert.
Réalisation : MIS Group, 17-18 avril 2025.
Échantillon : 1000 Français, représentatif (méthode des quotas).
https://www.francesoir.fr/politique-france/les-francais-exigent-d-etre-entendus-un-sondage-choc-commande-par-le-senateur
En Espagne, le boom des énergies renouvelables accusé d'avoir fragilisé le réseau
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 02 mai 2025 - 11:45
Lundi 28 avril, à 12h33 précises, 60 % de l’électricité espagnole s’est évaporée en cinq secondes. Trains à l’arrêt, feux éteints, écrans noirs, et un pays champion des énergies vertes plongé dans le doute. Alors que les énergies renouvelables sont pointées du doigt par les conservateurs, un débat électrique s'annonce.
« Le manque de centrales nucléaires et le ‘boom’ des renouvelables ont mis à terre le réseau électrique », accuse le journal ABC. Même ton alarmiste chez El Mundo, qui dénonce des avertissements ignorés depuis des années. Ils visent ainsi la politique menée par Pedro Sánchez, grâce à qui les énergies solaire et éolienne représentent désormais 40 % du mix électrique, tandis que le nucléaire est tombé à 20 %. L’Espagne ferme ses centrales, mais pas les yeux sur les risques, semble dire le rapport annuel de Redeia : il évoque une « forte pénétration » des renouvelables sans infrastructures suffisantes pour absorber les chocs.
Comme le rapporte The Epoch Times, la CNMC avait déjà alerté en janvier sur un réseau flirtant dangereusement avec ses limites. Pourtant, la présidente de REE, Beatriz Corredor, défend une production renouvelable « sûre » et « stable ». Pour la ministre de la Transition écologique, accuser les énergies vertes est « imprudent ». Pedro Sánchez, quant à lui, dénonce un procès à charge : « Ceux qui lient cet incident au manque de nucléaire mentent ».
Réseau saturé, suspicion de cyberattaque, site solaire incriminé… L’origine exacte de la panne reste inconnue pour le moment. Mais si la transition énergétique veut garder sa crédibilité, elle devra aussi prouver sa résilience.
https://www.francesoir.fr/societe-environnement/en-espagne-le-boom-des-energies-renouvelables-accuse-d-avoir-fragilise-le
VIDEO – ZIMBABWE: Création d’une voiture qui roule sans carburant
RépondreSupprimerPar Zack Mwekassa
Mondialisation.ca,
04 mai 2025
Maxwell Chikumbutso, un ingénieur autodidacte zimbabwéen, a récemment attiré l’attention internationale en présentant des inventions prétendument révolutionnaires : un dispositif énergétique convertissant les ondes radio en énergie et un véhicule électrique autonome fonctionnant sans carburant ni recharge. Cependant, ces affirmations ont suscité des scepticismes et des controverses, notamment en raison de l’absence de validation scientifique et de démonstrations concrètes.
- voir clip sur site -
(Vidéo le 2 février 2025)
Qui est Maxwell Chikumbutso ?
Maxwell Chikumbutso est un inventeur et entrepreneur zimbabwéen, reconnu pour ses prétendues innovations technologiques dans les domaines de l’énergie et de l’automobile. Autodidacte, il aurait quitté l’école à l’âge de 14 ans pour se consacrer à ses recherches. Il est le fondateur de Saith Technologies, une entreprise axée sur le développement de solutions énergétiques alternatives.
Les inventions controversées de Chikumbutso
Le dispositif énergétique « Microsonic »
Chikumbutso affirme avoir conçu un dispositif capable de convertir les ondes radio en énergie utilisable, prétendant ainsi créer une source d’énergie inépuisable. Cette technologie serait capable d’alimenter divers appareils, y compris des véhicules et des maisons, sans nécessiter de carburant ou de recharge.
Le véhicule électrique autonome
Parallèlement, il a présenté un véhicule électrique autonome, le Saith FEV, qui fonctionnerait entièrement grâce à son dispositif « Microsonic ». Selon ses déclarations, ce véhicule n’aurait pas besoin de carburant ni de recharge, offrant ainsi une alternative écologique aux véhicules traditionnels.
Réactions et controverses
Les affirmations de Chikumbutso ont suscité un scepticisme considérable au sein de la communauté scientifique et du public. Des experts ont remis en question la validité de ses inventions, soulignant l’absence de validation scientifique et de démonstrations concrètes. Par exemple, une analyse a révélé que le véhicule présenté par Chikumbutso était en réalité un modèle chinois modifié, et non une invention originale.zimeye.net
De plus, des journalistes zimbabwéens ont accusé Chikumbutso de tromper le président Emmerson Mnangagwa en lui présentant des technologies non vérifiées. Ils ont également mis en lumière des incohérences dans ses déclarations, notamment concernant la prétendue capacité de son dispositif à violer les lois fondamentales de la physique.
Développements récents
Le 10 février 2025, Chikumbutso a organisé un événement à Harare pour dévoiler ses inventions. Cependant, l’événement a été marqué par des déceptions, notamment l’absence du véhicule électrique annoncé et la présentation d’un simple foulard, ce qui a renforcé les doutes sur la véracité de ses affirmations.
Bien que Maxwell Chikumbutso ait suscité un intérêt considérable avec ses prétendues innovations, les preuves concrètes de la viabilité et de l’efficacité de ses inventions font défaut. Sans validation scientifique rigoureuse et démonstrations tangibles, il est difficile d’évaluer le potentiel réel de ses technologies. Il est essentiel de maintenir un esprit critique et de privilégier des évaluations basées sur des preuves vérifiables pour déterminer la légitimité de telles revendications.
Le 13 février 2025
Source du texte :
https://zackmwekassa.org/maxwell-chikumbutso-un-inventeur-zimbabween-revolutionne-lenergie-et-lautomobile/
https://www.mondialisation.ca/video-zimbabwe-creation-dune-voiture-qui-roule-sans-carburant/5698356?doing_wp_cron=1746422435.2828950881958007812500
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