Halte au hold-up des socialistes sur les successions

 9 novembre 2025

Jean-Philippe Delsol


S’appuyant notamment sur une étude de l’institut Jean Jaurès, une offensive socialiste est menée par le sénateur Alexandre Ouizille pour taxer les plus-values latentes constatées lors des transmissions, réformer le pacte Dutreil pour concentrer ses effets sur les PME et ETI et augmenter le taux marginal des successions à 50  % au-delà de 3 millions d’euros. Cette hargne contre l’héritage et la propriété est mortifère.

Il y a Bakounine et les Saint-Simoniens qui voulaient abolir l’héritage. Il y a les marxistes ou néo marxistes comme Piketty qui préfèrent l’égalité dans la pauvreté à l’enrichissement du plus grand nombre dans l’inégalité. Au mieux, pour avoir quelque crédibilité, ils ménagent les petits patrimoines. Marx ne tolérait quelque héritage familial qu’en attendant la disparition de la propriété. Mélenchon ne prend tout qu’au-delà de 12M€ !

La propriété et l’héritage contestés

De tous bords se lèvent des attaques contre les successions. Des chrétiens qui considèrent que les biens de ce monde ne nous sont que prêtés à usage, voudraient, à l’encontre de l’enseignement de saint Thomas d’Aquin, confisquer les patrimoines au décès de chacun pour les redistribuer uniformément aux jeunes ainsi que, déjà en 1853, le philosophe catholique François Huet le recommandait dans son ouvrage Le règne social du christianisme.

Rawls (2001), suggère de taxer à taux progressif, comme un revenu, tout ce que reçoit chaque individu dans le cours de sa vie. Une proposition reprise par Atkinson (2015) en Angleterre et par France Stratégie (Jean Pisani Ferry 2017) ou le Conseil d’analyse économique (Clément Dherbécourt), tous deux dépendant du premier ministre.

Pseudo libéral, Stuart Mill proposait de supprimer l’héritage au profit des collatéraux, de fixer un plafond à l’héritage des enfants ou de l’imposer lourdement. Ordo libéraux, Röpke défendait des droits de succession importants et très progressifs tandis que Rüstow préconisait une taxation radicale de l’héritage.

Certains libertariens sont si individualistes qu’ils considèrent que chacun ne doit répondre à ses besoins que par lui-même. Ils souhaitent à ce titre que l’héritage soit aboli pour éviter de fausser le marché par des rentes, sauf éventuellement à allouer, par les héritages confisqués, une dotation aux jeunes pour leur permettre de démarrer dans la vie ( cf. Otsuka, Steiner et Vallentyne, 2005, p. 210 et ss. ou Koenig). Un mort n’a plus la capacité de transférer ses biens observe le libertarien de gauche Hillel Steiner.

Ils ont tous tort. Pourquoi un individu pourrait-il tout donner durant sa vie mais ne pas pouvoir le faire sous condition suspensive de sa mort ? Pourquoi privilégier celui qui dilapide sa fortune à l’encontre de celui qui souhaite la transmettre ?

La propriété est naturelle à l’homme

 La reconnaissance de la propriété comme naturelle à l’homme a été l’un des ferments de notre civilisation grecque, romaine et judéo chrétienne fondée sur la liberté qui ne s’épanouit que dans le respect de la propriété. La propriété coexiste à l’homme, elle est constitutive de sa nature en ce sens que l’homme est déjà propriétaire de lui-même, c’est-à-dire aussi responsable de lui-même ; en ce sens aussi que la propriété est l’outil de son autonomie. Les régimes totalitaires en sont le sombre contre-témoignage : ils dénuent tout homme de toute propriété pour le rendre servile.

« La raison pour laquelle les hommes entrent en société, nous dit Locke, c’est la préservation de leur propriété. » Avec Aristote, saint Thomas a observé que la propriété procure 1° une administration meilleure des biens ; 2° un ordre plus grand et mieux observé ; enfin, 3° la paix mieux assurée entre les hommes.

La propriété est nécessaire à l’échange qui favorise la prospérité. Elle incite à la créativité, à l’innovation, au progrès humain. Des droits de succession reviennent bientôt à une nationalisation sans indemnité et à une collectivisation dont chacun sait qu’elle est toujours désastreuse.

La transmission est nécessaire à la civilisation

Comme Pascal Salin l’observe, rien ne justifie « que les parents [aient] le droit de donner naissance à leurs enfants, de les éduquer, de les doter d’un capital humain, mais pas de leur transmettre un patrimoine sans que l’État y prélève sa part. » Dans l’énergie que chacun met à accumuler de la richesse, qu’elle soit modeste ou importante, il y a souvent plus que la volonté de jouir de ses biens ou de se protéger de l’avenir. Il y a presque toujours le souhait de transmettre, de vivre par ses héritiers dotés au-delà de soi-même, de faire vivre un patrimoine, son œuvre après soi. Et cette possibilité de transmettre est un puissant moteur dans l’action quotidienne, dans les projets, dans le souci d’économie de chacun sans lequel il n’y aurait pas ou moins d’épargne et donc pas ou moins d’investissement. Les hommes sont prêts à s’engager plus facilement dans l’aventure de la vie en sachant qu’ils travaillent pour ceux qui leur survivent et les continuent.

La propriété inscrit les individus dans l’espace et dans le temps. Elle structure matériellement les familles. Le socialiste Pierre-Joseph Proudhon (Théorie de l’impôt,1860) considérait que les impôts de succession sont « une attaque formelle à la famille, à l’organisation intime de la société. […] Avec l’impôt sur les successions, l’État sort de ses attributions fiscales ; il se fait réformateur des mœurs, ce qui est bien autrement grave que de s’immiscer dans l’industrie ; il s’introduit dans la famille ; dans une certaine mesure il la nie. Il défait ce qui est au-dessus de lui, antérieur à lui, ce sans quoi il n’existerait pas, et qu’il est tenu de protéger par-dessus toute chose. »

Mais c’est précisément pour abolir la famille et l’histoire, la propriété et ses attachements, pour dissoudre l’individu dans la société que se liguent contre les successions l’extrême gauche et ses idiots utiles, des socialistes aux chrétiens progressistes jusqu’à certains libertariens. Et c’est parce que leur but est cette destruction qu’il faut les arrêter dans cet élan subversif et ravageur.

https://contrepoints.org/halte-au-hold-up-des-socialistes-sur-les-successions/

37 commentaires:

  1. L'héritage est devenu une punition ! un châtiment bien orchestré par la frange nazi des moins que rien qui veulent tout sans avoir travaillé ni l'intelligence pour gérer !

    C'est la condamnation du père qui toute sa vie à œuvré pour sa femme et pour ses enfants qui, tout-à-coup, lorsque le père vient à disparaître, le 'château' s'écroule.
    La veuve et ses enfants n'auront rien. La mère a travaillé toute sa vie à nourrir ses enfants, les enfants ont travaillé toute leur vie à s'éduquer auprès de leurs parents. L'entreprise était prospère. Oui, elle 'était'. Elle l'était jusqu'à ce que des criminels arrivent et volent les biens d'autrui puisqu'aujourd'hui (loi faite pour les arabes) les meurtriers sont récompensés ! sont applaudis ! sont félicités d'avoir squatter ! D'avoir détruit ! D'avoir tué.

    La femme et ses enfants privés de lit, de table, de chaises et privés de toit dérivent vers le suicide ou la violence de se défendre.
    Certains iront habiter des grottes, faire du feu, couper des arbres et chasser pour manger. Ils s'habilleront de peaux de bêtes.

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  2. Les barrages s’amoncellent ! Depuis quelques mois sont apparus des sites avec lun cadre en milieu d'écran annonçant "Acceptez les cookies" ou "Acceptez les cookies" !
    S'il y a une chose a NE JAMAIS FAIRE c'est de cliquer sur une des deux cases ! Votre ordinateur est perdu ! Foutu ! Vous avez facilité l'entrée de virus espions destructeurs qui vont diriger votre machine !

    Après les sites https://seppi.over-blog.com sur l'agriculture et https://tkp.at/wissenschaft/ médical, un autre gros con expose son pavé ! https://phys.org site non scientifique où je relève des perles !

    C'est "Comment empêcher les internautes de s'informer !" Vous pensiez que votre 'anti virus' vous protégeait ? oui mais quand c'est vous qui invitez des terroristes chez vous...

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  3. La Californie est à la tête des États qui ont détourné près de 200 millions de dollars de subventions fédérales en matière de santé pour les immigrants illégaux.


    12/11/2025
    Lance D Johnson


    Comment une nation peut-elle assurer son propre avenir lorsque ses dirigeants détournent activement les précieuses ressources des contribuables vers ceux qui ont enfreint ses lois pour entrer sur le territoire ? C’est la question pressante à laquelle tous les Américains doivent désormais faire face, alors qu’un nouveau rapport choquant révèle le détournement systématique de près de 200 millions de dollars de subventions fédérales en matière de santé au profit des immigrants illégaux. Alors que les citoyens qui travaillent dur luttent contre l’inflation et une économie précaire, un réseau fantôme de programmes gouvernementaux et d’institutions universitaires fonctionne avec un ensemble de priorités différent, qui récompense l’anarchie et impose un fardeau énorme et inavoué au trésor public. L’État de Californie est le coupable le plus flagrant, mais il s’agit d’une crise nationale de moralité fiscale et de volonté politique, exigeant des responsabilités immédiates et une restauration fondamentale de l’État de droit.

    Points clés :

    Un rapport d’Open the Books révèle que près de 197 millions de dollars de subventions fédérales liées à la santé ont bénéficié aux immigrants illégaux depuis l’exercice 2021.
    La Californie a reçu le plus de financement de tous les États, soit environ 65,5 millions de dollars, suivie par la Floride et Washington, D.C.

    Le financement transitait par des agences telles que le ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), les National Institutes of Health (NIH) et même AmeriCorps.
    Ce chiffre n’est que la pointe de l’iceberg, sans compter les 27 milliards de prestations Medicaid et les 70 milliards de dépenses annuelles d’éducation pour les immigrants illégaux.
    Ces dépenses encouragent l’immigration illégale et représentent une mauvaise allocation fondamentale de l’argent des contribuables.

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  4. La trahison budgétaire des démocrates

    L’examen détaillé réalisé par l’organisme de surveillance gouvernemental Open the Books agit comme un instrument chirurgical, dissipant le brouillard bureaucratique pour révéler un système profondément enraciné. Les près de 200 millions de dollars identifiés ne constituaient pas un crédit unique et massif, mais étaient distribués à travers un réseau complexe de programmes fédéraux, chacun portant un nom qui cache sa véritable fonction. La majorité des dépenses, soit un montant colossal de 185 millions de dollars, a été acheminée par l'intermédiaire du ministère de la Santé et des Services sociaux. Au sein du HHS, la Health Resources and Services Administration (HRSA) et le Ryan White HIV/AIDS Program ont joué un rôle clé, finançant les traitements médicaux, les conseils et les médicaments pour les patients à faible revenu dans les zones où une partie importante des bénéficiaires sont sans papiers.

    C’est là que le langage de la santé publique est transformé en une arme contre la responsabilité budgétaire. Le concept d'« équité en santé », défini par le NIH comme garantissant à chacun une « chance équitable » en matière de santé, est utilisé pour justifier ces dépenses. Mais qu’en est-il de l’équité envers les citoyens américains et les résidents légaux dont l’argent des contribuables est utilisé pour fournir des services à des personnes qui ne sont pas légalement présentes ? Ce n’est pas de l’équité ; il s’agit d’un transfert calculé de ressources qui ronge les fondements mêmes de la souveraineté nationale et du consentement des gouvernés.

    Complicité académique et connexion californienne

    La trahison s’étend au-delà des services de santé directs et s’étend aux salles sacrées du monde universitaire, où des institutions prestigieuses sont devenues des partenaires volontaires dans ce détournement de fonds. Les National Institutes of Health ont accordé des millions aux universités pour des projets de recherche ciblant spécifiquement les populations sans papiers. L’Université de Stanford, par exemple, a empoché 4,3 millions de dollars pour étudier l’impact d’un programme pilote de revenu de base universel, qui inclut les immigrants illégaux, sur le risque de cancer. UCLA 2,4 millions de dollars pour étudier l'accès aux soins de santé reproductive pour les immigrantes asiatiques « sans statut légal ». Il ne s’agit pas ici de recherche pure ; il s’agit d’un activisme politique financé par le contribuable américain, destiné à normaliser et à justifier l’élargissement des prestations à ceux qui ne devraient pas être dans le pays.

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  5. La Californie, État sanctuaire, est devenue l’épicentre de ces malversations fiscales, recevant plus de 65,5 millions de dollars. Cet argent a été injecté dans des programmes de traitement du VIH et de santé comportementale dans des régions à forte densité d’immigration comme le comté de Los Angeles, utilisant efficacement les dollars fédéraux pour subventionner les politiques radicales de l’État.

    Mais le dispositif est national. Un montant supplémentaire de 2,5 millions de dollars est venu d'AmeriCorps, une agence traditionnellement associée au service national, pour mener des actions de sensibilisation dans le Colorado en faveur d'un programme de santé subventionné par l'État qui inclut les immigrants illégaux. Lorsque même AmeriCorps est cooptée dans ce programme, cela révèle un problème métastasant qui a infecté plusieurs niveaux de gouvernement.

    Le véritable coût de l’anarchie

    Le chiffre de 197 millions de dollars, aussi alarmant soit-il, n’est qu’un acompte sur le véritable coût de cet échec politique. Open the Books indique explicitement que ce chiffre exclut les dépenses indirectes monumentales. Le Congressional Budget Office a estimé que les prestations Medicaid pour les immigrants illégaux coûteraient la somme faramineuse de 27 milliards de dollars entre 2017 et 2023. En outre, on estime que les dépenses d’éducation des immigrants illégaux et de leurs enfants coûteraient environ 70 milliards de dollars par an. Il ne s’agit pas d’une goutte d’eau mais d’un flot d’encre rouge, d’un drainage délibéré des ressources nationales qui auraient pu renforcer la sécurité sociale, réparer les infrastructures ou rester dans les poches des citoyens qui les ont méritées.

    Le Parti démocrate s’est battu à plusieurs reprises pour protéger et étendre ces mêmes avantages, au point même de menacer les opérations gouvernementales. Pendant ce temps, le Parti républicain a, à juste titre, tenu bon, insistant sur le fait que ce niveau d’anarchie et de gaspillage budgétaire doit être tenu pour responsable. La forte baisse récente des passages aux frontières grâce aux efforts renouvelés de contrôle prouve que les incitations sont importantes. Lorsque le flux des prestations gratuites est restreint, le flux de l’immigration clandestine ralentit. Le peuple américain n’est pas sans cœur ; ils sont rationnels. Ils comprennent qu’un pays sans frontières et sans contrôle sur son trésor n’est pas du tout un pays. Il est grand temps pour le Congrès d’utiliser son pouvoir de gain pour mettre définitivement fin à cette utilisation abusive flagrante de l’argent durement gagné des contribuables et rétablir un gouvernement qui sert son peuple, et non le monde entier.

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  6. Sources include:

    Yournews.com
    OpentheBooks.com
    Enoch, Brighteon.ai

    https://www.naturalnews.com/2025-11-12-federal-grants-went-to-illegals-california-leads-way.html

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  7. 800 patrons français dénoncent une fiscalité punitive qui nuit à la souveraineté


    France-Soir
    le 11 novembre 2025 - 14:50


    Le 6 novembre, dans L’Express, plus de 800 dirigeants d’entreprise ont dénoncé une fiscalité qu’ils jugent punitive, une dérive budgétaire qui menace la compétitivité et la souveraineté économique du pays.

    Pour ces dirigeants, la France n’étouffe pas sous les dettes, mais sous la méfiance politique envers la création de valeur. Leur tribune accuse une fiscalité devenue idéologique, « pensée comme une sanction » plutôt que comme un levier d’équilibre. Alors que la France détient déjà le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d’Europe, les signataires redoutent de nouvelles hausses qui « anéantiraient croissance, emploi et recettes fiscales ».

    Les chiffres qu’ils avancent ne laissent guère de place au doute. Les impôts de production atteignent 4,6 points de PIB, soit le double de la moyenne européenne. Les cotisations patronales flirtent avec les 10 points contre 7,6 dans la zone euro. « Ces écarts minent notre compétitivité, notre attractivité et, à terme, notre souveraineté économique », préviennent-ils. L’ombre de la taxe Zucman, rejetée fin octobre mais susceptible de revenir d’ici 2027, plane comme une menace sur leurs investissements. « Comment investir, recruter ou former sereinement avec une telle épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ? », interrogent-ils.

    En clair, ils exigent que l’économie réelle reprenne le dessus sur les postures. « Le consentement à l’impôt, oui. La spoliation, non. Trop, c’est trop », tranchent-ils.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/800-patrons-francais-denoncent-une-fiscalite-punitive-qui-nuit-la-souverainete

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  8. La dérive écologiste de la Cour des comptes


    10 novembre 2025
    Philbert Carbon


    « La Cour des comptes est l’institution supérieure de contrôle chargée de vérifier l’emploi des fonds publics et de sanctionner les manquements à leur bon usage. » Tel est défini le rôle de la juridiction financière sur son site internet.

    Cette définition paraît pourtant obsolète au vu des dernières prises de position de l’institution et de son Premier président Pierre Moscovici. Contrepoints a dénoncé il y a peu leur immixtion dans le champ de l’écologie. Ce ne sont pas les partenariats que noue la Cour qui vont changer la donne.

    Dans un communiqué daté du 3 novembre 2025, l’institution de la rue Cambon a annoncé avoir signé une convention de partenariat avec l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), en vue de « rapprocher le monde de la recherche et celui du contrôle et de l’évaluation des politiques publiques ». Il est précisé que ce partenariat « doit favoriser les échanges d’expertise, la formation et la co-construction de travaux communs sur des thématiques au cœur des grands défis de société : agriculture, alimentation, environnement, transitions énergétique et climatique, et gestion durable des ressources naturelles. »

    Si l’on comprend bien que les magistrats financiers aient parfois besoin d’avoir des éclaircissements de la part d’experts pour mieux comprendre ce qu’ils sont en train de contrôler, il nous semble cependant que cette coopération pose question.

    Elle s’inscrit, en effet, dans la droite ligne du rapport publié en septembre 2025 sur la transition écologique dans lequel la Cour estimait notamment que les efforts français « ne sont désormais plus suffisants pour remplir les objectifs climatiques » du pays.

    Rappelons que la Cour des comptes a noué un partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 2020 dont la dernière manifestation publique a consisté en un colloque sur « Les politiques d’adaptation face au changement climatique ». Colloque au cours duquel Pierre Moscovici a déclaré qu’il avait « à cœur de faire de l’enjeu de la transition écologique un axe central » de l’action de la Cour.

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  9. En mettant la transition écologique au cœur de son action, Pierre Moscovici transforme l’institution sans que personne ne s’en émeuve à la tête de l’État.

    La Cour des comptes dénonce régulièrement les dérapages, voire les dérives, des institutions publiques. N’est-il pas temps de dénoncer la dérive écologiste de la juridiction financière ?

    https://contrepoints.org/la-derive-ecologiste-de-la-cour-des-comptes/

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  10. Compétitivité de l’industrie allemande : les indicateurs sont au plus bas


    11 novembre 2025
    Lorenzo Delpech


    Contrepoints avait annoncé il y a quelques semaines l’état calamiteux de l’économie allemande, l’Institut Ifo (centre de recherche économique allemand, spécialiste dans le climat des affaires) en rajoute une couche. La compétitivité allemande glisse, inexorablement, et particulièrement dans l’industrie. En octobre, 36,6 % des entreprises déclarent une baisse de compétitivité face aux pays hors Union européenne, contre 24,7 % en juillet. Jamais les enquêtes Ifo n’avaient enregistré un tel effondrement. La dégradation touche aussi le marché intérieur européen, où 21,5 % des entreprises se disent désormais dépassées par leurs concurrentes européennes, contre 12 % trois mois plus tôt. Selon Klaus Wohlrabe, économiste à l’Ifo, « Cela montre à quel point l’impact des problèmes structurels est devenu fort. ».

    La chute est généralisée, mais elle est particulièrement forte dans le domaine de la chimie. Le climat des affaires y plonge à -19,4 points, contre -12,0 points en septembre. La perception de l’avenir s’est fortement détériorée, passant de -3,7 à -13,3 points. Quant à la perception de la situation actuelle, déjà morose, elle se dégrade encore, passant de -19,8 à -25,3 points. Les carnets de commandes atteignent -68,9 points, leur plus bas niveau depuis plus de trente ans. Les industries de la chimie n’utilisent que 71 % de leurs capacités de production, loin de la moyenne historique de 81 %. Anna Wolf, experte du secteur à l’Ifo, résume la situation : « Les mesures d’aide du gouvernement ne suffisent pas à inverser la tendance. »

    Les industriels, étranglés par un « manque de compétitivité » et des « coûts élevés », selon Anna Wolf, sont obligés de réduire leurs investissements. De plus, l’électronique et l’optique plongent à 47 % d’entreprises en perte de compétitivité, la mécanique à environ 40 %.

    Le modèle allemand s’effondre sous le poids d’un pays devenu éco-socialiste. Le moteur européen est désormais officiellement à l’arrêt.

    https://contrepoints.org/competitivite-de-lindustrie-allemande-les-indicateurs-sont-au-plus-bas/

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  11. Faire taire les scientifiques : dissidence, censure et nouvelle technocratie


    Par Mark Keenan
    12 novembre 2025


    Pendant la majeure partie de l'histoire moderne, la science était synonyme de liberté de questionnement. Aujourd'hui, cette liberté disparaît. Dans les universités, les revues scientifiques et sur les plateformes numériques, des voix critiques s'élèvent pour dénoncer l'effacement des scientifiques dissidents du débat public. Deux crises ont illustré cette transformation plus clairement que toute autre : le changement climatique et la Covid-19.

    Dans les deux cas, des débats complexes ont été réduits à des slogans : « la science est établie », « faites confiance aux experts », « suivez la science ». Mais en réalité, « la science » est devenue une marque, propriété des gouvernements, des entreprises et des médias dont les intérêts financiers et politiques reposent sur le consensus, et non sur la découverte. Ce qui était autrefois un processus de questionnement a été remplacé par une culture de l'obéissance. Et pour ceux qui refusent de se conformer, la sanction est immédiate : censure, exil professionnel et stigmatisation publique.

    De la recherche à l'idéologie

    La science, dans sa forme la plus aboutie, s'autocorrige. Elle se nourrit de la remise en question, de la reproduction et de la révision. Pourtant, le milieu scientifique moderne – fortement dépendant des financements publics et privés – considère désormais toute remise en question comme une subversion.

    Lorsque j'ai travaillé au sein de la bureaucratie climatique – d'abord au ministère britannique de l'Énergie et du Changement climatique, puis comme experte technique pour le Programme des Nations Unies pour l'environnement – ​​j'ai constaté comment l'incertitude scientifique était discrètement gérée. L'incitation était toujours la même : simplifier le message, exagérer la menace, étouffer les doutes.

    La dissidence n'était pas seulement gênante ; elle était dangereuse. Les carrières dépendaient du maintien de l'illusion du consensus. C'est ainsi qu'est née ce que j'appelle la « science par décret » – où la vérité n'est pas découverte, mais proclamée.

    Le credo climatique

    Ce constat est particulièrement flagrant en climatologie. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (IPCC) a été créé pour étudier l'impact humain sur les températures mondiales, mais son utilité politique a rapidement éclipsé sa mission scientifique.

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  12. Au milieu des années 1990, les preuves qui contredisaient le discours dominant sur le carbone ont été discrètement minimisées. Les signataires de la Déclaration Climate Intelligence (CLINTEL) affirment qu'il n'existe pas d'urgence climatique induite par le gaz carbonique. Pourtant, leurs conclusions sont rarement rendues publiques.

    Prenons l'exemple du géophysicien marin australien Peter Ridd, licencié de l'Université James Cook après avoir publiquement contesté des recherches faisant état de graves dommages liés au changement climatique sur la Grande Barrière de corail. Ridd soutenait avoir été sanctionné pour dissidence académique, tandis que l'université affirmait qu'il avait enfreint le règlement intérieur. Le litige a été porté devant plusieurs tribunaux et a finalement donné lieu à un débat national sur la liberté académique.

    Aux États-Unis, la climatologue Judith Curry, ancienne directrice de l'École des sciences de la Terre et de l'atmosphère de Georgia Tech, a pris une retraite anticipée, estimant que le milieu universitaire était devenu « anti-intellectuel » et hostile envers les scientifiques qui remettaient en question le consensus.

    En 2014, le météorologue renommé Lennart Bengtsson a démissionné de la Global Warming Policy Foundation, un groupe de réflexion sceptique sur les politiques climatiques, après que des collègues l'eurent averti que son implication pourrait nuire à sa carrière. Bengtsson a qualifié les réactions négatives de « sévères » et de « dignes du maccarthysme ».

    Lorsque des climatologues dissidents comme le Dr Nils-Axel Mörner – ancien président du Comité du niveau de la mer du IPCC – ont contesté les projections alarmistes, ils ont été diffamés ou ignorés. Dans le discours actuel, remettre en question l'orthodoxie climatique n'est pas un débat, c'est un sacrilège. J'examine les preuves scientifiques réfutant les affirmations climatiques fondées sur le gaz carbonique – ainsi que le programme politique trompeur de l'ONU, promu par le biais des Objectifs de développement durable – dans mon livre *Climate CO2 Hoax*.

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  13. Le manuel de la pandémie : controverses autour des tests PCR, des bilans de mortalité et de l’isolement des personnes infectées

    Puis vint l’année 2020. La « crise » de la Covid-19 a accéléré un phénomène déjà amorcé par la politique climatique : la fusion du pouvoir scientifique et étatique. Partout dans le monde, les gouvernements ont instauré un contrôle sans précédent sur la liberté d’expression, la médecine et la liberté de circulation, le tout au nom de la « santé publique ». Les géants du numérique ont imposé cette nouvelle orthodoxie, censurant en temps réel les médecins et les études dissidentes.

    Dans mon livre paru en 2023, « No Worries No Virus », j’ai analysé les lacunes et les incohérences du discours officiel sur la Covid-19 et cherché à déterminer si certains aspects avaient été planifiés ou orchestrés à l’avance pour servir des intérêts politiques et économiques.

    Les inquiétudes concernant la méthodologie des tests PCR ne se sont pas limitées aux réseaux sociaux. Certaines critiques des tests PCR, publiées dans des revues à comité de lecture, ont peiné à se faire connaître sur les grandes plateformes. Dans au moins un cas, leur publication a entraîné une réévaluation formelle de la méthodologie utilisée dans un protocole largement adopté. Fin 2020, la revue Eurosurveillance a annoncé la réévaluation d'un article influent de Corman et Drosten sur la PCR, suite à la soumission d'une critique par plusieurs scientifiques, évaluée par leurs pairs, pointant du doigt des failles méthodologiques et une approbation anormalement rapide (Retraction Watch, 7 décembre 2020).

    Des critiques affirment que des milliers de professionnels de santé ont été réduits au silence par la peur et l'intimidation. En Irlande, par exemple, le Dr Pat Morrissey a été licencié après avoir publiquement critiqué la politique gouvernementale face à la Covid-19. Il a dénoncé ce qu'il a qualifié de « bureaucrates mégalomanes », avertissant que « la liberté d'expression est très restreinte et que ceux qui osent critiquer risquent d'être éliminés ». Le message était clair : il n'existe qu'une seule science, celle de l'État.

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  14. Je fais partie des nombreux chercheurs qui ont affirmé que les registres d'exportation montrent que d'importantes quantités de kits de dépistage de la Covid-19 ont franchi les frontières bien avant l'annonce officielle de la pandémie en 2019. Les documents commerciaux semblaient indiquer la présence de kits de dépistage liés à la Covid-19 dans les bases de données avant même l'identification officielle du virus. Les critiques soutiennent que ces entrées résultent de mises à jour rétroactives des codes de produits, mais le calendrier soulève néanmoins des questions chez les analystes quant à la planification institutionnelle précoce.

    Mes recherches ont également mis en lumière des exercices de simulation de pandémie remontant à 1999 et le scénario Lockstep de la Fondation Rockefeller en 2010, tous deux promouvant des mesures de contrôle autoritaires sous couvert de santé publique.

    Le décompte des décès liés à la Covid-19 a également suscité la controverse. À partir de documents officiels et de témoignages d'experts, j'ai examiné comment les systèmes de déclaration classaient souvent les décès comme étant liés à la Covid-19 sur la seule base d'un test positif. Par exemple, un document du gouvernement d'Irlande du Nord, datant d'août 2020 et que j'ai téléchargé, indiquait que les décès étaient comptabilisés si la personne décédée avait été testée positive dans les 28 jours précédents, « que la Covid-19 soit ou non la cause du décès ».

    Une approche similaire a été confirmée en République d'Irlande. Lors d'une réunion du Comité spécial Covid-19 du gouvernement en 2020, le député Michael McNamara a interrogé le Service exécutif de la santé (HSE), qui a reconnu que les décès étaient enregistrés comme des décès liés à la Covid-19 dès qu'un test était positif, même dans des cas tels que les crises cardiaques ou les accidents.

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  15. Aux États-Unis, la directrice de la santé publique de l'Illinois, la Dre Ngozi Ezike, a expliqué que toute personne décédée après avoir été testée positive était comptabilisée comme un décès lié à la Covid-19, même si une autre cause était évidente. Elle a précisé : « Techniquement, même si vous êtes décédé d'une autre cause claire, mais que vous étiez également atteint de la Covid-19, le décès est tout de même comptabilisé comme un décès lié à la Covid-19.» Un rapport du CDC datant d'août 2020 a également montré que la majorité des décès enregistrés liés à la Covid-19 étaient associés à des pathologies graves concomitantes. Les critiques estiment que cela démontre que les décès « avec » la Covid-19 n'étaient pas toujours distinguables des décès « dus » à la Covid-19.

    Par ailleurs, mentionner les effets secondaires des vaccins peut entraîner des suspensions, comme j'ai pu le constater moi-même lorsque j'ai été banni de Twitter pour avoir publié des données publiques relatives à ces effets.

    Au-delà des débats sur la comptabilisation, certains scientifiques sont allés plus loin, remettant en question les fondements mêmes de la virologie. Un petit groupe de scientifiques, mais très actif, comprenant les Drs Stefan Lanka, Claus Köhnlein, Thomas Cowan et Sam Bailey, conteste la virologie conventionnelle. Ils affirment que l'existence de virus tels que le SARS-CoV-2 n'a pas été scientifiquement prouvée comme le prétend la virologie conventionnelle. Ils remettent en question l'isolement concluant du SARS-CoV-2 selon les critères qu'ils estiment nécessaires, suggérant que les tests actuels pourraient détecter des fragments de matériel génétique humain plutôt qu'un virus entièrement nouveau. Lanka soutient que la virologie moderne a pris une mauvaise direction dans les années 1950 et que cette dérive a été perpétuée depuis par appât du gain. J'examine leurs travaux en détail dans mon livre « No Worries No Virus ». Leur position est rejetée par la communauté virologique, qui conteste ces affirmations.

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  16. En résumé, mes recherches suggèrent que ce que le public a perçu comme une urgence sanitaire a en réalité fonctionné comme un système de contrôle façonné par des intérêts politiques, une science erronée et d'importantes incitations financières. Selon moi, la véritable histoire de la Covid-19 était moins une question de médecine que de pouvoir. La censure institutionnelle a étouffé les voix dissidentes, y compris la mienne, après ma suspension des réseaux sociaux pour avoir partagé des documents d'approvisionnement qui semblaient révéler une planification anticipée de la gestion des effets indésirables des vaccins.

    La crise spirituelle derrière la « science par décret »

    Le problème de fond n'est pas seulement politique, mais aussi philosophique. La technocratie moderne a substitué le matérialisme à la vérité et la croyance au progrès à la croyance au contrôle. Mes recherches indiquent que divers domaines de la « science » officielle – de la climatologie à la gestion des pandémies – ont été pervertis au service du profit, des intérêts des entreprises et de l'idéologie, au détriment de Dieu, de la conscience et du sens.

    Les critiques affirment qu'en dissociant la science des grandes questions philosophiques et spirituelles, les institutions modernes privilégient les données au détriment des questions plus profondes de sens et de vérité. De ce point de vue, une forme de technocratie a émergé, où les institutions scientifiques apparaissent moins comme des explorateurs de la réalité que comme des gardiens du savoir défendant une doctrine établie. La vraie science cherche à comprendre ; la fausse science cherche à obtenir l'obéissance.

    Pour restaurer une véritable recherche, il nous faut recouvrer non seulement la liberté intellectuelle, mais aussi l'humilité morale et spirituelle : reconnaître que la vérité ne peut être la propriété ni de l'État, ni du marché, ni d'un algorithme.

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  17. Le mécanisme de la censure

    Cette transformation n'est pas le fruit du hasard. En 2023, des enquêtes ont révélé l'existence de ce que les chercheurs appellent désormais le complexe industriel de la censure : une vaste alliance entre agences gouvernementales, groupes de réflexion, universités et entreprises technologiques.

    Les révélations des « Twitter Files » ont indiqué que des agences comme le Département de la Sécurité intérieure et les CDC ont collaboré avec les réseaux sociaux pour signaler, déclasser ou supprimer les « désinformation ». Les cibles étaient, semble-t-il, souvent des experts reconnus, des journalistes et de simples citoyens dont les opinions divergeaient de la politique officielle.

    Ce système opère désormais à l'échelle mondiale, sous de nouvelles appellations et avec de nouveaux financements – souvent justifiés par la nécessité de lutter contre la « désinformation climatique » ou la « désinformation médicale ». Il ne s'agit pas de censure au sens traditionnel du terme, comme l'interdiction ou la destruction de livres ; la répression actuelle prend souvent la forme d'une visibilité réduite : des algorithmes déclassent ou occultent les opinions dissidentes jusqu'à les rendre difficiles à trouver. C'est une forme d'effacement numérique où la dissidence disparaît tout simplement.

    L'économie de l'obéissance

    Le monde scientifique actuel est souvent décrit comme un système multimilliardaire où les carrières, les financements et les publications dépendent souvent du respect des discours officiels – le financement et l'avancement récompensent souvent la conformité plutôt que le débat ouvert. Les chercheurs qui remettent en question les dogmes climatiques ou pandémiques risquent leur carrière, leurs financements et leurs moyens de subsistance. Les gouvernements financent désormais des études qui confirment les politiques plutôt que de les contester – produisant ainsi des preuves étayant les politiques au lieu de politiques fondées sur des preuves. Les entreprises, elles aussi, instrumentalisent la « science » à des fins lucratives : les firmes pharmaceutiques s'en servent pour étouffer toute critique, tandis que les géants de l'énergie l'utilisent pour justifier des marchés du carbone qui enrichissent les élites et pèsent sur les nations les plus pauvres.

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  18. La rhétorique du « sauvetage de la planète » ou de la « protection des vies » peut masquer ce que les critiques considèrent comme un transfert de pouvoir du public vers une classe technocratique. Cette dynamique se manifeste alors que les gouvernements allouent des sommes considérables d'argent public à la lutte contre le changement climatique et la pandémie. Les entreprises d'énergies renouvelables ont bénéficié de subventions substantielles, et les laboratoires pharmaceutiques tels que Pfizer et Moderna ont enregistré des revenus records pendant la pandémie.

    Quand la vérité devient trahison

    La moralisation de la science a transformé la dissidence en péché. Un climatosceptique n'a pas « tort » — c'est un « négationniste ». Un médecin qui remet en question les obligations sanitaires ne « débat » pas — il « propage de la désinformation ». C'est le langage de la religion, non celui de la raison. La science sans dissidence n'est pas de la science ; c'est de la propagande. Mais le coût du silence aujourd'hui est immense : toute une génération apprend que conformité rime avec intégrité.

    Restaurer la liberté scientifique

    La solution n'est pas de rejeter la science, mais de la dépolitiser. Cela commence par la transparence : données ouvertes, débats ouverts et financement transparent. La recherche ne doit pas être filtrée par des agendas bureaucratiques ou des intérêts corporatifs. Revues indépendantes, plateformes décentralisées et enquêtes citoyennes offrent une voie à suivre – si le public l'exige. La science appartient à tous, et non aux technocrates qui en contrôlent le discours. Les véritables progrès environnementaux et médicaux ne viendront jamais de la censure, mais de la curiosité – ce trait même qui a bâti la civilisation.

    Une nouvelle ère de foi technocratique

    Nous entrons dans une ère où la « croyance en la science » a remplacé la croyance en Dieu, mais sans humilité ni grâce. Nombreux sont ceux qui s’inquiètent du pouvoir extraordinaire qu’exerce désormais un petit nombre de plateformes technologiques sur l’information visible, influençant de fait, par le biais d’algorithmes, les points de vue mis en avant ou ignorés.

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  19. À moins de rétablir la liberté de questionner – que ce soit sur le carbone, la Covid-19 ou toute crise future – nous nous retrouverons à vivre non pas dans une économie du savoir, mais dans une prison informationnelle. Pour les critiques, certains pans de la science institutionnelle fonctionnent désormais presque comme une nouvelle autorité laïque, privilégiant la conformité et le contrôle. Et ses détracteurs sont, une fois de plus, les derniers défenseurs de la raison.

    https://www.lewrockwell.com/2025/11/mark-keenan/silencing-the-scientists-dissent-censorship-and-the-new-technocracy/

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  20. La France, première exportatrice d’argent des migrants en Europe


    France-Soir
    le 11 novembre 2025 - 14:45


    Pendant que l'on débat des déficits publics, un autre gouffre financier se creuse en France : celui des transferts de fonds vers l’étranger. Entre 2009 et 2023, pas moins de 155,5 milliards d’euros ont quitté le pays, selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID). Ce flux, en hausse constante, a doublé en quinze ans pour atteindre plus de 15 milliards d’euros annuels.

    D’après Le Figaro, la France représente à elle seule 44 % du déficit européen, estimé à 36 milliards d’euros en 2023. L’OID souligne que « la crise migratoire commencée en 2015 a assurément contribué » à cette explosion. La première puissance exportatrice de fonds de travailleurs n’est pas l’Allemagne, ni l’Italie, mais la France. En 2020, son solde d’envois à l’étranger s’élevait à -10,74 milliards d’euros, selon Eurostat.

    Plus de la moitié de ces sommes bénéficient au continent africain, en particulier à l’Afrique du Nord, avec le Maroc en tête des destinataires (3,5 milliards d’euros). Mais les chiffres officiels ne disent pas tout : près d’un cinquième des flux échappent aux radars, notamment via le système informel du Hawala. Comme le rappelle l’ancien ambassadeur Xavier Driencourt, « ce système repose sur la confiance », alimenté par le double marché du dinar algérien.

    La Banque mondiale reconnaît que ces fonds aident les familles restées au pays, mais souligne leur effet négatif sur l’économie nationale. L’OID y voit même un levier de politique migratoire, suggérant d’instaurer une taxe européenne sur ces transferts ou de conditionner leur libre circulation à la coopération des pays d’origine.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/la-france-premiere-exportatrice-d-argent-des-migrants-en-europe

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  21. Enfin, la France accepte le traité avec Mercosur


    7 novembre 2025
    Yves Bourdillon


    Après s’y être longtemps opposé, au risque de porter atteinte aux exportateurs français vers l’Amérique latine et au risque d’un isolement certain au sein de l’Union européenne, Paris semble se résigner à accepter le traité entre les Vingt-Sept et le Mercosur.

    Ce dernier regroupe l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, tandis que le Chili, la Colombie, le Pérou et l’Equateur sont seulement associés à ce marché unique. Cet accord, dont la négociation a débuté il y a un quart de siècle, serait l’un des plus vastes au monde en matière de libre commerce, associant une union européenne forte d’un demi-milliard d’habitants à l’essentiel de l’Amérique Latine, soit pas loin de 300 millions d’habitants.

    Emmanuel Macron s’est dit jeudi « plutôt positif » sur la possibilité d’accepter l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues par la France au sujet de cet accord très critiqué parmi la classe politique et le monde agricole en France. Il s’exprimait en marge du sommet des chefs d’Etats qui précède la COP30 à Belem, au Brésil. « Nous avons été entendus par la Commission qui non seulement nous a donné une réponse positive sur les clauses de sauvegarde, mais a souhaité aussi apporter des soutiens en particulier au secteur de l’élevage, « , a ajouté M. Macron. La FNSEA a dénoncé un « reniement total » de l’Elysée tandis que sa propre ministre de l’agriculture estimait que « le compte n’y est pas », tout en admettant des avancées ; en clair le gouvernement signera tout en mimant la mauvaise humeur pour apaiser les syndicats d’éleveurs. Les éleveurs de bovins ont très peur d’être submergés d’importation de viande brésilienne, même si les volumes prévisibles semblent faibles, tandis que le secteur des produits laitiers et des vins et spiritueux voit plutôt des opportunités dans ce traité. Le traité du Mercosur avait été signé fin 2024. Adopté le 3 septembre 2025 par la Commission européenne, le texte doit encore être approuvé par les 27 pays membres avant d’entrer en application.

    M. Macron avait auparavant affirmé à plusieurs reprises que cet accord n’était « pas acceptable en l’état ». Soit l’état a changé, soit le président français s’est rendu compte qu’être le seul dirigeant de l’Union européenne à bloquer l’accord n’était plus tenable.

    https://contrepoints.org/enfin-la-france-accepte-le-traite-avec-mercosur/

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  22. Shein : le gouvernement moralise les consommateurs au lieu de réformer l’État


    Plus de 200 000 colis contrôlés, des ministres sur le tarmac de Roissy, une « opération d’envergure exceptionnelle » : le gouvernement a jugé bon de mobiliser la répression des fraudes, les douanes et la gendarmerie contre Shein, géant chinois de la fast fashion. Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a vanté la « détermination du gouvernement à rétablir l’équité entre tous les acteurs économiques » et à « protéger les consommateurs ». Éric Piolle, le maire de Grenoble, s’y est mis, lui aussi. Il considère que Shein incarne « les pires dérives de l’ultra fast-fashion : exploitation humaine, désastre environnemental, surconsommation à outrance »… Il est vrai que la marque s’est retrouvée au cœur d’un scandale : le 31 octobre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a constaté que des poupées à caractère pédopornographique étaient mises en vente sur le site de e-commerce. Elles ont été rapidement retirées, ce qui est une bonne chose. Faut-il pour autant fermer la plateforme en France ?

    Ce scandale mis à part, nos hommes politiques oublient une chose : le succès de Shein s’explique avant tout par ses prix imbattables par rapport à la concurrence. Le véritable scandale n’est pas que des Français achètent des vêtements à bas coût, mais que leurs impôts, leurs factures et leurs cotisations ne cessent d’augmenter pendant que les services publics se dégradent. La lutte contre Shein est un écran de fumée commode : pendant qu’on contrôle des colis à Roissy et qu’on déclare du vernis à ongle « non conforme », la dette se creuse, la productivité du travail est en berne depuis la pandémie et les Français continuent de crouler sous le poids des prélèvements obligatoires. Ce lamentable sketch en dit long sur les priorités de nos représentants : ce n’est pas une plateforme chinoise qui menace la France, mais la myopie budgétaire et réglementaire de ceux qui la gouvernent.

    https://contrepoints.org/shein-le-gouvernement-moralise-les-consommateurs-au-lieu-de-reformer-letat/

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    1. Pourquoi ? Parce que les produits dits 'de luxe' vendus en France sont fabriqués en Chine. La marge est confortable. Shein vend donc directement ses produis à la clientèle française.

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  23. Business des WC - Les égouts recyclés en «superfood»


    Vincent Held
    Le blog de Liliane Held-Khawam
    ven., 07 nov. 2025 22:49 UTC


    Bill Gates a une vision globale de l'ensemble des processus d'activités de l'économie mondiale, et il a investi dans ceux qui ont le plus gros retour sur investissement. Ce sont généralement les domaines qui concernent les 7,6 milliards de Terriens.

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    Voici un visuel qui vous explique les processus de transformation des déchets des toilettes (dont le papier toilette et autres produits d’hygiène) pour en faire des produits à introduire dans l’industrie agro-alimentaire. (cf nos précédentes publications sur l’eau des égouts notamment)
    Nous connaissions son appétit pour le business des vaccins, et en particulier ceux à base d'ARN messager, une technologie participant au transhumanisme. Aujourd'hui, nous découvrons l'Économie des toilettes, ainsi que son corollaire, la production d'insectes. C'est que la créativité de Gates n'a pas de limites et encore moins de tabous. C'est donc naturellement que le parrain de l'OMS a investi à coups de milliards dans le « recyclage » des déchets.

    Et devinez quoi, la troisième position dans le portefeuille du Gates Foundation Trust est l'action Waste Management, Inc (WM). La participation de Gates dans cette société de gestion des déchets et de services environnementaux était en effet évaluée à environ 7,4 $ milliards à la fin du deuxième trimestre (2025). Soit 15,4% de la valeur totale du portefeuille du Gates Foundation Trust !1

    Bienvenue dans la Toilet Economy !

    La « Toilet Economy » promue par la Fondation Gates et sa Toilet Board Coalition avec l’appui de l’ONU ne vise pas uniquement au recyclage à l’infini des égouts dans les circuits d’eau courante… En témoigne la présence dans ce groupement du géant de « l’agroalimentaire » Unilever, ou encore du spécialiste des arômes artificiels Firmenich, qui a manifestement vocation à « donner bon goût » aux productions de la Toilet Economy…

    Voici quelques poids lourds de la coalition œuvrant à la promotion de l’économie des toilettes.

    - voir cadre sur site -

    Dans l'épisode précédent, nous avons vu que la multinationale Veolia participe à divers groupements d'intérêts (dont la Toilet Board Coalition de Bill Gates) qui ont pour but de promouvoir le recyclage des égouts en « eau potable ». Et de fait, Veolia a déjà commencé à faire boire l'eau des égouts aux habitants des Sables d'Olonne il y a deux ans de cela !

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  24. BOIRE L’ÉGOUT – La première usine française de « potabilisation » de l’eau des égouts a été
    ouverte par Veolia en Vendée, en novembre 2023. Mais pourquoi préférer cette solution si
    peu attrayante pour les populations concernées au fait p. ex. de tout simplement dessaler
    de l’eau de mer ?
    Il nous faut ainsi remarquer que la Toilet Economy comprend également un volet alimentaire, visant notamment à la transformation d'excréments humains en nourriture « saine et nutritive ».
    Cette « chaîne de valeur » peu ragoûtante est ainsi basée sur l'élevage de larves de mouches soldat noires (Hermetia illucens), qui serviront à la production des aliments industriels les plus divers : pâtes à gâteaux et à biscuits, barres protéinées, bières, céréales de petits déjeuners et autres « substituts » de viande et de produits laitiers !

    ENTOMILK - Cette société sud-africaine (heureusement défunte) proposait de la « glace de luxe » concoctée à base... de larves de mouches soldat noires !

    « 7,6 milliards de personnes sur la planète produisent chaque jour des excréments humains, soit 3,8 trillons de litres (...) Ces ressources, une fois captées et exploitées, offrent des possibilités d'utilisation très intéressantes ».(Toilet Board Coalition, « la fortune dans nos toilettes », novembre 2017)

    OR BRUN – La Toilet Coalition Board de la Fondation Gates propose ainsi un « calculateur » pour évaluer la quantité (en tonnes) de larves de mouches noires qui peut être générée à partir d’un volume d’excréments donné.

    - voir cadre sur site -

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  25. C'est ainsi que l'idée d'employer des larves de mouches noires afin de créer des « nourritures innovantes » (novel foods) à base d'excréments humains tirés des égouts est un projet activement soutenu par l'EAWAG, l'institut de « recherche sur l'eau » de l'École polytechnique de Zurich. Car cet organisme aura justement reçu des financements de la Fondation Gates dès 2011 pour contribuer à « réinventer les toilettes » — en plus de collaborer avec Nestlé au développement « d'aliments durables à base d'insectes »...2

    DÉLOCALISATION – Veolia participe elle aussi, sans grande surprise, à la concoction d’aliments
    « sains et nutritifs » à base de larves de mouches noires. Des productions réservées pour l’instant
    à « l’alimentation animale » (y c. d’élevage) – et que Veolia importe aujourd’hui en Europe…
    depuis la Malaisie ! Car il faut bien reconnaître que ce pays sert, avec son voisin Singapour,
    de laboratoire en matière de Toilet Economy…

    MALAISANT – La société malaisienne Entomal Biotech se prépare justement à
    commercialiser des « snacks » et autres friandises à base de larves de mouches
    noires. Le tout étant d’habituer les populations-cible à l’idée que ces « protéines
    alternatives » particulièrement « efficaces en termes de coûts » seront mêlées,
    à l’avenir, à leur alimentation quotidienne.
    Or, s'il apparaît que l'UE (et donc la Suisse) n'a toujours pas approuvé l'emploi de larves de mouches noires pour la consommation humaine à ce stade, le Royaume-Uni a en revanche déjà franchi le pas en janvier 2024 !

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  26. PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ – Le département du Développement international
    britannique soutient activement le « business » du recyclage des égouts, mené par
    la Fondation Gates et sa Toilet Board Coalition… On notera que le géant de
    « l’agroalimentaire » Unilever, qui participe justement à la Toilet Board Coaltion,
    se trouve justement être basé à Londres. Certaines productions alimentaires
    industrielles britanniques pourraient ainsi très bientôt impliquer l’emploi de
    larves de mouches nourries aux matières fécales humaines. Il est vrai que
    les Anglais n’ont jamais été réputés pour leur gastronomie…
    Voilà en tout cas qui pourrait donc expliquer la prolifération, dans ce pays, de projets de « recyclage » de l'eau des égouts dans les canalisations d'eau courante...

    L’Île de Wight (140 000 habitants) aura bientôt droit à sa propre station de
    potabilisation de l’eau des égouts. Et tout cela pour la somme dérisoire de
    100 millions de livres sterling !

    Or, pendant que les Anglais sont ainsi invités à boire du jus d'égout recyclé, les réserves d'eau potable naturelle anglaise sont accaparées par des multinationales pour être revendues en bouteille, y compris à l'étranger. Et ce à une échelle industrielle ! De telle sorte que l'on est confronté, en l'espèce, à un modèle d'affaires à peu près inédit dans l'Histoire humaine, dans lequel la population paie pour se faire déposséder de ses propres ressources naturelles.

    https://www.nasdaq.com/articles/billionaire-bill-gates-has-67-his-foundations-48-billion-portfolio-invested-these-3-stockshttps://bioplasticsnews.com/2025/10/27/bill-gates-has-high-stakes-in-recycling-business/

    Avec d'ailleurs des ramifications à Singapour, qui sert comme on l'aura compris de laboratoire pour le développement des «chaînes de valeur» de la Toilet Economy.Sur l'implication de Nestlé dans le volet alimentaire de la Toilet Economy, voir aussi la participation de sa filiale Purina au WEF Circular Economy Summit 2024.

    https://fr.sott.net/article/44452-Business-des-WC-Les-egouts-recycles-en-superfood

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    1. Nota: Les déjections humaines (urine et excréments) représentent tout ce que notre organisme n'a pas voulu. C'est-à-dire que boire son urine et manger sa merde représentent des poisons.

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  27. La double panne « catastrophique » des transformateurs de la batterie Waratah retarde encore une fois cruellement le miracle Net Zero


    Par Jo Nova
    November 12th, 2025


    C’est la pire surprise pour le fantasme des énergies renouvelables
    L’« amortisseur » d’un milliard de dollars destiné au réseau d’énergies renouvelables de Nouvelle-Galles du Sud a effectivement court-circuité avant même d’atteindre sa pleine puissance.*

    L’un des projets de stockage par batterie les plus puissants au monde a subi un échec catastrophique quelques mois seulement avant d’être censé être prêt à être pleinement opérationnel. Le problème avec un, et peut-être deux de ses trois transformateurs, est si grave qu’il s’agit du genre de problème qui affecte toute la transition nationale. Cette batterie était censée assurer la stabilité du réseau alors que les centrales électriques au charbon étaient chassées par les subventions aux énergies renouvelables. Mais soudain, les générateurs de toute la Nouvelle-Galles du Sud recalculent les calendriers de maintenance et les dates de fermeture.

    L'entreprise affirme que le retard sera de six mois à un an, mais étant donné que les délais d'attente pour les transformateurs aux États-Unis ont atteint le chiffre incroyable de 120 semaines, et jusqu'à 210 semaines ou 2 à 4 ans, il semble extrêmement optimiste d'espérer que cela puisse être de nouveau en action l'année prochaine. Actuellement, l'AEMO décrit officiellement cette faille comme se poursuivant jusqu'au 3 mai 2026.

    Cela met en évidence la fragilité de toute la transition qui dépend de nouvelles technologies inventées juste à temps (ou non). Cette batterie géante était censée arriver à temps pour la fermeture d’Eraring Coal en août dernier.

    Et le réseau, une fois de plus, est sauvé par une vieille centrale à charbon qui continue de fonctionner.

    Le grand projet de batterie fait partie d’un consortium BlackRock de 500 millions de dollars qui comprend NGS Super et 100 millions de dollars du gouvernement australien « Clean Energy Finance Corporation » – juste pour s’assurer que les banquiers étrangers gagnent de l’argent.

    Deux transformateurs tombent en panne lors du branchement
    La super batterie Waratah, d’un milliard de dollars, est évaluée à 850 MW (1 680 MWh) – en d’autres termes, elle peut fournir 850 mégawatts de puissance pendant environ deux heures avant de devenir une batterie à plat.

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  28. L'équipe avait un transformateur en marche le 18 octobre et testait les deux autres pour les ajouter, lorsqu'elle a subi ce que le PDG d'Akaysha Energy décrit comme une « panne catastrophique ».

    Message interne de Nick Carter au personnel : — Comme le montre The Australian Financial Review

    Chère équipe Akayasha, je voulais vous informer d'un incident survenu à Waratah au cours du week-end, qui est grave et a des implications pour Akayash de plusieurs manières. Samedi, le transformateur haute tension (HVT) n°3 a connu une panne catastrophique. Cela entraîne des dommages au transformateur et il est irréparable.

    … Par mesure de précaution, le HVT#2 a été mis hors tension et mis dans un état sûr en attendant une inspection plus approfondie. Bien sûr, tout le monde est amèrement déçu car nous n'étions qu'à quelques heures des tests pour réussir le point de maintien n°5 et à environ une semaine des tests SIPS finaux, qui constituent la dernière étape pour terminer le projet.

    Chacun de ces transformateurs fabriqués sur mesure était une prouesse d’ingénierie en soi. Les trois unités de Waratah ont été fabriquées à Victoria chez Wilson Transformer Company et, selon Tristan Rayner de PV Magazine, il a fallu neuf jours pour transporter la dernière unité de 477 tonnes sur 950 kilomètres de Glen Waverley jusqu'à sa nouvelle maison, à environ 100 kilomètres au nord de Sydney. Pour la lecture des ingénieurs, l'unité est décrite comme 350MVA 330/33/33kV. Il convertit la tension de transport de 330 kV du réseau en 33 kV pour les onduleurs à batterie. Les trois transformateurs sont arrivés en mai de l’année dernière, ils ont donc attendu 18 mois pour les mettre en action.

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  29. SIPS signifie System Integrity Protection Scheme (c'est une chose dont nous n'avions pas besoin de nom il y a vingt ans car les turbines à charbon en rotation le fournissent gratuitement).

    Mais il est difficile d’obtenir des détails exacts sur le défaut ou sur l’état du troisième transformateur. Selon Colin Packham publié aujourd'hui dans The Australian, « les chiffres de l'industrie ont déclaré qu'ils n'avaient jamais vu deux transformateurs souffrir simultanément de problèmes paralysants ».

    La super batterie Waratah de NSW, d'un milliard de dollars, fait face à un retard d'un an après une panne majeure
    Par Colin Packham, L'Australien

    "Les transformateurs peuvent être un atout difficile à remplacer rapidement sur le marché de l'énergie. La batterie Waratah est située dans le réseau 330 kV, donc obtenir un remplacement à l'identique pourrait être difficile car il ne s'agit pas d'une tension de réseau courante sur la planète", a-t-il déclaré.

    « Les transformateurs Waratah ont été livrés en mai 2024, il y a plus de 18 mois. »

    Ce retard souligne les difficultés croissantes auxquelles est confrontée la transition de l’Australie vers les énergies renouvelables. Les batteries à grande échelle, considérées comme essentielles pour atténuer l'intermittence de la production d'énergie solaire et éolienne, reposent sur des systèmes électroniques complexes et des équipements haute tension, mais les chiffres de l'industrie ont déclaré qu'ils n'avaient jamais vu deux transformateurs souffrir simultanément de problèmes paralysants.

    Il n’est pas clair si les deux transformateurs doivent être reconstruits à partir de zéro, ou si l’un d’entre eux peut être réinstallé, ou si le problème provenait de l’unité de commande, du processus de test ou des harmoniques du système. Le fait que la troisième unité ait été mise hors service suggère qu'ils soupçonnent qu'elle aurait également échoué de manière catastrophique au contact.

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  30. Les transformateurs sont le nouveau goulot d'étranglement

    Aux États-Unis, la demande de transformateurs est si élevée que les listes d’attente se mesurent en années et non en mois. Même si les États-Unis ne fabriquent que 20 % de leurs propres transformateurs. La demande de transformateurs augmente avec les nouveaux centres de données destinés aux travaux d’IA. Étant donné que les transformateurs doivent être fabriqués selon des spécifications personnalisées, il ne s’agit pas d’articles d’usine produits en série, stockés dans un entrepôt en attente d’être chargés sur un camion. De plus, dans ce cas, le besoin d’un transformateur 330 kV n’est pas très courant. Même avec toute la force d’un gouvernement désespéré derrière lui, il peut être difficile de réquisitionner un transformateur à moitié terminé et de le réorganiser pour accélérer les choses.

    La gauche est déconcertée, c'est vraiment pas de chance

    L’Institut Grattan de gauche est mystifié. Le directeur de l’énergie là-bas dit que nous pensions que transformer notre énergie serait facile et bon marché, mais ce n’est pas le cas. Genre, ça pourrait arriver à n’importe qui, tu sais…

    C’est presque comme si la refonte d’infrastructures majeures avec une nouvelle technologie conçue avec un siècle d’ingénierie n’était rien du tout.

    La panne de la super batterie de Waratah, d’un milliard de dollars, jette le désarroi dans la transition du charbon vers les énergies renouvelables, préviennent les experts
    Oscar Godsell, Sky News

    Tony Wood, chercheur principal et directeur de l'énergie et du changement climatique à l'Institut Grattan, a déclaré que la transition énergétique s'est avérée de plus en plus difficile.

    "Lorsque nous avons commencé cette transition, je pense qu'il y avait un certain optimisme selon lequel cela allait être facile et assez bon marché, et il s'avère que cela ne sera ni facile ni bon marché", a-t-il déclaré.

    « Je pense que nos gouvernements n’ont pas réalisé à quel point il serait difficile de tout mettre en place. »

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  31. Les diplômés en arts qui dirigent le pays n’ont aucune idée du fonctionnement de l’ingénierie – ce qui serait bien s’ils se contentaient d’écouter les ingénieurs.

    *MISE À JOUR : j'ai reformulé cette première ligne. Techniquement, il a démarré, mais n'a pas atteint sa pleine puissance. Pour clarifier, la super batterie Waratah fonctionne actuellement à moitié rythme, à 350 MW et 700 MWh, elle est donc toujours « utile » (mais uniquement pour un réseau paralysé par des générateurs peu fiables et si cela ne vous dérange pas de gaspiller un milliard de dollars). Mais jusqu’à ce que nous sachions exactement ce qui n’a pas fonctionné, des questions demeurent quant à savoir dans quelle mesure nous pouvons nous y fier. Il a perdu une redondance clé, et il se pourrait qu’il y ait beaucoup de choses que nous ignorons sur le fonctionnement de batteries géantes qui pourraient revenir nous mordre si facilement.

    La vidéo du voyage de neuf jours du dernier transformateur :

    - voir sur site :

    https://joannenova.com.au/2025/11/catastrophic-double-failure-of-waratah-battery-transformers-cruelly-delays-net-zero-miracle-yet-again/

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  32. Les masses mal lavées savent que c’est une arnaque, mais les libéraux échapperont-ils enfin au zéro net ?


    Par Jo Nova
    November 11th, 2025


    Les masses non lavées savent que Net Zero est une mauvaise science
    Plombiers, chauffeurs de taxi, chaudronniers, commerçants – ils ne croient pas les professeurs de sciences du climat (il suffit de leur demander).

    Le changement climatique a été poussé à l’extrême pendant si longtemps que personne n’a besoin d’un doctorat en physique atmosphérique pour savoir que c’est une arnaque. Le changement climatique provoque tout ce qui est mauvais et rien de bon. C’est comme un publi-reportage long pour une pilule météorologique. 100% garanti pour rendre votre journée de mariage ensoleillée en 2096 ou remboursé. *Des conditions générales s'appliquent.

    Le gaz carbonique provoquera la sixième extinction massive – mais ceux qui disent s’en inquiéter ne s’inquiètent pas tellement qu’ils veulent utiliser l’énergie nucléaire. Si vous pensiez que les océans allaient bouillir et que vous pouviez arrêter cela avec une centrale nucléaire, n’est-ce pas ? C’est une technologie vieille de cinquante ans avec un excellent palmarès. Si nous avions commencé à construire des usines il y a 15 ans, nous aurions terminé maintenant. Au lieu de cela, ils étaient tellement inquiets qu’ils ont insisté pour que nous utilisions une technologie totalement nouvelle et que nous inventions les réponses, ainsi que les batteries, en chemin. Bien sûr, en cas d'urgence, brisez une vitre, découvrez des trucs !

    Personne n’a besoin d’un diplôme en sciences de la Terre pour remarquer que les mêmes personnes qui disent paniquer à propos des émissions de carbone continuent de voler en jet privé et d’acheter des maisons en bord de mer. Il ne fait aucun doute que *Doom* arrive depuis trente ans, mais le monde est toujours le même. Cinquante millions de réfugiés climatiques ne sont jamais arrivés, les plages n’ont pas rétréci, les océans n’ont pas bouilli et les récoltes mondiales ont atteint des niveaux records.

    Le monde réel bat les libéraux à la tête, mais pourtant, ils n’y arriveront peut-être toujours pas.

    Face à l’oubli, à la dernière minute, le Parti libéral envisage enfin d’abandonner le Net Zero cette semaine.
    Ils se réunissent mercredi à Canberra.

    Donald Trump a fait tout le travail pour eux, a pris tous les risques et a prouvé que les électeurs le voulaient à deux reprises. Nigel Farage montre que cela se traduit dans d’autres pays, et les sondages montrent que 69 % des Australiens souhaitent plus d’électricité au charbon et au gaz s’ils obtiennent une électricité moins chère. Et pourtant, les « modérés » prétendent que les élections ne peuvent pas être gagnées si un parti dérange les 7 % d’électeurs qui pensent que les émissions de carbone sont plus importantes que l’électricité bon marché.

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  33. Tout a basculé
    En tant que sujet, le changement climatique est plus susceptible de rebuter les électeurs.

    Les démocrates ont admis qu’ils ne voulaient pas aborder le sujet de peur d’effrayer les électeurs.
    L’Accord de Paris est un échec : les deux tiers des pays qui ont signé l’Accord de Paris n’ont même pas pris la peine de mettre en place un nouveau plan quinquennal Net Zero. (Que valait cet engagement juridiquement contraignant ? – Rien du tout, et maintenant tout le monde le sait aussi.)
    L’OCDE affirme que le monde perd son élan en matière d’action climatique. Soudainement, les engagements politiques mondiaux en matière d’énergies renouvelables ont cessé de croître.
    Kier Starmer s'est rendu jusqu'à la réunion de l'ONU au Brésil pour déclarer que le consensus sur l'action climatique avait disparu.
    L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair souhaite que le Parti travailliste britannique abandonne les objectifs Net Zero, de peur de perdre face à Nigel Farage.
    Boris Johnson admet que Net Zero est irréalisable et admet qu’il s’est « emporté ».
    Cette semaine, AGL Energy vend sa participation dans Tilt Renewables. Fait révélateur, l’équipe de l’Australian Financial Review affirme qu’il s’agit d’une tendance :

    « Ce désinvestissement intervient alors que les gentlemen du monde entier s’éloignent de la détention et du financement de projets d’énergies renouvelables à forte intensité de capital dans leurs bilans. »

    Partout au pays, les membres du Parti libéral dans les branches étatiques votent contre Net Zero.
    Les membres de la base essaient le Queensland | WA | SA | Victoria | et le Territoire du Nord.

    Carte, États australiens. Les membres de la branche sud-australienne en ont tellement marre qu'il y a eu un exode massif. Plus de 200 membres ont quitté le parti le mois dernier. Selon The Australian, les membres de longue date quittaient le groupe en expliquant que c’était à cause du faible leadership de Sussan Ley et de la politique Net Zero. Les succursales de Sydney exigent également que Sussan Ley abandonne Net Zero.

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  34. Les seules personnes au monde qui ont encore peur d’être qualifiées de négationnistes du climat sont les membres du Parti libéral australien.

    En seulement un an, les Tories britanniques sont passés du statut de parti au pouvoir depuis 200 ans à celui de parti mineur. Kemi Badenoch s’est finalement engagée à abroger la loi britannique sur le changement climatique, mais il était trop tard. Les conservateurs britanniques n’ont pas réussi à représenter la moitié du pays, laissant ainsi la porte grande ouverte à une véritable alternative. Cet espace a été occupé par Nigel Farage et Reform, et maintenant Farage a l’air courageux et le vieux parti conservateur a l’air de simplement le copier.

    Les vrais leaders prennent des décisions lorsqu’elles sont difficiles à prendre. Ils n’attendent pas que chaque homme et son chien l’aient compris et aboient après eux.

    En Australie, 93 % des Australiens ne souhaitent pas dépenser plus de 2 dollars par semaine pour atteindre le niveau Net Zero. (Et pourtant ils le sont).

    Comment se fait-il qu’il ne s’agisse pas d’une majorité gagnante aux élections qui demande simplement à un parti de voter pour lui ?

    https://joannenova.com.au/2025/11/the-unwashed-masses-know-its-a-scam-but-will-the-liberals-finally-escape-net-zero/

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