Pour sauver la planète les écolodingos inventent le cannibalisme éthique
le 7 Mai 2025 par pgibertie
La viande artificielle, c’est de la fiction devenue réalité. En 2013, le premier hamburger fabriqué en laboratoire a été dégusté à Londres. Le repas a coûté 290 000 € en recherche. Quelques années plus tard, en 2020, la viande cultivée est autorisée à la vente à Singapour. Des restaurants proposent des nuggets artificiels. Juin 2023, les États-Unis autorisent la vente de la viande cultivée en laboratoire. Plus de 150 entreprises travaillent aujourd’hui à développer ce que certains considèrent comme une nourriture de l’avenir.
Pour fabriquer de la viande artificielle, il faut prélever des cellules souches, les mettre dans un bioréacteur et les nourrir. Quand les cellules sont suffisamment nombreuses, on les assemble en un tissu musculaire artificiel que l’on peut nommer steak.
Le principe est bien entendu de prélever des cellules de poulets, de bœufs ou autres animaux. Mais, l’homme étant un mammifère, pourquoi ne pas prélever ses cellules-souches. Et c’est parti pour la création d’un steak d’humain !
Si l’on fait l’impasse sur l’éthique et la morale, on peut donc avoir dans un avenir très proche un steak d’humain dans son assiette.
Covid-19 : enquête sur Li-Meng Yan, la virologue chinoise qui accuse son pays d'avoir fabriqué le virus
CheckNews a retracé le parcours de la brillante scientifique, exilée aux Etats-Unis depuis le 28 avril 2020, qui affirme avoir des preuves que le coronavirus a été fabriqué dans un laboratoire de Wuhan. Ses anciens proches et collègues la disent manipulée, et mettent en avant son nouvel entourage trumpiste.
Mais... le 'virus' N'A PU S’ÉCHAPPER TOUT SEUL ! Cette poussière (de format nano) n'a pas pris l'avion ou le bateau et envahir le monde !! Cette nano-poussière (empoisonnée) a pu tout aussi bien être fabriquée dans n'importe quel pays !! Puis cette nano-poussière (appelée 'virus') a été introduite dans des flacons injectables !! Et, ce poison mortel s'est donc retrouvé dans les seringues !!
Une virologue chinoise pense que la COVID-19 a été fabriquée par l’homme
Vendredi, 11 septembre 2020 12:12
Une virologue chinoise, qui clame depuis des mois que l’apparition du nouveau coronavirus a été cachée par la Chine, se dit convaincue que le SARS-CoV-2 aurait été fabriqué en laboratoire.
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La Dre Li-Meng Yan, spécialisée en virologie et en immunologie à la Hong Kong School of Public Health, a affirmé dans une entrevue à un talk-show britannique, Loose Woman, que Pékin connaissait le coronavirus bien avant que les rapports ne commencent à émerger.
La spécialiste dit avoir été forcée de fuir Hong Kong, et se cacherait dans un endroit secret, craignant pour sa vie. Selon ses dires, le gouvernement chinois aurait «retiré toutes les informations incriminantes» des bases de données gouvernementales.
La commission nationale chinoise de la santé a nié que l'épidémie ait commencé dans le laboratoire, affirmant qu'il n'y avait aucune preuve que le nouveau coronavirus avait été créé dans un laboratoire.
Le gouvernement chinois affirme depuis le début de la pandémie, et dès l’apparition des premiers cas à Wuhan, avoir mené des enquêtes et mis en œuvre des mesures pour endiguer la propagation du virus.
Origine du virus toujours inconnue
Les services de renseignement américains ont annoncé en avril dernier être parvenus à la conclusion que le nouveau coronavirus n'avait pas été créé par l'Homme ou modifié génétiquement, démentant ainsi des rumeurs qui circulent largement.
«Les services de renseignements rejoignent le large consensus de la communauté scientifique pour convenir que le virus de la COVID-19 n'a pas été créé par l'Homme ou modifié génétiquement», indiquait un communiqué paru à ce moment.
«La communauté du renseignement continuera a étudier avec rigueur les informations et renseignements qui émergeront pour déterminer si l'épidémie a commencé par un contact avec des animaux infectés ou si elle a été le résultat d'un accident de laboratoire à Wuhan», la ville chinoise d'où est partie la pandémie, conclut le communiqué.
Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a assuré avoir des «preuves immenses» que le virus a fuité d'un laboratoire de Wuhan (centre) -- la ville où il a été repéré fin 2019.
Il a toutefois ajouté : «Nous n'avons pas de certitude».
Le secrétaire d'État a assuré qu'il n'y avait aucune incohérence: «Nous n'avons pas de certitude, et il y a des preuves significatives que cela vient du laboratoire, ces déclarations sont toutes les deux vraies».
La télévision chinoise a jugé lundi ces propos «déments» et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé des déclarations «spéculatives» en l'absence de preuve.
«M. Pompeo s'est exprimé à plusieurs reprises, mais il ne peut présenter de preuves. Pourquoi ? Parce qu'il n'en a aucune», a déclaré mercredi à la presse la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
Selon la grande majorité des chercheurs, le coronavirus a été transmis à l'homme par un animal. Un marché de Wuhan a été incriminé par des scientifiques chinois, car il aurait vendu des animaux sauvages vivants. Ils étudient les maladies virales.
(...) Une virologue chinoise pense que (...) (...) Une virologue chinoise, qui clame (...)
(...) Origine du virus toujours inconnue (...)
(...) Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a assuré avoir des «preuves immenses» que le virus a fuité d'un laboratoire de Wuhan (centre) -- la ville où il a été repéré fin 2019.
Il a toutefois ajouté : «Nous n'avons pas de certitude». (...) !!!
Paludisme et Artemisia : quand le journal Le Monde relaie de la pseudo-science
9 Mai 2025 Jean-Paul Krivine, Association Française pour l'Information Scientifique*
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme (25 avril) instituée en 2007 par l’OMS, le journal Le Monde a publié une tribune à la fois dangereuse en termes de santé publique et contraire au consensus scientifique.
Selon l’OMS, en 2023, le paludisme concernait 263 millions de personnes et, cette année-là, 597 000 en sont décédés. Ce fléau touche principalement l’Afrique où les enfants de moins de cinq ans représentent les trois-quarts des décès. La maladie est transmise par piqûre de moustiques infectés. L’OMS a mis en place une stratégie visant à réduire l’incidence de la maladie et les taux de mortalité d’au moins 90 % d’ici 2030.
La lutte contre les moustiques, vecteurs de la maladie, est une des composantes essentielles des stratégies mises en œuvre avec l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation intra-domiciliaire. Des médicaments à base d’artémisinine constituent le traitement le plus efficace à ce jour contre la forme la plus grave de paludisme, celle due aux infections par le parasite Plasmodium falciparum.
Artémisinine ou Artemisia ?
L’artémisinine est une molécule organique extraite d’Artemisia annua, une plante originaire d’Asie et utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles, mais désormais cultivée dans de nombreuses régions du monde. L’artémisinine commence également à être produite par biosynthèse. Cette molécule s’est révélée efficace contre les infections à Plasmodium falciparum et sa découverte a valu à la chercheuse chinoise Youyou Tu le prix Nobel de médecine en 2015. L’artémisinine est aujourd’hui recommandée par l’OMS en tant que principal traitement contre le paludisme. L’administration de cette molécule doit se faire dans le cadre de « médicaments combinés » associant un autre antipaludéen afin de limiter les risques d’apparition de résistances. En effet, l’émergence de résistances est une des menaces les plus importantes pesant sur ce mode de traitement. Ainsi, depuis 2005, l’OMS récuse explicitement tout usage de l’artémisinine en monothérapie orale.
Parallèlement, des préparations non pharmaceutiques à base de feuilles d’Artemisia sont mises en avant. Ces formes non pharmaceutiques d’Artemisia peuvent être des jus produits à partir de la plante, des tisanes élaborées à partir de feuilles séchées ou encore des feuilles sèches en poudre à ingérer. Leurs promoteurs leur attribuent une efficacité équivalente à celle des traitements pharmaceutiques. Mais ces préparations sont strictement proscrites par l’OMS et, en France, par l’Académie nationale de médecine. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, il est impossible de savoir quelle quantité du principe actif est réellement ingérée : la variété précise de la plante utilisée, le lieu de la culture, la période de récolte, le procédé de séchage, les modes de conservation sont quelques-uns des nombreux paramètres qui vont influencer la teneur en artémisinine. En infusion, la température de l’eau va également influer. Ceci conduit à des doses souvent insuffisantes mettant en danger ceux qui ont recours à ces produits devenus alors inefficaces (car sous-dosés), favorisant alors le développement de résistances. Par ailleurs, ces préparations ne contiennent qu’un seul principe actif contre le paludisme (monothérapie), autre facteur majeur d’apparition de résistance.
Malgré cela, des personnalités et des associations tentent de promouvoir la plante Artemisia comme un traitement naturel, efficace et bon marché contre le paludisme. C’est en particulier le cas de l’association La maison de l’Artemisia.
Une tribune pseudo-scientifique publiée par Le Monde
C’est dans ce contexte que le journal Le Monde a publié une tribune intitulée « Une plante peu onéreuse pourrait être une réponse face aux formes résistantes du paludisme » et présentée par le journal comme émanant d’un « collectif de chercheurs internationaux ». L’appel est une accumulation de contre-vérités et d’affirmations hautement spéculatives.
Pour les signataires, « contrairement aux traitements médicamenteux purs, la plante entière agit par synergie de nombreux principes actifs, rendant plus difficile l’apparition de résistances ». Ils militent donc pour qu’« un essai clinique international soit réalisé sur l’efficacité de la plante entière Artemisia contre le paludisme, pour asseoir la certitude scientifique nécessaire à sa diffusion à grande échelle ».
Les signataires de la tribune et le journal Le Monde semblent oublier que les traitements médicamenteux n’utilisent plus l’artémisinine seule, mais toujours de façon combinée, justement pour limiter l’apparition de résistances. Et ils spéculent sur l’existence d’autres principes actifs qui seraient présents dans la plante entière et qui pourraient avoir une fonction antipaludique similaire aux composés introduits dans les médicaments recommandés. L’Inserm, à l’encontre de ces spéculations, note que « plusieurs études, principalement in vitro, ont été menées sur le sujet » et que, « dans l’ensemble, [les résultats] suggèrent que l’activité d’autres composants de la plante contre P. falciparum, comme les flavonoïdes, est négligeable par rapport à celle de l’artémisinine ».
Mais surtout, les signataires de la tribune ignorent complètement le fait que, avec la plante entière, il est impossible de connaître et de contrôler précisément la quantité de principe actif administrée avec, pour conséquence, la mise en danger des patients qui utilisent ce mode de traitement ou ceux qui seraient inclus dans un essai clinique.
Les auteurs de la tribune appuient leurs spéculations sur les vertus de la plante entière par une simple lettre publiée en mars 2025 dans la revue JAMA (Journal of the American Medical Association), dont deux des trois auteurs sont également signataires de la tribune du Monde. Cette lettre, loin de constituer « une lettre déterminante » sur le sujet comme proclamé dans la tribune, n’est qu’un simple commentaire sur un article paru deux mois auparavant rapportant des résistances aux traitements antipaludéens en Ouganda.
« Collectif de chercheurs » ?
Ajoutons enfin que la tribune publiée est loin d’émaner d’un « collectif de chercheurs internationaux » comme l’affirme le journal Le Monde.
Sur les 28 signataires, on retrouve bien quelques chercheurs avec des publications scientifiques, mais certains suscitent des réserves. Ainsi, Pamela Weathers, professeur à la Worcester Polytechnic Institute aux États-Unis était co-auteur de deux articles publiés en 2018 et 2019 affirmant l’efficacité de tisanes à base d’Artemisia. Ces deux articles ont été rétractés par l’éditeur, entre autres pour des inquiétudes relatives à « la fiabilité des données incluses dans l’article ». Elle avait co-signé ses articles avec le Pr Christian Perronne, largement discrédité par ailleurs pour ses propos conspirationnistes autour de l’épidémie de Covid-19 et ses positions sur la maladie de Lyme à l’opposé du consensus médical sur le sujet.
Parmi les autres signataires, on trouve des infirmières, des médecins généralistes ou des pharmaciens qui n’ont aucune activité de recherche. Certains sont auteurs de livres vantant les mérites de la thérapie par les plantes, par les pierres ou par les huiles essentielles (Pascale Gélis-Imbert, Claire Laurent).
Lucile Cornet-Vernet est une autre signataire. Orthodontiste, elle est fondatrice et vice-présidente de l’association La Maison de l’Artemisia qui commercialise des produits à base de cette plante et affirme, sur son site, qu’il est possible, pour les personnes vivant en zone impaludée, de « guérir du paludisme » en buvant un litre de tisane par jour pendant sept jours (moitié moins pour un enfant de moins de cinq ans). La Maison de l’Artemisia est le cadre fédérateur initiateur d’événements où se retrouvent bon nombre des signataires de la tribune (dont un symposium à venir sur l’Artemisia).
Les tribunes publiées par un journal passent par une validation éditoriale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, pour cette tribune, cette validation a été absente ou complaisante. ______________
* Rédacteur en chef de la revue Science et pseudo-sciences (depuis 2001). Président de l’Afis en 2019 et 2020. Ingénieur informaticien à la retraite, il est ancien salarié d’une grande entreprise de l’énergie. Il a fait une partie de sa carrière dans le domaine de l’intelligence artificielle en entreprise et a enseigné cette discipline pendant une dizaine d’année à l’École supérieure d’électricité. Il a été l’un des fondateurs, en 1989, de l’Association française d’intelligence artificielle.
Source : Paludisme et Artemisia : quand le journal Le Monde relaie de la pseudo-science - Afis Science - Association française pour l’information scientifique
Industrie automobile en danger : ainsi va l’Europe !
Vincent Czeszynski 8 mai 2025
Dans un entretien croisé accordé au Figaro (édition du 6 mai 2025), John Elkann (Stellantis) et Luca de Meo (Renault) lancent un cri d’alarme : “le sort de l’industrie automobile européenne se joue cette année“.
On ne peut que leur donner raison. Le marché européen est le seul à ne pas avoir retrouvé son niveau pré-covid (15 millions de véhicules vendus l’an dernier contre 18 millions en 2019) et les acteurs chinois tirent profit des nouvelles conditions de marché en Europe qui les ont structurellement avantagés (leur part de marché pourrait rapidement dépasser les 10 voire les 15% alors qu’ils ne représentaient que 3% en 2021).
Il ne s’agit pas d’un coup du sort. Cette situation est le fruit des errements de l’Union Européenne depuis une dizaine d’années, incapable d’aborder les sujets économiques, industriels et environnementaux de façon stratégique (faire des choix), systémique (analyser les conséquences des choix) et non idéologique (s’extraire de l’influence des lobbies). Je dénonce d’ailleurs largement cette situation dans “Climat : 20 questions pour comprendre et agir” (Ellipses, juillet 2024).
Des objectifs, des règles et des normes mal calibrées et mal cadencées
“Les règles européennes font que nos voitures sont toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères, et que les gens, pour la plupart, ne peuvent tout simplement plus se les payer” affirme Luca de Meo.
Quelques faits et chiffres pour illustrer ces propos.
Une Fiat Panda de 2004 pesait 785 kg contre 1 290 kg pour la Fiat 500 actuelle ; une Renault Twingo pesait 790 kg dans les années 1990 contre 1400 kg aujourd’hui pour le modèle électrique (au passage, ce n’est pas idéal sur un plan environnemental).
La course à la taille, tirée par les obligations en matière de sécurité, a conduit à une chute massive de la part de marché des véhicules de moins de 4 mètre (5% aujourd’hui contre 50% en 1980 !). De manière prévisionnelle, le coût d’une Clio aura augmenté de 40% entre 2015 et 2030… dont 92,5% attribuable à la réglementation !
“Il y a cent nouvelles réglementations qui vont s’appliquer d’ici 2030. Elles renchériront encore le prix de nos voitures de 40%“, rappelle John Elkann. Conséquence : c’est la mort de la voiture populaire. Le parc vieillit (12 ans de moyenne d’âge en Europe), faute de renouvellement, ce qui n’aide pas à l’atteinte des objectifs environnementaux ambitieux de l’UE, tout en pénalisant son économie et les finances publiques (400 milliards de recettes fiscales liées à l’industrie automobile en Europe)
Pour aggraver le problème, ces normes :
émanent de directions différentes et sont parfois contradictoires : “quand l’une exige la suppression des Pfas, les polluants éternels, ce qui est légitime, l’autre nous demande des voitures à batterie… or il n’y a pas de batterie sans Pfas”; s’enchainent sans cohérence temporelle : “faites-nous des règles par paquet plutôt qu’une tous les mois !“; s’appliquent de manière indifférenciée aux différentes catégories de véhicules : “Faut-il absolument une assistance au non-franchissement de ligne dans des voitures qui passent 95% de temps en ville ? Ma R5 doit réagir comme une berline haut de gamme dont le capot est trois fois plus long lors d’un choc frontal. C’est de la physique. Je suis censé faire un capot en Tungstène ?“, s’interroge Luca de Meo. Dit autrement, l’Union Européenne a dérivé vers une forme de dirigisme économique très éloigné des valeurs libérales qui prévalaient à sa création.
Ces constats dépassent le cadre de la seule industrie automobile
Malheureusement, ces constats dépassent largement le seul cadre du secteur automobile. Comme le rappelait le rapport Draghi en septembre dernier, l’UE a adopté en 2019 environ 13 000 textes législatifs, contre 3 000 pour les Etats-Unis. 100 lois et 270 régulateurs interviennent directement dans le seul secteur de la tech. Ainsi va l’Europe !
En matière de politique industrielle, l’Europe fait comme le canard : elle dit oui avec la tête, non avec la queue. Officiellement, l’ambition est là avec le “Green Deal Industrial Plan” et la cohorte d’initiatives diverses supposées renforcer notre compétitivité : REPowerEU, InvestEU, Fonds pour l’innovation, European Skills Agenda, Critical Raw Materials Club, etc.
Mais elle ne s’est jusque-là que marginalement intéressée à notre compétitivité. L’accumulation des crises et déconvenues tend à sortir les dirigeants européens de leur torpeur voire de leur aveuglement. Des initiatives émergent telles la “boussole de la compétitivité” ou encore le plan Omnibus. Mais il ne s’agit que d’un patch sur un logiciel dépassé. La réindustrialisation dont on parle tant ne restera qu’un vœu pieux sans réforme structurelle de notre stratégie et de notre gouvernance.
L’industrie automobile doit servir de pilote pour précisément repenser en profondeur cette stratégie européenne, et mieux articuler nos ambitions scientifiques, économiques, sociales et environnementales. Comme l’explique John Elkann, “à ce rythme, si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production”. Il est grand temps de faire confiance aux entrepreneurs et de libérer leurs talents.
Dans les gros cons de Bruxelles il n'y a pas de constructeur automobile, de mécanicien, de boulanger ou de paysan, il n'y a que des gros cons de fonctionnaires non élus.
Les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information : redéfinir la vérité et la prise de décision
Xavier Azalbert, France-Soir le 09 mai 2025 - 10:23
Résumé : Troisième d’une série de quatre, cet article dissèque comment les frameworks modernes, ces outils d’organisation et d’influence, manipulent l’information pour façonner vérités et décisions. Historiquement ancrés, ils sont aujourd’hui dopés par les algorithmes GAFAM, qui orchestrent une capture psychologique via des « règles de la communauté » et des boucles d’émotion, étouffant l’esprit critique.
Ces systèmes privilégient la conformité de groupe, reléguant la vérité à un consensus biaisé, comme dans un Truman Show numérique. La section sur la capture psychologique expose comment les vérités collectives écrasent la réflexion individuelle, engendrant une apathie sociale où l’erreur n’est ni reconnue ni source d’apprentissage, mais masquée par une transparence illusoire.
Cette dynamique, nourrie par une culture de l’efficacité et un management allergique à l’échec, paralyse la créativité et la diversité des pensées. Face à cette machine à conformer, un sursaut s'impose : réhabiliter l’esprit critique, oser dire « non », et cultiver une réflexion lente pour échapper à la prison des vérités négociées.
Cet article est le troisième volet d’une série dédiée aux frameworks, ces cadres méthodologiques qui structurent nos sociétés, nos pensées et nos décisions. Dans le premier article, nous avons retracé leur histoire, des stratégies de Sun Tzu aux outils numériques comme MITRE ATT&CK, en passant par les réformes éducatives de Jules Ferry. Le second a exploré la tension entre l’unicité humaine – son désordre, sa pluridisciplinarité, sa « folie » – et la « normatisation » imposée par ces cadres, qui menacent notre créativité et notre non-linéarité.
Ce troisième volet se penche sur les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information, où des approches systématiques et probabilistes redéfinissent notre rapport à la vérité et à la prise de décision. Dans un monde saturé de données, des cadres comme DISARM, conçus pour contrer la désinformation, façonnent des narratifs officiels et des « vérités de groupe », souvent au détriment de la connaissance authentique. En exploitant les biais cognitifs, ces outils, loin de libérer, agissent comme des « fils barbelés » ou des « ondes électroniques », capturant les esprits dans un éclos normatif. Les modèles de VUCA, BANI, et RUPT révèlent un monde trop complexe pour les schémas décisionnels traditionnels, tandis que la pollution informationnelle et l’information en situation incomplète aggravent les biais.
À travers des exemples comme le vote de l’obligation vaccinale en juillet 2021, où des fausses assertions ont biaisé les décisions, et en s’appuyant sur France-Soir (L’information, c’est le pouvoir au peuple, VUCA, BANI et bannis, debriefings sur Peter McCullough et Olivier Frot docteur en droit), nous verrons comment ces cadres, soutenus par des acteurs comme McKinsey, uniformisent l’information, souvent contre l’intérêt public. Le prochain article explorera comment résister à ces cadres pour préserver la liberté, la vérité et la dissension.
Un monde en mutation : VUCA, BANI, RUPT et l’obsolescence des processus décisionnel traditionnels Imaginez un océan déchaîné, où les vagues d’information s’écrasent sans répit : réseaux sociaux, chaînes d’information en continu, algorithmes qui amplifient le bruit, polarisent les esprits, et noient la vérité. Nous vivons dans une ère où l’information, autrefois rare, est devenue une tempête incessante, portée par des crises rapides – pandémies, conflits géopolitiques, dérèglements climatiques. Cette complexité croissante rend les schémas décisionnels traditionnels – planifier, prévoir, exécuter – aussi obsolètes qu’une boussole dans une tempête magnétique. Comme le souligne l’article « VUCA, BANI et bannis par la méthode : coups et blessures », les modèles VUCA, BANI, et RUPT tentent de cartographier ce chaos, révélant non seulement l’inadéquation des approches linéaires, mais aussi les défis d’une information manipulée.
VUCA, né dans les années 1980 à l’US Army War College, décrit un monde marqué par la Volatilité (changements brusques, comme les krachs boursiers), l’Incertitude (imprévisibilité des crises), la Complexité (interconnexions globales, comme les chaînes d’approvisionnement), et l’Ambiguïté (manque de clarté, comme dans les narratifs sanitaires). Utilisé par les entreprises pour naviguer la disruption numérique ou la crise financière de 2008, VUCA a montré ses limites face à des bouleversements plus profonds, où l’information elle-même devient une arme. Par exemple, lors de la pandémie de covid-19, les gouvernements ont utilisé VUCA pour planifier les confinements, mais les narratifs contradictoires sur les masques ou les vaccins ont révélé son incapacité à gérer la désinformation.
BANI, proposé par Jamais Cascio, va plus loin, capturant l’essence d’un monde numérique : Brittle (systèmes fragiles, comme les infrastructures cybernétiques ou un monde bien plus incertains que l’on ne le pensait), Anxieux (angoisse face à l’incertitude, comme lors des confinements), Non-linéaire (événements imprévisibles, comme les cyberattaques), Incompréhensible (vérités opaques, comme les contrats vaccinaux). Ce cadre, plus adapté à l’ère des algorithmes, reflète l’anxiété d’une société submergée par des narratifs contradictoires. En 2020, BANI aurait pu guider la gestion des campagnes vaccinales, mais les narratifs officiels, amplifiés par des cadres comme DISARM, ils ont permis d’étouffer les débats scientifiques, renforçant l’opacité. France-Soir critique ces cadres rigides, qui ignorent la non-linéarité essentielle à la vérité, cadre et même empêche la créativité ou l’unicité, enfermant les gens dans une vérité de groupe.
BANI
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RUPT, avec ses dimensions Rapide (crises éclairs, comme les scandales viraux), Imprévisible (événements imprévus, comme les cyberattaques), Paradoxal (solutions contre-intuitives), et Tangled (systèmes enchevêtrés, comme les réseaux sociaux), met l’accent sur la vitesse et l’interconnexion. Utilisé en prospective stratégique, RUPT a aidé à anticiper des crises comme les tensions en Ukraine (2022), mais il échoue à contrer la désinformation et ses dérives, où les narratifs normés dominent les faits. Par exemple, les rapports sur les laboratoires biologiques ukrainiens, taxés de « complotistes », ont été marginalisés par des cadres comme DISARM, ainsi que l’origine du virus ou encore l’efficacité des traitements précoces contre la covid.
Navigating DisRUPTion: An Alternative to VUCA | CCL
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Ces modèles montrent que le monde a muté : les approches linéaires, héritées de l’ère industrielle, s’effondrent dans un chaos non linéaire. Pourtant, au lieu de favoriser la véritable connaissance, des cadres et de chartes de déontologies censés assister à gérer l’information, imposent des vérités préfabriquées, exploitant notre désarroi face à l’incertitude.
Comme une vague qui emporte tout, ce chaos informationnel appelle des outils nouveaux, mais ces outils, loin de guider, risquent de nous enchaîner, transformant l’information en un outil de contrôle plutôt qu’un pouvoir au peuple.
DISARM : un framework pour façonner les vérités de groupe
Dans cet océan d’information, DISARM (Disinformation Analysis and Risk Management) se dressait comme un phare, promettant de guider à travers la tempête de la désinformation. Introduit dans l’article précédent comme une matrice normative, DISARM est un cadre méthodologique conçu pour identifier, analyser, et neutraliser les campagnes de désinformation. Mais ce phare projette une ombre inquiétante : loin de protéger la vérité, DISARM devient un outil de contrôle, tissant des vérités de groupe qui étouffent la connaissance authentique, comme le dénonce France-Soir dans « L’information, c’est le pouvoir au peuple ». Pour comprendre cette ambivalence, plongeons dans ce qu’est DISARM, comment il fonctionne, qui l’utilise, et comment il redéfinit notre rapport à la vérité.
Qu'est ce que c’est
DISARM est un cadre open-source, développé à partir de 2019 par des experts en cybersécurité et en analyse de l’information, notamment via le Cognitive Security Institute et des collaborations avec des ONG comme le Global Engagement Center du Département d’État américain. Inspiré de cadres comme AMITT (Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques), DISARM vise à cartographier les tactiques, techniques, et procédures (TTP) des campagnes de désinformation, qu’il s’agisse de fake news, de propagande, ou de narratifs polarisants. [AJOUT] Sa structure repose sur une taxonomie détaillée, divisée en trois piliers : acteurs (qui propage la désinformation ?), tactiques (comment ? ex. : amplification, faux comptes), et contenus (quoi ? ex. : narratifs, mèmes). Cette approche systématique, héritée des frameworks de cybersécurité comme MITRE ATT&CK, vise à rendre la désinformation prévisible et neutralisable. DISARM se veut un outil universel, adaptable à des contextes variés, des élections aux crises sanitaires.
DISARM opère en trois étapes : identification, analyse, et neutralisation.
Identification : les algorithmes scannent les réseaux sociaux, les médias, et les plateformes numériques pour repérer des signaux de désinformation, comme des pics de contenu viral ou des mots-clés polarisants (ex. : « vaccin dangereux »). Ces algorithmes, probabilistes, s’appuient sur le Big Data pour détecter des anomalies, comme des campagnes coordonnées. Analyse : les signaux sont classés selon la taxonomie DISARM. Par exemple, un mème critiquant les vaccins pourrait être étiqueté comme « tactique de polarisation » ou « contenu de défiance ». Des analystes, souvent aidés par l’IA, évaluent l’impact potentiel (ex. : viralité, audience ciblée). Neutralisation : des mesures sont prises, comme la censure (suppression de contenu), la dépriorisation (réduction de visibilité), ou la contre-propagande (amplification de narratifs officiels). Ces actions s’appuient sur des partenariats avec les GAFAM, qui ajustent leurs algorithmes pour limiter la portée des contenus ciblés. Cette approche systématique structure l’information en catégories claires, tandis que l’aspect probabiliste prédit les risques via des modèles statistiques. Par exemple, DISARM peut estimer la probabilité qu’un narratif anti-vaccin devienne viral, en analysant les données historiques et les comportements en ligne. Ces modèles, bien que sophistiqués, réduisent la complexité humaine à des probabilités, ignorant la non-linéarité des idées, célébrée dans l’article précédent.
Qui l’utilise
DISARM est adopté par un éventail d’acteurs aux motivations diverses :
Gouvernements : les agences de sécurité (ex. : FBI, MI6) l’utilisent pour contrer les campagnes étrangères, comme les prétendues ingérences russes lors des élections. ONG et think tanks : des groupes comme l’Atlantic Council ou le Global Disinformation Index s’en servent pour surveiller les narratifs polarisants. Entreprises tech : les GAFAM (Meta, Google, Twitter) intègrent DISARM dans leurs politiques de modération, souvent sous pression réglementaire. Médias et agences de presse : certains collaborent avec DISARM pour valider les informations, renforçant les narratifs officiels. Ces acteurs, bien qu’hétérogènes, partagent un objectif : contrôler l’information pour maintenir l’ordre social ou protéger des intérêts (sécurité nationale, profits, réputation). Cependant, leurs motivations divergent : les gouvernements cherchent la stabilité, les techs maximisent l’engagement, et les ONG poursuivent des agendas idéologiques. Cette convergence d’intérêts crée un écosystème où DISARM devient un outil de pouvoir, souvent au détriment des voix marginales.
Pollution informationnelle et biais cognitifs : les décisions biaisées
Si DISARM est un filet, la pollution informationnelle est le courant qui charrie vérités et mensonges dans un même tourbillon. Cette pollution – surcharge d’informations, désinformation intentionnelle, narratifs contradictoires – brouille notre boussole, transformant l’information en un labyrinthe où les biais cognitifs deviennent des pièges. Comme l’écrit France-Soir, l’information devrait être un pouvoir au peuple, mais elle devient une arme lorsque les cadres, comme DISARM, exploitent nos failles psychologiques pour biaiser nos décisions.
Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux, des réflexes qui nous aident à naviguer l’incertitude, mais qui nous trahissent sous pression. Le biais de confirmation nous pousse à croire ce qui conforte nos idées : en 2021, beaucoup ont adhéré aux narratifs vaccinaux, ignorant les alertes de scientifiques comme McCullough. Le biais de disponibilité surévalue ce qui est répété : les messages sur la « nécessité » des vaccins, martelés par les médias, ont éclipsé les débats sur leurs effets secondaires. L’effet d’ancrage nous fait accorder du poids à une première information, même fausse : les assertions de Macron, le 12 juillet 2021, ont servi de point de départ pour le vote de l’obligation vaccinale, malgré leur fragilité. Le biais d’autorité a amplifié cette erreur : les parlementaires, influencés par des experts officiels, ont suivi Macron sans exiger les contrats vaccinaux. Le biais de cadrage, où la présentation façonne la perception, a ancré l’idée que les vaccins étaient « la seule solution », occultant les traitements précoces. Le biais de surconfiance, où les décideurs surestiment leurs connaissances, a poussé à ignorer les données émergentes, comme celles sur les effets secondaires.
Les algorithmes des GAFAM aggravent cette pollution. En créant des bulles defiltrage, ils enferment les individus dans des échos de leurs croyances, renforçant le biais de confirmation. En 2021, les vidéos critiques de McCullough ont été supprimées ou déréférencées sur YouTube, tandis que les narratifs officiels dominaient. Ces algorithmes, probabilistes, amplifient les contenus polarisants pour maximiser l’engagement, comme les posts anti-vaccins ou pro-vaccins, fracturant le débat. En 2022, les narratifs sur l’Ukraine – laboratoires biologiques, origines du conflit – ont été filtrés par ces mêmes algorithmes, limitant les perspectives.
Ces technologies, souvent alignées sur DISARM, transforment l’information en un champ de bataille, où la vérité est une victime collatérale.
Cette pollution s’amplifie dans un contexte d’information en situation incomplète. Les parlementaires, en juillet 2021, ont voté sans accès aux contrats vaccinaux, comme le souligne Olivier Frot dans FranceSoir (Un contrat aussi favorable à l’industriel, cela me paraît anormal). Ces contrats, opaques, protégeaient les industriels, pas l’intérêt national. DISARM, en structurant l’information via des algorithmes, a amplifié le narratif officiel, marginalisant les critiques. Cette opacité a des conséquences systémiques : la perte de confiance publique, comme les manifestations contre le pass sanitaire, montre un rejet des narratifs imposés. Les inversions accusatoires – taxer les sceptiques de complotisme – et les injonctions paradoxales – exiger la confiance sans transparence – ont étouffé le débat, renforçant les biais. Le vote de 2021, biaisé par ces mécanismes, a servi des agendas industriels, pas la santé publique.
La pollution informationnelle, orchestrée par les cadres, n’est pas un accident : c’est une stratégie d’aliénation.
La « normatisation » de l’information : un consensus au service du pouvoir
L’information, dans un monde idéal, est une mosaïque de perspectives, un kaléidoscope où chaque éclat reflète une part de vérité. Mais les frameworks modernes, comme DISARM, transforment cette mosaïque en un miroir uniforme, reflétant une seule image : celle du consensus. La « normatisation » de l’information, orchestrée par les agences de presse, les algorithmes, et les cadres numériques, crée un narratif dominant qui pollue les esprits. Ce consensus, souvent artificiel, sert le pouvoir – gouvernements, industries, élites – au détriment du peuple.
Les agences de presse, comme l’AFP ou Reuters, sont au cœur de ce processus. Leurs dépêches, reprises par des milliers de médias, diffusent un narratif standardisé, des conflits géopolitiques aux crises sanitaires. En 2021, les messages sur l’efficacité des vaccins, relayés sans nuance, ont éclipsé les analyses critiques, comme celles de McCullough. Ce mécanisme repose sur des algorithmes de curation, qui priorisent les dépêches des agences dans les flux des réseaux sociaux et des moteurs de recherche. Par exemple, Google News, en mettant en avant les sources « fiables » comme l’AFP, marginalise les médias indépendants qui rapportent des perspectives alternatives. Ces algorithmes, probabilistes, s’alignent sur des cadres comme DISARM, renforçant le consensus.
Les fact-checkers aggravent cette « normatisation ». Présentés comme gardiens de la vérité, ils sont souvent financés par des entreprises tech (ex. : Meta) ou des ONG liées à DISARM, comme le Poynter Institute. En 2021, des fact-checks hâtifs ont disqualifié des thèses sur les effets secondaires des vaccins, ignorant des données émergentes rapportées par FranceSoir. Ces outils, en labellisant les critiques comme « fausses », agissent comme des relais de DISARM, uniformisant l’information. Leur ambiguïté – vérité ou censure ? – reflète le danger des cadres normatifs, qui privilégient l’ordre à la pluralité.
Les intérêts économiques sous-tendent cette "normatisation". L’industrie pharmaceutique, par exemple, a bénéficié des narratifs vaccinaux, « protégée par des contrats opaques », comme le note Olivier Frot. Les GAFAM, en alignant leurs algorithmes sur DISARM, maximisent leurs profits en évitant les régulations. Ces acteurs, en collaboration avec les agences de presse, créent un écosystème où l’information sert le pouvoir économique, pas la santé publique. En 2022, la couverture normée du conflit en Ukraine – minimisant certaines questions, comme les laboratoires biologiques – a protégé des intérêts géopolitiques, marginalisant les débats.
DISARM renforce ce consensus : en ciblant la « désinformation », il censure les voix divergentes, imposant une vérité de groupe. Le vote de l’obligation vaccinale illustre cette dérive : les parlementaires, noyés dans un narratif normé et privés des contrats, ont suivi un consensus qui a ignoré l’intérêt national. Ce consensus divise autant qu’il unifie : les débats sur les vaccins, polarisés entre « pro » et « anti », ont fracturé les sociétés, étouffant la nuance. La non-linéarité, source de créativité (article 2), est écrasée par cette logique linéaire, où une seule vérité prévaut. Les cadres, comme des ondes électroniques, capturent les esprits, transformant l’information en un outil d’alignement sociétal, non de quête de savoir.
McKinsey : les frameworks au service de la « normatisation »
Dans l’ombre des narratifs officiels, McKinsey & Company tisse des cadres qui structurent l’information avec une précision chirurgicale. Depuis 1926, McKinsey a perfectionné l’art des frameworks, du Budgetary Control (1922), qui harmonisait les décisions financières, au General Survey Outline (1931), qui standardisait l’analyse organisationnelle.
McKinsey Value Delivery System
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Dans les années 1970, des cadres comme la GE-McKinsey Matrix (segmentation stratégique), le Minto Pyramid Principle (communication persuasive), et le 7S Framework (alignement organisationnel stratégique) ont intégré des principes de persuasion, proches des modèles marketing (AIDA) ou des scripts de call centers.
Framework McKinsey 7S
Ces outils, en simplifiant l’information, ont façonné les stratégies de clients, mais aussi normé les narratifs.
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Lors de la crise de la COVID-19, McKinsey a joué un rôle controversé, conseillant des gouvernements sur la gestion des campagnes vaccinales. En France, ses recommandations, basées sur des frameworks comme le Minto Pyramid Principle, ont structuré la communication officielle : messages clairs (« les vaccins sauvent des vies »), arguments sélectifs, et marginalisation des critiques. Ces conseils, facturés à prix d’or, ont amplifié le narratif normé, comme celui soutenu par DISARM, mais ont suscité des critiques, notamment sur les conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
France-Soir a pointé ces dérives, où l’intérêt public passe après les profits.
McKinsey, comme DISARM, illustre l’ambivalence des cadres : des outils d’efficacité, mais aussi des chaînes invisibles. En simplifiant la complexité, ils uniformisent l’information, marginalisant les vérités alternatives. Par exemple, McKinsey a conseillé des entreprises tech sur la modération de contenu, renforçant l’alignement avec des cadres comme DISARM. Ces partenariats, en structurant les narratifs, servent des agendas puissants, au détriment de la pluralité.
Les frameworks de McKinsey, en tissant des narratifs lisses, contribuent à l’éclos normatif, où la vérité devient un produit du pouvoir, non une quête collective.
Frameworks les usages partie 3 - Les framekorks utilisés en management
La capture psychologique : vérités de groupe contre esprit critique
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Si les frameworks sont des fils barbelés, l’esprit humain est leur prisonnier. Submergée par la pollution informationnelle, la population se retrouve capturée dans un éclos normatif, où les vérités de groupe remplacent l’esprit critique. Comme une vague qui s’écrase sans fin, les narratifs officiels, amplifiés par les biais cognitifs et les mécanismes pervers, maintiennent les individus dans un état de conformisme, loin de l’émancipation promise par l’information. FranceSoir, dans L’information, c’est le pouvoir au peuple, nous rappelle cet idéal : l’information devrait élever, non enchaîner.
Pourtant, les cadres modernes font l’inverse, transformant l’information en un outil d’aliénation.
La capture psychologique opère par des mécanismes subtils, mais puissants. Le biais de conformité, étudié par Solomon Asch, montre comment les individus adoptent l’opinion majoritaire par peur du rejet. En 2021, les citoyens, bombardés par des narratifs sur la « nécessité » des vaccins, suivaient souvent le consensus, même face à des données contradictoires, comme celles de McCullough. La peur, amplifiée par des messages anxiogènes – menace sanitaire, exclusion sociale via le pass sanitaire – a poussé à l’obéissance. Les injonctions paradoxales, comme exiger la confiance dans des contrats opaques, ont semé la confusion, décourageant le questionnement.
La stigmatisation a muselé les dissidents. Taxer quelqu’un de « complotiste » est devenu une arme : en 2021, des scientifiques, des citoyens, et même des parlementaires sceptiques ont été marginalisés, leurs doutes balayés comme des menaces. Cette dynamique s’est intensifiée avec les réseaux sociaux, où les algorithmes amplifient les accusations de complotisme, créant des campagnes de dénigrement. Par exemple, les comptes partageant les analyses de McCullough ont été signalés ou bannis, renforçant le conformisme. Cette stigmatisation, orchestrée par des cadres comme DISARM, divise la société, transformant le débat en une guerre de camps.
À long terme, cette capture a des effets dévastateurs : l’apathie sociale, où les individus renoncent au débat public, et l’érosion de la curiosité intellectuelle, où la quête de vérité cède à l’acceptation passive. Depuis 2021, la montée de la censure, perçue comme « normale » dans certaines démocraties, illustre cette apathie. Les manifestations contre le pass sanitaire, bien que nombreuses, ont perdu en vigueur face à la fatigue collective. Cette perte de curiosité, où les citoyens cessent de questionner les narratifs, est un triomphe pour les cadres normatifs, qui prospèrent dans l’indifférence.
Les parlementaires, lors du vote de juillet 2021, incarnent cette capture : influencés par un narratif normé, privés d’information complète, ils ont cédé au conformisme, trahissant l’intérêt national, comme le note France-Soir. Les cadres, comme des ondes électroniques, manipulent les biais – conformité, disponibilité, autorité – pour imposer des vérités préfabriquées. L’information, au lieu d’élever, devient un outil de contrôle, un éclos où la non-linéarité et la dissension (article 2) sont étouffées.
Ce n’est pas l’information qui libère, mais une matrice qui emprisonne, où la quête de savoir est remplacée par l’adhésion aveugle.
Cette capture psychologique, amplifiée par les vérités de groupe, engendre une apathie sociale délétère, où l’individu, submergé par la conformité, renonce à questionner ou à reconnaître ses erreurs. Loin de favoriser une transparence qui libère, cette dynamique alimente une confusion paralysante, où les biais collectifs, renforcés par les algorithmes des GAFAM et leurs « règles de la communauté », privilégient l’émotion immédiate au détriment du slow thinking. Ces algorithmes, conçus pour capter l’attention, encouragent des réactions impulsives plutôt qu’une réflexion critique, piégeant les individus dans un écho rassurant, mais biaisé, semblable à l’illusion du Truman Show. Dire « NON» devient un acte de courage, car l’esprit critique, qui apprend de ses erreurs et s’affranchit du troupeau, est supplanté par la facilité émotionnelle et la peur du « qu’en-dira-t-on ».
Cette conformité, souvent masquée sous un vernis de rationalité, limite l’individu en le ramenant à une norme stérile, étouffant toute possibilité de divergence.
Cette apathie n’est pas seulement le fruit de normes sociales oppressantes, mais aussi d’un écosystème qui sanctionne l’erreur et valorise l’efficacité au détriment de l’imagination. Les managements intolérants à l’échec, les cultures obsédées par la performance et l’uniformisation des idées écrasent la diversité des façons de penser, essentielle à la créativité. Comme le souligne l’article, la créativité ne se préserve pas par des déclarations de principe : elle exige un effort conscient, cultivé dans les détails du quotidien, pour encourager l’expérimentation et l’apprentissage par l’erreur. À l’inverse, l’oubli de ces principes, exacerbé par des systèmes technologiques et sociaux qui privilégient la conformité, enferme l’individu dans une prison invisible où la vérité devient un produit négocié, et non une quête.
Refuser cette dérive demande de réhabiliter l’esprit critique, non comme un simple outil, mais comme un acte de résistance face à la paralysie collective.
L'esprit de chaque être est incomparable, il est unique, il a son sens. L'esprit d'un groupe remet en question celui de chacun pour en arriver à une 'conclusion' d'une addition plus ou moins construite. C'est ce qui définit l'être humain par sa construction, son exclusivité. Le savoir de chacun dépend de chaque être. Sa raison de pensée, de se souvenir et de comprendre l'idée de chacun. Chacun a sa planète. Son monde, sa logique et sa compréhension. Elles diffèrent des autres tout en tenant compte de la diversité. C'est ce mécanisme qui s'appelle la vie de chacun. L'imagination. Le pouvoir de dominer est tout autre comme celui de s'inférioriser. L'établissement tient compte de ses (ces) différences. Chacun s'appelle l'intelligence. L'élaboration vient avec l'âge. Chacun s'autorise de vivre avec ses moyens. Il conçoit des machines superbes, des idées inconnues, des devenirs inexistants. C'est ce que font aussi chaque écrivain, scénariste ou dessinateur qui élabore, d'imaginer un atmosphère propre à celui qui pense. Il est particulier. Il est l'être sur Terre. Sa Terre, son choix, ses valeurs. Il est indépendant. Il réfléchit. Il suppose. Il se questionne. Il marche dans sa conjoncture. Il aborde à chaque instant des entourages différents. Il se permet. Il se révolutionne. Il s'exagère ou se limite ou se trompe. Mais c'est lui. Lui qui fait sa vie. L'exposition modifie chaque cellule, chaque neurone, chaque cerveau à solutionner l’existence de l'être humain. Il aborde des mondes inconnus, des adversités, des compléments et des systèmes inintelligents. Il ne sabordera jamais sa culture, son cortex vital parce qu'il est un. Un comme pas d'autres. Un parmi les uns. Le cervical en marche. La volonté de vivre sa propre existence.
C'est l'homme qui fait la machine et non son contraire.
C'est pourquoi sur notre planète plus il y a de monde plus il y a de cons et plus il y a de surdoué(e)s. C'est aussi pourquoi la Chine avec son milliard et demi d'habitants réalise des prouesses exceptionnelles, extravagantes et grandioses. L'imagination est libérée. L'intelligent en tiendra compte. Elle favorise l'inaperçue. Elle tient compte des autres. Elle ébloui les mécanismes contre-productifs. Elle dépasse les programmes. Elle marche vers les autres. Elle n'est pas artificielle, elle est réelle. C'est la combustion, la pression, l'explosion qui fait monter l'eau du magma vers les sources et nappes phréatiques et non la lune, le soleil ou d'autres éléments tout autour dans l'espace. La masse ferrique incandescente fait de qu'elle veut ! Elle fait le climat qu'elle veut. Elle se dirige. Elle s'obtient.
L’asservissement des peuples par la dette : un système qui profite à quelques-uns (partie II)
Xavier Azalbert, France-Soir le 09 mai 2025 - 08:20
Les banquiers prospèrent sur notre endettement.
Les géants pharmaceutiques tirent profit de nos systèmes de santé surendettés. Les industriels de l’armement s’enrichissent des budgets militaires financés par la dette. Les grands médias, souvent aux mains de quelques milliardaires, taisent les rouages de ce système. Et trop souvent, les gouvernements légitiment ces dynamiques, au détriment des citoyens.
Dans un édito précédent sur l’Agenda 2030, j’évoquais les mécanismes qui limitent la liberté des peuples. Aujourd’hui, je me concentre sur le plus insidieux d’entre eux : la dette. Loin d’être une simple question comptable, la dette publique et privée est un levier de pouvoir qui pèse sur les 8 milliards d’habitants de la planète. Comment fonctionne ce système ? Qui en profite ? Et comment s’en libérer ? Plongeons dans les faits.
La dette mondiale : un fardeau colossal
En 2023, la dette mondiale – publique et privée – atteignait 305 000 milliards de dollars, soit 330 % du PIB global (FMI). La dette publique seule, contractée par les États, représente 97 % du PIB mondial. En France, elle s’élève à 113 % du PIB, soit environ 3 300 milliards d’euros, avec des intérêts annuels de 54 milliards d’euros payés par les contribuables. Aux États-Unis, la dette publique frôle les 36 200 milliards de dollars, générant plus de 1 000 milliards d’intérêts par an.
Qui finance ces dettes ? Principalement des banques privées, des fonds de pension et des investisseurs institutionnels, via l’achat de bons du Trésor émis par les États. Ces titres, censés représenter une promesse de remboursement, reposent sur la confiance dans la capacité des États à taxer leurs citoyens ou à croître économiquement. Mais cette confiance est fragile : lorsque les taux d’intérêt montent, comme c’est le cas depuis 2022 avec les hausses décidées par la BCE (4,5 %), le fardeau de la dette s’alourdit, au détriment des services publics et des ménages.
La dette publique n’est pas qu’un chiffre sur un bilan. Elle engage les peuples, qui financent les intérêts par leurs impôts. Prenons l’exemple de la Grèce : en 2010, endettée à 180 % de son PIB, elle a été contrainte par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) d’adopter des mesures d’austérité brutales – baisses de salaires, privatisations, coupes dans les retraites. Résultat : un chômage à 27 % en 2013 et une récession prolongée. La souveraineté grecque a été sacrifiée au profit des créanciers.
Dans les pays du Sud, le tableau est encore plus sombre. La Zambie, endettée auprès de la Chine pour des projets d’infrastructures, a dû céder des actifs stratégiques en 2020 pour éviter le défaut de paiement. Selon la Banque mondiale, 40 % des pays à faible revenu sont en risque de surendettement, souvent piégés par des prêts libellés en devises étrangères, qui les exposent aux fluctuations monétaires.
Les ménages ne sont pas épargnés. En France, 120 000 dossiers de surendettement sont déposés chaque année, touchant souvent des foyers modestes piégés par des crédits à la consommation. Aux États-Unis, la dette étudiante dépasse 1,7 trillion de dollars, affectant 45 millions de personnes. Ces dettes individuelles, comme les dettes souveraines, limitent la liberté et maintiennent une pression constante sur les citoyens.
Qui profite de la dette ?
Les créanciers – banques privées, fonds spéculatifs et institutions comme le FMI – tirent des profits substantiels des intérêts. Les fonds vautours, par exemple, rachètent des dettes souveraines à bas prix pour exiger des remboursements exorbitants. En 2016, un fonds a poursuivi l’Argentine pour 1,5 milliard de dollars sur une dette initiale de 80 millions.
Ces pratiques, bien que légales, révèlent un système où les plus vulnérables paient le prix fort.
Les géants pharmaceutiques et militaires profitent également de l’endettement. Les systèmes de santé, comme le NHS britannique, endetté à hauteur de 10 milliards de livres, signent des contrats onéreux avec Big Pharma. Les budgets militaires mondiaux, qui atteignent 2 000 milliards de dollars par an, alimentent la dette tout en enrichissant les industriels de l’armement. Quant aux médias, leur concentration – 90 % des médias français sont détenus par neuf milliardaires – limite les débats sur ces enjeux, laissant les citoyens dans l’ignorance.
L’éditorial pourrait suggérer une collusion entre grandes puissances, mais les faits pointent vers une interdépendance pragmatique. La Chine, qui détient environ 1 100 milliards de dollars de bons du Trésor américain, stabilise le dollar pour soutenir ses exportations. Une faillite des États-Unis nuirait à Pékin, d’où une coopération économique implicite. La Russie, souvent présentée comme exempte de dettes, maintient une dette publique faible (17 % du PIB en 2023), mais reste vulnérable aux sanctions et à la volatilité pétrolière.
Le risque d’un krach orchestré ?
L’idée d’un krach boursier servant de prétexte à une spoliation massive n’est pas sans fondement historique. En 1929, comme en 2008, les crises financières ont redistribué les richesses vers les élites financières, tandis que les populations subissaient chômage et précarité.
Aujourd’hui, la hausse des taux d’intérêt et l’endettement record rendent un tel scénario plausible. Si les intérêts de la dette dépassent la richesse produite, les États pourraient recourir à des mesures extrêmes, comme des hausses d’impôts ou des confiscations de patrimoine. Les divers éléments de coercitions, de déstructuration et de contrôle de la population sont aujourd’hui à disposition des élites mondialistes pour mener à bien un projet de domination des peuples du monde. Ce « Parce que c'est notre projet ! » à l'occasion duquel ; petit bonus qu'ils comptent s'octroyer ; ils seront en mesure de s'emparer de la totalité de ce que nous possédons, vous et moi : les 8 milliards d'êtres humains qui ne sont pas dans la combine.
Face à ce système, des solutions existent. D’abord, l’annulation de dettes, comme l’initiative PPTE de 2005, qui a réduit la dette de 36 pays pauvres. Les pays du Sud demandent aujourd’hui des annulations pour les « dettes climatiques », liées à l’adaptation au changement climatique. Ensuite, une régulation des fonds vautours et une réforme du FMI pourraient limiter les abus des créanciers. Enfin, l’éducation financière doit devenir une priorité pour protéger les citoyens des pièges du surendettement.
Il faut reprendre le contrôle
La dette n’est pas une fatalité. Elle est un outil de pouvoir, mais les peuples peuvent s’en émanciper. En exigeant la transparence des mécanismes financiers, en soutenant des réformes équitables et en s’éduquant, nous pouvons briser les chaînes de l’asservissement par la dette.
Car notre avenir ne doit pas appartenir aux banquiers, mais à nous, les 8 milliards d’êtres humains qui faisons vivre ce monde.
Je vous en fais état dans mon édito précédent. Donc à ceux d'entre vous qui ne l'ont pas encore lu... et que ça intéresse, je suggère d'aller voir ce dont il en retourne.
Un article invité de Ludger Wess, qui se penche sur la question de savoir si de nouveaux développements peuvent être constatés en matière de génie génétique et de nouvelles techniques de sélection (NGT).
Alors que les agriculteurs et les consommateurs d'autres continents peuvent depuis longtemps utiliser des fruits, des légumes et des céréales produits à l'aide de nouvelles technologies d'amélioration des plantes (appelées nouvelles techniques génomiques – NGT), l'UE se demande encore si ces procédés doivent être autorisés en Europe. Jusqu'à présent, elles étaient considérées comme des techniques de génie génétique à réglementer strictement, bien qu'elles n'introduisent pas de nouveaux gènes dans les plantes.
En 2023, la Commission Européenne a donné l'impulsion à une nouvelle réglementation afin de faciliter l'autorisation de ces plantes. Début 2024, le Parlement Européen a suivi avec une approbation de principe, mais de nombreux souhaits de modification. Ensuite, il ne s'est rien passé pendant un certain temps, car le troisième organe, le Conseil de l'UE, a tout simplement laissé le sujet en suspens sous la présidence hongroise du Conseil. Aujourd'hui, la présidence polonaise du Conseil a repris le sujet et présenté une proposition de compromis qui, conformément aux processus de vote habituels au sein de l'UE, constitue une nouvelle base de discussion pour la prise de décision finale qui va maintenant commencer, le fameux trilogue.
Une chose est d'ores et déjà claire : une autorisation facilitée verra le jour, car la proposition du Conseil est soutenue par la majorité qualifiée des États membres de l'UE. La Commission, le Parlement et le Conseil sont d'accord sur l'idée centrale de classer les plantes produites avec la nouvelle technologie en deux catégories. Elles devraient être soumises à deux procédures d'autorisation différentes. Les plantes NGT considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles (NGT-1) seraient exemptées des exigences de la législation européenne sur les OGM, tandis que les plantes NGT-2, qui apportent des propriétés plus complexes (ou des résistances à des herbicides), continueraient à être soumises à des exigences plus strictes. Cela signifie qu'à l'avenir, les plantes NGT-1 ne seront probablement plus autorisées à grands frais et qu'il ne sera plus possible pour certains pays de l'UE d'interdire la culture de telles plantes.
Des points tels que le brevetage et l'étiquetage restent controversés, le Conseil et la Commission étant d'accord sur le fait que pour les plantes NGT-1, ce sont les semences qui doivent être étiquetées, mais pas les produits issus de ces plantes dans le commerce. Les fournisseurs de plantes NGT doivent également indiquer si leurs plantes sont brevetées ou si une demande de brevet a été déposée.
Le bon sens s'impose
Il est bon de voir que la raison s'impose peu à peu. En effet, une meilleure sélection des plantes, c'est-à-dire une sélection plus précise et plus rapide, est absolument nécessaire face aux défis posés par le changement climatique. De plus, l'agitation autour de la technique est totalement inutile. La grande majorité des mutations produites par l'édition de gènes pourraient également se produire de manière naturelle ou par ce que l'on appelle la mutagenèse. Cette méthode, qui est d'ailleurs également considérée comme du génie génétique d'un point de vue juridique, augmente le taux de mutation naturel par des rayonnements ou des produits chimiques, de sorte que les modifications génétiques se produisent plus rapidement – mais de manière aléatoire.
Au cours des 70 dernières années, cette technologie imprécise a permis de créer de nombreuses variétés qui sont également utilisées dans l'agriculture biologique. Bien qu'il s'agisse juridiquement de variétés génétiquement modifiées, les produits qui en sont issus n'ont pas besoin d'être étiquetés et peuvent même porter la mention « sans OGM » – ce qui est totalement absurde – alors même qu'ils constituent des OGM.
Il est donc totalement incompréhensible que l'agriculture biologique rejette la mutagenèse modernisée et plus précise (mais ne veuille pas renoncer aux variétés issues de la mutagenèse aléatoire) et que les associations environnementales exigent que les plantes produites par édition de gènes soient étiquetées, tout comme les produits. L'agriculture biologique pourrait les utiliser en silence, tout comme elle utilise en silence les variétés produites avec l'ancien génie génétique. Cela ne peut s'expliquer que par le fait que les associations et les ONG, en s'opposant radicalement à toutes les nouvelles technologies, se sont mises dans un coin dont elles ne peuvent pas sortir facilement sans perdre la face.
Leur affirmation selon laquelle la technologie pourrait entraîner des effets secondaires indésirables non identifiés est une tromperie du public. De tels effets secondaires sont plusieurs ordres de grandeur plus rares avec l'édition de gènes qu'avec la production de mutations, qui provoque le chaos dans le génome par irradiation – avec des conséquences parfois graves pour la forme et la santé des plantes. Les consommateurs ont également été touchés : en effet, au cours des 50 dernières années, des variétés issues de la sélection conventionnelle ou de l'amélioration des plantes par mutation, compatibles avec l'agriculture biologique, ont dû être retirées à plusieurs reprises en raison de leur toxicité, et ce après avoir atteint le marché alimentaire. Parmi elles figuraient une nouvelle variété de céleri et plusieurs variétés de pommes de terre. Le risque de tels effets secondaires est nettement plus faible lors de l'utilisation des « ciseaux génétiques », incomparablement plus précis et présentant moins d'effets secondaires.
L'affirmation selon laquelle les semences obtenues par édition de gènes pourraient être plus chères et ne pourraient pas être reproduites, et seraient donc désavantageuses pour les agriculteurs, est également trompeuse. Premièrement, la législation sur la protection des obtentions végétales est toujours en vigueur en Europe, avec le privilège de l'agriculteur, qui permet aux petits agriculteurs de conserver les récoltes pour les semer l'année suivante. Deuxièmement, les producteurs de semences n'auront que peu d'intérêt à breveter les variétés NGT-1 issues de l'édition génétique [ma note : les variétés végétales, en tant que telles, ne sont pas brevetables en Europe]. Les procédures de brevet coûteuses ne sont généralement rentables que pour les caractéristiques complexes et les avantages très évidents, par exemple pour les plantes dont la culture nécessite moins d'insecticides, d'herbicides ou d'engrais. Troisièmement, les récoltes conservées pour un semis l'année suivante donnent souvent des rendements inférieurs, de sorte qu'à l'exception des agriculteurs Demeter, pratiquement tous les agriculteurs rachètent leurs semences chaque année. Quatrièmement, les agriculteurs apprécient les semences de qualité et achètent généralement (y compris les agriculteurs biologiques) des semences hybrides, qui sont chères mais très productives, bien qu'elles ne soient pas du tout adaptées à un ensemencement à partir de la récolte. Cinquièmement, les agriculteurs savent calculer et savent que des rendements plus élevés compensent largement le prix plus élevé des semences. Et sixièmement, chaque agriculteur est toujours libre d'acheter des semences biologiques reproductibles.
Enfin, il y a l'argument fallacieux de la « contamination ». Pour autant qu'il y ait contamination, ce « risque de contamination » concerne toute nouvelle variété : même une résistance à un virus issue d'une plante sauvage et introduite de manière conventionnelle dans une espèce cultivée peut théoriquement se retrouver par fécondation croisée dans une autre plante de cette espèce, de sorte que l'agriculteur bio peut se retrouver soudain avec la propriété d'une nouvelle variété de son voisin conventionnel dans le génome de sa récolte. Les biologistes savent que chaque type de chou peut être croisé avec d'autres types de choux ou avec des choux sauvages, les carottes cultivées avec les carottes sauvages, et qu'un flux de gènes de certaines céréales vers des graminées sauvages ne peut pas non plus être exclu. Pourtant, les choux sauvages et les carottes sauvages existent toujours et les choux de Bruxelles se distinguent toujours clairement des choux-fleurs. Si l'on prenait l'argument au sérieux et que l'on voyait dans le croisement un véritable danger, la culture du colza, des choux, des carottes, des courges, des courgettes et de nombreuses autres espèces ayant des parents sauvages devrait être interdite en Allemagne.
En effet, certaines associations écologiques, comme Økologisk Landsforening au Danemark, mais aussi des représentants de l'agriculture biologique comme Urs Niggli, directeur pendant 30 ans de l'Institut de Recherche de l'Agriculture Biologique (FiBL) en Suisse, voient dans l'édition génétique des chances pour l'agriculture biologique. Car celle-ci souffre déjà aujourd'hui du fait que ses rendements sont en moyenne 20 à 50 pour cent inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. De plus, en renonçant à cette nouvelle technologie, elle passe à côté de solutions potentielles aux problèmes de production actuels, comme la dépendance aux fongicides à base de cuivre pour lutter contre des maladies. Le problème devrait s'aggraver puisque l'autorisation des préparations à base de cuivre en tant que produits phytosanitaires expire fin 2025 et que le cuivre doit être remplacé en raison de sa toxicité.
Autre problème de l'agriculture biologique : les deux tiers des semences utilisées par les exploitations biologiques proviennent déjà de l'agriculture conventionnelle. La part de marché des semences biologiques, pour la production desquelles on renonce également aux variétés hybrides à haut rendement, ne cesse de diminuer – précisément parce qu'elles présentent plus d'inconvénients que d'avantages et ne peuvent pas s'adapter aussi rapidement aux changements climatiques et autres que les semences conventionnelles.
Et si, à l'avenir, les agriculteurs conventionnels peuvent utiliser des variétés qui n'ont pratiquement plus besoin d'insecticides ou d'engrais sans subir de pertes de récolte, il sera de plus en plus difficile pour l'agriculture biologique d'expliquer aux consommateurs les différences qui justifient le prix plus élevé de ses produits. Il ne faut cependant pas s'attendre à ce que les associations d'agriculture biologique changent d'avis du jour au lendemain. Mais une fois que les variétés NGT seront là, l'ambiance pourrait rapidement changer. C'est une bonne chose que les choses commencent à bouger et que les premiers représentants de l'agriculture biologique commencent à changer d'avis – y compris en politique d'ailleurs, et même chez les Verts.
Les articles invités représentent l'opinion de l'auteur.
L'Ontario (Canada) inaugurera le premier petit réacteur modulaire au monde, selon GE
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 9 MAI 2025 - 00H50
Le monde de l'énergie nucléaire et des petits réacteurs modulaires – qui, selon nous, constituent le prochain marché haussier séculaire évident de l'énergie – continue d'évoluer.
Selon un nouveau rapport d'Axios, les autorités ontariennes ont donné leur approbation finale à la construction d'un petit réacteur modulaire (PRM) développé par GE Vernova Hitachi Nuclear Energy.
Ce réacteur, baptisé BWRX-300, devrait être le premier PRM à être opérationnel en Occident. Cette unité de 300 mégawatts sera située à proximité de la centrale nucléaire de Darlington, exploitée par Ontario Power Generation. Une fois terminée, elle produira suffisamment d'électricité pour alimenter environ 300 000 foyers.
La mise en œuvre réussie de ce réacteur sur le site de Darlington devrait servir de modèle pour la faisabilité et les avantages de la technologie PRM. Le ministère de l'Énergie de l'Ontario a souligné l'importance du projet, précisant qu'il s'agira du premier PRM du genre parmi les pays du G7. GE a indiqué que les préparatifs préliminaires du site étaient terminés et que la construction commencerait bientôt. Le réacteur devrait être opérationnel d'ici 2030, selon le rapport.
Le site de Darlington devrait accueillir quatre réacteurs PRM, qui devraient tous être opérationnels d'ici 2035. Le coût total du projet est estimé à 20,9 milliards de dollars canadiens, soit environ 15,06 milliards de dollars américains. Selon Stephen Lecce, ministre de l'Énergie de l'Ontario, cette initiative est un élément essentiel de la stratégie de la province visant à répondre à une augmentation prévue de 75 % de la demande d'électricité d'ici 2050.
« Garantir une énergie fiable et abordable est essentiel à la souveraineté économique de notre province et de notre pays », a déclaré M. Lecce.
Rappelons qu'il y a quelques jours, des noms d'entreprises du nucléaire ont fait leur apparition suite à l'annonce par la Maison Blanche de l'imminence d'un décret visant à accélérer le déploiement de réacteurs nucléaires aux États-Unis.
Les mesures prises par la Maison Blanche devraient inciter les ministères de la Défense et de l'Énergie à accélérer le déploiement des réacteurs, contournant ainsi potentiellement les retards imposés par la Commission de réglementation nucléaire (NRC).
Cette initiative s'inscrit dans la stratégie de l'administration visant à répondre à la forte demande énergétique générée par des secteurs comme l'intelligence artificielle et la fabrication de pointe.
Parmi les entreprises cotées en bourse susceptibles de bénéficier de cette expansion nucléaire, figure notre préférée : Oklo, anciennement soutenue par Sam Altman, PDG d'OpenAI. L'entreprise fait partie des huit entreprises sélectionnées pour fournir des microréacteurs aux bases militaires américaines, visant à répondre à 100 % des besoins énergétiques critiques de ces sites.
La loi ADVANCE de 2024, promulguée en juillet, vise à simplifier le processus d'autorisation des technologies nucléaires avancées, à réduire les coûts réglementaires et à promouvoir le développement de réacteurs de nouvelle génération.
De plus, dans un rare exemple d'accord bipartisan, l'administration Biden avait précédemment exprimé son intention de tripler la capacité nucléaire du pays d'ici 2050, reconnaissant le rôle de l'énergie nucléaire dans la réalisation des objectifs d'une électricité sans carbone.
Pour ceux qui l'auraient manqué, dans notre note « The Next AI Trade » d'avril 2024, il y a plus d'un an, nous avons présenté diverses opportunités d'investissement pour alimenter l'Amérique en électricité, dont la plupart ont considérablement surperformé le marché depuis lors.
60 % sont sceptiques : seuls 13 % des électeurs britanniques estiment que la neutralité carbone est plus importante que le coût de la vie.
Par Jo Nova May 9th, 2025
À quoi pensaient-ils ?
Malgré 30 ans de propagande à outrance, la plupart des adultes semblent penser que le changement climatique n’est pas une urgence. Pour une raison inconnue, ils préfèrent réduire leur facture d’électricité maintenant plutôt que de refroidir la planète d’un millième de degré dans cent ans.
Il a fallu des milliards de dollars d’informations diffusées aux heures de grande écoute, de projets scolaires catastrophes, de publicités écologiques et d’hyperboles de météorologues pour entretenir ce fantasme. Sans parler des sermons larmoyants de 97 % des experts – et pourtant, aussi improbable que cela puisse paraître, la plupart des gens n’y croient pas.
Imaginez si nous avions une presse libre et que les lauréats du prix Nobel qui ne sont pas d’accord étaient interviewés par le 7:30 Report ou 60 minutes ? Imaginez s'ils parlaient aux ingénieurs électriciens et aux géologues aux informations ? Ce ne seraient pas 60 % des électeurs qui seraient sceptiques, mais 100 %.
Celui qui contrôle les médias peut semer la confusion chez 40 % des gens.
Merci à Will Jones du Daily Sceptic.
Nigel Farage s'exprime au nom des électeurs sur la question du zéro émission nette. Voici comment nous le savons. Michael Deacon, Telegraph, Royaume-Uni
Cette semaine, un nouveau cabinet de sondage appelé Merlin Strategy a interrogé les électeurs sur leur opinion concernant la lutte contre le changement climatique. Mais le plus important : la question ne s'est pas contentée de leur demander : « Êtes-vous favorables au zéro émission nette ?», mais plutôt de déterminer ce qui était le plus important : agir pour atteindre le zéro émission nette ou réduire le coût de la vie. Et devinez ce qu'ils ont répondu ? Près de 60 % ont choisi la réduction du coût de la vie, contre seulement 13 % pour le zéro émission nette.
Ainsi, 13 % étaient suffisamment riches, ou suffisamment obsédés, pour être prêts à déclarer vouloir payer plus pour « donner la priorité aux objectifs environnementaux ». (Ou peut-être travaillaient-ils dans l'industrie).
La réduction du coût de la vie DOIT passer avant la coûteuse campagne « Zéro Net ».
Jack Elsom, The Sun
Un sondage Merlin Strategy mené auprès de 3 000 personnes a révélé que 59 % des Britanniques étaient d'accord pour dire que « la réduction du coût de la vie doit primer sur la durabilité et le respect de l'environnement ».
Seuls 13 % des personnes interrogées pensaient que les ministres devraient donner la priorité aux objectifs environnementaux.
Le verdict a été rendu par les partisans de tous les partis. Chez les travaillistes, 61 % étaient d'accord et 12 % étaient contre, chez les conservateurs, 70 % et 8 %, et chez les réformistes, 65 % et 15 %.
Il est clair que la plupart des sondages posent des questions absurdes et tendancieuses, ce qui leur permet d'obtenir des réponses absurdes et tendancieuses. Ils posent des questions ouvertes et directes : « Souhaitez-vous que le gouvernement dépense l’argent des autres pour rendre les tempêtes plus agréables ?»
Mais il n’est pas vraiment difficile de réaliser des sondages demandant aux gens de classer leurs choix ou de les interroger sur ce qu’ils seraient prêts à payer, pourtant les sondeurs le font rarement.
L’objectif de la plupart des sondages n’est pas de dire au Blob ce que veulent les gens, mais de dire au peuple ce que veut le Blob.
Pensez à ce que de tels sondages révèlent de nos démocraties. En théorie, après la publication de tels sondages (et ils l’ont souvent fait), si les partis politiques cherchaient à servir le peuple, ils abandonneraient discrètement leurs plans « zéro émission nette » afin de gagner davantage d’électeurs. Au lieu de cela, les deux principaux partis persistent année après année, presque comme s’ils servaient autre chose.
Ce résultat est quasiment identique à celui d’il y a deux ans au Royaume-Uni, où 62 % des sondés estimaient que la réduction des factures d’électricité était plus importante que les objectifs climatiques. Pourtant, les Conservateurs se sont immolés, et le Parti travailliste a été élu, mais s'est creusé un trou inutile. Pourquoi ?
Le réacteur chinois au thorium « anti-fusion » pourrait déclencher une révolution énergétique propre
05/08/2025 Lance D Johnson
La Chine a réalisé une avancée spectaculaire dans le domaine des énergies propres en alimentant avec succès le premier réacteur à sels fondus au thorium opérationnel au monde, une technologie autrefois mise au point par les États-Unis, mais abandonnée au profit de l'uranium. Ce réacteur expérimental de 2 mégawatts, niché dans l'immensité du désert de Gobi, marque un tournant dans l'énergie nucléaire, offrant une source d'énergie plus sûre, plus efficace et quasi inépuisable. Alors que les pays occidentaux restent dépendants de réacteurs à uranium obsolètes, en proie aux risques de fusion et aux déchets toxiques, la Chine avance à grands pas, prouvant que l'avenir de l'énergie réside peut-être dans un élément longtemps oublié : le thorium. Points clés :
La Chine réalise une percée dans la technologie des réacteurs au thorium en alimentant avec succès un réacteur à sels fondus opérationnel dans le désert de Gobi. Les réacteurs au thorium produisent moins de déchets, ne peuvent pas fondre et éliminent les sous-produits de qualité militaire, offrant ainsi une alternative nucléaire plus sûre.
Les États-Unis ont abandonné la recherche sur le thorium il y a plusieurs décennies, laissant la Chine capitaliser sur des études américaines déclassifiées et faire progresser cette technologie. La Chine prévoit un réacteur au thorium de 10 mégawatts d'ici 2030, alors que les crises énergétiques mondiales intensifient la demande de solutions énergétiques durables. L'essor du thorium : un avenir nucléaire plus sûr
Depuis des décennies, le thorium est salué comme le « grand espoir vert » de l'énergie nucléaire. Contrairement à l'uranium, les réacteurs au thorium ne peuvent pas fondre, produisent beaucoup moins de déchets radioactifs et ne laissent aucun sous-produit de qualité militaire. Ils peuvent même consommer les stocks de plutonium existants, transformant ainsi un héritage mortel en énergie propre.
La percée chinoise intervient alors que le monde est confronté à une crise énergétique exacerbée par les troubles géopolitiques et l'effondrement de la stabilité des combustibles fossiles. « Nous avons choisi la voie la plus difficile, mais la bonne », a déclaré Xu Hongjie, scientifique en chef du projet, dont l'équipe a ressuscité des recherches américaines abandonnées pour développer cette technologie révolutionnaire. « Les lapins font parfois des erreurs ou deviennent paresseux. C'est là que la tortue saisit sa chance. »
Les États-Unis étaient en tête de la recherche sur le thorium dans les années 1960, mais l'ont abandonnée au profit de l'uranium – une décision qui apparaît aujourd'hui comme une erreur de calcul coûteuse. Alors que Washington s'efforce de rattraper son retard grâce à des partenariats comme le projet ANEEL (Advanced Nuclear Energy for Enriched Life), la Chine construit déjà un réacteur au thorium de 10 mégawatts dont l'achèvement est prévu pour 2030.
Les avantages du thorium sont indéniables :
Une offre abondante : L'un des principaux atouts du thorium est son abondance. Il est plus de deux fois plus répandu que l'uranium dans la croûte terrestre, ce qui signifie que nous avons beaucoup moins de chances d'en manquer prochainement. Des pays comme l'Inde, par exemple, disposent de réserves de thorium quatre fois supérieures à leurs gisements d'uranium, ce qui constitue un atout majeur pour leur indépendance énergétique. Contrairement à l'uranium, concentré dans quelques régions (ce qui accroît les tensions géopolitiques), le thorium est largement distribué, ce qui en fait une source de combustible plus démocratique et durable. Avec des réserves mondiales estimées à plusieurs siècles, le thorium pourrait être la clé d'un avenir nucléaire stable et durable, sans les craintes de pénurie d'approvisionnement liées à l'uranium.
Toxicité réduite : En matière de déchets nucléaires, le thorium est clairement le gagnant. Les réacteurs à uranium traditionnels produisent du plutonium, un sous-produit dangereux qui reste radioactif pendant des millénaires. Les réacteurs au thorium, en revanche, réduisent de 80 % la quantité de déchets de plutonium, et les déchets restants ont une demi-vie considérablement plus courte. Alors que les déchets d'uranium persistent 700 millions d'années, les sous-produits du thorium se désintègrent à des niveaux sûrs en quelques centaines d'années seulement. Cela signifie moins de complications liées au stockage à long terme, moins de risques environnementaux et un fardeau bien moindre pour les générations futures. C'est une façon plus propre et plus responsable d'exploiter l'énergie nucléaire.
Résistance à la fusion : Le thorium excelle véritablement en matière de sécurité. Grâce à son point de fusion plus élevé et à ses températures de fonctionnement plus basses, les réacteurs au thorium sont intrinsèquement plus stables. Contrairement aux réacteurs traditionnels qui risquent des fusions catastrophiques (pensez à Tchernobyl ou Fukushima), les systèmes au thorium sont conçus pour tomber en panne en toute sécurité. En cas de problème, la réaction ralentit naturellement, évitant ainsi les catastrophes incontrôlables. Cette sécurité passive évite les systèmes de refroidissement d'urgence complexes : la tranquillité d'esprit est garantie. Dans un monde où les accidents nucléaires sont redoutés, le thorium offre une alternative résistante à la fusion qui pourrait remodeler la perception de l'énergie atomique par le public.
Cycles de combustible plus longs : Imaginez un réacteur nucléaire fonctionnant pendant des années sans rechargement. C’est la réalité du thorium. Ses propriétés uniques permettent aux réacteurs de fonctionner efficacement pendant de longues périodes, réduisant ainsi les temps d’arrêt, les coûts de maintenance et la productivité globale. Contrairement aux centrales à uranium qui nécessitent des arrêts fréquents pour les changements de combustible, les réacteurs au thorium fonctionnent en continu, ce qui les rend idéaux pour les zones reculées ou les endroits aux infrastructures limitées. La réduction des arrêts pour rechargement se traduit également par des coûts d’exploitation réduits et moins de perturbations, ce qui confère au thorium un avantage économique majeur. Il ne s’agit pas seulement d’une énergie plus propre, mais aussi d’une production d’électricité plus intelligente et plus efficace.
Le coût de l'asile au Royaume-Uni va tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling au cours de la prochaine décennie, en raison de l'augmentation du nombre de migrants par petites embarcations, selon le NAO.
05/09/2025 Willow Tohi
Le coût de l'hébergement des demandeurs d'asile du gouvernement britannique devrait tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling au cours de la prochaine décennie, dépassant largement les estimations initiales, en raison de l'augmentation des arrivées par petites embarcations et du recours à des hébergements coûteux comme les hôtels.
Les entreprises privées (Serco, Clearsprings, Mears) profitent de contrats lucratifs, les hôtels représentant 76 % des dépenses récentes, ce qui coûte aux contribuables 4,56 millions de livres sterling par jour, soit l'équivalent de la construction d'un petit hôpital par mois. Le rapport attise la colère de l'opinion publique : Reform UK gagne du terrain en exigeant des expulsions, tandis que les conservateurs accusent le Parti travailliste de ne pas maîtriser les coûts ni les frontières malgré le traitement d'un plus grand nombre de demandes d'asile.
La crise découle d'années de faible contrôle des frontières et de retards politiques. Le NAO prévient que les coûts pourraient quadrupler sans action urgente, mettant à rude épreuve des services publics comme la santé et l'éducation.
Le Royaume-Uni est confronté à un conflit entre obligations humanitaires et responsabilité budgétaire, avec une pression croissante pour supprimer les hôtels d'asile et renforcer les frontières, dans un contexte de dette croissante liée à l'immigration et de polarisation.
Un rapport accablant du National Audit Office (NAO) révèle que les coûts du gouvernement britannique pour l'hébergement des demandeurs d'asile vont tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling (20,3 milliards de dollars) au cours de la prochaine décennie, en raison de l'afflux de migrants arrivant par petites embarcations et de la surconsommation des hébergements de luxe. Cette estimation alarmante, qui représente une augmentation de 240 % par rapport aux 4,5 milliards de livres sterling (6 milliards de dollars) initialement prévus par le ministère de l'Intérieur en 2019, a suscité l'indignation, les critiques accusant les ministres de ne pas sécuriser les frontières et de ne pas maîtriser les pressions migratoires. Avec plus de 11 500 migrants arrivés par bateau rien qu'en 2024 et près de 110 000 demandeurs d'asile actuellement pris en charge par l'État, ces données dressent le tableau d'une mauvaise gestion systémique à un moment où le gouvernement travailliste promet de « mettre fin au chaos ».
Escalade financière : Des milliards gaspillés dans des contrats « de luxe »
L'analyse du NAO, publiée cette semaine, met en évidence la flambée des coûts liée à la surpopulation des hôtels pour demandeurs d'asile et à l'insuffisance des logements dispersés. Alors que le ministère de l'Intérieur avait initialement externalisé l'hébergement à trois entreprises – Clearsprings Ready Homes, Mears Group et Serco – dans le cadre de contrats de 10 ans visant à fournir des logements indépendants, la forte augmentation de l'immigration a contraint à recourir à des hôtels onéreux. Ces hébergements ont représenté 76 % des 1,67 milliard de livres sterling (2,2 milliards de dollars) dépensés pour la seule période 2024-2025, les bénéfices des entrepreneurs privés s'élevant en moyenne à 7 % par an.
« Le modèle est défaillant », a déclaré William Yarwood, responsable des campagnes médias à la TaxPayers’ Alliance. « Les contribuables paient la facture de ce qui équivaut à une spirale de subventions touristiques pour les clients des passeurs. Le gouvernement travailliste doit agir, et maintenant.»
Serco devrait générer 5,5 milliards de livres sterling (7,3 milliards de dollars) sur la décennie, Clearsprings plus de 7 milliards de livres sterling (9,3 milliards de dollars) et Mears 2,5 milliards de livres sterling (3,3 milliards de dollars). Malgré un bénéfice annoncé de 383 millions de livres sterling (507 millions de dollars) sur la période 2019-2024, la NAO a indiqué que les hôtels étaient potentiellement plus lucratifs pour les entreprises que les autres types d'hébergement. Parallèlement, le coût quotidien – 4,56 millions de livres sterling (6 millions de dollars) – reflète le coût mensuel de la construction d'un petit hôpital.
Retombées politiques : Reform UK surfe sur la colère de l'opinion publique
Les conclusions du NAO ont intensifié la pression sur le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui a hérité d'un « arriéré chaotique », comme l'a admis un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les opposants se sont emparés des données, la députée de Reform UK, Sarah Pochin, promettant d'« expulser tous les immigrants illégaux » si elle était élue. Le parti de Nigel Farage, désormais en tête dans les sondages, a capitalisé sur la colère de l'opinion publique face aux arrivées non contrôlées, qui ont augmenté de 45 % début 2025 par rapport à la même période l'année dernière.
« Les partisans du parti travailliste prétendent qu'ils “réparent” le système alors que les coûts explosent », a déclaré Chris Philp, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme conservateur. « Nous supprimerons les prestations d'asile pour les demandes infondées et révoquerons les droits de séjour des personnes mettant en danger la sécurité publique. »
Les conservateurs, auparavant partisans d'accords d'expulsion à la rwandaise, avaient gelé le traitement des demandes d'asile pendant leur mandat, une politique que l'équipe de Starmer a annulée. Si le Parti travailliste a augmenté son taux de décision de 52 % et expulsé 24 000 migrants depuis octobre, ses détracteurs affirment que son approche reste à la dérive.
Une décennie de pressions migratoires incontrôlées
Les estimations révisées du NAO remontent à des contrats privés signés en 2019, bien avant l'arrivée du Parti travailliste à Downing Street. Cependant, le gouvernement Starmer est directement mis sous surveillance pour son incapacité à limiter les passages frontaliers, qui ont atteint un rythme record en 2024. La hausse des coûts reflète une tendance plus large : la migration forcée est devenue un paratonnerre géopolitique, les tensions frontalières mettant à rude épreuve les infrastructures et alimentant la polarisation.
« La crise actuelle découle de décennies de faible application de la loi », a déclaré Gareth Davies, directeur du NAO. « Sans action décisive, les coûts pourraient bientôt quadrupler l'estimation initiale. »
Le rapport paraît dans un contexte de débats sur la capacité de l'État-providence britannique à maintenir des politiques d'ouverture. Alors que les dépenses publiques consacrées à la santé, à l'éducation et aux transports pour les migrants augmentent de plusieurs milliards chaque année, certains analystes mettent en garde contre un « risque pour la sécurité nationale », exacerbé par les pressions budgétaires.
Une nation divisée : le Parti travailliste peut-il concilier compassion et réalisme budgétaire ?
Alors que les petits bateaux continuent de traverser la Manche, le Royaume-Uni est confronté à un défi existentiel. Le coût de 15,3 milliards de livres sterling met en évidence un système qui ploie sous des priorités concurrentes : obligations humanitaires contre fardeaux des contribuables, sécurité des frontières contre droit d'asile.
« La patience du public est à bout », a averti Yarwood. « Le gouvernement doit choisir : verrouiller les frontières ou se préparer à une dette accrue liée à l'immigration. »
Alors que les sondages de Reform UK approchent les 40 % et que les conservateurs durcissent leur discours en faveur de la répression de l'immigration, les prochaines élections générales pourraient dépendre de la personne qui propose une voie viable à suivre - une voie qui, selon les critiques, doit commencer par mettre fin à l'ère des hôtels d'asile.
Une étude choquante révèle que les radiations des téléphones portables provoquent une agglutination sanguine en quelques minutes
05/08/2025 Ava Grace
Une étude évaluée par des pairs a révélé que même un téléphone portable inactif (iPhone XR) provoquait une agglutination anormale des globules rouges (formation de rouleaux) dans les cinq minutes suivant l'exposition, suscitant des inquiétudes quant aux risques sanitaires à long terme. Cet empilement de globules rouges augmente la viscosité, altère l'apport d'oxygène et peut contribuer à des maladies chroniques comme le diabète, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardiovasculaires, en particulier chez les jeunes.
Les normes de sécurité actuelles de la FCC ne traitent que des effets thermiques (chaleur des appareils), ignorant les effets biologiques non thermiques, comme le démontre cette étude. Les experts plaident pour une réglementation actualisée.
Le sang du sujet était déjà agglutiné avant l'expérience, car il rangeait régulièrement son téléphone dans sa poche, ce qui suggère qu'une exposition prolongée pourrait entraîner des anomalies durables. Le Dr Robert Brown, chercheur principal de l'étude, exhorte la communauté médicale à étudier les effets des radiations sans fil et recommande de tenir les téléphones éloignés du corps par mesure de précaution. Une étude révolutionnaire évaluée par des pairs a révélé des preuves alarmantes selon lesquelles les radiations des téléphones portables, même celles émises par un appareil inactif, peuvent provoquer une coagulation sanguine anormale en seulement cinq minutes.
Dans un article publié dans la revue Environment: Science and Policy for Sustainable Development, des chercheurs ont observé que les globules rouges d'une femme en bonne santé s'agglutinaient en une formation dangereuse appelée rouleaux. L'étude, menée par le Dr Robert Brown, radiologue diagnostique fort de plus de 30 ans d'expérience, a utilisé l'imagerie par ultrasons pour surveiller la circulation sanguine chez une femme de 62 ans sans antécédents médicaux.
Après avoir placé un iPhone XR inactif (connecté au réseau AT&T avec Wi-Fi et Bluetooth activés) sur son genou pendant cinq minutes, ses globules rouges ont rapidement formé des rouleaux, un motif d'empilement ressemblant à des piles de pièces de monnaie. Le même effet s'est produit lorsque le téléphone était tenu à quelques centimètres de sa peau. (À lire également : L'agressivité croissante des adolescents et les hallucinations liées à l'utilisation précoce du téléphone portable, selon une étude.)
La formation de rouleaux perturbe la circulation sanguine, augmentant la viscosité et altérant l'apport d'oxygène. Bien qu'une agglutination transitoire puisse se produire naturellement dans certaines conditions (comme l'inflammation), une exposition répétée, comme le fait de porter un téléphone dans une poche, pourrait contribuer à des problèmes de santé chroniques. Brown prévient que cela pourrait expliquer l'augmentation des taux de diabète, d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiovasculaires, en particulier chez les jeunes.
Le rayonnement des téléphones portables modifie votre biologie, et les autorités de réglementation l'ignorent. Les limites de sécurité actuelles de la Commission fédérale des communications (FCC) pour le rayonnement sans fil se basent uniquement sur les effets thermiques, c'est-à-dire sur la question de savoir si les appareils chauffent les tissus. Or, cette étude prouve que des dommages biologiques surviennent sans chauffage, un fait longtemps nié par les autorités de réglementation.
Dans un moment glaçant, les chercheurs ont découvert que le sang de la femme était déjà agglutiné avant le début de l'expérience, car son téléphone était dans sa poche. Cela suggère qu'une exposition régulière pourrait déclencher des anomalies persistantes.
Avec 97 % des Américains possédant un téléphone portable, souvent porté dans un soutien-gorge, un pantalon ou à la main, les implications sont stupéfiantes. La formation chronique de rouleaux pourrait-elle alimenter silencieusement un dysfonctionnement métabolique et des maladies vasculaires ?
Brown soutient que le corps médical doit s'attaquer à l'impact des rayonnements sans fil : « Si nous voulons voir des changements dans la réglementation, les médecins doivent comprendre ces effets.» La toxicologue Devra Davis, fondatrice et présidente émérite de l'Environmental Health Trust (EHT), a souligné que ces résultats devraient « inciter tous ceux qui gardent leur téléphone près du corps à réfléchir ».
Le radiologue s'est dit confiant quant au fait que leur sujet n'est « pas une licorne », ajoutant que son équipe prévoit des études de plus grande envergure pour déterminer l'ampleur de ce phénomène. Face à la flambée des maladies chroniques, en particulier chez les jeunes, cette étude remet en question les hypothèses de sécurité qui sous-tendent les réglementations gouvernementales et l'utilisation quotidienne des téléphones portables. Elle ouvre également un débat longtemps ignoré : les rayonnements sans fil altèrent effectivement la biologie humaine à des niveaux non thermiques.
Avec le développement des réseaux 5G et l'omniprésence des appareils, la charge de la preuve doit être transférée des sceptiques à l'industrie technologique. Pour l'instant, la solution la plus simple est la distance. Éloigner le téléphone du corps pourrait être la meilleure défense contre une menace invisible aux conséquences visibles.
Regardez cette vidéo pour découvrir comment protéger votre sang des effets nocifs des CEM et des radiations 5G.
This video is from the Essential Energy (EMF SAFETY) channel on Brighteon.com.
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After years of secrecy, cellphone radiation risks are finally being revealed.
Une commission de la Chambre des représentants fait avancer un vaste projet de loi visant à dynamiser la production pétrolière et gazière américaine
05/08/2025 Willow Tohi
La commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants fait avancer un projet de loi visant à imposer la vente de nouveaux permis pétroliers et gaziers dans le golfe du Mexique, la réserve faunique nationale de l'Arctique (ANWR) en Alaska et la réserve nationale de pétrole, tout en simplifiant la procédure d'autorisation pour l'exploitation des schistes bitumineux dans les États de l'Ouest.
Ses partisans affirment que ce projet de loi stimulera la production énergétique nationale, réduira les coûts du carburant et générera 15 milliards de dollars de recettes fédérales. Ses détracteurs affirment qu'il privilégie les intérêts des entreprises au détriment des préoccupations environnementales. Le projet de loi prévoit la vente de 30 permis offshore dans le golfe, six dans le détroit de Cook en Alaska et quatre dans l'ANWR, ainsi qu'une réduction des taux de redevance (12,5 %) pour encourager le forage. Il rétablit également les ventes trimestrielles de permis terrestres.
Si les groupes industriels saluent cette mesure, la jugeant attendue depuis longtemps, les écologistes mettent en garde contre les risques écologiques, notamment dans l'ANWR. Des contestations judiciaires sont attendues, à l'image des litiges passés concernant les forages en Arctique. Le projet de loi est sur le point de contourner l'opposition démocrate grâce à la réconciliation budgétaire, marquant ainsi une évolution vers une expansion énergétique agressive dans le cadre du programme de « domination énergétique » de Trump. L'opinion publique sur les prix du gaz pourrait influencer son adoption par le Sénat.
Dans une démarche décisive pour stimuler la production énergétique nationale, la commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants fait avancer un projet de loi visant à accroître considérablement les forages pétroliers et gaziers sur les terres et les eaux fédérales. Les modifications proposées, qui devraient être incluses dans un projet de loi de réconciliation budgétaire, imposeraient des dizaines de nouvelles ventes de baux dans le golfe d'Amérique, la réserve faunique nationale de l'Arctique (ANWR) en Alaska et la réserve nationale de pétrole, tout en simplifiant la délivrance de permis pour l'exploitation des schistes bitumineux dans les États de l'Ouest. Avec le contrôle des républicains au Sénat, le projet de loi est sur le point de contourner l'opposition démocrate, marquant une victoire significative pour le programme énergétique de l'administration Trump.
La législation, dévoilée avant une audition clé de la commission le 6 mai, vise à inverser des années de politiques restrictives sous l'administration Biden, qui, selon les groupes industriels, ont freiné l'investissement et contribué à la hausse des prix de l'énergie. Ses promoteurs affirment que le projet de loi renforcera la sécurité énergétique des États-Unis, réduira les coûts du carburant et générera des milliards de dollars de recettes fédérales. Ses détracteurs, quant à eux, mettent en garde contre la priorité accordée aux intérêts des entreprises au détriment des préoccupations environnementales.
Exploiter les réserves énergétiques américaines
Au cœur de la proposition se trouve l'obligation de céder 30 concessions offshore dans le Golfe d'Amérique au cours des 15 prochaines années, ainsi que six dans le détroit de Cook en Alaska et quatre dans l'ANWR, une région longtemps disputée pour ses vastes réserves pétrolières inexploitées. Le projet de loi impose également des cessions biennales de concessions dans la Réserve nationale de pétrole et réduit les taux de redevances pour les foreurs à 12,5 %, une mesure destinée à encourager le développement.
« Ces dispositions augmenteront la production énergétique nationale, permettant ainsi à tous les Américains de bénéficier d'une énergie abordable et fiable », a déclaré l'Independent Petroleum Association of America (IPAA) dans une lettre adressée aux dirigeants de la Chambre des représentants. Le groupe a salué le rétablissement des cessions trimestrielles de concessions onshore, le qualifiant de « mesure attendue depuis longtemps » après des années de retards bureaucratiques.
La Réserve faunique nationale de l'Arctique, en particulier, est au cœur des débats énergétiques depuis des décennies. Selon les estimations, l'ANWR recèlerait jusqu'à 10,4 milliards de barils de pétrole récupérable, ce qui en fait l'une des réserves inexploitées les plus accessibles des États-Unis. Les tentatives passées d'ouvrir la région au forage se sont heurtées à une vive opposition de la part des écologistes, mais leurs partisans affirment que les avancées technologiques minimisent les risques écologiques.
La commission estime que le projet de loi générera 15 milliards de dollars de recettes fédérales, principalement grâce à l'extension des concessions. De plus, il prévoit des dispositions prévoyant le partage des redevances offshore avec les États côtiers – un modèle déjà utilisé en Alaska, où les habitants perçoivent des dividendes annuels sur les revenus pétroliers.
« La commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants répond à l'appel du président Trump à libérer la domination énergétique américaine par des dispositions de bon sens, fondées sur la science et économiquement viables », peut-on lire dans une note de la commission obtenue par Reuters.
Cependant, les défenseurs de l'environnement avertissent que le projet de loi privilégie les gains à court terme au détriment de la durabilité à long terme. « Cela bouleverserait l'utilisation de nos terres publiques telle que nous la connaissons, donnant le contrôle aux donateurs du président Trump, notamment aux industries pétrolière et minière », a déclaré Jenny Rowland-Shea du Center for American Progress. Des contestations judiciaires sont à prévoir, notamment concernant les forages de l'ANWR, dont les précédents procès ont retardé le développement.
Une nouvelle ère pour la politique énergétique américaine ?
Si elle est adoptée, cette loi pourrait marquer un tournant dans la stratégie énergétique américaine, passant des contraintes réglementaires à une expansion agressive. Le processus de réconciliation garantit qu'elle évitera une obstruction démocrate, augmentant ainsi ses chances d'être adoptée.
Depuis des décennies, la politique énergétique fédérale oscille entre expansion et restriction, souvent dictée par des vents politiques changeants. La volonté de « domination énergétique » de l'administration Trump contraste fortement avec les restrictions imposées par l'ère Biden, reflétant des débats plus larges sur le changement climatique, la croissance économique et la sécurité nationale.
Lorsque le projet de loi est présenté au Sénat, son succès pourrait dépendre de l'opinion publique. Le prix du gaz restant une préoccupation majeure pour les électeurs, les républicains parient que l'accessibilité financière de l'énergie l'emportera sur les objections environnementales.
L'avenir de l'énergie américaine
La proposition de la commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants représente l'une des initiatives les plus ambitieuses de ces dernières années pour remodeler la production énergétique américaine. En libérant les terres et les eaux fédérales, en simplifiant les procédures d'autorisation et en encourageant le développement, ses partisans affirment que cela réduira la dépendance au pétrole étranger, renforcera l'économie et assurera l'avenir énergétique des États-Unis.
Pourtant, la bataille est loin d'être gagnée. Les obstacles juridiques, l'opposition environnementale et les fluctuations du marché pourraient encore influencer l'issue. Il est clair que le débat sur la politique énergétique américaine – équilibre entre prospérité et préservation – se poursuivra bien après que le sort de ce projet de loi aura été décidé. Pour l'instant, la dynamique est en faveur de ceux qui poussent à forer, creuser et dominer.
L'effondrement de la chaîne d'approvisionnement menace, la guerre commerciale sino-américaine atteignant un seuil critique d'extinction : les rayons des magasins se videront comme jamais auparavant
05/08/2025 Lance D Johnson
Le mode de vie américain est sur le point d'être violemment bouleversé, la guerre commerciale sino-américaine atteignant un seuil critique d'extinction. Les experts de la chaîne d'approvisionnement préviennent qu'elle entraînera des pénuries pires que la pandémie, un chômage de masse et un chaos économique sans précédent dans l'histoire moderne. Le président Trump refusant de renoncer aux droits de douane – y compris une nouvelle taxe de 25 % sur les pièces automobiles étrangères – et les importations chinoises devant s'effondrer de 80 %, tout est prêt pour ce que le PDG de la logistique, Ryan Petersen, appelle « un événement d'extinction, du type astéroïde anéantissant les dinosaures ». Points clés :
Un expert de la chaîne d’approvisionnement met en garde contre une perturbation de type « astéroïde anéantissant les dinosaures » alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine s’intensifie.
Les importations chinoises aux États-Unis devraient chuter de 80 %, provoquant des pénuries historiques, des flambées de prix et des licenciements massifs. Les droits de douane de 25 % imposés par Trump sur les pièces automobiles aggravent la crise, tandis que les experts avertissent : « Même en cas d’accord, la reprise pourrait prendre un an. » L’économie du sud de la Californie, dépendante des ports, est confrontée à un désastre, avec « un emploi sur cinq » menacé.
Les États-Unis et une grande partie du monde industrialisé sont désormais embourbés dans une guerre commerciale historique, un conflit intensifié par la politique du président Donald Trump, mais finalement inévitable en raison des pertes de négociations clés des administrations américaines précédentes avec d’autres pays. Ces échecs antérieurs ont ouvert la voie au déclin économique, avec la fermeture d’entreprises et la délocalisation d’entreprises à l’étranger à la recherche de conditions plus favorables.
Aujourd'hui, dans une tentative désespérée de survie, le gouvernement américain mène des batailles commerciales aux enjeux considérables, déployant des droits de douane agressifs pour contraindre les autres pays à se conformer. Cette stratégie souligne l'affaiblissement de la domination du dollar et le déclin de l'industrie manufacturière américaine, alors que les pays abandonnent de plus en plus leur dépendance à la monnaie de réserve mondiale pour forger leurs propres alliances économiques.
L'apocalypse imminente de la chaîne d'approvisionnement
Les signaux d'alarme sont déjà au rouge. Les expéditions par conteneurs de la Chine vers les États-Unis ont chuté de 60 % depuis avril, et les grands distributeurs épuisent leurs stocks. Une fois ces réserves épuisées – probablement d'ici quelques semaines – les Américains seront confrontés à des rayons vides, au rationnement et à une hyperinflation sur les produits de première nécessité. Les petites entreprises, déjà en difficulté, sont les canaris dans la mine de charbon.
La crise est exacerbée par des décennies de malversations économiques américaines, où des administrations corrompues ont délocalisé des productions essentielles vers la Chine, laissant le pays sans défense. Aujourd'hui, alors que les droits de douane imposés par Trump brisent les liens commerciaux, il n'existe pas de solution miracle. « Il faut des années pour construire de nouvelles usines », remarque un analyste. « Comment remplacer 438 milliards de dollars d'importations chinoises ? » La réponse est : impossible.
Carnage économique et trahison des travailleurs américains
Les ports du sud de la Californie, piliers du commerce américain, sont le point de départ du désastre à venir. Gary Herrera, de l'International Longshore and Warehouse Union, prévient qu'« un emploi sur cinq » dans la région est lié à l'activité portuaire, avec des répercussions désastreuses pour les magasiniers, les camionneurs et les opérateurs ferroviaires. L'Inland Empire, plaque tournante de Walmart et d'Amazon, est au bord de la ruine économique.
Même si Trump parvient à un accord demain, les chaînes d'approvisionnement ne se redresseront pas avant 9 à 12 mois, déclare Evan Smith, PDG d'Altana Technologies. Mais la Chine refuse de négocier sous la contrainte, et les derniers droits de douane imposés par Trump, comme la taxe sur les pièces automobiles, ne laissent présager aucun recul. « Les droits de douane eux-mêmes constituent un choc pour le système », ajoute Smith, « et ce choc se répercute et s'amplifie sur toute la chaîne. »
Une nation au bord du gouffre : se préparer maintenant ou subir plus tard
Ce n'est pas un exercice. La guerre commerciale mondiale est arrivée, et ses conséquences éclipseront les perturbations liées à la COVID-19. L'impression monétaire inconsidérée de la Réserve fédérale a déjà dévalué le dollar, et maintenant, le chaos de la chaîne d'approvisionnement va déclencher l'inflation comme une poudrière. Ceux qui ne se préparent pas – en stockant des produits de première nécessité, en se garantissant des revenus alternatifs ou en convertissant leur épargne en or – seront à la merci d'un système en voie d'effondrement.
Alors que la gauche radicale attise les troubles et que l'État profond prépare sa prochaine action, une vérité est indéniable : l'Amérique que nous connaissions a disparu. Cette crise va-t-elle enfin sensibiliser le public à la corruption qui nous a conduits là où nous sommes – ou continuera-t-il à se révolter, à piller et à mendier des aides gouvernementales alors que les rayons se vident ?
Lectures complémentaires : Pourquoi l’administration Trump échouera et pourquoi l’économie, l’armée et l’industrie américaines s’effondreront si les droits de douane militarisés de Trump ne sont pas levés.
Pour sauver la planète les écolodingos inventent le cannibalisme éthique
RépondreSupprimerle 7 Mai 2025
par pgibertie
La viande artificielle, c’est de la fiction devenue réalité.
En 2013, le premier hamburger fabriqué en laboratoire a été dégusté à Londres. Le repas a coûté 290 000 € en recherche.
Quelques années plus tard, en 2020, la viande cultivée est autorisée à la vente à Singapour. Des restaurants proposent des nuggets artificiels.
Juin 2023, les États-Unis autorisent la vente de la viande cultivée en laboratoire.
Plus de 150 entreprises travaillent aujourd’hui à développer ce que certains considèrent comme une nourriture de l’avenir.
Pour fabriquer de la viande artificielle, il faut prélever des cellules souches, les mettre dans un bioréacteur et les nourrir. Quand les cellules sont suffisamment nombreuses, on les assemble en un tissu musculaire artificiel que l’on peut nommer steak.
Le principe est bien entendu de prélever des cellules de poulets, de bœufs ou autres animaux. Mais, l’homme étant un mammifère, pourquoi ne pas prélever ses cellules-souches. Et c’est parti pour la création d’un steak d’humain !
Si l’on fait l’impasse sur l’éthique et la morale, on peut donc avoir dans un avenir très proche un steak d’humain dans son assiette.
Covid-19 : enquête sur Li-Meng Yan, la virologue chinoise qui accuse son pays d'avoir fabriqué le virus
RépondreSupprimerCheckNews a retracé le parcours de la brillante scientifique, exilée aux Etats-Unis depuis le 28 avril 2020, qui affirme avoir des preuves que le coronavirus a été fabriqué dans un laboratoire de Wuhan. Ses anciens proches et collègues la disent manipulée, et mettent en avant son nouvel entourage trumpiste.
https://www.liberation.fr/checknews/2020/11/14/covid-19-enquete-sur-li-meng-yan-la-virologue-chinoise-qui-accuse-son-pays-d-avoir-fabrique-le-virus_1805257/
Mais... le 'virus' N'A PU S’ÉCHAPPER TOUT SEUL ! Cette poussière (de format nano) n'a pas pris l'avion ou le bateau et envahir le monde !!
SupprimerCette nano-poussière (empoisonnée) a pu tout aussi bien être fabriquée dans n'importe quel pays !!
Puis cette nano-poussière (appelée 'virus') a été introduite dans des flacons injectables !!
Et, ce poison mortel s'est donc retrouvé dans les seringues !!
Une virologue chinoise pense que la COVID-19 a été fabriquée par l’homme
RépondreSupprimerVendredi, 11 septembre 2020 12:12
Une virologue chinoise, qui clame depuis des mois que l’apparition du nouveau coronavirus a été cachée par la Chine, se dit convaincue que le SARS-CoV-2 aurait été fabriqué en laboratoire.
• À lire aussi: Des Chinois espionnés à Montréal
• À lire aussi: «Preuves significatives» mais «pas de certitude» que le virus vient du laboratoire de Wuhan
La Dre Li-Meng Yan, spécialisée en virologie et en immunologie à la Hong Kong School of Public Health, a affirmé dans une entrevue à un talk-show britannique, Loose Woman, que Pékin connaissait le coronavirus bien avant que les rapports ne commencent à émerger.
La spécialiste dit avoir été forcée de fuir Hong Kong, et se cacherait dans un endroit secret, craignant pour sa vie. Selon ses dires, le gouvernement chinois aurait «retiré toutes les informations incriminantes» des bases de données gouvernementales.
La commission nationale chinoise de la santé a nié que l'épidémie ait commencé dans le laboratoire, affirmant qu'il n'y avait aucune preuve que le nouveau coronavirus avait été créé dans un laboratoire.
Le gouvernement chinois affirme depuis le début de la pandémie, et dès l’apparition des premiers cas à Wuhan, avoir mené des enquêtes et mis en œuvre des mesures pour endiguer la propagation du virus.
Origine du virus toujours inconnue
Les services de renseignement américains ont annoncé en avril dernier être parvenus à la conclusion que le nouveau coronavirus n'avait pas été créé par l'Homme ou modifié génétiquement, démentant ainsi des rumeurs qui circulent largement.
«Les services de renseignements rejoignent le large consensus de la communauté scientifique pour convenir que le virus de la COVID-19 n'a pas été créé par l'Homme ou modifié génétiquement», indiquait un communiqué paru à ce moment.
«La communauté du renseignement continuera a étudier avec rigueur les informations et renseignements qui émergeront pour déterminer si l'épidémie a commencé par un contact avec des animaux infectés ou si elle a été le résultat d'un accident de laboratoire à Wuhan», la ville chinoise d'où est partie la pandémie, conclut le communiqué.
Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a assuré avoir des «preuves immenses» que le virus a fuité d'un laboratoire de Wuhan (centre) -- la ville où il a été repéré fin 2019.
RépondreSupprimerIl a toutefois ajouté : «Nous n'avons pas de certitude».
Le secrétaire d'État a assuré qu'il n'y avait aucune incohérence: «Nous n'avons pas de certitude, et il y a des preuves significatives que cela vient du laboratoire, ces déclarations sont toutes les deux vraies».
La télévision chinoise a jugé lundi ces propos «déments» et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé des déclarations «spéculatives» en l'absence de preuve.
«M. Pompeo s'est exprimé à plusieurs reprises, mais il ne peut présenter de preuves. Pourquoi ? Parce qu'il n'en a aucune», a déclaré mercredi à la presse la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.
Selon la grande majorité des chercheurs, le coronavirus a été transmis à l'homme par un animal. Un marché de Wuhan a été incriminé par des scientifiques chinois, car il aurait vendu des animaux sauvages vivants. Ils étudient les maladies virales.
https://www.tvanouvelles.ca/2020/09/11/une-virologue-pense-que-la-covid-19-a-ete-fabriquee-par-lhomme
(...) Une virologue chinoise pense que (...)
Supprimer(...) Une virologue chinoise, qui clame (...)
(...) Origine du virus toujours inconnue (...)
(...) Quelques jours plus tard, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a assuré avoir des «preuves immenses» que le virus a fuité d'un laboratoire de Wuhan (centre) -- la ville où il a été repéré fin 2019.
Il a toutefois ajouté : «Nous n'avons pas de certitude». (...) !!!
Paludisme et Artemisia : quand le journal Le Monde relaie de la pseudo-science
RépondreSupprimer9 Mai 2025
Jean-Paul Krivine, Association Française pour l'Information Scientifique*
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme (25 avril) instituée en 2007 par l’OMS, le journal Le Monde a publié une tribune à la fois dangereuse en termes de santé publique et contraire au consensus scientifique.
Selon l’OMS, en 2023, le paludisme concernait 263 millions de personnes et, cette année-là, 597 000 en sont décédés. Ce fléau touche principalement l’Afrique où les enfants de moins de cinq ans représentent les trois-quarts des décès. La maladie est transmise par piqûre de moustiques infectés. L’OMS a mis en place une stratégie visant à réduire l’incidence de la maladie et les taux de mortalité d’au moins 90 % d’ici 2030.
La lutte contre les moustiques, vecteurs de la maladie, est une des composantes essentielles des stratégies mises en œuvre avec l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation intra-domiciliaire. Des médicaments à base d’artémisinine constituent le traitement le plus efficace à ce jour contre la forme la plus grave de paludisme, celle due aux infections par le parasite Plasmodium falciparum.
Artémisinine ou Artemisia ?
L’artémisinine est une molécule organique extraite d’Artemisia annua, une plante originaire d’Asie et utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles, mais désormais cultivée dans de nombreuses régions du monde. L’artémisinine commence également à être produite par biosynthèse. Cette molécule s’est révélée efficace contre les infections à Plasmodium falciparum et sa découverte a valu à la chercheuse chinoise Youyou Tu le prix Nobel de médecine en 2015. L’artémisinine est aujourd’hui recommandée par l’OMS en tant que principal traitement contre le paludisme. L’administration de cette molécule doit se faire dans le cadre de « médicaments combinés » associant un autre antipaludéen afin de limiter les risques d’apparition de résistances. En effet, l’émergence de résistances est une des menaces les plus importantes pesant sur ce mode de traitement. Ainsi, depuis 2005, l’OMS récuse explicitement tout usage de l’artémisinine en monothérapie orale.
Parallèlement, des préparations non pharmaceutiques à base de feuilles d’Artemisia sont mises en avant. Ces formes non pharmaceutiques d’Artemisia peuvent être des jus produits à partir de la plante, des tisanes élaborées à partir de feuilles séchées ou encore des feuilles sèches en poudre à ingérer. Leurs promoteurs leur attribuent une efficacité équivalente à celle des traitements pharmaceutiques. Mais ces préparations sont strictement proscrites par l’OMS et, en France, par l’Académie nationale de médecine. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, il est impossible de savoir quelle quantité du principe actif est réellement ingérée : la variété précise de la plante utilisée, le lieu de la culture, la période de récolte, le procédé de séchage, les modes de conservation sont quelques-uns des nombreux paramètres qui vont influencer la teneur en artémisinine. En infusion, la température de l’eau va également influer. Ceci conduit à des doses souvent insuffisantes mettant en danger ceux qui ont recours à ces produits devenus alors inefficaces (car sous-dosés), favorisant alors le développement de résistances. Par ailleurs, ces préparations ne contiennent qu’un seul principe actif contre le paludisme (monothérapie), autre facteur majeur d’apparition de résistance.
Malgré cela, des personnalités et des associations tentent de promouvoir la plante Artemisia comme un traitement naturel, efficace et bon marché contre le paludisme. C’est en particulier le cas de l’association La maison de l’Artemisia.
RépondreSupprimerUne tribune pseudo-scientifique publiée par Le Monde
C’est dans ce contexte que le journal Le Monde a publié une tribune intitulée « Une plante peu onéreuse pourrait être une réponse face aux formes résistantes du paludisme » et présentée par le journal comme émanant d’un « collectif de chercheurs internationaux ». L’appel est une accumulation de contre-vérités et d’affirmations hautement spéculatives.
Pour les signataires, « contrairement aux traitements médicamenteux purs, la plante entière agit par synergie de nombreux principes actifs, rendant plus difficile l’apparition de résistances ». Ils militent donc pour qu’« un essai clinique international soit réalisé sur l’efficacité de la plante entière Artemisia contre le paludisme, pour asseoir la certitude scientifique nécessaire à sa diffusion à grande échelle ».
Les signataires de la tribune et le journal Le Monde semblent oublier que les traitements médicamenteux n’utilisent plus l’artémisinine seule, mais toujours de façon combinée, justement pour limiter l’apparition de résistances. Et ils spéculent sur l’existence d’autres principes actifs qui seraient présents dans la plante entière et qui pourraient avoir une fonction antipaludique similaire aux composés introduits dans les médicaments recommandés. L’Inserm, à l’encontre de ces spéculations, note que « plusieurs études, principalement in vitro, ont été menées sur le sujet » et que, « dans l’ensemble, [les résultats] suggèrent que l’activité d’autres composants de la plante contre P. falciparum, comme les flavonoïdes, est négligeable par rapport à celle de l’artémisinine ».
Mais surtout, les signataires de la tribune ignorent complètement le fait que, avec la plante entière, il est impossible de connaître et de contrôler précisément la quantité de principe actif administrée avec, pour conséquence, la mise en danger des patients qui utilisent ce mode de traitement ou ceux qui seraient inclus dans un essai clinique.
Les auteurs de la tribune appuient leurs spéculations sur les vertus de la plante entière par une simple lettre publiée en mars 2025 dans la revue JAMA (Journal of the American Medical Association), dont deux des trois auteurs sont également signataires de la tribune du Monde. Cette lettre, loin de constituer « une lettre déterminante » sur le sujet comme proclamé dans la tribune, n’est qu’un simple commentaire sur un article paru deux mois auparavant rapportant des résistances aux traitements antipaludéens en Ouganda.
RépondreSupprimer« Collectif de chercheurs » ?
Ajoutons enfin que la tribune publiée est loin d’émaner d’un « collectif de chercheurs internationaux » comme l’affirme le journal Le Monde.
Sur les 28 signataires, on retrouve bien quelques chercheurs avec des publications scientifiques, mais certains suscitent des réserves. Ainsi, Pamela Weathers, professeur à la Worcester Polytechnic Institute aux États-Unis était co-auteur de deux articles publiés en 2018 et 2019 affirmant l’efficacité de tisanes à base d’Artemisia. Ces deux articles ont été rétractés par l’éditeur, entre autres pour des inquiétudes relatives à « la fiabilité des données incluses dans l’article ». Elle avait co-signé ses articles avec le Pr Christian Perronne, largement discrédité par ailleurs pour ses propos conspirationnistes autour de l’épidémie de Covid-19 et ses positions sur la maladie de Lyme à l’opposé du consensus médical sur le sujet.
Parmi les autres signataires, on trouve des infirmières, des médecins généralistes ou des pharmaciens qui n’ont aucune activité de recherche. Certains sont auteurs de livres vantant les mérites de la thérapie par les plantes, par les pierres ou par les huiles essentielles (Pascale Gélis-Imbert, Claire Laurent).
Lucile Cornet-Vernet est une autre signataire. Orthodontiste, elle est fondatrice et vice-présidente de l’association La Maison de l’Artemisia qui commercialise des produits à base de cette plante et affirme, sur son site, qu’il est possible, pour les personnes vivant en zone impaludée, de « guérir du paludisme » en buvant un litre de tisane par jour pendant sept jours (moitié moins pour un enfant de moins de cinq ans). La Maison de l’Artemisia est le cadre fédérateur initiateur d’événements où se retrouvent bon nombre des signataires de la tribune (dont un symposium à venir sur l’Artemisia).
Conclusion
RépondreSupprimerLes tribunes publiées par un journal passent par une validation éditoriale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, pour cette tribune, cette validation a été absente ou complaisante.
______________
* Rédacteur en chef de la revue Science et pseudo-sciences (depuis 2001). Président de l’Afis en 2019 et 2020. Ingénieur informaticien à la retraite, il est ancien salarié d’une grande entreprise de l’énergie. Il a fait une partie de sa carrière dans le domaine de l’intelligence artificielle en entreprise et a enseigné cette discipline pendant une dizaine d’année à l’École supérieure d’électricité. Il a été l’un des fondateurs, en 1989, de l’Association française d’intelligence artificielle.
Source : Paludisme et Artemisia : quand le journal Le Monde relaie de la pseudo-science - Afis Science - Association française pour l’information scientifique
https://seppi.over-blog.com/2025/05/paludisme-et-artemisia-quand-le-journal-le-monde-relaie-de-la-pseudo-science.html
RépondreSupprimerIndustrie automobile en danger : ainsi va l’Europe !
Vincent Czeszynski
8 mai 2025
Dans un entretien croisé accordé au Figaro (édition du 6 mai 2025), John Elkann (Stellantis) et Luca de Meo (Renault) lancent un cri d’alarme : “le sort de l’industrie automobile européenne se joue cette année“.
On ne peut que leur donner raison. Le marché européen est le seul à ne pas avoir retrouvé son niveau pré-covid (15 millions de véhicules vendus l’an dernier contre 18 millions en 2019) et les acteurs chinois tirent profit des nouvelles conditions de marché en Europe qui les ont structurellement avantagés (leur part de marché pourrait rapidement dépasser les 10 voire les 15% alors qu’ils ne représentaient que 3% en 2021).
Il ne s’agit pas d’un coup du sort. Cette situation est le fruit des errements de l’Union Européenne depuis une dizaine d’années, incapable d’aborder les sujets économiques, industriels et environnementaux de façon stratégique (faire des choix), systémique (analyser les conséquences des choix) et non idéologique (s’extraire de l’influence des lobbies). Je dénonce d’ailleurs largement cette situation dans “Climat : 20 questions pour comprendre et agir” (Ellipses, juillet 2024).
Des objectifs, des règles et des normes mal calibrées et mal cadencées
“Les règles européennes font que nos voitures sont toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères, et que les gens, pour la plupart, ne peuvent tout simplement plus se les payer” affirme Luca de Meo.
Quelques faits et chiffres pour illustrer ces propos.
Une Fiat Panda de 2004 pesait 785 kg contre 1 290 kg pour la Fiat 500 actuelle ; une Renault Twingo pesait 790 kg dans les années 1990 contre 1400 kg aujourd’hui pour le modèle électrique (au passage, ce n’est pas idéal sur un plan environnemental).
La course à la taille, tirée par les obligations en matière de sécurité, a conduit à une chute massive de la part de marché des véhicules de moins de 4 mètre (5% aujourd’hui contre 50% en 1980 !).
De manière prévisionnelle, le coût d’une Clio aura augmenté de 40% entre 2015 et 2030… dont 92,5% attribuable à la réglementation !
“Il y a cent nouvelles réglementations qui vont s’appliquer d’ici 2030. Elles renchériront encore le prix de nos voitures de 40%“, rappelle John Elkann.
RépondreSupprimerConséquence : c’est la mort de la voiture populaire. Le parc vieillit (12 ans de moyenne d’âge en Europe), faute de renouvellement, ce qui n’aide pas à l’atteinte des objectifs environnementaux ambitieux de l’UE, tout en pénalisant son économie et les finances publiques (400 milliards de recettes fiscales liées à l’industrie automobile en Europe)
Pour aggraver le problème, ces normes :
émanent de directions différentes et sont parfois contradictoires : “quand l’une exige la suppression des Pfas, les polluants éternels, ce qui est légitime, l’autre nous demande des voitures à batterie… or il n’y a pas de batterie sans Pfas”;
s’enchainent sans cohérence temporelle : “faites-nous des règles par paquet plutôt qu’une tous les mois !“;
s’appliquent de manière indifférenciée aux différentes catégories de véhicules : “Faut-il absolument une assistance au non-franchissement de ligne dans des voitures qui passent 95% de temps en ville ? Ma R5 doit réagir comme une berline haut de gamme dont le capot est trois fois plus long lors d’un choc frontal. C’est de la physique. Je suis censé faire un capot en Tungstène ?“, s’interroge Luca de Meo.
Dit autrement, l’Union Européenne a dérivé vers une forme de dirigisme économique très éloigné des valeurs libérales qui prévalaient à sa création.
Ces constats dépassent le cadre de la seule industrie automobile
Malheureusement, ces constats dépassent largement le seul cadre du secteur automobile. Comme le rappelait le rapport Draghi en septembre dernier, l’UE a adopté en 2019 environ 13 000 textes législatifs, contre 3 000 pour les Etats-Unis. 100 lois et 270 régulateurs interviennent directement dans le seul secteur de la tech. Ainsi va l’Europe !
En matière de politique industrielle, l’Europe fait comme le canard : elle dit oui avec la tête, non avec la queue. Officiellement, l’ambition est là avec le “Green Deal Industrial Plan” et la cohorte d’initiatives diverses supposées renforcer notre compétitivité : REPowerEU, InvestEU, Fonds pour l’innovation, European Skills Agenda, Critical Raw Materials Club, etc.
RépondreSupprimerMais elle ne s’est jusque-là que marginalement intéressée à notre compétitivité. L’accumulation des crises et déconvenues tend à sortir les dirigeants européens de leur torpeur voire de leur aveuglement. Des initiatives émergent telles la “boussole de la compétitivité” ou encore le plan Omnibus. Mais il ne s’agit que d’un patch sur un logiciel dépassé. La réindustrialisation dont on parle tant ne restera qu’un vœu pieux sans réforme structurelle de notre stratégie et de notre gouvernance.
L’industrie automobile doit servir de pilote pour précisément repenser en profondeur cette stratégie européenne, et mieux articuler nos ambitions scientifiques, économiques, sociales et environnementales. Comme l’explique John Elkann, “à ce rythme, si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production”. Il est grand temps de faire confiance aux entrepreneurs et de libérer leurs talents.
https://www.contrepoints.org/2025/05/08/480376-industrie-automobile-en-danger-ainsi-va-leurope
Dans les gros cons de Bruxelles il n'y a pas de constructeur automobile, de mécanicien, de boulanger ou de paysan, il n'y a que des gros cons de fonctionnaires non élus.
SupprimerLes usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information : redéfinir la vérité et la prise de décision
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 09 mai 2025 - 10:23
Résumé : Troisième d’une série de quatre, cet article dissèque comment les frameworks modernes, ces outils d’organisation et d’influence, manipulent l’information pour façonner vérités et décisions. Historiquement ancrés, ils sont aujourd’hui dopés par les algorithmes GAFAM, qui orchestrent une capture psychologique via des « règles de la communauté » et des boucles d’émotion, étouffant l’esprit critique.
Ces systèmes privilégient la conformité de groupe, reléguant la vérité à un consensus biaisé, comme dans un Truman Show numérique. La section sur la capture psychologique expose comment les vérités collectives écrasent la réflexion individuelle, engendrant une apathie sociale où l’erreur n’est ni reconnue ni source d’apprentissage, mais masquée par une transparence illusoire.
Cette dynamique, nourrie par une culture de l’efficacité et un management allergique à l’échec, paralyse la créativité et la diversité des pensées. Face à cette machine à conformer, un sursaut s'impose : réhabiliter l’esprit critique, oser dire « non », et cultiver une réflexion lente pour échapper à la prison des vérités négociées.
Cet article est le troisième volet d’une série dédiée aux frameworks, ces cadres méthodologiques qui structurent nos sociétés, nos pensées et nos décisions. Dans le premier article, nous avons retracé leur histoire, des stratégies de Sun Tzu aux outils numériques comme MITRE ATT&CK, en passant par les réformes éducatives de Jules Ferry. Le second a exploré la tension entre l’unicité humaine – son désordre, sa pluridisciplinarité, sa « folie » – et la « normatisation » imposée par ces cadres, qui menacent notre créativité et notre non-linéarité.
Ce troisième volet se penche sur les usages modernes des frameworks dans la gestion de l’information, où des approches systématiques et probabilistes redéfinissent notre rapport à la vérité et à la prise de décision. Dans un monde saturé de données, des cadres comme DISARM, conçus pour contrer la désinformation, façonnent des narratifs officiels et des « vérités de groupe », souvent au détriment de la connaissance authentique. En exploitant les biais cognitifs, ces outils, loin de libérer, agissent comme des « fils barbelés » ou des « ondes électroniques », capturant les esprits dans un éclos normatif. Les modèles de VUCA, BANI, et RUPT révèlent un monde trop complexe pour les schémas décisionnels traditionnels, tandis que la pollution informationnelle et l’information en situation incomplète aggravent les biais.
À travers des exemples comme le vote de l’obligation vaccinale en juillet 2021, où des fausses assertions ont biaisé les décisions, et en s’appuyant sur France-Soir (L’information, c’est le pouvoir au peuple, VUCA, BANI et bannis, debriefings sur Peter McCullough et Olivier Frot docteur en droit), nous verrons comment ces cadres, soutenus par des acteurs comme McKinsey, uniformisent l’information, souvent contre l’intérêt public. Le prochain article explorera comment résister à ces cadres pour préserver la liberté, la vérité et la dissension.
RépondreSupprimerUn monde en mutation : VUCA, BANI, RUPT et l’obsolescence des processus décisionnel traditionnels
Imaginez un océan déchaîné, où les vagues d’information s’écrasent sans répit : réseaux sociaux, chaînes d’information en continu, algorithmes qui amplifient le bruit, polarisent les esprits, et noient la vérité. Nous vivons dans une ère où l’information, autrefois rare, est devenue une tempête incessante, portée par des crises rapides – pandémies, conflits géopolitiques, dérèglements climatiques. Cette complexité croissante rend les schémas décisionnels traditionnels – planifier, prévoir, exécuter – aussi obsolètes qu’une boussole dans une tempête magnétique. Comme le souligne l’article « VUCA, BANI et bannis par la méthode : coups et blessures », les modèles VUCA, BANI, et RUPT tentent de cartographier ce chaos, révélant non seulement l’inadéquation des approches linéaires, mais aussi les défis d’une information manipulée.
VUCA, né dans les années 1980 à l’US Army War College, décrit un monde marqué par la Volatilité (changements brusques, comme les krachs boursiers), l’Incertitude (imprévisibilité des crises), la Complexité (interconnexions globales, comme les chaînes d’approvisionnement), et l’Ambiguïté (manque de clarté, comme dans les narratifs sanitaires). Utilisé par les entreprises pour naviguer la disruption numérique ou la crise financière de 2008, VUCA a montré ses limites face à des bouleversements plus profonds, où l’information elle-même devient une arme. Par exemple, lors de la pandémie de covid-19, les gouvernements ont utilisé VUCA pour planifier les confinements, mais les narratifs contradictoires sur les masques ou les vaccins ont révélé son incapacité à gérer la désinformation.
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BANI, proposé par Jamais Cascio, va plus loin, capturant l’essence d’un monde numérique : Brittle (systèmes fragiles, comme les infrastructures cybernétiques ou un monde bien plus incertains que l’on ne le pensait), Anxieux (angoisse face à l’incertitude, comme lors des confinements), Non-linéaire (événements imprévisibles, comme les cyberattaques), Incompréhensible (vérités opaques, comme les contrats vaccinaux). Ce cadre, plus adapté à l’ère des algorithmes, reflète l’anxiété d’une société submergée par des narratifs contradictoires. En 2020, BANI aurait pu guider la gestion des campagnes vaccinales, mais les narratifs officiels, amplifiés par des cadres comme DISARM, ils ont permis d’étouffer les débats scientifiques, renforçant l’opacité. France-Soir critique ces cadres rigides, qui ignorent la non-linéarité essentielle à la vérité, cadre et même empêche la créativité ou l’unicité, enfermant les gens dans une vérité de groupe.
RépondreSupprimerBANI
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RUPT, avec ses dimensions Rapide (crises éclairs, comme les scandales viraux), Imprévisible (événements imprévus, comme les cyberattaques), Paradoxal (solutions contre-intuitives), et Tangled (systèmes enchevêtrés, comme les réseaux sociaux), met l’accent sur la vitesse et l’interconnexion. Utilisé en prospective stratégique, RUPT a aidé à anticiper des crises comme les tensions en Ukraine (2022), mais il échoue à contrer la désinformation et ses dérives, où les narratifs normés dominent les faits. Par exemple, les rapports sur les laboratoires biologiques ukrainiens, taxés de « complotistes », ont été marginalisés par des cadres comme DISARM, ainsi que l’origine du virus ou encore l’efficacité des traitements précoces contre la covid.
Navigating DisRUPTion: An Alternative to VUCA | CCL
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Ces modèles montrent que le monde a muté : les approches linéaires, héritées de l’ère industrielle, s’effondrent dans un chaos non linéaire. Pourtant, au lieu de favoriser la véritable connaissance, des cadres et de chartes de déontologies censés assister à gérer l’information, imposent des vérités préfabriquées, exploitant notre désarroi face à l’incertitude.
Comme une vague qui emporte tout, ce chaos informationnel appelle des outils nouveaux, mais ces outils, loin de guider, risquent de nous enchaîner, transformant l’information en un outil de contrôle plutôt qu’un pouvoir au peuple.
RépondreSupprimerDISARM : un framework pour façonner les vérités de groupe
Dans cet océan d’information, DISARM (Disinformation Analysis and Risk Management) se dressait comme un phare, promettant de guider à travers la tempête de la désinformation. Introduit dans l’article précédent comme une matrice normative, DISARM est un cadre méthodologique conçu pour identifier, analyser, et neutraliser les campagnes de désinformation. Mais ce phare projette une ombre inquiétante : loin de protéger la vérité, DISARM devient un outil de contrôle, tissant des vérités de groupe qui étouffent la connaissance authentique, comme le dénonce France-Soir dans « L’information, c’est le pouvoir au peuple ». Pour comprendre cette ambivalence, plongeons dans ce qu’est DISARM, comment il fonctionne, qui l’utilise, et comment il redéfinit notre rapport à la vérité.
Qu'est ce que c’est
DISARM est un cadre open-source, développé à partir de 2019 par des experts en cybersécurité et en analyse de l’information, notamment via le Cognitive Security Institute et des collaborations avec des ONG comme le Global Engagement Center du Département d’État américain. Inspiré de cadres comme AMITT (Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques), DISARM vise à cartographier les tactiques, techniques, et procédures (TTP) des campagnes de désinformation, qu’il s’agisse de fake news, de propagande, ou de narratifs polarisants. [AJOUT] Sa structure repose sur une taxonomie détaillée, divisée en trois piliers : acteurs (qui propage la désinformation ?), tactiques (comment ? ex. : amplification, faux comptes), et contenus (quoi ? ex. : narratifs, mèmes). Cette approche systématique, héritée des frameworks de cybersécurité comme MITRE ATT&CK, vise à rendre la désinformation prévisible et neutralisable. DISARM se veut un outil universel, adaptable à des contextes variés, des élections aux crises sanitaires.
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RépondreSupprimerComment il fonctionne
DISARM opère en trois étapes : identification, analyse, et neutralisation.
Identification : les algorithmes scannent les réseaux sociaux, les médias, et les plateformes numériques pour repérer des signaux de désinformation, comme des pics de contenu viral ou des mots-clés polarisants (ex. : « vaccin dangereux »). Ces algorithmes, probabilistes, s’appuient sur le Big Data pour détecter des anomalies, comme des campagnes coordonnées.
Analyse : les signaux sont classés selon la taxonomie DISARM. Par exemple, un mème critiquant les vaccins pourrait être étiqueté comme « tactique de polarisation » ou « contenu de défiance ». Des analystes, souvent aidés par l’IA, évaluent l’impact potentiel (ex. : viralité, audience ciblée).
Neutralisation : des mesures sont prises, comme la censure (suppression de contenu), la dépriorisation (réduction de visibilité), ou la contre-propagande (amplification de narratifs officiels). Ces actions s’appuient sur des partenariats avec les GAFAM, qui ajustent leurs algorithmes pour limiter la portée des contenus ciblés.
Cette approche systématique structure l’information en catégories claires, tandis que l’aspect probabiliste prédit les risques via des modèles statistiques. Par exemple, DISARM peut estimer la probabilité qu’un narratif anti-vaccin devienne viral, en analysant les données historiques et les comportements en ligne. Ces modèles, bien que sophistiqués, réduisent la complexité humaine à des probabilités, ignorant la non-linéarité des idées, célébrée dans l’article précédent.
Qui l’utilise
DISARM est adopté par un éventail d’acteurs aux motivations diverses :
Gouvernements : les agences de sécurité (ex. : FBI, MI6) l’utilisent pour contrer les campagnes étrangères, comme les prétendues ingérences russes lors des élections.
ONG et think tanks : des groupes comme l’Atlantic Council ou le Global Disinformation Index s’en servent pour surveiller les narratifs polarisants.
Entreprises tech : les GAFAM (Meta, Google, Twitter) intègrent DISARM dans leurs politiques de modération, souvent sous pression réglementaire.
Médias et agences de presse : certains collaborent avec DISARM pour valider les informations, renforçant les narratifs officiels. Ces acteurs, bien qu’hétérogènes, partagent un objectif : contrôler l’information pour maintenir l’ordre social ou protéger des intérêts (sécurité nationale, profits, réputation). Cependant, leurs motivations divergent : les gouvernements cherchent la stabilité, les techs maximisent l’engagement, et les ONG poursuivent des agendas idéologiques. Cette convergence d’intérêts crée un écosystème où DISARM devient un outil de pouvoir, souvent au détriment des voix marginales.
Pollution informationnelle et biais cognitifs : les décisions biaisées
RépondreSupprimerSi DISARM est un filet, la pollution informationnelle est le courant qui charrie vérités et mensonges dans un même tourbillon. Cette pollution – surcharge d’informations, désinformation intentionnelle, narratifs contradictoires – brouille notre boussole, transformant l’information en un labyrinthe où les biais cognitifs deviennent des pièges. Comme l’écrit France-Soir, l’information devrait être un pouvoir au peuple, mais elle devient une arme lorsque les cadres, comme DISARM, exploitent nos failles psychologiques pour biaiser nos décisions.
Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux, des réflexes qui nous aident à naviguer l’incertitude, mais qui nous trahissent sous pression. Le biais de confirmation nous pousse à croire ce qui conforte nos idées : en 2021, beaucoup ont adhéré aux narratifs vaccinaux, ignorant les alertes de scientifiques comme McCullough. Le biais de disponibilité surévalue ce qui est répété : les messages sur la « nécessité » des vaccins, martelés par les médias, ont éclipsé les débats sur leurs effets secondaires. L’effet d’ancrage nous fait accorder du poids à une première information, même fausse : les assertions de Macron, le 12 juillet 2021, ont servi de point de départ pour le vote de l’obligation vaccinale, malgré leur fragilité. Le biais d’autorité a amplifié cette erreur : les parlementaires, influencés par des experts officiels, ont suivi Macron sans exiger les contrats vaccinaux. Le biais de cadrage, où la présentation façonne la perception, a ancré l’idée que les vaccins étaient « la seule solution », occultant les traitements précoces. Le biais de surconfiance, où les décideurs surestiment leurs connaissances, a poussé à ignorer les données émergentes, comme celles sur les effets secondaires.
La pollution informationnelle
RépondreSupprimerLes algorithmes des GAFAM aggravent cette pollution. En créant des bulles defiltrage, ils enferment les individus dans des échos de leurs croyances, renforçant le biais de confirmation. En 2021, les vidéos critiques de McCullough ont été supprimées ou déréférencées sur YouTube, tandis que les narratifs officiels dominaient. Ces algorithmes, probabilistes, amplifient les contenus polarisants pour maximiser l’engagement, comme les posts anti-vaccins ou pro-vaccins, fracturant le débat. En 2022, les narratifs sur l’Ukraine – laboratoires biologiques, origines du conflit – ont été filtrés par ces mêmes algorithmes, limitant les perspectives.
Ces technologies, souvent alignées sur DISARM, transforment l’information en un champ de bataille, où la vérité est une victime collatérale.
Cette pollution s’amplifie dans un contexte d’information en situation incomplète. Les parlementaires, en juillet 2021, ont voté sans accès aux contrats vaccinaux, comme le souligne Olivier Frot dans FranceSoir (Un contrat aussi favorable à l’industriel, cela me paraît anormal). Ces contrats, opaques, protégeaient les industriels, pas l’intérêt national. DISARM, en structurant l’information via des algorithmes, a amplifié le narratif officiel, marginalisant les critiques. Cette opacité a des conséquences systémiques : la perte de confiance publique, comme les manifestations contre le pass sanitaire, montre un rejet des narratifs imposés. Les inversions accusatoires – taxer les sceptiques de complotisme – et les injonctions paradoxales – exiger la confiance sans transparence – ont étouffé le débat, renforçant les biais. Le vote de 2021, biaisé par ces mécanismes, a servi des agendas industriels, pas la santé publique.
La pollution informationnelle, orchestrée par les cadres, n’est pas un accident : c’est une stratégie d’aliénation.
La « normatisation » de l’information : un consensus au service du pouvoir
L’information, dans un monde idéal, est une mosaïque de perspectives, un kaléidoscope où chaque éclat reflète une part de vérité. Mais les frameworks modernes, comme DISARM, transforment cette mosaïque en un miroir uniforme, reflétant une seule image : celle du consensus. La « normatisation » de l’information, orchestrée par les agences de presse, les algorithmes, et les cadres numériques, crée un narratif dominant qui pollue les esprits. Ce consensus, souvent artificiel, sert le pouvoir – gouvernements, industries, élites – au détriment du peuple.
Les agences de presse, comme l’AFP ou Reuters, sont au cœur de ce processus. Leurs dépêches, reprises par des milliers de médias, diffusent un narratif standardisé, des conflits géopolitiques aux crises sanitaires. En 2021, les messages sur l’efficacité des vaccins, relayés sans nuance, ont éclipsé les analyses critiques, comme celles de McCullough. Ce mécanisme repose sur des algorithmes de curation, qui priorisent les dépêches des agences dans les flux des réseaux sociaux et des moteurs de recherche. Par exemple, Google News, en mettant en avant les sources « fiables » comme l’AFP, marginalise les médias indépendants qui rapportent des perspectives alternatives. Ces algorithmes, probabilistes, s’alignent sur des cadres comme DISARM, renforçant le consensus.
RépondreSupprimerLes fact-checkers aggravent cette « normatisation ». Présentés comme gardiens de la vérité, ils sont souvent financés par des entreprises tech (ex. : Meta) ou des ONG liées à DISARM, comme le Poynter Institute. En 2021, des fact-checks hâtifs ont disqualifié des thèses sur les effets secondaires des vaccins, ignorant des données émergentes rapportées par FranceSoir. Ces outils, en labellisant les critiques comme « fausses », agissent comme des relais de DISARM, uniformisant l’information. Leur ambiguïté – vérité ou censure ? – reflète le danger des cadres normatifs, qui privilégient l’ordre à la pluralité.
Les intérêts économiques sous-tendent cette "normatisation". L’industrie pharmaceutique, par exemple, a bénéficié des narratifs vaccinaux, « protégée par des contrats opaques », comme le note Olivier Frot. Les GAFAM, en alignant leurs algorithmes sur DISARM, maximisent leurs profits en évitant les régulations. Ces acteurs, en collaboration avec les agences de presse, créent un écosystème où l’information sert le pouvoir économique, pas la santé publique. En 2022, la couverture normée du conflit en Ukraine – minimisant certaines questions, comme les laboratoires biologiques – a protégé des intérêts géopolitiques, marginalisant les débats.
DISARM renforce ce consensus : en ciblant la « désinformation », il censure les voix divergentes, imposant une vérité de groupe. Le vote de l’obligation vaccinale illustre cette dérive : les parlementaires, noyés dans un narratif normé et privés des contrats, ont suivi un consensus qui a ignoré l’intérêt national. Ce consensus divise autant qu’il unifie : les débats sur les vaccins, polarisés entre « pro » et « anti », ont fracturé les sociétés, étouffant la nuance. La non-linéarité, source de créativité (article 2), est écrasée par cette logique linéaire, où une seule vérité prévaut. Les cadres, comme des ondes électroniques, capturent les esprits, transformant l’information en un outil d’alignement sociétal, non de quête de savoir.
McKinsey : les frameworks au service de la « normatisation »
RépondreSupprimerDans l’ombre des narratifs officiels, McKinsey & Company tisse des cadres qui structurent l’information avec une précision chirurgicale. Depuis 1926, McKinsey a perfectionné l’art des frameworks, du Budgetary Control (1922), qui harmonisait les décisions financières, au General Survey Outline (1931), qui standardisait l’analyse organisationnelle.
McKinsey Value Delivery System
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Dans les années 1970, des cadres comme la GE-McKinsey Matrix (segmentation stratégique), le Minto Pyramid Principle (communication persuasive), et le 7S Framework (alignement organisationnel stratégique) ont intégré des principes de persuasion, proches des modèles marketing (AIDA) ou des scripts de call centers.
Framework McKinsey 7S
Ces outils, en simplifiant l’information, ont façonné les stratégies de clients, mais aussi normé les narratifs.
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Lors de la crise de la COVID-19, McKinsey a joué un rôle controversé, conseillant des gouvernements sur la gestion des campagnes vaccinales. En France, ses recommandations, basées sur des frameworks comme le Minto Pyramid Principle, ont structuré la communication officielle : messages clairs (« les vaccins sauvent des vies »), arguments sélectifs, et marginalisation des critiques. Ces conseils, facturés à prix d’or, ont amplifié le narratif normé, comme celui soutenu par DISARM, mais ont suscité des critiques, notamment sur les conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
France-Soir a pointé ces dérives, où l’intérêt public passe après les profits.
McKinsey, comme DISARM, illustre l’ambivalence des cadres : des outils d’efficacité, mais aussi des chaînes invisibles. En simplifiant la complexité, ils uniformisent l’information, marginalisant les vérités alternatives. Par exemple, McKinsey a conseillé des entreprises tech sur la modération de contenu, renforçant l’alignement avec des cadres comme DISARM. Ces partenariats, en structurant les narratifs, servent des agendas puissants, au détriment de la pluralité.
Les frameworks de McKinsey, en tissant des narratifs lisses, contribuent à l’éclos normatif, où la vérité devient un produit du pouvoir, non une quête collective.
Framework - Usages - Partie 3 :
RépondreSupprimerFrameworks les usages partie 3 - Les framekorks utilisés en management
La capture psychologique : vérités de groupe contre esprit critique
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Si les frameworks sont des fils barbelés, l’esprit humain est leur prisonnier. Submergée par la pollution informationnelle, la population se retrouve capturée dans un éclos normatif, où les vérités de groupe remplacent l’esprit critique. Comme une vague qui s’écrase sans fin, les narratifs officiels, amplifiés par les biais cognitifs et les mécanismes pervers, maintiennent les individus dans un état de conformisme, loin de l’émancipation promise par l’information. FranceSoir, dans L’information, c’est le pouvoir au peuple, nous rappelle cet idéal : l’information devrait élever, non enchaîner.
Pourtant, les cadres modernes font l’inverse, transformant l’information en un outil d’aliénation.
La capture psychologique opère par des mécanismes subtils, mais puissants. Le biais de conformité, étudié par Solomon Asch, montre comment les individus adoptent l’opinion majoritaire par peur du rejet. En 2021, les citoyens, bombardés par des narratifs sur la « nécessité » des vaccins, suivaient souvent le consensus, même face à des données contradictoires, comme celles de McCullough. La peur, amplifiée par des messages anxiogènes – menace sanitaire, exclusion sociale via le pass sanitaire – a poussé à l’obéissance. Les injonctions paradoxales, comme exiger la confiance dans des contrats opaques, ont semé la confusion, décourageant le questionnement.
La stigmatisation a muselé les dissidents. Taxer quelqu’un de « complotiste » est devenu une arme : en 2021, des scientifiques, des citoyens, et même des parlementaires sceptiques ont été marginalisés, leurs doutes balayés comme des menaces. Cette dynamique s’est intensifiée avec les réseaux sociaux, où les algorithmes amplifient les accusations de complotisme, créant des campagnes de dénigrement. Par exemple, les comptes partageant les analyses de McCullough ont été signalés ou bannis, renforçant le conformisme. Cette stigmatisation, orchestrée par des cadres comme DISARM, divise la société, transformant le débat en une guerre de camps.
Framework - Usages - Partie 3 :
RépondreSupprimerLa capture psychologique
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À long terme, cette capture a des effets dévastateurs : l’apathie sociale, où les individus renoncent au débat public, et l’érosion de la curiosité intellectuelle, où la quête de vérité cède à l’acceptation passive. Depuis 2021, la montée de la censure, perçue comme « normale » dans certaines démocraties, illustre cette apathie. Les manifestations contre le pass sanitaire, bien que nombreuses, ont perdu en vigueur face à la fatigue collective. Cette perte de curiosité, où les citoyens cessent de questionner les narratifs, est un triomphe pour les cadres normatifs, qui prospèrent dans l’indifférence.
Les parlementaires, lors du vote de juillet 2021, incarnent cette capture : influencés par un narratif normé, privés d’information complète, ils ont cédé au conformisme, trahissant l’intérêt national, comme le note France-Soir. Les cadres, comme des ondes électroniques, manipulent les biais – conformité, disponibilité, autorité – pour imposer des vérités préfabriquées. L’information, au lieu d’élever, devient un outil de contrôle, un éclos où la non-linéarité et la dissension (article 2) sont étouffées.
Ce n’est pas l’information qui libère, mais une matrice qui emprisonne, où la quête de savoir est remplacée par l’adhésion aveugle.
Cette capture psychologique, amplifiée par les vérités de groupe, engendre une apathie sociale délétère, où l’individu, submergé par la conformité, renonce à questionner ou à reconnaître ses erreurs. Loin de favoriser une transparence qui libère, cette dynamique alimente une confusion paralysante, où les biais collectifs, renforcés par les algorithmes des GAFAM et leurs « règles de la communauté », privilégient l’émotion immédiate au détriment du slow thinking. Ces algorithmes, conçus pour capter l’attention, encouragent des réactions impulsives plutôt qu’une réflexion critique, piégeant les individus dans un écho rassurant, mais biaisé, semblable à l’illusion du Truman Show. Dire « NON» devient un acte de courage, car l’esprit critique, qui apprend de ses erreurs et s’affranchit du troupeau, est supplanté par la facilité émotionnelle et la peur du « qu’en-dira-t-on ».
RépondreSupprimerCette conformité, souvent masquée sous un vernis de rationalité, limite l’individu en le ramenant à une norme stérile, étouffant toute possibilité de divergence.
Cette apathie n’est pas seulement le fruit de normes sociales oppressantes, mais aussi d’un écosystème qui sanctionne l’erreur et valorise l’efficacité au détriment de l’imagination. Les managements intolérants à l’échec, les cultures obsédées par la performance et l’uniformisation des idées écrasent la diversité des façons de penser, essentielle à la créativité. Comme le souligne l’article, la créativité ne se préserve pas par des déclarations de principe : elle exige un effort conscient, cultivé dans les détails du quotidien, pour encourager l’expérimentation et l’apprentissage par l’erreur. À l’inverse, l’oubli de ces principes, exacerbé par des systèmes technologiques et sociaux qui privilégient la conformité, enferme l’individu dans une prison invisible où la vérité devient un produit négocié, et non une quête.
Refuser cette dérive demande de réhabiliter l’esprit critique, non comme un simple outil, mais comme un acte de résistance face à la paralysie collective.
L'esprit de chaque être est incomparable, il est unique, il a son sens. L'esprit d'un groupe remet en question celui de chacun pour en arriver à une 'conclusion' d'une addition plus ou moins construite. C'est ce qui définit l'être humain par sa construction, son exclusivité. Le savoir de chacun dépend de chaque être. Sa raison de pensée, de se souvenir et de comprendre l'idée de chacun.
RépondreSupprimerChacun a sa planète. Son monde, sa logique et sa compréhension. Elles diffèrent des autres tout en tenant compte de la diversité. C'est ce mécanisme qui s'appelle la vie de chacun. L'imagination.
Le pouvoir de dominer est tout autre comme celui de s'inférioriser. L'établissement tient compte de ses (ces) différences. Chacun s'appelle l'intelligence. L'élaboration vient avec l'âge. Chacun s'autorise de vivre avec ses moyens. Il conçoit des machines superbes, des idées inconnues, des devenirs inexistants. C'est ce que font aussi chaque écrivain, scénariste ou dessinateur qui élabore, d'imaginer un atmosphère propre à celui qui pense. Il est particulier. Il est l'être sur Terre. Sa Terre, son choix, ses valeurs. Il est indépendant. Il réfléchit. Il suppose. Il se questionne. Il marche dans sa conjoncture. Il aborde à chaque instant des entourages différents. Il se permet. Il se révolutionne. Il s'exagère ou se limite ou se trompe. Mais c'est lui. Lui qui fait sa vie. L'exposition modifie chaque cellule, chaque neurone, chaque cerveau à solutionner l’existence de l'être humain. Il aborde des mondes inconnus, des adversités, des compléments et des systèmes inintelligents. Il ne sabordera jamais sa culture, son cortex vital parce qu'il est un. Un comme pas d'autres. Un parmi les uns. Le cervical en marche. La volonté de vivre sa propre existence.
C'est l'homme qui fait la machine et non son contraire.
C'est pourquoi sur notre planète plus il y a de monde plus il y a de cons et plus il y a de surdoué(e)s. C'est aussi pourquoi la Chine avec son milliard et demi d'habitants réalise des prouesses exceptionnelles, extravagantes et grandioses. L'imagination est libérée. L'intelligent en tiendra compte. Elle favorise l'inaperçue. Elle tient compte des autres. Elle ébloui les mécanismes contre-productifs. Elle dépasse les programmes. Elle marche vers les autres. Elle n'est pas artificielle, elle est réelle. C'est la combustion, la pression, l'explosion qui fait monter l'eau du magma vers les sources et nappes phréatiques et non la lune, le soleil ou d'autres éléments tout autour dans l'espace. La masse ferrique incandescente fait de qu'elle veut ! Elle fait le climat qu'elle veut. Elle se dirige. Elle s'obtient.
RépondreSupprimerL’asservissement des peuples par la dette : un système qui profite à quelques-uns (partie II)
Xavier Azalbert, France-Soir
le 09 mai 2025 - 08:20
Les banquiers prospèrent sur notre endettement.
Les géants pharmaceutiques tirent profit de nos systèmes de santé surendettés.
Les industriels de l’armement s’enrichissent des budgets militaires financés par la dette.
Les grands médias, souvent aux mains de quelques milliardaires, taisent les rouages de ce système.
Et trop souvent, les gouvernements légitiment ces dynamiques, au détriment des citoyens.
Dans un édito précédent sur l’Agenda 2030, j’évoquais les mécanismes qui limitent la liberté des peuples. Aujourd’hui, je me concentre sur le plus insidieux d’entre eux : la dette. Loin d’être une simple question comptable, la dette publique et privée est un levier de pouvoir qui pèse sur les 8 milliards d’habitants de la planète. Comment fonctionne ce système ? Qui en profite ? Et comment s’en libérer ? Plongeons dans les faits.
La dette mondiale : un fardeau colossal
En 2023, la dette mondiale – publique et privée – atteignait 305 000 milliards de dollars, soit 330 % du PIB global (FMI). La dette publique seule, contractée par les États, représente 97 % du PIB mondial. En France, elle s’élève à 113 % du PIB, soit environ 3 300 milliards d’euros, avec des intérêts annuels de 54 milliards d’euros payés par les contribuables. Aux États-Unis, la dette publique frôle les 36 200 milliards de dollars, générant plus de 1 000 milliards d’intérêts par an.
Qui finance ces dettes ? Principalement des banques privées, des fonds de pension et des investisseurs institutionnels, via l’achat de bons du Trésor émis par les États. Ces titres, censés représenter une promesse de remboursement, reposent sur la confiance dans la capacité des États à taxer leurs citoyens ou à croître économiquement. Mais cette confiance est fragile : lorsque les taux d’intérêt montent, comme c’est le cas depuis 2022 avec les hausses décidées par la BCE (4,5 %), le fardeau de la dette s’alourdit, au détriment des services publics et des ménages.
Un mécanisme d’asservissement
RépondreSupprimerLa dette publique n’est pas qu’un chiffre sur un bilan. Elle engage les peuples, qui financent les intérêts par leurs impôts. Prenons l’exemple de la Grèce : en 2010, endettée à 180 % de son PIB, elle a été contrainte par la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) d’adopter des mesures d’austérité brutales – baisses de salaires, privatisations, coupes dans les retraites. Résultat : un chômage à 27 % en 2013 et une récession prolongée. La souveraineté grecque a été sacrifiée au profit des créanciers.
Dans les pays du Sud, le tableau est encore plus sombre. La Zambie, endettée auprès de la Chine pour des projets d’infrastructures, a dû céder des actifs stratégiques en 2020 pour éviter le défaut de paiement. Selon la Banque mondiale, 40 % des pays à faible revenu sont en risque de surendettement, souvent piégés par des prêts libellés en devises étrangères, qui les exposent aux fluctuations monétaires.
Les ménages ne sont pas épargnés. En France, 120 000 dossiers de surendettement sont déposés chaque année, touchant souvent des foyers modestes piégés par des crédits à la consommation. Aux États-Unis, la dette étudiante dépasse 1,7 trillion de dollars, affectant 45 millions de personnes. Ces dettes individuelles, comme les dettes souveraines, limitent la liberté et maintiennent une pression constante sur les citoyens.
Qui profite de la dette ?
Les créanciers – banques privées, fonds spéculatifs et institutions comme le FMI – tirent des profits substantiels des intérêts. Les fonds vautours, par exemple, rachètent des dettes souveraines à bas prix pour exiger des remboursements exorbitants. En 2016, un fonds a poursuivi l’Argentine pour 1,5 milliard de dollars sur une dette initiale de 80 millions.
Ces pratiques, bien que légales, révèlent un système où les plus vulnérables paient le prix fort.
Les géants pharmaceutiques et militaires profitent également de l’endettement. Les systèmes de santé, comme le NHS britannique, endetté à hauteur de 10 milliards de livres, signent des contrats onéreux avec Big Pharma. Les budgets militaires mondiaux, qui atteignent 2 000 milliards de dollars par an, alimentent la dette tout en enrichissant les industriels de l’armement. Quant aux médias, leur concentration – 90 % des médias français sont détenus par neuf milliardaires – limite les débats sur ces enjeux, laissant les citoyens dans l’ignorance.
Une interdépendance géopolitique
RépondreSupprimerL’éditorial pourrait suggérer une collusion entre grandes puissances, mais les faits pointent vers une interdépendance pragmatique. La Chine, qui détient environ 1 100 milliards de dollars de bons du Trésor américain, stabilise le dollar pour soutenir ses exportations. Une faillite des États-Unis nuirait à Pékin, d’où une coopération économique implicite. La Russie, souvent présentée comme exempte de dettes, maintient une dette publique faible (17 % du PIB en 2023), mais reste vulnérable aux sanctions et à la volatilité pétrolière.
Le risque d’un krach orchestré ?
L’idée d’un krach boursier servant de prétexte à une spoliation massive n’est pas sans fondement historique. En 1929, comme en 2008, les crises financières ont redistribué les richesses vers les élites financières, tandis que les populations subissaient chômage et précarité.
Aujourd’hui, la hausse des taux d’intérêt et l’endettement record rendent un tel scénario plausible. Si les intérêts de la dette dépassent la richesse produite, les États pourraient recourir à des mesures extrêmes, comme des hausses d’impôts ou des confiscations de patrimoine. Les divers éléments de coercitions, de déstructuration et de contrôle de la population sont aujourd’hui à disposition des élites mondialistes pour mener à bien un projet de domination des peuples du monde. Ce « Parce que c'est notre projet ! » à l'occasion duquel ; petit bonus qu'ils comptent s'octroyer ; ils seront en mesure de s'emparer de la totalité de ce que nous possédons, vous et moi : les 8 milliards d'êtres humains qui ne sont pas dans la combine.
Vers des solutions concrètes
RépondreSupprimerFace à ce système, des solutions existent. D’abord, l’annulation de dettes, comme l’initiative PPTE de 2005, qui a réduit la dette de 36 pays pauvres. Les pays du Sud demandent aujourd’hui des annulations pour les « dettes climatiques », liées à l’adaptation au changement climatique. Ensuite, une régulation des fonds vautours et une réforme du FMI pourraient limiter les abus des créanciers. Enfin, l’éducation financière doit devenir une priorité pour protéger les citoyens des pièges du surendettement.
Il faut reprendre le contrôle
La dette n’est pas une fatalité. Elle est un outil de pouvoir, mais les peuples peuvent s’en émanciper. En exigeant la transparence des mécanismes financiers, en soutenant des réformes équitables et en s’éduquant, nous pouvons briser les chaînes de l’asservissement par la dette.
Car notre avenir ne doit pas appartenir aux banquiers, mais à nous, les 8 milliards d’êtres humains qui faisons vivre ce monde.
Je vous en fais état dans mon édito précédent. Donc à ceux d'entre vous qui ne l'ont pas encore lu... et que ça intéresse, je suggère d'aller voir ce dont il en retourne.
Quant à moi, je vous retrouve prochainement.
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/l-asservissement-des-peuples-par-la-dette-un-systeme-qui-profite-quelques-uns
https://huemaurice1.blogspot.com/2025/05/la-verite-sort-de-la-bouche-des-enfants.html?sc=1746722895796#c2200405990748815259
SupprimerQuel est l'avenir du génie génétique vert ?
RépondreSupprimer9 Mai 2025
Ludger Wess, chez Willi l'agriculteur*
Un article invité de Ludger Wess, qui se penche sur la question de savoir si de nouveaux développements peuvent être constatés en matière de génie génétique et de nouvelles techniques de sélection (NGT).
Alors que les agriculteurs et les consommateurs d'autres continents peuvent depuis longtemps utiliser des fruits, des légumes et des céréales produits à l'aide de nouvelles technologies d'amélioration des plantes (appelées nouvelles techniques génomiques – NGT), l'UE se demande encore si ces procédés doivent être autorisés en Europe. Jusqu'à présent, elles étaient considérées comme des techniques de génie génétique à réglementer strictement, bien qu'elles n'introduisent pas de nouveaux gènes dans les plantes.
En 2023, la Commission Européenne a donné l'impulsion à une nouvelle réglementation afin de faciliter l'autorisation de ces plantes. Début 2024, le Parlement Européen a suivi avec une approbation de principe, mais de nombreux souhaits de modification. Ensuite, il ne s'est rien passé pendant un certain temps, car le troisième organe, le Conseil de l'UE, a tout simplement laissé le sujet en suspens sous la présidence hongroise du Conseil. Aujourd'hui, la présidence polonaise du Conseil a repris le sujet et présenté une proposition de compromis qui, conformément aux processus de vote habituels au sein de l'UE, constitue une nouvelle base de discussion pour la prise de décision finale qui va maintenant commencer, le fameux trilogue.
Une chose est d'ores et déjà claire : une autorisation facilitée verra le jour, car la proposition du Conseil est soutenue par la majorité qualifiée des États membres de l'UE. La Commission, le Parlement et le Conseil sont d'accord sur l'idée centrale de classer les plantes produites avec la nouvelle technologie en deux catégories. Elles devraient être soumises à deux procédures d'autorisation différentes. Les plantes NGT considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles (NGT-1) seraient exemptées des exigences de la législation européenne sur les OGM, tandis que les plantes NGT-2, qui apportent des propriétés plus complexes (ou des résistances à des herbicides), continueraient à être soumises à des exigences plus strictes. Cela signifie qu'à l'avenir, les plantes NGT-1 ne seront probablement plus autorisées à grands frais et qu'il ne sera plus possible pour certains pays de l'UE d'interdire la culture de telles plantes.
RépondreSupprimerDes points tels que le brevetage et l'étiquetage restent controversés, le Conseil et la Commission étant d'accord sur le fait que pour les plantes NGT-1, ce sont les semences qui doivent être étiquetées, mais pas les produits issus de ces plantes dans le commerce. Les fournisseurs de plantes NGT doivent également indiquer si leurs plantes sont brevetées ou si une demande de brevet a été déposée.
Le bon sens s'impose
Il est bon de voir que la raison s'impose peu à peu. En effet, une meilleure sélection des plantes, c'est-à-dire une sélection plus précise et plus rapide, est absolument nécessaire face aux défis posés par le changement climatique. De plus, l'agitation autour de la technique est totalement inutile. La grande majorité des mutations produites par l'édition de gènes pourraient également se produire de manière naturelle ou par ce que l'on appelle la mutagenèse. Cette méthode, qui est d'ailleurs également considérée comme du génie génétique d'un point de vue juridique, augmente le taux de mutation naturel par des rayonnements ou des produits chimiques, de sorte que les modifications génétiques se produisent plus rapidement – mais de manière aléatoire.
Au cours des 70 dernières années, cette technologie imprécise a permis de créer de nombreuses variétés qui sont également utilisées dans l'agriculture biologique. Bien qu'il s'agisse juridiquement de variétés génétiquement modifiées, les produits qui en sont issus n'ont pas besoin d'être étiquetés et peuvent même porter la mention « sans OGM » – ce qui est totalement absurde – alors même qu'ils constituent des OGM.
RépondreSupprimerIl est donc totalement incompréhensible que l'agriculture biologique rejette la mutagenèse modernisée et plus précise (mais ne veuille pas renoncer aux variétés issues de la mutagenèse aléatoire) et que les associations environnementales exigent que les plantes produites par édition de gènes soient étiquetées, tout comme les produits. L'agriculture biologique pourrait les utiliser en silence, tout comme elle utilise en silence les variétés produites avec l'ancien génie génétique. Cela ne peut s'expliquer que par le fait que les associations et les ONG, en s'opposant radicalement à toutes les nouvelles technologies, se sont mises dans un coin dont elles ne peuvent pas sortir facilement sans perdre la face.
Leur affirmation selon laquelle la technologie pourrait entraîner des effets secondaires indésirables non identifiés est une tromperie du public. De tels effets secondaires sont plusieurs ordres de grandeur plus rares avec l'édition de gènes qu'avec la production de mutations, qui provoque le chaos dans le génome par irradiation – avec des conséquences parfois graves pour la forme et la santé des plantes. Les consommateurs ont également été touchés : en effet, au cours des 50 dernières années, des variétés issues de la sélection conventionnelle ou de l'amélioration des plantes par mutation, compatibles avec l'agriculture biologique, ont dû être retirées à plusieurs reprises en raison de leur toxicité, et ce après avoir atteint le marché alimentaire. Parmi elles figuraient une nouvelle variété de céleri et plusieurs variétés de pommes de terre. Le risque de tels effets secondaires est nettement plus faible lors de l'utilisation des « ciseaux génétiques », incomparablement plus précis et présentant moins d'effets secondaires.
L'affirmation selon laquelle les semences obtenues par édition de gènes pourraient être plus chères et ne pourraient pas être reproduites, et seraient donc désavantageuses pour les agriculteurs, est également trompeuse. Premièrement, la législation sur la protection des obtentions végétales est toujours en vigueur en Europe, avec le privilège de l'agriculteur, qui permet aux petits agriculteurs de conserver les récoltes pour les semer l'année suivante. Deuxièmement, les producteurs de semences n'auront que peu d'intérêt à breveter les variétés NGT-1 issues de l'édition génétique [ma note : les variétés végétales, en tant que telles, ne sont pas brevetables en Europe]. Les procédures de brevet coûteuses ne sont généralement rentables que pour les caractéristiques complexes et les avantages très évidents, par exemple pour les plantes dont la culture nécessite moins d'insecticides, d'herbicides ou d'engrais. Troisièmement, les récoltes conservées pour un semis l'année suivante donnent souvent des rendements inférieurs, de sorte qu'à l'exception des agriculteurs Demeter, pratiquement tous les agriculteurs rachètent leurs semences chaque année. Quatrièmement, les agriculteurs apprécient les semences de qualité et achètent généralement (y compris les agriculteurs biologiques) des semences hybrides, qui sont chères mais très productives, bien qu'elles ne soient pas du tout adaptées à un ensemencement à partir de la récolte. Cinquièmement, les agriculteurs savent calculer et savent que des rendements plus élevés compensent largement le prix plus élevé des semences. Et sixièmement, chaque agriculteur est toujours libre d'acheter des semences biologiques reproductibles.
RépondreSupprimerEnfin, il y a l'argument fallacieux de la « contamination ». Pour autant qu'il y ait contamination, ce « risque de contamination » concerne toute nouvelle variété : même une résistance à un virus issue d'une plante sauvage et introduite de manière conventionnelle dans une espèce cultivée peut théoriquement se retrouver par fécondation croisée dans une autre plante de cette espèce, de sorte que l'agriculteur bio peut se retrouver soudain avec la propriété d'une nouvelle variété de son voisin conventionnel dans le génome de sa récolte. Les biologistes savent que chaque type de chou peut être croisé avec d'autres types de choux ou avec des choux sauvages, les carottes cultivées avec les carottes sauvages, et qu'un flux de gènes de certaines céréales vers des graminées sauvages ne peut pas non plus être exclu. Pourtant, les choux sauvages et les carottes sauvages existent toujours et les choux de Bruxelles se distinguent toujours clairement des choux-fleurs. Si l'on prenait l'argument au sérieux et que l'on voyait dans le croisement un véritable danger, la culture du colza, des choux, des carottes, des courges, des courgettes et de nombreuses autres espèces ayant des parents sauvages devrait être interdite en Allemagne.
En effet, certaines associations écologiques, comme Økologisk Landsforening au Danemark, mais aussi des représentants de l'agriculture biologique comme Urs Niggli, directeur pendant 30 ans de l'Institut de Recherche de l'Agriculture Biologique (FiBL) en Suisse, voient dans l'édition génétique des chances pour l'agriculture biologique. Car celle-ci souffre déjà aujourd'hui du fait que ses rendements sont en moyenne 20 à 50 pour cent inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle. De plus, en renonçant à cette nouvelle technologie, elle passe à côté de solutions potentielles aux problèmes de production actuels, comme la dépendance aux fongicides à base de cuivre pour lutter contre des maladies. Le problème devrait s'aggraver puisque l'autorisation des préparations à base de cuivre en tant que produits phytosanitaires expire fin 2025 et que le cuivre doit être remplacé en raison de sa toxicité.
RépondreSupprimerAutre problème de l'agriculture biologique : les deux tiers des semences utilisées par les exploitations biologiques proviennent déjà de l'agriculture conventionnelle. La part de marché des semences biologiques, pour la production desquelles on renonce également aux variétés hybrides à haut rendement, ne cesse de diminuer – précisément parce qu'elles présentent plus d'inconvénients que d'avantages et ne peuvent pas s'adapter aussi rapidement aux changements climatiques et autres que les semences conventionnelles.
Et si, à l'avenir, les agriculteurs conventionnels peuvent utiliser des variétés qui n'ont pratiquement plus besoin d'insecticides ou d'engrais sans subir de pertes de récolte, il sera de plus en plus difficile pour l'agriculture biologique d'expliquer aux consommateurs les différences qui justifient le prix plus élevé de ses produits. Il ne faut cependant pas s'attendre à ce que les associations d'agriculture biologique changent d'avis du jour au lendemain. Mais une fois que les variétés NGT seront là, l'ambiance pourrait rapidement changer. C'est une bonne chose que les choses commencent à bouger et que les premiers représentants de l'agriculture biologique commencent à changer d'avis – y compris en politique d'ailleurs, et même chez les Verts.
Les articles invités représentent l'opinion de l'auteur.
https://seppi.over-blog.com/2025/05/quel-est-l-avenir-du-genie-genetique-vert.html
RépondreSupprimerL'Ontario (Canada) inaugurera le premier petit réacteur modulaire au monde, selon GE
PAR TYLER DURDEN
VENDREDI 9 MAI 2025 - 00H50
Le monde de l'énergie nucléaire et des petits réacteurs modulaires – qui, selon nous, constituent le prochain marché haussier séculaire évident de l'énergie – continue d'évoluer.
Selon un nouveau rapport d'Axios, les autorités ontariennes ont donné leur approbation finale à la construction d'un petit réacteur modulaire (PRM) développé par GE Vernova Hitachi Nuclear Energy.
Ce réacteur, baptisé BWRX-300, devrait être le premier PRM à être opérationnel en Occident. Cette unité de 300 mégawatts sera située à proximité de la centrale nucléaire de Darlington, exploitée par Ontario Power Generation. Une fois terminée, elle produira suffisamment d'électricité pour alimenter environ 300 000 foyers.
La mise en œuvre réussie de ce réacteur sur le site de Darlington devrait servir de modèle pour la faisabilité et les avantages de la technologie PRM. Le ministère de l'Énergie de l'Ontario a souligné l'importance du projet, précisant qu'il s'agira du premier PRM du genre parmi les pays du G7. GE a indiqué que les préparatifs préliminaires du site étaient terminés et que la construction commencerait bientôt. Le réacteur devrait être opérationnel d'ici 2030, selon le rapport.
Le site de Darlington devrait accueillir quatre réacteurs PRM, qui devraient tous être opérationnels d'ici 2035. Le coût total du projet est estimé à 20,9 milliards de dollars canadiens, soit environ 15,06 milliards de dollars américains. Selon Stephen Lecce, ministre de l'Énergie de l'Ontario, cette initiative est un élément essentiel de la stratégie de la province visant à répondre à une augmentation prévue de 75 % de la demande d'électricité d'ici 2050.
« Garantir une énergie fiable et abordable est essentiel à la souveraineté économique de notre province et de notre pays », a déclaré M. Lecce.
RépondreSupprimerRappelons qu'il y a quelques jours, des noms d'entreprises du nucléaire ont fait leur apparition suite à l'annonce par la Maison Blanche de l'imminence d'un décret visant à accélérer le déploiement de réacteurs nucléaires aux États-Unis.
Les mesures prises par la Maison Blanche devraient inciter les ministères de la Défense et de l'Énergie à accélérer le déploiement des réacteurs, contournant ainsi potentiellement les retards imposés par la Commission de réglementation nucléaire (NRC).
Cette initiative s'inscrit dans la stratégie de l'administration visant à répondre à la forte demande énergétique générée par des secteurs comme l'intelligence artificielle et la fabrication de pointe.
Parmi les entreprises cotées en bourse susceptibles de bénéficier de cette expansion nucléaire, figure notre préférée : Oklo, anciennement soutenue par Sam Altman, PDG d'OpenAI. L'entreprise fait partie des huit entreprises sélectionnées pour fournir des microréacteurs aux bases militaires américaines, visant à répondre à 100 % des besoins énergétiques critiques de ces sites.
La loi ADVANCE de 2024, promulguée en juillet, vise à simplifier le processus d'autorisation des technologies nucléaires avancées, à réduire les coûts réglementaires et à promouvoir le développement de réacteurs de nouvelle génération.
De plus, dans un rare exemple d'accord bipartisan, l'administration Biden avait précédemment exprimé son intention de tripler la capacité nucléaire du pays d'ici 2050, reconnaissant le rôle de l'énergie nucléaire dans la réalisation des objectifs d'une électricité sans carbone.
Pour ceux qui l'auraient manqué, dans notre note « The Next AI Trade » d'avril 2024, il y a plus d'un an, nous avons présenté diverses opportunités d'investissement pour alimenter l'Amérique en électricité, dont la plupart ont considérablement surperformé le marché depuis lors.
https://www.zerohedge.com/markets/ontario-debut-worlds-first-small-modular-reactor-ge-predicts
60 % sont sceptiques : seuls 13 % des électeurs britanniques estiment que la neutralité carbone est plus importante que le coût de la vie.
RépondreSupprimerPar Jo Nova
May 9th, 2025
À quoi pensaient-ils ?
Malgré 30 ans de propagande à outrance, la plupart des adultes semblent penser que le changement climatique n’est pas une urgence. Pour une raison inconnue, ils préfèrent réduire leur facture d’électricité maintenant plutôt que de refroidir la planète d’un millième de degré dans cent ans.
Il a fallu des milliards de dollars d’informations diffusées aux heures de grande écoute, de projets scolaires catastrophes, de publicités écologiques et d’hyperboles de météorologues pour entretenir ce fantasme. Sans parler des sermons larmoyants de 97 % des experts – et pourtant, aussi improbable que cela puisse paraître, la plupart des gens n’y croient pas.
Imaginez si nous avions une presse libre et que les lauréats du prix Nobel qui ne sont pas d’accord étaient interviewés par le 7:30 Report ou 60 minutes ? Imaginez s'ils parlaient aux ingénieurs électriciens et aux géologues aux informations ? Ce ne seraient pas 60 % des électeurs qui seraient sceptiques, mais 100 %.
Celui qui contrôle les médias peut semer la confusion chez 40 % des gens.
Merci à Will Jones du Daily Sceptic.
Nigel Farage s'exprime au nom des électeurs sur la question du zéro émission nette. Voici comment nous le savons.
Michael Deacon, Telegraph, Royaume-Uni
Cette semaine, un nouveau cabinet de sondage appelé Merlin Strategy a interrogé les électeurs sur leur opinion concernant la lutte contre le changement climatique. Mais le plus important : la question ne s'est pas contentée de leur demander : « Êtes-vous favorables au zéro émission nette ?», mais plutôt de déterminer ce qui était le plus important : agir pour atteindre le zéro émission nette ou réduire le coût de la vie. Et devinez ce qu'ils ont répondu ? Près de 60 % ont choisi la réduction du coût de la vie, contre seulement 13 % pour le zéro émission nette.
Ainsi, 13 % étaient suffisamment riches, ou suffisamment obsédés, pour être prêts à déclarer vouloir payer plus pour « donner la priorité aux objectifs environnementaux ». (Ou peut-être travaillaient-ils dans l'industrie).
RépondreSupprimerLa réduction du coût de la vie DOIT passer avant la coûteuse campagne « Zéro Net ».
Jack Elsom, The Sun
Un sondage Merlin Strategy mené auprès de 3 000 personnes a révélé que 59 % des Britanniques étaient d'accord pour dire que « la réduction du coût de la vie doit primer sur la durabilité et le respect de l'environnement ».
Seuls 13 % des personnes interrogées pensaient que les ministres devraient donner la priorité aux objectifs environnementaux.
Le verdict a été rendu par les partisans de tous les partis. Chez les travaillistes, 61 % étaient d'accord et 12 % étaient contre, chez les conservateurs, 70 % et 8 %, et chez les réformistes, 65 % et 15 %.
Il est clair que la plupart des sondages posent des questions absurdes et tendancieuses, ce qui leur permet d'obtenir des réponses absurdes et tendancieuses. Ils posent des questions ouvertes et directes : « Souhaitez-vous que le gouvernement dépense l’argent des autres pour rendre les tempêtes plus agréables ?»
Mais il n’est pas vraiment difficile de réaliser des sondages demandant aux gens de classer leurs choix ou de les interroger sur ce qu’ils seraient prêts à payer, pourtant les sondeurs le font rarement.
L’objectif de la plupart des sondages n’est pas de dire au Blob ce que veulent les gens, mais de dire au peuple ce que veut le Blob.
Pensez à ce que de tels sondages révèlent de nos démocraties. En théorie, après la publication de tels sondages (et ils l’ont souvent fait), si les partis politiques cherchaient à servir le peuple, ils abandonneraient discrètement leurs plans « zéro émission nette » afin de gagner davantage d’électeurs. Au lieu de cela, les deux principaux partis persistent année après année, presque comme s’ils servaient autre chose.
Ce résultat est quasiment identique à celui d’il y a deux ans au Royaume-Uni, où 62 % des sondés estimaient que la réduction des factures d’électricité était plus importante que les objectifs climatiques. Pourtant, les Conservateurs se sont immolés, et le Parti travailliste a été élu, mais s'est creusé un trou inutile. Pourquoi ?
https://joannenova.com.au/2025/05/60-are-skeptics-only-13-of-uk-voters-say-net-zero-is-more-important-than-cost-of-living/
Le réacteur chinois au thorium « anti-fusion » pourrait déclencher une révolution énergétique propre
RépondreSupprimer05/08/2025
Lance D Johnson
La Chine a réalisé une avancée spectaculaire dans le domaine des énergies propres en alimentant avec succès le premier réacteur à sels fondus au thorium opérationnel au monde, une technologie autrefois mise au point par les États-Unis, mais abandonnée au profit de l'uranium. Ce réacteur expérimental de 2 mégawatts, niché dans l'immensité du désert de Gobi, marque un tournant dans l'énergie nucléaire, offrant une source d'énergie plus sûre, plus efficace et quasi inépuisable. Alors que les pays occidentaux restent dépendants de réacteurs à uranium obsolètes, en proie aux risques de fusion et aux déchets toxiques, la Chine avance à grands pas, prouvant que l'avenir de l'énergie réside peut-être dans un élément longtemps oublié : le thorium.
Points clés :
La Chine réalise une percée dans la technologie des réacteurs au thorium en alimentant avec succès un réacteur à sels fondus opérationnel dans le désert de Gobi. Les réacteurs au thorium produisent moins de déchets, ne peuvent pas fondre et éliminent les sous-produits de qualité militaire, offrant ainsi une alternative nucléaire plus sûre.
Les États-Unis ont abandonné la recherche sur le thorium il y a plusieurs décennies, laissant la Chine capitaliser sur des études américaines déclassifiées et faire progresser cette technologie.
La Chine prévoit un réacteur au thorium de 10 mégawatts d'ici 2030, alors que les crises énergétiques mondiales intensifient la demande de solutions énergétiques durables.
L'essor du thorium : un avenir nucléaire plus sûr
Depuis des décennies, le thorium est salué comme le « grand espoir vert » de l'énergie nucléaire. Contrairement à l'uranium, les réacteurs au thorium ne peuvent pas fondre, produisent beaucoup moins de déchets radioactifs et ne laissent aucun sous-produit de qualité militaire. Ils peuvent même consommer les stocks de plutonium existants, transformant ainsi un héritage mortel en énergie propre.
La percée chinoise intervient alors que le monde est confronté à une crise énergétique exacerbée par les troubles géopolitiques et l'effondrement de la stabilité des combustibles fossiles. « Nous avons choisi la voie la plus difficile, mais la bonne », a déclaré Xu Hongjie, scientifique en chef du projet, dont l'équipe a ressuscité des recherches américaines abandonnées pour développer cette technologie révolutionnaire. « Les lapins font parfois des erreurs ou deviennent paresseux. C'est là que la tortue saisit sa chance. »
RépondreSupprimerLes États-Unis étaient en tête de la recherche sur le thorium dans les années 1960, mais l'ont abandonnée au profit de l'uranium – une décision qui apparaît aujourd'hui comme une erreur de calcul coûteuse. Alors que Washington s'efforce de rattraper son retard grâce à des partenariats comme le projet ANEEL (Advanced Nuclear Energy for Enriched Life), la Chine construit déjà un réacteur au thorium de 10 mégawatts dont l'achèvement est prévu pour 2030.
Les avantages du thorium sont indéniables :
Une offre abondante : L'un des principaux atouts du thorium est son abondance. Il est plus de deux fois plus répandu que l'uranium dans la croûte terrestre, ce qui signifie que nous avons beaucoup moins de chances d'en manquer prochainement. Des pays comme l'Inde, par exemple, disposent de réserves de thorium quatre fois supérieures à leurs gisements d'uranium, ce qui constitue un atout majeur pour leur indépendance énergétique. Contrairement à l'uranium, concentré dans quelques régions (ce qui accroît les tensions géopolitiques), le thorium est largement distribué, ce qui en fait une source de combustible plus démocratique et durable. Avec des réserves mondiales estimées à plusieurs siècles, le thorium pourrait être la clé d'un avenir nucléaire stable et durable, sans les craintes de pénurie d'approvisionnement liées à l'uranium.
Toxicité réduite : En matière de déchets nucléaires, le thorium est clairement le gagnant. Les réacteurs à uranium traditionnels produisent du plutonium, un sous-produit dangereux qui reste radioactif pendant des millénaires. Les réacteurs au thorium, en revanche, réduisent de 80 % la quantité de déchets de plutonium, et les déchets restants ont une demi-vie considérablement plus courte. Alors que les déchets d'uranium persistent 700 millions d'années, les sous-produits du thorium se désintègrent à des niveaux sûrs en quelques centaines d'années seulement. Cela signifie moins de complications liées au stockage à long terme, moins de risques environnementaux et un fardeau bien moindre pour les générations futures. C'est une façon plus propre et plus responsable d'exploiter l'énergie nucléaire.
Résistance à la fusion : Le thorium excelle véritablement en matière de sécurité. Grâce à son point de fusion plus élevé et à ses températures de fonctionnement plus basses, les réacteurs au thorium sont intrinsèquement plus stables. Contrairement aux réacteurs traditionnels qui risquent des fusions catastrophiques (pensez à Tchernobyl ou Fukushima), les systèmes au thorium sont conçus pour tomber en panne en toute sécurité. En cas de problème, la réaction ralentit naturellement, évitant ainsi les catastrophes incontrôlables. Cette sécurité passive évite les systèmes de refroidissement d'urgence complexes : la tranquillité d'esprit est garantie. Dans un monde où les accidents nucléaires sont redoutés, le thorium offre une alternative résistante à la fusion qui pourrait remodeler la perception de l'énergie atomique par le public.
RépondreSupprimerCycles de combustible plus longs : Imaginez un réacteur nucléaire fonctionnant pendant des années sans rechargement. C’est la réalité du thorium. Ses propriétés uniques permettent aux réacteurs de fonctionner efficacement pendant de longues périodes, réduisant ainsi les temps d’arrêt, les coûts de maintenance et la productivité globale. Contrairement aux centrales à uranium qui nécessitent des arrêts fréquents pour les changements de combustible, les réacteurs au thorium fonctionnent en continu, ce qui les rend idéaux pour les zones reculées ou les endroits aux infrastructures limitées. La réduction des arrêts pour rechargement se traduit également par des coûts d’exploitation réduits et moins de perturbations, ce qui confère au thorium un avantage économique majeur. Il ne s’agit pas seulement d’une énergie plus propre, mais aussi d’une production d’électricité plus intelligente et plus efficace.
Sources include:
OilPrice.com
En.gmw.cn
CleanCore.energy
https://www.naturalnews.com/2025-05-08-chinas-meltdown-proof-thorium-reactor-could-ignite-clean-energy-revolution.html
Le coût de l'asile au Royaume-Uni va tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling au cours de la prochaine décennie, en raison de l'augmentation du nombre de migrants par petites embarcations, selon le NAO.
RépondreSupprimer05/09/2025
Willow Tohi
Le coût de l'hébergement des demandeurs d'asile du gouvernement britannique devrait tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling au cours de la prochaine décennie, dépassant largement les estimations initiales, en raison de l'augmentation des arrivées par petites embarcations et du recours à des hébergements coûteux comme les hôtels.
Les entreprises privées (Serco, Clearsprings, Mears) profitent de contrats lucratifs, les hôtels représentant 76 % des dépenses récentes, ce qui coûte aux contribuables 4,56 millions de livres sterling par jour, soit l'équivalent de la construction d'un petit hôpital par mois. Le rapport attise la colère de l'opinion publique : Reform UK gagne du terrain en exigeant des expulsions, tandis que les conservateurs accusent le Parti travailliste de ne pas maîtriser les coûts ni les frontières malgré le traitement d'un plus grand nombre de demandes d'asile.
La crise découle d'années de faible contrôle des frontières et de retards politiques. Le NAO prévient que les coûts pourraient quadrupler sans action urgente, mettant à rude épreuve des services publics comme la santé et l'éducation.
Le Royaume-Uni est confronté à un conflit entre obligations humanitaires et responsabilité budgétaire, avec une pression croissante pour supprimer les hôtels d'asile et renforcer les frontières, dans un contexte de dette croissante liée à l'immigration et de polarisation.
Un rapport accablant du National Audit Office (NAO) révèle que les coûts du gouvernement britannique pour l'hébergement des demandeurs d'asile vont tripler pour atteindre 15,3 milliards de livres sterling (20,3 milliards de dollars) au cours de la prochaine décennie, en raison de l'afflux de migrants arrivant par petites embarcations et de la surconsommation des hébergements de luxe. Cette estimation alarmante, qui représente une augmentation de 240 % par rapport aux 4,5 milliards de livres sterling (6 milliards de dollars) initialement prévus par le ministère de l'Intérieur en 2019, a suscité l'indignation, les critiques accusant les ministres de ne pas sécuriser les frontières et de ne pas maîtriser les pressions migratoires. Avec plus de 11 500 migrants arrivés par bateau rien qu'en 2024 et près de 110 000 demandeurs d'asile actuellement pris en charge par l'État, ces données dressent le tableau d'une mauvaise gestion systémique à un moment où le gouvernement travailliste promet de « mettre fin au chaos ».
Escalade financière : Des milliards gaspillés dans des contrats « de luxe »
RépondreSupprimerL'analyse du NAO, publiée cette semaine, met en évidence la flambée des coûts liée à la surpopulation des hôtels pour demandeurs d'asile et à l'insuffisance des logements dispersés. Alors que le ministère de l'Intérieur avait initialement externalisé l'hébergement à trois entreprises – Clearsprings Ready Homes, Mears Group et Serco – dans le cadre de contrats de 10 ans visant à fournir des logements indépendants, la forte augmentation de l'immigration a contraint à recourir à des hôtels onéreux. Ces hébergements ont représenté 76 % des 1,67 milliard de livres sterling (2,2 milliards de dollars) dépensés pour la seule période 2024-2025, les bénéfices des entrepreneurs privés s'élevant en moyenne à 7 % par an.
« Le modèle est défaillant », a déclaré William Yarwood, responsable des campagnes médias à la TaxPayers’ Alliance. « Les contribuables paient la facture de ce qui équivaut à une spirale de subventions touristiques pour les clients des passeurs. Le gouvernement travailliste doit agir, et maintenant.»
Serco devrait générer 5,5 milliards de livres sterling (7,3 milliards de dollars) sur la décennie, Clearsprings plus de 7 milliards de livres sterling (9,3 milliards de dollars) et Mears 2,5 milliards de livres sterling (3,3 milliards de dollars). Malgré un bénéfice annoncé de 383 millions de livres sterling (507 millions de dollars) sur la période 2019-2024, la NAO a indiqué que les hôtels étaient potentiellement plus lucratifs pour les entreprises que les autres types d'hébergement. Parallèlement, le coût quotidien – 4,56 millions de livres sterling (6 millions de dollars) – reflète le coût mensuel de la construction d'un petit hôpital.
Retombées politiques : Reform UK surfe sur la colère de l'opinion publique
Les conclusions du NAO ont intensifié la pression sur le gouvernement du Premier ministre Keir Starmer, qui a hérité d'un « arriéré chaotique », comme l'a admis un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Les opposants se sont emparés des données, la députée de Reform UK, Sarah Pochin, promettant d'« expulser tous les immigrants illégaux » si elle était élue. Le parti de Nigel Farage, désormais en tête dans les sondages, a capitalisé sur la colère de l'opinion publique face aux arrivées non contrôlées, qui ont augmenté de 45 % début 2025 par rapport à la même période l'année dernière.
« Les partisans du parti travailliste prétendent qu'ils “réparent” le système alors que les coûts explosent », a déclaré Chris Philp, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme conservateur. « Nous supprimerons les prestations d'asile pour les demandes infondées et révoquerons les droits de séjour des personnes mettant en danger la sécurité publique. »
RépondreSupprimerLes conservateurs, auparavant partisans d'accords d'expulsion à la rwandaise, avaient gelé le traitement des demandes d'asile pendant leur mandat, une politique que l'équipe de Starmer a annulée. Si le Parti travailliste a augmenté son taux de décision de 52 % et expulsé 24 000 migrants depuis octobre, ses détracteurs affirment que son approche reste à la dérive.
Une décennie de pressions migratoires incontrôlées
Les estimations révisées du NAO remontent à des contrats privés signés en 2019, bien avant l'arrivée du Parti travailliste à Downing Street. Cependant, le gouvernement Starmer est directement mis sous surveillance pour son incapacité à limiter les passages frontaliers, qui ont atteint un rythme record en 2024. La hausse des coûts reflète une tendance plus large : la migration forcée est devenue un paratonnerre géopolitique, les tensions frontalières mettant à rude épreuve les infrastructures et alimentant la polarisation.
« La crise actuelle découle de décennies de faible application de la loi », a déclaré Gareth Davies, directeur du NAO. « Sans action décisive, les coûts pourraient bientôt quadrupler l'estimation initiale. »
Le rapport paraît dans un contexte de débats sur la capacité de l'État-providence britannique à maintenir des politiques d'ouverture. Alors que les dépenses publiques consacrées à la santé, à l'éducation et aux transports pour les migrants augmentent de plusieurs milliards chaque année, certains analystes mettent en garde contre un « risque pour la sécurité nationale », exacerbé par les pressions budgétaires.
Une nation divisée : le Parti travailliste peut-il concilier compassion et réalisme budgétaire ?
Alors que les petits bateaux continuent de traverser la Manche, le Royaume-Uni est confronté à un défi existentiel. Le coût de 15,3 milliards de livres sterling met en évidence un système qui ploie sous des priorités concurrentes : obligations humanitaires contre fardeaux des contribuables, sécurité des frontières contre droit d'asile.
« La patience du public est à bout », a averti Yarwood. « Le gouvernement doit choisir : verrouiller les frontières ou se préparer à une dette accrue liée à l'immigration. »
RépondreSupprimerAlors que les sondages de Reform UK approchent les 40 % et que les conservateurs durcissent leur discours en faveur de la répression de l'immigration, les prochaines élections générales pourraient dépendre de la personne qui propose une voie viable à suivre - une voie qui, selon les critiques, doit commencer par mettre fin à l'ère des hôtels d'asile.
Sources for this article include:
TheNationalPulse.com
GBnews.com
Bloomberg.com
EuropeanConservative.com
https://www.naturalnews.com/2025-05-09-uk-asylum-costs-to-triple-over-next-decade.html
Une étude choquante révèle que les radiations des téléphones portables provoquent une agglutination sanguine en quelques minutes
RépondreSupprimer05/08/2025
Ava Grace
Une étude évaluée par des pairs a révélé que même un téléphone portable inactif (iPhone XR) provoquait une agglutination anormale des globules rouges (formation de rouleaux) dans les cinq minutes suivant l'exposition, suscitant des inquiétudes quant aux risques sanitaires à long terme.
Cet empilement de globules rouges augmente la viscosité, altère l'apport d'oxygène et peut contribuer à des maladies chroniques comme le diabète, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardiovasculaires, en particulier chez les jeunes.
Les normes de sécurité actuelles de la FCC ne traitent que des effets thermiques (chaleur des appareils), ignorant les effets biologiques non thermiques, comme le démontre cette étude. Les experts plaident pour une réglementation actualisée.
Le sang du sujet était déjà agglutiné avant l'expérience, car il rangeait régulièrement son téléphone dans sa poche, ce qui suggère qu'une exposition prolongée pourrait entraîner des anomalies durables.
Le Dr Robert Brown, chercheur principal de l'étude, exhorte la communauté médicale à étudier les effets des radiations sans fil et recommande de tenir les téléphones éloignés du corps par mesure de précaution. Une étude révolutionnaire évaluée par des pairs a révélé des preuves alarmantes selon lesquelles les radiations des téléphones portables, même celles émises par un appareil inactif, peuvent provoquer une coagulation sanguine anormale en seulement cinq minutes.
Dans un article publié dans la revue Environment: Science and Policy for Sustainable Development, des chercheurs ont observé que les globules rouges d'une femme en bonne santé s'agglutinaient en une formation dangereuse appelée rouleaux. L'étude, menée par le Dr Robert Brown, radiologue diagnostique fort de plus de 30 ans d'expérience, a utilisé l'imagerie par ultrasons pour surveiller la circulation sanguine chez une femme de 62 ans sans antécédents médicaux.
Après avoir placé un iPhone XR inactif (connecté au réseau AT&T avec Wi-Fi et Bluetooth activés) sur son genou pendant cinq minutes, ses globules rouges ont rapidement formé des rouleaux, un motif d'empilement ressemblant à des piles de pièces de monnaie. Le même effet s'est produit lorsque le téléphone était tenu à quelques centimètres de sa peau. (À lire également : L'agressivité croissante des adolescents et les hallucinations liées à l'utilisation précoce du téléphone portable, selon une étude.)
RépondreSupprimerLa formation de rouleaux perturbe la circulation sanguine, augmentant la viscosité et altérant l'apport d'oxygène. Bien qu'une agglutination transitoire puisse se produire naturellement dans certaines conditions (comme l'inflammation), une exposition répétée, comme le fait de porter un téléphone dans une poche, pourrait contribuer à des problèmes de santé chroniques. Brown prévient que cela pourrait expliquer l'augmentation des taux de diabète, d'accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiovasculaires, en particulier chez les jeunes.
Le rayonnement des téléphones portables modifie votre biologie, et les autorités de réglementation l'ignorent.
Les limites de sécurité actuelles de la Commission fédérale des communications (FCC) pour le rayonnement sans fil se basent uniquement sur les effets thermiques, c'est-à-dire sur la question de savoir si les appareils chauffent les tissus. Or, cette étude prouve que des dommages biologiques surviennent sans chauffage, un fait longtemps nié par les autorités de réglementation.
Dans un moment glaçant, les chercheurs ont découvert que le sang de la femme était déjà agglutiné avant le début de l'expérience, car son téléphone était dans sa poche. Cela suggère qu'une exposition régulière pourrait déclencher des anomalies persistantes.
Avec 97 % des Américains possédant un téléphone portable, souvent porté dans un soutien-gorge, un pantalon ou à la main, les implications sont stupéfiantes. La formation chronique de rouleaux pourrait-elle alimenter silencieusement un dysfonctionnement métabolique et des maladies vasculaires ?
Brown soutient que le corps médical doit s'attaquer à l'impact des rayonnements sans fil : « Si nous voulons voir des changements dans la réglementation, les médecins doivent comprendre ces effets.» La toxicologue Devra Davis, fondatrice et présidente émérite de l'Environmental Health Trust (EHT), a souligné que ces résultats devraient « inciter tous ceux qui gardent leur téléphone près du corps à réfléchir ».
Le radiologue s'est dit confiant quant au fait que leur sujet n'est « pas une licorne », ajoutant que son équipe prévoit des études de plus grande envergure pour déterminer l'ampleur de ce phénomène. Face à la flambée des maladies chroniques, en particulier chez les jeunes, cette étude remet en question les hypothèses de sécurité qui sous-tendent les réglementations gouvernementales et l'utilisation quotidienne des téléphones portables. Elle ouvre également un débat longtemps ignoré : les rayonnements sans fil altèrent effectivement la biologie humaine à des niveaux non thermiques.
RépondreSupprimerAvec le développement des réseaux 5G et l'omniprésence des appareils, la charge de la preuve doit être transférée des sceptiques à l'industrie technologique. Pour l'instant, la solution la plus simple est la distance. Éloigner le téléphone du corps pourrait être la meilleure défense contre une menace invisible aux conséquences visibles.
Regardez cette vidéo pour découvrir comment protéger votre sang des effets nocifs des CEM et des radiations 5G.
This video is from the Essential Energy (EMF SAFETY) channel on Brighteon.com.
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Cellphone radiation hurts men's ability to conceive, study confirms.
BAD CONNECTION: Study links cellphone radiation to brain cancer.
After years of secrecy, cellphone radiation risks are finally being revealed.
Sources include:
ChildrensHealthDefense.org
TAndFOnline.com
TheHighwire.com
BasedUnderground.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2025-05-08-study-cellphone-radiation-causes-blood-clumping-minutes.html
Une commission de la Chambre des représentants fait avancer un vaste projet de loi visant à dynamiser la production pétrolière et gazière américaine
RépondreSupprimer05/08/2025
Willow Tohi
La commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants fait avancer un projet de loi visant à imposer la vente de nouveaux permis pétroliers et gaziers dans le golfe du Mexique, la réserve faunique nationale de l'Arctique (ANWR) en Alaska et la réserve nationale de pétrole, tout en simplifiant la procédure d'autorisation pour l'exploitation des schistes bitumineux dans les États de l'Ouest.
Ses partisans affirment que ce projet de loi stimulera la production énergétique nationale, réduira les coûts du carburant et générera 15 milliards de dollars de recettes fédérales. Ses détracteurs affirment qu'il privilégie les intérêts des entreprises au détriment des préoccupations environnementales.
Le projet de loi prévoit la vente de 30 permis offshore dans le golfe, six dans le détroit de Cook en Alaska et quatre dans l'ANWR, ainsi qu'une réduction des taux de redevance (12,5 %) pour encourager le forage. Il rétablit également les ventes trimestrielles de permis terrestres.
Si les groupes industriels saluent cette mesure, la jugeant attendue depuis longtemps, les écologistes mettent en garde contre les risques écologiques, notamment dans l'ANWR. Des contestations judiciaires sont attendues, à l'image des litiges passés concernant les forages en Arctique.
Le projet de loi est sur le point de contourner l'opposition démocrate grâce à la réconciliation budgétaire, marquant ainsi une évolution vers une expansion énergétique agressive dans le cadre du programme de « domination énergétique » de Trump. L'opinion publique sur les prix du gaz pourrait influencer son adoption par le Sénat.
Dans une démarche décisive pour stimuler la production énergétique nationale, la commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants fait avancer un projet de loi visant à accroître considérablement les forages pétroliers et gaziers sur les terres et les eaux fédérales. Les modifications proposées, qui devraient être incluses dans un projet de loi de réconciliation budgétaire, imposeraient des dizaines de nouvelles ventes de baux dans le golfe d'Amérique, la réserve faunique nationale de l'Arctique (ANWR) en Alaska et la réserve nationale de pétrole, tout en simplifiant la délivrance de permis pour l'exploitation des schistes bitumineux dans les États de l'Ouest. Avec le contrôle des républicains au Sénat, le projet de loi est sur le point de contourner l'opposition démocrate, marquant une victoire significative pour le programme énergétique de l'administration Trump.
La législation, dévoilée avant une audition clé de la commission le 6 mai, vise à inverser des années de politiques restrictives sous l'administration Biden, qui, selon les groupes industriels, ont freiné l'investissement et contribué à la hausse des prix de l'énergie. Ses promoteurs affirment que le projet de loi renforcera la sécurité énergétique des États-Unis, réduira les coûts du carburant et générera des milliards de dollars de recettes fédérales. Ses détracteurs, quant à eux, mettent en garde contre la priorité accordée aux intérêts des entreprises au détriment des préoccupations environnementales.
RépondreSupprimerExploiter les réserves énergétiques américaines
Au cœur de la proposition se trouve l'obligation de céder 30 concessions offshore dans le Golfe d'Amérique au cours des 15 prochaines années, ainsi que six dans le détroit de Cook en Alaska et quatre dans l'ANWR, une région longtemps disputée pour ses vastes réserves pétrolières inexploitées. Le projet de loi impose également des cessions biennales de concessions dans la Réserve nationale de pétrole et réduit les taux de redevances pour les foreurs à 12,5 %, une mesure destinée à encourager le développement.
« Ces dispositions augmenteront la production énergétique nationale, permettant ainsi à tous les Américains de bénéficier d'une énergie abordable et fiable », a déclaré l'Independent Petroleum Association of America (IPAA) dans une lettre adressée aux dirigeants de la Chambre des représentants. Le groupe a salué le rétablissement des cessions trimestrielles de concessions onshore, le qualifiant de « mesure attendue depuis longtemps » après des années de retards bureaucratiques.
La Réserve faunique nationale de l'Arctique, en particulier, est au cœur des débats énergétiques depuis des décennies. Selon les estimations, l'ANWR recèlerait jusqu'à 10,4 milliards de barils de pétrole récupérable, ce qui en fait l'une des réserves inexploitées les plus accessibles des États-Unis. Les tentatives passées d'ouvrir la région au forage se sont heurtées à une vive opposition de la part des écologistes, mais leurs partisans affirment que les avancées technologiques minimisent les risques écologiques.
Enjeux économiques et politiques
RépondreSupprimerLa commission estime que le projet de loi générera 15 milliards de dollars de recettes fédérales, principalement grâce à l'extension des concessions. De plus, il prévoit des dispositions prévoyant le partage des redevances offshore avec les États côtiers – un modèle déjà utilisé en Alaska, où les habitants perçoivent des dividendes annuels sur les revenus pétroliers.
« La commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants répond à l'appel du président Trump à libérer la domination énergétique américaine par des dispositions de bon sens, fondées sur la science et économiquement viables », peut-on lire dans une note de la commission obtenue par Reuters.
Cependant, les défenseurs de l'environnement avertissent que le projet de loi privilégie les gains à court terme au détriment de la durabilité à long terme. « Cela bouleverserait l'utilisation de nos terres publiques telle que nous la connaissons, donnant le contrôle aux donateurs du président Trump, notamment aux industries pétrolière et minière », a déclaré Jenny Rowland-Shea du Center for American Progress. Des contestations judiciaires sont à prévoir, notamment concernant les forages de l'ANWR, dont les précédents procès ont retardé le développement.
Une nouvelle ère pour la politique énergétique américaine ?
Si elle est adoptée, cette loi pourrait marquer un tournant dans la stratégie énergétique américaine, passant des contraintes réglementaires à une expansion agressive. Le processus de réconciliation garantit qu'elle évitera une obstruction démocrate, augmentant ainsi ses chances d'être adoptée.
Depuis des décennies, la politique énergétique fédérale oscille entre expansion et restriction, souvent dictée par des vents politiques changeants. La volonté de « domination énergétique » de l'administration Trump contraste fortement avec les restrictions imposées par l'ère Biden, reflétant des débats plus larges sur le changement climatique, la croissance économique et la sécurité nationale.
Lorsque le projet de loi est présenté au Sénat, son succès pourrait dépendre de l'opinion publique. Le prix du gaz restant une préoccupation majeure pour les électeurs, les républicains parient que l'accessibilité financière de l'énergie l'emportera sur les objections environnementales.
RépondreSupprimerL'avenir de l'énergie américaine
La proposition de la commission des ressources naturelles de la Chambre des représentants représente l'une des initiatives les plus ambitieuses de ces dernières années pour remodeler la production énergétique américaine. En libérant les terres et les eaux fédérales, en simplifiant les procédures d'autorisation et en encourageant le développement, ses partisans affirment que cela réduira la dépendance au pétrole étranger, renforcera l'économie et assurera l'avenir énergétique des États-Unis.
Pourtant, la bataille est loin d'être gagnée. Les obstacles juridiques, l'opposition environnementale et les fluctuations du marché pourraient encore influencer l'issue. Il est clair que le débat sur la politique énergétique américaine – équilibre entre prospérité et préservation – se poursuivra bien après que le sort de ce projet de loi aura été décidé. Pour l'instant, la dynamique est en faveur de ceux qui poussent à forer, creuser et dominer.
Sources for this article include:
ZeroHedge.com
Reuters.com
X.com
https://www.naturalnews.com/2025-05-08-house-committee-advances-sweeping-energy-expansion.html
L'effondrement de la chaîne d'approvisionnement menace, la guerre commerciale sino-américaine atteignant un seuil critique d'extinction : les rayons des magasins se videront comme jamais auparavant
RépondreSupprimer05/08/2025
Lance D Johnson
Le mode de vie américain est sur le point d'être violemment bouleversé, la guerre commerciale sino-américaine atteignant un seuil critique d'extinction. Les experts de la chaîne d'approvisionnement préviennent qu'elle entraînera des pénuries pires que la pandémie, un chômage de masse et un chaos économique sans précédent dans l'histoire moderne. Le président Trump refusant de renoncer aux droits de douane – y compris une nouvelle taxe de 25 % sur les pièces automobiles étrangères – et les importations chinoises devant s'effondrer de 80 %, tout est prêt pour ce que le PDG de la logistique, Ryan Petersen, appelle « un événement d'extinction, du type astéroïde anéantissant les dinosaures ». Points clés :
Un expert de la chaîne d’approvisionnement met en garde contre une perturbation de type « astéroïde anéantissant les dinosaures » alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine s’intensifie.
Les importations chinoises aux États-Unis devraient chuter de 80 %, provoquant des pénuries historiques, des flambées de prix et des licenciements massifs.
Les droits de douane de 25 % imposés par Trump sur les pièces automobiles aggravent la crise, tandis que les experts avertissent : « Même en cas d’accord, la reprise pourrait prendre un an. »
L’économie du sud de la Californie, dépendante des ports, est confrontée à un désastre, avec « un emploi sur cinq » menacé.
Les États-Unis et une grande partie du monde industrialisé sont désormais embourbés dans une guerre commerciale historique, un conflit intensifié par la politique du président Donald Trump, mais finalement inévitable en raison des pertes de négociations clés des administrations américaines précédentes avec d’autres pays. Ces échecs antérieurs ont ouvert la voie au déclin économique, avec la fermeture d’entreprises et la délocalisation d’entreprises à l’étranger à la recherche de conditions plus favorables.
Aujourd'hui, dans une tentative désespérée de survie, le gouvernement américain mène des batailles commerciales aux enjeux considérables, déployant des droits de douane agressifs pour contraindre les autres pays à se conformer. Cette stratégie souligne l'affaiblissement de la domination du dollar et le déclin de l'industrie manufacturière américaine, alors que les pays abandonnent de plus en plus leur dépendance à la monnaie de réserve mondiale pour forger leurs propres alliances économiques.
L'apocalypse imminente de la chaîne d'approvisionnement
RépondreSupprimerLes signaux d'alarme sont déjà au rouge. Les expéditions par conteneurs de la Chine vers les États-Unis ont chuté de 60 % depuis avril, et les grands distributeurs épuisent leurs stocks. Une fois ces réserves épuisées – probablement d'ici quelques semaines – les Américains seront confrontés à des rayons vides, au rationnement et à une hyperinflation sur les produits de première nécessité. Les petites entreprises, déjà en difficulté, sont les canaris dans la mine de charbon.
La crise est exacerbée par des décennies de malversations économiques américaines, où des administrations corrompues ont délocalisé des productions essentielles vers la Chine, laissant le pays sans défense. Aujourd'hui, alors que les droits de douane imposés par Trump brisent les liens commerciaux, il n'existe pas de solution miracle. « Il faut des années pour construire de nouvelles usines », remarque un analyste. « Comment remplacer 438 milliards de dollars d'importations chinoises ? » La réponse est : impossible.
Carnage économique et trahison des travailleurs américains
Les ports du sud de la Californie, piliers du commerce américain, sont le point de départ du désastre à venir. Gary Herrera, de l'International Longshore and Warehouse Union, prévient qu'« un emploi sur cinq » dans la région est lié à l'activité portuaire, avec des répercussions désastreuses pour les magasiniers, les camionneurs et les opérateurs ferroviaires. L'Inland Empire, plaque tournante de Walmart et d'Amazon, est au bord de la ruine économique.
Même si Trump parvient à un accord demain, les chaînes d'approvisionnement ne se redresseront pas avant 9 à 12 mois, déclare Evan Smith, PDG d'Altana Technologies. Mais la Chine refuse de négocier sous la contrainte, et les derniers droits de douane imposés par Trump, comme la taxe sur les pièces automobiles, ne laissent présager aucun recul. « Les droits de douane eux-mêmes constituent un choc pour le système », ajoute Smith, « et ce choc se répercute et s'amplifie sur toute la chaîne. »
Une nation au bord du gouffre : se préparer maintenant ou subir plus tard
Ce n'est pas un exercice. La guerre commerciale mondiale est arrivée, et ses conséquences éclipseront les perturbations liées à la COVID-19. L'impression monétaire inconsidérée de la Réserve fédérale a déjà dévalué le dollar, et maintenant, le chaos de la chaîne d'approvisionnement va déclencher l'inflation comme une poudrière. Ceux qui ne se préparent pas – en stockant des produits de première nécessité, en se garantissant des revenus alternatifs ou en convertissant leur épargne en or – seront à la merci d'un système en voie d'effondrement.
Alors que la gauche radicale attise les troubles et que l'État profond prépare sa prochaine action, une vérité est indéniable : l'Amérique que nous connaissions a disparu. Cette crise va-t-elle enfin sensibiliser le public à la corruption qui nous a conduits là où nous sommes – ou continuera-t-il à se révolter, à piller et à mendier des aides gouvernementales alors que les rayons se vident ?
Lectures complémentaires : Pourquoi l’administration Trump échouera et pourquoi l’économie, l’armée et l’industrie américaines s’effondreront si les droits de douane militarisés de Trump ne sont pas levés.
Sources :
TheEconomicCollapseBlog.com
Preparedness.news
Preparedness.news
https://www.naturalnews.com/2025-05-08-supply-chain-collapse-warning-extinction-level-crisis.html
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