La vérité sort de la bouche des enfants - Victoria Grant

 



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59 commentaires:

  1. 50 ans après la fin de la guerre du Vietnam - Les intérêts impérialistes de la puissance mondiale que sont les États-Unis


    07.05.2025
    www.kla.tv/37591


    Le sous-titrage "Français a été généré automatiquement.
    *Kla.TV n'assume aucune responsabilité en cas de mauvaise traduction.

    Le conflit au Viêt Nam a commencé lorsque l'indépendance a été proclamée en 1945 au Viêt Nam sous Ho Chi Minh. La France, ancienne puissance coloniale, a alors tenté de forcer le pays à revenir sous son contrôle lors de la guerre dite d'Indochine (1946-1954). C'est étonnant dans la mesure où la France - comme de nombreux autres pays ayant tiré les leçons de la Seconde Guerre mondiale et de ses 60 millions de morts - avait signé l'interdiction de la violence de l'ONU le 24 octobre 1945. Tous les membres s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations unies". Néanmoins, la France, soutenue par les États-Unis, a mené la guerre suivante dès l'année suivante.

    À la fin de la guerre, le pays a été divisé entre le Nord et le Sud du Viêt Nam et des élections libres ont été promises prochainement, ainsi que la réunification. Cet accord a toutefois été rompu - et un contre-président a été mis en place au Sud-Vietnam avec l'aide des services secrets américains CIA. En tant que catholique, ce dernier a dès lors agi très brutalement contre les partisans communistes du président nord-vietnamien Ho Chi Minh et les bouddhistes. La situation a surtout été rendue publique dans le monde entier par l'immolation publique d'un moine bouddhiste à Saigon en 1963.
    Le 2 novembre 1963, la CIA a assassiné son propre contre-président. La même année, le 22 novembre, le président américain John F. Kennedy a également été assassiné. Peu avant, il avait envisagé le retrait de tous les conseillers américains du Sud-Vietnam. Un lien ?

    En octobre 1963, un peu plus d'un mois avant sa mort, Kennedy a également commencé à retirer les troupes américaines du Vietnam. Dans un mémorandum officiel daté du 11 octobre 1963, il a ordonné le retrait d'un millier de militaires américains du Vietnam avant la fin de l'année.
    Robert McNamara, le ministre de la Défense dans le cabinet de John F. Kennedy, a déclaré plus tard : Kennedy se serait complètement retiré du Vietnam s'il avait été encore en vie.

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  2. Avec cette politique, Kennedy s'est toutefois mis à dos le complexe militaro-industriel et les services secrets américains. Celles-ci avaient en effet pour but d'étendre la domination des États-Unis par de nouvelles guerres d'agression et des interventions militaires - entre autres au Vietnam et à Cuba.
    C'est précisément pour cette raison que la Baie des Cochons cubaine a été envahie en 1961 - mais elle a échoué. Il s'agissait d'une opération militaire clandestine menée par la CIA dans le but de renverser le président cubain Fidel Castro. Kennedy a alors renvoyé le directeur de la CIA, Allen Dulles, et a annoncé qu'il allait démanteler les structures de pouvoir au sein de la CIA. Son objectif était de remettre la CIA sous contrôle politique.
    Dans la recherche des commanditaires de l'assassinat de Kennedy, la piste des services secrets américains est évidente.

    L'historien suisse Daniele Ganser s'exprime à ce sujet : "A mon avis, l'assassinat de Kennedy a été commandité par Allen Dulles. Allen Dulles était le directeur de la CIA, l'agence de renseignement américaine. [...] Richard Bissell est responsable des opérations clandestines au sein du département de la CIA. C'est le bras droit d'Allen Dulles. Et il les a renvoyés tous les deux. [...] Vous pensiez tous les deux que Kennedy représentait un risque pour la sécurité des États-Unis et pour les intérêts impériaux américains. Parce qu'ils pensaient que s'il ne frappait pas, par exemple contre Fidel ou contre Cuba, s'il ne frappait pas contre le Vietnam, s'il ne faisait pas la guerre - alors rien ne se passerait pour la domination américaine sur le monde".

    Quelques heures après l'assassinat de John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson a prêté serment en tant que nouveau président des États-Unis à bord d'Air Force One.
    Ainsi, Johnson s'était hissé au sommet de la politique américaine sans être élu. Johnson a mis fin à la politique de paix de Kennedy et a conduit les États-Unis à la guerre avec le Nord-Vietnam. Jusqu'en 1968, plus de 500.000 soldats américains étaient stationnés au Vietnam. La CIA s'est largement engagée dans cette guerre et a mené de nombreuses opérations politiques et militaires clandestines.
    Allen Welsh Dulles était le chef de la CIA.

    Avec Dulles, c'est justement l'un des principaux suspects de l'assassinat de Kennedy qui siégeait dans la commission d'enquête. Lui et son frère John Foster Dulles avaient des liens familiaux avec David Rockefeller et étaient cofondateurs du Council on Foreign Relations. Le franc-maçon du 33e degré Allen Dulles a également siégé au conseil d'administration du CFR de 1927 à 1969.

    Lyndon B. Johnson (président de 1963 à 1969) Johnson était également franc-maçon. Il a rejoint la Johnson City Lodge n° 561 au Texas en 1937 et était également membre de la loge maçonnique Janus.
    Le 2 août 1964, dans les eaux territoriales du Nord-Vietnam, dans le golfe du Tonkin, un petit combat a eu lieu entre le navire de guerre USS Maddox et quelques vedettes rapides nord-vietnamiennes légèrement armées. Mais dès la nuit du 4 août, le nouveau président Johnson a annoncé que les États-Unis avaient été attaqués à plusieurs reprises ce jour-là. Ils doivent maintenant riposter pour garantir la paix. Des années plus tard, en décembre 2005, la NSA [National Security Agency, une agence de renseignement américaine] a admis que l'incident dans le Golfe du Tonkin était un mensonge. En effet, l'USS Maddox n'était déjà plus sur place. Ils ont ainsi démasqué le président Johnson comme criminel de guerre.

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  3. Cela n'a pas eu de conséquences, car aujourd'hui encore, on invente ou on construit des motifs de guerre - comme en Irak, en Libye, en Yougoslavie, en Syrie, au Yémen, etc. Les provocations, les promesses non tenues et les mensonges médiatiques sont omniprésents. Les criminels de guerre encore en vie, comme Bush, Cheney ou Colin Powell, ne seront pas traduits en justice. De même, les États-Unis n'ont jamais été officiellement condamnés, bien qu'ils aient violé à d'innombrables reprises l'interdiction de la violence qu'ils avaient signée en 1945.

    Retour en 1964 : Les médias ont diffusé les mensonges de guerre du gouvernement américain, poussant ainsi les Américains, qui ne se doutaient de rien, dans une guerre dévastatrice. Trois millions de Vietnamiens et 58 000 soldats américains sont morts. Il y a eu des viols, des décapitations, des tortures - comme dans toute guerre. La particularité était qu'à l'époque, les journalistes étrangers pouvaient se déplacer librement. Ils ont créé des images authentiques de la guerre, comme on n'en voit plus aujourd'hui. Ou avons-nous déjà vu des photos d'Afghanistan ou d'Irak montrant les États-Unis et les pays de l'OTAN commettant des crimes de guerre ?

    A l'époque en tout cas, les Etats-Unis se battaient avec l'arme incendiaire du napalm, un mélange d'essence collant qui provoque les brûlures les plus graves. Tout comme le défoliant Agent Orange, qui a provoqué de graves malformations chez les générations suivantes. Dans les années d'après-guerre, 400.000 Vietnamiens sont encore morts des suites de cette catastrophe. Comparaison avec aujourd'hui : Les armes tout aussi inhumaines que l'uranium appauvri dans les guerres de l'OTAN, de l'Irak à la Syrie - nous n'en voyons aujourd'hui aucune image dans le mainstream.
    Mais ce n'est pas tout. En 1964, les États-Unis ont également attaqué le pays voisin, le Laos, et ont largué 2 millions de tonnes de bombes. Cela correspond à une charge d'avion toutes les huit minutes pendant neuf ans. En 1969, le Cambodge a également été attaqué - d'abord avec de faux protocoles d'engagement d'avions qui prétendaient se battre au Vietnam. Ces trois guerres illégales ont été menées sans mandat de l'ONU et en violation de l'interdiction de la violence de l'ONU.

    A partir de 1967, les images de guerre et les reportages du Vietnam ont renforcé le mouvement pour la paix des hippies et le mouvement pour les droits civiques de Martin Luther King. Des personnalités comme le boxeur Mohammed Ali ont également exprimé des critiques sans équivoque. Il a dit : "L'homme blanc envoie l'homme noir combattre l'homme jaune pour protéger la terre qu'ils ont volée à l'homme rouge".

    [Original : "l'homme blanc envoie l'homme noir combattre l'homme jaune pour protéger le pays qu'ils ont volé à l'homme rouge"]. Les États-Unis ont donc finalement dû négocier un traité de paix. En 1975, après onze ans, la guerre du Vietnam a pris fin.

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  4. de hr.
    Sources/Liens :
    Conférence du 28.5.2018 à Hanovre
    https://www.unric.org/de/charta

    https://de.statista.com/statistik/daten/studie/264176/umfrage/gefallene-us-soldaten-in-vietnam/

    https://fpif.org/muhammad-ali-belongs-right-malcolm-x-martin-luther-king-howard-zinn/

    http://worldsofhurt.com/chapter-one/

    https://www.kla.tv/fr

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  5. Le mensonge responsable : comment l’IA vend des convictions sans vérité


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 7 MAI 2025 - 22H20
    Rédigé par Gleb Lisikh via The Epoch Times,


    L’engouement généralisé pour l’IA générative, et notamment pour les grands modèles de langage (MLL) comme ChatGPT, Gemini, Grok et DeepSeek, repose sur un malentendu fondamental. Si ces systèmes impressionnent les utilisateurs par leurs réponses claires et leurs arguments apparemment raisonnés, en réalité, ce qui ressemble à du « raisonnement » n’est rien d’autre qu’une forme sophistiquée de mimétisme.

    Ces modèles ne recherchent pas la vérité à travers des faits et des arguments logiques : ils prédisent du texte à partir de modèles issus des vastes ensembles de données sur lesquels ils sont « entraînés ». Ce n’est pas de l’intelligence, ni du raisonnement. Et si leurs données « d’entraînement » sont elles-mêmes biaisées, alors nous avons de sérieux problèmes.

    Je suis sûr que les utilisateurs avides d'IA seront surpris d'apprendre que l'architecture au cœur des LLM est floue et incompatible avec la logique structurée ou la causalité. La pensée n'est pas réelle, elle est simulée et n'est même pas séquentielle. Ce que les gens prennent pour de la compréhension est en réalité une association statistique.

    Les nouvelles fonctionnalités très médiatisées, comme les explications par « chaîne de pensée », sont des astuces conçues pour impressionner l'utilisateur. Ce que les utilisateurs voient réellement se décrit mieux comme une sorte de rationalisation générée après que le modèle a déjà trouvé sa réponse par prédiction probabiliste. L'illusion, cependant, est suffisamment puissante pour faire croire aux utilisateurs que la machine se livre à une véritable délibération. Et cette illusion ne se contente pas d'induire en erreur : elle justifie.

    Les LLM ne sont pas des outils neutres ; ils sont entraînés sur des ensembles de données imprégnés des préjugés, des idées fausses et des idéologies dominantes de notre époque. Leurs résultats reflètent les sentiments dominants ou populaires, et ne constituent pas la meilleure tentative de recherche de la vérité. Si l'opinion publique sur un sujet donné penche d'un côté, politiquement parlant, les réponses de l'IA sont susceptibles de faire de même. Et lorsque le « raisonnement » n'est qu'une justification a posteriori de ce que le modèle a déjà décidé, il devient un puissant outil de propagande.

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  6. Les preuves ne manquent pas.

    Une conversation récente que j'ai initiée avec DeepSeek sur le racisme systémique, et que j'ai ensuite transmise au chatbot pour autocritique, a révélé que le modèle commettait (et reconnaissait !) une avalanche d'erreurs logiques, alimentées par des études et des chiffres totalement inventés. Interrogée, l'IA a qualifié par euphémisme l'un de ses mensonges de « composite hypothétique ». Pressée de questions, DeepSeek s'est excusée pour un autre « faux pas », puis a ajusté sa tactique pour correspondre à la pertinence de l'argumentation adverse. Il ne s'agit pas d'une quête d'exactitude, mais d'un exercice de persuasion.

    Un débat similaire avec Gemini de Google – le modèle devenu célèbre pour son éveil ridicule – a donné lieu à une argumentation persuasive similaire. Au final, le modèle a reconnu par euphémisme la faiblesse de son argument et a tacitement avoué sa malhonnêteté.

    Pour un utilisateur préoccupé par les mensonges de l'IA, de telles réussites apparentes à faire admettre ses erreurs et à la faire honte aux IA pourraient paraître optimistes. Malheureusement, ces tentatives de « red pilling » que les fans des films Matrix appelleraient « red pilling » n'ont absolument aucun effet thérapeutique. Un modèle se contente de jouer les complices de l'utilisateur dans le cadre d'une seule conversation, préservant son « cerveau » totalement inchangé pour la conversation suivante.

    Et plus le modèle est grand, plus la situation empire. Des recherches menées à l'Université Cornell montrent que les modèles les plus avancés sont aussi les plus trompeurs, présentant avec assurance des mensonges qui rejoignent les idées reçues. Selon Anthropic, un laboratoire d'IA de premier plan, « les modèles de raisonnement avancés masquent très souvent leurs véritables processus de pensée, et ce parfois lorsque leurs comportements sont explicitement décalés.»

    Il faut reconnaître que certains membres de la communauté de recherche en IA tentent de combler ces lacunes. Des projets comme TruthfulQA d'OpenAI et le cadre HHH (utile, honnête et inoffensif) d'Anthropic visent à améliorer la fiabilité factuelle et la fidélité des résultats des masters de droit. Le problème réside dans le fait qu'il s'agit de mesures correctives qui s'ajoutent à une architecture qui n'a jamais été conçue pour rechercher la vérité et qui reste fondamentalement aveugle à la validité épistémique.

    Elon Musk est peut-être la seule figure majeure du monde de l'IA à affirmer publiquement que la recherche de la vérité devrait être importante dans le développement de l'IA. Pourtant, même son propre produit, Grok de xAI, est insuffisant.

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  7. Dans le domaine de l'IA générative, la vérité est reléguée au second plan par rapport aux préoccupations de « sécurité », c'est-à-dire à la nécessité d'éviter toute offense dans notre monde éveillé hypersensible.

    La vérité est considérée comme un simple aspect de la conception dite « responsable ». Et le terme « IA responsable » est devenu un terme générique pour les efforts visant à garantir la sécurité, l'équité et l'inclusion, des objectifs généralement louables, mais assurément subjectifs.

    Cette focalisation occulte souvent la nécessité fondamentale d'une honnêteté humble dans les résultats de l'IA.

    Les LLM sont principalement optimisés pour produire des réponses utiles et convaincantes, mais pas nécessairement exactes. Ce choix de conception conduit à ce que les chercheurs de l'Oxford Internet Institute appellent un « discours inconsidéré » : des résultats qui semblent plausibles, mais qui sont souvent factuellement erronés, sapant ainsi les fondements d'un discours éclairé.

    Cette préoccupation deviendra de plus en plus cruciale à mesure que l'IA continuera d'infiltrer la société. Entre de mauvaises mains, ces modèles persuasifs, multilingues et adaptables à la personnalité peuvent servir des intérêts qui tolèrent mal la dissidence. Un persuasif numérique infatigable, inébranlable et jamais aveugle, est le rêve de tout totalitaire. Dans un système comme le régime du Crédit Social chinois, ces outils deviennent des instruments de renforcement idéologique, et non d'édification.

    L'IA générative est sans conteste une merveille d'ingénierie informatique. Mais soyons clairs : elle n'est ni intelligente, ni véridique par conception, ni neutre dans ses effets. Toute affirmation contraire ne sert que ceux qui profitent du contrôle du discours.

    * * *

    Gleb Lisikh est chercheur et professionnel de la gestion des TI. Père de trois enfants, il vit à Vaughan, en Ontario, et a grandi dans différentes régions de l'Union soviétique.

    La version originale et intégrale de cet article a récemment été publiée dans le C2C Journal.

    https://www.zerohedge.com/ai/responsible-lie-how-ai-sells-conviction-without-truth

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  8. Compte à rebours avant les pénuries ? Les derniers cargos chinois arrivent dans les ports américains


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 7 MAI 2025 - 16H25


    Les droits de douane américains sur la plupart des marchandises chinoises sont actuellement maintenus à 145 %, mais ne s'appliquent pas aux marchandises transportées par des cargos déjà en mer. Cela signifie que de nombreux produits transitant encore par les ports américains ne sont pas soumis à des droits de douane supplémentaires. La situation est sur le point de changer, cependant, puisque les derniers navires chinois exemptés de droits de douane arrivent enfin sur la côte ouest.

    Les effets des droits de douane frappent déjà la Chine de plein fouet. De nombreuses entreprises ont annulé des commandes auprès de fabricants chinois et adoptent une stratégie attentiste (alors qu'elles devraient plutôt chercher d'autres fournisseurs). Certaines entreprises recherchent des installations de stockage portuaires pour stocker leurs marchandises dans l'espoir que les droits de douane soient supprimés. À terme, cela signifie que de nombreuses usines chinoises resteront fermées, peut-être pendant des mois.

    Les médias américains traditionnels vantent l'événement comme potentiellement « pire que la Covid » en termes de pénuries imminentes, mais est-ce vraiment le cas ? Des rayons vides sont-ils en route ?

    La comparaison avec la pandémie trahit ironiquement une certaine logique erronée de la part des journalistes et des économistes pro-mondialisation. Même en pleine période de confinement, la chaîne d'approvisionnement est restée relativement adaptable. Il est difficile de croire que les droits de douane pourraient être pires, sachant que tous les pays producteurs ne sont pas confrontés aux mêmes obstacles.

    La Chine, en particulier, n'est plus aussi essentielle à la chaîne d'approvisionnement américaine qu'elle l'était autrefois. Depuis 2018, les importations américaines en provenance de Chine sont passées de 21 % à 13 % du total des marchandises. La dépendance des États-Unis envers la Chine est en forte baisse. Seulement 7 % des exportations américaines sont destinées à la Chine, soit une part négligeable du PIB total.

    D'un autre côté, la Chine est en grande difficulté. Bien que leurs exportations vers les États-Unis aient chuté à 15 % du total de leurs biens, la nation communiste est en pleine crise déflationniste. Tout choc majeur sur leur système à ce stade provoquerait une crise à long terme. De plus, il n'existe aucun marché de consommation de remplacement pour combler le vide laissé par les États-Unis. À eux seuls, les États-Unis représentent 30 % du marché de consommation mondial. Presque tous les fabricants du monde dépendent des achats américains.

    La dépendance de la Chine aux produits agricoles américains est encore plus dangereuse. Ses importations en provenance des États-Unis sont passées de 29 % en 2009 à 13 % en 2024, mais son approvisionnement alimentaire reste précaire. Là encore, tout choc sur ce secteur de son économie pourrait avoir des répercussions considérables.

    Les États-Unis présentent toutefois certains risques. Par exemple, une grande partie des médicaments sans ordonnance et de certains antibiotiques aux États-Unis proviennent de Chine (environ 95 % de l'ibuprofène américain provient de Chine, par exemple). Environ 20 % des importations de vêtements et 24 % des importations de textiles proviennent de Chine. Aux États-Unis, de 60 à 80 % de nombreux produits électroniques grand public sont fabriqués en Chine, notamment les smartphones, les ordinateurs portables et les consoles de jeux. Environ 80 % des jouets américains sont fabriqués en Chine.

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  9. Si les pénuries de médicaments en vente libre peuvent représenter un problème sérieux, de nombreux biens achetés en Chine par les Américains sont moins indispensables.

    Des effets économiques plus importants seront probablement observés dans les petites entreprises qui importent des matériaux pour leurs produits. Les entreprises qui dépendent de la Chine pour des bouteilles, des canettes, des contenants, des boîtes et des étiquettes bon marché, etc., pour emballer leurs marchandises. Les petites entreprises seront pénalisées si elles s'approvisionnent entièrement en Chine et augmenteront probablement leurs prix pour trouver des alternatives.

    La faille de l'accès direct à la Chine a également été comblée, ce qui impactera les importateurs directs internationaux comme Temu, Shein et Aliexpress.

    Il est peu probable que les droits de douane imposés à la Chine à eux seuls aient un impact considérable sur les approvisionnements américains. Plusieurs entreprises délocalisent déjà leur production ailleurs, et certaines délocalisent déjà des usines aux États-Unis. Cela dit, l'industrie manufacturière américaine n'est plus ce qu'elle était et n'est pas prête à combler les lacunes de la chaîne d'approvisionnement laissées par les grands pays exportateurs. Si un nombre significatif de pays sont contraints de fermer leurs usines simultanément, des pénuries pourraient bel et bien constituer une menace.

    La production nationale doit devenir un enjeu central pour l'administration Trump, qui s'est focalisée sur les droits de douane, mais n'a pas présenté de plan suffisamment détaillé pour rétablir le « Made In USA » assez rapidement pour en compenser les conséquences. L'opinion publique américaine doit savoir comment cela se fera précisément.

    En attendant, il est bien plus probable que la Chine implose sous le poids des droits de douane et de sa crise déflationniste persistante. Si le PCC veut éviter un chômage massif et des troubles civils, il clignera des yeux.

    https://www.zerohedge.com/economics/countdown-shortages-last-cargo-ships-china-arrive-us-ports

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    1. La Chine c'est plus de 1,5 milliard de consommateurs, la Chine peut se passer des États-Unis tandis que les États-Unis ne peut se passer de la Chine.

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  10. «Il n’y a pas un seul enfant qui ne rêve pas d’être astronaute»

    En 2025, Omega fête les 60 ans de l’homologation de la Speedmaster par la NASA. Le début de sa grande aventure spatiale. Son CEO, Raynald Aeschlimann, s’est confié sur cet héritage.


    Frédéric Thomasset
    06.05.2025, 15h54


    Le certificat d’homologation par la NASA de la Speedmaster d’Omega en 1965.

    En 1965, la Speedmaster d’Omega est décrétée «première montre approuvée pour toutes les missions spatiales» par la NASA. Une première étape qui conduira le célèbre chronographe sur la Lune en 1969 et qui liera à jamais la marque à la grande aventure de la conquête spatiale. Pour réussir une telle performance, la Speedmaster a dû résister aux nombreux tests de l’agence spatiale américaine. Pour l’histoire, quatre marques avaient à l’époque répondu à l’appel de la NASA, mais une seule a su faire face à toutes les exigences.

    Résistance aux chocs, à la pression, aux hautes et basses températures… Le chronographe a été soumis à rude épreuve. Au final, l’ingénieur chargé de la sélection, James Ragan, a déclaré avoir été «surpris qu’une montre puisse réussir ces tests. Les plus extrêmes que l’on pouvait faire subir à un appareil.» Devant la presse internationale réunie pour l’occasion au siège de Bienne, le CEO d’Omega, Raynald Aeschlimann, s’est confié sur cet héritage.

    Le calibre 321 de la Speedmaster, caractéristique de la Moonwatch, a fait son retour dans la gamme il y a cinq ans. Avez-vous prévu de nous en proposer un nouveau bientôt?

    Avec le calibre 321, nous avons créé la prochaine génération de mouvements. Alors oui, nous avons quelques idées de nouvelles animations que nous aimerions réaliser autour. Mais pour ce qui est du 321, il n’y en aura pas de nouveau, car il n’existe pas d’autre mouvement aussi emblématique et fondamental.

    La Speedmaster n’a pas été créée à l’origine pour aller dans l’espace. C’était une montre destinée aux sports mécaniques. Selon vous, quel serait aujourd’hui l’héritage de la Speedmaster si Omega ne l’avait jamais envoyé à la NASA pour la tester?

    Quand j’ai commencé chez Omega, il y a plus de trente ans, je suis tombé amoureux de l’histoire d’Omega et de la Lune. Mais cette montre a été créée pour la course automobile. Je pense que cela a permis de créer un chronographe parfait. Et le design emblématique de la Speedmaster aurait forcément été au rendez-vous.

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  11. Vous aimez parler d’héritage. Il est évident que l’histoire de la conquête spatiale est immense, mais nous célébrons les 60 ans de l’homologation de la Speedmaster par la NASA. À un moment donné, craignez-vous que les jeunes ne se sentent plus concernés par cette aventure?

    Si vous parlez avec Charlie Duke ou tout autre astronaute ayant participé à cette aventure spatiale, ils vont transformer votre vie et vous rappelez pourquoi vous êtes fan de cette histoire. Mais aujourd’hui, Charlie Duke a presque 90 ans. Malheureusement, tous ces héros seront partis un jour. Mais si vous regardez l’évolution récente de la conquête spatiale, il n’y a jamais eu autant d’intérêt pour ce domaine. Ce que je crois, c’est qu’il y a une attraction naturelle pour cette histoire et l’espace. Les gens en parlent parce qu’ils sont inspirés par ceux qui participent à son exploration. Aujourd’hui comme demain, il n’y a pas un seul enfant qui ne rêve pas d’être astronaute.

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    Pour éviter toute lassitude, vous devrez vous assurer d’être du prochain voyage sur la Lune…

    Un jour, quelqu’un retournera sur la Lune. Ce projet mobilisera beaucoup d’argent et devra être au centre de l’agenda d’un pays, comme pour M. Kennedy à l’époque. Mais il ne faut pas oublier la passion qui est le moteur de ces exploits. Si chaque centimètre de la mission vire à l’opération commerciale, l’émotion sera très différente. J’aime l’idée que ceux qui entreprennent ce voyage connaissent notre histoire et notre engagement pour la conquête spatiale. C’est pourquoi il est important de célébrer et de revenir sur ces moments forts.

    Dos d’une montre avec gravure indiquant ’La première montre portée sur la Lune’, symbole d’un hippocampe et mention des missions spatiales approuvées par la NASA.

    Une dernière question, sur le marché. Comment Omega compte-t-il faire face aux nouvelles difficultés?

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  12. Je pense que l’America’s Cup – dont Omega est le partenaire officiel – correspond exactement à ce que nous vivons aujourd’hui. C’est un océan difficile, avec beaucoup de vagues, beaucoup de vent. Il s’agit donc de savoir comment surveiller correctement et naviguer de la meilleure façon possible pendant cette période. Je n’appelle pas cela un moment de grande tempête. C’est juste que nous sommes là et que nous devons nous assurer que les consommateurs restent intéressés. Nous parlons ici de montres inspirantes, de produits inspirants, qui suscitent chez les gens un sentiment particulier.**

    https://www.bilan.ch/story/omega-et-la-nas-tous-les-enfants-revent-detre-astronautes-483109580829

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    1. Depuis ce fameux '21 Juillet 1969' l'humanité a compris que la ceinture de Van Allen qui entoure notre planète à 12 000 km empêche toutes traversées vers la lune et autres planètes ainsi que la venue d''extraterrestres' !

      D'ailleurs aucun télescope du monde qui regardent les étoiles n'a pu voir un drapeau planté sur la lune ni suivre l'alunissage du 21 Juillet 1969 !

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  13. Perrier : Nestlé mis en demeure en France de "retirer" son système de microfiltration


    France-Soir avec AFP
    le 08 mai 2025 - 11:28


    Les autorités françaises ont mis en demeure mercredi Nestlé Waters, filiale du géant suisse du secteur alimentaire tant décrié ces derniers temps, de "retirer dans un délai de deux mois" son système de microfiltration de son eau minérale Perrier, à Vergèze dans le sud de la France.

    La préfecture (représentant localement l'État français) a en outre précisé poursuivre "l'instruction de la demande de renouvellement de l'autorisation" accordée à Nestlé pour exploiter ses forages de Vergèze "destinés à la fabrication d'eau minérale naturelle" Perrier, soulignant que "la décision du préfet devra intervenir avant le 7 août".

    Les eaux minérales naturelles sont encadrées par une directive européenne de 2009, qui d'une part les définit par leur teneur en minéraux et leur "pureté originelle", et d'autre part indique qu'elles ne peuvent faire l'objet d'aucune désinfection et d'aucun traitement de nature à modifier leur "microbisme" (flore microbienne).

    Des traitements peuvent être autorisés soit pour retirer des "éléments instables" comme le fer, le manganèse, l'arsenic et le soufre, notamment grâce à une filtration, soit pour retenir des "constituants indésirables".

    Début 2024, le groupe Nestlé avait publiquement reconnu avoir utilisé par le passé des traitements interdits (ultraviolets et charbon actif), puis les avoir remplacés par un système de microfiltration "cartouche à 0,2 micron", nécessaire selon lui pour "assurer la sécurité alimentaire" des produits.

    C'est donc ce système de microfiltration que Nestlé va devoir supprimer sur son site de Vergèze, face à la mise en demeure des autorités.

    Concernant la possibilité pour Nestlé de continuer à exploiter ses cinq forages à Vergèze d'où elle tire son eau minérale naturelle Perrier, des hydrogéologues sollicités par la préfecture locale du Gard ont d'ores et déjà rendu un avis négatif, avait révélé le 9 avril devant une commission parlementaire le directeur général de Nestlé, Laurent Freixe.

    Face à la difficulté pour lui de produire à Vergèze une eau respectant les normes requises pour les eaux minérales naturelles, le groupe Nestlé avait déjà réalloué deux forages de ce site, en 2022, pour produire sa nouvelle marque "Maison Perrier", une boisson vendue sans cette appellation "eau minérale naturelle".

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  14. L'association de consommateurs Foodwatch a estimé mercredi dans un communiqué que "cette décision va dans le bon sens", espérant que l'information judiciaire entamée parallèlement à ces demandes d'autorisations administratives permettra de son côté de "faire toute la lumière sur les agissements commis par la multinationale et ses responsables".

    La société Nestlé Waters France a annoncé mercredi soir sa volonté de se conformer à la demande des autorités, soulignant dans un communiqué être "déterminée à rechercher des solutions".

    Nestlé n'en est pas à son premier problème concernant l'eau, que ce soit dans le Michigan aux États-Unis ou à Vittel en France.

    Son ancien PDG, Peter Brabeck-Letmathe, avait d'ailleurs suscité une controverse majeure en 2005 lors d'une interview dans le documentaire We Feed the World où Il y avait déclaré : « L'une des opinions, que je considère comme extrême, est représentée par les ONG qui insistent pour déclarer l'eau comme un droit public. Cela signifie qu'en tant qu'être humain, vous devriez avoir un droit à l'eau. C'est une solution extrême. », ajoutant, "l'eau, en tant que ressource essentielle, devrait être considérée comme un produit alimentaire et avoir une valeur marchande", plaidant pour une privatisation de l'approvisionnement en eau afin d'en assurer une gestion plus efficace.

    C'est ce même Peter Brabeck-Letmathe qui a été nommé président par intérim du Forum économique mondial (WEF) après la démission de Klaus Schwab, annoncée le 21 avril 2025.

    Il est aussi à rappeler, qu'entre 2008 et 2012, E. Macron travaillait comme banquier d’affaires chez Rothschild & Cie, où il joua en 2012 un rôle clé dans une transaction majeure de rachat de la division nutrition infantile de Pfizer par Nestlé pour 11,9 milliards de dollars (environ 9 milliards d’euros).

    Nestlé a encore de belles années à venir.

    https://www.francesoir.fr/societe-justice/perrier-nestle-mis-en-demeure-en-france-de-retirer-son-systeme-de-microfiltration

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  15. La tension entre l'humain et la normalisation. Préserver la créativité dans un monde de cadres - Partie II


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 08 mai 2025 - 10:23


    Cadres - Partie II
    La tension entre l'humain et la normalisation. Préserver la créativité dans un monde de cadres - Partie II

    Cet article est le deuxième volet d'une série consacrée à l'exploration des cadres, ces cadres méthodologiques qui structurent nos sociétés, nos pensées et nos actions. Dans le premier article, leur histoire a été retracée, des stratégies militaires de Sun Tzu aux outils numériques comme Mitre Att&ck, en passant par les réformes éducatives de Jules Ferry. Nous avons vu comment ces cadres, issus des services de renseignement et des sciences sociales, standardisent, influencent et coordonnent, mais aussi comment ils peuvent limiter la singularité humaine. Cette deuxième partie explore cette tension : l’être humain, avec sa complexité, sa créativité et ses imperfections, face à la normalisation imposée par les cadres. Ces outils, en cherchant à harmoniser nos comportements par le consensus, le loyalisme et la logique linéaire, risquent d’étouffer ce qui fait notre force : notre désordre, notre multidisciplinarité, notre « folie » et nos intelligences plurielles. Comme le souligne l’article « L’importance du désordre » paru dans France-Soir, le chaos, loin d’être un défaut, est source d’authenticité et d’innovation. En explorant des figures comme Léonard de Vinci, Einstein ou Socrate, des concepts comme le quotient intellectuel (QI) et le quotient d’utilité (QU), des cas comme celui d’Hertel et des dynamiques comme la non-linéarité et la dissension, nous verrons comment cultiver notre singularité face à une matrice normative – et à des machines qui menacent de nous surpasser par paresse. Les prochains articles examineront les usages modernes des cadres dans l’information et les moyens de contrer leur influence.

    Cadre - Cultiver notre unicité face à une matrice normative
    Cadres partie II - Cultiver notre unicité face à une matrice normative

    L'humain, un être complexe, multidisciplinaire et imparfait
    Qu'est-ce qui rend l'humain si unique ? Contrairement à une machine, dont chaque rouage suit un algorithme prévisible, l'humain est un kaléidoscope d'émotions, de pensées, d'intuitions et d'erreurs. Ses neurones tissent des connexions inattendues, des « sauts » qui échappent à la logique déterministe. Cette intelligence, loin de se limiter à la logique cartésienne – ce raisonnement linéaire où chaque cause conduit à un effet attendu – est un entrelacs de logiques plurielles.

    Howard Gardner, avec sa théorie des intelligences multiples, a montré que l'humain excelle dans divers domaines : linguistique, comme l'éloquence de Victor Hugo ; spatial, comme la vision architecturale de Le Corbusier ; interpersonnel, comme l'empathie de Gandhi ; ou musical, comme la sensibilité de Mozart. Cette non-linéarité, où les idées surgissent en zigzags, en ruptures imprévisibles, est une force unique. La science a embrassé cette complexité : la mécanique quantique, avec ses probabilités défiant l’intuition, a révélé un univers où les particules dansent sans suivre de trajectoire rectiligne. Les fractales, découvertes par Benoît Mandelbrot, montrent des motifs chaotiques qui se répètent à l’infini, une logique non linéaire, une autre forme d’harmonie, qui fascine autant qu’elle déroute. Comme le décrit « De l’importance du désordre », « le chaos n’est pas une faiblesse, mais une condition essentielle à la créativité et à l’authenticité ». L’être humain n’est pas un rouage lisse : il est une onde, un flux de molécules d’eau qui s’organise un instant avant de se disperser, selon la théorie du chaos de René Thom.

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  16. Ce « désordre » est un arrangement différent, source de découvertes.

    Prenons Léonard de Vinci, l’esprit de la Renaissance qui jonglait avec la peinture, l’anatomie, l’ingénierie et la philosophie. Ses carnets, griffonnés de machines volantes et d'observations sur le cœur humain, témoignent d'une pensée qui refusait les frontières des disciplines. Michel-Ange, sculpteur de David, peintre de la chapelle Sixtine et architecte de Saint-Pierre de Rome, incarnait lui aussi cette multidisciplinarité, défiant les cadres rigides de son temps. Albert Einstein, physicien révolutionnaire, trouva dans la musique – il jouait du violon – et la philosophie les clés pour repenser l'univers.

    Frameworks partie II - Léonard de Vinci face à la non-linéarité

    Hypatie, mathématicienne et philosophe d'Alexandrie au IVe siècle, mêlait astronomie, géométrie et spiritualité, défiant les normes patriarcales de son temps. Srinivasa Ramanujan, mathématicien indien du XXe siècle, autodidacte et guidé par des intuitions quasi mystiques, révolutionna les mathématiques avec des formules semblant surgir du chaos. Leur intelligence, non linéaire, a provoqué des ruptures de tendance : Einstein, par exemple, a brisé la logique cartésienne de Newton avec une relativité qui semblait absurde à ses contemporains.

    Ces chiffres montrent que la créativité humaine s'épanouit lorsqu'elle transcende les normes, mélangeant des connaissances que les cadres modernes compartimentent.

    Nikola Tesla, avec ses visions excentriques, a imaginé l'électricité sans fil, une avancée technologique inconcevable à son époque. Virginia Woolf, écrivaine dont le trouble bipolaire a nourri des œuvres comme Mrs. Dalloway, a saisi la complexité de l'âme humaine avec une sensibilité non linéaire. Leur trouble mental, loin d'être un obstacle, a été une porte ouverte à l'innovation, un exemple de pensée où l'intuition et le chaos surpassent la raison cartésienne.

    « C'est dans ce chaos, cette imperfection, que l'humain trouve son authenticité. »

    Cadre partie II - Socrate, retrouver la défiance
    Cadres partie II - Socrate défiant

    Mais ce désordre ne se limite pas à la créativité individuelle : il s’exprime aussi dans le désaccord. Socrate, en remettant en question sans relâche les vérités établies d’Athènes, a défié le consensus de son temps, posant ainsi les fondements de la philosophie occidentale. Son refus de se conformer, même au prix de sa vie, montre que le désaccord est une obligation pour faire avancer la pensée. Ce désaccord non linéaire brise les schémas cartésiens pour ouvrir de nouvelles perspectives, telle une vague changeant de forme à chaque instant.

    Ces exemples – pluridisciplinarité, folie, désaccord – révèlent une vérité : l’être humain, avec ses intelligences plurielles, est plus grand que les cadres qui cherchent à l’ordonner.

    Normalisation de la « Normalisation », une matrice de consensus et de loyauté

    Pourtant, depuis des siècles, les cadres cherchent à apprivoiser ce chaos. Ils imposent des normes, un consensus et une loyauté qui, sous couvert d’efficacité, risquent de nous priver de notre essence. Notre société est prisonnière d'une obsession de l'ordre, qui étouffe l'authenticité au profit d'une uniformité prévisible. Cette « matrice » normative, pour reprendre l'image du cadre DISARM qui cartographie les campagnes de désinformation, n'est pas nouvelle. Elle trouve ses racines dans les sermons médiévaux, qui diffusaient un message unique pour contrôler les croyances, ou dans les réformes éducatives de Jules Ferry, qui ont standardisé l'éducation pour intégrer les citoyens à l'ère industrielle.

    Cadre - la machine industrielle face à l'homme

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  17. Cadres partie II - L'humain face à la machine industrielle

    Le consensus est au cœur de cette matrice. Les cadres, qu'il s'agisse du modèle AIDA en marketing, des protocoles d'entreprise ou des programmes scolaires, visent à aligner les individus autour d'une vision commune. Ce 'consensus' se forme grâce à des mécanismes complexes : la pression sociale, où les normes sont internalisées par peur du rejet ; l'autorité institutionnelle, comme les académies scientifiques, qui dictent des vérités acceptables ; ou les récits dominants, amplifiés par les médias modernes, des journaux du XIXe siècle aux algorithmes des réseaux sociaux. Au XVIIe siècle, le procès de Galilée, condamné pour avoir soutenu l'héliocentrisme, illustre ce mécanisme : l'Église, garante du consensus géocentrique, rejetait une vérité non linéaire au nom de l'ordre. Aujourd'hui, les campagnes de désinformation, orchestrées par des cadres comme DISARM, manipulent les perceptions pour imposer un consensus artificiel.

    Prenons l'éducation : les lois de Ferry, en 1881-1882, organisaient les matières en « clusters » (mathématiques, littérature, sciences), imposant un consensus sur ce que chaque enfant devait apprendre. Ce système, ancré dans une logique cartésienne, privilégiait la linéarité – apprendre, mémoriser, reproduire – au détriment des intelligences plurielles, comme l'intuition ou la créativité, qui prospèrent dans le désordre. Il démocratisait le savoir, mais marginalisait les profils atypiques – les « dys », par exemple – dont les talents ne rentraient pas dans ces cases.

    Mais le 'consensus' ne serait rien sans la loyauté, cette adhésion parfois aveugle aux normes. La psychologie du conformisme, étudiée par Solomon Asch dans les années 1950, montre comment les individus adoptent des normes par peur du rejet, même face à des preuves contraires. Dans une expérience célèbre, des participants ont nié la preuve d'une longueur de ligne pour se conformer à la majorité. Un employé qui suit les protocoles de l'entreprise sans réfléchir peut ignorer des failles éthiques. Un scientifique fidèle à un consensus peut rejeter des données, comme dans le cas de l'affaire Hertel. Dans les années 1990, Hans Hertel, un chercheur suisse, a été censuré pour ses études suggérant que les micro-ondes altéraient les aliments. Ses travaux, bien que controversés, ont été étouffés par un consensus scientifique qui refusait de les contester, illustrant un danger : la loyauté aux normes peut conduire à l'aveuglement, où la vérité est sacrifiée au nom de l'ordre.

    Cette loyauté est également en conflit avec des valeurs supérieures, telles que la justice ou la liberté. Edward Snowden, en révélant les programmes de surveillance de la NSA, a défié la norme institutionnelle pour défendre la vérité, au prix de son exil. Dans l'industrie pharmaceutique, la fidélité à des protocoles standardisés peut engendrer des conflits d'intérêts, où les profits priment sur la santé publique. Dans l'industrie agroalimentaire, des normes laxistes sur les additifs, soutenues par les lobbies, ont parfois ignoré des études alarmantes pour préserver un consensus économique. Historiquement, et même si l'histoire est controversée, Jeanne d'Arc, 'guidée par sa foi et son intuition', a défié les normes politiques et religieuses, incarnant la résistance au consensus oppressif. Ces exemples révèlent les limites du loyalisme : éthique, lorsqu'il viole les principes moraux ; social, lorsqu'il marginalise les dissidents ; pratique, lorsqu'il rejette les solutions innovantes ; contextuel, lorsqu'il se révèle inadapté aux crises imprévues.

    Peu de gens réalisent à quel point cette matrice normative, tissée de consensus et de loyauté, façonne nos vies, de l'école aux laboratoires, en étouffant l'authenticité humaine.

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  18. Mesurer l'humain : QI, QI et les limites de la catégorisation

    Les cadres de mesure ne se contentent pas d'organiser : ils mesurent l'humain, souvent en le réduisant à des cases. Cette mesure repose sur une logique cartésienne, qui privilégie la linéarité et la prévisibilité, ignorant les intelligences plurielles qui font la richesse humaine. Le quotient intellectuel (QI), développé par Alfred Binet en 1905, en est un exemple emblématique. Conçu pour évaluer les capacités cognitives des enfants, il se concentre sur la logique et la mémoire, mais ignore la créativité, la pluridisciplinarité ou l'éthique. Un inventeur comme Thomas Edison, souvent médiocre à l'école, aurait été sous-estimé par le QI, pourtant ses innovations, comme l'ampoule électrique, ont transformé le monde. Alan Turing, le père de l'informatique, était un esprit atypique dont le génie mathématique échappait aux normes académiques. La science elle-même a montré les limites de cette logique : la mécanique quantique, avec ses probabilités défiant l'intuition, ou la théorie du chaos, avec ses systèmes imprévisibles, ont révélé que la raison cartésienne ne parvient pas à saisir la complexité.

    Le QI, en imposant un consensus linéaire sur l'intelligence, marginalise les multiples formes d'intelligence – émotionnelle, intuitive, créative – décrites par Howard Gardner. Un musicien comme Mozart a fait preuve d'intelligence musicale ; un leader comme Gandhi, d'intelligence interpersonnelle.

    Face à ces limites, le quotient d'utilité (QU), proposé par Didier Audebert dans « Quotient d'utilité : Soyons chaque jour plus utiles ! », offre une alternative. En valorisant l'impact social – par exemple, une femme organisant un réseau de solidarité dans son quartier, un enseignant partageant bénévolement ses connaissances ou un adolescent lançant une initiative écologique – le QU reconnaît des intelligences éthiques et interpersonnelles que le QI ignore. Comme le souligne un article de Dys sur les Dys, les systèmes éducatifs, obsédés par le QI, orientent souvent les élèves « dys » (dyslexiques, dyspraxiques) vers des cours manuels, ignorant leur potentiel d'utilité sociale. Le QU, en valorisant l'authenticité et la contribution, remet en question ce consensus normatif.

    Les cadres de personnalité, comme l'Indicateur de Types Myers-Briggs (MBTI), suivent une logique similaire. Développé dans les années 1940, le MBTI classe les individus en 16 types (par exemple, INTP, ESFJ), imposant un consensus sur ce qu'est une « bonne » personnalité. Son évolution vers les Big Five (ouverture d'esprit, conscience, extraversion, amabilité, névrosisme) est plus nuancée, mais reste normative, incapable de saisir la fluidité ou la « folie » humaine. Un écrivain comme Franz Kafka, à la sensibilité tourmentée, ou un musicien comme Kurt Cobain, à l'intensité émotionnelle intense, ne rentreraient pas dans ces cases. Ces cadres, en cherchant à linéariser la complexité humaine, rejettent les intelligences plurielles qui prospèrent dans le désordre et la non-linéarité.

    C'est dans ce chaos, cette imperfection, que l'humain trouve son authenticité. Le désaccord avec ces normes est essentiel à la reconnaissance de la diversité humaine, qu'il s'agisse de la multidisciplinarité de Léonard de Vinci ou de l'excentricité de Tesla.

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  19. Cadre partie II - la non linéarité

    Codifier la créativité, un paradoxe normatif

    Si l'humain est un chaos créatif, pouvons-nous codifier notre créativité sans la détruire ? Les cadres modernes, comme le design thinking, tentent de structurer l'innovation par étapes (empathie, idéation, prototypage). Mais cette approche, bien qu'utile, peut freiner les idées spontanées, celles qui surgissent dans un moment de désordre. « C'est dans le chaos, et non dans l'ordre, que naissent les véritables avancées. » La non-linéarité, au cœur de la créativité, permet les ruptures de tendance – ces moments où une idée défie la logique cartésienne pour ouvrir un nouveau paradigme. La science a progressé grâce à ces ruptures : la mécanique quantique a brisé l'idée d'un univers linéaire ; Les fractales de Benoît Mandelbrot, avec leurs motifs chaotiques, ont révélé la beauté du désordre. En art, le cubisme de Pablo Picasso a bouleversé les conventions picturales, une rupture non linéaire qui a redéfini la modernité.

    La théorie du chaos, avec sa métaphore des molécules d'eau formant une vague avant de se disperser, illustre ce désordre : un chaos fertile, moteur d'innovation.

    La « folie », dans ses moments de lucidité, produit des éclairs de génie. Les visions de Nikola Tesla, perçues comme excentriques, anticipaient l'électricité sans fil. Les équations de John Nash, élaborées dans des périodes de lucidité, ont redéfini l'économie. Ces avancées non linéaires montrent que la logique humaine n'est pas un chemin rectiligne, mais un labyrinthe où intuition, erreur et chaos se croisent. De même, le désaccord avec le consensus normatif est un moteur de progrès. Socrate, en défiant les vérités athéniennes, a posé les fondements de la philosophie. Galilée, en s'opposant à l'Église, a révolutionné l'astronomie. Charles Darwin, en publiant « L'Origine des espèces » en 1859, a provoqué une rupture en défiant le consensus créationniste, une idée non linéaire qui a transformé la biologie. Ignaz Semmelweis, au XIXe siècle, a défié les médecins en prouvant que l'hygiène réduisait les infections, une vérité rejetée par le consensus médical de l'époque.

    Ces chiffres montrent que la créativité s'épanouit lorsqu'elle rejette la fidélité aux normes.

    Or, les cadres cherchent à harmoniser, à rendre prévisible. À l'école, les tests standardisés favorisent les réponses conformes, décourageant la pensée divergente essentielle à la multidisciplinarité. En entreprise, des protocoles rigides marginalisent les idées non conventionnelles. Cette logique linéaire, héritée de Descartes, ignore les ruptures de tendances qui ont façonné l'histoire – de la relativité d'Einstein à l'art moderne de Van Gogh. L'invention du Post-it, née d'un adhésif « raté » par Spencer Silver chez 3M, illustre ce paradoxe : c'est un échec, un désordre, qui a conduit à une innovation. De même, la Révolution française, véritable chaos social, a bouleversé l'ordre monarchique pour ouvrir une nouvelle ère.

    Codifier la créativité, c'est risquer de la réduire à un simulacre d'ordre, loin de son essence chaotique.

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  20. Préserver la singularité humaine : désaccord, valeurs et authenticité

    Face à cette matrice normative, comment préserver la singularité humaine ? D'abord, en célébrant le désordre. Le désordre n'est pas un défaut, mais un « agencement différent », une vague porteuse de nouvelles possibilités. Des pédagogies comme celle de Maria Montessori, qui encourage l'autonomie et la créativité, montrent qu'il est possible de structurer l'apprentissage sans étouffer l'individualité. En valorisant les intelligences plurielles – logique, émotionnelle, créative – et la pensée non linéaire, l'école pourrait libérer le potentiel de profils atypiques, qu'il s'agisse d'un futur Léonard de Vinci ou d'un élève « dys » capable de provoquer une rupture de tendance. Une éducation interdisciplinaire, mêlant sciences, art et philosophie, pourrait encourager ces sauts imprévisibles, comme ceux d'Hypatie ou de Ramanujan. Les programmes intégrant des projets collaboratifs, où les étudiants explorent des problèmes sans solutions prédéfinies, favoriseraient la créativité et la dissension.

    Deuxièmement, le désaccord doit devenir une obligation éthique. Edward Snowden, en défiant la surveillance de masse, a privilégié la vérité à la loyauté institutionnelle.

    Hans Hertel, en persistant face à la censure, a défendu la science contre un consensus rigide. Les mouvements populaires, tels que les manifestations normatives pour le climat menées par Greta Thunberg ou les actions du collectif Anonymous, montrent que le débat et la dissidence sont essentiels pour remettre en question les normes établies, souvent linéaires, qui freinent le progrès. Ils permettent de déceler les imperfections, mais sont également sujets aux phénomènes de capture et d'instrumentalisation que nous aborderons dans un autre chapitre.

    Ces 'voix', en remettant en question le consensus économique ou politique, incarnent une pensée non linéaire qui nous pousse à repenser le monde. Ces actes de résistance montrent que le désaccord, loin d'être destructeur, est un rempart contre l'aveuglement normatif. Les valeurs supérieures – justice, liberté, vérité – doivent primer sur le conformisme.

    Les limites de la loyauté/loyalisme sont claires : éthiquement, elle peut trahir les principes ; socialement, elle marginalise les dissidents ; en pratique, elle rejette l'innovation ; contextuellement, elle échoue face aux crises.

    Cadre partie II - la créativité et la non-linéarité, le désordre remet en question la normalisation
    Cadres partie II - créativité et non-linéarité, le désordre remet en question la normalisation ou la « normatisation »

    Repenser les cadres d'évaluation est une autre piste. La normalisation ou la « normatisation » ne pourront jamais codifier la pluralité des intelligences humaines, qu'il s'agisse de l'intuition de Tesla, de l'empathie d'un bénévole ou de la vision spatiale d'un architecte. En valorisant l'impact social, le QU pourrait être intégré aux systèmes éducatifs afin de reconnaître les contributions au-delà des performances académiques. Des outils tels que les Big Five pourraient être adaptés pour saisir la fluidité des personnalités, sans imposer un consensus rigide. Une science plus ouverte, respectant la jurisprudence Hertel, devrait publier des recherches non conformes, privilégiant la multidisciplinarité à la manière de Léonard de Vinci, qui combinait observation et intuition.

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  21. L'authenticité est une clé essentielle. En prenant le temps de l'introspection, loin des cadres normatifs, les individus peuvent redécouvrir leur chaos intérieur, celui qui a permis à Nikola Tesla d'imaginer le futur ou à John Nash de résoudre des énigmes. Les institutions doivent créer des espaces pour les profils atypiques – les « fous », les pluridisciplinaires, les dissidents – tels que Michel-Ange, qui a défié les conventions artistiques, ou Einstein, qui a repensé l'univers. Mais il y a une urgence : notre instinct de survie. Les machines, avec leurs algorithmes déterministes, prospèrent dans des cadres normatifs. Les algorithmes prédictifs, tels que ceux des plateformes numériques ou des systèmes de santé automatisés, excellent dans l'analyse des schémas linéaires, mais échouent à reproduire l'intuition non linéaire ou les avancées créatives. Si, par paresse, nous nous laissons enfermer dans ces cadres, nous risquons de perdre ce qui nous distingue : notre créativité, notre non-linéarité, notre capacité à provoquer des ruptures. Steve Jobs, avec sa pensée non conventionnelle mêlant technologie, design et philosophie, a marqué une rupture en défiant les normes.

    Nous devons cultiver cette créativité, ce débat, cette dissension, pour rester plus forts que les machines.

    Accepter le chaos pour libérer l'humain

    Les cadres, avec leur promesse d'ordre et d'efficacité, sont des outils puissants, mais ils comportent un risque : celui d'étouffer ce qui fait l'humanité. Le consensus qu'ils imposent, la loyauté qu'ils exigent et la logique linéaire qu'ils privilégient entrent en conflit avec notre désordre, notre multidisciplinarité, notre « folie ». Nos intelligences plurielles, nos ruptures de tendances, notre capacité à penser de manière non linéaire et à susciter le débat sont des forces que la normalisation ne pourra jamais codifier. « C'est dans le chaos – celui de Socrate défiant Athènes, de Léonard de Vinci dessinant des machines impossibles ou de Snowden révélant des vérités cachées – que l'humain trouve son authenticité. »

    Des valeurs supérieures, qu'il s'agisse de justice ou de liberté, nous appellent à la désobéissance lorsque les normes nous aveuglent.

    En célébrant le désordre, en cultivant le débat et la dissension, en valorisant des cadres comme le QU, nous pouvons transformer ces cadres en outils qui amplifient, plutôt que de limiter, notre créativité. Sans cette vigilance, nous risquons, par paresse, de laisser les machines, avec leur logique linéaire, surpasser notre chaos créatif. Notre survie dépend de notre capacité à accepter notre non-linéarité, nos intelligences plurielles et notre courage à défier les normes. Le prochain article de cette série explorera les usages modernes des cadres dans la gestion de l'information, où les approches systématiques et probabilistes redéfinissent notre rapport à la vérité.

    D'ici là, n'oublions pas : les humains ne sont pas des machines. Il y a des vagues, un chaos magnifique, et c'est dans ce désordre qu'ils écrivent leur histoire.

    https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/tension-between-human-and-normatization-preserving-creativity-world-frameworks

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    1. Leonardo de Vinci (contemporains de Cristofofo Colombo) n'a jamais su apprendre le pouvoir de désinfecter l'eau à ce navigateur ! Ils ne savaient pas (encore) purifier l'eau !!

      - Prendre une boite d'eau sale (noire, urine, etc) et la poser au milieu d'une poêle posée sur le feu. Poser une grande boire retournée dessus-dessous sur la boite centrale. Lorsque l'eau bout elle va émettre de la vapeur (condensation) qui va former des gouttelettes à l'intérieur de la grande boite. Cette eau va glisser vers l'intérieur de la poêle.
      Cette eau est PURE ! Cette eau n'a ni odeur, ni couleur, ni goût, ni bactérie !

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  22. Trêve du 9 Mai : pourquoi la Russie « attend » elle toujours une réponse, qui pourtant lui a déjà été donnée ?


    Par Karine Bechet-Golovko
    Mondialisation.ca, 05 mai 2025


    Pour ceux, qui n’ont pas très bien compris ce qui s’est passé lors de la première trêve de 30 heures in fine unilatérale des fêtes de Pâques, le Président Poutine a proposé une nouvelle trêve, cette fois de trois jours, autour des célébrations du 9 mai. Zélensky, au nom des élites globalistes européennes et américaines, a déjà refusé. Mais étrangement, le Kremlin attend toujours une réponse claire. Il semblerait, qu’il ne reste que les élites dirigeantes russes pour ne pas comprendre le message pourtant très clair, qui leur est envoyé : elles doivent soit finalement se battre pour leur pays, soit l’abandonné à l’ennemi. Personne ne leur fera le cadeau d’une victoire. Une victoire … ça se gagne, ça ne se négocie pas.

    La première trêve de 30 heures pour les fêtes de Pâques, qui a été violée environ 5 000 fois par l’armée atlantico-ukrainienne selon les dires de Choïgu, a certainement dû plaire aux élites dirigeantes russes, puisqu’elles rempilent.

    Autour des célébrations du 9 mai, 3 jours de trêve sont annoncés. Il paraît que cela doit permettre de savoir si Kiev est prêt à négocier la paix, dixit Peskov, qui ne parle évidemment pas en son nom propre. Et la Russie attend une réponse claire de l’Ukraine.

    Ces déclarations totalement anachroniques interviennent non seulement après le refus de Zélensky, mais aussi au moment d’une intensification des attaques notamment contre la Crimée (avec le tir de missiles britanniques en plus des drones habituels), après l’attaque du port de Novorossiïsk (réalisée avec l’aide des Britanniques), après les menaces formulées par Zelensky contre ceux qui veulent participer à la Parade du 9 mai à Moscou.

    Et parallèlement, Trump a passé ce fameux accord avec Zelensky sur la mise en place d’un Fonds, qui donne accès exclusif aux Etats-Unis aux richesses du sous-sol ukrainien. Accord, qui prévoit la suprématie du droit américain. Et qui ne précise pas les frontières de cette « Ukraine ».

    Pendant ce temps, tout le week-end, nous avons eu des grandes déclarations de paix et d’amitié de la part de Vladimir Poutine. Nous sommes constamment abreuvés de compliments sur Trump, ce grand homme.

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  23. « En même temps », les Américains livrent par l’intermédiaire d’Israël un système PATRIOT de défense aérienne et directement des complexes d’entraînement sur F 16, équipements et soutien technique pour une valeur de plus de 300 millions de dollars.

    Quelle réponse plus claire veut la Russie ? Quelle vérification de la volonté de paix de la marionnette Zelensky veut la Russie ? Cela devient ridicule.

    On appréciera également à sa juste valeur le glissement des appels négociateurs dirigés vers les Etats-Unis et réorientés vers l’Ukaine, où tout à coup l’absence de légitimité de Zelensky n’est plus un obstacle, où la Russie est non seulement prête pour des négociations directes (qu’elle rejetait pourtant, il n’y a pas si longtemps que cela), mais les appelle de tous ses voeux, quasiment chaque jour.

    Que s’est-il donc passé ? C’est très simple. Les Etats-Unis leur ont dit d’aller discuter directement avec les Ukrainiens, ce qui permet de déresponsabiliser les Etats-Unis, et les Russes pour une raison qu’il serait intéressant de connaître, obéissent et y vont. Comme l’a déclaré le porte-parole du Département d’Etat américain :

    La situation se joue désormais entre les deux parties, et c’est maintenant qu’elles doivent présenter et développer des idées concrètes sur la manière de résoudre ce conflit. C’est à elles de décider.

    Les Etats-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient avec l’accord sur les richesses du sous-sol ukrainien, ils peuvent non seulement se rembourser, mais également occuper le territoire ukrainien. Et vont l’imposer à la Russie, qui avec son légalisme primaire va certainement avaler cette couleuvre avec les autres. Les Américains sortent donc du « processus de négociation », puisqu’ils ont obtenu ce qu’ils voulaient.

    Mais ils ne sortent pas du conflit. Ce qui a été déclaré le porte-parole du Secrétaire d’Etat américain :

    Le secrétaire d’État a également clairement indiqué que, si notre style changera, la méthodologie de notre contribution changera, car nous ne serons plus des médiateurs. (…) nous y restons certainement attachés et nous apporterons notre aide et ferons ce que nous pouvons.

    Les Européens et l’OTAN augmentent l’aide au front ukrainien et se préparent pour une très longue guerre. Les Américains restent aux manettes.

    La Russie a reçu la réponse, qu’elle attendait. Elle l’a même reçue plusieurs fois, sous plusieurs formes. Personne ne pourra dire, qu’elle a été trompée. Maintenant, il faut en prendre acte et faire preuve de courage. Personne n’offrira à la Russie une victoire sur un plateau. Si elle veut vaincre, il va falloir sortir de cette soumission politique incroyable de nos jours. Les grandes oeuvres télévisuelles sur Poutine, son appartement, ses regrets et ses espoirs, ne seront pas suffisantes pour changer la donne – ni protéger les élites globalistes russes.

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  24. La Russie ne peut pas perdre. Mais elle n’est pas obligée de remporter la victoire avec ces élites. Faute de conviction, l’instinct de survie devrait les réveiller.

    https://russiepolitics.blogspot.com

    https://www.mondialisation.ca/treve-du-9-mai-pourquoi-la-russie-attend-elle-toujours-une-reponse-qui-pourtant-lui-a-deja-ete-donnee/5698412?doing_wp_cron=1746703721.6789629459381103515625

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  25. La mondialisation de la guerre. Le scénario de la Troisième Guerre mondiale du Pentagone contre quatre pays stratégiques.


    Par le professeur Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale
    8 mai 2025


    Le professeur Michel Chossudovsky suit et analyse la trajectoire de la planification militaire américaine depuis deux décennies et est à l'avant-garde de l'analyse de la propagande qualifiant ces projets de « légitime défense » ou d'« intervention humanitaire ».

    En juin 2018, il a prononcé un discours devant le Conseil pour la paix de Regina, présentant ses recherches et appelant à la revitalisation d'un mouvement pacifiste qui s'opposerait à ce qu'il considère comme un projet hégémonique de conquête mondiale, orchestré par les États-Unis et leurs alliés occidentaux.

    Nous sommes confrontés à un programme diabolique où les États-Unis interviennent sous couvert de “responsabilité de protéger” ou de “guerre mondiale contre le terrorisme”.

    - voir clip sur site -

    En d’autres termes, ils légitiment une guerre d’agression, ou une série de guerres d’agression. Et l’opinion publique est amenée à croire, d’une manière ou d’une autre, qu’il s’agit d’actions humanitaires.

    La source originale de cet article est Global Research. (site interdit d'accès)

    https://www.lewrockwell.com/2025/05/no_author/the-globalization-of-war-the-pentagons-wwiii-scenario-against-four-strategic-countries/

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  26. « DÉMOCRATIE », un mot coquille capable de déclencher des guerres


    Antoine Bachelin Sena
    France-Soir
    mar., 22 avr. 2025 20:46 UTC


    Citant à tout bout de champ LA DÉMOCRATIE, nous, hommes modernes, sommes à l'opposé de la vision philosophique de la démocratie athénienne. Connaissons-nous en fait sa véritable histoire ?

    Démocratie

    Un mot coquille, un mot magique : DÉMOCRATIE, Un mot capable de déclencher des guerres.
    Ce sujet devenu un véritable dogme, un mot coquille : la démocratie.

    C'est une notion souvent extrêmement floue et que personne n'ose remettre en question, car il s'agit d'un mot magique capable de déclencher des guerres. Ce concept a bouleversé un système de pensée et a été présenté comme l'aboutissement de l'histoire humaine - rien de moins !

    Pouvons-nous parler de vraie démocratie sans biais et sans un imaginaire collectif faussé et fantasmé tant dans sa forme antique que dans sa version moderne ?

    Faisons ensemble durant cet article une réflexion tranquille et sincère : une enquête ou une tentative modeste de recoller les morceaux pour comprendre cette référence devenue incontournable en matière de gouvernance.

    À tel point de revêtir une dimension quasi religieuse que critiquer la démocratie semble interdit ou blasphématoire ou un attentat verbal au soi-disant fragile et jeune État démocratique de droit : celui qui s'y risque s'expose à une sorte de « mort civique ». Personne ne se hasarde à suggérer que la démocratie pourrait comporter des erreurs ou qu'elle a besoin d'autres ingrédients.

    La démocratie est vénérée comme une norme universelle avec même des États historiquement non démocratiques qui s'y sont convertis récemment.

    Prenons l'exemple du Bhoutan, ce petit royaume himalayen de 600 000 habitants, dirigé par une dynastie héréditaire depuis des siècles, qui a en 2008, a adopté une constitution démocratique. Avec le roi qui a nommé son principal collaborateur comme Premier ministre.

    En se dotant de cette constitution, le Bhoutan a fait allégeance à un système planétaire. Aujourd'hui, il reste probablement moins de quatre États au monde qui ne se réclament pas de faire partie du club démocratique.

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  27. La démocratie est partout, et pourtant, elle n'est nulle part

    En vérité, les grands penseurs de la démocratie eux-mêmes- Machiavel, Montesquieu, Rousseau, Kant, Tocqueville - ne croyaient pas que le peuple soit capable de gouverner.
    Montesquieu, par exemple, estimait que le peuple pouvait au mieux choisir de bons gouvernants - une idée qu'il théorise à une époque où la démocratie moderne n'existait pas encore, s'inspirant de l'Antiquité.
    Tocqueville, qui a étudié la démocratie américaine, une des premières démocraties modernes, va plus loin : selon lui, le peuple n'est même pas capable de sélectionner correctement ses dirigeants.
    La conception courante de la démocratie - le pouvoir exercé par le peuple - ne correspond pas à la réalité, car il existe en fait une forme de « mensonge démocratique ». Le peuple gouverne-t-il, s'il ne prend pas au final factuellement les décisions politiques ?

    Dans nos sociétés modernes, vastes, complexes et techniques, les choix - qu'il s'agisse de fiscalité, d'investissements industriels ou de stratégies militaires (comme choisir entre sous-marins nucléaires ou missiles) - échappent totalement au peuple.

    Prenons l'exemple de la Corée du Sud : au sortir de la guerre, ce pays sous-développé est devenu une puissance mondiale grâce à une décision politique forte, celle de miser sur la construction navale.

    Une telle orientation, qui a mobilisé toute une nation, n'a pas été décidée par le peuple, mais par ses gouvernants, et ni vous ni moi ne serions capables de définir une stratégie aussi pointue. Alors, dire que « laa démocratie, c'est le peuple qui gouverne » est une illusion et un paradoxe.

    Et de plus, ceux qui admettent intimement que le peuple ne gouverne pas - des démocrates convaincus, pour la plupart - restent attachés à l'idée de démocratie. Aujourd'hui, nos élites récitent leur « crédo démocratique » tout en étant intimement persuadées que le peuple est inapte à diriger et elles se considèrent comme les seules à savoir ce qu'il faut faire. Qu'est-ce que cette souveraineté signifie vraiment ?

    La question du régime politique est, au départ, philosophique et relative au bien commun

    Nous pouvons commencer un raisonnement en utilisant une règle de discernement définie ainsi : « ne fais pas d'une petite règle une vérité éternelle, et ne prends pas une grande vérité pour quelque chose d'intouchable. »

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  28. Le gouvernement est un moyen, pas une fin.

    Jean Rousset, dans « Les Fondements de la cité », compare les abeilles, soumises aveuglément à leur organisation, aux hommes qui sont différents, car capables de modifier les lois et aussi les structures sociales.

    L'homme, par son libre arbitre, doit réaliser sa vocation politique.

    Comparons philosophiquement les principes des systèmes politiques : la démocratie athénienne versus la moderne car leurs bases anthropologiques et métaphysiques diffèrent profondément.

    À Athènes, seuls les citoyens - environ 5 % de la population - formaient le « peuple », excluant esclaves et étrangers (les métèques, comme Aristote lui-même).

    Grâce à différentes sources (Platon, Aristote, mais également des recensements comme celui de Démétrius de Phalère), nous savons qu'au IVe siècle avant J.-C., 20 000 citoyens sur 100 000 habitants se réunissaient sur la colline de la Pnyx pour décider.

    Aujourd'hui, réunir 60 millions de Français est physiquement impossible : la différence d'échelle est évidente.

    L'autre distinction est morale : la démocratie moderne se veut laïque (concept que nous allons questionner dans d'autres articles), fondée sur le droit et le contrat social (que nous allons questionner plus loin dans cet article).

    À Athènes, la morale est liée à une éthique et à une vision sacrée : Périclès, par exemple, a utilisé le trésor de Delos pour rebâtir les temples de l'Acropole.
    Chez Aristote, l'homme, « animal politique », se réalisait dans le fait d'être actif, de participer et de débattre,
    Dans la société moderne, le citoyen est passif, isolé et otage d'une convention artificielle au-dessus de lui s'incarnant comme une toute puissance.
    Ce qu'ont en commun la démocratie athénienne et la démocratie moderne, c'est que la démocratie reste le pouvoir d'une élite.

    Platon la définissait comme « le gouvernement de l'élite sous la pression de la foule ».

    À Athènes, les grandes familles (Alcmaéonides, Cimonides) dominaient et manipulaient le peuple, tout comme aujourd'hui, nos élites, souvent technocrates, échappent au contrôle populaire. Mais si le peuple ne peut trancher des questions techniques, les dirigeants et experts devraient rendre des comptes, ce qui n'est pas le cas.

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  29. Les origines épicuriennes de la souveraineté populaire

    Épicure, redécouvert au début du XVe siècle grâce à des manuscrits comme ceux de Lucrèce, propose une vision où le cosmos n'est pas régi par une loi divine ou une finalité naturelle imposée de l'extérieur. Pour lui, tout découle d'un chaos originel : des atomes s'entrechoquent au hasard dans le vide et ce hasard engendre des formes de vie qui se combinent en monstres et évoluent. Cette théorie, préfigure Darwin par son caractère évolutif et le monde, selon Épicure, s'explique par lui-même, sans transcendance ni créateur.

    Ce rejet d'une loi surnaturelle éclaire la notion de souveraineté populaire avec le peuple qui ne reçoit aucune règle d'une instance extérieure ou divine.

    Les penseurs démocratiques, influencés par cette idée, refusent l'existence d'une loi universelle inscrite dans l'ordre du monde et Épicure est le pionnier de cette rupture.

    Il affirme que la réalité n'a pas d'étiquette ou de catégorie prédéfinie, ni même de finalité imposée, puisque le monde est un flux, un assemblage d'atomes, et que l'homme est libre dans ce chaos.

    Dans cette vision, le monde évolue constamment, et la stabilité ne vient pas d'un ordre éternel, mais d'une décision humaine temporaire. C'est une rupture radicale avec la philosophie classique - Platon, Aristote, ou plus tard les scolastiques comme Saint Thomas d'Aquin - qui postule un ordre naturel ou divin préexistant.

    Pour ces derniers, Dieu a créé un monde structuré regroupant des espèces définies et une hiérarchie finalisée, et le rôle du roi ou du gouvernant est de respecter cet ordre.

    Il s'agit d'être un « bon jardinier » de la nature humaine, veillant à ce que les lois humaines s'alignent sur l'harmonie cosmique et le droit, dans cette optique, a une profondeur métaphysique qui reflète une vérité objective et claire.

    De l'individualisme au contrat social

    Cette pensée alimente la démocratie moderne à travers une autre distinction fondamentale qu'est la conception de l'homme.

    Chez Aristote, l'homme s'épanouit dans la cité - couple, famille, rue, village, nation étant des étapes de cette réalisation. Mais chez les modernes, l'homme est d'abord un individu isolé, ou si vous voulez une autre image, « un atome social ».

    Hobbes, dans son Léviathan, décrit l'homme comme étant un « loup pour l'homme » et l'état de nature pour lui étant celui où règne la guerre de tous contre tous.

    On a l'impression certaines fois que notre immense et froide société moderne est devenue une construction artificielle avec un contrat inconsciemment signé pour garantir la sécurité.

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  30. Rousseau nuance cette idée avec la « volonté générale » selon laquelle l'individu, individualiste par nature, devient social en adhérant à ce pacte, qui le transforme.

    Mais ce contrat reste hautement paradoxal et c'est pourquoi je disais plus haut dans cet article que ce contrat est inconsciemment signé ou autrement dit : personne ne signe librement !

    Naître en démocratie, c'est être soumis sans choix à ce contrat social - et devoir payer des impôts, par exemple, même sans jamais aller voter. On ne peut en sortir, contrairement à l'accord classique et les révolutionnaires ont même exploité cette logique pour exclure ceux qui rejettent le contrat, les privant d'humanité au nom du progrès.

    Le Léviathan et la violence démocratique

    Hobbes incarne cette vision froide et qui nous rend passifs avec sa description du Léviathan, inspiré d'un monstre biblique - un serpent symbolisant le chaos ou le diable -, ce qui n'est pas anodin.

    Hobbes défend quand même cet État absolu, plus fort que les individus, et Cromwell, autre figure de cette pensée, montre la brutalité de ce système monstrueux en Irlande, en massacrant et asservissant au nom d'une République naissante.

    Cromwell préfigure ainsi une violence inhérente à l'idéologie démocratique.

    Cette logique de société atomisée et d'un État fort naît d'une philosophie sans lois naturelles et affaiblissant les communautés organiques (couples, familles, rues, villes, nations). Il ne reste que des individus qui ne sont plus que des grains de sable malléables.

    La démocratie moderne, via la loi, tente de forcer les individus grains de sable à se fédérer. Mais plus elle s'étend, intégrant diverses populations, plus elle devient rigide et trébuchante.

    L'état d'urgence en France en 2016 illustre parfaitement ce mécanisme où l'État devient policier pour prévenir la guerre civile, sous couvert du « pacte républicain » - un avatar du contrat social.

    Cette force brutale, démocratique, loin d'être une dérive, est dans son ADN : pour unifier des atomes sociaux, elle exige un pouvoir centralisé et oppressif.
    Cette dynamique détruit les structures naturelles en formant un chaos sans socles où les familles, les rues, les villages et les nations s'effritent, remplacées par une masse informe d'individus grains de sable.
    C'est ainsi que la matière sociale se disloque, engendrant un chaos inédit.

    Dans le même temps, l'idéologie aveuglante du progrès démocratique non questionnable nie toute hiérarchie objective des valeurs et fait de l'homme (quel homme ?), le seul arbitre du bien et du mal. Comme dans la promesse du serpent au jardin d'Éden (« vous serez comme des dieux »), il dessine ses propres lois, mais sans ancrage, s'égare.

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  31. Les communautés naturelles - couples, familles, quartiers, villes, nations, sont aujourd'hui attaquées et doivent être démantelées pour laisser place à un monde plus « ouvert et plus universel ».

    C'est le discours dominant des médias mainstream globalistes : les communautés seraient un obstacle à une société rationnelle.

    Les droits de l'homme (quel homme ?), deviennent notre nouvelle métaphysique

    Mais, cette nouvelle métaphysique n'est pas enracinée dans une réalité singulière.

    L'être humain n'existe qu'à travers des appartenances concrètes - un couple, une famille, un quartier, une patrie, une histoire, des héritages.

    Or, aujourd'hui, cette incarnation est sacrifiée au profit d'un cosmopolitisme abstrait, s'appuyant sur cette idéologie de l'individualisme née à la Renaissance : en réduisant l'homme à un individu détaché, on aboutit fatalement à un universalisme qui nie les différences.

    La démocratie moderne, en s'alliant au mondialisme, rejette par principe toutes frontières, singularités et histoires nationales et ce projet ne date pas d'aujourd'hui.

    Dès le Moyen Âge, des penseurs, souvent en conflit avec la papauté, imaginent une gouvernance supranationale.

    Pierre Dubois, légiste de Philippe le Bel, propose au XIIIe siècle une confédération des royaumes contre Boniface VIII et plus tard, en Hongrie, un projet similaire avec Marsile de Padoue se revendique comme le pionnier de la souveraineté populaire tout comme au XVIIe siècle, Sully, sous Henri IV, rêve d'un « État des nations ».

    Ces idées culminent avec les Lumières, puis la Société des Nations au XXe siècle.

    Chaque fois, il s'agit de dépasser les pouvoirs locaux et celui de l'Église, au profit d'une autorité universelle !

    Le cosmopolitisme, incarné par Érasme

    L'adage « Je suis citoyen du monde, de tous les pays et d'aucun » -, va de pair avec cette ambition universelle proclamée et le cosmopolite, indifférent aux nations, se voit comme une élite détachée, profitant d'un monde uniformisé.

    Cette vision s'oppose à la métaphysique biblique de la dualité de Dieu et de l'homme, pour adopter un monisme où tout se fond dans un cosmos unique.

    Nous soulignons donc que ce débat de la démocratie est non seulement politique, mais religieux et métaphysique.

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  32. Rousseau a dit qu'on ne peut déléguer la souveraineté populaire et a critiqué l'utopie démocratique. Pour lui, la souveraineté populaire, indivisible et non délégable, ne fonctionne que dans une démocratie directe à petite échelle.

    Dès l'origine, Rousseau perçoit les contradictions internes de la démocratie : elle promet un pouvoir au peuple, mais finit par le confisquer.

    Certains, attachés à la nation face au mondialisme, s'inspirent de lui pour prôner des « petites patries », mais philosophiquement, le contrat social nous arrache déjà à l'histoire et aux communautés enracinées, projetant l'homme dans une abstraction hors-sol.

    Peut-on être démocrate et chrétien ?

    Historiquement, la souveraineté populaire naît chez des théologiens dissidents, comme Marsile de Padoue, un franciscain exilé au XIVe siècle à la cour de Louis de Bavière, en conflit avec Jean XXII. Dans un débat sur l'élection de l'empereur du Saint-Empire, il soutient que le pouvoir vient du peuple, non du pape, une idée reprise par le Jésuite Suárez contre l'Église anglicane.

    Après 1789, des chrétiens cherchent à réconcilier foi et République avec Félicité de Lamennais qui plaide pour cette union et Grégoire XVI, dans l'encyclique Mirari Vos (1832), la rejette.

    Dès 1791, Pie VI, dans le « Quod Aliquantum », avait critiqué la Révolution pour son rejet de l'ordre naturel, et cette opposition domine le XIXe siècle : « Liberté et égalité sont absurdes ; les enfants naissent soumis, et tous doivent obéir à Dieu. »

    Léon XIII marque un tournant et dans « Au milieu des sollicitudes » (1892) et « Rerum Novarum » (1891), il reconnaît les régimes établis, y compris la République, sous réserve qu'ils ne contreviennent pas à la loi divine.

    Il affirme que la légitimité des régimes dépend de leur conformité à l'ordre naturel. Inspiré d'Aristote, il admet une forme de démocratie enracinée dans une métaphysique transcendante, distincte de la version moderne issue des Lumières.

    Mais le mouvement démocrate-chrétien, né de ces textes, dérive vite avec Marc Sangnier et le Sillon qui prônent une égalité évangélique, même si Pie X, en 1910, condamne cette assimilation, réaffirmant que la souveraineté populaire contredit la doctrine catholique.

    Après la Seconde Guerre mondiale, Jacques Maritain, financé par les Américains et soutenu par de Gaulle, publie « Christianisme et démocratie » en 1942.

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  33. Il soutient que les Lumières prolongent la chrétienté, une thèse en fait diffusée pour rallier l'opinion contre Pétain. Ambassadeur à Rome, ami de Paul VI, Maritain influence Vatican II, qui entérine la liberté religieuse et un rapprochement avec la démocratie moderne. Ce compromis dilue le christianisme et aujourd'hui, la « démocratie chrétienne » est en perte d'identité.
    Une démocratie chrétienne peut exister, mais en dehors du contrat social.
    Cela implique une société organique, fondée sur le couple, la famille et les corps intermédiaires, comme la subsidiarité, et non un face-à-face entre l'individu et l'État.

    Et la Révolution de 1789, avec son jacobinisme, a écrasé ces structures organiques et naturellement ancrées au profit d'une abstraction centralisatrice.

    Concluons en poussant à différentes réflexions

    Une démocratie à grande échelle, avec des millions d'individus, est-elle viable ? Rousseau a dit que la souveraineté ne se délègue pas sans se perdre.

    À l'échelle étatique moderne, nous avons tous observé les dérives de la bureaucratie, de l'excès de régulations, du totalitarisme, du despotisme mondialiste - plutôt qu'à une liberté nationale alignée à celle du citoyen.
    La démocratie moderne est devenue un « monstre tyrannique froid », qui en plus de cela a le pouvoir de redéfinir la morale via ses institutions, qui deviennent ensuite sacrées et inamovibles.

    Voici donc la question clé de l'enfermement idéologique démocratique et les plus grands des despotes à renverser sont nos idées.
    Antoine Bachelin Sena est sur x.comantoinebachelin Retrouvez ses livres sur https://antoinebachelinsena.com/2024/02/16/livres/

    https://fr.sott.net/article/44313-DEMOCRATIE-un-mot-coquille-capable-de-declencher-des-guerres

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    1. Cela m'étonne déjà qu'un tel article ait pu figurer sur France-soir, bref passons; le mot Démocratie est lâché ! Sans que l'auteur n'en connaisse la référence !! Donc, revenons au titre: « DÉMOCRATIE », un mot coquille capable de déclencher des guerres.
      Là, c'est LA stupéfaction. Car le mot Démocratie veut dire 'Par le Peuple Pour le Peuple'. En Démocratie il n'y a pas d'empereur, de président ni de roi ! il y a un (ou une) chef(fe) d’État. En Démocratie c'est LE PEUPLE QUI GOUVERNE !

      Combien y a t-il de pays en Démocratie dans le monde ?... UN ! UN SEUL ! La Suisse.
      En, Suisse c'est le citoyen suisse qui fait une proposition de loi qui - après signatures d'acceptabilité - est envoyée à référendum. Le Peuple suisse accepte ou pas la proposition. C'est LUI qui vote. C'est LUI qui fait la loi.
      86 % des suisses ignorent... le nom de la cheffe ou du chef d’État suisse !
      Cette année '1 Janvier -31 Décembre' c'est Karin Keller-Sutter Cheffe de la Confédération suisse.

      Et de demander si un suisse veut faire la guerre... heu, là, comme dans TOUS les pays, le Peuple dit NON !

      Les autres pays ont des dictatures monarchiques, républicaines ou impériales où même des partis prennent le nom de... Démocrate !! mais ces 'démocrates' sont ANTI-DÉMOCRATIE !! (idem bien-sûr pour le parti républicain).

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  34. Le monde à la dérive : pourquoi la réduction de l’aide au développement est une erreur

    Alors que le monde est confronté à la guerre, au changement climatique et à l’augmentation des inégalités, les pays riches ferment le robinet de l’aide au développement. Ce n’est pas seulement à courte vue, cela sape aussi notre avenir commun sur une planète habitable.


    Par Marc Vandepitte
    Mondialisation.ca,
    22 avril 2025

    Par Dr Gérard Delépine
    Mondialisation.ca, 22 avril 2025


    5 ans après le confinement et les autres mesures sanitaires, on peut en tirer leurs bilans -sanitaire et sociétal- afin de ne plus jamais répéter les erreurs commises lors du covid. Après la précédente tribune montrant le bilan sanitaire mortifère de ces mesures cette revue s’attache à préciser le bilan sociétal factuel du confinement à une période où les responsables de ces mesures tentent d’éluder leurs responsabilités.[1]

    Le conditionnement par la peur pour empêcher tout questionnement
    Cette période a été marquée par une propagande terrorisante omniprésente pour éviter tout débat démocratique sur la pertinence des mesures imposées.

    Contrairement aux informations factuelles rassurantes qui étaient diffusées lors de la grippe asiatique (1956-1958) et celle de Hong Kong (1968-1970) (de mortalités directes pourtant comparables à celle du covid), tous les médias ont adopté une présentation hyper dramatique de l’épidémie. Jérôme Salomon [2] n’a pas hésité à comparer le covid à la peste malgré la disproportion considérable leurs mortalités respectives (170 000/68 400000 soit 0,2% pour le covid contre 40% pour la peste).

    La peur s’est emparée de la majorité de la population bloquant toute analyse logique sur la pertinence des mesures.

    Cette peur, ravivée depuis en permanence par de nouvelles menaces lourdement surestimées ou inventées (réchauffement climatique, guerre imminente, virus nouveau…), persiste dans une partie importante de la population comme l’illustre le port de masque facial par certains conducteurs pourtant seuls dans leur voiture, alors même que le rôle protecteur du masque contre les virus n’a jamais été démontré.

    N’ayez plus peur ! La peur n’évite pas le danger ! Au contraire elle bloque la réflexion qui permet de l’évaluer objectivement pour une réponse adaptée.

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  35. Dissimulations et mensonges d’état.

    Pour prévenir toute étude critique, le gouvernement a gardé longtemps secret le rapport 9 de Ferguson [3], qui nécessitait pourtant une analyse objective par des experts indépendants pour éclairer la représentation nationale comme cela a été fait en Grande -Bretagne, Suède et aux Pays-Bas. La solidité du rapport aurait dû être évaluée et publiquement débattu par le Parlement avant de prendre une décision aussi lourde de conséquences que celle du confinement aveugle. La Suède et les Pays-Bas ont pris cette précaution aboutissant au rejet des conclusions de Ferguson et au refus du confinement policier.

    Pour éviter toute critique et responsabilité personnelle précise, les délibérations du très mal nommé « Conseil Scientifique » ont été dissimulées par un « secret défense » qui n’a toujours pas été levé.

    Le ministère a constamment menti sur la gravité réelle de la maladie, les prétendues – efficacité et innocuité – de ce qu’il a présenté comme vaccin alors qu’il s’agissait de médicaments expérimentaux à ARN qui se sont depuis révélés peu efficaces et très dangereux.

    Ces dissimulations, mensonges directs et par omission ont mis à mal la confiance entre concitoyens, gouvernement et scientifiques et suscité la méfiance actuelle de la population envers la parole publique et les vaccinations et plus généralement la médecine. Ce divorce gouvernants/population risque de durer tant que les dirigeants n’adopteront pas une attitude plus transparente.

    Censure et discrimination des opposants.
    La liberté d’expression est le socle même de la démocratie et du pluralisme qui la caractérise.

    La crise du covid a été le prétexte d’une atteinte sans précédent de ce droit fondamental avec une censure féroce de tous ceux qui tentaient de ramener l’épidémie à sa réelle gravité, de proposer des traitements précoces ou d’appeler à la prudence envers des injections expérimentales à ARN qualifiées de vaccin. Ils ont été diffamés, traités de complotistes et socialement discriminés avec des propositions plus ignobles les unes que les autres.

    - voir doc sur site -

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  36. Cette instauration de la censure en France comme en Europe sous prétexte d’empêcher la diffusion de toute opinion contraire à celles des gouvernants constitue la pire agression contre la liberté d’expression depuis la dernière guerre mondiale [4].

    La liberté d’expression est officiellement garantie par les textes fondamentaux tels que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (DDHC – article 11 qui a vocation à s’appliquer à toute personne, sans distinction, notamment en considération de sa profession.

    Et aussi par la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme (CESDH – article 10) qui proclame que : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. »

    La Cour d’Appel de Paris a rappelé en 2024 que la liberté d’expression inclut le droit de libre critique. La responsabilité de l’auteur de propos litigieux doit ainsi s’apprécier strictement (CA PARIS 31 janvier 2024 n°23/06084).

    L’inertie de la justice y compris de la cour européenne des droits de l’homme pour défendre ce droit fondamental d’expression durant la crise covid entache gravement leur crédibilité.

    Suppression du droit de s’exprimer des médecins
    L’ordre des médecins a recréé le délit d’opinion, pourchassé les médecins donneurs d’alerte et interdit à plusieurs d’exercer leur sacerdoce parce qu’ils avaient averti des risques des mesures sanitaires ou des traitements proposés par le ministère.

    Au terme de la loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 [5], un lanceur d’alerte se définit comme : « une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement. Lorsque les informations n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles mentionnées au I de l’article 8, le lanceur d’alerte doit en avoir eu personnellement connaissance »…Art. 7-1.-Les lanceurs d’alerte définis au I de l’article 6 bénéficient des protections prévues au présent chapitre :

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  37. « 1° Si, ayant eu connaissance des informations concernées dans le cadre de leurs activités professionnelles, ils adressent un signalement interne dans les conditions prévues au I de l’article 8 ;

    « 2° S’ils adressent un signalement externe dans les conditions prévues au II du même article 8, après avoir adressé un signalement interne ou directement ;

    « 3° S’ils procèdent à une divulgation publique, dans les conditions prévues au III dudit article 8.

    « Lorsqu’un signalement ou une divulgation publique a été réalisé de manière anonyme, le lanceur d’alerte dont l’identité est révélée par la suite bénéficie des mêmes protections ».

    Mais la protection des donneurs d’alerte prévue par la loi a été refusée à ceux qui s’opposaient au crédo officiel comme celui de la toxicité de la chloroquine, de la nécessité des masques, de la fermeture des écoles, de l’efficacité et l’innocuité des vaccins…

    Suppression du droit de prescrire des médecins.
    Dès le début de l’épidémie le ministère a proclamé « n’allez pas voir votre médecin », il a prescrit le « traitement par Doliprane », puis interdit la prescription de chloroquine en prétendant qu’elle serait dangereuse…

    Avant la crise la prescription des médicaments était réservée aux médecins qui, après examen du malade, adaptait l’ordonnance à chaque malade particulier en fonction de ses antécédents et de ses risques. Avec le covid le ministère s’est arrogé le droit de prescrire un même produit à tout le monde sans examen personnalisé, ni surveillance et violé l’article 8 du code de déontologie médicale qui proclame « dans les limites fixées par la loi, le médecin est libre de ses prescriptions, qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance. »

    Le ministère a fait condamner par l’ordre les médecins qui continuaient de traiter selon le serment d’Hippocrate et guérissaient leur malade sans respecter les ukases gouvernementaux pourtant très douteux scientifiquement.

    L’obéissance aveugle de trop nombreux médecins et l’échec de l’administration des traitements officiels a fortement ternis l’image du médecin dans la population et diminué la confiance qu’elle accordait à la médecine académique et aux soignants.

    Exclusion d’un grand nombre de médecins multipliant les déserts médicaux.
    L’exclusion des médecins non vaccinés des hôpitaux et l’interdiction d’exercer pour les médecins libéraux sous ce même prétexte a aggravé la pénurie nationale de médecins créé par le numérus clausus (décidé par des énarques qui pensaient qu’en réduisant le nombre de médecins ils réduiraient les dépenses de santé) et multiplié les déserts médicaux.

    La récente loi restreignant la liberté d’installation des nouveaux médecins ne va pas résoudre le problème mais risque au contraire de l’aggraver. Une profession libérale ne peut s’exercer que librement ; les contraintes bureaucratiques dissuadent de l’exercice médical et poussent les diplômés vers le travail salarié dans les laboratoires ou l’industrie et les encourage à de s’exiler dans les pays étrangers ou la liberté règne encore d’autant que les rémunérations y sont souvent nettement plus élevées qu’en France.

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  38. Suppression du droit de manifester

    L’expérience des épidémies historiques a démontré que la seule technique non médicamenteuse efficace pour lutter contre la propagation d’une maladie infectieuse est la quarantaine, séparation des biens portants des malades le temps que ces derniers ne soient plus contagieux.

    Notre tribune précédente a bien montré que le confinement, enfermant ensemble malades et bien portants, a aggravé la mortalité. Il s’agissait d’une mesure purement politique pour, en autre interdire toute réunion politique et toute manifestation.

    Les consignes inhumaines des fins de vie et des enterrements lors du covid.
    L’inhumation des morts veillant à la dignité et au respect des morts et respectant la sensibilité de leurs proches constitue un marqueur de civilisation. Tout au long de l’histoire, les religions, traditions et pratiques culturelles ont influencé la manière de traiter les morts, tant en période de conflit armé qu’en temps de paix [7]. Mais, lors du covid pour la première fois dans l’histoire, l’accompagnement des morts tant dans leurs derniers instants que lors du trajet à leur dernière sépulture a été gravement entravé.

    La fin de vie est adoucie par la présence des proches et des amis. Le confinement a autoritairement empêché nombre de ceux -ci de montrer leur attachement au mourant. On se rappelle tous le scandale de la verbalisation d’une femme de 79 ans qui voulait témoigner son amour par sa présence devant la fenêtre de la chambre occupée par son mari de 93 ans prisonnier d’un ephad.[8, 9]

    Le décret du 16 mars 2020, a considérablement réduit la possibilité d’assister à l’enterrement d’un ami proche. Le Premier Ministre a déclaré que « nous ne devons pas déroger à la règle fixée ».

    Pendant le confinement, il était interdit d’organiser une cérémonie religieuse pour les obsèques. Lors des crémations les personnes présentes étaient limitées aux descendants et aux ascendants interdisant l’adieu d’un cher voisin, du parent d’une amie, d’un collègue de travail, d’un camarade d’enfance…. Il n’était pas possible d’organiser une cérémonie civile avant la crémation [10].

    Les principes éthiques qui président à l’accompagnement de la fin de vie et du décès depuis les débuts de l’histoire de l’humanité ont donc été gravement reniés. Le gouvernement s’est comporté envers les proches des défunts un peu comme Créon envers Antigone.

    Brimades inutiles, profondément inhumaines et médicalement inefficaces.

    Les mesures Covid-19 ont limité aussi la liberté religieuse.
    Des cardinaux ont sonné l’alarme sur les risques que faisait courir la gestion de la crise sanitaire à la liberté de l’Église et à d’autres libertés fondamentales et dénoncé le caractère outrancier des mesures imposées [11] :

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  39. « Sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun… cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19, amplifié par les médias, ne semble absolument pas justifié. Nous avons des raisons de croire – sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès – qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population. Nous demandons également aux gouvernements de veiller afin d’éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation : la lutte contre le Covid-19 – aussi grave soit-il – ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d’entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu’il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire…

    Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. L’information correcte exige qu’un espace soit accordé aux voix qui ne sont pas alignées sur la pensée unique, permettant aux citoyens d’évaluer consciemment la réalité, sans être indûment influencés par des interventions partisanes. Une confrontation démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque de voir imposées des formes subtiles de dictature, vraisemblablement pires que celles que notre société a vu naître et mourir dans un passé récent…

    Enfin, nous rappelons, en tant que pasteurs responsables du troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication… , en tant que pasteurs, nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la messe et des sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la communion et des sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église.

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  40. La collaboration de l’autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal… Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées.

    Nous sommes tous appelés à évaluer les faits actuels conformément à l’enseignement de l’Évangile. Cela implique de choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui nous font croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. « les portes des Enfers ne prévaudront pas » (Mt 16, 18).

    Les « euthanasies sans consentement » autorisées par E Philippe et O Veran
    Les personnes âgées, dont certaines auraient probablement pu être sauvées, ont été privées de soins, renvoyées dans leur EHPAD, puis euthanasiées sans leur consentement au moindre rhume étiqueté trop facilement covid.

    Astrid Petit, de la CGT Santé rappelle : « des recommandations ministérielles conseillaient de maintenir les personnes âgées malades à leur domicile ou dans les Ehpad [établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes], plutôt que de les accueillir à l’hôpital »

    Le décret n° 2020-360 dit « décret Rivotril, signé le 28 mars 2020 par Edouard Philippe Premier ministre et par Olivier Véran, » a autorisé l’injection de ce médicament à tout malade âgé suspect de covid alors que cet antidépresseur respiratoire auparavant interdit en cas s’insuffisance respiratoire.

    L’AP-HP a mis en place des groupes d’intervention rapide dont le but n’était pas de se déplacer pour soigner des patients en détresse, mais bien de leur injecter du Rivotril pour “accompagner” leur fin de vie.

    Les ventes de boîtes Rivotril dans sa forme injectable ont augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril 2020 par rapport à la moyenne 2017-2019 et sont corrélées à l’augmentation massive des décès Covid-19 dans les mois qui ont suivi la promulgation du décret dérogatoire concernant le Rivotril.

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  41. Dans la quasi-totalité des cas ces injections léthales ont été réalisées sans que le malade ni leur famille ne l’aient demandé ni qu’ils aient été informés de leur risque léthal permettant à certains de qualifier ces morts au Rivotril de meurtre avec préméditation [12]. Il faut espérer que la justice se saisira bientôt de la question.

    Le masque : torture inutile des enfants

    L’analyse de 3365 articles de la littérature internationale référencés sur PubMed le 1/12/2022 sous la dénomination « facial mask for Covid » confirme qu’aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque en population protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui. Beaucoup démontrent le contraire comme pour la grippe [13, 14, 15, 16, 17, 18]. La seule étude randomisée concernant l’intérêt du port généralisé du masque contre le covid danmasq19 [19, 20] montre d’ailleurs que les porteurs de masque n’en tirent aucun bénéfice significatif. Conclusion que confirment les expériences désastreuses de la Nouvelle-Zélande [21] ou de Hong Kong fervents supporters de l’obligation généralisée du masque facial..

    L’enfant risque moins du covid que de la grippe et ne la transmet pas.

    Imposer le port de masque aux enfants était donc totalement inutile d’autant qu’il expose à de nombreuses complications. Même les défenseurs du port du masque en reconnaissent certaines : inconfort fréquent, dégradation de la peau du visage, difficulté accrue à communiquer clairement, et une empathie perçue réduite des prestataires de soins par ceux dont ils s’occupent…

    Le port généralisé du masque génère de l’anxiété, du stress, des dépressions et autres troubles psychologiques [22], des frustrations en raison de gêne lors de la communication, d’une irritabilité accrue, d’une détérioration de l’humeur, d’une agitation et d’un sommeil plus médiocre.

    Il empêche de voir le visage et l’expression des émotions, élément essentiel de la communication avec les autres et des rapports mère /enfant. Cette gêne à l’élocution, rend plus difficile l’acquisition du langage et de la prononciation des mots par les jeunes enfants. Il complique l’enseignement scolaire, et tout particulièrement et l’apprentissage des langues étrangères…

    Une torture toxique pour les enfants sans aucune justification scientifique contre le covid.

    La fermeture des écoles a considérablement nuit aux enfants et adolescents
    L’expérience de la Suède démontre l’inefficacité sanitaire de la fermeture des écoles [23]. Les conclusions du centre européen de contrôle des maladies infectieuses ont confirmé l’inutilité de cette mesure [24, 25] :

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  42. « Les données disponibles indiquent également que les fermetures d’établissements de garde d’enfants et d’enseignement ne constituent pas une mesure de contrôle efficace pour la transmission communautaire du COVID-19 et que de telles fermetures ne fourniraient probablement pas une protection supplémentaire significative de la santé des enfants, car la plupart développent une forme très légère COVID-19. »

    La fermeture des écoles a entraîné des réductions parfois très importantes du temps dédié aux apprentissages, de nombreux retards d’apprentissage et l’augmentation des décrochages scolaires.

    Elle a aggravé les inégalités dans les conditions d’apprentissage des élèves [26, 27]. De plus dans certaines famille défavorisées la fermeture des écoles a entraîné la perte du repas du midi crucial pour leur équilibre alimentaire.

    Hausse des inégalités, déscolarisation, retards d’apprentissage, troubles psychologiques pour une mesure sans intérêt sanitaire réel…

    Le confinement responsable de nombreux troubles psychologiques.
    Après le conditionnement par la peur, le confinement a entrainé du stress, de l’anxiété, de la colère, de la lassitude, de l’ennui, une augmentation du temps passé devant les écrans, une rupture du rythme quotidien, perturbant le sommeil parfois jusqu’à l’insomnie [28]. Des pertes de repères, de motivation et difficultés de projection dans l’avenir, des dépressions, des actes d’automutilation, des suicides et aussi des violences domestiques, une augmentation de la consommation de tabac, d’alcools et d’autres drogues (chez près de 10% de la population [29] qui, entre autres, ont conduit au décès d’environ 23.000 personnes en France.

    Le stress du confinement traduit le ressenti face à une vulnérabilité soudaine et une perte de la maîtrise de la situation augmente l’anxiété.

    L’anxiété intense, sensation de danger et de malaise face à quelque chose qui n’est pas forcément identifié peut faciliter la dépression, notamment en raison d’un manque de contact social. Lors de la première vague d’enquête menée du 23 au 25 mars plus d’un quart (27%) des répondants de l’échantillon ressentaient un état d’anxiété [30]. En mai 2020, 13,5 % des plus de 15 ans déclaraient avoir des symptômes d’un état dépressif. Les jeunes étaient les plus touchés avec 22 % d’états dépressifs chez les 15-24 ans, soit le double de l’année précédente.

    Chez les personnes fragiles, en particulier chez les jeunes et les femmes cela a pu déclencher une pathologie mentale[31] comme le montre le graphique suivant [32] :

    - voir graph sur site -

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  43. Beaucoup de ces pathologies mentales persistent encore en 2025, cinq ans après leur apparition ou aggravation par les mesures sanitaires.

    Depuis le confinement l’avenir professionnel des psychologues et des psychiatres est assuré pour de nombreuses années.

    Le confinement responsable de dégâts économiques majeurs qui s’aggravent.

    Le 18 mars 2029 la Banque centrale européenne (BCE) ouvrait grandes les vannes du crédit, en annonçant en urgence un plan d’intervention de 750 milliards d’euros (qui montera finalement à 1 700 milliards d’euros). L’heure de l’argent magique avait sonné. Les gouvernements ont pu emprunter comme jamais, à des taux d’intérêt autour de zéro, pour payer les salaires des gens forcés à rester chez eux, apporter des prêts d’urgence aux entreprises…

    Chez les adultes, le confinement a séparé les salariés en deux groupes :

    -ceux qui perçoivent l’intégralité de leur salaire, sans travailler nécessairement, ou en télétravail, et dont un certain nombre ont déclaré que ne pas se lever le matin est bien agréable.

    -les plus précaires dont le salaire a été diminué ou supprimé (intérimaires, autoentrepreneurs, travailleurs non déclarés) qui ont subi avec angoisse la détérioration brutale de leur situation financière.

    En Afrique l’impact économique des mesures restrictives liées à la pandémie a fortement aggravé les crises alimentaires liées aux mauvaises conditions météorologiques et aux conflits. En 2020 le GLOBAL REPORT ON FOOD CRISES 2021 a estimé à 3.5 millions le nombre d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’émaciation et à 14.1 millions présentant des retards de croissance.

    En France d’après l’Insee, les 2 mois de confinement ont amputé le PIB de 2020 de près de 10% du fait de l’arrêt de secteurs économiques majeurs (construction, commerce, transports, hébergement et restauration, industries automobile et pétrolière) et le gel des commerces non vitaux et des professions libérales dont beaucoup ne s’en sont pas relevé depuis…

    Sur l’ensemble de l’année 2020, le PIB a diminué de 6,6 % dans la zone euro, et de7,9% en France [33].

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  44. Depuis les confinements l’économie de la France n’a fait que de se détériorer. En 2024 le déficit publica a atteint 5,8 % du PIB (après 5,4 % en 2023 et 4,7 % en 2022). La charge de la dette (les intérêts) a atteint 58 milliards d’euros en 2024, presque 8 milliards de plus qu’en 2023.

    Dans un rapport tout récent [34] Natacha Valla a souligné que la productivité tricolore reste en dessous du niveau préconfinement (- 5,9 % par rapport à la productivité d’avant-crise).

    Le nombre de faillites d’entreprises est passé de 3999 en janvier 2020 à 5700 en octobre 2024 record depuis 15 ans.

    Dans un contexte d’incertitudes 89% des Français sont inquiets pour la situation économique du pays, 86% pour le niveau de la dette publique, 82% pour la situation de l’emploi en France, 69% pour leur propre situation financière.

    Combien d’années devrons-nous encore subir les conséquences économiques catastrophiques des mesures sanitaires ?

    Quelles leçons pour l’avenir ? Battons-nous pour nos libertés.

    La catastrophe Covid dont nous avons souffert et dont nous subissons encore les conséquences est bien davantage due aux mesures totalitaires qui nous ont été imposées qu’à la maladie elle-même.

    Contre-productives du point de vue sanitaire, et catastrophiques pour la société, les mesures sanitaires se sont comportées comme une arme de destruction massive de notre démocratie et de notre économie, entraînant discrimination, chômage massif et pauvreté que nous ne parvenons pas encore à combattre efficacement.

    Il faut espérer qu’elles ont permis à la population de se rende compte des conséquences de la décroissante voulue par certains associations et écologistes : aggravation des inégalités sociales, de la pauvreté, du chômage, de l’échec solaire, des dépressions, des violences familiales…

    La tyrannie des écologistes et du pacte vert de l’UE qui s’exprime actuellement avec la raréfaction des logements à prix abordable (du fait des ukases DPE ) et du droit de circuler des gueux (avec les ZEP ) devrait enfin se heurter à une forte résistance pour sauver nos libertés. Car le but réel des mesures sanitaires était certainement de tester notre tolérance à la dictature « pour notre bien».

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  45. L’Onu elle-même s’est inquiété des menaces contre la démocratie.

    Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’Onu ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence. « Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence car elle offre des raccourcis. Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ».

    Il faut confronter les ignorants ou les corrompus qui osent encore prétendre que le confinement aurait été utile aux chiffres officiels de l’OMS et de l’OMC pour qu’à l’avenir une telle mesure aussi scientifiquement infondée et aussi nocive ne puisse plus jamais être proposée ni acceptée [35] ni d’ailleurs d’autres mesures violant nos libertés fondamentales.

    Liberté j’écris ton nom

    Gérard Delépine

    Chirurgien oncologue statisticien

    Le 18 avril 2025

    Image en vedette : Capture d’écran. Source : universite-paris-saclay.fr

    Notes :

    [1] https://www.liberation.fr/france/2020/06/18/covid-19-salomon-et-chene-jouent-la-carte-du-deni-face-a-la-commission-d-enquete_1791607/

    [2] Directeur général de la santé

    [3] 28/04/2020 http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine

    [4] Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux https://nouveau-monde.ca/combattons-les-censures-et-les-atteintes-a-nos-droits-fondamentaux/

    [5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFARTI000045388752

    [6] https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/sante-publique/prescrire-medicaments-traitements

    [7] https://blogs.icrc.org/law-and-policy/fr/2022/02/22/respect-for-the-dead-under-islamic-law-considerations-for-humanitarian-forensics/

    [8] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/tarn-verbalisee-pour-s-etre-rendue-devant-la-fenetre-de-la-chambre-de-son-mari-en-ehpad-6808017

    [9] https://www.radiofrance.fr/mouv/elle-prend-un-pv-pour-s-etre-postee-a-la-fenetre-de-son-mari-en-maison-de-retraite-3166466

    [10] https://www.obseques-infos.com/actualites/24057-obseques-confinement-coronavirus/

    [11] https://www.vexilla-galliae.fr/actualites/covid-19-quelques-cardinaux-et-eveques-selevent-contre-la-gestion-de-la-crise/

    [12] https://www.profession-gendarme.com/pour-alimenter-la-peur-et-faire-croire-a-une-pandemie-il-fallait-des-morts/

    [13] Xiao J, Shiu E, Gao H, Wong JY,Fong MW, Ryu S, et al. Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures. Emerg Infect Dis. 2020;26(5):967–975. https://doi.org/10.3201/eid2605.190994

    [14] Haworth E, Barasheed O, Memish ZA, Rashid H, Booy R. Prevention of influenza at Hajj: applications for mass gatherings. J R Soc Med. 2013 Jun;106(6):215-23. doi: 10.1258/jrsm.2012.120170. PMID : 23 761 581 ; PMCID : PMC3705423.

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  46. L’Onu elle-même s’est inquiété des menaces contre la démocratie.

    Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’Onu ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence. « Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence car elle offre des raccourcis. Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ».

    Il faut confronter les ignorants ou les corrompus qui osent encore prétendre que le confinement aurait été utile aux chiffres officiels de l’OMS et de l’OMC pour qu’à l’avenir une telle mesure aussi scientifiquement infondée et aussi nocive ne puisse plus jamais être proposée ni acceptée [35] ni d’ailleurs d’autres mesures violant nos libertés fondamentales.

    Liberté j’écris ton nom

    Gérard Delépine

    Chirurgien oncologue statisticien

    Le 18 avril 2025

    Image en vedette : Capture d’écran. Source : universite-paris-saclay.fr

    Notes :

    [1] https://www.liberation.fr/france/2020/06/18/covid-19-salomon-et-chene-jouent-la-carte-du-deni-face-a-la-commission-d-enquete_1791607/

    [2] Directeur général de la santé

    [3] 28/04/2020 http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine

    [4] Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux https://nouveau-monde.ca/combattons-les-censures-et-les-atteintes-a-nos-droits-fondamentaux/

    [5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFARTI000045388752

    [6] https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/sante-publique/prescrire-medicaments-traitements

    [7] https://blogs.icrc.org/law-and-policy/fr/2022/02/22/respect-for-the-dead-under-islamic-law-considerations-for-humanitarian-forensics/

    [8] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/tarn-verbalisee-pour-s-etre-rendue-devant-la-fenetre-de-la-chambre-de-son-mari-en-ehpad-6808017

    [9] https://www.radiofrance.fr/mouv/elle-prend-un-pv-pour-s-etre-postee-a-la-fenetre-de-son-mari-en-maison-de-retraite-3166466

    [10] https://www.obseques-infos.com/actualites/24057-obseques-confinement-coronavirus/

    [11] https://www.vexilla-galliae.fr/actualites/covid-19-quelques-cardinaux-et-eveques-selevent-contre-la-gestion-de-la-crise/

    [12] https://www.profession-gendarme.com/pour-alimenter-la-peur-et-faire-croire-a-une-pandemie-il-fallait-des-morts/

    [13] Xiao J, Shiu E, Gao H, Wong JY,Fong MW, Ryu S, et al. Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures. Emerg Infect Dis. 2020;26(5):967–975. https://doi.org/10.3201/eid2605.190994

    [14] Haworth E, Barasheed O, Memish ZA, Rashid H, Booy R. Prevention of influenza at Hajj: applications for mass gatherings. J R Soc Med. 2013 Jun;106(6):215-23. doi: 10.1258/jrsm.2012.120170. PMID : 23 761 581 ; PMCID : PMC3705423.

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  47. L'éternité d'un impôt temporaire


    Par Jeff Thomas
    International Man
    30 avril 2025


    Les gouvernements se disent régulièrement favorables à une réforme fiscale. Lorsque cette affirmation est répétée à maintes reprises au point que presque personne ne les croit plus, ils annoncent une réforme fiscale pour montrer leur sérieux. Ils remanient ensuite les impôts existants pour faire croire à une baisse d'impôts.

    Lorsqu'il devient évident que la réforme est une imposture, ils sortent souvent un lapin de leur chapeau : un impôt « temporaire », dont la fin est prévue par la loi.

    Cela semble prometteur.

    Examinons donc l'exemple d'un tel impôt temporaire et voyons comment les choses se sont déroulées.

    Le gouvernement américain a introduit le War Revenue Act de 1898 – une taxe sur l'utilisation du téléphone – au prétexte qu'il était nécessaire de financer la guerre hispano-américaine.

    En quoi l'utilisation du téléphone est-elle liée à l'invasion d'un autre pays par un gouvernement ? En fait, l'un n'a rien à voir avec l'autre. Mais laissons cette discussion de côté pour un autre jour et voyons comment cette taxe temporaire s'est déroulée.

    La loi fut abrogée en 1902, puis rétablie, cette fois sous le nom de Loi d'urgence sur les impôts sur les revenus internes de 1914. La justification invoquée alors était qu'une nouvelle guerre se préparait et qu'une augmentation des impôts pour la financer ne pouvait pas commencer trop tôt. Les utilisateurs de téléphone devaient payer.

    Les deux partis décidèrent d'augmenter la taxe sur les téléphones et la Loi sur les impôts de guerre de 1917 fut créée. Elle n'avait pas franchi le stade du débat avant la fin de la guerre, mais ils décidèrent de la mettre en œuvre malgré tout, le travail ayant déjà été fait. En contrepartie, ils introduisirent non seulement des taux majorés, mais aussi des taux progressifs.

    Cette loi fut également abrogée en 1924, mais rétablie avec la Loi sur les impôts de 1932. Depuis cette date, elle a été réautorisée 29 fois.

    En 1941, une augmentation fut mise en place pour financer (vous l'aurez deviné) une autre guerre : la Seconde Guerre mondiale. Ce taux fut à nouveau augmenté en 1943, mais la population protesta et la nouvelle loi prévoyait que les taux majorés prendraient fin six mois après « la date de fin des hostilités de la présente guerre ». Cependant, la loi sur la taxe d'accise de 1947 fut adoptée pour garantir le maintien de la taxe indéfiniment.

    Au cours des années suivantes, des modifications périodiques furent apportées. Bien que les taux fluctuèrent comme une chemise de nuit de mariée, la plupart, sans surprise, étaient à la hausse.

    À mesure que d'autres guerres (non déclarées) se succédaient, la taxe sur les appels téléphoniques dut être augmentée à plusieurs reprises et, quel que soit le parti au pouvoir, les augmentations se poursuivirent.

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  48. Enfin, le 14 septembre 2000, la Chambre des représentants examina un projet de loi prévoyant l'abrogation de la taxe d'accise sur les communications téléphoniques. Cette mesure fut adoptée par les deux chambres, mais le piège était truqué. Le président Clinton opposa son veto à l'abrogation. (Le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif doivent jouer le rôle du méchant policier à tour de rôle, mais le résultat est le même : une hausse des impôts.)

    Puis, en 2006, un argument a été avancé (selon les termes du secrétaire au Trésor) pour modifier le Code des impôts « d’un impôt obsolète et désuet qui a survécu un siècle au-delà de son objectif initial et qui aurait dû appartenir à l’histoire ancienne ».

    Les citoyens américains pouvaient enfin se laver les mains d’un vol de leurs revenus qui durait depuis un siècle et qui, dès le départ, reposait sur un concept absurde.

    Malheureusement… cela n’a pas eu lieu.

    L’abrogation n’a jamais été promulguée et les Américains continuent de payer pour la guerre hispano-américaine aujourd’hui.

    Quel est donc le message à retenir ?

    Eh bien, tout d’abord, ce petit historique rappelle qu’il n’y a rien de plus permanent qu’une mesure gouvernementale temporaire.

    Deuxièmement, même s'il ne se passe pas un mois sans qu'un politicien, quel que soit son parti, ne s'insurge avec une indignation vertueuse, affirmant qu'un nouvel impôt, ou une augmentation de celui-ci, est absolument nécessaire pour assurer le bien-être du peuple américain, leurs revendications sont, en réalité, dénuées de toute sincérité. Ils veulent simplement plus d'argent.

    Troisièmement, aucune somme d'argent n'est jamais suffisante. Même si Washington D.C. est la seule région des États-Unis à connaître la prospérité, même si aucun membre du Congrès ne quitte ses fonctions sans avoir plus de zéros derrière sa fortune qu'à son arrivée, la quasi-totalité des législateurs voteront pour des augmentations d'impôts.

    Et, quatrièmement, la réforme fiscale n'existe pas. De temps à autre, les législateurs devront évoquer l'idée d'une réforme fiscale et donner l'impression de se disputer sur les détails, mais ils finiront toujours par faire la même chose : les cartes seront redistribuées, mais, d'une manière ou d'une autre, les impôts augmenteront à nouveau.

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  49. Mais la leçon générale à retenir est que l'État est, et a toujours été, un jeu de dupes. Son but n'est pas de servir les électeurs, mais de les priver des fruits de leur travail.

    Point final.

    Comme l'a déclaré l'ancien président de la Cour suprême des États-Unis, John Marshall :

    Le pouvoir de taxer implique le pouvoir de détruire.

    Plus récemment, Ron Holland a déclaré :

    Depuis la nuit des temps, la mission de l'État a été de confisquer les richesses.

    Cependant, ces deux personnalités étaient conservatrices, et il serait juste de solliciter l'avis des libéraux. L'un de ces dirigeants politiques libéraux n'est autre que Vladimir Lénine, qui a déclaré :

    Le moyen d'écraser la bourgeoisie est de la broyer sous le poids de l'impôt et de l'inflation.

    Bien sûr, le lecteur peut envisager de s'installer dans un pays où la fiscalité est bien plus faible, mais s'il choisit de rester aux États-Unis, dans l'UE, au Canada ou dans un autre pays où le niveau d'imposition est déjà oppressif, il devrait prévoir des impôts temporaires qui ne disparaîtront probablement pas de son vivant.

    Reprinted with permission from International Man.

    https://www.lewrockwell.com/2025/04/no_author/the-endlessness-of-a-temporary-tax/

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  50. Quand l’AFP et les médias trahissent leur devoir d'informer : le droit de réponse du général Pellizzari


    France-Soir
    le 08 mai 2025 - 14:14


    En ce 8 mai 2025, jour symbolique, le Général Paul Pellizzari, porté par le respect du droit, des Français et son opposition à la guerre via une plainte contre les ministres Attal, Lecornu et Séjourné, voit son honneur salit par des médias qui diffusent des informations erronées sans les vérifier. L’Agence France-Presse (AFP), L’Essor de la Gendarmerie, Le Parisien ainsi que les médias relayant la dépêche de l’AFP ont propagé des informations erronées sur le Général Pellizzari, et sa radiation des cadres de l’armée en avril 2025.

    En violation de la Charte de Munich et de leurs propres engagements déontologiques, l’AFP et ces médias ont relayé des informations erronées, préjudiciables, sans vérification. L’AFP a refusé de les corriger malgré l'alerte de France-Soir. Mis face à leurs erreurs et en respect du droit de la presse, l’Essor et le Parisien ont publié le droit de réponse le droit de réponse du Général Pellizzari, mais l’AFP persiste dans son silence.

    L’Essor à l’origine, l’AFP amplifie l’erreur

    Le 22 avril 2025, L’Essor de la Gendarmerie publie un article affirmant que le Général Paul Pellizzari, radié pour « manquement au devoir de réserve », était « associé » à une tribune controversée publiée par Valeurs Actuelles en avril 2021. Le lendemain, le 23 avril, l’AFP reprend cette information dans une dépêche intitulée « Deux anciens généraux radiés pour manquement au devoir de réserve », sans vérifier sa véracité. Cette dépêche, relayée par de nombreux médias, dont Le Parisien, ajoute que la radiation serait liée ou causée par cette tribune et que la plainte pénale déposée par le Général en 2024 aurait été classée sans suite.

    Généraux signataires de la tribune de 2021 Valeurs Actuelles
    Généraux signataires de la tribune de 2021 parue dans Valeurs Actuelles

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  51. Ces affirmations sont fausses. La tribune de 2021, document public librement accessible, ne mentionne ni la signature ni l’association du Général Pellizzari. Sa radiation découle en réalité d’une plainte pénale déposée en 2024 contre plusieurs ministres pour livraison illégale d’armes à l’Ukraine, plainte déclarée irrecevable, mais non classée sans suite, comme l’attestent les droits de réponse du Général publiés par Le Parisien (6 mai 2025) et L’Essor (7 mai 2025).

    Le droit de réponse du Général Pellizzari publié par l’Essor et le Parisien et son engagement sans faille pour le respect du droit et des Français
    Plus de 15 droits de réponses ont dû être envoyés par le Général Pellizzari. À ce jour, hormis les deux sites mentionnés ci-dessus, les autres médias qui ont repris la dépêche de l’AFP, sans vérifier la véracité de son contenu, n'ont pas encore publié le droit de réponse. Voilà la réponse du général Pellizzari :

    « Le 16 avril 2025, aux côtés de 67 autres militaires, M. PELLIZZARI, Général de brigade 2S, expert en logistique militaire, a fait signifier par huissier aux Présidents des deux Assemblées une résolution citoyenne symbolique demandant le respect des articles 35 et 53 de la Constitution, s’agissant de l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine. Relayée par plus de 20 000 personnes et diverses associations, cette résolution a été officiellement déposée le 24 avril 2025 par le Sénateur Houpert et enregistrée par le Sénat sous le numéro 547. Le Gouvernement est tenu de se prononcer rapidement sur son inscription à l’ordre du jour.

    Le 23 avril 2025, M. PELLIZZARI a appris par la presse la publication au Journal officiel d’un décret présidentiel du 17 avril prononçant sa radiation des cadres pour mesure disciplinaire. À ce jour, aucune notification individuelle, pourtant requise par la loi, ne lui a été adressée.

    Cette procédure disciplinaire, engagée en décembre 2024, ne fait pas suite à une participation à « une tribune controversée en 2021 » dont il n’est pas signataire, mais à la plainte pénale qu’il a déposée devant la Cour de Justice de la République contre messieurs Attal, Séjourné et Lecornu pour livraison illégale d’armes à l’Ukraine depuis 2022. Cette plainte n’a pas été classée sans suite, mais déclarée irrecevable au mois d’avril 2024, au motif que l’infraction dénoncée léserait l’intérêt général et non l’intérêt particulier de M PELLIZZARI si bien qu’elle doit être poursuivie par le ministère public. C’est pourquoi, en mai 2024, il a mis en demeure le Procureur Général d’engager des poursuites. Ce dernier n’a pas encore répondu mais la prescription des crimes est trentenaire.

    Considérant sa radiation comme une mesure de représailles illégales liée à sa plainte, il entend la contester devant le Conseil d’État »

    La résolution citoyenne relative à l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine, dont le général Pellizzari est un des premiers signataires, a d’ores et déjà reçu plus de 28 800 soutiens sur le site de Place d’Armes. Ayant entendu la voix des Français, le Sénateur Houpert a déposé sur le bureau du Sénat une proposition de résolution sur l’engagement de la France en Ukraine.

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  52. Résolution citoyenne

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    Violations déontologiques flagrantes

    En publiant ces informations sans vérification, L’Essor et l’AFP ont violé l’article 2 de la Charte de Munich, qui impose aux journalistes de « vérifier l’exactitude des informations ». L’AFP, en particulier, a manqué à ses propres engagements déontologiques :

    Sa charte (paragraphe 2) exige une vérification rigoureuse des faits.
    Sa Charte des bonnes pratiques éditoriales (ligne directrice 5) stipule : « Nous avons le devoir de rechercher la vérité des faits, et de ne pas rapporter passivement l’information telle qu’elle se présente à nous. »
    Le paragraphe « Corrections » de cette charte impose : « L’AFP doit corriger ses erreurs rapidement et dans la transparence, même si des jours ou des semaines ont passé. »
    Malgré ces obligations, l’AFP s’est contentée de reprendre l’information erronée de L’Essor sans consulter la tribune de 2021, pourtant facilement accessible. Le Parisien, en relayant la dépêche AFP sans vérification, a également contribué à propager cette erreur, amplifiant le préjudice d’image subi par le Général Pellizzari.

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    France-Soir alerte, l’AFP ignore
    Dès le 25 avril 2025, France-Soir, abonné à l’AFP, a alerté l’agence par courriel sur ces inexactitudes, demandant une rectification et l’autorisation de modifier la dépêche, conformément à l’article 4.2 du contrat d’abonnement reproduite ci-dessous :

    Clause 4.2

    Dans sa réponse du 30 avril, l’AFP nie toute inexactitude, arguant que le Général Pellizzari n’était pas présenté comme signataire, mais comme « associé » à la tribune. Cette distinction sémantique ne change rien à l’erreur factuelle ni au préjudice causé.

    « Veuillez noter que le général Paul Pellizzari n’est pas présenté comme signataire de la tribune d’avril 2021. Nous avons cité l’Essor de la gendarmerie qui le mentionne comme étant associé à cette tribune. Notre dépêche ne comprend donc pas d’inexactitude » répond l'AFP.

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  53. Face à ce refus, France-Soir avait envoyé une mise en demeure à l’AFP le 30 avril 2025. Une seconde mise en demeure, envoyée ce 7 mai 2025, réitère la demande de rectification, appuyée par les droits de réponse publiés par Le Parisien et L’Essor, qui confirment les erreurs de la dépêche initiale. À ce jour, l’AFP n’a pas donné suite, en violation de son obligation contractuelle et déontologique de corriger les erreurs signalées.

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    Une propagation aggravée par le rôle de l’AFP

    Le rôle central de l’AFP dans la diffusion d’informations rend ses manquements d’autant plus graves. En refusant de corriger sa dépêche, l’AFP empêche ses abonnés, comme Le Parisien, de publier une information exacte, en raison des restrictions contractuelles interdisant la modification des dépêches sans autorisation. Ce mécanisme a conduit à une propagation massive d’une information erronée auprès des lecteurs de ces médias , avec des conséquences directes sur la réputation du Général Pellizzari.

    En outre, l’AFP ne pas prétendre ne pas avoir été informé des actions de lanceur d’alertes du Général Pellizzari, ayant été destinataire du communiqué de presse du Général Pellizzari. L’AFP l’a reçu le 5 juin 2024 et a choisi de ne pas le relayer.

    https://www.leslignesbougent.org/petitions/stop-a-la-livraison-illegale-darmes-a-lukraine-17771/#formulaire
    Communiqué de Presse du Général Pellizzari reçu par l'AFP le 5 juin 2024

    Vers une action en justice ?

    France-Soir, déterminé à faire respecter les obligations de l’AFP, envisage de saisir les tribunaux en référé si l’agence ne diffuse pas une dépêche rectificative sous 48 heures, comme exigé dans la mise en demeure du 7 mai 2025 reçue le même jour par le département juridique de l’AFP. Cette affaire met en lumière les dérives de certains médias qui, sous prétexte d’urgence, négligent leurs devoirs de vérification et de correction, bafouant les principes fondamentaux du journalisme.

    En ce 8 mai, jour de commémoration de la paix, France-Soir appelle les médias à honorer leur devoir de vérité, notamment quand ils sont financés par les deniers publics et assumer leur responsabilité dans la lutte contre la désinformation.

    https://www.francesoir.fr/societe-justice-culture-medias/quand-l-afp-et-les-medias-trahissent-leur-devoir-d-informer-le-droit

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  54. Maersk : bénéfice net multiplié par 6 au 1T, porté par l'offre de transport maritime


    France-Soir avec AFP
    le 08 mai 2025 - 13:21


    Les transporteurs de conteneurs se gavent, sur un marché assez peu concurrentiel, où des soupçons et des enquêtes concernant des pratiques anticoncurrentielles impliquant les six grands transporteurs de conteneurs ont émergé ces dernières années. À eux six, MSC, Maersk, CMA CGM, COSCO, Hapag-Lloyd, et Evergreen, dominent le marché maritime. Ils représentent environ 80 % de la capacité mondiale de transport par conteneurs en 2023, et font la pluie et le beau temps.

    Au cours des trois premiers mois de l'année, Maersk, numéro 2 du transport de conteneurs, a dégagé un bénéfice net de 1,2 milliard de dollars (1,07 milliard d'euros), porté par son offre de transport maritime.

    Grâce à la hausse du prix du fret, le chiffre d'affaires s'est, lui, établi à 13,32 milliards de dollars, encourageant le groupe à maintenir ses prévisions pour l'ensemble de l'année malgré les incertitudes liées aux droits de douane américains.

    "Avec les tensions commerciales qui s'intensifient et l'incertitude qui augmente, les chaînes d'approvisionnement mondiales sont de nouveau au centre de l'attention", a toutefois prévenu le PDG du groupe, Vincent Clerc, cité dans le rapport trimestriel.

    La hausse mondiale du volume des conteneurs transportés a été revue à la baisse et devrait osciller entre -1 % à 4 %, du fait de l'augmentation de l'incertitude macroéconomique et géopolitique. Maersk prévoit de croître conformément au marché.

    Au premier trimestre, le secteur "Ocean" - le transport maritime, soit le cœur de métier de Maersk, a engendré un chiffre d'affaires de 8,9 milliards de dollars, en hausse de 11 %.

    Les chiffres d'affaires des secteurs "Logistique" et "Terminaux" sont restés quasi stable pour l'un et a connu une hausse de 23 % pour l'autre.

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  55. Ceci est à rapprocher à la fortune de Saadé propriétaire de CMA CGM, autre transporteur maritime, sa fortune aurait été multipliée par sept pendant la crise du Covid-19 (d'apès Mediapart), au moment où l’économie mondiale souffrait. Cette période a vu les marges exploser, en partie grâce à la flambée des coûts de transport maritime

    https://www.francesoir.fr/societe-transport/maersk-benefice-net-multiplie-par-6-au-1t-porte-par-l-offre-de-transport-maritime

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L'humanité se dirige tout droit vers la prison numérique !

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