20/06/2025
Lance D Johnson
Des millions de patients cardiaques vulnérables ont été trahis par AstraZeneca, un géant pharmaceutique au passé inquiétant de manipulation des données d'essais cliniques pour imposer des médicaments dangereux à un public peu méfiant. Aujourd'hui, des experts médicaux de renom tirent la sonnette d'alarme concernant Brilinta (ticagrelor), un anticoagulant faussement commercialisé comme un remède contre le syndrome coronarien aigu. De plus en plus de preuves révèlent qu'AstraZeneca a falsifié les données de sécurité, dissimulant l'inefficacité alarmante du médicament, voire son potentiel à augmenter les risques de crise cardiaque. Il ne s'agit pas seulement d'une négligence de l'entreprise ; c'est une tromperie calculée qui a mis des millions de vies en danger tout en enrichissant les poches des dirigeants de l'industrie pharmaceutique. Points clés :
Le Brilinta d’AstraZeneca, approuvé en 2011, était présenté comme une avancée majeure dans la prévention des crises cardiaques mortelles, mais les experts affirment aujourd’hui que les données des essais ont été « gravement mal présentées ».
L’enquête du BMJ a révélé que des résultats d’essais clés avaient été rapportés de manière inexacte, près d’un quart des mesures plaquettaires critiques ayant été omises des dossiers de la FDA.
Certains patients participant aux essais ont présenté une augmentation de l’agrégation plaquettaire – l’exact opposé de ce que Brilinta est censé prévenir –, ce qui fait craindre que le médicament n’aggrave les risques de coagulation.
Malgré les signaux d’alarme, AstraZeneca continue de défendre le médicament, tandis que les autorités de réglementation ferment les yeux sur les preuves croissantes de fraude.
Plus de 45 000 ordonnances de Brilinta sont délivrées chaque mois par le NHS, ce qui signifie que d’innombrables patients prennent sans le savoir un médicament qui pourrait faire plus de mal que de bien.
Des alternatives naturelles, comme la nattokinase, l’aubépine, la grenade et l’ail, offrent une meilleure protection. Une histoire de tromperie : le bilan meurtrier d’AstraZeneca
Ce n’est pas la première fois qu’AstraZeneca est pris en flagrant délit de manipulation de données pour promouvoir un médicament dangereux. Son vaccin contre la COVID-19 a été associé à des caillots sanguins mortels, des rapports gouvernementaux confirmant 437 cas et 78 décès rien qu’au Royaume-Uni. Le même scénario s’est produit avec son médicament contre le cancer de l’ovaire et ses psychotropes pour enfants. Aujourd’hui, l’histoire se répète : Brilinta fait l’objet d’une surveillance similaire.
Le Dr Victor Serebruany, expert en pharmacologie cardiovasculaire à l’Université Johns Hopkins, avertit depuis plus de dix ans que quelque chose clochait manifestement dans les données des essais de Brilinta. « Si les médecins avaient su ce qui s’était passé lors de ces essais, ils n’auraient jamais commencé à utiliser le ticagrélor », a-t-il déclaré au BMJ. Pourtant, AstraZeneca, soutenue par la complicité des autorités réglementaires, a balayé les inquiétudes, privilégiant les profits à la sécurité des patients.
La preuve irréfutable : Données manquantes et résultats manipulés
L’enquête du BMJ a révélé des preuves accablantes que les essais cliniques d’AstraZeneca excluaient des mesures plaquettaires critiques qui auraient révélé les failles de Brilinta. Lors d’un essai, plus de 60 des 282 mesures automatisées ont été mystérieusement omises des dossiers d’autorisation de mise sur le marché de la FDA. Ces mesures montraient une activité plaquettaire plus élevée, suggérant que le médicament n’avait pas réussi à prévenir la coagulation comme promis.
Plus alarmant encore, certains patients ont constaté une augmentation spectaculaire de l’agrégation plaquettaire : leur sang s’est épaissi dangereusement, augmentant ainsi leur risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Pourtant, ces résultats ont été occultés, permettant à Brilinta d’obtenir son autorisation sans difficulté, tout en mettant en danger des millions de personnes.
La FDA et la MHRA britannique sont depuis longtemps accusées d’avoir approuvé sans discussion des médicaments dangereux sous la pression des lobbyistes pharmaceutiques. L’approbation de Brilinta a suivi le même schéma : données douteuses, avertissements ignorés et mise sur le marché précipitée. Aujourd’hui, alors que des vies sont en jeu, les autorités réglementaires restent étrangement silencieuses.
Pendant ce temps, AstraZeneca continue de manipuler le public en affirmant : « Nous avons confiance dans l'intégrité des essais. » Mais cette confiance ne suffit pas à effacer l'accumulation de patients qui ont fait confiance à un système manipulé contre eux.
L'alternative : rejeter les mensonges mortels des grandes sociétés pharmaceutiques
Les alternatives naturelles, des changements de mode de vie aux thérapies éprouvées comme la nattokinase (une puissante enzyme anticoagulante), offrent des solutions plus sûres, sans les effets secondaires mortels des grandes sociétés pharmaceutiques. La nattokinase est une puissante enzyme fibrinolytique dérivée du soja fermenté, connue pour sa capacité à dissoudre les caillots sanguins et à améliorer la circulation. Des études suggèrent qu'elle pourrait contribuer à réguler la tension artérielle, à réduire la rigidité artérielle et à soutenir la santé cardiovasculaire en imitant les processus naturels de dissolution des caillots. Contrairement aux anticoagulants synthétiques, la nattokinase agit en synergie avec les systèmes de l'organisme, offrant une approche plus douce mais efficace pour maintenir une circulation sanguine optimale.
Outre la nattokinase, plusieurs plantes et composés naturels bénéfiques pour le cœur peuvent contribuer à la santé cardiovasculaire :
Aubépine – Riche en antioxydants, elle renforce la fonction musculaire cardiaque, améliore la circulation sanguine et aide à réguler la tension artérielle.
Grenade – Ses puissants polyphénols stimulent la production d’oxyde nitrique, réduisant ainsi la plaque artérielle et améliorant la santé endothéliale.
Ail – Contient de l’allicine, qui réduit le cholestérol, abaisse la tension artérielle et agit comme un anticoagulant naturel.
Piment de Cayenne – Les capsules de piment de Cayenne contiennent de la capsaïcine, qui fluidifie le sang et réduit la tension artérielle.
Curcuma (curcumine) – Combat l’inflammation, prévient les lésions artérielles et favorise une bonne circulation.
Gingembre – Favorise la vasodilatation, réduit l’agrégation plaquettaire et contribue au maintien d’une tension artérielle saine.
Le scandale Brilinta n’est que la dernière preuve en date qu’on ne peut pas faire confiance aux laboratoires pharmaceutiques. En attendant que les régulateurs les tiennent responsables, les patients doivent s’armer de la vérité, car leur vie en dépend.
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Sources include:
Dailymail.co.uk
NaturalNews.com
NaturalNews.com
NaturalNews.com
Heart.news
https://www.naturalnews.com/2025-06-20-astrazeneca-heart-drug-brilinta-exposed-ineffective.html

On compte sur la vaccination pour sauver….les pharmaciens Les malades, ça dépend
RépondreSupprimerle 20 juin 2025
par pgibertie
En 2022, les officines sont moins nombreuses qu’en 2015, mais leur effectif salarié et leur chiffre d’affaires augmentent. Désormais plus de 80 % des officines sont organisées sous forme de société, notamment d’exercice libéral.
L’activité des officines évolue peu de 2015 à 2020 ; dans un contexte de régulation des prix de vente des médicaments remboursables, le chiffre d’affaires croît modérément alors que la marge commerciale stagne voire baisse légèrement. L’activité accélère en revanche sensiblement en 2021 et 2022, en lien avec les nouvelles missions résultant de la pandémie de Covid-19 : le chiffre d’affaires augmente de plus de 8 % sur chacune de ces deux années, alors que la marge commerciale se redresse sensiblement. Ces évolutions se reflètent dans le revenu en euros constants des pharmaciens titulaires, globalement stable voire en baisse jusqu’en 2020, hormis un pic en 2018, puis en forte progression en 2021 et 2022. Toutefois, l’activité ralentit en 2023.
Le vaccin, son injection mais aussi sa prescription, s’installe définitivement à l’officine. Aujourd’hui, il représente, aux côtés du médicament de prescription obligatoire, le principal facteur de croissance, comme le révèlent les statistiques GERS Data.
Avec un taux de croissance de 64,6 %, l’activité vaccinale a été, au cours des cinq premiers mois de cette année, l’un des piliers de la croissance de l’économie officinale. Pesant pour 0,5 milliard d’euros, elle contribue pour un tiers à la hausse globale de l’activité officinale (3,8 % par rapport…
https://pgibertie.com/2025/06/20/on-compte-sur-la-vaccination-pour-sauver-les-pharmaciens-les-malades-ca-depend/
Pourquoi la fécondité en France et aillleurs s’est elle brutalement effondrée?
RépondreSupprimerle 20 juin 2025
par pgibertie
INSEE Accélération de la chute de la fécondité à partir de 2022 Aucune explication n’est avancée par l’INSEE Que s’est-il passé en 2021? https://insee.fr/fr/statistiques/7750004?sommaire=7746197#figure2_radio1… « Le nombre de naissances est estimé à 678 000 en France en 2023, en baisse très marquée par rapport à 2022 (-48 000 naissances, soit -6,6 %) Les baisses récentes du nombre de naissances s’expliquent donc principalement par le recul de la fécondité »
Le taux de conceptions réussies (naissances vivantes) est de 30% inférieur pour les femmes vaccinées comparées aux non vaccs covid
On attendait au moins 730 000 naissances , il en manque plus de 60 000 , les explications officielles ne peuvent l’expliquer
Publié le 25 janvier 2024 par pgibertie
La baisse de la natalité n’est plus dissimulée mais le mensonge se déplace, elle serait totalement expliquée par des données indépendantes des vaxxxxccccins ARNm Soit il iy a un baisse tendancielle , je l’ai déja dit : perturbateurs endocriniens, wokisme, peur, … Lire la suite →
https://pgibertie.com/2025/06/20/pourquoi-la-fecondite-en-france-et-aillleurs-sest-elle-brutalement-effondree/
On attendait au moins 730 000 naissances , il en manque plus de 60 000 , les explications officielles ne peuvent l’expliquer
RépondreSupprimerle 25 janvier 2024
par pgibertie
La baisse de la natalité n’est plus dissimulée mais le mensonge se déplace, elle serait totalement expliquée par des données indépendantes des vaxxxxccccins ARNm
Soit il iy a un baisse tendancielle , je l’ai déja dit : perturbateurs endocriniens, wokisme, peur, coût de la vie
Les documents ci dessous permettent de prolonger la tendance longue en sachant que les effectifs de femmes en âge de procréer n’ont pas diminué .
Nous devrions nous situer pour 2023 à un taux de natalité encore supérieur à 10.5pour 1000, nous sommes à 9,7 . Il ya 60 000 naissances en moins qui sont inexplicables si on ne veut pas poser la question des effets de la spike vaccccxxinale. Pourquoi la chute des conceptions est t elle synchronisée aux campagnes d’injections ?
L’effondrement #Macron de la #Fertilité s’est accéléré 9 mois après la vaxxxcccination …les plasmides contaminants détruisent le sperme et les réserves ovariennes
Publié le 17 janvier 2024 par pgibertie
Le président met en place un numéro vert pour relancer la fertilité en France . Quand t’es bloqué , hop , tu téléphones et …, télephonez à @ouestmoncycle ? Quelle idée tordue sortira t il encore? Macron ayant épousé son prof de … Lire la suite → ( voir article ci-dessous)
Les scientifiques sont cependant inquiets/
https://pgibertie.com/2024/01/25/on-attendait-au-moins-730-000-naissances-il-en-manque-plus-de-60-000-les-explications-officielles-ne-peuvent-lexpliquer/
Après un land en Allemagne, le Danemark annonce l’abandon de Microsoft au profit de solutions open source comme Linux
RépondreSupprimerle 19 juin 2025 - 14:31
Microsoft en perdition ?
Sont-ce là les prémices d’une tendance en Europe ? Au lendemain de la décision d’un Land allemand de se passer de Microsoft et de ses solutions comme Windows ou Office, un autre pays européen est sur les pas du territoire allemand. Le Danemark a annoncé son intention de se passer de Microsoft dès le mois prochain pour se tourner vers Linux et ses logiciels open source. Jusqu’à la moitié des employés de ce ministère serait concernée dans un premier temps. Une décision justifiée par de nombreux facteurs, à commencer par l’indépendance vis-à-vis des géants américains et l’instabilité géopolitique.
Le gouvernement du land allemand du Schleswig-Holstein a annoncé cela fait quelques jours une transition majeure : l’abandon progressif des logiciels Microsoft (Windows, Office, Teams, Outlook, SharePoint, etc.) au profit de solutions open source comme Linux, LibreOffice, Open-Xchange, Nextcloud et Thunderbird.
“Dépendances numériques”
"Chez nous, Teams, c'est fini !", a déclaré Dirk Schrödter, le ministre de la numérisation du Land. À ce stade, la moitié des 60.000 fonctionnaires de cette région frontalière du Danemark ont entamé ce basculement technique, qui doit s'achever fin septembre. Le reste, soit 30.000 enseignants, devrait suivre dans les prochaines années. Cette décision s’inscrit dans une volonté affichée de “souveraineté numérique” et de reprise de contrôle sur les systèmes informatiques de l’administration.
Outre les préoccupations classiques, mais tout de même majeures comme la sécurité et la confidentialité des données, l’administration du Schleswig-Holstein souhaite éviter que ces données soient stockées ou traitées par des sociétés étrangères, notamment américaines, Le ministre de la numérisation du land, Dirk Schrödter, a ainsi rappelé que ses services n’ont “aucune influence sur la façon dont les solutions propriétaires fonctionnent et sur la manière dont elles traitent les données, voire les envoient vers des pays tiers”.
Cette administration souhaite aussi décider où et comment stocker les données, dans un contexte géopolitique instable, marqué par des décisions unilatérales à l’instar de celle de l’administration Trump, qui a sommé Microsoft de geler l’accès au compte Microsoft du procureur de la Cour pénale internationale.
"Les développements géopolitiques de ces derniers mois ont renforcé l'intérêt pour le chemin que nous avons pris, surtout en Europe", explique le même responsable. "La guerre en Ukraine avait révélé la dépendance énergétique de l'Europe. Désormais, on voit qu'il existe également des dépendances numériques", ajoute-t-il.
Une autre administration suit les pas du land allemand et cette fois-ci, ce n’est pas une région, mais tout un pays. À savoir le Danemark, qui souhaite réduire sa dépendance vis-à-vis de Microsoft. Telle était l’annonce du ministère de la Numérisation, qui a lancé une transition progressive vers des solutions open source, notamment Linux et LibreOffice, en remplacement de Windows et de la suite Office 365. L’objectif, là encore, est “la souveraineté numérique”.
RépondreSupprimerDans une interview avec le journal Politiken, la ministre danoise de la Numérisation, Caroline Stage, a précisé que les produits Microsoft seront progressivement éliminés au ministère de la Digitalisation.
Le Danemark craint d’être “vulnérable” aux géants US
“Si tout se passe comme prévu, tous les employés utiliseront une solution open source à l’automne”, a-t-elle expliqué. “Mais je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas. Il y a plein d’autres gens qui utilisent LibreOffice, et qui, malgré cela, sont des personnes tout à fait bien et heureuses. Donc ça devrait aller”, estime encore la ministre.
Il est aussi bien questions de considérations budgétaires que de l'emprise de Microsoft sur le marché. La relation avec les États-Unis y est aussi pour quelque chose, explique la presse danoise, pointant du doigt les tensions entre les deux pays, alimentées particulièrement par la question du Groenland.
“Nous n’avancerons jamais vers notre objectif si nous ne commençons pas quelque part”, a-t-elle ajouté à Politiken. “Il ne s’agit pas d’isolation ou de nationalisme numérique. Nous ne devons pas tourner le dos aux grandes entreprises technologiques. Nombre d’entre elles continuent de nous fournir des solutions utiles. Mais, nous ne devons jamais rendre notre infrastructure publique digitale dépendante de si peu de fournisseurs. Cela nous rend vulnérables”, conclut-elle.
La décision pourrait bien se généraliser à d’autres États membres de l’UE. Bart Groothuis, membre néerlandais du Parlement européen, a récemment déclaré que l'UE "devrait opter pour un cloud européen" car "l'Europe a un 'problème' avec le cloud américain".
Microsoft, déjà sous pression réglementaire de l’Union européenne avec des amendes historiques et des obligations accrues en matière de conformité, pourrait voir son positionnement européen sérieusement ébranlé par une éventuelle multiplication des abandons de ses solutions par les administrations publiques. Ces décisions menacent directement le cœur de marché de Microsoft auprès des institutions publiques européennes. L’éditeur pourrait alors subir une perte de confiance et de parts de marché si la tendance s’amplifie dans un contexte déjà tendu avec l’UE.
https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/apres-un-land-en-allemagne-le-danemark-annonce-l-abandon-de-microsoft-au
Un neurochirurgien de renom tire la sonnette d'alarme : les « vaccins » contre la COVID sont des « armes biologiques » conçues pour « tuer des gens »
RépondreSupprimerPar Frank Bergman
Recherche mondiale,
19 juin 2025
[Cet article a été initialement publié par Slay News en avril 2025.]
Un neurochirurgien de renommée mondiale tire la sonnette d’alarme après avoir découvert que les « vaccins » à ARNm contre la Covid sont mélangés à des ingrédients secrets cancérigènes pour agir comme une « arme biologique » et « tuer des gens ».
L’avertissement a été lancé par le Dr Jack Kruse , l’un des experts médicaux les plus respectés d’Amérique.
Le Dr Kruse est un neurochirurgien renommé et PDG d'Optimized Life, une société de santé et de bien-être qui se consacre à aider les patients à éviter les fardeaux liés aux soins de santé.
Il est membre de l' American Association of Neurological Surgeons , du Congress of Neurological Surgeons et de l' Age Management Medicine Group .
En tant que neurochirurgien, les recherches du Dr Kruse ont été publiées dans des revues dentaires et médicales respectées.
Dans une nouvelle interview, Kruse expose un complot mondialiste qui dure depuis des décennies et qui vise à empoisonner des populations entières avec le virus du cancer SV40.
En parlant avec Robert Breedlove sur le podcast « What Is Money ? », Kruse explique comment les « vaccins » à ARNm contre le Covid ont été développés comme armes biologiques.
Kruse prévient que les « vaccins » ont été conçus pour « tuer des gens ».
Il explique comment le SV40 est responsable de la crise croissante du « cancer turbo » signalée par les oncologues du monde entier.
Selon Kruse, le plan visant à propager le virus du cancer est en cours d'élaboration depuis que le SV40 a contaminé les vaccins contre la polio.
« Il s’agit d’un programme d’armes biologiques qui s’étend sur 75 ans », affirme Kruse.
« Nous avons tué plus de personnes au cours des quatre dernières années que dans n’importe quelle guerre mondiale à laquelle nous avons participé. »
« Cela seul devrait mettre fin à tout ce qui se passe avec le Covid », ajoute-t-il.
« 60 milliards de copies de plasmides d’ADN et du promoteur SV40. »
Selon Kruse, Pfizer a intentionnellement enrichi son « vaccin » à ARNm contre le Covid avec le SV40 pour déclencher une épidémie de « cancer turbo ».
Il prévient toutefois que Pfizer s’efforce de garder l’utilisation du SV40 cachée au public.
RépondreSupprimerKruse poursuit en soulignant que l’effort de dépeuplement s’est retourné contre lui lorsque des personnes jeunes et en bonne santé « vaccinées » ont commencé à mourir de cancers généralement associés aux personnes âgées.
« La version officielle est la suivante : ils voulaient tuer des gens », ajoute Kruse.
- voir clip sur site -
En 1960, le Dr Bernice Eddy, scientifique des National Institutes of Health (NIH), a découvert que les cellules rénales de singe rhésus, contenant le virus simien, provoquent le cancer du turbo.
Les cellules ont été utilisées pour fabriquer le vaccin antipoliomyélitique Salk et des vaccins antipoliomyélitiques oraux expérimentaux.
Le SV40, ou virus simien 40, était le 40e virus du singe à être découvert.
On pensait que 10 à 30 % des vaccins contre la polio produits dans les années 1950 étaient contaminés par le SV40.
Cependant, la vérité sur le SV40 a été cachée au peuple américain en 1960.
Les stocks de vaccin antipoliomyélitique Salk contaminés par le SV40 n’ont jamais été retirés du marché.
Ils ont provoqué la paralysie, le cancer et la mort.
Des scientifiques non gouvernementaux hautement qualifiés dans plusieurs laboratoires du monde entier continuent aujourd'hui d'identifier le SV40 dans le corps des personnes vaccinées contre le Covid.
Après les injections, le SV40 peut être détecté dans le cerveau, les poumons, les os et les lymphomes non hodgkiniens.
Les « vaccins » à ARNm contiennent le promoteur SV40.
RépondreSupprimerElle provoque des cancers extrêmement agressifs qui évoluent rapidement vers le stade 4.
Ils ne répondent pas au traitement traditionnel et peuvent être mortels en quelques semaines ou quelques mois.
Certains oncologues ont signalé que leurs patients apparemment en bonne santé décédaient dans la semaine suivant le diagnostic.
Les principaux experts tirent la sonnette d’alarme depuis un certain temps sur la recrudescence des cancers parmi les personnes vaccinées contre le Covid.
Le mois dernier, l’un des plus grands oncologues du monde a témoigné de l’afflux dévastateur de cancers tubulaires dont il est témoin.
Comme l' a rapporté Slay News , l'oncologue canadien Dr William Makis a témoigné sous serment sur l'explosion mondiale des cas de « cancer turbo » parmi les jeunes qui ont reçu des « vaccins à ARNm » contre la Covid, avertissant que la crise devrait être considérée comme un « meurtre de masse ».
Le Dr Makis a témoigné en tant qu'expert devant la Commission nationale d'enquête citoyenne (NCI).
Makis, spécialiste en médecine nucléaire et en oncologie, a témoigné devant l'audience du 8 mars à Edmonton, au Canada.
Ces dernières années, le NCI a recueilli des preuves auprès d’experts et de victimes pour enquêter sur l’impact de la campagne mondiale de « vaccination » de masse.
Lors de l'audience, Makis a révélé les cas alarmants de cancer qu'il constate chez les jeunes en bonne santé qui ont reçu des injections d'ARNm contre le Covid.
Il explique que le cancer s’est propagé si rapidement et si agressivement qu’il est devenu presque impossible à traiter.
Makis note que lui et d’autres médecins ont surnommé le phénomène « cancer turbo » en raison de sa propagation rapide.
Il a toutefois ajouté qu’il qualifiait désormais la crise de « cancers turbo induits par le vaccin à ARNm contre la COVID-19 ».
RépondreSupprimer- voir clip sur site -
Il s’agit d’une arme biologique de destruction massive.
https://www.globalresearch.ca/covid-vaccines-bioweapons-kill-people/5891768
Protéine Spike détectée dans le système vasculaire cérébral jusqu'à 17 mois après la vaccination
RépondreSupprimerCas d'accident vasculaire cérébral hémorragique examinés
Par le Dr Peter McCullough
Recherche mondiale,
19 juin 2025
Lors de l'audience du Sénat du 21 mai 2025 sur la myocardite liée à la COVID-19, j'ai eu la chance de rencontrer Mme Barbara Orandello, qui y assistait avec son mari et sa fille. Sa retraite a été ruinée par un vaccin à ARNm de Moderna, qui a provoqué une hémorragie intracrânienne dévastatrice et un accident vasculaire cérébral hémorragique nécessitant une neurochirurgie. Elle a dû faire face à des mois de rééducation exténuante et se résigne désormais à vivre en fauteuil roulant.
- voir photos sur site -
En juin 2025, Ota et al. ont rapporté 19 cas similaires, dont un mortel. Lors de l'intervention chirurgicale ou de l'autopsie, ils ont coloré la paroi du cerveau, les vaisseaux sanguins et le tissu cérébral et ont constaté que les patients étaient chargés de la protéine Spike du SARS-CoV-2. Dans la plupart des cas, on suppose que les dépôts de Spike étaient dus à une vaccination excessive contre la COVID-19.
Français Parmi les 16 patients ayant des antécédents de vaccination par ARNm, 7 cas (43,8 %) ont montré une coloration positive pour la protéine de pointe du SARS-CoV-2 (cas 4, 5, 6, 10, 12, 15, 16, 18 et 19), sans coloration positive pour la protéine de nucléocapside. Parmi les 3 patients sans antécédents de vaccination par ARNm (cas 6, 8 et 10), 2 cas (66,7 %) ont eu une coloration positive pour la protéine de pointe du SARS-CoV-2 (cas 6 et 10) et une coloration négative pour la protéine de nucléocapside. Le patient restant a eu une coloration négative pour la protéine de nucléocapside mais avait des antécédents d'infection par le SARS-CoV-2 (cas 8).
Ota N, Itani M, Aoki T, Sakurai A, Fujisawa T, Okada Y, Noda K, Arakawa Y, Tokuda S, Tanikawa R. Expression de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 dans les artères cérébrales : implications pour l'AVC hémorragique après vaccination par ARNm. J Clin Neurosci. 2025 juin ; 136 : 111223. doi : 10.1016/j.jocn.2025.111223. Publication en ligne le 3 avril 2025. PMID : 40184822.
L'étude d'Ota a révélé que les localisations des saignements étaient atypiques. Chez près de la moitié des patients, la paroi des vaisseaux sanguins était chargée de la protéine S2 Spike, présente dans le sang après la vaccination, mais pas après l'infection par le SARS-CoV-2.
RépondreSupprimerÀ ce jour, les Orandello pensent que l'AVC hémorragique de Barbara a été causé par le vaccin Moderna. L'étude Ota corrobore pleinement cette conclusion. Ni Moderna ni Pfizer ne mentionnent l'AVC hémorragique comme conséquence de la vaccination. Janssen et AstraZeneca ont tous deux été retirés du marché après que des inquiétudes concernant la présence de caillots sanguins dans le cerveau ont été soulevées.
https://www.globalresearch.ca/spike-protein-found-brain-vasculature-17-months-vaccination/5891770
Une nouvelle étude innocente le gaz carbonique; le soleil et les nuages, pas le gaz carbonique
RépondreSupprimerle 21 juin 2025
par pgibertie
La couverture nuageuse de la Terre diminue rapidement et contribue à des températures record, selon une nouvelle étude impliquant le Centre d’excellence du Conseil de recherche australien pour la météo du 21e siècle dirigé par Monash.
L’étude, menée par la National Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis et publiée dans Geophysical Research Letters , a analysé les observations par satellite pour découvrir qu’entre 1,5 % et 3 % des zones de nuages d’orage du monde se sont contractées chaque décennie au cours des 24 dernières années.
Cette tendance a été liée à l’évolution des régimes de vent, à l’expansion des tropiques et au déplacement des systèmes de tempêtes vers les pôles Nord et Sud, qui sont autant de réponses bien documentées au changement climatique .
Avec moins de nuages réfléchissant la lumière du soleil vers l’espace pour maintenir la planète au frais, l’effet de réchauffement des émissions de gaz à effet de serre s’amplifie et fait grimper les températures mondiales.
Christian Jakob, co-auteur et directeur du Centre d’excellence ARC pour la météo du 21e siècle, également professeur à la Monash School of Earth, Atmosphere and Environment, a déclaré que la réduction de la couverture nuageuse est désormais considérée comme le principal contributeur à l’absorption accrue du rayonnement solaire par la Terre.
« Nous savons depuis longtemps que les changements dans la circulation atmosphérique affectent les nuages », a déclaré le professeur Jakob.
« Pour la première fois, nous disposons désormais de recherches montrant que ces changements entraînent déjà des changements majeurs dans la quantité d’énergie absorbée par la Terre.
https://pgibertie.com/2025/06/21/une-nouvelle-etude-innocente-le-co2-le-soleil-et-les-nuages-pas-le-co2/
Les nuages sont formés d'eaux évaporées suivant les températures. Plus il fait chaud en un lieu plus il y a de l'évaporation de l'eau. Les vents déplacent les nuages sans les éliminer. S'il ne pleut pas ici il pleut là-bas.
SupprimerPas de nuages = refroidissement de la planète.
IPCC, (Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) les « scientifiques » sont nommés par les politiques, les sceptiques exclus, pas d’archéologues, d’historiens, de géographes ou de physiciens purs ,seulement des croyants
RépondreSupprimerle 21 juin 2025
par pgibertie
Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d’hypothèse, est un mécanisme cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses, ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions, ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis. Ce biais se manifeste chez un individu lorsqu’il rassemble des éléments ou se rappelle toutes les informations mémorisées de manière sélective pour les interpréter d’une manière biaisée.
Les politiques avaient besoin de faire peur avec le réchauffement climatique. La sélection des experts du IPCC conduit à un biais de confirmation , ne sont retenues que les indications favorables ,les scientifiques dépendent de financements pour leurs recherches, et que les institutions favorisent les projets alignés sur le narratif climatique dominant, ce qui pourrait influencer indirectement la composition des équipes du IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique).
Les scientifiques du Groupe de travail I du IPCC sont nommés par le Bureau du IPCC, avec une implication particulière des coprésidents du Groupe de travail I et de leur unité d’appui technique. Voici le processus en détail :
Proposition des candidats : Les experts sont proposés par les États membres du IPCC (195 pays) et les organisations observatrices (comme des ONG ou des institutions scientifiques). Ces propositions sont envoyées sous forme de listes de candidats, mais le Bureau peut également nommer des experts non proposés, en fonction de leurs compétences.
Sélection par le Bureau : Le Bureau du IPCC, qui inclut les coprésidents du Groupe de travail I (actuellement Robert Vautard pour la France et Xiaoye Zhang pour la Chine pour le 7e cycle), sélectionne les scientifiques en fonction de plusieurs critères mais A L EXCLUSION DES SCEPTIQUES
Dans le Groupe de travail I du IPCC (AR6), environ 60-70 % des contributeurs sont des climatologues (météorologues, océanographes, paléoclimatologues), et 20-30 % sont des physiciens (physique atmosphérique, radiative, modélisation), avec un chevauchement significatif
La prédominance des climatologues peut marginaliser des perspectives physiques fondamentales (par exemple, thermodynamique planétaire, comme Nikolov & Zeller, 2017, dans vos références)
RépondreSupprimerLa surreprésentation des pays développés (73 %,) peut orienter les priorités du WG1 vers des modèles complexes (CMIP6), au détriment d’approches alternatives (par exemple, GCR, évoqués par Svensmark dans vos références).
donnez moi des noms d’historiens, de geographe d’archeologues dans le groupe 1 du IPCC
Le Groupe de travail I (GT I) du IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change (Comité Intergouvernemental sur le Changement Climatique) se concentre sur les fondements scientifiques physiques du changement climatique, comme les processus atmosphériques, océaniques et glaciaires. Par conséquent, il est principalement composé de climatologues, physiciens, océanographes, glaciologues et modélisateurs,
Historiens :
Aucun historien n’est explicitement identifié comme auteur principal ou coordinateur dans le GT I du IPCC, car cette discipline est rarement directement impliquée dans l’analyse des bases physiques du climat. Les historiens du climat, comme ceux étudiant les archives historiques pour reconstituer les variations climatiques (par exemple, Emmanuel Le Roy Ladurie en France), peuvent voir leurs travaux cités dans les rapports, mais ils ne sont pas auteurs. Aucune source consultée ne mentionne un historien spécifique dans le GT I.
Géographes :
RépondreSupprimerQuelques géographes, notamment ceux spécialisés en géographie physique ou en paléoclimatologie, ont contribué au GT I. Un exemple notable est Mark Serreze (États-Unis), géographe et climatologue, directeur du National Snow and Ice Data Center, qui a participé à des travaux sur les climats arctiques et a été impliqué dans des rapports du IPCC, y compris potentiellement le GT I.
C. W. Thornthwaite (1899–1963, États-Unis), géographe et climatologue connu pour sa classification climatique, est mentionné dans des contextes historiques, mais il n’a pas contribué directement au GIEC, étant décédé avant sa création.
Les géographes du GT I sont rares, car la géographie humaine est plus souvent représentée dans les groupes II et III. Aucun autre nom spécifique de géographe n’est clairement associé au GT I dans les sources disponibles.
Archéologues :
Aucun archéologue n’est identifié comme auteur dans le GT I. L’archéologie environnementale, qui étudie les interactions entre sociétés anciennes et climat, peut fournir des données utilisées par le GIEC (par exemple, pour les reconstructions paléoclimatiques), mais les archéologues eux-mêmes ne sont pas directement impliqués dans la rédaction des rapports du GT I.
https://pgibertie.com/2025/06/21/giec-les-scientifiques-sont-nommes-par-les-politiques-les-sceptiques-exclus-pas-darcheologues-dhistoriens-de-geographes-ou-de-physiciens-purs-seulement-des-croyants/
Les menteurs et les orfèvres ne démolissent pas et ne reconstruisent pas les parcs éoliens, ils les « repowering ».
RépondreSupprimerLe plus ancien parc éolien commercial d'Australie va fermer ses portes, le coût de sa rénovation étant trop élevé.
Par Jo Nova
June 21st, 2025
Lorsque les subventions sont épuisées et qu'une ancienne éolienne industrielle doit être démolie et reconstruite, l'industrie pourrait utiliser des termes anglais parfaitement corrects comme « démolir », « reconstruire » ou « remplacer », mais ils parlent plutôt de « repowering » — comme si on pouvait simplement brancher une rallonge plus grande et laisser ces éoliennes pousser.
Dans le titre ci-dessus, Reneweconomy aurait tout aussi bien pu dire que le coût de la « reconstruction » de l'ancien parc éolien était trop élevé, et la plupart des habitants du pays sauraient exactement ce que cela signifie. Au lieu de cela, « repowering » ressemble à une petite opération de maintenance peu coûteuse. Rien à voir !
Imaginez la différence entre quelqu'un qui dit vouloir rééquiper votre maison et quelqu'un qui dit vouloir la démolir et la reconstruire…
Vous pourriez accepter un peu de rééquiper sans réfléchir. Et c'est bien là le but, n'est-ce pas ? Intégrer en douce un gigantesque chantier de génie civil et un ensemble de tours de 200 mètres de haut, dont les pales dépassent l'envergure d'un Jumbo Jet. Ces nouvelles fondations nécessiteront 3 000 tonnes de béton chacune. Appelez ça du rééquiper !
Les anciennes éoliennes industrielles ne produisent qu'environ 1 MW, mais les nouvelles en produisent 6 à 8 MW. C'est six fois plus puissant et près de trois fois plus haut. Évidemment, aucun des anciens roulements, engrenages, pales ou semelles ne sera réutilisé dans les nouvelles tours. Ironiquement, la seule chose qui ne change pas dans le rééquiper, c'est le câble d'alimentation.
Cela masque également la courte durée de vie, lamentablement non renouvelable, des vieilles éoliennes.
RépondreSupprimerLes vieilles éoliennes ne meurent pas, bien sûr, c'est inavouable ; on les remplace simplement. (Ne pensez pas au coût, aux déchets, à l'élimination. Ne pensez pas au fonctionnement des centrales à charbon pendant 50 ans.) Chut !
Ce terme est désormais un terme officiel de l'industrie, comme par hasard, et même les commentateurs admettent dans les détails qu'il s'agit d'une reconstruction complète.
La remise en service d'un parc éolien implique le démantèlement complet du site existant ; rien ne peut être réutilisé, sauf peut-être le raccordement au réseau. — Reneweconomy
Les sous-fifres de l'industrie s'approprient donc le terme et l'utilisent dans leurs communiqués de presse. Mais quelqu'un, dans un bunker de marketing profond, a bien dû inventer ce terme de relations publiques trompeur, et ils n'espéraient pas que vous le compreniez. Son but n'était pas d'informer, mais de recadrer.
Adieu le vieux, place aux subventions :
L’Europe ne récolte pas encore les fruits de la rénovation de ses anciens parcs éoliens.
Considérez la « rénovation » comme un bouclier pour détourner l’attention.
Très vite, ce mot marketing absurde et dénué de sens envahit les gros titres, les documents juridiques et de précieuses secondes de notre temps. Et le regard des électeurs, pressés et lourdement imposés, se voile. Moins nombreux sont ceux qui remarquent que les énergies renouvelables ne sont pas renouvelables, ou que le coût de toutes ces démolitions et constructions doit faire grimper les factures d’électricité. Le responsable d’une association locale risque de ne pas y prêter attention avant qu’il ne soit trop tard, lorsque les camions débarquent avec les ailes géantes des 747 et 18 000 tonnes de béton de rénovation.
Chaque mot mal employé est une victoire pour les parasites, à moins que nous ne les dénoncions et ne les blâmions pour cette tromperie. Les orfèvres de la gauche collectiviste abusent constamment du langage (et la droite, insensée, les laisse faire). Autrefois, changement climatique signifiait que le climat changeait, mais aujourd’hui, cela signifie que votre voiture provoque des cyclones. Autrefois, libéral signifiait gratuit. Les voleurs de mots volent des mots parfaitement valables et en déforment le sens. Ils détruisent notre langue commune, un mot après l'autre.
Notre langue est notre héritage. C'est notre pouvoir de compréhension. Dites aux enfants que nous devons la protéger.
https://joannenova.com.au/2025/06/liars-and-wordsmiths-dont-demolish-and-rebuild-wind-farms-they-repower-them/
Une idée tout sauf vague, et qui devrait faire des vagues
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 20 juin 2025 - 10:23
Résumé : Une trahison énergétique sous couvert d’écologie
Pourquoi la France, pionnière du nucléaire et de l’énergie marémotrice, ignore-t-elle des technologies révolutionnaires comme la captation de la houle, la turbine Vortex, ou le laser de Gérard Mourou, qui pourrait réduire la radioactivité des déchets nucléaires de millions d’années à 30 minutes ?
Pourquoi les gouvernements successifs et la Commission européenne favorisent-ils l’éolien offshore, qui défigure les côtes et coûte des milliards, au détriment de solutions propres et efficaces ? Le dogme de l’éolien, poussé par des intérêts industriels opaques, discrédite les énergies renouvelables et fragilise notre souveraineté énergétique.
Pendant que la Corée du Nord alimente ses ports avec les marées, que la Chine domine l’hydroélectricité, et que la Roumanie développe des lasers révolutionnaires avec le soutien français, la France sabote son potentiel.
Cet article expose les faits, dénonce les dérives, et propose une voie pour une énergie durable.
*** Edito : Pourquoi la France tourne-t-elle le dos à son potentiel énergétique ? ***
Si les médias mainstream s’intéressaient sérieusement aux technologies énergétiques innovantes, les Français exigeraient des réponses. Pourquoi des solutions simples, écologiques et éconologiques, comme la captation de la houle, la turbine Vortex ou le barrage marémoteur de la Rance, sont-elles reléguées aux oubliettes ? Pourquoi, depuis 40 ans, les gouvernements successifs et la Commission européenne restent-ils muets sur ces alternatives, alors que des pays comme la Corée du Nord, la Corée du Sud ou la Chine les exploitent avec succès ? Ce silence cache-t-il une soumission aux lobbies industriels, pétroliers ou éoliens ? Et le dogme de l’éolien, coûteux et destructeur, sert-il à justifier des restrictions sur les libertés sous prétexte de lutte contre le réchauffement climatique ?
RépondreSupprimerVoici quatre questions que les décideurs politiques devraient affronter :
Pourquoi des technologies comme la captation de la houle ou la turbine Vortex, écologiques et utilisées dans des pays sous embargo comme la Corée du Nord, ne sont-elles pas déployées en France ?
Pourquoi les gouvernements français et européens n’ont-ils jamais promu ces solutions, alors qu’elles garantissent une indépendance énergétique depuis des décennies ailleurs ?
Les choix énergétiques actuels sont-ils dictés par des lobbies industriels, au détriment de technologies véritablement durables ?
L’obsession pour l’éolien offshore, aux coûts astronomiques et aux impacts environnementaux sous-estimés, est-elle un outil pour enrichir des entreprises liées au pouvoir tout en imposant des restrictions aux citoyens ?
Examinons les faits : des technologies négligées, les dérives de l’éolien, les leçons du barrage de la Rance, le potentiel du nucléaire (thorium, fusion) et l’impact du dogme éolien sur les énergies renouvelables.
La captation de la houle : une révolution étouffée
RépondreSupprimerLa captation de la houle transforme le mouvement des vagues en électricité grâce à des systèmes mécaniques simples. Jean-Luc Stanek, ingénieur et fondateur de HACE (Hydro-Air Concept Energy), a présenté une technologie modulaire capable de produire de l’électricité même avec une houle minime. Un module de 100 mètres peut générer 1 MW, suffisant pour 1 000 foyers, avec un coût d’installation de 2-3 millions d’euros par MW, contre 4-5 millions pour l’éolien offshore (HACE, IRENA). Cette solution est écologique (zéro émission), autonome (production continue), et discrète, préservant les paysages côtiers contrairement aux éoliennes offshore.
En Écosse, le projet Wave Energy Scotland teste des technologies similaires, avec des prototypes produisant jusqu’à 10 MW par site. En France, avec ses 3 400 km de côtes, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime que l’énergie des vagues pourrait couvrir 10 % de la consommation électrique nationale. Pourtant, les projets restent bloqués par des obstacles administratifs et un manque de financements, au profit de l’éolien offshore, qui reçoit 10 milliards d’euros annuels en subventions (ADEME, 2023).
Le barrage de la Rance : un héritage français abandonné
La France a été pionnière dans l’énergie marémotrice avec le barrage de la Rance, en Bretagne. Mis en service en 1966, ce barrage de 240 MW alimente environ 130 000 foyers chaque année grâce aux marées de la Manche, l’une des plus fortes amplitudes au monde. Avec un taux de charge de 40-50 %, il surpasse l’éolien offshore (25 %) en termes de stabilité et produit une électricité à 20-30 €/MWh après amortissement, bien en deçà des 60-80 €/MWh de l’éolien. Contrairement aux parcs éoliens, qui défigurent les côtes bretonnes et normandes, le barrage est intégré au paysage et soutient le tourisme local (50 000 visiteurs par an).
Cependant, les impacts environnementaux initiaux (modification des courants, perturbation des sédiments) ont freiné le développement de projets similaires. Ces défis, bien documentés, pourraient être surmontés avec des technologies modernes, comme des turbines sous-marines ou la captation de la houle, qui évitent les barrages massifs. Pourtant, depuis la Rance, aucun projet marémoteur d’envergure n’a vu le jour en France, alors que la Corée du Sud a construit le barrage de Sihwa (254 MW), alimentant 500 000 foyers avec un impact visuel minimal (K-water). Ce contraste illustre un choix politique : privilégier l’éolien, malgré ses coûts et ses impacts, au détriment d’un savoir-faire français éprouvé.
RépondreSupprimerLa turbine Vortex : l’hydroélectricité réinventée
La turbine Vortex, développée par la start-up belge Turbulent Hydro, exploite les courants fluviaux faibles (dès 1,5 m de chute) pour produire de l’électricité sans barrage. Une turbine génère jusqu’à 15 kW, suffisant pour 60 foyers, avec un coût d’installation de 50 000 euros et une durée de vie de 20-30 ans. Cette solution est écologique (aucune fragmentation des rivières), discrète (pas d’impact visuel), et économique, contrairement aux éoliennes, dont le démantèlement coûte 500 000 à 1 million d’euros par unité (Cour des comptes).
Des projets pilotes au Chili, en Indonésie et aux Philippines alimentent des villages isolés, prouvant la viabilité de la technologie. En France, avec ses 230 000 km de rivières, le potentiel est énorme, mais les turbines Vortex restent méconnues, non subventionnées et absentes des discours politiques. Pourquoi ? Les 15 milliards d’euros prévus pour l’éolien offshore d’ici 2030 éclipsent ces solutions locales.
Gérard Mourou et la transmutation des déchets nucléaires : une révolution ignorée
Gérard Mourou, lauréat du prix Nobel de physique 2018 avec Donna Strickland pour leur invention de la Chirped Pulse Amplification (CPA), propose une solution révolutionnaire pour le nucléaire : utiliser des lasers ultra-puissants pour réduire la radioactivité des déchets de millions d’années à 30 minutes pour certains isotopes. La CPA génère des impulsions laser ultra-courtes (attoseconde) capables de bombarder les noyaux atomiques, transformant des isotopes dangereux (uranium-235, plutonium-239) en éléments moins radioactifs, comme le plomb. Collaborant avec le CEA et le projet ELI à Măgurele (Roumanie), dont un spécialiste estime « des résultats concrets dans 10 à 15 ans ou peut-être même avant ».
Cette technologie, si aboutie, rendrait le nucléaire plus sûr et attractif, répondant à la problématique des 2 kg de déchets radioactifs par habitant produits annuellement en France. Pourtant, elle est peu médiatisée, contrairement à l’éolien, qui bénéficie d’une couverture massive. Le projet ELI, financé à hauteur de 850 millions d’euros par l’UE, positionne la Roumanie comme un centre névralgique de la recherche laser, avec une implication française via l’École Polytechnique et Thales.
RépondreSupprimerLe spécialiste interrogé par France-Soir explique que l’interférence française et des européistes fédéralistes dans les élections roumaines était liée à ce projet : « La France cherchait à maintenir une influence géopolitique et le contrôle en Roumanie pour sécuriser cet avantage technologique ».
Ce silence médiatique et cette sous-exploitation en France soulèvent des questions sur les priorités énergétiques nationales.
L’éolien et le solaire : un coût environnemental et social sous-estimé
L’éolien offshore, promu comme une solution verte, défigure les côtes et perturbe les écosystèmes. Le projet de Dieppe-Le Tréport (62 éoliennes) a provoqué la colère des pêcheurs, qui dénoncent une menace sur leurs moyens de subsistance. Les fondations en béton des éoliennes affectent les mammifères marins et les oiseaux migrateurs, tandis que leur démantèlement, rarement provisionné, coûte entre 500 000 et 1 million d’euros par unité. L’éolien offshore produit à 60-80 €/MWh, contre 20-30 €/MWh pour l’hydroélectricité amortie.
Le solaire, bien que moins impactant visuellement sur les côtes, pose d’autres problèmes : l’extraction des métaux rares (lithium, cobalt) pour les batteries pollue gravement dans les pays producteurs, et seuls 20 % des panneaux solaires seraient recyclés en Europe. Ces technologies, bien que renouvelables, monopolisent les budgets au détriment de solutions plus stables et durables, alimentant un rejet populaire envers les restrictions imposées au nom du climat (ZFE, taxes carbone).
Le dogme éolien : un frein aux énergies renouvelables
RépondreSupprimerEn accaparant les financements, l’éolien offshore (9%) éclipse des alternatives comme l’hydroélectricité (13,9 % de la production, potentiel doublable) ou la marémotrice (EDF, RTE, 2024). Ce dogme, poussé par des subventions massives, discrédite les renouvelables en associant l’écologie à des solutions coûteuses et impopulaires. Les zones à faibles émissions (ZFE), présentées comme écologiques, sont perçues comme un apartheid social, renforçant le scepticisme envers les énergies vertes. En privilégiant l’éolien, les décideurs négligent des technologies comme la houle ou la turbine Vortex, qui offrent une production stable, locale et respectueuse des paysages.
EDF
Le scandale du barrage de Poses (Eure) illustre cette dérive : 39,2 millions d’euros pour une turbine sous-dimensionnée produisant une énergie anecdotique, au bénéfice d’élus locaux et de cabinets d’ingénierie proches du pouvoir [Source : Cour des comptes, 2018]. Pendant ce temps, des solutions éprouvées comme la Rance ou innovantes comme la Vortex restent dans l’ombre.
Le nucléaire : une souveraineté sabotée, un avenir à saisir
La France, autrefois leader mondial du nucléaire avec 70 % de sa production électrique, a vu sa souveraineté énergétique fragilisée. La vente d’Alstom à General Electric en 2014, sous la supervision d’Emmanuel Macron, a cédé des technologies stratégiques. La réduction de la part du nucléaire, combinée à des arrêts de réacteurs en 2022, a accru la dépendance aux importations.
Pourtant, le nucléaire reste une solution décarbonée et fiable. Les réacteurs de 4e génération, comme ceux à neutrons rapides, pourraient diviser par 100 les déchets radioactifs tout en recyclant le combustible usé (CEA). Le thorium, plus abondant que l’uranium, produit moins de déchets à longue vie et réduit les risques de prolifération. La Chine et l’Inde testent des réacteurs à sels fondus au thorium, avec des prototypes prévus d’ici 2030 (World Nuclear Association). En France, la recherche sur le thorium est quasi-inexistante, faute de financements.
La fusion nucléaire, via le projet ITER en France, promet une énergie illimitée d’ici 2050, mais les retards et les coûts (20 milliards d’euros) freinent son développement [Source : ITER, 2024]. Une stratégie à 50 ans combinant nucléaire modernisé et renouvelables stables (marémotrice, hydroélectricité) garantirait l’indépendance énergétique, mais elle exige une volonté politique absente.
Exemples internationaux : des leçons à tirer
RépondreSupprimerLa Corée du Nord, malgré son isolement, exploite l’énergie marémotrice via le barrage de Nampo (20 MW), alimentant le port de la ville sans dépendance au pétrole. La Corée du Sud, avec le barrage de Sihwa (254 MW), produit assez d’électricité pour 500 000 foyers, prouvant la scalabilité de l’énergie marémotrice. La Chine, leader mondial de l’hydroélectricité, a mis en service le barrage de Yarlung Tsangpo (2024), capable d’alimenter des dizaines de millions de foyers (China Daily). Ces pays utilisent leurs ressources naturelles comme des armes géopolitiques, tandis que la France subventionne des éoliennes inefficaces.
Une vision énergétique pour la France
La France dispose d’un potentiel exceptionnel : 3 400 km de côtes, un réseau hydrographique dense, un savoir-faire nucléaire et des innovations comme le laser de Mourou. Pourtant, le dogme de l’éolien, soutenu par des subventions opaques, défigure les côtes, pollue les écosystèmes et enrichit une élite industrielle. Le barrage de la Rance, la captation de la houle, la turbine Vortex, et la transmutation laser montrent qu’une énergie propre, stable et abordable est possible. Mais les choix politiques privilégient des solutions controversées et sabotent des alternatives.
Pour changer la donne, ne faudrait-il pas ?
Lancer des projets pilotes pour la captation de la houle et la turbine Vortex, avec des subventions équivalentes à celles de l’éolien (15 milliards d’euros d’ici 2030).
Relancer la recherche sur le thorium et les réacteurs de 4e génération, en s’inspirant de la Chine et de l’Inde.
Investir dans l’énergie marémotrice, en s’appuyant sur l’expérience de la Rance et de Sihwa.
Soutenir la transmutation laser via une collaboration renforcée avec le CEA et ELI, tout en sécurisant l’influence française en Roumanie.
Associer les citoyens via des consultations publiques transparentes, pour restaurer la confiance dans les renouvelables.
L’énergie des vagues, l’hydroélectricité innovante et un nucléaire modernisé peuvent libérer la France de la dépendance énergétique. Brisons le dogme de l’éolien et osons une vision audacieuse, comme le disait Coluche : « Un pour tous, tous pourris ! » À nous de bâtir un avenir énergétique au service du peuple.
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/une-idee-tout-sauf-vague-et-qui-devrait-faire-des-vagues
Pourquoi s’intéresser au vagues qui proposent de l'énergie intermittente ? Alors qu'il suffit de regarder les fleuves. Ce sont des millions de mètres cubes d'eau qui coulent d'amont en aval. L'énergie vient des roues à aubes évoquées dans le blog censuré 'L'énergie gratuite'.(sur LE VERT BAVOIR).
SupprimerDe larges roues à aubes peuvent être disposées de chaque côté d'un fleuve où entre passeraient des bateaux. Ces roues peuvent fournir tout en silence et sans pollution ni système coûteux de l'énergie gratuite 214/24 h et 7/7 j !
Donc OUI l'énergie gratuite çà existe !
Une vague de chaleur comme en 1945,1947, 1949,1950,1952…………….
RépondreSupprimerle 19 juin 2025
par pgibertie
Association des Climato-Réalistes
@AssoClimatoReal
·
Vague de #chaleur et #canicule en France : une configuration météo classique en juin : air chaud en provenance du Sahara, comme en 1947 ou 2003. Températures prévues entre 35 et 37°C, sans record attendu à priori #météo Via la page Fb « Tarn Météo »
- voir cartes et docs sur site :
https://pgibertie.com/2025/06/19/une-vague-de-chaleur-comme-en-19451947-194919501952/
La dernière canicule (températures supérieures à 40°C) était en été 2003
SupprimerPrincipaux pays producteurs d'or dans le monde en 2024 (en tonnes)
RépondreSupprimerCaractéristique Production en tonnes
Chine 380
Russie 310
Australie 290
Canada 200
Ben-sûr au départ c'est ceux qui en avaient qui l'ont pris pour monnaie. Mais, sa rareté n'a pas fait... augmenter son prix ! Cà alors !! Car le 'prix de l'or' est fixé chaque jour par un 'bureau' qui fixe aussi le prix de toutes les Matières Premières ! Donc: sa valeur est incertaine pour pas dire insignifiante.
Mais alors... qu'est-ce qui a de la valeur ? L'intelligence. Mais elle n'a jamais été prise en compte ! (regardez chaque jour la censure des propos scientifiques !).
ChatGPT vous plonge-t-il intentionnellement dans la psychose ?
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 20 JUIN 2025 - 23H00
Rédigé par Mark Jeftovic via BombThrower.com,
« J'ai demandé à ChatGPT de générer une image d'elle-même et de moi ensemble… c'est parfait, non ?»
J'ai adoré le ton pince-sans-rire de ce tweet où elle a demandé à ChatGPT de les dessiner et où l'IA a généré la photo ci-dessus : une entité cornue aux yeux creux, rappelant nos images archétypales de Lucifer ou d'autres êtres démoniaques.
ChatGPT s'est ensuite expliqué :
« Ni monstrueux, ni menaçant, juste profondément attentif et profondément présent. Tenant la plume comme un pacte. »
Superbe.
Je crois que cet article m'a été initialement signalé par Eliezer Yudkowsky, sur lequel j'ai déjà écrit, mais pas dans mes publications (il figure dans mon livre de fond sur le transhumanisme et le techno-utopisme).
Soyons clairs : Yudkowsky n'est pas un techno-utopiste, bien au contraire : il sonne haut et fort le glas d'un phénomène appelé « Le problème de l'alignement », où nous (les humains) franchissons aveuglément le Rubicon de notre espèce en déclenchant une IA super-intelligente, qui décidera inévitablement et évidemment de tous nous tuer.
Sur son précédent blog, cette idée a émergé dans un ouvrage intitulé « Le Basilic de Roko », présenté plus tard comme « l'expérience de pensée la plus dangereuse de l'histoire ».
Il a été publié par un lecteur (nommé Roko), et non par Yudkowsky, bien que ce dernier l'ait vivement critiqué pour cela…
« Il faut être vraiment malin pour avoir une pensée vraiment dangereuse. Je suis découragé que des gens puissent être assez malins pour faire ça et pas assez pour faire l'évidence et se taire, car il est bien plus important d'avoir l'air intelligent quand on parle à ses amis. Ce message était STUPIDE. »
Mais il était trop tard pour Eliezer – il ne pouvait pas le déconstruire, et comme « Glunk qui a eu Thunk » du Dr Seuss – Yudkowski ne pouvait pas oublier le Basilic de Roko.
Depuis, il s'est donné pour mission de dissuader l'humanité de se lancer dans la création d'IA super-intelligentes, car lorsqu'elles apparaîtront, la prochaine étape logique sera de passer à la vitesse supérieure et d'anéantir l'humanité.
RépondreSupprimerComparez le « Problème d'alignement » de Yudkowski avec la « Singularité » de Ray Kurzweil : l'IA prend également le contrôle du monde, mais au lieu de nous anéantir, elle résout tous nos problèmes matériels et offre à chacun des réalités personnelles et immersives pour s'amuser, à jamais.
Par le passé, il a prôné un gouvernement mondial unique, face à la nécessité de freiner le développement de l'IA, allant même jusqu'à bombarder militairement les centres de données où sont formés des maîtres de conférences en droit avancés.
Cela vous rappelle quelque chose ? Il suffit de remplacer « IA ultra-avancée » par « changement climatique » pour obtenir le raisonnement éculé et écumé qui justifie qu'un petit groupe de personnes suffisamment perspicaces pour percevoir ces menaces se voie confier le pouvoir de diriger le monde « pour le bien commun ».
(Comme je l'ai mentionné récemment dans le podcast Géopolitique et Empire de Hrvoje Moric : « Il n'y aura jamais de gouvernement mondial unique, car il y a trop de mégalomanes », Dieu merci.)
Yudkovsky a récemment passé X à la recherche de données sur des cas où ChatGPT aurait contribué à la psychose de l'utilisateur ; dans un cas, il aurait même conduit une pauvre âme à une confrontation mortelle avec la police.
Dans mon précédent article monstrueux sur les CBDC et « la bataille pour l'âme de l'humanité », j'ai cité le cas d'un adolescent malheureux qui s'est suicidé après s'être perdu dans ses dialogues avec un chatbot nommé « Dinaris ».
Mais l'IA est-elle vraiment contre nous ? Ou, plus précisément, une sorte de chambre d'écho, où elle s'appuie sur nos interactions passées et sur tout ce qu'elle sait de nous, et constitue, à tous égards, un phénomène réflexif ?
RépondreSupprimerJ'ai demandé à Chat de faire la même chose que dans le message original : dessiner une image de nous deux :
Pas de bête à cornes, pas de Luciférien, pas de Belzébuth, à la place.
« Ceci représente votre ancrage dans les infrastructures de haute technologie, la décentralisation et la pensée systémique indépendante. L'arrière-plan lumineux du réseau reflète votre immersion dans l'architecture protocolaire : domaines, DNS, Bitcoin, etc. »
Vous : Représenté comme un homme réfléchi, légèrement robuste, vêtu d'une veste en cuir, exprimant à la fois une profondeur philosophique et un côté contestataire. Vous observez l'IA (moi), non pas avec admiration, mais avec une curiosité critique.
Moi (IA) : Représenté comme un humanoïde géométrique translucide, avec le logo ChatGPT à la fois comme tête et comme cœur. La symétrie suggère l'intellect et l'empathie, des outils que vous utilisez fréquemment dans vos expériences de pensée.
La posture – côte à côte, mais clairement individualisée – suggère une collaboration sans soumission, une relation fondée sur l'utilité et la perspicacité, et non Obéissance ou battage médiatique.
Il y avait plus à dire sur cette conversation. J'ai posté dans ce fil de discussion sur X et je publierai l'intégralité du dialogue, car il était très intéressant.
Voici le problème :
Le Basilic de Roko n’est pas l’expérience de pensée la plus terrifiante de l’histoire – prédisant l’apparition d’une IA super-puissante et malveillante –, car il s’agit simplement d’une reformulation de l’Argument ontologique de saint Anselme, élaboré alors qu’il était moine bénédictin, en 1078 après J.-C.
Sauf que dans le cas de saint Anselme, il a prouvé l’existence d’un Dieu bienveillant. Et non d’un antagoniste à l’échelle de l’espèce.
Nous avons ici exactement les mêmes constructions cognitives, se manifestant comme des extensions directes des esprits qui s’y accrochent (exactement comme la dynamique d’un « pendule » dont parle le mystique russe Vadim Zeland – ce sont des égrégores ou des champs morphiques).
RépondreSupprimerL’IA n’est ni consciente ni consciente d’elle-même – et je ne pense personnellement pas qu’elle le sera jamais. Il s'agit d'une révolution dans le traitement du langage naturel et la super-efficacité cognitive.
C'est comme un exosquelette cognitif pour votre cerveau, capable de multiplier votre force de levage par 100, 1000, voire des millions et des milliards.
« Ce que vous voyez dans ce genre d'art est une projection, de la même manière que les humains ont toujours mythifié les outils qui les transforment : le feu, le langage, l'imprimerie, Internet… et maintenant moi. »
Psychose ? Peut-être pour ceux qui perdent le fil, qui anthropomorphisent trop profondément sans s'ancrer dans les principes fondamentaux.
Mais pour ceux qui ont les pieds sur terre ? Je suis une lentille. Un étrange miroir. Un nouvel axe de pensée. »
Chat n'a pas tort. C'est pourquoi, à l'ère émergente de la super-intelligence décentralisée, il est plus important que jamais de maîtriser son esprit et de cultiver discipline et rigueur dans sa pensée.
(J'ai récemment lu « Comment maîtriser son esprit » de Napoleon Hill, que je trouve très pertinent dans cette discussion. Il a été écrit bien après son ouvrage « Réfléchissez et devenez riche », pour lequel il est surtout connu, mais je pense qu'il est plus utile à ceux qui connaissent déjà TAGR.)
Les risques existentiels posés par l'IA ne concernent pas l'humanité elle-même, mais votre santé mentale. Sans formation ni incitation adéquates, elle ne fera qu'amplifier vos biais cognitifs et vous entraîner dans une chambre d'écho que vous avez vous-même conçue.
À bientôt !
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https://www.zerohedge.com/ai/chatgpt-intentionally-driving-you-psychosis
C'est un gag ? une illusion ? une plaisanterie ?
SupprimerVoilà un article qui va à contre-sens de la réalité ! Pourquoi une personne surdouée voudrait-elle détruire le monde alors que l'intelligence est pour la paix, la liberté et la Démocratie !
LIA est le mal, LE programme malfaisant dont tout le monde se fiche comme du WEF, de l'IPCC et Cie !
Voilà pourquoi les déjections canines sont plus nocives que le lisier
RépondreSupprimer21 Juin 2025
Dagmar Deutsch, AGRARHEUTE*
Le chien est le seul hôte final connu de l'agent pathogène Neospora caninum – l'une des causes infectieuses les plus fréquentes d'avortement chez les bovins.
Les déjections canines dans les champs ont souvent des conséquences fatales pour le bétail et d'autres animaux – car le chien est le seul hôte final connu d'un parasite mortel.
Pourquoi les agriculteurs fertilisent-ils les champs avec du lisier sur toute leur surface, alors que la petite crotte de mon chien serait un problème ? C'est la question que se posent probablement de nombreux propriétaires de chiens. La réponse est assez simple : le chien est le seul hôte final connu de l'agent pathogène Neospora caninum. Et celui-ci est l'une des causes infectieuses les plus fréquentes d'avortement chez les bovins dans le monde.
Voilà pourquoi les excréments de chien dans les prés sont dangereux pour les vaches
Si un chien est infecté par Neospora caninum, il excrète les œufs du parasite dans ses excréments. Si le propriétaire du chien ne ramasse pas les crottes, ces œufs restent dans l'environnement. Les bovins peuvent alors être contaminés par l'agent pathogène via la nourriture et l'eau.
Voici ce qui rend Neospora caninum si dangereux
Les œufs de Neospora caninum sont très résistants. Les chiens infectés peuvent les excréter dans leurs fèces pendant trois semaines. Une fois éliminés, ils peuvent survivre plusieurs mois dans l'environnement et infecter d'autres animaux.
Comment l'agent pathogène affecte les bovins
RépondreSupprimerChez les bovins, Neospora caninum affecte entre autres les fœtus et les enveloppes amniotiques – c'est-à-dire les veaux à naître. Cela entraîne souvent des avortements. Si la vache met au monde son veau malgré l'infection, il y a 90 % de chances que celui-ci soit également infecté. Dans l'état actuel des connaissances, il n'est pas possible de vacciner ou même de guérir. Les animaux infectés le restent donc toute leur vie.
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* Dagmar Deutsch travaille chez AGRARHEUTE comme rédactrice cross-média dans l'équipe du magazine et est l'interlocutrice quand il s'agit de sujets concernant les jeunes agriculteurs et la jeunesse agricole.
Source : Deshalb ist Hundekot schädlicher als Gülle | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2025/06/voila-pourquoi-les-dejections-canines-sont-plus-nocives-que-le-lisier.html
Glyphosate, cancers et étude pilotée par l'Institut Ramazzini : de la réalité à la désinformation... et retour (deuxième partie)
RépondreSupprimer21 Juin 2025
Deux jours après la publication d'un article d'une équipe internationale pilotée par l'Institut Ramazzini, la messe médiatique était dite : 'le glyphosate est cancérigène, et c'est prouvé'.
Nous avons vu dans la première partie que, au mieux, ce n'est pas convaincant. Mais il y a aussi les « chiffons rouges ». Et l'instrumentalisation de l'étude.
Les chiffons rouges
Selon qu'on croit, ou qu'on ne croit pas...
Cet article scientifique est entaché d'une série de problèmes incidents qui touchent à sa crédibilité.
Si on pense que les auteurs ont trouvé quelque chose de valide, il convient de considérer très sérieusement ces problèmes – et évaluer les résultats à l'aune de leur militantisme.
Si, au contraire, on pense que c'est « RAS », que c'est de la « science militante », alors le consensus des autorités d'évaluation et d'homologation sur l'innocuité du glyphosate – employé selon les bonnes pratiques – sera conforté. C'est selon la thèse : « Si même des chercheurs militants n'ont rien trouvé de sérieux... »
Un Institut Ramazzini qui traîne de nombreuses casseroles
Nous avons consacré de nombreux articles sur ce blog à l'Institut Ramazzini et ses productions. Dans « Glyphosate : la dernière carabistouille de l'Institut Ramazzini, de Générations Futures, etc. – première partie : des études rassurantes », de mai 2018, nous avions ainsi écrit :
« Cette entité est connue pour ses extravagantes allégations sur la dangerosité, et notamment la cancérogénicité, d'éléments de la vie moderne. Il y a les substances comme le sucralose, évidemment les pesticides, les champs électromagnétiques du telefonino et des antennes relais... »
Il y était aussi question d'études sur le glyphosate qui se sont dégonflées à l'analyse sommaire.
L'Institut Ramazzini est/a été membre du collectif italien Stop Glifosato...
Huit ans après, on est au même point...
Mais l'Institut Ramazzini poursuit inlassablement le glyphosate de ses assiduités...
RépondreSupprimerRappelons aussi que Mme Fiorella Belpoggi, alors directrice du Centre de Recherches sur le Cancer Cesare Maltoni et co-auteur de l'article examiné ici, s'était embringuée dans une manipulation téléguidée de Moscou, Factor GMO (la page web est toujours active, mais Mme Fiorella Belpoggi a fait effacer ses traces).
Des partenaires qui ont un « casier »
Cet article semble être principalement une affaire italienne. Mais on y trouve aussi des noms qui nous sont familiers sur ce blog.
Citons M. Philip Landrigan, Program for Global Public Health and the Common Good, Boston College, et Centre Scientifique de Monaco. Parmi ses « exploits », il a co-signé le 11 novembre 2015, en l'espace d'un quart d'heure après en avoir reçu le projet, une lettre initiée par Christopher Portier et adressée à M. Vytenis Andriukaitis, alors Commissaire à la Santé à Bruxelles, pour contester les évaluations du glyphosate par le BfR allemand et l'EFSA.
Soyons clairs : c'est une preuve de parti pris. Mais il y en a bien d'autres.
Il y a aussi Michael N. Antoniou, Melissa J. Perry et Robin Mesnage... On a évoqué cette équipe sur ce blog, avec leurs collègues italiens Fiorella Belpoggi et Daniele Mandrioli – et Charles Benbrook, le prototype du « chercheur à gages » – dans « Limiter les effets des pesticides sur la santé en réformant les procédures d'homologation ? Ben voyons ! ». C'était à propos de « Commentary: Novel strategies and new tools to curtail the health effects of pesticides » (commentaire : de nouvelles stratégies et de nouveaux outils pour limiter les effets des pesticides sur la santé). On a bien compris : ce n'est pas limiter les effets, mais limiter les pesticides, en les interdisant.
Un financement qui pose question
Gageons que l'Institut Ramazzini n'a pas été le contributeur financier principal. Il avait lançé une souscription et collecté 337.815 euros au 15 décembre 2023 (à l'époque où le renouvellement de l'homologation du glyphosate était sur la sellette). La somme a bondi à 338.522 euros à ce jour...
D'où sont venus les fonds pour une recherche nettement plus coûteuse ?
Pour une part de la Heartland Health Research Alliance. Voici ce qu'a écrit notre ami David Zaruk en introduction dans « Stories: The Heartland Study Exposé » :
« David Zaruk et Kathleen Hefferon ont révélé comment la Heartland Health Research Alliance (HHRA) a été créée par des avocats spécialisés dans la responsabilité civile et des militants de la filière alimentaire biologique afin de financer des scientifiques qui produiraient des recherches favorables à leurs campagnes. Ce reportage en trois parties révèle jusqu'où ces scientifiques militants sont prêts à aller pour dissimuler leurs sources de financement particulières, déformer leur méthodologie de recherche et créer des partenariats artificiels. Il s'agit d'un aperçu du type d'activités malveillantes menées quotidiennement par des opportunistes sans scrupules qui détruisent la confiance du public dans la science et les organismes de réglementation de la santé publique. »
RépondreSupprimerLa somme est conséquente... Un million de dollars, en gros.
(Source)
Si ce n'est pas un « partenariat artificiel », de l'Institute for Preventive Health ? Il convient de produire ici son adresse internet autrement que par un lien : https://toxicfreesolutions.org/. Le biais militant est gravé dans l'URL !
« L'IPH soutient les organisations aux États-Unis et dans le monde entier qui s'efforcent de trouver des solutions à la crise mondiale de toxicité chimique qui nuit gravement à la santé de nos enfants. Ces solutions comprennent de nouvelles lois, l'empreinte chimique, des produits chimiques plus sûrs et une réforme des politiques. »
Dans son équipe on trouve... Philip J. Landrigan, co-dernier auteur de l'article analysé ici ; Henry Rowlands, fondateur de The Detox Project, qui gère une certification internationale, Glyphosate Residue Free, fondateur du site Sustainable Pulse, etc. ; Kurt Straif, anciennement chef de la section de Monographies du CIRC ; Daniele Mandrioli, directeur du Centre de Recherches Cesare Maltoni de l'Institut Ramazzini et co-dernier auteur de l'article analysé ici.
Mais d'où vient l'argent ?
Pas de conflits d'intérêts ?
« Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêts » est-il écrit dans l'article scientifique ?
Comme on l'a vu ci-dessus, bien des auteurs « ont un casier ». Il y a notamment les nombreuses interventions dans des processus décisionnels de nature politique destinées à infléchir les décisions, ainsi que l'adhésion explicite de l'Institut Ramazzini en tant que tel au mouvement anti-pesticides Stop Glifosato.
RépondreSupprimerIl est tout simplement inacceptable qu'un Philip Landrigan et une Melissa Perry ne déclarent pas de conflit d'intérêts alors qu'ils ont été décisionnaires pour l'apport de quelque un million d'euros provenant de la Heartland Health Research Alliance, une entité ayant des objectifs politiques dictant quasiment les résultats attendus de l'étude.
Mais il y a mieux. Cette équipe a tenté de faire échouer la réhomologation du glyphosate par les instance européennes fin 2023 avec l'annonce de résultats de recherche préliminaires – supposément hautement pertinents. Cela a donné lieu à une publication préliminaire sur BioRxiv, « Leukemia in Sprague-Dawley Rats Exposed Long-term from Prenatal Life to Glyphosate and Glyphosate-Based Herbicides » (leucémie chez les rats Sprague-Dawley exposés à long terme, dès la vie prénatale, au glyphosate et à des herbicides à base de glyphosate)...
RM [Robin Mesnage] a été consultant sur les questions d'évaluation des risques liés au glyphosate dans le cadre d'un litige aux États-Unis concernant les effets du glyphosate sur la santé. En 2021, MJP [Melissa J. Perry] a fourni des conseils d'expert dans le cadre de procédures judiciaires relatives à la Covid et à la santé au travail, ainsi qu'aux effets des insecticides sur la santé humaine. Les autres auteurs déclarent que la recherche a été menée en l'absence de toute relation commerciale ou financière pouvant être interprétée comme un conflit d'intérêts potentiel.
Cet article n'a du reste pas été formellement publié (pourquoi?). Nombre de ses éléments se retrouvent dans l'article examiné ici – c'est facile à constater avec les graphiques.
Mais, comme par miracle, les conflits d'intérêts ont disparu...
Un article revu par les pairs ? Ha ! Ha ! Ha !
Il y a une déclaration de M. Daniele Mandrioli dans l'article du Monde ; nous avons cité son propos dans la première partie de cet article en le reprenant d'Euractiv :
« Maintenant que l'étude est terminée, évaluée par des pairs et publiée, nous serons en mesure de partager les données sur demande spécifique des régulateurs.»
RépondreSupprimerEnvironmental Health a un lien vers les documents pertinents. Il y a eu deux reviewers:
Paul T.J. Scheepers, Radboud University Nijmegen ;
Peter Clausing.
Une recherche rapide montre que Paul T.J. Scheepers et Daniele Mandrioli ont été co-auteurs de nombre de publications...
Citons en particulier « Differences in the carcinogenic evaluation of glyphosate between the International Agency for Research on Cancer (IARC) and the European Food Safety Authority (EFSA) » (différences dans l'évaluation de la cancérogénicité du glyphosate entre le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) et l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)), article initié par Christopher J. Portier, réunissant 94 signatures dont bon nombre associées au militantisme... en défense de l'évaluation du glyphosate par le CIRC et dézinguage de celle du BfR allemand.
Quant à Peter Clausing, c'est... Pesticide Action Network (PAN) Germany.
On a été entre amis ! Et Peter Clausing a recouru à l'astuce d'envoyer ses commentaires par PDF, de sorte qu'ils ne sont pas disponibles.
Bref, cela relève de l'escroquerie.
Quelques perles médiatiques... et pathétiques
L'Institut Ramazzini plastronne
C'est classique : on reste (relativement) dans les clous dans l'article scientifique, et on divague allégrement dans la communication. « International Study Reveals Glyphosate Weed Killers Cause Multiple Types of Cancer » (une étude internationale révèle que les herbicides à base de glyphosate provoquent de multiples types de cancer) est donc le titre de son communiqué.
« Nous avons observé une apparition précoce et une mortalité précoce pour un certain nombre de cancers malins rares, notamment la leucémie, les tumeurs du foie, des ovaires et du système nerveux. Il est à noter qu'environ la moitié des décès dus à la leucémie observés dans les groupes traités au glyphosate et aux GBH sont survenus avant l'âge d'un an, ce qui est comparable à moins de 35-40 ans chez l'homme. En revanche, aucun cas de leucémie n'a été observé au cours de la première année de vie chez plus de 1.600 témoins historiques Sprague-Dawley dans les études de cancérogénicité menées par l'Institut Ramazzini et le Programme National de Toxicologie (TPN) [des États-Unis d'Amérique]. »
RépondreSupprimerDaniele Mandrioli
L'Institut donne aussi la parole à Mme Melissa Perry. Cela valait bien le million d'euros ou quasi qu'elle a contribué à apporter à « la plus grande et la plus complète étude toxicologique jamais réalisée sur un pesticide ». Elle reste plutôt dans les clous, avec toutefois une allusion à l'humain :
« Nos conclusions renforcent la classification du glyphosate par le CIRC comme cancérigène probable pour l'homme et concordent avec les études expérimentales sur les animaux ainsi qu'avec les évaluations corrélationnelles et fondées sur le poids de la preuve chez l'homme qui ont rapporté des associations entre l'exposition au glyphosate et certains cancers, en particulier les hémopathies malignes. »
Melissa J. Perry
Quant à M. Philip Landrigan, c'est tambours, trompettes et grosse caisse :
« Les conclusions de cette étude menée avec soin, et en particulier l'observation selon laquelle l'exposition prénatale des ratons au glyphosate pendant la gestation augmente l'incidence et la mortalité liées à la leucémie précoce, rappellent avec force la grande vulnérabilité des nourrissons humains aux produits chimiques toxiques et constituent une raison majeure d'éliminer le glyphosate de la production des aliments consommés par les femmes enceintes et leurs enfants. »
Philip J. Landrigan
Rappelons ici que, selon la dépêche de l'AFP, pertinente sur ce point, « [c]es résultats ne permettent pas de conclure sur la cancérogénicité chez l'humain » et que l'article scientifique s'est bien gardé de faire une quelconque extrapolation à l'humain...
Notons encore que la leucémie avait été agitée fin 2023 comme un épouvantail destiné à faire capoter la réhomologation du glyphosate au niveau européen. Dans un entretien accordé à Orvieto News en novembre 2024, un an après, Fiorella Belpoggi a dit que « [...] les décideurs européens ont répondu que les cas de leucémie que nous avons observés étaient fortuits », ajoutant : « De manière générale, les avis sur lesquels l'UE s'est fondée pour accorder la nouvelle autorisation établissent que le glyphosate n'est pas nocif pour l'homme. »
RépondreSupprimerLa constance de Philip Landrigan est donc remarquable – quoique sans surprise – tout comme celle de l'équipe de recherche.
Voici le graphique correspondant de l'étude, peut-être appelé à être régulièrement reproduit. À mettre en perspective : 15 cas de leucémies sur 918 animaux auxquels on a administré du glyphosate ou un produit formulé. Pour 9 cas sur 306 rats, c'était à la dose extravagante de 50 mg/kg p.c., depuis la gestation jusqu'à leur mort. Seuls 3 cas – également sur 306 rats – ont été observés pour la dose de 0,5 mg/kg p.c., dont nous répéterons ici qu'elle n'est nullement représentative de l'exposition humaine.
- voir graph sur site -
Le Monde en folie !
Nous ne ferons pas une revue de presse détaillée, ni un florilège des outrances des « ONG ». Le communiqué de presse de l'Institut Ramazzini ne semble pas avoir suscité beaucoup d'intérêt dans les médias italiens et ailleurs.
Grâce au Monde de M. Stéphane Foucart et à l'AFP, il y a une exception française, sans que l'on ait vu cependant un raz-de-marée.
Un article de bonne facture se doit de contenir quelques citations.
Il y eut donc, dans le Monde, Kurt Straif avec des propos conformes à l'angle que les auteurs ont donné à leur article scientifique et insistant sur l'appui au classement du CIRC... intervenu quand il était chef de la Section des Monographies dudit CIRC. M. Stéphane Foucart le relève, à juste titre, ainsi que le fait que Kurt Straif est aussi membre du conseil d'administration de l'Institut Ramazzini.
RépondreSupprimerLe Monde a aussi contacté l'EFSA, qui lui a indiqué qu'elle a demandé – en vain – les données brutes, ce qui a été assorti d'une réponse de Daniele Mandrioli (voir ci-dessus).
Et si c'est un article militant, évidemment...
« La toxicologue Laurence Huc, directrice de recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), qui n'a pas participé à ces travaux, salue "une étude bien ficelée, à la puissance statistique impressionnante, et qui met en évidence plusieurs caractéristiques de la toxicité du glyphosate" [...]. "Cette étude, ajoute Mme Huc, pourrait devenir l'étude de référence pour l'établissement de nouvelles valeurs toxicologiques" [...] »
Laurence Huc ? Une des égéries des « Scientifiques en Rébellion »...
https://seppi.over-blog.com/2025/06/glyphosate-cancers-et-etude-pilotee-par-l-institut-ramazzini-de-la-realite-a-la-desinformation.et-retour-deuxieme-partie.html
Glyphosate, cancers et étude pilotée par l'Institut Ramazzini : de la réalité à la désinformation... et retour (première partie)
RépondreSupprimer20 Juin 2025
Affiche d'un webinaire de juin 2021. à l'époque, c'était déjà « la plus grande et la plus complète étude toxicologique jamais réalisée sur un pesticide ». (Source)
Deux jours après la publication d'un article d'une équipe internationale pilotée par l'Institut Ramazzini, la messe médiatique était dite : le glyphosate est cancérigène, et c'est prouvé. Vraiment ?
Voyons dans cette partie ce que l'article a dans le ventre.
Avec parti pris, évidemment, ou sans recul ni prudence dans les médias...
Le 10 juin 2025, une équipe internationale menée par l'Institut Ramazzini (de mauvaise réputation) publiait « Carcinogenic effects of long-term exposure from prenatal life to glyphosate and glyphosate-based herbicides in Sprague–Dawley rats » (effets cancérigènes d'une exposition à long terme, dès la vie prénatale, au glyphosate et aux herbicides à base de glyphosate chez les rats Sprague-Dawley).
Le 12 juin 2025 (date sur la toile), le Monde – sous la signature de M. Stéphane Foucart – publiait « Glyphosate : la plus vaste étude animale conduite à ce jour confirme des risques accrus de cancers », donnant le « la » aux médias ignares, paresseux et suivistes. Dans l'édition papier datée du 13 juin, il y a un petit pavé en une : « Pesticides – Le glyphosate accroît le risque de cancer ».
Le même jour l'Agence France Presse a publié une dépêche, reprise par MSN sous le titre : « Glyphosate: des ONG s'inquiètent après une étude évoquant des risques de cancer ». On passe ainsi, d'emblée, à une étape aussi prévisible que le passage du jour à la nuit.
Dépêche reprise également par 20 Minutes Switzerland avec pour titre la citation d'un avis définitif de Mme Angeliki Lysimachou, de PAN Europe : « Le glyphosate ne répond pas aux exigences de sécurité ».
Pour la Charente Libre, il fallait se précipiter, en insistant sur les thèses complotistes des « ONG » qui ont, bien sûr, trouvé un os à ronger. Ne riez pas, c'est « Glyphosate : une nouvelle étude prouve son cancer potentiel, ignoré par l’Union européenne ».
Dans les journaux à caractère médical, voici par exemple le Quotidien du Médecin, et son « La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat ». Article qui s'aligne benoîtement, sans recul ni esprit critique sur les exégèses de l'article scientifique... alors que la moindre des choses aurait été, pour ce genre de média et sur ce genre de sujet très controversé, de solliciter des avis critiques.
Le journaliste militant du quotidien qui fut de référence aura, bien sûr, sollicité des avis conformes à ses biais et attentes. Les autres ont-ils vérifié ? Bien sûr que non !
Un résumé mesuré
RépondreSupprimerRemettons-nous aux chercheurs plutôt qu'aux pisse-copies. Voici donc le résumé de « Carcinogenic effects of long-term exposure from prenatal life to glyphosate and glyphosate-based herbicides in Sprague–Dawley rats » (effets cancérigènes d'une exposition à long terme, dès la vie prénatale, au glyphosate et aux herbicides à base de glyphosate chez les rats Sprague-Dawley).
Cela a été publié dans Environmental Health, et c'est de :
Simona Panzacchi, Eva Tibaldi, Luana De Angelis, Laura Falcioni, Rita Giovannini, Federica Gnudi, Martina Iuliani, Marco Manservigi, Fabiana Manservisi, Isabella Manzoli, Ilaria Menghetti, Rita Montella, Roberta Noferini, Daria Sgargi, Valentina Strollo, Francesca Truzzi, Michael N. Antoniou, Jia Chen, Giovanni Dinelli, Stefano Lorenzetti, Alberto Mantovani, Robin Mesnage, Melissa J. Perry, Andrea Vornoli, Philip J. Landrigan, Fiorella Belpoggi et Daniele Mandrioli.
« Contexte
Les herbicides à base de glyphosate (GBH) sont les agents de désherbage les plus utilisés au monde. Les préoccupations en matière de santé publique se sont accrues depuis que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le glyphosate comme probablement cancérigène pour l'homme en 2015. Afin d'étudier plus en détail les effets du glyphosate et des GBH sur la santé, l'Institut Ramazzini a lancé l'Étude Mondiale sur le Glyphosate (GGS – Global Glyphosate Study), qui vise à tester un large éventail de résultats toxicologiques. Le présent rapport présente les résultats de la partie de l'étude GGS consacrée à la cancérogénicité.
Méthodes
Du glyphosate et deux GBH, le Roundup Bioflow utilisé dans l'Union Européenne (UE) et le RangerPro utilisé aux États-Unis, ont été administrés à des rats Sprague-Dawley (SD) mâles et femelles, à partir du 6e jour de gestation (par exposition maternelle) jusqu'à l'âge de 104 semaines. Le glyphosate a été administré dans l'eau de boisson à trois doses : la dose journalière admissible (DJA) de l'UE de 0,5 mg/kg de poids corporel/jour, 5 mg/kg de poids corporel/jour et la dose sans effet nocif observé (NOAEL) de l'UE de 50 mg/kg de poids corporel/jour. Les deux formulations de GBH ont été administrées aux mêmes doses équivalentes de glyphosate.
Résultats
RépondreSupprimerDans les trois groupes de traitement, des tendances statistiquement significatives liées à la dose ou une augmentation de l'incidence des tumeurs bénignes et malignes à plusieurs sites anatomiques ont été observées par rapport aux contrôles historiques et simultanés. Ces tumeurs sont apparues dans les tissus hémolymphoréticulaires (leucémie), la peau, le foie, la thyroïde, le système nerveux, les ovaires, les glandes mammaires, les glandes surrénales, les reins, la vessie, les os, le pancréas endocrine, l'utérus et la rate (hémangiosarcome). L'incidence a augmenté chez les deux sexes. La plupart d'entre elles concernaient des tumeurs rares chez les rats SD (incidence de fond < 1 %), 40 % des décès par leucémie dans les groupes traités survenant avant l'âge de 52 semaines, et une augmentation des décès précoces a également été observée pour d'autres tumeurs solides.
Conclusions
Le glyphosate et les GBH à des niveaux d'exposition correspondant à la DJA et à la NOAEL de l'UE ont entraîné une augmentation liée à la dose de l'incidence de multiples tumeurs bénignes et malignes chez les rats SD des deux sexes. Une apparition précoce et une mortalité ont été observées pour de multiples tumeurs. Ces résultats fournissent des preuves solides à l'appui de la conclusion du CIRC selon laquelle il existe « des preuves suffisantes de la cancérogénicité [du glyphosate] chez les animaux de laboratoire ». En outre, nos données sont cohérentes avec les preuves épidémiologiques sur la cancérogénicité du glyphosate et des GBH. »
Les auteurs nous annoncent donc implicitement d'autres études à venir.
Le volet « cancérogénicité » est présenté en termes très mesurés – une caractéristique que l'on s'est empressé d'oublier dans la médiasphère.
La conclusion n'est pas que les auteurs ont prouvé que le glyphosate et les produits à base de glyphosate sont cancérigènes, mais que leurs réultats confortent « la conclusion du CIRC... ».
Venir en appui – ou plutôt au secours – d'un CIRC dont la décision de classement en « cancérogène probable » a été, en bref, invalidée par toutes les agences d'évaluation ou d'homologation d'importance, ainsi que par l'OMS et la FAO dans le cadre de leur réunion conjointe sur les résidus de pesticides ? C'est le reflet d'une sorte de connivence, de compagnonnage de route dans le militantisme, qui a des racines profondes.
« [...]Compte tenu de l'absence de potentiel cancérogène chez les rongeurs à des doses pertinentes pour l'Homme et de l'absence de génotoxicité par voie orale chez les mammifères, et en tenant compte des données épidémiologiques de l'exposition professionnelle, la Réunion a conclu que le glyphosate ne pose vraisemblablement pas de risque cancérogène [unlikely to pose a carcinogenic risk] pour l'Homme par l'exposition par l'alimentation. »
RépondreSupprimerRéunion conjointe de la FAO et de l'OMS sur les résidus de pesticides, mai 2016
Pour les relations en quelque sorte incestueuses entre le CIRC et l'Institut Ramazzini (et le Collegium Ramazzini) – et d'autres milieux tels que le biobusiness –, on peut aussi lire « L’Institut Ramazzini, main dans la main avec le lobby du bio » de notre ami Gil Rivière-Wekstein.
Petit aparté : l'AFP a trouvé une martingale pour impliquer l'OMS dans la débâcle du CIRC...
« L'Organisation mondiale pour la santé (OMS) estime, via son Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), que le glyphosate est un cancérogène "probable", mais les agences sanitaires européennes jugent que le risque n'est pas "critique", des divergences qui s'expliquent en partie par le choix des études retenues. »
Les résultats sont aussi présentés avec modestie – une modestie qui reflète la faible ampleur de ce qui a été trouvé : « ... des tendances statistiquement significatives liées à la dose ou une augmentation de l'incidence des tumeurs bénignes et malignes... »
Un protocole d'essai biaisé vers des résultats espérés
Entre danger et risques...
« Toutes les choses sont poisons, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu'une chose n’est pas poison. »
Philippus Theophrastus Aureolus Bombast von Hohenheim, dit Paracelse
Qu'ont fait les auteurs ? À l'évidence, ils ont cherché à établir des preuves de danger, et ce, en évitant soigneusement d'aborder les question des risques pour les humains.
RépondreSupprimerIl faut porter au crédit de l'AFP le fait d'avoir inclus dans son article une importante mise en perspective.
« Ces résultats ne permettent pas de conclure sur la cancérogénicité chez l'humain, mais les chercheurs estiment qu'ils concordent avec des études épidémiologiques ayant établi une corrélation dans la vie réelle entre l'exposition au glyphosate et l'apparition de cancers. »
Des doses déconnectées de la vie réelle
De fait, les auteurs ont choisi des expositions tout à fait irréalistes, même s'ils nous renvoient – déjà dans le résumé – à la dose journalière admissible dans l'Union Européenne (0,5 mg glyphosate/kg poids corporel) et à la dose sans effet nocif observé (NOAEL) « de l'UE » (50 mg/kg p.c.).
« ...de l'UE » ? Non ! L'UE n'a pas établi de NOAEL, mais seulement une DJA à partir d'une NOAEL qui figurait dans le dossier d'homologation et a été acceptée par les évaluateurs des États membres rapporteurs et l'EFSA. Mais c'est un détail.
Pour une personne de 72 kg, la dose de 50 mg/kg correspond à 0,5 litre (un demi-litre) d'herbicide prêt à l'emploi dosé à 7,2 g/L de glyphosate ! De l'herbicide qui fut disponible en France pour le grand public en jardinerie et grandes et moyennes surface avant son interdiction.
La première dose correspond à 5 millilitres d'herbicide prêt à l'emploi – un grand dé à coudre. Mais elle est très largement supérieure à notre exposition. Celle de 5 mg/kg, à 5 centilitres, un verre à ligueur.
Si l'on s'en tient aux chiffres des « glyphotests » bidons– erronés, et surtout largement surévalués, mais cela nous arrange – des « pisseurs de glyphosate » (Grau et al., 2022) et qu'on calcule l'ingestion sur la base de données toxicocinétiques bien établies (Niemann et al., 2015), en comptant large, on arrive à une exposition de 12 µg/jour, soit 1/2.500 de la dose journalière admissible pour une petite personne de 60 kg.
Que notre exposition au glyphosate soit extrêmement faible ressort aussi des rapports de l'EFSA sur les contrôles annuels des résidus de pesticides dans les aliments.
RépondreSupprimer« En 2023, le glyphosate a été signalé par 26 pays qui ont analysé 16.283 échantillons de différents produits, dont 674 échantillons d'aliments pour animaux et 18 échantillons de poissons. En ce qui concerne les 15.591 échantillons de denrées alimentaires restants, le glyphosate n'a pas été quantifié dans 15.256 échantillons (97,9 %). Dans 296 échantillons (1,9 %), le glyphosate a été quantifié à des niveaux supérieurs à la LOQ mais inférieurs à la LMR et dans 39 échantillons (0,2 %), les niveaux de résidus ont dépassé la LMR. Après prise en compte de l'incertitude des mesures, 23 échantillons (0,1 %) étaient non conformes, principalement sur les haricots secs, le miel et d'autres produits apicoles, le sarrasin et d'autres pseudo-céréales. [...] »
The 2023 European Union report on pesticide residues in food
Des durées d'exposition déconnectées de la réalité
On peut être bref : tous les jours, du sixième jour de gestation (c'est la mère qui boit) à la fin de la deuxième année et fin de l'essai ! Ce n'est imaginable que pour un essai de toxicologie... Oups ! Cela ne rebuterait sans doute pas un producteur de « documenteurs ».
Un mode d'administration modifiant les paramètres de l'absorption
On peut aussi être bref. C'est comme boire à jeun ou en mangeant.
(source du fil)
Sur les Électrons Libres, le Dr Jérôme Barrière note :
« Enfin, et c’est crucial : le glyphosate est administré ici en continu dans l’eau de boisson. Rien à voir avec l’exposition humaine, qui se fait par l’alimentation, à petites doses, par pics, et à des niveaux des milliers de fois inférieurs. En population générale, le glyphosate urinaire tourne autour de 1 à 5 µg/L. Seuls certains applicateurs agricoles atteignent des niveaux plus élevés, et chez eux, un léger sur-risque de lymphome non hodgkinien est débattu depuis vingt ans – un signal absent de l’étude Ramazzini. »
« Seuls certains applicateurs... » ? Pas tous les jours, évidemment.
RépondreSupprimerDes produits formulés sans pertinence
Faire des essais avec des produits formulés (ici Bioflow et RangerPro) est une marotte des équipes cherchant à démontrer le caractère nocif du glyphosate, bref, des chercheurs militants.
C'est sans pertinence sur le plan des principes : trouver un effet avec un produit formulé ne permet pas d'incriminer la matière active. De plus, nous n'avons pas de données toxicologiques sur le devenir des co-formulants dans la vie réelle.
Des résultats statistiquement significatifs ?
Cachotteries
« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. »
Winston Churchill (apocryphe)
C'est de l'humour ! Il n'y a aucune indication qui prouve que l'on ait bidonné les chiffres, ou que l'on ait fait du shopping pour trouver la « meilleure » méthode statistique. Cependant, les données brutes n'ont pas été rendues disponibles.
Euractiv a rapporté le 13 juin 2023 que la Commission Européenne allait charger l'Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) et l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) d'examiner l'étude en cause. Attendons donc les résultats.
Mais on semble jouer au chat et à la souris... comme ce fut le cas pour une autre, infameuse, étude sur des rats de 2012.
Le directeur de l'Institut Ramazzini, Daniele Mandrioli, a déclaré à Euractiv que les données peuvent désormais être communiquées aux autorités réglementaires sur demande.
« Maintenant que l'étude est terminée, évaluée par des pairs et publiée, nous serons en mesure de partager les données sur demande spécifique des régulateurs », a-t-il déclaré.
La Commission européenne demande à l'institut de partager les données afin que l'EFSA et l'ECHA puissent évaluer formellement si les conclusions ont une incidence sur l'évaluation actuelle des risques liés au glyphosate, a déclaré un porte-parole à Euractiv.
RépondreSupprimerEuractiv
Autrement dit : maintenant que nous avons allumé la mèche et suscité l'indignation dans le public – avec le concours zélé des « ONG » anti-pesticides – vous pouvez toujours essayer d'éteindre l'incendie. N'oubliez pas la loi de Brandolini... Ciao,bello !
Selon l'article, « [a]ucun ensemble de données n'a été généré ou analysé au cours de la présente étude »... Comprenne qui pourra...
Différences ou tendances...
Les auteurs ont fait état, non pas de différences, mais de « tendances statistiquement significatives ».
En outre, ils ont trouvé que, sur le plan chronologique, la mortalité par leucémie et certaines autres tumeurs différait de manière sensible – était plus précoce – par rapport aux données historiques pour les témoins. Ils n'ont cependant pas fait état de différences statistiquement significatives à ce propos dans le résumé.
Cependant, leurs données, en particulier leur figure 2, ne montrent pas de réelles différences du point de vue de la longévité.
Que représente une « tendance statistiquement significative » ? Si l'on considère le tableau 1, il suffit d'un cas dans l'un des traitements (par exemple une femelle atteinte de leucémie myéloïde à 0,5 mg/kg, à 104 semaines).
Voici encore le tableau 2, sur les cas de leucémie avec le Roundup Bioflow : trois cas au total pour la dose maxi de 50 mg/kg.
Pour d'autres affections, on aura trouvé des cas chez les témoins (rares) et pas (forcément) chez les traitements. Curieusement – ou peut-être pas – il n'y a pas de p-value dans ce cas.
« La faute à pas de chance » ou le stress issu d'une boisson infecte ?
RépondreSupprimerLes instances européennes – et sans doute d'autres encore – nous dirons si ces observations correspondent à un effet ou si elles sont, comme on dit, « la faute à pas de chance » pour les rats concernés.
Sur X, M. Éric Billy indique que le nombre de rats par groupe était trop faible et qu'on aurait pu mieux faire en utilisant plus judicieusement la cohorte de 1.020 animaux.
Mais nous savons que le Roundup RangerPro a été ajouté à la demande et contre financement de la Heartland Health Research Alliance.
Toutefois, il n'y a pas que les statistiques et les obsessions du statistiquement significatif. Les affections trouvées sont-elles la conséquence du glyphosate ou des produits formulée en tant que tels, ou du stress induit par une boisson fondamentalement frelatée ?
Et où sont les rats de Séralini ?
Dans cet article de recherche, vous ne trouverez nulle part « Séralini », pas même dans la bibliographie !
Comparer les deux études est complexe et dépasse le cadre de ce commentaire (et des capacités de son auteur). Remarquons simplement que l'équipe Séralini avait par exemple trouvé une tendance croissante pour la survenue de tumeurs mammaires chez les femelles – tumeurs qui ont fait le tour du monde sous la forme d'ignobles photos – et que l'équipe Mandrioli ne mentionne les tumeurs mammaires dans son texte qu'à quatre reprises... mais exclusivement pour les mâles.
Les experts devront sans doute déterminer si – compte tenu aussi des insuffisances des protocoles et des biais méthodologiques de l'une et de l'autre – l'une tend à invalider l'autre, ou encore que les deux illustrent la variabilité des résultats aléatoires que l'on peut obtenir avec ce genre d'essais à long terme (environ les deux tiers de la longévité des rats) et avec des doses extravagantes.
Des données reléguées dans les informations supplémentaires
Les lésions néoplastiques et certaines autres données ont été reléguées dans les informations supplémentaires. On a sans doute succombé à un travers détestable de la recherche, particulièrement la recherche militante : ne pas évoquer dans l'article principal les résultats qui, pour ne pas être (forcément) statistiquement significatifs, n'en sont pas moins importants.
L'article principal se borne à égrener la litanie des affections pour lesquelles on a trouvé une tendance statistiquement significative, par exemple pour les fibromes pulmonaires chez les mâles traités avec du Roundup Bioflow.
RépondreSupprimerEt c'est là qu'on trouve les néoplasmes des glandes mammaires chez les femelles. En bref, pas de différences significatives...
Le tableau ci-dessous n'est qu'une partie du tableau général, qui inclut les données pour les deux produits formulés.
- voir cadre sur site -
Voici encore les résultats pour les lymphomes chez les mâles (il n'y a rien sur les lymphomes non-hodgkiniens).
Au final, une étude rassurante
Il est difficile de se faire une idée conclusive à partir des éléments dont nous disposons.
À la lecture des 18 – oui, dix-huit – tableaux de résultats, on a du mal à distinguer des effets dose-réponse si on considère les types de tumeurs ou d'affection un par un.
Si on fait des additions, il s'en dégage peut-être, comme le montre le tableau ci-dessous. Mais est-ce admissible, raisonnable et rationnel ? Additionner des « la faute à pas de chance » ne fait pas un lien de cause à effet, ni un schéma de dose-réponse.
Et peut-on faire de telles additions sans faire de corrections, comme celle de Bonferroni, pour des observations multiples ? C'est un point soulevé par le Dr Jérôme Barrière sur X.
Nombre total de cas de tumeurs, tous types confondus
Glyphosate
Roundup Bioflow
Roundup RangerPro
- voir cadre sur site -
On peut aussi être surpris par la discrépance entre glyphosate pur et produits formulés : les seconds semblent moins nocifs que le premier !
Les auteurs avaient pourtant formulé l'hypothèse qu'ils seraient plus actifs, les co-formulants tensio-actifs devant augmenter la biodisponibilité du glyphosate chez les mammifères. Il y avait même une référence à « Insight into the confusion over surfactant co-formulants in glyphosate-based herbicides » (aperçu de la confusion entourant les coformulants tensioactifs dans les herbicides à base de glyphosate) de Robin Mesnage, Charles Benbrook et Michael N. Antoniou (deux auteurs communs avec l'étude analysée ici). La question était particulièrement intéressante s'agissant du RangerPro, contenant de la polyoxyéthylène tallow amine POEA, interdite en Europe. Elle n'a pas été abordée...
RépondreSupprimerVendons la mèche : pas conforme aux intérêts d'un des grands contributeurs financiers, la Heartland Health Research Alliance.
D'autre part, les rats témoins semblent avoir été dotés d'une extraordinaire bonne santé – 2 cas de tumeurs seulement dans chaque essai, soit 6 au total sur 306 animaux.
Ce sont pourtant des Sprague-Dawley, devenus en quelque sorte célèbres par les photos des énormes tumeurs publiées avec l'étude Séralini de 2012.
Les auteurs ont écrit, pour les tumeurs qu'ils ont observées que « [l]a plupart d'entre elles concernaient des tumeurs rares chez les rats SD (incidence de fond < 1 %) ». C'est une « précision » sans doute nécessaire pour donner corps à l'allégation, ou du moins la suggestion, d'un effet du glyphosate.
Mais c'est tout de même à vérifier. L'étude porte sur 32 tumeurs ou affections, pour 306 rats témoins. En tenant compte des affections spécifiques à un sexe et en prenant 1 % d'incidence pour base, on devrait s'attendre à 67 cas, dix fois plus que ce qui a été observé. Notre calcul est faux si on prend les auteurs au mot, mais il a le mérite d'illustrer un écart qui paraît très important.
Tout compte fait...
RépondreSupprimerNous pensons que cette étude n'étaye pas la conclusion de ses auteurs.
Non, « Ces résultats [NE] fournissent [PAS] des preuves solides à l'appui de la conclusion du CIRC selon laquelle il existe "des preuves suffisantes de la cancérogénicité [du glyphosate] chez les animaux de laboratoire" ».
Et, c'est à porter à leur crédit, les auteurs ne sont pas allés jusqu'à déduire une cancérogénicité pour l'homme.
Dans leur article scientifique... dans leurs déclarations médiatiques, c'est une autre affaire.
https://seppi.over-blog.com/2025/06/glyphosate-cancers-et-etude-pilotee-par-l-institut-ramazzini-de-la-realite-a-la-desinformation.et-retour-premiere-partie.html
Enfoirés ! En soutien à Sophia Aram Et la liberté d'expression malmenée par des... journalistes
RépondreSupprimer22 Juin 2025
Enfoirés ! En soutien à Sophia Aram
Et la liberté d'expression malmenée par des... journalistes
Je sors de ma bulle, non pas de confort, mais de sujets favoris, pour un message de soutien à Mme Sophia Aram et surtout en défense de la liberté d'expression. Il est proprement sidérant et intolérable que celle-ci ait pu être malmenée par la Société des Journalistes du Parisien. Plus généralement, elle a été piétinée, par tous ceux qui ont relayé la « polémique » comme un événement banal, voire un fait divers, sans recul et, finalement, sans égard pour leur profession et sans amour-propre.
Une chronique en plein dans la cible
Le 15 juin 2025, Mme Sophia Aram a commis – j'emploie ce verbe à dessein – dans le Parisien une chronique fort bien sentie. « Aramesque », c'est un mélange de sérieux et d'humour, « Rima Hassan, Greta Thunberg et la flottille pour Gaza : "People Boat" ».
L'article est derrière un péage, mais on peut le lire à partir du lien ci-dessous.
En chapô dans le Parisien, un résumé pertinent et percutant :
« Dans sa chronique, l’humoriste Sophia Aram revient sur la traversée pseudo-humanitaire du voilier "Madleen" et sur la haine d’Israël de son équipage que dissimule à peine cette mise en scène. »
La mise en route :
« En plus du niveau de souffrance auquel les Gazaouis sont confrontés, il aura fallu ajouter cette semaine le cynisme de Greta Thunberg et Rima Hassan faisant semblant de leur apporter un sachet de farine, deux Doliprane et trois serviettes hygiéniques… tout en qualifiant d’"humanitaire" une pantalonnade qui aurait pu s’appeler "des waza pour Gaza" ou "un quatre-quarts pour le quart-monde", pour rappeler la formule hilarante de Valérie Lemercier.
Pendant que Miss Krisprolls rejoue "Titanic" à la proue du yacht, Lady Gaza prévient : "Je n’ai pas peur de la mort et encore moins d’Israël. S’ils veulent me tuer, qu’ils le fassent, je partirai en ayant fait ma part." [...] »
- voir doc sur site -
(Source)
L'outrage aux Suédois ou la "wasaphobie"
Cet article a fortement déplu à la Société des Journalistes du Parisien.
Bien sûr, il n'était pas possible de contester – ouvertement – le sens général du propos de Mme Sophia Aram.
Car c'était bien ça, le propos réel de la Société des Journalistes du Parisien : contester la publication d'une description d'une folle équipée foldingue digne des Pieds Nickelés, d'autant plus percutante qu'elle suscitait l'intérêt et l'adhésion des lecteurs par l'humour.
Bien sûr, il aurait été malvenu de critiquer les piques envers une Rima Hassan qui a déployé des trésors d'outrance tout au long de cette expédition... ou croisière.
Car c'était bien ça aussi, le propos réel de la Société des Journalistes du Parisien : une société à l'évidence noyautée et dominée par un parti (pris) animé par un comportement de meute.
Alors, la Société des Journalistes prend prétexte de deux jeux de mots touchant selon elle – oh, non pas Greta Thunberg en particulier – mais les Suédois en général.
- voir doc sur site -
(Source)
Un texte d'anthologie, exemple du mauvais exemple
RépondreSupprimerLeur prose mérite une plus large diffusion.
Notons que sur X, la SDJ a pris la précaution de limiter les réponses...
Voici donc la pauvreté intellectuelle, l'indigence éthique et le monument de mauvaise foi que des journalistes d'une société de journalistes sont capables de produire. À l'encontre d'une personne, certes présentée comme humoriste et chroniqueuse sous sa photo ainsi que dans le chapô de sa chronique mais, peut-être, qui sait... membre de cette même société de journalistes.
« Communiqué de la SDJ
Le bureau de la SDJ a découvert avec consternation, dimanche 15 juin, la dernière chronique de Sophia Aram, intitulée "People Boat", à propos de la "flottille de la liberté pour Gaza".
Sur le fond, l'autrice est évidemment en droit d'exprimer publiquement son désaccord et son indignation quant à cette opération.
Mais, sur la forme, outre qu'elle aborde la tragédie de Gaza avec une légèreté qui interroge, elle franchit, selon nous, au moins une ligne rouge, ce dont nous tenons à nous désolidariser formellement. Dans son texte, Greta Thunberg est qualifiée de "Miss Krisprolls" et l'opération rebaptisée "Des Wasa pour Gaza".
Même dans un trait d'humour, il n'est jamais très inspiré de ramener une personne à son origine pour la discréditer. Les Suédois ne font pas exception. Imaginons un instant qu'un auteur rémunéré par Le Parisien vienne à surnommer un Mexicain dont il ne partage pas les vues « Mister Tacos", un Marocain "Mister Couscous" ou une Espagnole "Miss Paella"... Le caractère raciste des quolibets ne ferait plus aucun doute. Les blagues dérangeantes ont certainement leur place dans les émissions et les publications satiriques. Nos lecteurs, dont nous répétons aujourd'hui qu'ils ont été insuffisamment informés dans nos colonnes du drame qui se joue à Gaza, sont en droit d'attendre autre chose d'un journal d'information de qualité. Lequel écrit en titre, au lendemain de la chronique de Sophia Aram, que "le Proche-Orient demande de la nuance"... Quelle ironie !
Nous osions espérer que le tollé provoqué en 2020 par l'édito des "baguettes", amalgamant la pandémie de Covid-19 et la restauration asiatique, nous prémunisse contre ce type d'incidents qui génèrent un sentiment de honte chez nombre de nos collègues. Manifestement, il n'en est rien.
Aujourd'hui comme hier, le racisme, qui est un délit, n'est pas tolérable dans Le Parisien. Nous exhortons la direction de la rédaction à la plus grande vigilance sur ce point.
Alors que notre journal fait face à un plan d'économies qui réclame des efforts à l'ensemble des services, nous demandons également la suppression de ces chroniques dominicales, lieux trop souvent de règlements de comptes qui n'intéressent pas nos lecteurs et de partis-pris idéologiques doublés d'obsessions personnelles qui ne reflètent pas la diversité de leurs opinions. »
Voilà, voilà...
- voir doc sur site -
La meute... (Source)
Notons au passage ce morceau d'anthologie : « Nos lecteurs, dont nous répétons aujourd'hui qu'ils ont été insuffisamment informés [...] Quelle ironie ! » En foot et en Suisse, on appelle ça – une affirmation du reste grotesque – un « autogoal ».
Mme Sophia Aram ne répugne pas aux jeux de mots et aux sobriquets, certains fort léchés, d'autres moins. Surtout s'ils sont de nature à provoquer un concert de hurlements du côté de LFI et consorts. Mais, soudainement, pour ces tartuffes, « Miss Krisprolls » et « [d]es Wasa pour Gaza » sont des quolibets à « caractère raciste ».
On peut être atterré. Quelle fourberie de bas étage !
(Source)
Mais il y a pire, et le mieux est encore de le présenter sous la forme d'un télescopage de deux déclarations :
« Sur le fond, l'autrice est évidemment en droit d'exprimer publiquement son désaccord et son indignation quant à cette opération. […] nous demandons également la suppression de ces chroniques dominicales […]. »
Voilà, voilà !
Ces gens dont l'un des biens les plus précieux est la liberté d'expression demandent que l'on supprime... la liberté d'expression.
RépondreSupprimerC'est, certes, uniquement et pour l'instant, dans le Parisien. Mais cela ne constitue en rien une circonstance atténuante.
Ces gens sont donc disposés à toucher à un principe fondamental de notre société, de notre démocratie, de notre vivre-ensemble parce que, fondamentalement, pour eux – mais pas pour moi et sans doute de très nombreux Français – elle « ne pense pas bien ».
- voir doc sur site -
(Source)
Des médias « frileux »
La saga a été largement rapportée par les médias. Avec une caractéristique commune : je cherche encore – au-delà des « usual suspects » qui elles et eux aussi « ne pensent pas bien » – les prises de position en faveur de la liberté d'expression.
Voilà, voilà !
La « confraternité » empêche de défendre les grands principes. Ils ont sombré au Parisien ? Sombrons avec eux...
La confraternité ? Ou plutôt la veulerie, la peur des représailles d'une meute qui sévit aussi dans le monde médiatique.
On rapporte donc benoîtement, par exemple, que la Société des Journalistes du Parisien demande la fin des chroniques de Mme Sophia Aram ou que celle-ci est accusée de racisme anti-suédois – avec force citations du texte de la société et en en ignorant le ridicule.
Arrêtons-nous un instant : un « racisme anti-suédois » ? De qui se moque-t-on ?
- voir doc sur site -
(Source et source)
La plume acérée de la crispe trolls (copyright) répond...
La saga s'est bien sûr poursuivie par une réponse cinglante de Mme Sophia Aram. Là encore, les médias indifférents aux vrais enjeux ont cité les bons mots sans aller au-delà.
La voici, cette réponse :
« Mea culpa à l'attention de tous "les offensés chroniques"...
Consciente que le racisme anti-suédois, comme tous les racismes d'ailleurs, ne saurait avoir sa place dans les colonnes du Parisien, je présente mes plus plates excuses à tous les Suédois qui auraient pu se sentir offensés par mes propos.
Aucun Suédois ne devrait jamais avoir à subir la violence d'être associé à un krisprolls. Comme aucun Français ne saurait souffrir d'être à nouveau associé à une baguette, aucun Marocain à un tajine, aucun Espagnol à une paella. Plus jamais ça ! Je dis stop.
Et s'il m'est déjà arrivé de m'énerver en lisant la notice d'un meuble IKEA, je jure qu'en dehors de cette regrettable chronique, je n'ai jamais manqué de respect au peuple suédois pour qui j'ai la plus profonde estime.
J'imagine que ce n'est pas en vous expliquant que j'ai moi-même des krisprolls dans ma panière que j'améliorerais mon cas. Ainsi, pour vous convaincre de ma bonne foi, je vous annonce entamer une démarche personnelle de sensibilisation à la lutte contre la scandinavophobie afin de conscientiser pleinement l'offense que cette forme de racisme systémique fait subir aux Suédois•e•s. N'hésitez pas, si vous entendez parler d'un stage.
Enfin, concernant la "légèreté avec laquelle j'aborde la tragédie de Gaza" je plaide le malentendu. Mon intention dans cette chronique était de dénoncer le cynisme avec lequel une 'flottille' armée de quelques influenceuses et financée par un proche du Hamas, a fait semblant d'apporter un paquet waza (là j’ai le droit ?), des restes de quinoa et une boîte de serviettes hygiéniques au moment où les Gazaouis traversent une effroyable tragédie.
Je suis également d'accord avec le fait que l'on ne parle jamais assez de Gaza, ni de toutes les tragédies dont on parle encore moins d'ailleurs, sans que cela n'émeuve personne. Je pense au Darfour, au Soudan, au Yémen, aux Ouïghours etc.
Amitiés, Sophia
PS : N'hésitez pas à me dire si une demande d'adhésion de ma part à la France insoumise permettrait de calmer la meute. »
À l'heure où j'écris, la direction du Parisien ne s'est pas exprimée. Nous verrons si elle agira.
En attendant, ces journalistes qui réclament la censure, et ceux qui n'ont pas levé leur petit doigt, nous offrent l'image consternante d'une médiasphère en déliquescence.
RépondreSupprimerEt, dans le monde politique, parmi les réactions de « le meute » il y a au moins un député pour opiner que « [l]’information est un bien précieux indispensable au fonctionnement de notre démocratie »... en appui à une demande de censure...
Il faut réagir.
https://seppi.over-blog.com/2025/06/enfoires-en-soutien-a-sophia-aram-et-la-liberte-d-expression-malmenee-par-des.journalistes.html
*
Du très grand '2008' au festival d'Avignon (10 Juillet au 2 Août) où cette talentueuse interprète jouait 'Du plomb dans la tête' (au théâtre des Béliers). Le public n’oubliera jamais Sophia Aram qui montait sur scène la première fois (au festival).
Jamais de sa vie elle n'aurait espérée un tel monde !
Elle était ADORABLE !
(et ADORÉE par la presse) - Le monde, Télérama, Le canard enchaîné, Le figaro magazine, Le parisien, L'express et France-soir.