Les combinaisons d'additifs alimentaires augmentent le risque de diabète de type 2

Par le Dr Joseph Mercola

Recherche mondiale, 

29 mai 2025


Des études montrent que les mélanges d’additifs alimentaires dans les aliments ultra-transformés augmentent le risque de diabète de type 2, même pour ceux qui suivent un régime alimentaire par ailleurs sain.

Deux mélanges d’additifs présentent un risque accru de diabète : l’un se trouve dans les boissons sucrées et l’autre dans les aliments transformés comme les desserts laitiers et les bouillons en conserve.

Les additifs alimentaires endommagent le microbiome intestinal, perturbent la fonction cellulaire et provoquent des dommages à l'ADN lorsqu'ils sont combinés, même à de faibles doses correspondant aux habitudes de consommation habituelles.

Les évaluations de sécurité actuelles menées par les agences de santé sont incomplètes car elles testent des additifs individuels plutôt que les combinaisons consommées dans l'alimentation quotidienne.

Les recommandations saines incluent l’élimination des aliments ultra-transformés, le choix d’aliments entiers ou biodynamiques, l’éducation de la famille sur les vrais aliments et l’apprentissage de l’identification des additifs nocifs

*

Les additifs alimentaires sont omniprésents et ingérés en permanence. Même si un seul additif peut sembler inoffensif, sachez que votre consommation finira par s'accumuler. De plus, des études publiées ont établi un lien entre l'utilisation d'additifs alimentaires et un risque accru de diabète de type 2.

À l'échelle mondiale, environ une personne sur neuf est diabétique, et plus de 40 % ignorent qu'elles en sont déjà atteintes. 1 Si les connaissances médicales courantes suggèrent que la gestion du diabète de type 2 passe par une réduction de la consommation de sucre, elles brossent un tableau incomplet. Les recherches montrent que les additifs alimentaires entrent également en jeu.

Les additifs dans les aliments ultra-transformés augmentent discrètement le risque de diabète

Une étude observationnelle à grande échelle publiée dans PLOS Medicine 2 a examiné si les combinaisons courantes d’additifs alimentaires présents dans les aliments ultra-transformés de tous les jours augmentent le risque de diabète de type 2 dans la population générale.

Dirigée par des chercheurs français, l'équipe a analysé les données de 108 643 adultes sur un suivi moyen de près de huit ans. L'approche unique de cette étude réside dans le fait qu'au lieu d'isoler les additifs individuellement, elle se concentre sur des mélanges d'additifs, reproduisant ainsi les habitudes alimentaires du quotidien. D'après les données compilées, voici les additifs couramment utilisés ensemble :

Mélange 1 : Additifs — Carbonates de sodium ; diphosphates ; glycérol ; carbonates d'ammonium ; carbonates de potassium ; sorbitol

Mélange 2 : Additifs — Amidons modifiés ; pectines ; gomme de guar ; carraghénane ; polyphosphates ; sorbate de potassium ; curcumine ; gomme xanthane

Mélange 3 : Additifs — Carbonates de magnésium ; riboflavine ; alpha-tocophérol ; carbonates d'ammonium

Mélange 4 : Additifs — Carbonates d'ammonium ; carbonates de sodium ; diphosphates ; alpha-tocophérol ; DATEM ; carbonates de magnésium ; lécithines

Mélange 5 : Additifs — Acide citrique ; citrates de sodium ; acide phosphorique ; caramel au sulfite d'ammonium ; acésulfame K ; aspartame ; sucralose ; gomme arabique ; acide malique ; cire de carnauba ; extrait de paprika, capsanthine et capsorubine ; anthocyanes ; gomme de guar ; pectines

• Les boissons sucrées augmentent le risque de diabète — D'après les résultats de l'étude, les chercheurs ont constaté que deux mélanges d'additifs contribuaient davantage au risque de diabète que les autres. Ils ont notamment mis en évidence le mélange 5, qui contient des substances chimiques principalement présentes dans les boissons sucrées comme les sodas.

• Les aliments transformés sont également à blâmer — Le deuxième groupe qui contribue grandement au risque de diabète est le mélange 2. Selon les chercheurs, des exemples de ces aliments sont les desserts laitiers transformés, les sauces et les bouillons en conserve.

• Même les personnes suivant un régime alimentaire généralement sain sont à risque — L'augmentation des cas de diabète ne se limite pas aux personnes ayant une mauvaise alimentation. Les chercheurs ont mené des analyses distinctes, tenant compte de la qualité globale de l'alimentation.

Les personnes suivant un régime alimentaire « sain » présentaient néanmoins un risque accru si leurs aliments contenaient ces combinaisons d'additifs. Cela signifie que vous pourriez consommer des produits laitiers allégés, des vinaigrettes hypocaloriques ou des boissons « sans sucre » et être exposé à des mélanges chimiques à haut risque sans même le savoir.

• Les mélanges d'additifs agissent de manière complexe — L'étude a détecté des signes d'interactions synergiques et antagonistes entre les additifs. Autrement dit, certains additifs renforçaient les effets nocifs des autres, tandis que d'autres les atténuaient.

Par exemple, dans le deuxième mélange, les chercheurs ont identifié six associations additives agissant en synergie et quatre qui semblaient s'annuler. Il faut en conclure que ces interactions sont imprévisibles pour la santé.

Les mécanismes derrière les additifs que vous consommez

Plusieurs additifs présents dans ces mélanges, notamment les édulcorants artificiels comme l'aspartame et le sucralose, ont été montrés dans des articles précédents comme pouvant endommager le microbiome intestinal. Résultat : votre glycémie reste élevée et le risque de résistance à l'insuline et de diabète de type 2 déclaré augmente.

• Les émulsifiants sont impliqués dans la perturbation du microbiome et la dégradation de la barrière intestinale . Ces substances affectent la couche de mucus qui protège la paroi intestinale. Lorsque cette couche se dégrade, l'organisme devient plus perméable aux toxines et aux facteurs inflammatoires.

Dans l’examen de la littérature publiée, les chercheurs ont noté que la carragénine s’est avérée altérer la tolérance au glucose et favoriser les voies inflammatoires qui reflètent le diabète à un stade précoce.

Effets métaboliques des colorants alimentaires — L'étude a également mis en cause l'utilisation de colorants alimentaires dans le contexte du diabète de type 2. Plus précisément, les chercheurs ont identifié le bleu brillant (également connu sous le nom de E133), dont d'autres recherches ont démontré l'effet altérant sur la fonction mitochondriale. Comme l'a souligné une autre étude, le bleu n ° 1, un colorant alimentaire populaire, « inhibe la respiration mitochondriale in vitro ».

• Ce n'est pas un seul additif qui est à l'origine de problèmes de santé — Les chercheurs ont cherché à savoir si les additifs individuels présents dans les mélanges étaient les seuls responsables du risque. Ce n'était pas le cas.

Lorsque l'équipe a ajusté chaque additif un par un, le risque de diabète n'a pas disparu. Cela a confirmé que ce n'était pas seulement une question d'un ou deux produits chimiques, mais l'effet combiné et cumulatif du mélange qui comptait le plus.

Les conclusions de l'étude sont claires. Pour gérer sa glycémie et éviter les troubles métaboliques, il ne suffit pas de réduire sa consommation de sucre. Il faut également prêter attention aux substances chimiques invisibles ajoutées à son alimentation.

Des réactions toxiques provenant de mélanges d'additifs apparaissent dans les cellules humaines

Des recherches antérieures, publiées dans Food and Chemical Toxicology 5, ont adopté une approche différente pour étudier la question des additifs alimentaires et de leur impact sur la santé humaine. Au lieu d'examiner les effets à long terme sur l'humain, les chercheurs ont testé l'effet direct de ces additifs courants et de leurs mélanges sur les cellules humaines.

L'étude a examiné 32 additifs alimentaires largement consommés et six mélanges identifiés dans la cohorte NutriNet-Santé, la même base de données que celle utilisée précédemment par l'étude PLOS Medicine. L'objectif de l'étude est simple : exposer des cellules humaines du foie, du côlon, des reins et des neurones à ces additifs, seuls ou en association, et enregistrer les signes de toxicité ou de lésions.

• Les additifs pris individuellement n'ont causé aucun dommage mesurable. Cependant, la situation a radicalement changé lorsqu'ils ont été combinés. Deux des six mélanges d'additifs ont produit des signes évidents de génotoxicité, ce qui signifie qu'ils ont endommagé l'ADN des cellules. Ce type de dommage entraînera des mutations, une réplication cellulaire défectueuse et, à terme, des maladies chroniques.

Un mélange en particulier a déclenché les effets mentionnés à des concentrations réalistes et réelles. Il comprenait des additifs tels que des amidons modifiés, de la gomme de guar, de l'acide citrique, de l'aspartame et du citrate de sodium.

• Même des combinaisons à faible dose ont produit des effets surprenants. Les chercheurs ont calculé l'exposition humaine attendue en convertissant l'apport alimentaire en équivalents de concentration sanguine. Ils ont ensuite testé des mélanges à ces niveaux réalistes et ont néanmoins constaté un stress cellulaire, des dommages à l'ADN et une viabilité cellulaire réduite.

Par exemple, le mélange 2 a provoqué une forte augmentation de l'expression de γH2AX, un biomarqueur des dommages à l'ADN. Il a également réduit les taux de survie cellulaire, en particulier dans les cellules du côlon et du foie. Le mélange 5, qui contenait davantage de colorants et d'édulcorants, a provoqué des effets similaires dans les cellules rénales et hépatiques. Autrement dit, ces mélanges étaient toxiques à des doses correspondant à celles consommées par de nombreuses personnes.

• Tous les additifs ne se comportent pas de la même manière lorsqu'ils sont combinés. Par exemple, l'E503 (carbonates d'ammonium) et l'E120 (carmin) sont généralement inoffensifs pris séparément. Mais dans cette étude, l'E503 seul a provoqué une génotoxicité dans trois types de cellules différents, tandis que l'E120 a induit des dommages importants à l'ADN à des concentrations relativement faibles.

Lorsque ces additifs et d'autres similaires faisaient partie d'un mélange, les dommages devenaient plus graves et plus étendus. Cela signifie que c'est le mélange de produits chimiques, et non seulement le dosage, qui est à l'origine des dommages.

• Les processus cellulaires sont affectés — Les chercheurs ont suivi un autre biomarqueur, le pH3, pour détecter si les additifs interféraient avec la mitose, le processus de division cellulaire. Les additifs qui perturbent la mitose entraînent une croissance cellulaire incontrôlée ou la mort cellulaire, deux phénomènes liés aux troubles métaboliques et au développement du cancer.

Pour revenir à l’étude, plusieurs mélanges ont augmenté considérablement les niveaux de pH3, ce qui indique que ces combinaisons de produits chimiques alimentaires interfèrent également avec la capacité des cellules à se reproduire et à maintenir une fonction normale.

En fin de compte, les recherches montrent que les évaluations de sécurité publiées par les agences de santé sur la base de tests isolés sont dangereusement incomplètes. Dans la réalité, vous ne consommez pas un seul produit chimique isolé, mais des cocktails de produits chimiques, souvent plusieurs fois par jour.

Prenez le contrôle de vos choix alimentaires

Si vous avez des problèmes de glycémie, des difficultés avec votre poids ou si vous essayez simplement de rester en bonne santé, il est important de s'attaquer à la cause profonde du problème et de ne pas vous concentrer uniquement sur la gestion des symptômes.

Comme l'indiquent les recherches, ce sont les combinaisons cachées d'additifs alimentaires industriels présents dans les produits ultra-transformés qui perturbent également insidieusement votre métabolisme, votre santé intestinale et vos fonctions cellulaires. En lisant les étiquettes et en reliant les points, vous remarquerez des tendances. Pour protéger votre santé, voici quelques recommandations pratiques :

1. Arrêtez complètement de consommer des aliments ultra-transformés — La véritable solution pour s'attaquer à la cause profonde du diabète de type 2 est d'arrêter de nourrir votre corps avec les combinaisons chimiques qui provoquent un chaos métabolique. Cela signifie éliminer tout produit dont la liste d'ingrédients ressemble à une expérience de chimie : conservateurs, stabilisants, émulsifiants, édulcorants artificiels et tout ce qui se termine par « gomme » ou « sorbate ».

Si vous consommez encore des plats surgelés, des boissons aromatisées, des snacks en boîte ou de la charcuterie, il est temps d'arrêter. Ce sont les aliments où les mélanges d'additifs se cachent et font leurs ravages.

2. Privilégiez les aliments complets, biodynamiques ou régénérants. Pour soigner votre métabolisme et vos intestins, privilégiez les aliments qui n'ont jamais nécessité d'additifs. Privilégiez les fruits et légumes frais, les légumes racines, les viandes issues d'élevages raisonnés (en particulier les ruminants comme le bœuf et l'agneau), les produits laitiers crus issus de fermes de confiance et les œufs de poules élevées en plein air.

Si vous ne trouvez pas d'aliments biodynamiques près de chez vous, privilégiez les produits bio et contactez les producteurs locaux. Votre microbiote intestinal a besoin de vrais aliments, pas de produits chimiques de synthèse.

3. Expliquez à votre famille d'où viennent les vrais aliments. Si vous êtes parent, vos enfants doivent le comprendre très tôt. Si vous vous occupez de parents âgés, aidez-les à comprendre l'évolution de la nourriture. Apprenez-leur à distinguer une pomme d'un en-cas à la pomme. Rappelez-leur qu'un aliment n'a pas besoin d'être accompagné d'une liste d'ingrédients.

Expliquez-leur que les pesticides, les additifs et les arômes n'ont pas fait partie de l'alimentation humaine pendant des milliers d'années, et montrez-leur la différence dans leur ressenti lorsqu'ils mangent sainement. Le changement commence chez vous.

4. Vérifiez l'étiquette lorsque vous faites vos courses : évitez les produits contenant des émulsifiants, des édulcorants artificiels et des conservateurs. Cela inclut la carraghénane, la gomme de guar, l'aspartame, le sucralose, l'acésulfame-K, l'acide citrique et le sorbate de potassium. Vérifiez chaque ingrédient que vous ne reconnaissez pas. En résumé, soyez un consommateur averti.

Questions fréquemment posées sur le lien entre les additifs alimentaires et le diabète de type 2

Q : Comment les additifs alimentaires contribuent-ils au diabète de type 2 ?

R : Les additifs alimentaires, notamment ceux présents dans les aliments ultra-transformés, ont été associés à un risque accru de diabète de type 2, même chez les personnes ayant une alimentation saine. Les recherches montrent que la consommation de sucre n'est pas la seule à être surveillée ; des mélanges d'additifs alimentaires courants perturbent le métabolisme, augmentent la glycémie et renforcent la résistance à l'insuline par des interactions biologiques complexes.

Q : Quels types d’aliments sont les plus associés au risque de diabète ?

R : Des recherches ont montré que deux groupes de produits contiennent des additifs qui contribuent grandement à votre risque de diabète :

• Boissons sucrées — Les sodas et les jus de fruits transformés contiennent des édulcorants artificiels comme l’aspartame et le sucralose, ainsi que des colorants alimentaires.

• Aliments transformés — Les desserts laitiers, les sauces et les bouillons en conserve contiennent des substances comme les amidons modifiés, la carraghénine et le sorbate de potassium.

Q : Quels sont les effets biologiques des mélanges d’additifs sur la santé humaine ?

R : Des études ont montré que les mélanges d'additifs endommagent l'ADN, provoquent un stress cellulaire, réduisent la survie cellulaire, perturbent le microbiote intestinal et la barrière intestinale, et altèrent la division cellulaire. Ces effets se sont produits même à des niveaux d'exposition alimentaire réalistes, en particulier dans des organes comme le côlon, le foie, les reins et même les neurones.

Q : Pourquoi les réglementations actuelles en matière de sécurité alimentaire ne sont-elles pas suffisantes ?

R : La plupart des évaluations de sécurité alimentaire évaluent les additifs isolément, et non les combinaisons consommées quotidiennement. Cependant, des recherches révèlent que, combinés, même des additifs inoffensifs interagissent en synergie, aggravant leurs effets, ou de manière antagoniste, masquant les dommages jusqu'à ce qu'il soit trop tard. De ce fait, les évaluations de sécurité actuelles sont incomplètes et trompeuses.

Q : Quelles mesures les individus peuvent-ils prendre pour réduire leurs risques ?

A : Voici quatre stratégies pour vous aider à remettre votre santé sur la bonne voie :

• Éliminer les aliments ultra-transformés — Évitez les produits contenant des cocktails d’additifs (conservateurs, édulcorants et émulsifiants).

• Optez pour des aliments entiers, biologiques ou régénérants — Choisissez des fruits et légumes frais, des viandes élevées en pâturage et des produits laitiers crus.

• Apprenez à lire les étiquettes — Évitez les ingrédients inconnus ou synthétiques.

• Éduquez les membres de la famille — Partagez des informations sur les avantages de manger de la vraie nourriture à la maison au lieu de compter sur des alternatives chimiquement transformées.

*

Remarques

1  Fondation internationale du diabète, diabète de type 2

2  PLoS Med 22(4): e1004570

3  NBC News, 9 avril 2025

4  Adv Nutr. 9 juil. 2021 ;12(6) :2301–2311

5  Toxicologie alimentaire et chimique Volume 196, février 2025, 115198 

https://www.globalresearch.ca/food-additive-combinations-risk-type-2-diabetes/5888836


59 commentaires:

  1. Le HHS met fin aux contrats de Moderna pour des injections d'ARNm contre la grippe aviaire, d'une valeur de 766 millions de dollars.

    La résiliation des contrats de développement et d’achat signale un changement majeur par rapport à la plateforme d’ARNm qui a échoué.


    Par Nicolas Hulscher
    Recherche mondiale,
    29 mai 2025


    Selon Reuters , le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) a annulé deux contrats majeurs d'une valeur de 766 millions de dollars avec Moderna pour ses injections expérimentales d'ARNm contre la grippe aviaire H5N1, mettant fin à la fois au financement du développement en phase avancée et à tout engagement d'achat du gouvernement.

    Les contrats résiliés comprennent :

    590 millions de dollars accordés en janvier 2025 sous l'administration Biden pour des essais cliniques avancés élargis
    176 millions de dollars accordés en 2024 pour soutenir le développement précoce de la plateforme d'ARNm contre la grippe de Moderna
    Alors que Moderna a annoncé des « données intermédiaires positives », le HHS a mis fin à l’opération, marquant ainsi un changement de politique majeur par rapport aux dangereux programmes d’injection d’ARNm.

    Il s’agit d’une évolution très positive. Les injections à base d’ARNm ont montré à plusieurs reprises un échec complet et ont causé des dommages catastrophiques, comme nous l’avons vu avec la COVID-19 et le VRS .

    *

    Nicolas Hulscher, MPH , épidémiologiste et administrateur de la Fondation McCullough

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  3. Le nouveau contrôle mental. « Stimulation subliminale », contrôler les gens à leur insu.
    Internet a engendré des formes subtiles d’influence qui peuvent renverser les élections et manipuler tout ce que nous disons, pensons et faisons.


    Par Robert Epstein
    Recherche mondiale,
    22 janvier 2020


    Cet article incisif a été publié pour la première fois par Global Research le 3 mars 2016

    Au cours du siècle dernier, de nombreux grands écrivains ont exprimé leur inquiétude quant à l'avenir de l'humanité. Dans Le Talon de fer (1908), l'écrivain américain Jack London dépeignait un monde où une poignée de riches magnats du monde des affaires – les « oligarques » – maintenaient les masses à distance par un mélange brutal de récompenses et de châtiments. Une grande partie de l'humanité vivait dans un quasi-esclavage, tandis que les plus chanceux étaient achetés par des salaires décents qui leur permettaient de vivre confortablement, mais sans réel contrôle sur leur vie.

    Dans « Nous » (1924), le brillant écrivain russe Evgueni Zamiatine, anticipant les excès de l'Union soviétique naissante, imaginait un monde où les individus seraient surveillés de près par une surveillance omniprésente. Les murs de leurs maisons étaient en verre transparent, permettant ainsi d'observer chacun de leurs faits et gestes. Ils étaient autorisés à baisser leurs stores une heure par jour pour avoir des relations sexuelles, mais l'heure du rendez-vous et l'amant devaient être préalablement déclarés auprès de l'État.

    Dans Le Meilleur des mondes (1932), l'auteur britannique Aldous Huxley dépeignait une société quasi parfaite où le malheur et l'agressivité avaient été bannis de l'humanité par une combinaison de manipulation génétique et de conditionnement psychologique. Dans le roman beaucoup plus sombre 1984 (1949), son compatriote George Orwell décrivait une société où la pensée elle-même était contrôlée ; dans l'univers d'Orwell, on enseignait aux enfants à utiliser une forme simplifiée d'anglais, le novlangue, afin de les empêcher d'exprimer des idées dangereuses pour la société.

    Il s'agit bien sûr de récits fictifs, et dans chacun d'eux, les dirigeants au pouvoir exerçaient des formes de contrôle ostentatoires auxquelles quelques personnes résistaient activement, et parvenaient parfois à résister. Mais dans son best-seller non fictionnel « The Hidden Persuaders » (1957), récemment paru dans une édition spéciale 50e anniversaire, le journaliste américain Vance Packard décrivait un type d'influence « étrange et plutôt exotique » qui émergeait rapidement aux États-Unis et qui était, d'une certaine manière, plus menaçant que les formes de contrôle fictives décrites dans les romans. Selon Packard, les dirigeants d'entreprise et les hommes politiques américains commençaient à utiliser des méthodes subtiles et, dans de nombreux cas, totalement indétectables pour modifier la pensée, les émotions et le comportement des gens, en s'appuyant sur les connaissances de la psychiatrie et des sciences sociales.

    La plupart d'entre nous ont entendu parler d'au moins une de ces méthodes : la stimulation subliminale, ou ce que Packard appelait les « effets subliminaux » – la présentation de courts messages nous indiquant une action, mais diffusés si brièvement que nous ignorons leur présence. En 1958, poussée par l'inquiétude du public concernant un cinéma du New Jersey qui aurait dissimulé des messages dans un film pour augmenter les ventes de glaces, la National Association of Broadcasters – l'association qui établissait les normes de la télévision américaine – a modifié son code afin d'interdire l'utilisation de messages subliminaux à la télévision. En 1974, la Commission fédérale des communications a estimé que l'utilisation de tels messages était « contraire à l'intérêt public ». Une loi interdisant les messages subliminaux a également été présentée au Congrès américain, mais n'a jamais été promulguée. Le Royaume-Uni et l'Australie ont tous deux des lois strictes interdisant cette pratique.

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  4. La stimulation subliminale est probablement encore largement utilisée aux États-Unis – elle est difficile à détecter, après tout, et personne ne la surveille – mais il n'y a probablement pas lieu de s'en inquiéter. Les recherches suggèrent que son impact est faible et qu'elle influence principalement les personnes déjà motivées à suivre ses directives ; les directives subliminales de boire n'affectent que les personnes ayant déjà soif.

    Packard avait cependant mis au jour un problème bien plus grave : les puissantes entreprises recherchaient constamment, et souvent utilisaient déjà, un large éventail de techniques pour contrôler les individus à leur insu. Il décrivait une sorte de cabale au sein de laquelle les spécialistes du marketing collaboraient étroitement avec les spécialistes des sciences sociales pour déterminer, entre autres, comment inciter les gens à acheter des choses dont ils n'avaient pas besoin et comment conditionner les jeunes enfants à devenir de bons consommateurs – des inclinations explicitement nourries et entraînées dans Le Meilleur des mondes de Huxley . Guidés par les sciences sociales, les spécialistes du marketing apprenaient rapidement à exploiter les insécurités, les fragilités, les peurs inconscientes, les sentiments agressifs et les désirs sexuels des individus pour modifier leur pensée, leurs émotions et leur comportement sans se rendre compte qu'ils étaient manipulés.

    Au début des années 1950, expliquait Packard, les politiciens avaient compris le message et commençaient à se vendre en utilisant les mêmes forces subtiles que celles employées pour vendre du savon. Packard préfaça son chapitre sur la politique par une citation troublante de l'économiste britannique Kenneth Boulding : « Un monde de dictature invisible est concevable, utilisant encore les formes d'un gouvernement démocratique. » Cela pourrait-il vraiment arriver, et si oui, comment cela fonctionnerait-il ?

    Les forces décrites par Packard se sont généralisées au fil des décennies. La musique apaisante que nous entendons tous au-dessus de nos têtes dans les supermarchés nous incite à marcher plus lentement et à acheter davantage de nourriture, que nous en ayons besoin ou non. La plupart des pensées vaines et des émotions intenses que nos adolescents éprouvent du matin au soir sont soigneusement orchestrées par des professionnels du marketing hautement qualifiés travaillant dans les secteurs de la mode et du divertissement. Les politiciens font appel à un large éventail de consultants qui testent chaque aspect de leurs actions afin de convaincre les électeurs : vêtements, intonations, expressions faciales, maquillage, coiffures et discours sont tous optimisés, à l'image de l'emballage d'une céréale au petit-déjeuner.

    Heureusement, toutes ces sources d'influence fonctionnent de manière concurrentielle. Certains cherchent à nous faire acheter ou croire une chose, d'autres à nous faire acheter ou croire autre chose. C'est la nature compétitive de notre société qui nous maintient, tout compte fait, relativement libres.

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  5. Mais que se passerait-il si de nouvelles sources de contrôle émergeaient, peu ou pas concurrentielles ? Et si de nouveaux moyens de contrôle étaient développés, bien plus puissants – et bien plus invisibles – que tous ceux qui ont existé par le passé ? Et si de nouveaux types de contrôle permettaient à une poignée d'individus d'exercer une influence considérable, non seulement sur les citoyens américains, mais sur la plupart des habitants de la planète ?

    Cela pourrait vous surprendre d’entendre cela, mais ces choses se sont déjà produites.

    Pour comprendre le fonctionnement des nouvelles formes de contrôle mental, il faut commencer par examiner les moteurs de recherche, et plus particulièrement le plus important d'entre eux : Google. Ce moteur de recherche est si performant et si populaire que son nom est désormais un verbe courant dans le monde entier. « Googler » signifie rechercher quelque chose sur Google, et c'est d'ailleurs ainsi que la plupart des utilisateurs d'ordinateurs du monde entier obtiennent la plupart de leurs informations sur presque tout. Ils le recherchent . Google est devenu la principale porte d'entrée vers la quasi-totalité du savoir, principalement parce que ce moteur de recherche est si performant pour nous fournir précisément l'information recherchée, presque instantanément et presque toujours en première position de la liste qu'il nous propose après le lancement de notre recherche – la liste des « résultats ».

    Cette liste ordonnée est si précise qu'environ 50 % de nos clics se dirigent vers les deux premiers éléments, et plus de 90 % vers les dix éléments de la première page de résultats. Peu de gens consultent les autres pages de résultats, même si elles se comptent souvent par milliers, ce qui signifie qu'elles contiennent probablement une mine d'informations pertinentes. Google décide quelles pages web, parmi les milliards de pages web, il va inclure dans nos résultats de recherche, et il décide également de leur classement. La façon dont il décide de ces éléments est un secret bien gardé – l'un des mieux gardés au monde, comme la formule du Coca-Cola.

    Parce que les internautes sont bien plus enclins à lire et à cliquer sur les articles les mieux classés, les entreprises dépensent désormais des milliards de dollars chaque année pour tenter de tromper l'algorithme de recherche de Google – le programme informatique qui sélectionne et classe les résultats – afin de les faire progresser d'un cran ou deux. Progresser d'un cran peut faire la différence entre le succès et l'échec pour une entreprise, et atteindre les premières places peut être la clé de profits importants.

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  6. Fin 2012, je me suis demandé si les résultats de recherche bien classés pouvaient avoir un impact plus important que les choix des consommateurs. Peut-être, ai-je spéculé, qu'un résultat de recherche bien classé pouvait avoir un léger impact sur l'opinion des gens. Début 2013, avec mon associé Ronald E. Robertson de l' American Institute for Behavioral Research and Technology de Vista, en Californie, j'ai testé cette idée en menant une expérience auprès de 102 personnes de la région de San Diego réparties aléatoirement en trois groupes. Dans le premier groupe, les participants voyaient des résultats de recherche favorisant un candidat politique, c'est-à-dire des résultats renvoyant vers des pages web présentant ce candidat comme meilleur que son adversaire. Dans le deuxième groupe, les participants voyaient des classements de recherche favorisant le candidat adverse, et dans le troisième groupe – le groupe témoin – les participants voyaient un mélange de classements ne favorisant aucun des deux candidats. Les mêmes résultats de recherche et les mêmes pages web étaient utilisés dans chaque groupe ; la seule différence entre les trois groupes était l'ordre des résultats de recherche.

    Pour rendre notre expérience réaliste, nous avons utilisé de vrais résultats de recherche renvoyant vers de vraies pages web. Nous avons également utilisé une véritable élection : l'élection du Premier ministre australien de 2010. Nous avons utilisé une élection étrangère pour garantir que nos participants étaient « indécis ». Leur manque de familiarité avec les candidats garantissait cette incertitude. Par le biais d'annonces, nous avons également recruté un groupe d'électeurs inscrits d'origines ethniques diverses, couvrant une large tranche d'âge, afin de correspondre aux principales caractéristiques démographiques de la population électorale américaine.

    Tous les participants ont d'abord reçu une brève description des candidats, puis ont été invités à les évaluer de différentes manières et à indiquer pour quel candidat ils voteraient. Comme on pouvait s'y attendre, les participants n'ont initialement privilégié aucun candidat sur les cinq critères utilisés, et le vote a été équitablement réparti entre les trois groupes. Ensuite, les participants ont eu jusqu'à 15 minutes pour effectuer une recherche en ligne avec « Kadoodle », notre moteur de recherche fictif, qui leur a donné accès à cinq pages de résultats de recherche renvoyant vers des pages web. Les participants pouvaient naviguer librement entre les résultats de recherche et les pages web, comme nous le faisons avec Google. Une fois leur recherche terminée, nous leur avons demandé d'évaluer à nouveau les candidats et de redemander pour qui ils voteraient.

    Nous avions prédit que les opinions et les préférences de vote de 2 à 3 % des personnes des deux groupes biaisés – ceux où les classements favorisaient un candidat – se déplaceraient vers ce candidat. Nos résultats ont été stupéfiants. La proportion de personnes privilégiant le candidat le mieux classé par le moteur de recherche a augmenté de 48,4 % , et nos cinq mesures ont toutes évolué en faveur de ce candidat. De plus, 75 % des personnes des groupes biaisés semblaient totalement inconscientes de consulter des classements de recherche biaisés. Dans le groupe témoin, les opinions n'ont pas évolué significativement.

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  7. Cela semblait être une découverte majeure. Le changement que nous avions produit, que nous avons appelé l'effet de manipulation des moteurs de recherche (ou SEME, prononcé « semble »), semblait être l'un des plus importants effets comportementaux jamais découverts. Cependant, nous n'avons pas débouché la bouteille de champagne immédiatement. D'une part, nous n'avions testé qu'un petit nombre de personnes, toutes originaires de la région de San Diego.

    Au cours de l'année suivante, nous avons reproduit nos résultats trois fois de plus, la troisième fois auprès d'un échantillon de plus de 2 000 personnes issues des 50 États américains. Cette expérience a révélé un changement de préférences de vote de 37,1 %, voire plus dans certains groupes démographiques – jusqu'à 80 %.

    Cette série d'expériences nous a également appris qu'en réduisant légèrement le biais sur la première page des résultats de recherche – notamment en incluant un élément de recherche favorisant l' autre candidat en troisième ou quatrième position – nous pouvions masquer notre manipulation, de sorte que peu de personnes, voire aucune, ne se rendaient compte de ces classements biaisés. Nous pouvions néanmoins produire des changements radicaux dans les préférences de vote, mais de manière invisible .

    Toujours pas de champagne, cependant. Nos résultats étaient solides et cohérents, mais nos expériences portaient toutes sur une élection étrangère – celle de 2010 en Australie. Les préférences de vote pouvaient-elles être modifiées avec de vrais électeurs en pleine campagne électorale ? Nous étions sceptiques. Lors d'élections réelles, les gens sont bombardés de sources d'information multiples et connaissent beaucoup de choses sur les candidats. Il semblait peu probable qu'une seule expérience sur un moteur de recherche ait un impact significatif sur leurs préférences de vote.

    Pour le savoir, début 2014, nous nous sommes rendus en Inde, juste avant le début du scrutin pour la plus grande élection démocratique au monde : l'élection du Premier ministre à la Lok Sabha. Les trois principaux candidats étaient Rahul Gandhi, Arvind Kejriwal et Narendra Modi. À l'aide de questionnaires en ligne et d'annonces en ligne et dans la presse écrite, nous avons recruté 2 150 personnes originaires de 27 des 35 États et territoires indiens pour participer à notre expérience. Pour y participer, il fallait être inscrit sur les listes électorales, n'avoir pas encore voté et ne pas encore avoir pris de décision quant à leur vote.

    Les participants ont été répartis aléatoirement en trois groupes de moteurs de recherche, privilégiant respectivement Gandhi, Kejriwal ou Modi. Comme on pouvait s'y attendre, le niveau de familiarité avec les candidats était élevé – entre 7,7 et 8,5 sur une échelle de 10. Nous pensions que notre manipulation aurait un effet très faible, voire nul, mais ce n'est pas ce que nous avons constaté. En moyenne, nous avons pu modifier la proportion de personnes favorables à un candidat donné de plus de 20 % au total et de plus de 60 % dans certains groupes démographiques. Plus inquiétant encore, 99,5 % de nos participants n'ont pas eu conscience de consulter des classements de recherche biaisés – autrement dit, d'être manipulés.

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  8. La quasi-invisibilité de SEME est curieuse. Cela signifie que lorsque les gens – y compris vous et moi – consultent des classements de recherche biaisés, ils paraissent parfaitement corrects . Ainsi, si vous recherchez « candidats à la présidentielle américaine » sur Google, les résultats de recherche que vous obtiendrez sembleront probablement assez aléatoires, même s'ils privilégient un candidat . J'ai moi-même du mal à détecter les biais dans les classements de recherche que je sais biaisés (car ils ont été préparés par mon équipe). Pourtant, nos expériences randomisées et contrôlées nous montrent à maintes reprises que lorsque des éléments mieux classés renvoient vers des pages web favorisant un candidat, cela a un impact considérable sur l'opinion des électeurs indécis, en grande partie pour la simple raison que les gens ont tendance à cliquer uniquement sur ces éléments. C'est vraiment effrayant : comme les stimuli subliminaux, SEME est une force invisible ; mais contrairement à ces derniers, son impact est énorme, comme Casper le fantôme qui vous pousse dans un escalier.

    Nous avons publié un rapport détaillé sur nos cinq premières expériences sur SEME dans la prestigieuse revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) en août 2015. Nous avions effectivement découvert quelque chose d'important, surtout compte tenu de la domination de Google sur la recherche. Google détient un quasi-monopole sur les recherches sur Internet aux États-Unis : 83 % des Américains indiquent Google comme le moteur de recherche qu'ils utilisent le plus souvent, selon le Pew Research Center . Ainsi, si Google favorise un candidat lors d'une élection, son impact sur les électeurs indécis pourrait facilement influencer l'issue du scrutin.

    Gardez à l'esprit que nous n'avons eu qu'une seule chance d'évaluer nos participants. Quel serait l'impact de privilégier un candidat dans les recherches effectuées plusieurs semaines ou mois avant une élection ? Cet impact serait certainement bien plus important que celui observé lors de nos expériences.

    D'autres types d'influence pendant une campagne électorale sont contrebalancés par des sources d'influence concurrentes – une grande variété de journaux, d'émissions de radio et de chaînes de télévision, par exemple – mais Google, à toutes fins utiles, n'a aucune concurrence, et les gens font implicitement confiance à ses résultats de recherche, présumant que son mystérieux algorithme de recherche est totalement objectif et impartial. Ce niveau élevé de confiance, combiné à l'absence de concurrence, place Google dans une position unique pour influencer les élections. Plus inquiétant encore, le référencement est totalement non réglementé, ce qui permet à Google de favoriser n'importe quel candidat sans enfreindre la loi. Certains tribunaux ont même statué que le droit de Google à classer les résultats de recherche à sa guise est protégé par la liberté d'expression.

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  9. L'entreprise favorise-t-elle parfois certains candidats ? Lors de l'élection présidentielle américaine de 2012, Google et ses dirigeants ont fait don de plus de 800 000 dollars au président Barack Obama et de seulement 37 000 dollars à son adversaire, Mitt Romney. En 2015, une équipe de chercheurs de l'Université du Maryland et d'ailleurs a montré que les résultats de recherche de Google favorisaient systématiquement les candidats démocrates. Les classements de Google dans les moteurs de recherche sont-ils réellement biaisés ? Un rapport interne publié par la Commission fédérale du commerce des États-Unis en 2012 a conclu que les classements de Google dans les moteurs de recherche privilégient systématiquement ses intérêts financiers par rapport à ceux de ses concurrents. Les actions antitrust actuellement en cours contre Google dans l' Union européenne et en Inde reposent sur des conclusions similaires.

    Dans la plupart des pays, 90 % des recherches en ligne sont effectuées sur Google, ce qui confère à l'entreprise un pouvoir de décision électorale encore plus important qu'aux États-Unis. Avec la pénétration croissante d'Internet dans le monde, ce pouvoir ne cesse de croître. Dans notre article pour PNAS , Robertson et moi avons calculé que Google a désormais le pouvoir de modifier plus de 25 % des élections nationales dans le monde, sans que personne ne le sache. En fait, nous estimons qu'avec ou sans planification délibérée de la part des dirigeants, le classement de Google dans les résultats de recherche influence les élections depuis des années, et son impact s'accroît chaque année. Et comme les classements de recherche sont éphémères, ils ne laissent aucune trace écrite, ce qui permet à l'entreprise de nier totalement les faits.

    Une puissance d'une telle ampleur et d'un tel degré d'invisibilité est sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Mais il s'avère que notre découverte du SEME n'était que la partie émergée d'un immense iceberg.

    Des rapports récents suggèrent que la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, utilise massivement les réseaux sociaux pour tenter de mobiliser des soutiens – Twitter, Instagram, Pinterest, Snapchat et Facebook, pour commencer. À l'heure où nous écrivons ces lignes, elle compte 5,4 millions d'abonnés sur Twitter, et son équipe tweete plusieurs fois par heure, même éveillée. Le favori républicain, Donald Trump, compte 5,9 millions d'abonnés sur Twitter et tweete tout aussi fréquemment.

    Les médias sociaux représentent-ils une menace aussi importante pour la démocratie que le classement des résultats de recherche le laisse entendre ? Pas nécessairement. Utilisées de manière compétitive, les nouvelles technologies ne présentent aucune menace. Même si ces plateformes sont nouvelles, elles sont généralement utilisées de la même manière que les panneaux d'affichage et les publicités télévisées le sont depuis des décennies : vous placez un panneau d'un côté de la rue ; j'en place un de l'autre. J'ai peut-être les moyens d'installer plus de panneaux que vous, mais la concurrence reste vive.

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  10. Mais que se passe-t-il si ces technologies sont utilisées à mauvais escient par les entreprises qui les possèdent ? Une étude menée par Robert M. Bond, aujourd'hui professeur de sciences politiques à l'Université d'État de l'Ohio, et d'autres, publiée dans Nature en 2012, décrit une expérience éthiquement contestable : le jour des élections de 2010, Facebook a envoyé des rappels « Allez voter » à plus de 60 millions de ses utilisateurs. Ces rappels ont incité environ 340 000 personnes à voter, ce qui ne serait pas arrivé autrement. Dans un article paru dans le New Republic en 2014, Jonathan Zittrain, professeur de droit international à l'Université Harvard, a souligné qu'étant donné la quantité massive d'informations collectées sur ses utilisateurs, Facebook pourrait facilement envoyer de tels messages uniquement aux personnes soutenant un parti ou un candidat en particulier, et que cela pourrait facilement faire basculer une élection serrée, sans que personne ne le sache . Et comme les publicités, comme les classements de recherche, sont éphémères, manipuler une élection de cette manière ne laisserait aucune trace écrite.

    Existe-t-il des lois interdisant à Facebook d'envoyer des publicités sélectivement à certains utilisateurs ? Absolument pas ; en réalité, la publicité ciblée est la source de revenus de Facebook. Facebook manipule-t-il actuellement les élections de cette manière ? Personne ne le sait, mais à mon avis, il serait insensé, voire inapproprié, de sa part de ne pas le faire. Certains candidats sont plus avantageux pour une entreprise que d'autres, et les dirigeants de Facebook ont ​​une responsabilité fiduciaire envers les actionnaires de l'entreprise de promouvoir les intérêts de celle-ci.

    L'étude Bond a été largement ignorée, mais une autre expérience Facebook , publiée en 2014 dans PNAS , a suscité des protestations dans le monde entier. Dans cette étude, pendant une semaine, 689 000 utilisateurs de Facebook ont ​​reçu des fils d'actualité contenant soit un excès de termes positifs, soit un excès de termes négatifs, soit aucun des deux. Les membres du premier groupe ont ensuite utilisé un peu plus de termes positifs dans leurs communications, tandis que ceux du second groupe ont utilisé un peu plus de termes négatifs. Cela a été présenté comme la preuve que les « états émotionnels » des individus pouvaient être délibérément manipulés à grande échelle par un réseau social, une idée que beaucoup ont trouvée dérangeante. Les gens étaient également mécontents qu'une expérience à grande échelle sur les émotions ait été menée sans le consentement explicite d'aucun des participants.

    Les profils consommateurs de Facebook sont certes volumineux, mais ils font pâle figure en comparaison de ceux gérés par Google, qui collecte des informations sur les utilisateurs 24h/24 et 7j/7 grâce à plus de 60 plateformes d'observation différentes : le moteur de recherche, bien sûr, mais aussi Google Wallet, Google Maps, Google Adwords, Google Analytics, Chrome, Google Docs, Android, YouTube, etc. Les utilisateurs de Gmail ignorent généralement que Google stocke et analyse chacun de leurs e-mails, même les brouillons qu'ils n'envoient jamais, ainsi que tous les e-mails entrants , qu'ils proviennent d'utilisateurs Gmail ou non.

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  11. Selon la politique de confidentialité de Google – à laquelle vous consentez dès que vous utilisez un produit Google, même sans en avoir été informé –, Google peut partager les informations collectées à votre sujet avec presque tout le monde, y compris les agences gouvernementales. Mais jamais avec vous . La confidentialité de Google est sacrée ; la vôtre est inexistante.

    Google et « ceux avec qui nous collaborons » (terme de la politique de confidentialité) pourraient-ils utiliser les informations qu'ils collectent à votre sujet à des fins malveillantes, par exemple pour manipuler ou contraindre ? Des informations inexactes figurant dans les profils des utilisateurs (que ces derniers n'ont aucun moyen de corriger) pourraient-elles limiter leurs opportunités ou nuire à leur réputation ?

    Certes, si Google décidait de truquer une élection, il pourrait d'abord puiser dans son immense base de données d'informations personnelles pour identifier uniquement les électeurs indécis. Il pourrait ensuite, jour après jour, envoyer à ces seules personnes des classements personnalisés favorisant un candidat . L'un des avantages de cette approche est qu'elle rendrait la manipulation de Google extrêmement difficile à détecter pour les enquêteurs.

    Les formes extrêmes de surveillance, qu'elles soient exercées par le KGB en Union soviétique, la Stasi en Allemagne de l'Est ou Big Brother en 1984 , sont des éléments essentiels de toute tyrannie, et la technologie facilite plus que jamais la surveillance et la consolidation des données de surveillance. D'ici 2020, la Chine aura mis en place le système de surveillance gouvernementale le plus ambitieux jamais créé : une base de données unique, le Système de Crédit Social , qui enregistrera les multiples évaluations et dossiers de ses 1,3 milliard de citoyens, facilitant ainsi leur accès par les fonctionnaires et les bureaucrates. D'un simple coup d'œil, ils sauront si quelqu'un a plagié des devoirs, payé ses factures en retard, uriné en public ou publié des articles inappropriés sur son blog.

    Comme l'ont clairement montré les révélations d'Edward Snowden, nous évoluons rapidement vers un monde où gouvernements et entreprises, parfois en collaboration, collectent chaque jour d'énormes quantités de données sur chacun d'entre nous, sans que la législation en vigueur limite leur utilisation. Combiner la collecte de données avec la volonté de contrôler ou de manipuler ouvre des perspectives infinies, mais la plus effrayante est peut-être celle exprimée par Boulding, qui affirmait qu'une « dictature invisible » était possible « en utilisant les formes d'un gouvernement démocratique ».

    Depuis que Robertson et moi avons soumis notre rapport initial sur le SEME à PNAS début 2015, nous avons réalisé une série d'expériences sophistiquées qui ont grandement amélioré notre compréhension de ce phénomène, et d'autres seront réalisées dans les mois à venir. Nous comprenons désormais mieux pourquoi le SEME est si puissant et comment, dans une certaine mesure, il peut être supprimé.

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  12. Nous avons également appris quelque chose de très inquiétant : l'influence des moteurs de recherche va bien au-delà de ce que les gens achètent et de leurs votes. Nous disposons désormais de preuves suggérant que, sur la quasi-totalité des questions initialement indécises, les classements de recherche influencent la quasi-totalité des décisions prises. Ils influencent les opinions, les croyances, les attitudes et les comportements des internautes du monde entier, à leur insu. Ce phénomène se produit avec ou sans intervention délibérée des dirigeants des entreprises ; même les processus de recherche dits « organiques » génèrent régulièrement des résultats favorisant un point de vue, ce qui peut à son tour influencer l'opinion de millions de personnes indécises sur une question. Lors d'une de nos récentes expériences, des résultats de recherche biaisés ont modifié de 33,9 % l'opinion des internautes sur la valeur de la fracturation hydraulique.

    Ce qui est peut-être encore plus inquiétant, c'est que la poignée de personnes qui se rendent compte qu'elles voient des classements de recherche biaisés se déplacer encore plus dans la direction prévue ; le simple fait de savoir qu'une liste est biaisée ne vous protège pas nécessairement du pouvoir de SEME.

    Rappelez-vous le fonctionnement de l'algorithme de recherche : en réponse à votre requête, il sélectionne une poignée de pages web parmi les milliards disponibles et les classe selon des critères secrets. Quelques secondes plus tard, votre décision ou votre opinion – sur le meilleur dentifrice à utiliser, la sécurité de la fracturation hydraulique, vos prochaines vacances, le choix du président idéal ou la réalité du réchauffement climatique – est déterminée par cette liste restreinte qui vous est présentée, même si vous ignorez comment elle a été générée.

    Pendant ce temps, en coulisses, une consolidation des moteurs de recherche s'opère discrètement, de sorte que davantage de personnes utilisent le moteur dominant, même lorsqu'elles pensent le contraire. Google étant le meilleur moteur de recherche et l'exploration d'un Internet en pleine expansion étant devenue excessivement coûteuse, de plus en plus de moteurs de recherche puisent leurs informations auprès du leader plutôt que de les générer eux-mêmes. L'accord le plus récent, révélé dans un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission en octobre 2015, a été conclu entre Google et Yahoo! Inc.

    À l'approche de l'élection présidentielle américaine de novembre 2016, je vois des signes évidents du soutien de Google à Hillary Clinton. En avril 2015, Clinton a recruté Stephanie Hannon, de Google, au poste de directrice technique et, il y a quelques mois, Eric Schmidt, président de la holding qui contrôle Google, a créé une société semi-secrète – The Groundwork – dans le but précis de porter Clinton à la présidence. La création de The Groundwork a incité Julian Assange, fondateur de Wikileaks, à qualifier Google d'« arme secrète » de Clinton dans sa quête de la présidence américaine.

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  13. Nous estimons désormais que les anciens amis de Hannon ont le pouvoir de rapporter entre 2,6 et 10,4 millions de voix à Clinton le jour de l'élection, sans que personne ne le sache et sans laisser de trace écrite. Ils peuvent également l'aider à remporter l'investiture, bien sûr, en influençant les électeurs indécis lors des primaires. Les électeurs indécis ont toujours été la clé pour remporter les élections, et il n'y a jamais eu de moyen plus puissant, efficace et peu coûteux de les influencer que SEME.

    Nous vivons dans un monde où une poignée d'entreprises de haute technologie, parfois en étroite collaboration avec les gouvernements, non seulement surveillent une grande partie de nos activités, mais contrôlent aussi, de manière invisible, de plus en plus de ce que nous pensons, ressentons, faisons et disons. La technologie qui nous entoure aujourd'hui n'est pas un simple jouet inoffensif ; elle a également rendu possibles des manipulations indétectables et intraçables de populations entières – des manipulations sans précédent dans l'histoire de l'humanité et qui dépassent largement le cadre des réglementations et lois existantes. Ces nouveaux moyens de persuasion cachés sont plus puissants, plus audacieux et plus redoutables que tout ce que Vance Packard avait jamais imaginé. Si nous choisissons de les ignorer, nous le faisons à nos risques et périls.

    Robert Epstein est psychologue chercheur principal à l'American Institute for Behavioral Research and Technology en Californie. Auteur de 15 ouvrages, il a été rédacteur en chef de Psychology Today. Cet article est un aperçu de son prochain livre, The New Mind Control.

    La source originale de cet article est Aeon
    Copyright © Robert Epstein , Aeon , 2020

    https://www.globalresearch.ca/the-new-mind-control-subliminal-stimulation-controlling-people-without-their-knowledge/5511628

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  14. Mort aux inutiles : les bébés, les malades, les dépressifs, les vieux et les chômeurs


    Égalité et Réconciliation
    mer., 28 mai 2025 20:30 UTC


    Nous entrons sans trop le savoir dans une nouvelle ère, celle de la sélection pas très naturelle. Les nazis avaient déjà expérimenté la chose, et ça ne s'était pas trop bien passé.

    Éliminer les malades mentaux et les handicapés, jusqu'aux dépressifs lourds, ça n'a pas plu dans les familles allemandes, et les mères ont commencé à vociférer. Hitler savait l'importance de la mère allemande dans la bataille, sa bataille, alors il a reculé.

    Quatre-vingt-dix ans plus tard, voilà que la démocratie française, qui élimine déjà 200 000 bébés par an depuis 1975, se met au programme T4. C'est bien sûr une image, car le contexte a changé : les malades en phase terminale, les insauvables, pourront demander l'heure de leur mort, qui est normalement secrète. C'est dieu qui décide de cela.

    On retire donc une prérogative à dieu, ce niveau d'organisation supérieur qu'on est censé respecter, et on joue avec. Le contexte est surtout différent au sens où avant, c'était l'État qui décidait ; aujourd'hui, c'est la personne. On appellera ça la démocratisation de l'élimination sociale, la « liberté » de mourir quand je veux.

    L'euthanasie est en fait beaucoup plus souvent pratiquée qu'on ne le dit. Dans la plupart des services chroniques (qui reçoivent des malades au très long cours), un jour ou l'autre, au bout de la vie, on recourt à ce qu'on appelle le « cocktail lytique », une perfusion composée de Phénergan, de Largactil et de Dolosal, c'est-à-dire un analgésique, un neuroleptique et un tranquillisant. Il suffit d'augmenter la dose, et, si le malade est très affaibli, une dépression respiratoire entraîne rapidement la mort. (Bernard Meha)

    En réalité, l'aide à mourir existe déjà, des médecins administrant, en accord avec les personnes concernées et/ou leur entourage proche, le cocktail fatal. Idem pour l'avortement, qui était pratiqué dans des conditions épouvantables avant 75, et avec des effets secondaires non moins épouvantables. Il y a donc deux avortements, l'avortement compréhensible, la fille violée, la mineure paumée, et l'avortement dit de confort, même si le terme est mal choisi, car il n'y a jamais d'avortement facile. La mort, c'est pareil.

    On ne se substituera donc pas aux futures avortées ni aux futurs euthanasiés, car il faut être en situation. Non, le débat se situe au niveau de l'État et des inspirateurs de la loi sur l'aide à mourir. Et là, on tape dans les forces occultes, à savoir la franc-maçonnerie, qui a tout orchestré, sous prétexte de progressisme ou de progrès.

    On voit bien qu'il s'agit d'une attaque contre dieu, et ça retombe en général sur tous les hommes. On vit depuis Mai 68 dans une société sans Père, et par extension sans pères. C'est un choix, il y a des avantages, il y a des inconvénients. On vous a déniché une petite illustration de l'inutilité du père...

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  15. La mort n'est pas un soin, c'est une punition.
    Punition pour les condamnés à mort: normal
    Punition pour les personnes les plus cultivées: anormal.

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  16. Légalité et moralité à l'ère numérique : un appel mondial à l'action


    Par Jenna Ellis
    Recherche mondiale,
    26 mai 2025


    Lors d'une importante conférence des Nations Unies consacrée au droit pénal international, des experts internationaux se sont réunis pour lancer un avertissement puissant : les enfants sont confrontés à des menaces croissantes dans le monde numérique. La 34e session de la Commission des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale (CCPCJ) a attiré l'attention sur la manière dont les technologies modernes, bien que souvent bénéfiques, sont également utilisées pour nuire et exploiter les membres les plus vulnérables de la société : nos enfants.

    L'Institut international d'études sur le Moyen-Orient et les Balkans (IFIMES), organisation dotée du statut consultatif spécial auprès de l'ONU (EcoSoc) et travaillant sur les questions de politique internationale, a partagé ses récentes conclusions lors de la session. Sa présentation a porté sur la manière dont les plateformes en ligne, les outils numériques et l'intelligence artificielle (IA) sont de plus en plus utilisés par les criminels pour cibler et exploiter les mineurs dans le monde entier. La « Mini-étude mondiale sur la technologie et les abus » de l'institut, élaborée et supervisée par son chef de mission, le professeur Anis H. Bajrektarevic, a souligné l'ampleur et la gravité de ce problème.

    Selon l'IFIMES, l'exploitation numérique des enfants n'est pas un problème lointain ou rare. Elle se produit désormais, en temps réel, sur les mêmes applications et plateformes que celles que les enfants utilisent pour apprendre, jouer et socialiser. Des réseaux sociaux et des applications de messagerie aux jeux en ligne et aux plateformes vidéo, les espaces numériques sont devenus des terrains de chasse pour ceux qui veulent nuire.

    Fort de ce constat, l'Institut a décidé de lancer son propre programme mondial, interdisciplinaire, transversal et multi-spatial, intitulé « Comprendre l'IA et la robotique ». Avec le consortium de ses partenaires internationaux et sous la supervision de Philipe Reinisch, Dr. Ing. (PDG de SR4.0), l'IFIMES lance son premier cours de huit semaines le 22 mai.

    Une tendance inquiétante

    La mini-étude mondiale présentée par l'IFIMES montre comment la technologie joue un double rôle dans le monde d'aujourd'hui. D'un côté, elle unit les individus et les communautés, soutient l'éducation et offre d'innombrables possibilités d'apprentissage. De l'autre, elle peut être utilisée de manière néfaste, notamment pour les enfants et les personnes les plus vulnérables.

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  17. L'étude a compilé des recherches menées dans de nombreuses régions du monde, notamment en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique latine et au sein des diasporas. Elle a révélé que les criminels utilisent des outils numériques avancés pour atteindre et recruter des enfants. L'une des évolutions les plus inquiétantes est l'utilisation d'images et de vidéos générées par l'IA, également appelées « deepfakes ». Ces techniques peuvent donner l'impression qu'un enfant est impliqué dans quelque chose auquel il n'a jamais participé et sont devenues une tactique pour effrayer, contrôler et exploiter les enfants contre leur volonté.

    Les applications de messagerie chiffrées et les communautés en ligne cachées – parfois appelées « dark web » – sont également utilisées pour perpétrer ces crimes en secret. Il est donc plus difficile pour les forces de l'ordre et les organismes de protection de l'enfance de traquer et de mettre fin à ces abus.

    Pourquoi c'est important

    Lors de la session de l'ONU, l'IFIMES a mis en lumière des estimations alarmantes selon lesquelles 55 millions de personnes seraient victimes de la traite chaque année dans le monde. Si la traite n'est pas un phénomène nouveau, Internet lui a offert de nouveaux moyens de se développer. Si les enfants de tous horizons sont exposés à des risques, ceux qui sont déjà vulnérables, comme ceux qui ont été déplacés par la guerre, les catastrophes naturelles ou la pauvreté, sont confrontés à un danger encore plus grand. Sans soutien social solide, sans maîtrise du numérique ni encadrement parental, ils peuvent devenir des cibles faciles et devenir de plus en plus vulnérables.

    Ces crimes ne se produisent pas seulement dans les recoins cachés d'Internet. Ils se produisent dans la vie numérique quotidienne de millions d'enfants, souvent à l'insu de leurs parents, enseignants ou tuteurs. Les prédateurs peuvent s'en prendre à un message aussi banal qu'un message instantané ou une demande d'ami.

    Lacunes dans la protection

    Malgré l'existence d'accords internationaux, comme la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, l'IFIMES soutient que les protections concrètes manquent encore de freins et de contrepoids adéquats. De nombreux pays ont signé d'importants traités qui garantissent la protection des enfants, mais leur mise en œuvre est souvent insuffisante.

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  18. Certains pays disposent d'une législation bien élaborée et veillent à son application pour assurer la sécurité des mineurs en ligne, tandis que d'autres manquent de ressources ou de volonté politique pour faire appliquer ces protections. Souvent, les lois sont obsolètes et ne prennent pas en compte les nouvelles technologies comme l'IA générative, la messagerie chiffrée ou le caractère transfrontalier de ces crimes. Les enfants sont ainsi exposés et les gouvernements doivent rattraper leur retard.

    Quatre grands défis mondiaux

    L'IFIMES a identifié quatre grandes tendances qui expliquent pourquoi l'exploitation numérique des enfants est un problème croissant :

    La technologie, une arme à double tranchant : les mêmes outils qui contribuent à éduquer et à connecter les enfants sont également utilisés pour leur nuire. Les algorithmes qui maintiennent l'intérêt des enfants peuvent également les exposer aux trafiquants qui cherchent à leur nuire.
    Lacunes juridiques et politiques : Malgré les efforts déployés, de nombreux systèmes juridiques ne sont pas prêts à gérer la complexité des crimes en ligne. La coopération internationale est limitée et la communauté internationale manque de mécanismes de contrôle et d'équilibre appropriés pour surveiller, évaluer et protéger les enfants contre l'exploitation en ligne.

    Enfants vulnérables plus exposés : Les enfants déplacés par la guerre ou les catastrophes manquent souvent de surveillance d'adultes et d'environnements stables. Sans accès à des filets de sécurité ou à l'éducation numérique, ils deviennent des cibles faciles en ligne.
    Nécessité de partenariats mondiaux : Les gouvernements ne peuvent résoudre ce problème seuls. L'IFIMES souligne la nécessité d'une collaboration entre les entreprises technologiques, les écoles, la société civile et les organisations internationales pour créer des environnements en ligne plus sûrs.

    Ce qui doit être fait

    Pour répondre à ces défis, le directeur de l'IFIMES, le professeur Zijad Becirovic, appelle à une coopération mondiale renforcée et à de nouvelles idées pour mieux protéger chacun (en particulier les mineurs) dans le monde numérique. L'organisation recommande :

    Règles claires pour l'utilisation des données : Les données personnelles des enfants doivent être traitées avec précaution. Les gouvernements et les entreprises doivent respecter les règles relatives à la collecte et à l'utilisation de ces informations.

    Responsabiliser les plateformes : Les réseaux sociaux et les grandes entreprises technologiques doivent assumer la responsabilité de ce qui se passe sur leurs plateformes. Il est essentiel de rendre des comptes pour les lacunes en matière de protection.

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  19. L'IA qui respecte les droits des enfants : à mesure que l'IA devient plus courante, il est important d'établir des règles et des réglementations qui protègent les enfants contre les abus, tels que les fausses images et les menaces en ligne.

    Collaboration intersectorielle : Les solutions doivent impliquer tous les acteurs et être transversales : des agences gouvernementales et de la police aux développeurs de technologies, en passant par les enseignants, les parents et les jeunes eux-mêmes. Des solutions durables seront le fruit d’une réponse mondiale.

    Un appel à une action urgente

    « Il s'agit d'une urgence mondiale », a déclaré Jenna Ellis, responsable de l'information à l'IFIMES, au nom du directeur de l'Institut, le professeur Zijad Becirovic. « Nous devons prendre des mesures immédiates pour rendre le monde numérique plus sûr pour les enfants. Cela implique de nouvelles lois, une meilleure éducation, des partenariats plus solides et un sens partagé des responsabilités. »

    La session à l'ONU s'est conclue sur un message clair : l'exploitation des enfants en ligne n'est pas seulement un problème juridique, c'est un problème moral et générationnel, et il est de la responsabilité de chacun de trouver une solution. Les enfants, partout dans le monde, méritent d'être en sécurité, pas seulement à la maison, à l'école et dans les espaces numériques qu'ils utilisent au quotidien. Nous devons nous engager à assurer le suivi, l'évaluation et le renforcement des capacités à tous les niveaux. La réponse mondiale doit être uniforme et soutenue par tous les secteurs et tous les États – publics, privés, individuels ou coopératifs. La collaboration n'est pas une option pour trouver des solutions universelles et durables.

    L'IFIMES s'engage à partager ses conclusions avec les pays et les organisations du monde entier et offre son soutien à tout groupe désireux d'agir. L'institut espère que cet effort mondial se transformera en un puissant mouvement qui protégera les enfants et fera de la technologie une force bénéfique, et non néfaste, et qu'elle soutiendra tous les secteurs et toutes les personnes impliquées dans la résolution des problèmes.

    *
    Jenna Ellis de l'Université St. Mary's de Twickenham, au Royaume-Uni. Elle travaillait auparavant auprès de survivants d'actes criminels aux États-Unis. Depuis le printemps 2025, Mme Ellis est responsable de l'information de l'IFIMES à Londres.

    https://www.globalresearch.ca/legality-morality-digital-age/5888308

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    1. Je l'avais déjà évoqué dans

      Touchez pas c'est collector !
      samedi 22 juin 2013
      https://huemaurice5.blogspot.com/2013/06/touchez-pas-cest-collector.html

      (censuré depuis !)

      où la NSA se permet de lire le courrier que chacun partage. Imaginez votre facteur qui ouvre et lit vos lettres avant distribution ! C'est là la différence entre les merdias où rien n'est censuré (çà alors !!) et la liberté d'écrire ou de parler suivant sont caractère et son instruction sur l'Internet !

      C'est TOUS LES JOURS que mes articles de recherche scientifique et d'économie sont censurés sur le Blogger de Google ! Interdiction de dire la vérité scientifique ! Vous n'avez pas le droit d'accès à la vérité !

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  20. Les 'Démocrates' suédois feront campagne pour un arrêt total de l'immigration lors des élections de 2026

    Le parti populiste de droite affirme que le droit d'asile ne doit pas primer sur la sécurité nationale, dans un contexte de montée de la criminalité et de l'extrémisme en Suède.


    22 MAI 2025 11:08
    PAR THOMAS BROOKE


    Les Démocrates suédois ont annoncé qu'ils feraient campagne pour les élections générales de 2026 sur la promesse d'arrêter l'immigration vers le pays.

    Dans une tribune publiée mercredi dans le Svenska Dagbladet, le chef du parti, Jimmie Åkesson, et le porte-parole pour la politique migratoire, Ludvig Aspling, ont déclaré que la sécurité nationale suédoise devait primer sur le droit d'asile, marquant ainsi un durcissement de la position déjà ferme du parti sur l'immigration.

    « La sécurité de la Suède doit primer, même en cas de conflit avec le droit d'asile », a écrit Åkesson dans une publication Facebook contenant un lien vers l'article. « Avant les élections de 2026, nous exigerons donc que la Suède ait la possibilité de mettre un terme définitif à l'immigration. »

    L'article critique ensuite les fondements du système d'asile de l'Union européenne, le qualifiant de défaillant car il prive les États membres du droit de déterminer le nombre de demandeurs d'asile qu'ils accueillent.

    Le duo nationaliste suggère que le régime d'asile actuel, fondé sur les droits, qui ne fixe pas de limite supérieure théorique au nombre de personnes pouvant bénéficier d'une protection tant qu'elles remplissent les critères légaux, n'est pas adapté.

    Selon le parti, ce cadre juridique a créé une « situation étrange », où des pays comme la Grèce, la Pologne et la Finlande ont de facto fermé leurs frontières aux demandeurs d'asile, tout en recevant l'approbation de Bruxelles. Åkesson a noté que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait même félicité la Grèce pour avoir précédemment fermé sa frontière avec la Turquie, la qualifiant de « bouclier de l'Europe ».

    « Nous considérons comme tout à fait évident que l'immigration en provenance de certains pays constitue également une menace directe pour la sécurité nationale de notre pays », ont déclaré Åkesson et Aspling. « Il est temps que la Suède adapte ses actions à la réalité et cesse de traiter les règles de l'UE comme s'il s'agissait du droit suédois. »

    Alors qu'Åkesson s'était initialement engagé à donner aux électeurs suédois la possibilité de « stopper complètement l'immigration », l'article suggère qu'un gouvernement des Démocrates de Suède réduirait dans un premier temps la politique d'asile et suspendrait l'immigration en provenance de certaines régions, se réservant le droit de suspendre l'immigration dans son intégralité si la situation sécuritaire ne s'améliorait pas en Suède.

    Le duo a invoqué la recrudescence des attentats à la bombe, des fusillades, de l'extrémisme religieux et des réseaux criminels pour justifier des mesures exceptionnelles, arguant que ces conditions constituent une situation extraordinaire, comparable à celles qui permettaient autrefois au gouvernement suédois de déroger temporairement aux lois ordinaires sur l'immigration. Cette disposition a été abolie en 1976, mais les Démocrates de Suède souhaitent désormais son rétablissement.

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  21. « Si la sécurité publique ne s'améliore pas significativement avant [les élections], nous exigerons alors que la loi ordinaire sur l'immigration soit abrogée pendant la législature », a déclaré le parti. Cela impliquerait de suspendre l'immigration en provenance d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie centrale, à quelques exceptions près, et d'expulser les quelque 6 000 ressortissants étrangers identifiés par la police suédoise comme liés à des gangs.

    Le parti a également laissé entendre que « d'autres mesures non conventionnelles pourraient également être pertinentes » en fonction de la situation sécuritaire.

    Les Démocrates de Suède ont contribué à soutenir l'actuelle administration de centre-droit du pays, lui fournissant les voix nécessaires pour gouverner efficacement en échange de promesses de durcissement des règles d'asile et d'immigration et de renforcement de l'ordre public.

    Mais, selon Åkesson et Aspling, orienter la politique d'immigration vers les normes juridiques minimales de l'UE ne suffit plus, et Stockholm doit aller plus loin pour préserver le mode de vie suédois.

    « Il est temps que la Suède devienne elle aussi un élément du bouclier de l'Europe », ont-ils conclu.

    Åkesson a déjà appelé à l'interdiction des nouvelles demandes de citoyenneté en Suède sous le gouvernement actuel, critiquant ce qu'il qualifie de « politique complètement absurde » consistant à autoriser les demandes de « personnes issues de pays profondément dysfonctionnels où les valeurs sont souvent radicalement différentes de celles qui caractérisent notre culture suédoise ».

    Lors du congrès annuel de son parti en novembre 2023, le nationaliste suédois a fait la une des journaux après avoir plaidé en faveur de l'octroi aux autorités suédoises du pouvoir de réquisitionner et de démolir les mosquées dont il est prouvé qu'elles servent à promouvoir des messages incompatibles avec les valeurs occidentales.

    « Venir dans notre pays et ériger des monuments à une idéologie étrangère et impérialiste n'est pas un droit », a déclaré Åkesson aux fidèles de son parti, exigeant également l'interdiction de la construction de nouvelles mosquées.

    https://rmx.news/article/sweden-democrats-to-campaign-on-complete-migration-stop-in-2026-election/

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  22. Vie chère dans les DROM : octroi de mer, serpent de mer ?


    Jean-Baptiste Noé
    28 mai 2025


    Instauré sous l’Ancien régime, cet impôt est aussi impopulaire auprès des consommateurs que nécessaire au fonctionnement des collectivités ultramarines. Sans envisager sa suppression, de nombreux élus appellent à la modernisation du dispositif, qui ne pourra être suivie d’effet que dans le cadre d’une transformation plus générale du modèle économique ultramarin.

    En Martinique comme dans tous les territoires ultramarins, le coût de la vie est sensiblement plus élevé qu’au sein de l’Hexagone : +14% en moyenne, et jusqu’à +40% sur les produits alimentaires. De nombreux facteurs concourent à cette situation, parmi lesquels l’éloignement des pôles économiques mondiaux, l’étroitesse des marchés locaux ou encore la forte dépendance de ces territoires aux importations. Alors que la Martinique s’est, à la faveur d’un mouvement social contre la vie chère, de nouveau embrasée à la fin de l’été dernier, une taxe au nom désuet semble cristalliser les critiques : l’octroi de mer.

    Une taxe incomprise, qui suscite l’hostilité des populations

    « L’octroi de mer, premier coupable » de la vie chère en Outre-mer ? La question est ainsi posée par des sénateurs, auteurs d’un récent rapport consacré au sujet. Publié le 3 avril, le document reconnaît que cette « exception ultramarine (…) figure au premier rang des responsables désignés de la vie chère dans les DROM ». En cause, selon les membres de la haute assemblée, le caractère particulièrement complexe de l’octroi de mer. « La transparence n’est pas là », regrettent les auteurs du rapport, selon lesquels cette taxe, perçue par les habitants des Outre-mer comme « l’octroi des maires », suscite « incompréhension » et « hostilité ».

    Ce sentiment de rejet est en partie justifié, et en partie injustifié. S’il « est incontestable que l’octroi de mer, comme toute taxe (…), augmente les prix », écrivent les élus, celui-ci « ne peut expliquer à lui seul (…) l’écart des prix avec la métropole ». Pesant en moyenne de 4,5 à 5% sur le prix final, l’octroi de mer varie significativement selon les territoires ultramarins : alors que son taux moyen pondéré à l’importation ne dépasse pas 4% à la Réunion, il est de 11,7% en Martinique et tutoie les 15% à Mayotte. Dans leur rapport, les sénateurs appellent donc à la « modernisation » de l’octroi de mer, estimant que « ne pas retirer aux territoires un outil fiscal garant de l’autonomie de gestion » et que « préserver un instrument de protection de la production locale » représentent « deux lignes rouges » à ne pas franchir.

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  23. Un impôt ancien à l’effet « boule de neige »

    Ces lignes rouges sont, en effet, inscrites dans l’ADN de cet impôt si particulier, qui fut perçu dans la « colonie de Martinique » à partir de l’année 1670. Instauré sous l’Ancien régime, l’octroi de mer taxait alors, et ce pendant des siècles, tous les produits arrivant, depuis la mer, dans les territoires ultramarins. Selon le ministère de l’Économie et des finances, « le principe même de l’octroi de mer est la taxation de biens importés, pour partie non substituables avec des biens produits localement, ou correspondant à une offre locale limitée et ne pouvant satisfaire la demande intérieure ». Dans l’esprit de ses promoteurs, l’octroi de mer vise donc à compenser les « handicaps structurels » des territoires ultramarins, en engendrant une distorsion fiscale qui est censée protéger la production locale de la concurrence extérieure. Or comme cette taxe porte essentiellement sur des produits importés non disponibles localement, son rôle présumé de défense de la production locale est faible voire nul.

    Perçu par l’administration des douanes, le produit de l’octroi de mer est distribué aux collectivités territoriales d’Outre-mer, pour lesquelles il représente une part significative de leurs finances. Toujours en Martinique, l’octroi de mer représenterait ainsi près de la moitié (48%) des ressources fiscales des communes de moins de 10 000 habitants, et 37% de celles des communes de plus de 10 000 habitants. Inimaginable, donc, de songer à supprimer une telle manne financière, une option à laquelle se refusent tant le Sénat que l’Association des maires de France (AMF). Dans un rapport publié en octobre 2024, celle-ci estime en effet que « la suppression de cette taxe n’est pas envisageable, car elle pourrait entraîner une augmentation des coûts pour les entreprises et les consommateurs, aggravant ainsi la problématique de la vie chère ».

    Le problème demeure donc entier. Lors de son audition devant le Sénat, Nadia Damardji, autrice du rapport commandité par l’AMF, est longuement revenue sur l’effet « boule de neige » de l’octroi de mer : « une fois son montant acquitté, l’octroi de mer cesse d’être considéré comme une taxe et disparaît des livres comptables. (…) L’importateur (…) l’intègre de bonne foi dans son coût de revient. (…) Cette situation entraîne un phénomène d’accumulation, chaque intermédiaire (…) appliquant des marges sur un prix majoré, aboutissant ainsi à une augmentation artificielle du prix final », qui peut atteindre, selon Nadia Damardji, 23 euros sur un bien acheté 100 euros.

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  24. Vers une transformation globale du modèle ultramarin ?

    Pour « atténuer l’impact de l’octroi de mer sur la vie chère », les sénateurs suggèrent de le rendre « déductible sur les biens importés sans équivalent local », de réduire le nombre de taux différents (la Martinique dispose ainsi de… onze taux d’octroi de mer différents, de 2% à 50% sur le tabac) et d’abaisser les taux sur les produits de première nécessité. De son côté, le président de l’AMF, David Lisnard, estime qu’ « au-delà de l’octroi de mer, il convient de travailler (…) sur la consolidation et la valorisation de filières de productions locales, (…) et veiller à une véritable concurrence dans toutes les étapes de la fourniture de biens et de services ».

    C’est en somme la voie qu’a lui aussi choisi de tracer Manuel Valls. Le ministre d’État chargé des Outre-mer prépare en effet un projet de loi contre la vie chère qu’il espère soumettre au Parlement d’ici l’été. Et Manuel Valls de plaider en faveur d’un « plan de bataille complet et structurel », qui permettra selon lui d’ « enclencher une véritable transformation économique des territoires » ultramarins. Objectif revendiqué par le ministre : « sortir de ce qu’on appelle une économie de comptoir », en favorisant « la production locale et l’autonomie alimentaire ». Héritier direct de l’économie de comptoir vilipendée par l’ancien cacique du Parti socialiste, l’octroi de mer bénéficiera-t-il de ce salutaire aggiornamento ?

    https://www.contrepoints.org/2025/05/28/480413-vie-chere-dans-les-drom-octroi-de-mer-serpent-de-mer

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  25. La liberté d'expression l'emporte : Trump déclare : pas de visas américains pour tout fonctionnaire étranger qui censure les Américains


    Par Jo Nova
    May 29th, 2025


    Rien de tel que gâcher les plans de vacances d'un bureaucrate autoritaire…
    Pour lutter contre la montée des nouvelles lois de censure insidieuses du Blob, Donald Trump refusera des visas à tout fonctionnaire étranger impliqué, ou ayant déjà été impliqué, dans la censure des citoyens américains.

    Du jour au lendemain, les législateurs européens et les juges brésiliens se verront refuser l'obtention d'un visa pour les États-Unis, et l'interdiction pourrait également s'appliquer aux membres de leur famille.

    Cela devrait ralentir la propagation de nouvelles lois cancérigènes sur la « modération de contenu » à travers le monde, ainsi que les attaques contre les géants américains de la technologie. Cela s'appliquerait également au Premier ministre australien, Anthony Albanese, s'il remettait en vigueur la désinformation et la désinformation qu'il avait tenté de faire adopter en toute hâte en novembre dernier.

    Donc, Donald Trump pourrait bien empêcher l'adoption de certaines des pires lois jamais imaginées en Australie (hallaluyah). Personne au gouvernement ne l'admettra jamais.

    Annonce d'une politique de restriction de visas visant les ressortissants étrangers qui censurent les Américains
    Communiqué de presse, Marco Rubio, Secrétaire d'État

    J'annonce aujourd'hui une nouvelle politique de restriction de visas qui s'appliquera aux ressortissants étrangers responsables de la censure de la liberté d'expression aux États-Unis. Il est inacceptable que des responsables étrangers émettent ou menacent d'émettre des mandats d'arrêt contre des citoyens ou des résidents américains pour des publications sur les réseaux sociaux des plateformes américaines alors qu'ils sont physiquement présents sur le sol américain. Il est tout aussi inacceptable que des responsables étrangers exigent des plateformes technologiques américaines qu'elles adoptent des politiques mondiales de modération des contenus ou se livrent à des activités de censure dépassant leur autorité et touchant les États-Unis. Nous ne tolérerons aucune atteinte à la souveraineté américaine, en particulier lorsque de telles atteintes compromettent l'exercice de notre droit fondamental à la liberté d'expression.

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  26. L'UE, l'un des pires contrevenants, a adopté la loi sur les services numériques (DSA), qui menace d'amendes colossales de 6 % du chiffre d'affaires mondial les entreprises qui ne modéreraient pas leurs contenus à la satisfaction vague et ambiguë de l'UE. Cela aurait obligé toutes les grandes plateformes à reconsidérer la définition des discours acceptables et à les censurer automatiquement. Ces lois de censure par procuration permettaient à l'UE de prétendre techniquement ne censurer personne directement, mais en réalité, elle sous-traitait la censure à des plateformes comme X, Meta, Google, Apple et Amazon. Et face au risque d'amendes indécentes, les avocats de toutes ces entreprises auraient dû s'acharner sur leurs recherches automatisées de mots, et la censure aurait été pire que si l'UE l'avait fait ouvertement.

    L'UE voulait être le régulateur mondial d'Internet. La plupart des grandes plateformes refusaient d'exploiter deux plateformes miroirs différentes pour se conformer aux règles de l'UE ; elles adopteraient donc les nouvelles règles de modération à l'échelle mondiale.

    Les États-Unis vont interdire l'entrée de fonctionnaires étrangers sur les réseaux sociaux pour « censure flagrante »
    Par Simon Lewis et Daphne Psaledakis, Reuters

    WASHINGTON, 28 mai (Reuters) – Les États-Unis vont interdire l'entrée de ressortissants étrangers qu'ils jugent coupables de censure envers les Américains, a déclaré mercredi le secrétaire d'État Marco Rubio. Il a suggéré que cette nouvelle mesure pourrait cibler les responsables de la réglementation des entreprises technologiques américaines.

    Les entreprises technologiques américaines et l'administration Trump ont interpellé leurs alliés européens, dénonçant la censure des plateformes de réseaux sociaux. L'interdiction faite aux fonctionnaires de se rendre aux États-Unis semble constituer une escalade de la part de Washington.

    Ce différend survient alors que l'UE cherche à conclure un accord commercial avec Washington pour éviter les droits de douane de 50 % sur les importations européennes menacés par le président Donald Trump. L'annonce de M. Rubio est intervenue juste avant sa rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, à Washington.

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  27. Le gouvernement australien rêve d'adopter sa propre version, plus sévère, des lois européennes.
    Les lois sur la lutte contre la désinformation auraient été plus draconiennes, plus radicales et s'appliqueraient même aux plus petites plateformes, avec des amendes pour les blogueurs solo. Les règles australiennes visaient à empêcher les personnes de professer des choses qui « sapent la confiance dans les institutions » ou « nuisent à la santé publique ». Alors (ne critiquez pas les vaccins, ne soyez pas méchants envers l'ABC, la BoM ou le CSIRO, et ne dites pas de mal du gouvernement !)

    À l'époque, même l'institut américain CATO avait averti que les règles australiennes porteraient atteinte à la liberté d'expression dans le monde entier, y compris aux Américains. M. Albanese pourrait donc se retrouver sur la liste des personnes interdites de visa s'il le faisait. (Heureusement pour lui, il a échoué, non ?)

    L'effet Streisand transnational

    Imaginez que le gouvernement australien réécrive les lois sur la désinformation pour que les entreprises américaines ne soient contraintes de censurer que les Australiens. Le Parti travailliste pourrait accidentellement créer une boucle de rétroaction transnationale de défiance, où la censure nationale encouragerait davantage de discours à l'étranger. Cela engendrerait certainement un effet Streisand radioactif, car ces mêmes Australiens censurés enverraient des messages à leurs amis et expatriés aux États-Unis, qui pourraient ainsi semer le chaos et les ennuis et prendre la parole en leur nom. Cela pourrait donner naissance à une toute nouvelle industrie américaine de fournisseurs de contenu proxy, payés pour dire des choses sur l'Australie que les Australiens n'ont pas le droit de dire. Ce serait un sport typiquement américain de souligner les bêtises interdites en Australie. Ne serait-ce pas amusant ?

    Un bureaucrate européen chargé de la liberté d'expression a été réveillé,
    estimant que les géants américains de la technologie étaient trop francs,
    à l'aéroport JFK, il a été choqué,
    lorsque l'entrée gratuite a été bloquée,
    sans visa, le retour à Bruxelles a été interrompu.
    –Ruairi

    https://joannenova.com.au/2025/05/free-speech-wins-trump-declares-no-us-visas-for-any-foreign-official-who-censors-americans/

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  28. Des milliards provenant de sources obscures


    29 Mai 2025
    Ludger Weß*


    Les grandes ONG ne manquent pas d'argent. Mais elles manquent cruellement de transparence.

    Au cours des dernières semaines, le financement public des ONG a fait l'objet de nombreuses discussions. Mais un aspect a été complètement ignoré : les militants reçoivent au moins autant d'argent de philanthropes richissimes par des voies difficilement traçables.

    Ma note : Ceci est une traduction d'un article publié en allemand lors du lancement d'une nouvelle organisation, The Transparent Democracy Initiative. Celle-ci a pour objectif d'enquêter sur le financement opaque des ONG et autres groupes militants.

    Rares sont ceux qui jouent le rôle de grands prêtres de la morale, de la justice et de la transparence de manière aussi cohérente et convaincante que les organisations non gouvernementales (ONG) actives à l'échelle internationale. Selon leur propre discours, elles sont unies par un objectif prétendument noble : rendre le monde meilleur. Pour cela, elles réclament des changements sociaux profonds, influencent massivement les décisions politiques et marquent de leur empreinte les discours médiatiques et sociaux.

    Au cours des dernières semaines, la question de savoir si l'engagement politique des différents groupes de pression est compatible avec le soutien souvent important qu'ils reçoivent de l'État a fait l'objet de nombreuses discussions. Cependant, le financement de ces groupes par des donateurs privés extrêmement riches, à hauteur de plusieurs milliards, est tout aussi discutable. En effet, ceux-ci le font systématiquement à l'aide de réseaux opaques qui leur permettent de rester anonymes et de n'apparaître nulle part en tant que donateurs. Derrière l'image lisse et brillante du mouvement de la société civile se cache donc une question centrale, souvent ignorée : quels bailleurs de fonds privés financent ces organisations, et avec quelles intentions ?

    Les bailleurs de fonds invisibles : les « fonds occultes »

    Une part importante des fonds reçus principalement par les ONG environnementales (ONGe) provient de ce qu'on appelle les « dark funds », les fonds occultes, des structures complexes souvent organisées sous forme de fondations, de fonds fiduciaires ou de « donor-advised funds » (DAFs – fonds à vocation arrêtée par le donateur). Les DAF permettent notamment aux particuliers fortunés et aux entreprises de faire des dons fiscalement avantageux sans apparaître publiquement. Ces fonds peuvent être attribués par le donateur à une campagne spécifique ou à une ONG (l'attribution se faisant officiellement par l'intermédiaire du fonds qui reçoit l'argent). Le contrôle des fonds est assuré par des administrateurs fiduciaires, tandis que les noms des véritables bailleurs de fonds restent secrets. Ce qui est particulièrement délicat, c'est que bon nombre des ONG qui exigent régulièrement la transparence et la responsabilité des entreprises et des gouvernements se soustraient elles-mêmes à toute obligation de divulgation de leurs sources de financement.

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  29. Un réseau peu transparent : l'EDGE Funders Alliance

    Le réseau financier devient encore plus difficile à pénétrer lorsque les fonds occultes s'associent pour former des réseaux, comme c'est le cas de l'EDGE Funders Alliance. Cette alliance internationale regroupant plus de 300 fondations et fonds philanthropiques poursuit l'objectif d'un « changement de système », souvent dans le contexte de l'activisme environnemental, de la décroissance, de l'anticapitalisme et de la justice mondiale.

    Bien que l'EDGE s'engage publiquement en faveur de la transparence, l'origine exacte des fonds de l'alliance et les initiatives auxquelles ils sont destinés restent totalement opaques. On sait toutefois que des groupes qui militent ouvertement contre les structures économiques et parlementaires sont également soutenus, notamment Ende Gelände, Extinction Rebellion ou les mouvements français ZAD (Zone à Défendre), qui bloquent des projets d'infrastructure ou industriels par des occupations permanentes. Ainsi, même des groupes qui commettent des infractions pénales peuvent être cofinancés par l'intermédiaire de l'EDGE.

    L'essor de l'Agroecology Fund

    L'Agroecology Fund illustre parfaitement l'impact considérable que peuvent avoir les fonds occultes. Créé en 2012 par quatre fondations, il ne disposait au départ que de moyens limités. Mais entre 2022 et 2023, son budget a doublé et, pour 2024, des engagements de plus de 100 millions de dollars américains ont été annoncés. Une grande partie de ces nouveaux fonds provient de milliardaires américains du secteur technologique, la plupart étant consacrés à des campagnes de lobbying contre l'agriculture conventionnelle. Les sources exactes restent obscures : « Certains donateurs choisissent de rester anonymes », peut-on lire sur le site web. L'objectif est le transfert massif et tout à fait discutable de fonds vers des projets agroécologiques et, par conséquent, la lutte contre l'agriculture conventionnelle.

    « L'Agroecology Fund est sans complexe ambitieux. Nous cherchons à transférer des sommes colossales vers l'agroécologie. »

    Agroecology Fund

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  30. Agroecology travaille en étroite collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), qui considère désormais l'agroécologie comme la clé pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Il est intéressant de noter que la McKnight Foundation, qui finance le fonds, est également partenaire de la FAO. La proximité entre le financement, l'agenda politique et la stratégie institutionnelle soulève des questions quant à d'éventuels conflits d'intérêts.

    La European Climate Foundation : plaque tournante d'une influence discrète

    Des structures similaires existent en Europe. La European Climate Foundation (ECF) est l'un des principaux acteurs du financement des ONG dans le domaine de la politique climatique. Elle soutient le lobbying, les campagnes médiatiques et les initiatives politiques. La transparence ne joue toutefois guère de rôle : il n'existe aucune information claire sur les bénéficiaires et les montants des subventions. Son dernier rapport financier fait état d'un budget de 279 millions d'euros pour le financement et le fonctionnement (dont 276 millions proviennent d'autres fondations). Alors que l'ECF apparaît publiquement comme une instance neutre, son influence ciblée reste largement opaque.

    Des milliards pour les discours : combien d'argent se cache derrière ce mouvement ?

    Le montant total des fonds qui transitent par les fonds occultes vers les ONG environnementales ne peut être estimé que de manière approximative. Selon des estimations prudentes, il s'élèverait à au moins 5 à 10 milliards de dollars américains au cours des cinq dernières années. À lui seul, le Bezos Earth Fund, créé en 2020 par le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, a octroyé jusqu'à présent plus de deux milliards de dollars américains. Le ClimateWorks Network a distribué plus d'un milliard de dollars américains, Hewlett, CIFF et Bloomberg plusieurs centaines de millions de dollars américains chacun.

    Ces sommes créent un déséquilibre considérable dans le discours social. Alors que les associations industrielles sont légalement tenues de divulguer leurs informations financières, de nombreuses ONG agissent sous le couvert de l'indépendance, financées par des acteurs ayant un agenda politique clairement défini. À ce jour, le terme « société civile » évoque des images d'engagement bénévole et d'initiatives démocratiques locales. Mais en réalité, de nombreuses ONG fonctionnent depuis longtemps comme des agences de communication stratégiques, dotées de services juridiques, d'équipes de presse professionnelles et de réseaux internationaux. Leur influence sur les médias, la science et la législation est énorme, mais leur obligation de rendre des comptes est minime.

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  31. Conclusion : sans transparence, pas de crédibilité

    Le mouvement environnemental et climatique est confronté à un dilemme. Quiconque revendique une autorité morale doit également agir avec intégrité morale. Cela implique la divulgation systématique des flux financiers, des conflits d'intérêts et des dépendances institutionnelles.

    Les fonds occultes sapent ces principes. Ils faussent les débats, masquent les rapports de force et compromettent la confiance dans la véritable participation citoyenne. Une nouvelle culture de la sincérité est nécessaire pour une opinion publique démocratique, y compris et surtout au nom de la « bonne cause ».

    Qui profite des fonds occultes ?

    De nombreuses ONG environnementales connues sont soutenues par des fonds occultes, soit directement, soit par l'intermédiaire de fondations intermédiaires :

    Agroecology Fund (actif à l'échelle internationale)

    Profil : finance des groupes agro-activistes dans le monde entier.

    Bailleurs de fonds : Rockefeller, Ford Foundation, Grassroots International.

    Particularité : soutient des campagnes systématiques contre l'agriculture « industrielle » dans l'UE et dans les pays du Sud.

    Carbon Market Watch (Belgique)

    Profil : surveillance et critique du système européen d'échange de quotas d'émission.

    Bailleurs de fonds : ECF, Stiftung Mercator, autres fonds philanthropiques.

    Particularité : études influentes sur le « greenwashing » et les marchés des certificats.

    ClientEarth (Royaume-Uni/Bruxelles)

    Profil : ONG environnementale axée sur les actions en justice stratégiques.

    Bailleurs de fonds : European Climate Foundation (ECF), Children's Investment Fund Foundation (CIFF), IKEA Foundation.

    Particularité : mène des actions juridiques contre des États et des entreprises dans le domaine de l'environnement.

    Deutsche Umwelthilfe (DUH, Allemagne)

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  32. Profil : actions en justice contre des projets industriels, par exemple des constructeurs automobiles, et des projets d'infrastructure.

    Bailleurs de fonds : soutien indirect via des réseaux proches de l'ECF, financement de projets par des programmes de l'UE.

    Particularité : l'opacité de l'origine des fonds tiers a été critiquée à plusieurs reprises publiquement.

    Environmental Defense Fund (EDF, États-Unis avec des activités dans l'UE)

    Profil : ONG à vocation scientifique avec une stratégie climatique mondiale.

    Bailleurs de fonds : Hewlett Foundation, Bloomberg, ClimateWorks Network.

    Particularité : partenaire stratégique de nombreuses ONG et think tanks en Europe.

    Giving Green (États-Unis)

    Profil : ONG « scientifiquement fondée » pour l'efficacité des dons dans le domaine de l'environnement.

    Bailleurs de fonds : don anonyme de 10 millions de dollars via une structure DAF, autres fonds via Founders Pledge.

    Particularité : ses recommandations orientent des sommes importantes vers certaines organisations militantes.

    Greenpeace (international, également très présent en Europe)

    Profil : l'une des ONG environnementales les plus connues, active dans les campagnes mondiales sur le climat.

    Bailleurs de fonds : officiellement, principalement des petits donateurs, mais il existe des indications de financement de projets par des fondations telles que l'Open Society Foundation, l'Oak Foundation et, indirectement, par des DAF.

    Particularité : se présente comme indépendante (« Nous n'acceptons pas d'argent des entreprises, des partis politiques ou de l'État »), mais des recherches suggèrent un financement structurel par de grands réseaux de fondations.

    Health and Environment Alliance (HEAL, Bruxelles)

    Profil : travail politique sur la santé environnementale (par exemple, glyphosate, PFAS, pesticides).

    Bailleurs de fonds : Rockefeller Brothers Fund, Oak Foundation, ECF, diverses fondations américaines.

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  33. Particularité : interface entre les campagnes environnementales et la législation européenne en matière de santé.

    Letzte Generation (Allemagne)

    Profil : désobéissance civile et actions médiatiques pour attirer l'attention sur la crise climatique

    Bailleurs de fonds : Aileen Getty, Adam McKay and Abigail Disney, ainsi que le réseau A22, financé par le Climate Emergency Fund (CEF) américain ; en Allemagne, soutien de Wandelbündnis e.V., une association qui soutient les militants du mouvement et leur verse des salaires pouvant atteindre 1.300 euros par mois.

    Particularité : la répartition exacte des fonds au sein du réseau n'est pas totalement transparente, tout comme l'origine des fonds de Wandelbündnis.

    Sunrise Movement (États-Unis)

    Profil : mouvement climatique radical américain axé sur la désobéissance civile.

    Bailleurs de fonds : New Venture Fund (via Arabella Advisors), Wallace Global Fund.

    Particularité : étroite collaboration avec les militants climatiques de l'UE (par exemple Fridays for Future).

    Transport & Environment (T&E, Bruxelles)

    Profil : organisation de lobbying pour les transports durables et la politique en matière d'émissions dans l'UE.

    Bailleurs de fonds : ECF, Bloomberg Philanthropies, ClimateWorks Foundation.

    Particularité : influence les politiques de l'UE en matière de mobilité électrique, de limites d'émissions de gaz carbonique et de qualité de l'air.

    Grâce aux fonds occultes, ces ONG ne reçoivent généralement pas de dons directs de particuliers ou d'entreprises, mais des subventions par l'intermédiaire d'organisations telles que l'ECF ou d'autres fonds. Le problème majeur réside dans l'origine obscure de ces fonds, qui n'est plus traçable publiquement en raison des fonds à vocation arrêtée par les donateurs (DAF).

    https://seppi.over-blog.com/2025/05/des-milliards-provenant-de-sources-obscures.html

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  34. Création de l'Initiative pour une Démocratie Transparente


    29 Mai 2025


    Initiative pour une Démocratie Transparente (Initiative Transparente Demokratie)*

    Élu à une large majorité le 22 mai 2025 : le comité directeur de l'Initiative pour une Démocratie Transparente.

    Plus d'une vingtaine d'initiateurs ont fondé le 22 mai 2025 à Berlin l'initiative « Transparente Demokratie » (ITD, démocratie transparente). Ils représentaient plus de 100 personnes issues des milieux économiques, scientifiques, médiatiques, religieux et culturels, qui constituent dès le départ l'épine dorsale de cette jeune association. Leur objectif commun est d'accroître considérablement la transparence du financement privé et public des groupes de pression (lobbies).

    « Les organisations non gouvernementales (ONG) sont une partie essentielle et indispensable de notre société. Elles donnent une voix aux intérêts de millions de personnes, dénoncent les abus et développent de nouvelles approches pour relever les défis sociaux », souligne le Dr Anja Stürzl, présidente du comité directeur de la nouvelle association. « En même temps, à une époque de polarisation croissante, où des termes tels que "société civile" sont utilisés comme des slogans politiques et où les ONG sont devenues des organisations puissantes et financièrement solides, il est nécessaire de revenir à la clarté de l'État de droit. » Selon la présidente de l'ITD, la frontière entre engagement social important et influence politique doit redevenir clairement identifiable, en particulier pour les organisations financées par l'État.

    Dans le même temps, l'initiative estime que les ONG sont soumises à des obligations de transparence beaucoup trop faibles, notamment en ce qui concerne leur financement. « Alors que les partis politiques sont soumis à des règles claires et strictes, cela ne s'applique pas aux ONG politiquement actives, qui se comportent souvent comme des organisations satellites de certains partis », critique Mme Anja Stürzl.

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  35. Il y a quelques semaines seulement, la Cour des Comptes Européenne a critiqué le manque de contrôle dans l'octroi de plus de 7,4 milliards d'euros qui ont été versés à plus de 4.400 ONG dans l'UE entre 2021 et 2023. Cependant, 40 % des fonds ont été versés à seulement 30 groupes de pression. Parmi tous les groupes d'intérêt qui ont répondu à une enquête aléatoire de la Cour des Comptes, 85 % ont déclaré être « principalement financés par des sources publiques ».

    « Nous sommes convaincus que la transparence du financement des groupes de pression, des associations et des organisations non gouvernementales est essentielle à la formation démocratique de l'opinion et de la volonté », déclare Mme Stürzl. En tant que projet de recherche indépendant et non partisan, l'initiative divulguera à l'avenir les liens financiers et structurels et rendra ses recherches accessibles au public, notamment via la plateforme Internet www.transparente-demokratie.de.

    Lors de l'assemblée constitutive du 22 mai 2025, les membres fondateurs ont élu les personnes suivantes au conseil d'administration :

    Dr Anja Stürzl, présidente du comité directeur, Francfort-sur-le-Main

    Dr Ludger Weß, directeur de la rédaction et de la recherche, Hambourg

    M. Hasso Mansfeld, directeur de la communication, Bingen am Rhein

    Dr Michael Hartmann, directeur du département des politiques publiques, Berlin

    Mme Tanja Jahnke, directrice de la gestion communautaire, Hambourg

    Parmi les autres soutiens de la première heure, on trouve notamment :

    M. Alexander Fürst zu Schaumburg-Lippe, entrepreneur

    M. Reiner Holznagel, président de l'association des contribuables allemands (Bund der Steuerzahler Deutschland e.V.)

    Prof. Josef Franz Lindner, professeur de droit public, de droit médical et de philosophie du droit à l'Université d'Augsbourg

    M. Oliver Luksic, ancien secrétaire d'État

    M. Michael Miersch, journaliste

    Prof. Key Pousttchi, informaticien économique

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  36. Mme Kristina Schröder, ancienne ministre fédérale, directrice adjointe du groupe de réflexion R21

    Dr David Zaruk, analyste en communication scientifique et sur les risques

    Contact : info@transparente-demokratie.de

    https://x.com/Initiative_TD

    https://www.linkedin.com/company/initiative-transparente-demokratie/about/
    ___________

    * Source : Initiative Transparente Demokratie gegründet | Transparente Demokratie

    https://seppi.over-blog.com/2025/05/creation-de-l-initiative-pour-une-democratie-transparente.html

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  37. 126 piscines de déchets illégaux : Nestlé Waters bientôt jugé à Nancy


    le 26 mai 2025 - 14:30


    Le procès de Nestlé Waters, renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nancy pour des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, a été reporté lundi au mois de novembre, notamment en raison du grand nombre de témoins cités.

    Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l'équivalent de 126 piscines olympiques.

    Le procès, qui devait se tenir de lundi à mercredi, a été renvoyé car la citation est parvenue tardivement à Nestlé Waters, mais aussi parce que le nombre important de personnes amenées à témoigner justifiait de prévoir davantage de jours d'audience, a expliqué le président du tribunal, Didier Gastaldi.

    Il se déroulera sur cinq jours, du 24 au 28 novembre.

    Au tribunal lundi, seule une avocate représentant des associations environnementales était présente.

    Les faits n'ont pas été abordés.

    Le géant agroalimentaire suisse Nestlé est également empêtré dans un scandale de traitements illicites de ses eaux minérales qui a fait l'objet d'une "dissimulation par l'État" selon un rapport sénatorial publié la semaine dernière.

    Ce "rapport élaboré par le Sénat pour d'autres problématiques donnera aussi un éclairage sur les pratiques" de Nestlé lors de l'audience, a dit M. Gastaldi.

    L'enquête menée par le pôle régional environnement du parquet de Nancy a permis de retrouver des déchets sous forme de "bouteilles d'eau, de verre, de polymères", mais aussi des "déchets de démolition" et des "carcasses de véhicule, encombrants", ou encore des "capsules en plastiques".

    Le maintien de ces décharges a provoqué une "atteinte grave à la santé des personnes" et une "dégradation substantielle de l'environnement", note le tribunal dans son avis d'audience.

    L'entreprise est aussi poursuivie pour avoir "laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines" des "particules de microplastiques" à des concentrations "rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune".

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  38. Elle assure que ces décharges "datent des années 60, avant que Nestlé Waters ne devienne propriétaire" des terrains.

    "Aujourd'hui, la majorité des sites ont déjà été nettoyés par Nestlé Waters et nous attendons le retour des autorités environnementales pour préciser la meilleure option de gestion pour des sites restants", assurait en janvier la société à l'AFP. "Aucun dépôt de déchets n'a été réalisé par Nestlé Waters entre 2021 et 2024."

    Les poursuites concernent des faits entre 2016 et 2024.

    https://www.francesoir.fr/societe-environnement/decharges-sauvages-le-proces-de-nestle-waters-reporte-fin-novembre

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  39. Cuba, désormais un champ de bataille stratégique pour la Chine contre les États-Unis


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 25 MAI 2025 - 5H20
    Rédigé par John Mills via The Epoch Times,


    Cuba a été appauvrie par des années de domination communiste, mais elle bénéficie d'une position stratégique privilégiée par la Chine (communiste).

    Ryan Berg, directeur du programme Amériques au Centre d'études stratégiques et internationales, a déclaré lors de son témoignage devant le Congrès le 6 mai que Cuba constituait un « champ de bataille stratégique » pour la Chine. Vingt installations sensibles du gouvernement américain en Floride sont à portée du réseau chinois de collecte de renseignements cybernétiques et électromagnétiques en pleine expansion à Cuba.

    Avant même que les Russes ne réduisent leur présence à Cuba en 2002, les Chinois lorgnaient ce pays des Caraïbes.

    M. Berg a indiqué qu'en février 1999, le général Chi Haotian, alors ministre chinois de la Défense, s'était rendu à Cuba et avait rencontré son homologue, Raúl Castro.

    Selon un article du Nuevo Herald, les deux hommes auraient signé un accord accordant à la Chine l'accès à plusieurs anciennes stations d'écoute soviétiques sur l'île, dont la base de Bejucal, située à moins de 16 kilomètres de l'ancienne station de Lourdes.

    Dans le cadre de la résolution de la crise des missiles de Cuba, le président John F. Kennedy s'est engagé publiquement à ne pas envahir Cuba. Les Soviétiques se sont engagés à retirer leurs armes nucléaires et « offensives » de Cuba. Ils ont maintenu une présence réduite à Cuba jusqu'à la fin de la Guerre froide, avec notamment une station de collecte de renseignements à Lourdes, près de La Havane, et des visites navales et aériennes occasionnelles, tandis que les États-Unis maintenaient une surveillance étroite de Cuba depuis des bases situées dans le sud de la Floride.

    Le réseau militaire et de renseignement chinois se développe à Cuba
    À l'été 2023, Cuba a fait la une des journaux avec la publication soudaine et surprise d'une information faisant état de la présence d'espions chinois dans le pays. Suite à cette information, le Pentagone a d'abord démenti l'information.

    L'Associated Press a ensuite rapporté qu'un responsable anonyme de l'administration Biden avait confirmé que tout cela avait commencé en 2019, une manière astucieuse de rejeter la responsabilité sur le président Donald Trump.

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  40. Berg a souligné que le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'époque, John Kirby, « avait changé d'avis et admis l'existence de bases d'espionnage chinoises à Cuba, mais avait insisté sur le fait que sa présence existait depuis 2019, sous la première administration Trump, laissant entendre que l'administration Biden avait "hérité" du problème.»

    « À peu près au même moment, des informations ont fait surface selon lesquelles la Chine poursuivait la construction d'une base d'entraînement militaire à Cuba », a-t-il ajouté.

    Kirby avait apparemment manqué la visite du général Chi Haotian en 1999. En juillet 2024, le Wall Street Journal a publié des images supplémentaires et a rapporté que l'empreinte militaire et des services de renseignement chinois s'était encore accrue par rapport aux premières informations.

    La présence du régime chinois à Cuba n'est qu'un élément de la surveillance chinoise entourant la Floride. La Chine exploite des plateformes gazières et pétrolières susceptibles de disposer de capacités de collecte de renseignements dans le golfe d'Amérique (anciennement golfe du Mexique), à ​​l'ouest de la Floride.

    Le général Glen VanHerck, ancien commandant du Commandement Nord des États-Unis, avait souligné, avant l'affaire du ballon espion chinois, le danger que représentait la présence d'infrastructures chinoises aux Bahamas, à seulement 80 kilomètres à droite de la Floride.

    Cuba reçoit des promesses de soutien chinois
    Le dirigeant chinois Xi Jinping a rencontré le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez à Moscou le 9 mai, à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré à propos de cette rencontre : « La Chine est prête à collaborer avec Cuba pour renforcer leur amitié indéfectible, bâtir une communauté sino-cubaine plus étroite, partageant un avenir commun, et donner l'exemple de la solidarité et de la coopération entre pays socialistes et d'une interaction sincère entre pays en développement. »

    Par ailleurs, l'alliance des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a accueilli Cuba au sein de l'organisation le 1er janvier 2025, affirmant que l'adhésion de ce pays caribéen lui permettrait de devenir un acteur important sur la scène internationale. Pékin domine la politique et les projets des BRICS.

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  41. Le Parti communiste chinois (PCC) a noué une alliance avec la Russie, la Corée du Nord, l'Iran, le Venezuela et l'Afrique du Sud dans le cadre de sa stratégie « sans limites » pour affronter (pacifiquement) les États-Unis, et il semble que Cuba rejoigne ce groupe de pays communistes et totalitaires.

    Le PCC attire les pays d'Amérique latine avec une offre financière
    Suite à la trêve douanière entre les États-Unis et la Chine, la Chine a organisé un forum avec la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) à Pékin le 13 mai. Des dirigeants de gauche d'Amérique latine, tels que le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, le président chilien Gabriel Boric et le président colombien Gustavo Petro, étaient présents.

    Le PCC a profité de l'initiative « la Ceinture et la Route » pour accorder une ligne de crédit de 9,2 milliards de dollars aux pays d'Amérique latine présents, avec une réserve importante : la monnaie utilisée pour cette ligne de crédit serait le yuan chinois.

    Cette mesure, qui excluait les monnaies de réserve mondiales comme le dollar américain, visait à promouvoir le yuan tandis que la Chine approfondissait ses liens avec les Amériques. De toutes les opportunités offertes par les Amériques, Cuba offre à la Chine le meilleur retour sur investissement. La proximité de Cuba avec les États-Unis offre au PCC un point d'observation clé pour les services de renseignement et un moyen de contrebalancer le soutien mondial à Taïwan.

    Il n'y a peut-être pas encore de missiles à Cuba, ou du moins ils n'ont pas été identifiés, mais une nouvelle crise cubaine se prépare. Comme l'a indiqué un article du Foreign Affairs : « Trump va mettre fin à trois décennies de “négligence bienveillante” de l'attention américaine envers les Amériques, Cuba étant probablement l'un des points de départ. »

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/cuba-now-strategic-battleground-china-against-us

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  42. Le froid du Memorial Day frappe Washington D.C. - Trop froid pour les piscines, qu'est-il arrivé à la crise climatique ?


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 24 MAI 2025 - 20H35


    Les climato-alarmistes se demandent peut-être ce qu'ils pensent de l'arrivée d'un air inhabituellement frais sur la région du Mid-Atlantic en ce week-end du Memorial Day. À Washington, D.C., les piscines commencent à rouvrir, mais il fait bien trop froid pour se baigner.

    « Le week-end du Memorial Day est censé marquer le début officieux de l'été, mais les basses températures de ce matin n'ont pas joué leur rôle. La plupart des régions ont atteint les 4°C à l'ouest de l'Interstate 95 et entre 10 et 13°C à l'est. À Winchester, les températures ont même atteint 3°C », a déclaré Jason Samenow, météorologue en chef de Capital Weather Gang.

    Steve Milloy, climato-réaliste, a déclaré : « Le réchauffement climatique a entraîné des températures inférieures de 10 °C à la moyenne dans la région de Washington DC ce matin. La situation sera encore plus embarrassante pour les escrocs climatiques demain. »

    Selon les données de Bloomberg, les températures moyennes de la région métropolitaine de Baltimore-Washington seront inférieures aux normes sur 5, 10 et 30 ans ce week-end et la semaine prochaine.

    Nous approchons du moment où les partisans du catastrophisme climatique – à savoir les médias d'entreprise de gauche, les associations écologistes radicales (financées en partie par les contribuables et les milliardaires gauchistes véreux), les législateurs démocrates déchaînés et les chercheurs compromis dans leur foi scientifique – déclencheront une guerre de propagande contre le peuple américain.

    Quelle est la solution privilégiée des escrocs climatiques pour sauver la planète d'une prétendue catastrophe imminente ? Plus d'impôts, politiques climatiques de décroissance, éradication des petites exploitations agricoles, interdiction des véhicules à essence et, bizarrement, achat de panneaux solaires chinois et autres technologies propres aux communistes.

    Il est temps de ramener le bon sens dans le débat climatique, comme l'a fait le président Trump :

    Le décret « nucléaire » de Trump et comment en tirer profit : tout ce que vous devez savoir sur la transition nucléaire à venir
    Peut-être que l'administration Trump – ou peut-être le DOGE de l'EPA – parviendra enfin à faire la lumière sur la controverse concernant les données des capteurs de température fédéraux.

    https://www.zerohedge.com/weather/memorial-day-chill-hits-dc-too-cold-pools-what-happened-climate-crisis

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  43. Le suicide assisté par l'État se répand dans le monde occidental


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 24 MAI 2025 - 15H55


    S'agit-il d'empathie humanitaire ou d'une secte mortifère nihiliste qui cherche une justification légale au contrôle démographique ? La pression législative en faveur de l'euthanasie assistée par l'État dans le monde occidental est l'un des sujets les plus réservés des médias officiels. Rien de négatif ni de critique ne peut être dit, et toutes les inquiétudes sont balayées comme des « théories du complot ». L'appareil gouvernemental de suicide est une fonction pure et bienveillante de la société progressiste… et comment osez-vous suggérer le contraire ?

    Ce mois-ci, les autorités d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Écosse examineront un projet de loi visant à légaliser l'euthanasie assistée par l'État (projets de loi sur la fin de vie), avec des lois similaires à celles adoptées au Canada en 2016.

    Ce projet de loi propose de permettre aux personnes en phase terminale de mettre fin à leurs jours si elles :

    - sont âgées de plus de 18 ans, résident en Angleterre ou au Pays de Galles et sont inscrites auprès d'un médecin généraliste depuis au moins 12 mois ;

    - ont la capacité mentale de faire ce choix et sont réputées avoir exprimé une volonté claire, arrêtée et éclairée, sans contrainte ni pression ;

    - doivent prévoir de mourir dans les six mois ;

    - font deux déclarations distinctes, signées et attestées, concernant leur volonté de mourir ;

    - prouvent l'admissibilité de deux médecins indépendants, avec un délai d'au moins sept jours entre chaque évaluation.

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  44. Ce type de suicide légalisé doit être traité différemment du « suicide médicalement assisté » proposé aux États-Unis dans dix États différents. Il existe une différence flagrante entre une personne qui se décide à consulter un médecin pour se suicider alors qu'elle est atteinte d'une maladie terminale et un gouvernement qui encourage activement la population à se suicider et l'aide à le faire grâce à l'argent des contribuables.

    Dans les deux cas, le débat est ouvert, mais il ne fait aucun doute qu'aucun gouvernement ne devrait se lancer dans l'euthanasie massive. La tentation est bien trop forte d'étendre cette pratique au-delà des personnes déjà mourantes.

    Par exemple : le système canadien d'euthanasie est en place depuis moins de dix ans et le gouvernement étend déjà les directives en matière de suicide aux personnes ayant simplement besoin de traitement ainsi qu'aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Cela dépasse largement le cadre des maladies terminales.

    Rappelons que l'argument initial en faveur de l'euthanasie gouvernementale en 2016 était qu'elle ne serait appliquée que dans de très rares cas et uniquement aux personnes atteintes d'une maladie grave et souffrant de grandes douleurs. En 2017, après la mise en place des premiers programmes gouvernementaux de prévention du suicide, les responsables plaidaient déjà pour une application plus large du programme, affirmant que l'euthanasie pourrait faire économiser plus de 130 millions de dollars par an à leur système médical socialiste (c'est l'une des raisons pour lesquelles la médecine socialiste est une mauvaise idée). Autrement dit, tuer des gens coûte beaucoup moins cher que tenter de les sauver.

    Par extension, traiter les personnes atteintes de maladie mentale est également coûteux, et la maladie mentale pourrait, techniquement, être considérée comme une souffrance terminale. Alors pourquoi ne pas leur offrir également des options de suicide ? Le Canada a fait de la maladie mentale un motif légal pour le suicide assisté par l'État, mais la loi n'entrera en vigueur qu'en 2027. Cela dit, de nombreux rapports font déjà état de telles mesures, notamment des témoignages d'anciens combattants canadiens souffrant de TSPT à qui l'on a annoncé qu'ils pourraient être admissibles à l'euthanasie.

    Mais ce n'est pas tout. Des groupes de pression canadiens réclament la légalisation de l'euthanasie par l'État pour les enfants, qu'ils qualifient de « mineurs matures ». De tels programmes sont actuellement en place dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, et des efforts sont déployés pour faire de même au Canada. En 2022, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, financé par le gouvernement fédéral, a financé une étude plaidant en faveur de l'AMM (aide médicale à mourir) pour les « mineurs matures », c'est-à-dire les enfants de plus de 12 ans jugés suffisamment matures pour prendre des décisions médicales personnelles.

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  45. En d'autres termes, les programmes d'AMM commencent par le suicide pour les malades en phase terminale, puis s'étendent discrètement aux malades mentaux, puis aux enfants malades, et finiront sans doute par s'appliquer aux enfants souffrant de troubles mentaux.

    Nous avons déjà vu ce genre d'approche orwellienne, mais il s'agit d'un sujet extrêmement sensible et explosif. Depuis des décennies, les élites de l'establishment plaident en faveur du contrôle des émissions de carbone et des traitements médicaux au nom du soutien à la médecine socialisée. L'euthanasie financée par l'État est une conséquence naturelle de ces programmes.

    Bien sûr, les discours sur la pollution par le carbone et le changement climatique sont une farce (il n'existe aucune preuve concrète d'un lien de causalité entre les émissions de carbone et le changement climatique), et si la médecine socialiste nécessite une diminution de la population pour fonctionner, alors la médecine socialisée est un projet voué à l'échec et doit être abandonnée.

    En matière de maladie mentale, il semble que les gouvernements exploitent les personnes dans leurs moments de faiblesse et de confusion et leur offrent une solution de facilité plutôt qu'une voie vers la guérison. Ils ne veulent pas que la population aille mieux, ils veulent votre mort.

    Il est intéressant de constater que l'activisme en faveur de la légalisation du suicide pour les mineurs coïncide avec celui visant à donner aux enfants une indépendance médicale sans surveillance parentale. La question transgenre et celle du suicide semblent se recouper en matière d'émancipation médicale.

    Si la Grande-Bretagne et le reste du Royaume-Uni adoptent des programmes gouvernementaux de lutte contre le suicide, comme le Canada, il faut s'attendre à ce qu'ils exploitent également les coûts des soins de santé et les problèmes de santé mentale comme causes d'augmentation des décès. En 2024, un décès sur 20 au Canada était un suicide assisté par l'État. Si l'on ajoute à l'équation les enfants et les personnes souffrant de maladie mentale, ce ratio grimpera encore en flèche. Ce n'est pas une procédure rare, c'est un pilier social.

    Si l'Occident continue sur cette voie, oubliez toute tentative d'inverser le déclin démographique. Préparez-vous plutôt à un effondrement rapide de la population.

    https://www.zerohedge.com/political/government-assisted-suicide-spreading-across-western-world

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    1. Les hôpitaux deviennent des centres d'incarcérations et ces internements se terminent par les fours crématoires. C'est la guerre chez soi.

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  46. Xirar Dzarkmanin, celui qui veut instaurer en France le Crédit social chinois


    le 24 Mai 2025
    par pgibertie


    35 milliards d’euros pour 1,8 milliard de doses de vaccin Covid négociés en secret par SMS entre Ursula et Bourla, de LFI aux macronistes, ils ne veulent pas savoir
    Publié le 24 Mai 2025 par pgibertie

    @v_joron

    Le #Pfizergate : le plus gros scandale de l’histoire de l’UE (35 milliards d’euros pour 1,8 milliard de doses de vaccin Covid négociés en secret par SMS entre Ursula et Bourla) n’intéresse pas les Macronistes, les Écologistes, les socialistes et les Mélenchonistes.

    Interdiction de l’argent liquide et développement de la reconnaissance faciale pour lutter contre la criminalité.

    @gauchecaca
    Gérald Darmanin propose la disparition à terme de l’argent liquide afin de lutter contre le trafic de drogue.
    En voilà une proposition qu’elle est belle.
    Nous allons tout droit vers le crédit social et le fichage généralisé. Si cette proposition peut paraître séduisante; il n’en est rien car lorsqu’on créé un système de contrôle, ce dernier s’étend peu à peu dans d’autres domaines.
    Vous êtes une personnalité en vue et on veut vous discréditer? Pas de soucis, on pourra évoquer l’entrée en club libertin que vous avez payée avec votre carte bancaire.
    Vous tenez des discours prétendus haineux? Pas de problème, on rendra votre carte bancaire inactive.
    Vous direz sans doute que je fantasme.
    Fantasme? Ce n’est pas sûr. Les gens acceptent tout et n’importe quoi tant qu’on réussit à les persuader que c’est pour leur bien.
    Exemple parfait: le covid.

    https://pgibertie.com/2025/05/24/xirar-dzarkmanin-celui-qui-veut-instaurer-en-france-le-credit-social-chinois/

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  47. Écofascisme - Un projet de loi de 2026 vise à mettre fin à l'agriculture au Colorado


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 22 MAI 2025 - 17H55


    L'administration Trump, focalisée sur la croissance économique et la production alimentaire aux États-Unis, s'attire l'opposition des fanatiques et des intérêts financiers de la décroissance.

    En effet, deux projets de loi radicalement autoritaires, soutenus par des initiatives et des cadres d'organisations gouvernementales internationales (OIG), demandent aux électeurs du Colorado et de l'Oregon de renoncer à leur chien et de céder leurs droits de propriété privée, ce que certains ont qualifié de « fin de l'agriculture et de l'élevage » dans cet État du Mile High.

    Les démocrates du Colorado se préparent à mettre définitivement fin à l'agriculture dans l'État.

    « Ce serait la fin de l'agriculture, de l'élevage et de la propriété privée des terres agricoles au Colorado. »

    « Il se passe quelque chose de mal au Colorado. Le couloir des gens qui ne comprennent pas… pic.twitter.com/EDWu2KJNd8
    — Wall Street Apes (@WallStreetApes) 13 mai 2025

    La première mesure, l'initiative référendaire du Colorado 2025-2026#82, ressemble à un manifeste dictatorial et est en substance une copie conforme du projet de zones sauvages de la Convention sur la diversité biologique, soutenue par le PCC.

    La loi de huit pages sur la protection de la faune et de la biodiversité du Colorado vise à créer la Commission pour la conservation de la faune et des écosystèmes (WECC).

    Étonnamment, la WECC serait composée de neuf membres nommés, la pétition stipulant strictement qu'aucun membre ne peut avoir de liens financiers avec l'agriculture, l'énergie ou le développement. La pétition continue. Affirmer (de manière ridicule) que ces membres supposés « d'élite » – sans « liens financiers » – seront nommés par des universités, des groupes environnementaux et des instituts politiques. Naturellement, cette commission aura le contrôle total de l'agriculture, de l'énergie et de tout développement futur du Colorado.

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  48. Traitons avec le diable

    Mais, propriétaires terriens, rassurez-vous : la pétition prévoit miraculeusement un abattement fiscal de 25 à 50 % pour ceux qui accepteraient de céder 49 à 100 % de leurs terres privées en zones sauvages… à perpétuité.

    Compte tenu de la naïveté et des nombreuses erreurs juridiques commises par les pétitionnaires Jessica Presso et Cameron Porter, beaucoup auraient pu penser, à juste titre, que la pétition serait vouée à l'échec. Pas si vite.

    En quelques jours, le personnel du Conseil législatif du Colorado et le Bureau des services juridiques législatifs ont envoyé à Presso et Porter un guide pratique de dix-neuf pages, offrant des conseils juridiques gratuits en décrivant les exigences pour une version finale.

    Comme pour les requêtes déposées devant les tribunaux, lorsqu'elles sont déposées Si les demandes ne respectent pas les exigences de dépôt pour des sujets spécifiques ou ne traitent pas correctement les modifications législatives, elles sont tout simplement rejetées par le Secrétaire d'État, ce qui impose au(x) pétitionnaire(s) de consulter un avocat. Cependant, cet écart à la norme semble désormais s'inscrire dans une tendance croissante dans les États d'extrême gauche.

    Oregon

    À l'approche des élections de 2022 en Oregon, une initiative pétitionnaire n° 13, tout aussi bancale, a été déposée pour rendre illégal l'élevage, l'équitation, la consommation ou la possession d'animaux domestiques. De même, l'État a fait don de ressources aux pétitionnaires en leur renvoyant un guide pratique détaillé.

    Après d'importantes modifications, cette initiative pétitionnaire est de retour sous le nom d'IP28 et a reçu le feu vert pour la collecte de signatures avant les élections de 2026. Outre l'interdiction de posséder des animaux de compagnie tels que des chiens ou des chats, l'IP rendrait illégale l'équarrissage d'animaux pour la viande dans l'État de l'Oregon.

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  49. Si certains pourraient être prompts à rejeter les actions de quelques fanatiques environnementaux apparemment isolés, d'autres évoquent des préoccupations plus générales concernant les liens avec les OIG. et l'influence de l'argent noir.

    Le mois dernier, lorsque l'administration Trump a présenté une réforme tant attendue de la loi sur les espèces menacées, les intérêts financiers ont immédiatement proféré des menaces.

    « Trump tente de transpercer la loi sur les espèces menacées en plein cœur. » « Cela bouleversera radicalement la manière dont nous protégeons les espèces menacées depuis plus de 40 ans », a déclaré Noah Greenwald, du Centre pour la diversité biologique, qui finance ses activités en poursuivant les États et le gouvernement fédéral.

    « Le Centre pour la diversité biologique se joindra sans aucun doute à d'autres groupes pour contester cette modification de la réglementation devant un tribunal fédéral », a ajouté M. Greenwald.

    Pourtant, en redéfinissant étroitement le terme « préjudice » comme une prise illégale, comme le prélèvement ou le braconnage, l'administration Trump tente de rectifier des décennies d'ingérence fédérale excessive qui ont entraîné la perte de droits de pâturage sur des terres privées et le plus faible nombre de bovins depuis 70 ans.

    Si les agriculteurs et les éleveurs américains connaissent bien les accaparements de terres autoritaires, nombreux sont ceux qui exhortent désormais les électeurs à prendre au sérieux ces initiatives étatiques, car elles s'inscrivent non seulement dans le cadre des programmes de décroissance d'organisations intergouvernementales soutenues par l'étranger, mais supplanteraient également les droits de propriété privée par l'écofascisme.

    * * * Sauvez les petits éleveurs, contrôlez votre propre approvisionnement alimentaire et mangez sainement.

    https://www.zerohedge.com/food/eco-fascism-2026-ballot-measure-seeks-end-farming-colorado

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  50. Le dollar a perdu 99 % de sa valeur


    SchiffGold.com
    24 mai 2025


    Dans une récente interview accordée à Todd Sachs de Sachs Realty, Peter analyse les véritables origines des déséquilibres économiques américains, soulignant le rôle désastreux de la Réserve fédérale et les politiques gouvernementales malavisées. Il critique les solutions politiques populaires comme les droits de douane, tire la sonnette d'alarme sur la baisse continue du dollar et explique pourquoi les métaux précieux demeurent un atout essentiel pour les épargnants. Peter aborde également des questions allant de l'endettement étudiant au marché immobilier, avertissant les auditeurs que le système actuel est alimenté par une intervention gouvernementale insoutenable.

    Au début de l'interview, Peter souligne que, si des politiciens comme Donald Trump identifient des symptômes tels que les déficits commerciaux, leurs solutions risquent d'aggraver la situation. Il délivre un message clair sur l'importance d'une monnaie saine et d'un commerce ouvert :

    Donald Trump souligne avec brio certaines des conséquences d'une mauvaise politique monétaire et budgétaire, comme nos énormes déficits commerciaux. Mais sa prescription est totalement erronée. Il dit : « Eh bien, vous savez, ce dont nous avons besoin, ce sont des droits de douane et des baisses de taux, alors que nous avons besoin du contraire. Nous n’avons pas besoin de droits de douane ; nous avons besoin du libre-échange. Mais nous avons besoin de hausses de taux. Si nos déficits commerciaux sont si importants, c’est parce que nos taux d’intérêt sont très bas, ce qui a encouragé la surconsommation.»

    S’agissant de la scène mondiale, Peter prévient que le monde s’éloigne déjà du dollar. Il brosse un tableau saisissant de ce qui se passe lorsque la position privilégiée des États-Unis s’évapore et que l’épargne étrangère s’assèche :

    Et je pense que le processus de dédollarisation a commencé. Et lorsqu’il sera terminé, la traversée de l’Amérique dans le train de vie mondialisé sera terminée. … Nous n’aurons pas beaucoup de choses à acheter. Nous aurons juste beaucoup d’argent à dépenser. Et donc les prix vont exploser. Les taux d’intérêt vont exploser, car plus personne n’aura accès à l’épargne étrangère. C’est pourquoi nos taux sont bas. C'est parce que nous pouvons puiser dans l'épargne chinoise.

    Peter ne baisse pas les bras face aux échecs de la politique intérieure. Il cite la crise des prêts étudiants comme un autre exemple d'intervention gouvernementale bien intentionnée, mais économiquement défaillante. Les jeunes, affirme-t-il, sont entraînés dans un cycle d'endettement alimenté par une demande artificielle :

    Regardez, les gens vont à l'université, ils ont 17, 18 ans. Ce sont des enfants, n'est-ce pas ? Et tout le monde leur dit qu'il faut un diplôme universitaire, sinon on est un échec total. On ne réussira jamais dans ce monde sans diplôme… Ces jeunes subissent donc une forte pression pour aller à l'université et pour emprunter, car ils ne peuvent pas se permettre les prix élevés sans emprunter.

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  51. Le logement, lui aussi, est faussé par l'ingérence de l'État, notamment par le biais des garanties hypothécaires. Peter soutient que la tentative du gouvernement de faciliter l'accès à la propriété n'a fait que faire grimper les prix et fragiliser les acheteurs – et le système – :

    Si l'État ne garantissait pas les prêts hypothécaires, les taux seraient bien plus élevés et les conditions d'octroi de prêts bien plus strictes, car les banques se soucieraient davantage du remboursement, faute de garant public. Ainsi, non seulement les taux seraient plus élevés, mais les demandeurs devraient avoir des revenus plus élevés, une épargne plus importante et des apports bien plus importants. Personne n'achèterait un logement sans apport, avec un apport de 5 % ou un petit montant. De plus, le marché immobilier serait bien plus solide et les prix seraient bien plus bas.

    En conclusion, Peter revient sur l'actif monétaire qui a résisté à toutes les tempêtes : l'or. Il rappelle à ses auditeurs que le « prix » de l'or n'a pas changé ; ce qui a changé, c'est le pouvoir d'achat du dollar, qui continue de s'évaporer à un rythme accéléré :

    Je pense donc que 3 200 $ est un très bon prix pour l'or. Il ne descendra pas beaucoup plus bas que ça… Si l'on remonte aux débuts de la Réserve fédérale en 1913, on pouvait acheter une once d'or pour vingt dollars. Le prix de l'or est donc passé de vingt à trois mille deux cents dollars… Ce n'est donc pas vraiment que l'or soit beaucoup plus cher qu'il y a cent ans, ni cent fois plus cher qu'il y a cent ans. Le dollar a perdu 99 % de sa valeur depuis cent ans.

    Cet article a été initialement publié sur SchiffGold.com.

    https://www.lewrockwell.com/2025/05/no_author/the-dollar-has-lost-99-of-its-value/

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    1. (...) pourquoi les métaux précieux demeurent un atout essentiel pour les épargnants. (...)

      Les putains de 'métaux précieux' ne sont que des Matières Premières comme l'or, le sable, le blé, l'argent, le charbon, coton, cacao, sel, gravier, pétrole et même... même le jus d'orange en fait partie ! Leurs prix ne sont pas réels, ils sont dictés par un bureau de merde et non par les transactions ventes et achats.

      Honnêtement, normalement, justement le prix de l'or devrait en principe valoir 100 fois plus qu'aujourd'hui ou peut-être 1000 ! C'est d'une part sa rareté qui fait son prix (21 m³ d'or sortis au monde) et sa valeur vis-à-vis des billets imprimés à la pelle. Car aujourd'hui ont fabrique plus des centaines d'articles chaque jours mais des millions ! des milliards tandis que le (prix de l'or' ne change pas ! HAHAHAHA !

      Bien se rappeler qu'il n'existe au monde qu'UNE SEULE Matière Première: L'Être humain. Lui seul a une valeur. Est-ce que les oiseaux achètent des graines pour manger tous les jours ? Est-ce qu'une vache qui broute de l'herbe a payé sa nourriture . Est-ce que l'eau éternelle qui sort de la source toute propre a un prix ? Une pierre a un prix ? Un poisson a un prix ? Non. C'est l'être humain qui a inventé le prix. Le prix du pétrole a Bagdad au bon temps de Saddam Hussein valait 0,5 centime de franc français le litre à la pompe, soit 200 litres pour 1 franc ! 1 franc = 15 centimes d'euro. A quel prix le pétrole arrive t-il à la pompe chez vous ?

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  52. Altice France procédure de sauvegarde accélérée en vue


    FS avec AFP
    le 22 mai 2025 - 10:00


    Le groupe de télécommunications Altice France, maison mère de l'opérateur SFR, s'apprête à entrer en procédure de sauvegarde accélérée, une étape prévue depuis le plan de restructuration de sa dette, a indiqué mercredi une source proche du dossier à l'AFP, confirmant une information de BFMTV.

    "Comme nous l’avons annoncé fin février, pour entériner l’accord sur la dette, nous devons mettre en place un processus juridico-administratif, dont la sauvegarde accélérée devant le tribunal de commerce de Paris fait partie", a précisé cette source.

    Cette étape correspond à la fin de la phase de conciliation avec les créanciers détenteurs de la dette d'Altice, qui a permis de recueillir l’accord de plus de 90 % d'entre eux.

    La procédure devrait permettre de finaliser l'accord conclu d'ici fin septembre à début octobre, a indiqué la même source.

    Le groupe de Patrick Drahi, lourdement endetté (près de 24 milliards d'euros au troisième trimestre 2024), avait annoncé fin février être parvenu à un accord avec une majorité de ses créanciers pour réduire sa dette de 8,6 milliards d'euros.

    L'accord prévoit ainsi de réduire son montant total à 15,5 milliards d'euros, en échange de 45 % de son capital. Parmi les autres contreparties accordées, l'entreprise prévoit un versement de 1,6 milliard d'euros en cash.

    Le groupe "est concentré sur l’implémentation de l'accord sur la dette, la réflexion sur la vente d’actifs non essentiels et la poursuite de la relance commerciale de SFR et de l'amélioration de la qualité de service, deux indicateurs déjà bien engagés comme en témoignent les résultats du T1", a-t-il réaffirmé mercredi à l'AFP.

    Selon des informations du médias Bloomberg publiées lundi, Altice France serait entré en discussions avec plusieurs opérateur, français et étranger, pour la vente de SFR, valorisé à 30 milliards d'euros.

    Le groupe, qui n'est plus coté en Bourse depuis 2021, connaît depuis plusieurs années des difficultés, notamment liées au poids de sa dette et au scandale de corruption impliquant l'ex-dirigeant de sa filiale portugaise et co-fondateur du groupe.

    Altice France a déjà cédé son activité médias, qui incluait BFM et RMC, ses centres de données et ses parts de La Poste Mobile, tandis que les autres filiales du groupe Altice à l'étranger procédaient également à des cessions.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/altice-france-procedure-de-sauvegarde-acceleree-en-vue

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    1. Téléphones inabordables, fibres optiques incapable d'être posée par le personnel incompétent !

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  53. Les Chroniques d'Arthur : La démocratie, c'est le totalitarisme


    Egalité et Reconciliation
    jeu., 22 mai 2025 16:03 UTC


    Dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse, Thucydide, le célèbre historien athénien, évoque le procès des Hermocopides (415 av. J.-C.). Des sculptures d'Hermès, « ayant la double fonction de sanctifier et de marquer les limites géographiques », avaient été profanées.

    Dans ce texte ancien, on trouve déjà cette crue vérité : « Le peuple est incapable de raisonner ; il se laisse manipuler par les orateurs. » Les orateurs, c'étaient les démagogues et les différents rhéteurs de l'époque.

    Depuis, le « tamtam » médiatique a amplifié le phénomène. Nous avons également lu la Psychologie des foules de Le Bon, Propaganda de Bernays ou encore les travaux Lucien Cerise sur l'ingénierie sociale.

    Tout ça pour dire que 400 ou 500 ans avant la naissance du Christ, le vers démocrate était déjà dans le fruit politique.

    D'ailleurs Rousseau, l'anti-démagogue, publiera en 1762 son Contrat social, où l'on trouve ceci :
    « S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes. »
    On ne peut que lui donner raison. L'égalité et la liberté, fondements de la démocratie, sont les chimères de sa mystique. Jamais l'humanité ne saura fonder un système politique viable partant de ces principes utopiques. Vous avez derrière vous plus de 250 ans d'expérience empirique pour le constater. Il faut simplement l'accepter et trouver une solution viable.

    Comment, en 2025, ne pas percevoir cette tyrannie qu'on trouve dans les systèmes démocratiques, particulièrement en France ? « Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour peuple » ! Qu'on me cite un seul demeuré qui croit encore cela aujourd'hui !

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  54. Demander l'avis au people ?!

    Avec l'avènement de la démocratie post-Révolution française, la civilisation qualitative a été remplacée par la civilisation quantitative. En effet, préfaçant une nouvelle édition de La Mystique démocratique, livre trop peu connu du grand Louis Rougier publié en 1929, Alain de Benoist note ceci :
    « Aux yeux de Rougier, il ne fait pas de doute que c'est la mise en œuvre de la "mystique démocratique" qui a permis le passage des civilisations qualitatives aux civilisations quantitatives. Historiquement, l'égalitarisme est constamment associé à l'universalisme, qui tend à réaliser partout l'homogénéisation des modes de vie et des comportements. L'équivalence essentielle des individus, impliquée par l'idée égalitaire, nivelle les différences et produit l'érosion des identités collectives. La "mystique du nombre" réduit les hommes à des valeurs purement numériques, et parfois même à des choses, les relations entre les hommes se calquant progressivement sur celles que les hommes entretiennent avec les objets. Sous les formes les plus diverses, l'idée se répand qu'il existe des clés explicatives universelles, des systèmes sociaux qui conviennent à tous les hommes de tous les temps ; l'humanité elle-même est censée obéir tout entière aux mêmes lois. »
    La « mystique » démocratique est donc bien liée à ce que Guénon appelait le « règne de la quantité ». Nous trouverons également un écho à ce qu'écrira plus tard Alain Soral dans Comprendre l'Époque - Pourquoi l'égalité ?

    La démocratie (de marché et d'opinion) est bien une mystique et possède ses dogmes et ses fanatiques, qui en font l'unique système politique viable (quand ça les arrange) et jette l'anathème sur toutes les alternatives. D'ailleurs est-il possible, sans être antidémocrate, de n'être simplement pas démocrate, sans devenir hérétique ? Sans sortir de l'humanité et donc finir par ne plus bénéficier des droits de l'homme ?

    Et si c'était la démocratie, les droits de l'homme, la conscience universelle, la morale du camp du bien et son ingérence humanitaire, l'ONU, l'OMS, l'UE, bref tout l'Occident collectif post-Nuremberg, qui incarnait le totalitarisme ? Ne serait-ce pas l'empire du mensonge dont parle Poutine et la société décrite par Orwell dans 1984 ?

    https://fr.sott.net/article/44341-Les-Chroniques-d-Arthur-La-democratie-c-est-le-totalitarisme

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    1. Dans le monde chacun se gouverne, un couple se gouverne, une famille se gouverne, pas besoin de 'ministres pour les gouverner'. Or, ceux qui s'appellent 'ministres' sont des gens du Peuple qui sont allés en des écoles spéciales faites pour les cons ! Suffit de voir les réussites dans les ministères !! ZÉRO ! Aucun ne réussit ! Tous sont en difficulté ! Pourquoi ? Parce que c'est LA dictature qui gouverne ! On ne doit pas dire un mot plus haut que l'autre ! On doit fermer sa gueule et écouter le chef ! HAHAHAHA !

      Par contre, si la république était remplacée par la Démocratie... Aaaaalors là ! Aaaalors là c'est le Peuple qui dirige ! C'est lui qui gouverne ! C'est lui qui propose SES propres lois et vote lui-même SES propres lois ! Comme en Suisse (seul pays au monde en Démocratie).

      Regardez la Chine, qui fait le progrès aéronautique, les trains à grandes vitesses, les bâtiments immenses décorés par des maîtres de l'art, des routes de montagnes à couper le souffle, Xi Jinping ou les chinois ? Ce sont les chinois ! C'est le Peuple qui avance, qui réfléchit, qui discute, qui teste, qui conçoit ! C'est lui qui place la Chine à la première place

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Ivo Sasek esquisse une issue à la folle spirale de l'armement

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