PAR TYLER DURDEN
DIMANCHE 18 MAI 2025 - 4H45
La Chine a approuvé un projet de construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires pour un montant de 200 milliards de yuans (27,7 milliards de dollars), ce qui lui permettra de dépasser les États-Unis et de devenir le premier producteur mondial d'énergie nucléaire d'ici 2030, selon Nikkei Asia.
La décision, prise lors d'une réunion du Conseil d'État le mois dernier, comprend huit réacteurs Hualong One, développés par des entreprises publiques sur la base de modèles américains et français, et deux unités CAP1000, basées sur le modèle AP1000 de Westinghouse. Ces réacteurs ajouteront une capacité d'environ 12 000 mégawatts.
La construction se déroulera le long des côtes du Shandong, du Zhejiang, du Fujian, du Guangdong et du Guangxi. Les centrales seront exploitées par des entreprises publiques telles que China National Nuclear Corp., China General Nuclear Power Group et China Huaneng Group.
La Chine a suspendu ses nouveaux projets nucléaires après la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011, mais a repris les autorisations en 2019, portant sa production à environ 10 réacteurs par an depuis 2022. Le président Xi Jinping promeut l'énergie nucléaire pour réduire la pollution atmosphérique, limiter sa dépendance au pétrole (la Chine importe environ 70 % de son brut) et atteindre les objectifs climatiques. En 2020, Xi s'est engagé à atteindre un pic d'émissions de carbone avant 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
Selon Nikkei Asia, fin 2024, la Chine comptait 57 réacteurs produisant 59 760 MW, se classant au troisième rang mondial derrière les États-Unis et la France. La capacité devrait atteindre 110 000 MW d'ici 2030, faisant de la Chine le leader mondial si la tendance actuelle se poursuit. L'énergie nucléaire représentait 4,7 % du mix énergétique chinois en 2024, et les projections devraient atteindre 10 % d'ici 2040.
Alors que les coûts de construction élevés ont freiné les projets nucléaires aux États-Unis et en Europe, les entreprises publiques chinoises continuent de construire efficacement, de maîtriser les coûts et de renforcer leur expertise.
Pour rappel, Axios a rapporté la semaine dernière que la Maison Blanche s'apprêtait à publier des décrets visant à accélérer le déploiement de réacteurs nucléaires aux États-Unis. Ces mesures devraient inciter les ministères de la Défense et de l'Énergie à accélérer le déploiement des réacteurs, contournant ainsi potentiellement les retards imposés par la Commission de réglementation nucléaire (NRC).
Ces développements s'inscrivent dans une tendance plus large de revitalisation du secteur nucléaire américain.
La loi ADVANCE de 2024, promulguée en juillet, vise à simplifier le processus d'autorisation des technologies nucléaires avancées, à réduire les coûts réglementaires et à promouvoir le développement de réacteurs de nouvelle génération.
Par ailleurs, dans un rare accord bipartisan, l'administration Biden avait précédemment exprimé son intention de tripler la capacité nucléaire du pays d'ici 2050, reconnaissant ainsi le rôle de l'énergie nucléaire dans la réalisation des objectifs d'une électricité décarbonée.
Les mesures exécutives prévues reflètent un effort concerté pour moderniser l'infrastructure énergétique américaine, l'énergie nucléaire jouant un rôle central pour garantir la sécurité énergétique et répondre à la demande future.
Début 2025, 411 réacteurs nucléaires étaient en service dans le monde, pour une capacité combinée de 371 gigawatts. Amazon, qui investit plus d'un milliard de dollars dans des projets nucléaires, étudie les petits réacteurs modulaires, tandis que Meta et Google étudient également cette technologie émergente.
Comme nous l'avons signalé, l'accélération de la croissance de la demande d'électricité provenant des centres de données d'IA a déclenché un renouveau de l'énergie nucléaire aux États-Unis. Pour ceux qui l'auraient manqué, dans notre note « The Next AI Trade » d'avril 2024, il y a plus d'un an, nous avons décrit diverses opportunités d'investissement pour dynamiser l'Amérique, dont la plupart ont considérablement surperformé le marché depuis lors.
https://www.zerohedge.com/markets/china-set-become-top-nuclear-power-source-2030
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CI-DESSOUS 22 ARTICLES CENSURÉS ! (60 - 22= 38 !)
Source: https://ped-rheum.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12969-025-01093-4
RépondreSupprimerhttps://pgibertie.com/2025/05/18/une-etude-sur-493705-enfants-montre-que-linfection-covid-nentraine-pas-de-risque-de-declencher-une-maladie-auto-immune-mais-la-vaccination-laugmente-de-23/
Une commission d'enquête accuse l'État de "dissimulation », dans le scandale des eaux minérales
RépondreSupprimerFrance-Soir avec AFP
le 19 mai 2025 - 13:29
Le scandale du traitement illégal des eaux minérales en France, touchant notamment le géant agroalimentaire Nestlé Waters, a fait l'objet d'une "dissimulation par l'État" relevant "d'une stratégie délibérée", indique le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale diffusé lundi.
"Outre le manque de transparence de Nestlé Waters, il faut souligner celui de l’État, à la fois vis-à-vis des autorités locales et européennes ainsi que vis à vis des Français" et "près de quatre ans après, la transparence n’est toujours pas faite", souligne le rapport, rendu public après six mois de travaux et plus de 70 auditions.
La commission d'enquête sénatoriale sur les pratiques des industriels de l'eau en bouteille avait été mise sur pied en novembre 2024, près d'un an après des révélations par des journalistes de plusieurs médias (Le Monde, Radio France et Mediapart) concernant le recours à traitements illégaux de l'eau par des minéraliers.
Nestlé Waters, dont la direction assure avoir découvert fin 2020 sur ses sites Perrier, Hépar et Contrex l'usage de traitements interdits pour de l'eau minérale, avait sollicité à ce sujet mi-2021 le gouvernement et la présidence française.
Dix-huit mois plus tard, un plan de transformation des sites était approuvé par les pouvoirs publics, remplaçant les traitements interdits (UV, charbon actif) par une microfiltration fine par ailleurs controversée, car à même de priver l'eau minérale de ses caractéristiques.
Le droit européen stipule en effet qu'une eau minérale naturelle ne peut faire l'objet d'aucune désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques.
"Malgré la fraude aux consommateurs que représente la désinfection de l'eau, les autorités ne donnent pas de suites judiciaires à ces révélations" de 2021, souligne le rapport qui blâme "les échecs de l'interministériel".
Les sénateurs déplorent aussi une "inversion de la relation entre l’État français et les industriels en matière d'édiction de la norme": "Nestlé Waters adopte une attitude transactionnelle, posant explicitement l'autorisation de la microfiltration à 0,2 micron comme condition à l'arrêt de traitements pourtant illégaux".
"En définitive, c'est au plus haut niveau de l'État que s'est jouée la décision d'autoriser une microfiltration sous le seuil de 0,8 micron", note également le rapport.
"La présidence de la République, loin d'être une forteresse inexpugnable à l’égard du lobbying de Nestlé, a suivi de près le dossier" et "savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis des années", assure la commission sénatoriale.
Appellation lucrative
RépondreSupprimerAlexis Kohler, à l'époque secrétaire général de l'Élysée, a lui-même reçu les dirigeants de Nestlé. Interrogé par la presse en février, Emmanuel Macron avait démenti être au courant du dossier.
Parmi les conséquences, l’industriel a pu continuer à commercialiser son eau sous l'appellation -lucrative- d'eau minérale naturelle.
Dans le même temps, à ce jour, il n'y a pas "de vérifications exhaustives de l’absence de traitements interdits sur tous les sites de production d’eau conditionnée", relève le rapport.
La commission, parmi 28 recommandations, préconise un suivi qualitatif des nappes, "un contrôle effectif du niveau de prélèvement réalisé par les industriels minéraliers", un meilleur étiquetage pour les consommateurs.
Aujourd'hui, Perrier attend de savoir si son autorisation d'exploiter la source comme "eau minérale naturelle" sera renouvelée.
Pour l'heure, des hydrogéologues mandatés par l'État ont rendu un avis défavorable.
La préfecture du Gard doit se prononcer d'ici au 7 août et, en attendant, a donné deux mois au groupe pour retirer son système de microfiltration, estimant qu'il "modifie le microbisme de l'eau produite, en contradiction avec la réglementation".
Nestlé dit disposer de solutions alternatives, qu'il souhaite proposer aux autorités.
Globalement, le marché des eaux minérales et de source françaises concerne 104 sites, 11.000 emplois directs et quelques 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, et un lobbying évidemment très proche du pouvoir.
Un rapport demandé par le gouvernement à l'Inspection générale des affaires sociales, lui aussi révélé par la presse, avait conclu en 2022 que 30 % des marques d'eaux en bouteille "subissent des traitements non conformes".
https://www.francesoir.fr/societe-environnement/scandale-des-eaux-minerales-en-france-une-commission-d-enquete-accuse-l-etat
(...) "La présidence de la République, loin d'être une forteresse inexpugnable à l’égard du lobbying de Nestlé, a suivi de près le dossier" et "savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis des années" (...)
Supprimer(...) La préfecture du Gard doit se prononcer d'ici au 7 août et, en attendant, a donné deux mois au groupe pour retirer son système de microfiltration, estimant qu'il "modifie le microbisme de l'eau produite, en contradiction avec la réglementation". (...)
(...) Un rapport demandé par le gouvernement à l'Inspection générale des affaires sociales, lui aussi révélé par la presse, avait conclu en 2022 que 30 % des marques d'eaux en bouteille "subissent des traitements non conformes". (...)
Volokh identifie correctement le danger que représente la décision de la Cour. Il note que la décision « semble exclure ce point de vue de la protection du Premier Amendement » et que « toute dissidence perçue par rapport à l'idée selon laquelle la vie des Noirs devrait être particulièrement mise en valeur dans ce contexte peut être interdite ».
RépondreSupprimerSi Reason n'a pas toujours raison, il faut reconnaître à Volokh le mérite qui lui revient. Même à travers le voile de l'idéologie libertine, certains à Reason parviennent – parfois – à observer la nudité de l'empereur.
Pourtant, l'aspect le plus insidieux de la décision du tribunal est de faire de la subjectivité la norme de la censure. « Ce qui est nuisible ou innocent est subjectif », écrit le juge, comme s'il s'agissait d'une vérité « évidente » de Jefferson plutôt que du glas de l'État de droit.
Si le préjudice est bien ce que les autorités prétendent, alors le pouvoir de cette classe dirigeante est sans limite. Aujourd'hui, c'est un dessin d'élève de première année. Demain, la dissertation d'un lycéen, la protestation d'un étudiant ou la lettre d'un abonné à un journal.
Le principe est le même : la dissidence n'est pas tolérée.
Il y a longtemps, H. L. Mencken a reconnu cette farce à l'œuvre. « Le désir de sauver l'humanité », écrivait-il, « est presque toujours une fausse façade pour le désir de gouverner.» Dans cette affaire, administrateurs et juges prétendent protéger les enfants, mais en réalité, ils se protègent eux-mêmes du désagrément du désaccord.
Mais dans les écoles publiques d'aujourd'hui, il ne suffit pas de décourager la dissidence. Il faut la pathologiser.
Remettre en question l'orthodoxie dominante, même avec l'innocence d'un enfant, c'est s'exposer à une sanction. Ils ont remplacé le marché des idées par celui des griefs. De même, les parties qui fixent les termes du débat sont celles qui s'expriment le plus bruyamment et le plus facilement offensées.
Une ironie sinistre dans l'affirmation du tribunal : « Les écoles primaires sont davantage axées sur l'apprentissage de la politesse et du silence que sur le débat animé. » Dans un certain sens, c’est vrai, mais pas dans le sens souhaité par la Cour.
Parfois affublées de l'étiquette ridicule d'« éducation », les écoles-usines gouvernementales n'ont pas pour objectif d'apprendre aux enfants les bonnes manières ou la discipline, mais de leur inculquer les habitudes de soumission.
L'enfant à qui l'on apprend que certaines idées sont interdites deviendra un adulte qui ne remettra jamais en question l'autorité. Le citoyen à qui l'on enseigne que le « mal » est ce que les autorités disent n'osera jamais s'exprimer.
Assez des censeurs, assez des commissaires, assez des lâches en robe noire. L'expérience américaine s'est construite sur l'idée que la liberté vaut les risques qu'elle comporte. Il est temps de se réapproprier cette idée ancestrale avant qu'elle ne soit perdue à jamais.
RépondreSupprimerMencken a vu l'avenir – celui auquel nous sommes aujourd'hui confrontés – avec une grande clarté : « L'homme le plus dangereux pour un gouvernement est celui qui est capable de réfléchir par lui-même.»
Puisse-t-il toujours y avoir de tels hommes, de telles femmes et de tels élèves de première année en Amérique.
https://briandoleary.substack.com/p/the-thought-police-arrive
Ces outils ne sont pas réservés aux stratèges militaires. Ils répondent à une crainte partagée par tous : que l’IA devienne une boîte noire, prenant des décisions sans contrôle. « C’est comme installer un frein d’urgence sur une voiture autonome », explique un ingénieur présent au symposium.
RépondreSupprimerMais, pour convaincre le public, il faudra plus que des promesses – il faudra de la transparence.
AIMS : L’IA, un coéquipier sous surveillance
Une autre analyse, signée Cooke et al., présente l’AI Manager System (AIMS), un système qui surveille en temps réel les équipes homme-machine dans des opérations complexes, comme les missions spatiales ou les opérations multi-domaines (terre, air, cyber). AIMS utilise des capteurs pour analyser les communications, la physiologie des opérateurs, et leur positionnement. Lorsqu’une panne ou une surcharge cognitive est détectée, AIMS propose des solutions pour stabiliser le système. Une preuve de concept montre qu’il peut distinguer une réponse résiliente (qui rétablit l’équilibre) d’une réponse fragile.
Pour le grand public, AIMS évoque un futur où l’IA agit comme un coéquipier fiable, mais toujours sous supervision humaine. « C’est un outil qui peut sauver des vies, mais seulement si les opérateurs savent l’utiliser », note un chercheur. Cette dépendance au facteur humain est une leçon universelle, valable aussi pour les citoyens confrontés à des technologies automatisées, des assistants vocaux aux algorithmes de recommandation.
L’humain à chaque étape
Boardman et McNeish, du Département de Science et Technology du ministère de la Défense britannique (MOD) s’appuyant sur quatre ans de recherches du groupe OTAN HFM330, insistent sur l’importance d’un contrôle humain adapté à chaque phase du cycle de vie des systèmes IA : conception, développement, déploiement. Cette approche alloue les tâches entre humains et machines pour optimiser la performance tout en respectant les normes éthiques. Par exemple, dans la lutte contre une campagne de propagande, l’IA peut analyser des millions de tweets, mais un humain doit valider les conclusions pour éviter des biais.
Ce principe rassure : l’IA n’est pas un maître, mais un outil. Pour le public, c’est une promesse que la technologie peut être domestiquée, à condition que les processus soient transparents et les opérateurs formés.
La confiance, un puzzle socio-technique
Dr. Barrett-Taylor, expert défense et sécurité et Dr. Byrne proposent une vision novatrice : l’IA n’est pas une entité isolée, mais un réseau d’acteurs – humains, institutions, technologies. Leur approche, basée sur la théorie des assemblages socio-techniques, distingue la confiance (envers les institutions qui créent l’IA) de la dépendance (envers la technologie elle-même). « Faire confiance à une IA, c’est d’abord faire confiance à ceux qui l’ont conçue », explique Byrne. Cela signifie que la transparence des développeurs et des régulateurs est cruciale.
Pour le grand public, ce cadre démystifie l’IA, souvent perçue comme une boîte magique. Il rappelle que la confiance repose sur des relations humaines, un message clé dans une ère de méfiance croissante envers les institutions.
MKUltra et frameworks modernes : Des secrets d’un programme de manipulation mentale de la CIA aux outils de contrôle de l’information
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 16 mai 2025 - 16:30
De 1953 à 1973, le projet MKUltra de la CIA a exploré les confins de la manipulation mentale, laissant un héritage de traumatismes et de controverses. Ce programme secret, qui a utilisé drogues, électrochocs et torture psychologique sur des milliers de cobayes, souvent sans leur consentement, visait à contrôler l’esprit humain. Aujourd’hui, son ombre plane sur des débats modernes, notamment autour des « frameworks » comme DISARM, des outils de gestion de l’information qui, selon certains, rappellent les ambitions de MKUltra sous des formes plus subtiles. Retour sur les faits, les victimes et les échos contemporains de ce scandale.
Un programme né de la peur
En 1953, dans le contexte de la guerre de Corée, la CIA, sous la direction d’Allen Dulles, lança MKUltra pour contrer les techniques présumées de « lavage de cerveau » des forces communistes. Dirigé par le Dr Sidney Gottlieb, surnommé le « sorcier noir » pour son expertise en poisons, le programme succédait à des projets comme Bluebird et Artichoke, qui expérimentaient déjà l’hypnose et les psychotropes. L’objectif : devancer les ennemis des États-Unis dans la maîtrise de la manipulation psychologique.
Des ambitions terrifiantes
MKUltra avait trois objectifs prioritaires. Tout d’abord programmer des comportements en créant des agents conditionnés pour des missions, y compris des assassinats. Ensuite, extraire des confessions à l’aide du développement de sérums de vérité pour les interrogatoires. Dans l’optique d’influencer des leaders, par exemple en testant des méthodes pour neutraliser des figures comme Fidel Castro. Enfin, exploiter les traumas en étudiant les effets des drogues et des chocs psychologiques pour des applications offensives.
Ces objectifs ont conduit à des expériences d’une cruauté sans précédent, menées dans le plus grand secret.
Mind Control: MK Ultra
Méthodes et exemples concrets
MKUltra englobait plus de 150 sous-projets dans 80 institutions – universités, hôpitaux, prisons et laboratoires – aux États-Unis et au Canada. Les méthodes étaient variées et souvent inhumaines :
Révélations et impact
RépondreSupprimerLe programme resta secret jusqu’en 1974, lorsque le New York Times révéla son existence. Les commissions Rockefeller et Church de 1975 exposèrent les abus, et en 1977, 20 000 pages de documents, échappées à la destruction ordonnée par Richard Helms en 1973, confirmèrent l’ampleur du scandale. La CIA reconnut que MKUltra manquait de rigueur scientifique et avait causé des dommages irréversibles, mais peu de responsables furent sanctionnés.
Programmes similaires en France : DGSE, DGSI et autres organes
Aucun programme français équivalent à MKUltra, impliquant des expérimentations systématiques de manipulation mentale avec drogues ou tortures psychologiques, n’a été officiellement documenté ou déclassifié. Cependant, les services de renseignement français, comme la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) et la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure), ont été impliqués dans des activités de collecte de renseignement et de contre-ingérence qui soulèvent des questions sur leurs méthodes. La DGSE, créée en 1982 et succédant au SDECE (Service de Documentation Extérieure et de Contre-Espionnage), se concentre sur le renseignement extérieur et les opérations clandestines, y compris l’espionnage économique et le contre-terrorisme. Dans « Dictionnaire du renseignement » de Hugues Moutouh et Jérôme Poirot, le chapitre « Manipuler – manipulation » de Gorka Inchaurraga, indiquent que tous les services de renseignement, y compris la DGSE, utilisent des techniques de manipulation pour obtenir des informations ou intoxiquer des adversaires, souvent par la persuasion ou la désinformation.
Dictionnaire du renseignement
La DGSI, créée en 2014 et héritière des Renseignements Généraux (RG) et de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), se focalise sur la sécurité intérieure, notamment la lutte contre le terrorisme et les ingérences étrangères. Elle surveille activement les manipulations de l’information, comme les campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux, qui visent à déstabiliser la France. Un incident rapporté par Mediapart en 2019 suggère que la DGSI a manipulé des déclarations dans un rapport sur l’attentat de Karachi pour privilégier une thèse (attentat d’Al-Qaïda) au détriment d’une autre, illustrant des pratiques de gestion de la perception. Bien que ces actions relèvent de la désinformation plutôt que de la manipulation mentale au sens de MKUltra, elles montrent une volonté d’influencer les récits publics.
En dehors des services de renseignement, des débats sur la manipulation mentale en France se sont concentrés sur les sectes. En 2000, l’Assemblée nationale a envisagé de créer un délit de manipulation mentale pour réprimer les abus sectaires, défini comme l’exercice de pressions graves ou de techniques altérant le jugement, mais y a renoncé en raison de craintes sur les libertés publiques. Ce débat, analysé par Arnaud Esquerre dans « La manipulation mentale et dispositif d’Etat. Sociologie des sectes en France », montre que l’État français a ciblé des groupes accusés d’emprise psychologique, sans jamais lier ces pratiques à des programmes officiels de renseignement.
RépondreSupprimerAucune preuve concrète n’indique que la DGSE ou la DGSI aient conduit des expériences comparables à MKUltra, comme l’usage de drogues ou d’hypnose sur des cobayes. Cependant, des spéculations persistent, alimentées par des œuvres de fiction comme L’Emprise de Marc Dugain, qui dépeint la DGSE et la DGSI comme rivales manipulant des acteurs politiques, ou par des témoignages non vérifiés sur des forums comme X. Ces hypothèses manquent de fondement documentaire, et les archives françaises, contrairement à celles de la CIA, restent largement inaccessibles. Les activités de la DGSE et de la DGSI, bien que secrètes, semblent se limiter à des formes de manipulation plus conventionnelles, comme la désinformation ou la persuasion, dans le cadre de leurs missions légales.
Reprogrammation neurosensorielle dans le sport : une héritière éthique ?
Les techniques de reprogrammation neurosensorielle, popularisées dans le sport de haut niveau, illustrent une application moderne et éthique des neurosciences, contrastant avec les abus de MKUltra. Paul Dorochenko, kinésithérapeute, ostéopathe et préparateur physique, est un pionnier dans ce domaine, notamment via la méthode Allyane, qui combine imagerie mentale, proprioception et sons de basse fréquence pour optimiser les performances. En biathlon, où les tireurs doivent viser avec un rythme cardiaque élevé (parfois 160-180 battements par minute), la reprogrammation aide à automatiser les gestes sous stress. Par exemple, l’Allemand Justus Strelow, connu pour sa précision au tir, a révélé en 2024 que son entraînement intégrait des techniques pour maintenir la constance malgré un cœur battant fort, un domaine où Dorochenko a travaillé pour stabiliser les schémas moteurs sous haute intensité.
Methode Allyane
RépondreSupprimerDans le football, Dorochenko a utilisé ces approches pour corriger les déséquilibres, comme chez des joueurs présentant une asymétrie entre les tirs des jambes droite et gauche, en reprogrammant les activations musculaires via des exercices proprioceptifs et des sons alpha (7-14 Hz) pour harmoniser les hémisphères cérébraux. Un cas emblématique est celui de l’athlète française Christine Arron, dont le temps de réaction lent au départ des courses était un handicap. Dorochenko, en collaboration avec des coachs, a employé des techniques d’imagerie mentale et de stimulation neurosensorielle pour améliorer son interprétation du signal du starter, réduisant son temps de réaction. Ces efforts ont contribué à son succès, notamment sa victoire au 100 mètres des Championnats d’Europe de 1998.
La méthode Allyane, soutenue par des études comme celle de Chatain, Dorochenko et Friggeri (2018) sur les déficits d’épaule, montre des gains fonctionnels significatifs, mais son application au sport reste un domaine de pointe, réservé à des professionnels formés.
Accès aux sources et archives
Si la plus grande partie des pièces ont été détruites et ce qui est connu n'est qu'une infime partie de ce qui a été fait, les documents déclassifiés sur MKUltra sont accessibles via plusieurs sources. La Bibliothèque du Congrès conserve les rapports des commissions Church et Rockefeller, disponibles dans ses salles de lecture ou via des bases de données comme ProQuest. Les chercheurs peuvent utiliser le catalogue en ligne catalog.loc.gov avec des termes comme « MKUltra » ou « Church Committee » pour localiser des références, bien que certains documents nécessitent une visite physique. La CIA FOIA Reading Room propose des milliers de pages, dont le Memorandum on MKULTRA project (Document #0005444836).
Dossier MK Ultra
The Black Vault offre une collection numérique complète, tandis que la National Security Archive compile des mémos et témoignages. Ces ressources, bien que fragmentées par la destruction partielle des archives, permettent de reconstituer l’histoire de MKUltra.
Frameworks modernes : l’héritage de MKUltra ?
Les ambitions de MKUltra résonnent dans les débats actuels sur la manipulation de l’information. Des articles de France-SoirComprendre les frameworks décrivent les « frameworks » comme DISARM, un outil conçu pour contrer la désinformation, mais critiqué pour son potentiel à restreindre la liberté d’expression. Ces cadres, qui structurent la gestion de l’information, évoquent, selon France-Soir Résister aux frameworks, une « normatisation » rappelant les techniques de contrôle mental de MKUltra. En 2025, des discussions sur X relient ces outils à des scandales récents, comme les révélations sur la censure de contenus en ligne par des agences gouvernementales, suggérant que l’esprit de MKUltra perdurerait sous des formes technologiques.
Dans « Covid-19, Psychological Operations, and the War for Technocracy » (2024), l’universitaire David A. Hughes soutient que les mesures de la pandémie de Covid-19 ont repris des techniques du manuel KUBARK, issu de MKUltra, pour manipuler les populations à grande échelle. Il compare les confinements, l’isolement social, et les campagnes de peur (comme « personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas vacciné ») aux méthodes de KUBARK, qui utilisaient le stress et la privation sensorielle pour induire la soumission.
RépondreSupprimerKubark - Collectif
Hughes cite des déclarations d’Ursula von der Leyen sur la vaccination obligatoire ou la marginalisation des non-vaccinés comme des tactiques visant à uniformiser les comportements, évoquant les objectifs de contrôle mental de MKUltra. Il y voit une opération psychologique pour instaurer une technocratie mondiale, une thèse partagée par des figures comme Jean-Dominique Michel, qui dénonce une « corruption systémique » dans la gestion pandémique. Cependant, ces parallèles, bien que provocateurs, restent spéculatifs, car aucun document n’établit un lien direct entre KUBARK et les politiques sanitaires.
L’historien Alfred W. McCoy, dans A Question of Torture (2006), confirme l’influence durable des techniques de MKUltra sur les opérations psychologiques, mais sans les relier à la pandémie. Les thèses de Hughes, alimentent les débats sur la manipulation moderne, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance critique.
Un héritage trouble
Officiellement clos en 1973, MKUltra continue d’alimenter les spéculations. Des témoignages, comme ceux de Brice Taylor, évoquent des programmes dérivés, bien que leur crédibilité soit débattue. En France, l’absence de documents déclassifiés sur des programmes similaires limite les conclusions, mais les activités de la DGSE et de la DGSI dans la désinformation et la contre-ingérence soulignent la persistance de techniques d’influence. Les avancées en reprogrammation neurosensorielle, bien qu’éthiques, et les analyses comme celles de Hughes, rappellent que la frontière entre optimisation et manipulation reste ténue.
MKUltra reste un avertissement : jusqu’où le pouvoir peut-il aller pour contrôler les esprits ? Les archives et les récits des victimes rappellent l’urgence de protéger les libertés face à toute forme de manipulation, qu’elle soit chimique, psychologique ou numérique.
https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/mkultra-et-frameworks-modernes-des-secrets-d-un-programme-de-manipulation
L'Assemblée adopte un moratoire pour geler la fermeture des maternités
RépondreSupprimerle 19 mai 2025 - 12:15
Jeudi 16 mai, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un moratoire de trois ans sur la fermeture des maternités. Une réponse d’urgence à la hausse inquiétante de la mortalité infantile en France, portée par le groupe centriste Liot, et votée à une large majorité.
Des enfants meurent, la fracture territoriale s'agrandit, et l’accès aux soins s'amenuise dans le même temps. Jeudi soir, l’Assemblée nationale a voulu répondre en approuvant à une majorité écrasante un moratoire de trois ans sur les fermetures d’établissements. Une victoire inattendue du groupe Liot, qui dénonce le lien direct entre l’allongement des trajets jusqu’à la maternité et l’augmentation de la mortalité infantile. Entre 2011 et 2024, le taux de décès des nouveau-nés est passé de 3,5 à 4,1 pour 1000 naissances vivantes, une tendance que le député Paul-André Colombani qualifie d’« alarmante », rappelant que la France se classe désormais 23e sur 27 dans l’UE, selon l'INSEE.
Comme le rapporte The Epoch Times, depuis 1975, plus des deux tiers des maternités ont fermé. Aujourd’hui, certaines femmes doivent parcourir plus d’une heure pour accoucher, au risque de ne pas arriver à temps. « Mon petit-fils est né dans sa maison, sa mère n’a pas eu le temps de se déplacer », a raconté le député PS Christophe Proença. Ce moratoire vise donc à stopper l’hémorragie, en attendant un audit sur les maternités réalisant moins de mille accouchements par an, et la création d’un registre national des naissances. « Le risque de décès néonatal est multiplié par deux lorsque le trajet dépasse 45 minutes », a alerté la députée Josiane Corneloup, s’appuyant sur l’enquête des journalistes Anthony Cortes et Sébastien Leurquin, citée par France Info.
Comme souvent, le gouvernement temporise. Le ministre de la Santé Yannick Neuder invoque la complexité du phénomène, mentionnant aussi l’âge des mères, les grossesses multiples ou encore le recul de la natalité. L’argument n’est pas sans fondement, mais il masque mal les effets d’une politique d’austérité territoriale menée depuis des décennies. Si ce moratoire est un frein, il n’est pas encore un tournant.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/l-assemblee-adopte-un-moratoire-pour-geler-la-fermeture-des-maternites
Les efforts des services de renseignement américains pour nier que les attaques liées au syndrome de La Havane soient le fait de puissances étrangères ne font qu'alimenter les soupçons selon lesquels les États-Unis souhaitent utiliser ces neurotechnologies pour contrôler la population mondiale, comme l'avait suggéré en 1994 l'Institut d'études stratégiques de l'US War College. Ces soupçons sont renforcés par le fait que le nouveau président américain Donald Trump , après son entrée en fonction, a suspendu le financement américain à l'ONU (un total de 2,7 milliards de dollars), obligeant l'ONU à licencier 20 % de son personnel . Cherchait-il à obtenir de l'ONU qu'elle cesse de divulguer davantage de documents susceptibles de faire pression sur les gouvernements pour qu'ils déclassifient ces armes ? Auparavant, Joe Biden avait déjà empêché l'Union européenne de divulguer et d'interdire l'utilisation de ces neurotechnologies dans sa loi sur l'IA en stoppant toute nouvelle commande de gaz naturel liquéfié américain, freinant ainsi la croissance de l'économie européenne au-delà de la fin de la décennie. Donald Trump n'a pas encore autorisé de nouvelles commandes de GNL américain. Ainsi, aujourd’hui, la non-liberté de la presse sert à déplacer la technologie de gouvernance mondiale vers une nouvelle forme de totalitarisme.
RépondreSupprimerIl devient de plus en plus évident que les gouvernements refusent d'assumer la responsabilité de la liberté de leurs citoyens et de respecter leurs droits fondamentaux. Cela soulève la question de savoir si les Nations Unies devraient se voir conférer davantage d'autorité que de simples recommandations et devenir une institution démocratique chargée de veiller au respect de l'interdiction de l'utilisation abusive des neurotechnologies pour porter atteinte aux droits humains dans le monde entier. Vous pouvez contribuer à briser le silence des gouvernements sur l'existence de technologies qui détruisent la liberté de pensée et la démocratie et permettent le vol d'idées en partageant cet article sur les réseaux sociaux et en signant une pétition demandant à l'Union européenne de déclassifier les technologies permettant de contrôler à distance le système nerveux humain.
*
Mojmir Babacek est né en 1947 à Prague, en République tchèque. Il a obtenu son diplôme de philosophie et d'économie politique à l'Université Charles de Prague en 1972. En 1978, il a signé la Charte 77, un document de défense des droits de l'homme en Tchécoslovaquie communiste. De 1981 à 1988, il a vécu aux États-Unis. Depuis 1996, il publie des articles sur divers sujets, principalement dans la presse alternative tchèque et internationale.
RépondreSupprimerEn 2010, il a publié un livre sur les attentats du 11 septembre en tchèque. Depuis les années 1990, il œuvre pour l'interdiction internationale du contrôle à distance du système nerveux et de l'esprit humains par le biais des neurotechnologies.
https://www.globalresearch.ca/world-governments-suppress-un-warnings-possible-liquidation-human-freedom-democracy-neurotechnologies/5886254
La TVA « sociale » traduit une vision superficielle et simpliste d’économistes du dimanche qui ne voient que les effets immédiats sans se préoccuper des effets secondaires. Il faut sortir de cette conception corporatiste de l’économie et de la politique, qui ne doit pas être un combat entre catégories qui essaient de vivre aux dépens des autres en croyant naïvement pouvoir échapper à la charge du système en la passant à leurs voisins. Une politique économique efficace et juste n’est pas un jeu de bonneteau. Elle s’incarne dans des choix clairs, assumés et courageux, où l’intérêt général l’emporte sur les intérêts catégoriels.
RépondreSupprimerUn débat inutile
La TVA « sociale » nous détourne des vrais enjeux. Or nous n’avons plus de temps à perdre en palabres sur de fausses réformes sans effet structurel, profond et durable démontré. Il n’existe aucune recette magique pour améliorer la compétitivité sans baisser le niveau global d’imposition. Et avec un niveau d’endettement catastrophique, la seule manière de réduire les impôts et les charges est de baisser les dépenses publiques en améliorant leur gestion bureaucratique et en faisant des choix stratégiques sur les missions de l’Etat en le recentrant sur ses missions régaliennes.
La TVA « sociale » n’est pas une réforme structurelle courageuse, mais plutôt une illusion dilatoire qui laisse accroire que l’on pourrait éviter de s’attaquer aux racines du mal : une dépense publique déconnectée de la performance, un État hypertrophié, un système social dispendieux et déficitaire qui vit à crédit, décourage le travail et encourage l’assistanat, et une responsabilité individuelle trop souvent évacuée au profit d’un collectivisme qui dilue la responsabilité des acteurs et permet le laxisme dans la gestion (« Ce n’est pas cher, c’est l’Etat qui paie », « quoi qu’il en coûte », etc.).
Pour résoudre le problème des charges sociales qui pèsent trop lourdement sur le coût du travail, il faut d’abord s’interroger sur le périmètre de la protection sociale et mettre en œuvre une réforme en profondeur pour introduire des mécanismes de capitalisation et de responsabilité individuelle. Quelles prestations doivent relever de la solidarité nationale ? Qui doit en bénéficier ? Pendant combien de temps ? Sous quelles conditions ? Quelles prestations doivent être assurées individuellement ? Une conversation adulte sur ces questions est nécessaire plutôt qu’un énième foire d’empoigne sur une nouvelle taxe aux pouvoirs magiques, participant au concours Lépine de l’innovation fiscale que semble être devenu notre débat politique national.
Ces réformes sont politiquement difficiles mais économiquement efficaces. La TVA sociale, elle, est politiquement plus « facile » – quoique cela reste à prouver dans un contexte de pouvoir d’achat sous pression qui a fait émerger les Gilets jaunes – mais économiquement inutile.
Enfin, cette mesure brouille encore un peu plus le lien déjà bien dilué entre le citoyen contribuable et le financement de la protection sociale. Dans une économie bien organisée et une société démocratique équitable, chacun doit savoir ce qu’il paie, pourquoi, à qui, et pour quels résultats. Le flou fiscal est l’ennemi de la responsabilité civique et politique et d’un marché transparent qui permet un bon fonctionnement de l’économie.
En somme, la TVA sociale est une fausse bonne idée typique de nos brillants esprits technocratiques déconnectés de l’économie réelle, et malheureusement soutenue par quelques entrepreneurs à courte vue. Un simple jeu de passe-passe fiscal qui ne résout pas le fond du problème : l’excès de taxation et de charges sociales. Elle prétend régler des problèmes de compétitivité sans réformes structurelles, elle fragilise la consommation, elle pénalise les plus modestes et elle va à l’encontre d’une fiscalité transparente, efficace et responsabilisante.
Il faut rappeler que la TVA sociale a déjà été expérimentée. Sous Nicolas Sarkozy, une tentative de ce type avait été votée en 2012, puis rapidement abrogée tant elle avait suscité de critiques. La Cour des comptes avait alors souligné son efficacité incertaine.
RépondreSupprimerCessons de perdre un temps précieux dans des débats artificiels et sans intérêt. Qu’Emmanuel Macron nous épuise de ses vaines paroles, cela n’a malheureusement plus rien d’étonnant, mais le MEDEF devrait consacrer son énergie et son influence aux vrais enjeux.
https://www.contrepoints.org/2025/05/18/480400-tva-sociale-la-fausse-bonne-idee-qui-detourne-des-vrais-enjeux
1 🇺🇸 États-Unis 29 184 900 $
RépondreSupprimer2 🇨🇳 Chine 18 748 009 $
3 🇩🇪 Allemagne 4 658 526 $
4 🇺🇸 Californie 4 103 124 $
5 🇯🇵 Japon 4 026 211 $
6 🇮🇳 Inde 3 909 097 $
7 🇬🇧 Royaume-Uni 3 644 636 $
8 🇫🇷 France 3 162 023 $
9 🇺🇸 Texas 2 709 393 $
10 🇮🇹 Italie 2 372 059 $
11 🇺🇸 New York 2 297 028 $
12 🇨🇦 Canada 2 241 253 $
13 🇧🇷 Brésil 2 171 337 $
14 🇷🇺 Russie 2 161 205 $
15 🇰🇷 Corée du Sud 1 869 714 $
16 🇲🇽 Mexique 1 852 723 $
17 🇦🇺 Australie 1 796 805 $
18 🇪🇸 Espagne 1 722 227 $
19 🇺🇸 Floride 1 705 565 $
20 🇮🇩 Indonésie 1 396 300 $
21 🇹🇷 Turquie 1 322 405 $
22 🇳🇱 Pays-Bas 1 227 174 $
23 🇺🇸 Illinois 1 137 244 $
24 🇸🇦 Arabie saoudite 1 085 358 $
25 🇺🇸 Pennsylvanie 1 024 206 $
26 🇨🇭 Suisse 936 738 $
27 🇺🇸 Ohio 927 740 $
28 🇵🇱 Pologne 908 583 $
29 🇺🇸 Géorgie 882 535 $
30 🇺🇸 Washington 854 683 $
31 🇺🇸 New Jersey 846 587 $
32 🇺🇸 Caroline du Nord 839 122 $
33 🇹🇼 Taïwan 782 441 $
34 🇺🇸 Massachusetts 780 666 $
35 🇺🇸 Virginie 764 475 $
36 🇺🇸 Michigan 706 616 $
37 🇧🇪 Belgique 664 965 $
38 🇦🇷 Argentine 632 145 $
39 🇸🇪 Suède 610 118 $
40 🇮🇪 Irlande 577 216 $
41 🇺🇸 Colorado 553 323 $
42 🇺🇸 Arizona 552 167 $
43 🇺🇸 Tennessee 549 709 $
44 🇸🇬 Singapour 547 387 $
45 🇺🇸 Maryland 542 766 $
46 🇮🇱 Israël 540 381 $
47 🇦🇪 Émirats arabes unis 537 079 $
48 🇺🇸 Indiana 527 381 $
49 🇹🇭 Thaïlande 526 411 $
50 🇦🇹 Autriche 521 269 $
51 🇺🇸 Minnesota 500 851 $
52 🇳🇴 Norvège 483 727 $
53 🇵🇭 Philippines 461 617 $
54 🇻🇳 Vietnam 459 472 $
55 🇺🇸 Wisconsin 451 285 $
56 🇺🇸 Missouri 451 201 $
57 🇧🇩 Bangladesh 451 096 $
58 🇩🇰 Danemark 429 458 $
59 🇲🇾 Malaisie 419 617 $
60 🇨🇴 Colombie 418 542 $
61 🇭🇰 Hong Kong RAS 407 107 $
62 🇮🇷 Iran 401 357 $
63 🇿🇦 Afrique du Sud 400 191 $
64 🇷🇴 Roumanie 384 148 $
65 🇪🇬 Égypte 383 109 $
66 🇵🇰 Pakistan 373 078 $
67 🇺🇸 Connecticut 365 723 $
68 🇺🇸 Caroline du Sud 349 965 $
69 🇨🇿 République tchèque 344 931 $
70 🇺🇸 Oregon 331 029 $
71 🇨🇱 Chili 330 210 $
RépondreSupprimer72 🇺🇸 Louisiane 327 782 $
73 🇺🇸 Alabama 321 238 $
74 🇵🇹 Portugal 308 590 $
75 🇺🇸 Utah 300 904 $
76 🇫🇮 Finlande 298 833 $
77 🇺🇸 Kentucky 293 021 $
78 🇰🇿 Kazakhstan 284 810 $
79 🇮🇶 Irak 277 478 $
80 🇺🇸 Oklahoma 265 779 $
81 🇩🇿 Algérie 264 913 $
82 🇺🇸 Nevada 260 728 $
83 🇳🇿 Nouvelle-Zélande 257 728 $
84 🇬🇷 Grèce 257 067 $
85 🇺🇸 Iowa 257 021 $
86 🇺🇸 Kansas 234 673 $
87 🇭🇺 Hongrie 223 060 $
88 🇶🇦 Qatar 221 452 $
89 🇺🇦 Ukraine 190 426 $
90 🇺🇸 Arkansas 188 723 $
91 🇳🇬 Nigéria 187 640 $
92 🇺🇸 District de Columbia 186 165 $
93 🇺🇸 Nebraska 185 411 $
94 🇰🇼 Koweït 158 568 $
95 🇺🇸 Mississippi 157 491 $
96 🇲🇦 Maroc 155 350 $
97 🇪🇹 Éthiopie 143 123 $
98 🇸🇰 République slovaque 140 636 $
99 🇺🇸 Nouveau-Mexique 140 542 $
100 🇺🇸 Idaho 128 132 $
101 🇩🇴 République dominicaine 124 613 $
102 🇪🇨 Équateur 121 728 $
103 🇺🇸 New Hampshire 121 189 $
104 🇵🇷 Porto Rico 120 978 $
105 🇰🇪 Kenya 120 899 $
106 🇻🇪 Venezuela 119 808 $
107 🇦🇴 Angola 115 946 $
108 🇺🇸 Hawaï 115 627 $
109 🇺🇿 Ouzbékistan 114 962 $
110 🇬🇹 Guatemala 112 575 $
111 🇧🇬 Bulgarie 112 232 $
112 🇺🇸 Virginie-Occidentale 107 660 $
113 🇴🇲 Oman 106 943 $
114 🇺🇸 Delaware 103 253 $
115 🇱🇰 Sri Lanka 98 964 $
116 🇺🇸 Maine 98 606 $
117 🇨🇷 Costa Rica 95 365 $
118 🇱🇺 Luxembourg 93 169 $
119 🇭🇷 Croatie 92 506 $
120 🇷🇸 Serbie 89 074 $
121 🇵🇦 Panama 87 688 $
122 🇨🇮 Côte d'Ivoire 87 096 $
123 🇱🇹 Lituanie 84 847 $
124 🇬🇭 Ghana 82 825 $
125 🇹🇲 Turkménistan 82 515 $
126 🇺🇸 Rhode Island 82 493 $
127 🇺🇾 Uruguay 80 961 $
128 🇹🇿 Tanzanie 80 171 $
129 🇺🇸 Montana 75 999 $
130 🇺🇸 Dakota du Nord 75 399 $
131 🇺🇸 Dakota du Sud 75 179 $
132 🇦🇿 Azerbaïdjan 74 316 $
133 🇸🇮 Slovénie 72 463 $
134 🇧🇾 Biélorussie 71 180 $
135 🇨🇩 RDC 71 011 $
136 🇺🇸 Alaska 69 969 $
137 🇲🇲 Myanmar 61 176 $
138 🇺🇬 Ouganda 56 453 $
139 🇯🇴 Jordanie 53 428 $
140 🇹🇳 Tunisie 53 063 $
141 🇺🇸 Wyoming 52 946 $
142 🇨🇲 Cameroun 52 784 $
143 🇲🇴 Macao SAR 50 182 $
144 🇧🇴 Bolivie 48 404 $
145 🇰🇭 Cambodge 47 328 $
146 🇧🇭 Bahreïn $
147 🇺🇸 Vermont $45,707
148 🇵🇾 Paraguay $43,989
La moitié de l'Australie refuse de payer un seul centime pour atteindre l'objectif zéro émission nette.
RépondreSupprimerRuines urbaines, catastrophe, dystopie, incendies, morts.
Par Jo Nova
May 17th, 2025
Personne ne croit les experts.
Quatre mille climatologues ont dénoncé le changement climatique à la télévision. Les cartes météo sont brûlantes. Et chaque incendie, inondation et week-end sec est dû au changement climatique. Pourtant, la moitié du pays refuse de payer un centime pour mettre fin à ces catastrophes, tandis que l'autre moitié se contente de payer un ou deux dollars par semaine, ce qui ne représente pratiquement rien – pas même un café. C'est tellement peu que c'est peut-être de l'argent « à emporter » – comme s'ils espéraient que le sondeur s'en aille et cesse de poser des questions sur le changement climatique. Aucune de ces personnes ne prend les émissions de carbone au sérieux, et cela représente 90 % du pays.
L'IPA a demandé à 1 027 Australiens combien ils seraient personnellement prêts à payer pour que le pays atteigne la neutralité carbone d'ici 2050, et la moitié d'entre eux ont répondu : rien. Un autre quart a répondu « 50 $ par an », ce qui représente un maigre dollar par semaine. La plupart des autres ont répondu « 2 $ » par semaine, ce qui laisse à peine 7 % des personnes cochant la case 500 $ ou plus par an, que tout le monde paie déjà et depuis des années. Ils l’ignorent simplement, car le coût était caché dans leurs factures d’électricité.
Existe-t-il une position plus sceptique que « zéro dollar » ?
J’imagine que les enquêteurs auraient pu commencer à se demander combien d’argent il faudrait payer pour croire au « zéro émission nette », mais ce n’était pas envisageable. Il nous reste donc à interpréter le « zéro émission nette » comme étant le fait de personnes qui ne pensent pas que la planète se réchauffe, de personnes qui apprécient le réchauffement, et de personnes qui considèrent l’ONU comme un panier de nématodes.
Quel que soit le point de vue, il est clair qu’aucun des 48 % qui ont répondu « rien » ne croit ce que le CSIRO, la NOAA, la NASA et le Bureau of Meteorology vendent. Ce sont les sceptiques les plus acharnés. Puisque nous vivons en démocratie, je me dois de demander : quel camp politique parle en leur nom ? (Je vous regarde, Libéraux et Nationaux.) Et quels journalistes d’ABC posent les questions que se pose cette moitié du pays ? Évidemment, pas un seul.
Les quelques petits partis politiques sensés qui parlent au nom de la moitié de la population (ou plus) sont traités comme des anti-matière, de sorte que la plupart des électeurs ignorent qui ils sont.
Et n’oublions pas les 45 % qui ont déclaré qu’ils dépenseraient un ou deux petits dollars par semaine. De toute évidence, ils n’ont aucune idée que le gouvernement se sert bien plus. Si les conservateurs avaient le courage d’expliquer le coût et son inutilité, 93 % des voix seraient à prendre. La plupart des citoyens du pays sont sceptiques, hommes et femmes, jeunes et vieux.
Après 30 ans d'agit-prop climatique (ou peut-être à cause d'elle), c'est un témoignage assez dévastateur de la perte du prestige dont jouissaient autrefois les professeurs d'université.
Et pire encore, c'est une véritable bombe à fragmentation pour l'idée même de démocratie. Le Blob siphonne cet argent depuis des années, et 93 % des gens ne veulent pas le dépenser, et pourtant, l'argent continue d'affluer.
Sondage IPA : Attitudes envers la neutralité carbone, Daniel Wild, 15 mai 2025
Sondage, Enquête, Australie.
https://joannenova.com.au/2025/05/half-of-australia-doesnt-want-to-pay-a-single-cent-on-net-zero-targets/