Votre cœur ? Il explose. Mais c’est “normal”, vous dit-on.
HULSCHER : – 325 AUTOPSIES POST-VACCINALES
Des pathologistes confirment ce que personne ne voulait entendre :
🩸 Liens directs entre vaccin et décès. 🧠 Inflammation multi-organique. 🧬 Désorganisation cellulaire létale.
Les morts parlent. Mais Big Pharma a coupé le micro.
ALESSANDRIA : 290 727 sujets – Vaccinés 2 doses = -37 % d’espérance de vie (par rapport aux non-vaccinés, sur la période de suivi)
Ce n’est plus de la prévention. C’est de la prédation.
COMMENT L’HUMAIN EST DEVENU UN SHELL EXPÉRIMENTAL
Le vaccin ARNm ne s’est pas contenté d’immuniser. Il a reprogrammé. Déstabilisé. Hacké.
Les cellules se sont mises à produire en boucle une protéine spike mutante. Les veines se sont bouchées. Les cœurs ont lâché. Les cerveaux ont grillé.
Et pendant ce temps-là : – Pfizer s’enrichissait – Les agences de santé bâillaient – Les journalistes se taisaient
CE N’EST PLUS UN RATÉ SANITAIRE. C’EST UN CRIME COLLECTIF.
“La poursuite de ces injections constitue un homicide de masse par négligence.”
Résumé des chercheurs, les données sont là.
Les morts sont là. Le scandale est là. Et Ursula Von der Leyen, Macron, Bourla, Fauci et cie… continuent comme si de rien n’était.
Source : x.com/tatiann6992262…
🚨 IMPORTANT : Un simple like ne suffit pas. Mais un partage peut réellement faire la différence. Ensemble, nous avons le pouvoir d’éclairer la vérité et de résister à un système qui cherche à faire taire ce qui dérange. En diffusant cette alerte, nous devenons la voix de ceux qui n’en ont plus. L’union fait la force. 📷 Rejoignez la communauté #JusticeScienceAlliance pour suivre les dernières actions, analyses et vérités sur les dérives sanitaires. 📷x.com/i/communities/……
Un homme blessé par la vaccination avoue aux « anti-vaccins » : « Vous avez gagné » – mais l'humanité n'aura pas « gagné » tant que les coupables ne seront pas traduits en justice
20/05/2025 Lance D Johnson
Dans un monde où la dissidence a été réduite au silence et le scepticisme qualifié de complot, ceux qui ont résisté à l'obligation vaccinale contre la COVID-19 sont aujourd'hui justifiés de la manière la plus tragique qui soit. Un homme, atteint d'un cancer après avoir subi des injections expérimentales d'ARNm, livre une confession crue et sans filtre : « Les anti-vaccins semblent être les gagnants… Vous avez gagné. Vous avez gagné complètement. » Ses mots tranchent la propagande comme un couteau, révélant les conséquences dévastatrices d'une confiance aveugle dans des institutions corrompues. À mesure que la vérité éclate, il devient évident que les non-vaccinés – ceux qui ont refusé de participer à une expérience médicale mondiale – ne sont pas seulement des survivants, mais les véritables vainqueurs d'une guerre menée contre l'autonomie corporelle et le consentement éclairé.
Cependant, la guerre est loin d'être terminée. Ceux qui ont cédé à la tyrannie médicale et ceux qui ne l'ont pas fait doivent désormais s'unir et s'unir pour traduire en justice les responsables de cet enfer créé par l'homme.
Points clés :
Un homme atteint d'un cancer induit par un vaccin admet que les non-vaccinés ont « gagné » en évitant les injections et en s'appuyant sur leur immunité naturelle. La campagne de vaccination contre la COVID, menée par les gouvernements et les entreprises, a entraîné de nombreuses blessures sans pour autant enrayer la transmission. La méfiance envers les grandes sociétés pharmaceutiques et les directives autoritaires n'était pas une conspiration, mais une question de bon sens, désormais validée par des résultats concrets. Les non-vaccinés, autrefois vilipendés, sont désormais en position de force, avec une immunité renforcée et l'absence de risques liés aux injections à long terme. Il faut que justice soit rendue à ceux qui ont imposé la coercition médicale et menti sur la sécurité des vaccins. La confession : Un bilan pour les vaccinés
Les batailles juridiques s'intensifient déjà, des poursuites pour blessures liées aux vaccins aux plaintes pénales contre les responsables qui ont empêché les premiers traitements. Mais la véritable justice exige une prise de conscience collective – un rejet du régime de « biosécurité » qui a utilisé les pandémies comme prétexte pour exercer son contrôle. Les non-vaccinés, autrefois marginalisés, mènent désormais ce combat, prouvant que la liberté médicale, et non l'observance, est la voie vers une société plus saine.
L'aveu brutal de cet homme révèle l'échec catastrophique de la coercition gouvernementale et entrepreneuriale, révélant que l'immunité naturelle et la liberté médicale étaient les véritables voies vers la santé, et non les injections expérimentales d'ARNm. Alors que les vaccinés sont confrontés à des crises sanitaires croissantes, les non-vaccinés ont raison, leur scepticisme à l'égard des grandes sociétés pharmaceutiques et des mandats autoritaires se justifiant. La question se pose désormais : les victimes de cette tyrannie médicale s'uniront-elles pour exiger justice ?
Etats Unis ! l’autorisation des vaccx covid remise en cause pour les moins de 65ans
le 20 Mai 2025 par pgibertie
Nouvelle règlementation FDA pour les vaccins Covid de l’automne
« Pour les > 65 ans et les < 65 ans à risque : seule la preuve de la production d’anticorps sera exigée pour l’autorisation
Pour les 50-64 ans sans risque de Covid sévère, la FDA recommande des études post-commercialisation contre placebo
Pour les 6 mois à 64 ans sans facteur de Covid grave, le fabricant devra fournir la preuve de l’efficacité avec une étude randomisée contre placebo » Une façon de ne plus recommander le vaccin pour les 6 mois – 64 ans ? https://nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMsb2506929
L’aide médicale à mourir signe la fin de la fonction soignante des médecins (partie II)
Hélène Strohl pour France-Soir le 21 mai 2025 - 11:50
Suite de la partie 1 de la tribune d'Hélène Strohl -
Dans sa revue en ligne, Raison sensible le journaliste scientifique Brice Perrier, créateur de cette intéressante revue, a interrogé un pharmacologue et un oncologue [1] à propos de ce constat fait par des chercheurs américains [2] : 68% des anti-cancéreux approuvés par la FDA n’apporteraient pas de bénéfice en survie à 5 ans. Cet article montre la dérive capitalistique de cette mainmise des laboratoires sur les essais : ainsi par exemple alors que certaines thérapies ciblées ont de très bons résultats sur un très petit pourcentage de patients (qu’on pourrait identifier en en cherchant la cause), les laboratoires continuent d’imposer une amélioration calculée selon la médiane et peuvent ainsi continuer à vendre les médicaments à un grand nombre de patients alors même qu’on sait que pour la plupart ils n’auront aucun effet en termes de survie et bien sûr tous les effets en termes de toxicité[3].
Cette évolution de la médecine dite scientifique, celle en laquelle veulent croire tous les patients, celle qui recule toujours plus l’horizon de la mort, croyons-nous, a de fait pour conséquence non seulement de renvoyer comme on l’a vu la mort hors les murs du service soignant, mais à terme de supprimer la fonction soignante des médecins.
Car ces médecins expérimentateurs, parfois simples dispensateurs, applicateurs de protocoles sont presque contraints d’omettre qu’ils ont en face d’eux des personnes.
Tout d’abord en leur appliquant des procédures d’inclusion et de surveillance des essais qui sont contraires à la dignité de la personne. Ainsi dans un essai téléguidé depuis les USA, les dossiers des malades devaient comporter, pourquoi, on ne sait pas, une photographie de la personne totalement nue. Sidération sur le moment, puis honte d’avoir accepté ce qui est une véritable violence. Le médecin coordonnateur n’est pas averti des effets secondaires non létaux et ne se préoccupe pas vraiment de traiter par exemple les diarrhées intempestives déclenchées par le traitement et qui invalident toute vie sociale du malade. De même surveille-t-on les yeux de l’expérimenté, susceptibles d’avoir tel ou tel symptôme grave, mais ne se préoccupe-t-on pas d’un larmoiement continuel pourtant bien invalidant.
Le médecin suit les résultats de l’essai comme ceux d’un concours. Mais jamais on ne demande au malade quelles améliorations réelles il a constaté, hormis cette évolution de l’image.
C’est une image qui est soignée et non pas un malade. Parce que l’évolution de l’image est rapide et permet ainsi de mettre sur le marché un produit rapidement. Sans qu’on évalue ou qu’on réévalue à terme (5 ou 10 ans) son efficacité réelle en termes de temps de survie.
Car pour l’heure l’amélioration de l’image s’accompagne d’effets secondaires si invalidants que la vitalité de la vie du malade s’estompe sérieusement.
Accepter de soigner ainsi, comme des robots, avec pour seul horizon de gagner quelques Euros supplémentaires d’un salaire somme toute décent, aboutit ainsi à supprimer l’essence même de la fonction soignante.
Et donc, il ne faut surtout pas que la personne revienne sur scène, dans la scène finale pourrait-on dire. Cette scène finale qu’on décrit alors comme la plus horrible possible. Ainsi de ces pseudos témoignages de malades, que les télévisions nous montrent pendant que l’on vote la loi. Ils sont photographiés dans tout leur dénuement, la blouse de l’hôpital plutôt que leur propre linge, les tuyaux de partout, la parole saccadée avec laquelle ils sont censés nous convaincre que c’est honteux de ne pas leur accorder leur droit à mourir, là tout de suite. La seule façon pour ces malades dont on a soigné la maladie et non plus la personne, serait alors pour recouvrer leur dignité de « choisir » eux-mêmes le moment de leur mort. Sous la pression quand même d’un système de santé qui tente par tous les moyens de faire des économies et donc de diminuer le coût des fins de vie.
Les soins palliatifs constituent une avancée formidable pour ces fins de vie. Mais ils constituent aussi le palliatif de la perte de la fonction soignante des médecins autres que ceux des soins palliatifs. Il n’y a plus de médecin de famille qui accompagnait ses patients en fin de vie par des visites quasi quotidienne dans les derniers jours ou semaines. Et les médecins spécialistes, car ce qu’on a décrit pour le cancer, existe à moindre degré peut-être, pour d’autres spécialités, les spécialistes donc n’exercent que tant qu’existe un espoir de guérison. Ce gap entre le soin curatif et le temps du palliatif consolide la tendance des médecins curatifs à ne pas pratiquer de soins à la personne, à se concentrer sur les uniques interventions visant à retarder l’évolution de la maladie, omettant les soins à la personne, les soins des effets secondaires et même omettant d’évaluer les soins à dispenser selon une balance attentive au bien-être de la personne. Quel est le prix à payer, pour quelle amélioration ?
Quand (si ?) la loi sur l’aide médicale à mourir qu’on n’ose même pas nommer de son vrai nom, euthanasie, sera votée, il est à craindre un effet boomerang sur la fonction soignante, y compris les services de soins palliatifs.
J’ai la plus grande admiration pour les services de soins palliatifs et j’ai vu plusieurs proches y être soignés de manière tout à fait remarquable. Mais je ne crois pas que dans l’état où se trouve notre système de santé, les autorités développeront pour tous ces services en hôpital ou à domicile. Le coût en est très élevé, le personnel difficile à recruter. S’il existe la solution d’une aide médicale à mourir dont le mythe serait une mort douce, le système évoluera vers une pression pour que les malades et les familles choisissent cette solution rapide et « indolore » !
On verra sans doute proliférer de nombreux services de soins palliatifs low cost, sortes de fastfood des soins palliatifs : la sédation profonde y sera proposée d’entrée, les directives anticipées exigées ; le décor sera un peu moins sordide qu’à l’hôpital et la nourriture moins infecte, mais le temps sera compté. Ces services de pseudo soins palliatifs pourraient n’être que des couloirs de la mort si le corps médical ne se réveille pas et ne refuse pas son asservissement aux laboratoires pharmaceutiques et si la population ne se révolte pas contre l’évolution d’un système de santé qui éradique la fonction soignante au profit d’une manipulation psychologique et physique des malades et d’un abandon des personnes à la cruauté d’un système toujours plus matérialiste, toujours plus productiviste, dont le seul horizon est le gain financier. Pourtant comme le dit la sagesse populaire, on n’emporte pas son tas d’or dans sa tombe.
[1] Raison sensible, juillet 2024. La cancérologie, une médecine à soigner, Interview de Bernard Bégaud et Ivan Pourmir par Brice Perrier.
[2] An empirical analysis of overall survival in drug approvals by the US FDA (2006–2023)Josh Elbaz, Alyson Haslam, Vinay Prasad
[3] L’article précité montre que l’immunothérapie peut avoir des résultats quasi intégraux pour un petit nombre de patients (10%), qui ont une survie de plus de dix ans, voire une guérison et aucun effet sur les autres.
Soleil Vert 2.0 : quand la réalité frôle la fiction
Xavier Azalbert, France-Soir le 21 mai 2025 - 09:00
La réalité est-elle en train de rejoindre, voire de dépasser, la dystopie du film Soleil Vert ? Le projet de loi français sur la fin de vie, en cours de discussion, soulève cette question troublante. En légalisant l’euthanasie active et le suicide assisté pour les patients en phase terminale d’une maladie incurable – sous conditions strictes comme le consentement éclairé et l’avis médical collégial –, ce texte promet de soulager les souffrances. Mais il instaure aussi un délit d’entrave à l’euthanasie, punissant jusqu’à 7 ans de prison toute tentative de dissuasion, une mesure qui menace la liberté d’expression et le débat éthique. Les déclarations d’un des défenseurs du projet, Jean-Louis Touraine, laissent craindre une dérive vers une vision utilitariste de la vie humaine, où le droit de vivre serait conditionné par des critères toujours plus larges.
Une stratégie d’extension progressive
En 2024, Jean-Louis Touraine, ancien député et figure influente du débat sur la fin de vie, rapporteur du projet de loi en 2019, a dévoilé une stratégie inquiétante. Selon lui, la première version de la loi exclura les mineurs, les maladies psychiatriques et les cas de démence comme Alzheimer. Mais il ajoute : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire : “On veut étendre ça.” » (1). Cette approche, qu’il présente comme pragmatique, révèle une ambition : élargir progressivement les critères d’éligibilité à l’euthanasie, jusqu’à inclure des cas aujourd’hui exclus.
Ces propos soulèvent une question cruciale : qui décide des lois en France ? Touraine, bien que n’étant plus député depuis 2022, semble jouer un rôle clé dans l’orientation de ce projet, au point de revendiquer une influence sur son évolution future. Cette posture interroge la transparence du processus législatif et le rôle des lobbies dans les débats éthiques.
Dans Soleil Vert (1973), la société dystopique de 2022 normalise l’euthanasie volontaire pour gérer la surpopulation et la pénurie de ressources, tout en dissimulant une réalité inhumaine : les corps des euthanasiés sont transformés en nourriture. Si le parallèle peut sembler extrême, il souligne un risque réel : celui d’une déshumanisation progressive, où la valeur de la vie serait subordonnée à des critères utilitaires. En Belgique, où l’euthanasie est légale depuis 2002, les cas ont bondi de 12 % en 2023. Les cas pour souffrances psychiatriques (dépression, troubles bipolaires) ont eux augmenté, représentant 1 % des euthanasies en 2022 (Rapport fédéral belge, 2023 et 2024). Ce précédent illustre la « pente glissante » redoutée par les opposants au projet français.
Un délit d’entrave : une menace sur la liberté
Le projet de loi va plus loin en créant un délit d’entrave à l’euthanasie, punissant de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende toute tentative de dissuader une personne de recourir à l’euthanasie (France Soir, 14 mai 2025). Cette mesure, présentée comme une protection du choix individuel, risque de museler les voix discordantes. Familles, amis ou soignants qui proposeraient des alternatives – comme les soins palliatifs – pourraient être accusés d’entrave, même dans un cadre privé. Ce délit menace la liberté d’expression et instaure un climat de méfiance, où le débat éthique serait réduit à une pensée unique. Dans Soleil Vert, l’État contrôle les esprits en imposant des vérités officielles ; ce délit nous en rapproche dangereusement.
Un précédent troublant : la crise covid
Jean-Louis Touraine n’en est pas à son premier combat controversé. Durant la crise Covid, alors député LREM, il s’est illustré par son zèle à défendre la vaccination obligatoire. En juillet 2021, il affirmait sur Sud Radio : « Tous les gens de bonne volonté savent qu’il s’agit d’un très bon vaccin qui a des mérites indiscutables. » Pourtant, les données ultérieures ont nuancé ces certitudes, révélant une efficacité limitée contre la transmission et des effets secondaires rares mais graves. Plus troublant, Touraine a soutenu une obligation vaccinale pour certains citoyens tout en exemptant les parlementaires, déclarant à l’Assemblée nationale : « Il ne peut y avoir en ce domaine la moindre liberté. » Cette rhétorique autoritaire jette une ombre sur son approche actuelle de la fin de vie.
Les promoteurs du projet, dont Touraine, invoquent le droit à mourir dans la dignité pour les patients en fin de vie, confrontés à des souffrances insupportables. Cet argument, légitime en apparence, ignore les alternatives comme les soins palliatifs, qui, selon l’Association française pour les soins palliatifs (SFAP), ne sont accessibles qu’à 20 % des patients éligibles en France. De plus, les garde-fous proposés – consentement, avis médical – pourraient s’éroder avec le temps, comme l’a montré l’expérience belge, où des euthanasies ont été pratiquées sur des patients non terminaux sans consensus clair.
Vers une mobilisation citoyenne
Le projet de loi sur la fin de vie n’est pas, en l’état, une réplique de Soleil Vert. Mais les déclarations de Touraine et l’instauration du délit d’entrave alertent sur un risque : celui d’une normalisation progressive de l’euthanasie, où des catégories entières de personnes – mineurs, malades psychiatriques, déments – pourraient être jugées « indignes » de vivre, et où le débat serait étouffé par la peur de sanctions. Ce scénario, s’il reste hypothétique, exige une vigilance collective.
Plutôt que de céder à une logique utilitariste, la France doit investir dans les soins palliatifs, garantir un débat public transparent et protéger la liberté d’expression. Car, comme dans Soleil Vert, c’est en laissant les élites décider seules que la société risque de perdre son humanité. Mobilisons-nous pour que la réalité ne dépasse pas la fiction.
1) « On obtiendra pas tout de suite, dans la première loi ; parce que vous avez vu la frilosité que notre pays véhicule sur ces questions-là. Il faut tenir le plus possible. Et surtout ! Une fois qu'on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire « On veut étendre ça. » Parce que ; je ne vous apprends pas quelque chose, probablement, à la plupart d'entre vous ; dans la première loi, il n'y aura pas les mineurs, dans la première loi, il n'y aura pas les maladies psychiatriques, dans la première loi il n'y aura même pas les maladies d’Alzheimer. Donc tout ça ne viendra pas tout de suite. Mais dès qu'on aura au moins obtenu une loi, pour ceux qui ont une maladie de Charcot, pour certaines formes de tumeur généralisée, pour ceci, pour cela, après on pourra étendre les choses en disant « C'est quand même pas normal, que y ait des malades, des Français, parce qu'ils ont telle forme de maladie, qui ont droit, et des autres qui y ont pas droit. Donc il faudra introduire cette légalité. »
La science est réfutable, pas la foi. Si une donnée va à l’encontre de votre modèle il faut détruire ce modèle et c’est le cas pour les narratifs du climat, du Covid, de l’ARNm
par Patrice Gibertie 20 avril 2025
Le professeur Martin Zizi nous expose la méthode scientifique en un tweet. Il reprend les conclusions de Claude Bernard et de Thomas Kuhn :
@MartinZ_uncut
Arme Anti-troll Comment AVANCER de manière objective face à la fausse science (TM) politisée et surtout gagner le débat ?
En lisant bcp d’échanges sur pleins de fils, il m’apparait qu’il y a pleins de malentendus et de discussions inutiles entre des personnes qui sont soit de mauvaise foi, soit pas formées à la science mais prétendent, soit perdues.
Je me suis souvent posé les questions suivantes :
• Comment éviter le piège des scientifiques politisés ?
• Comment réagir aux agressions de non-scientifiques qui VOUS tapent des papiers à la figure ?
• Comment approcher une discussion ou un échange scientifique de manière correcte que l’on soit scientifique ou pas ? Que l’on soit juste curieux de s’informer…
La solution vient de loin. Mes mentors ont toujours dit la science DOIT sa structure au fait d’être réfutable.
En clair, les données et les expériences sont faites pour DÉMOLIR nos théories ou interprétations des phénomènes pas pour les confirmer.
Si UNE donnée, UNE seule expérience, CONTREDIT ce que l’on croit alors on peut CORRIGER et avancer. Mais Il faut alors RÉVISER son interprétation.
Appliqué aux échanges en ligne ici ou ailleurs, cela signifie :
• Que les gens NON scientifiques ou les faux scientifiques ou les vendus vont VOUS jeter à la figure tel ou tel papier qui «démontre que…»
• On trouvera TOUJOURS des expériences CORRECTES dont les résultats peuvent CONFIRMER l’un ou l’autre point… ceci NE prouve RIEN, c’est juste un biais de CONFIRMATION et c’est l’inverse de la démarche scientifique.
• Certains de ces papiers sont faux, sont des daubes… et certains sont VRAIS mais TOUS ceux qui INTERPRETENT les résultats pour coller à ce qu’ils croient font de l’anti-science.
La seule attitude correcte est de faire des expériences pour DÉMOLIR ce que l’on croit.
Donc sachez TOUS que si UNE donnée contredit une hypothèse, contredit un modèle, contredit une interprétation – c’est FINI ! IL n’y a plus à discuter. ON peut parler de la qualité du papier, de ses manques ou de sa pertinence, mais on ne peut PLUS se raccrocher à l’interprétation qui était donnée avant ce papier.
En clair
• pour le climat, il y a plein de données qui ne collent pas au narratif, donc le narratif c’est de la daube ! – pour les ARN, il y a pas mal de données (et ce depuis le début 2021, en UK notamment) qui montrent SA non efficacité puis son «efficacité négative» donc c’est de la daube et on devrait tout stopper.
• pour SARS2, la majorité de décès furent dus aux infections secondaires… et aux complications NON traitées à temps donc ce terrible virus c’est de la daube !
Si une donnée réfute l’hypothèse de travail, il faut changer d’hypothèse de travail – donc ne perdez plus votre temps en discussion inutiles… parlez surtout des données qui réfutent et donc détruisent un narratif ou une DOXA en disant ce qu’Einstein et plein d’autres disaient : Si une donnée va à l’encontre de votre modèle il faut détruire ce modèle et en changer. Cela a l’air théorique mais en fait c’est puissant, vrai et assez simple.
Mot clé – réfutabiilté. La foi, les croyances ne sont PAS réfutables. Donc si nous n’enfonçons pas ce clou… nous retournerons en arrière aux temps d’avant le procès de Galilée… Voici votre arme anti-trolls. Bonne journée.
Article important : Comment les probiotiques dans les produits laitiers fermentés aident à gérer l’ostéoporose
Les produits laitiers fermentés comme le kéfir aident à reconstruire l'os en stimulant l'ostéocalcine et en abaissant les marqueurs de dégradation osseuse, ce qui se traduit par des os plus solides
Par Dr Joseph Mercola Mondialisation.ca, 20 mai 2025
La recherche montre que la consommation régulière de kéfir a augmenté la densité osseuse de la hanche de 5,5 % en l’espace de six mois seulement, ce qui permet de réaliser des gains réels dans les zones les plus vulnérables aux fractures qui
La recherche montre que la consommation régulière de kéfir a augmenté la densité osseuse de la hanche de 5,5 % en seulement six mois, offrant de réels gains dans les zones les plus vulnérables aux fractures qui peuvent mettre la vie en danger.
Les bactéries bénéfiques dans les produits laitiers fermentés réduisent l’inflammation et le stress oxydatif, qui sont deux facteurs cachés de la perte osseuse que la plupart des traitements conventionnels négligent
Les produits laitiers contiennent du C15:0, une graisse saturée à chaîne impaire qui aide à améliorer la santé métabolique, protège les cellules et soutient un poids santé – tout en renforçant les os
*
L’ostéoporose est l’une des maladies les plus dévastatrices liées à l’âge, et elle passe souvent inaperçue jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Rien qu’en Amérique [États-Unis], on estime que 10 millions de personnes sont touchées par cette maladie.1
Caractérisée par des os poreux et cassants, l’ostéoporose vous rend vulnérable aux fractures dues à de simples chutes. Les symptômes courants comprennent des maux de dos, une posture penchée et un risque accru de fractures des hanches, de la colonne vertébrale ou des poignets. Sans intervention, il provoque une invalidité permanente, une perte d’indépendance et une durée de vie considérablement raccourcie.
Bien que les conseils médicaux courants poussent à une augmentation de l’apport en calcium, ce n’est qu’une pièce du puzzle. Le calcium seul, sans autres nutriments et composés bioactifs, contribuera très peu à l’amélioration de la force osseuse. Maintenant, la recherche a montré qu’il existe une solution pratique : les produits laitiers fermentés.
Les produits laitiers fermentés régulent activement le remodelage des cellules osseuses Une étude publiée dans Food Science of Animal Resources a examiné comment les produits laitiers fermentés et leur teneur en probiotiques influencent la santé squelettique. Plus précisément, les chercheurs ont examiné le processus de remodelage osseux qui maintient votre squelette fort et adaptable tout au long de votre vie.2
• Les probiotiques modifient activement la façon dont votre corps régule la formation osseuse – L’étude montre que les probiotiques affectent les deux principaux types de cellules osseuses, les ostéoblastes (construisent de nouveaux os) et les ostéoclastes (décomposent les vieux os). Lorsqu’il y a un déséquilibre entre les deux, le risque de maladies osseuses comme l’ostéoporose augmente. Un équilibre sain est maintenu en donnant à votre corps les bons nutriments et les bonnes molécules de signalisation pour favoriser la construction osseuse par rapport à la perte osseuse.
Les résultats montrent que la consommation régulière de produits laitiers fermentés a conduit à une densité minérale osseuse (DMO) plus élevée, à une meilleure teneur en minéraux osseux (BMC) et à une plus grande force globale de l’os. Ces effets sont particulièrement notables chez les enfants pendant les poussées de croissance et chez les adultes vieillissants qui présentent un risque élevé de fractures.
• Les produits laitiers fermentés soutiennent la fonction des marqueurs métaboliques liés à la santé des os – Selon l’étude, les produits laitiers fermentés augmentent l’ostéocalcine et le facteur de croissance I de type insuline (IGF-I), qui est une hormone qui favorise l’activité des ostéoblastes, qui sont les cellules de construction osseuses de votre corps. Essentiellement, lorsque les produits laitiers fermentés augmentent les niveaux d’IGF-I, ils indiquent à votre corps de commencer à construire de nouveaux os.
En même temps, les produits laitiers fermentés réduisent l’activité des ostéoclastes en abaissant les composés inflammatoires comme l’interleukine-17 (IL-17) et le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), qui sont connus pour accélérer la dégradation osseuse. Cette double action – plus de construction, moins de dégradation – est ce qui rend les produits laitiers fermentés bénéfiques pour les os.
• Les probiotiques des produits laitiers fermentés communiquent avec votre système immunitaire – Des souches spécifiques comme Lactobacillus et Bifidobacterium aident à faire passer votre équilibre immunitaire de l’inflammation à la réparation. En augmentant la présence de cellules immunitaires qui réduisent l’inflammation et favorisent la résorption osseuse, les probiotiques aident votre corps à faire basculer la balance vers la guérison et la régénération osseuse.
• Les probiotiques produisent également des graisses à chaîne courte (SCFA) – L’étude a distingué la capacité des probiotiques à produire du butyrate, ce qui aide à renforcer la barrière intestinale afin que moins de toxines et de composés inflammatoires s’échappent dans la circulation sanguine. Moins d’inflammation systémique signifie une meilleure protection osseuse.
Le butyrate inhibe également directement la formation d’ostéoclastes et stimule une voie qui encourage l’activité des ostéoblastes et la formation osseuse. En substance, les SCFA agissent comme un système de défense naturel produit directement dans votre intestin qui soutient également vos os.
• Les produits laitiers fermentés réduisent les niveaux d’hormone parathyroïdienne (PTH) – C’est une découverte remarquable, car le PTH est responsable de l’extraction du calcium de vos os lorsque le taux de calcium dans le sang baisse.3
Lorsque vous mangez des produits laitiers fermentés riches en calcium, votre corps n’a pas à détruire vos os pour obtenir ce dont il a besoin. En conséquence, les marqueurs de résorption osseuse comme CTX baissent – ce qui signifie que l’os est moins décomposé.
• L’étude a mis en évidence l’impact des produits laitiers fermentés sur l’expression des gènes – Des gènes spécifiques impliqués dans la croissance osseuse, comme Runx2 et Bmp2, ont été régulés à la hausse en réponse à l’apport en probiotiques. Runx2 est un commutateur principal pour transformer les cellules souches en ostéoblastes qui construisent des os. Pendant ce temps, Bmp2 aide à déclencher la croissance osseuse dans les tissus osseux en développement et matures. Ensemble, ces gènes aident à initier et à maintenir un remodelage osseux sain.
Le kéfir déclenche de vrais gains osseux en 6 mois
Dans une étude similaire publiée dans PLoS One, les chercheurs ont testé les effets à court terme du kéfir sur la santé des os chez 40 adultes déjà diagnostiqués avec l’ostéoporose. Pour leur méthodologie, ils ont comparé le kéfir avec la supplémentation en bicarbonate de calcium par rapport à la prise de suppléments seuls, en mesurant les changements de la DMM et les principaux marqueurs du métabolisme osseux sur une période de six mois.4
• Les probiotiques ont aidé à inverser l’ostéoporose – Dans le groupe du kéfir, le marqueur de la formation osseuse, l’ostéocalcine, s’est radicalement déplacé. À la fin de l’essai de six mois, les personnes qui ont commencé avec une baisse des niveaux d’ostéocalcine avaient inversé cette tendance. Leur nombre a atteint des niveaux associés à la construction osseuse active.
En outre, un biomarqueur pour la dégradation osseuse, β-CTX (bêta C-télopeptide terminal du collagène de type I), a diminué de manière significative. Cela signifie qu’il y avait moins de dégradation active du tissu osseux. Ensemble, ces deux changements reflètent l’influence des probiotiques sur la capacité du corps à reconstruire et à renforcer les os.
• Les avantages se produisent en quelques mois – Au cours du premier mois, β-CTX a commencé à baisser chez ceux qui prenaient du kéfir. Au troisième mois, le déclin était plus prononcé, en particulier chez les personnes qui n’étaient pas dans les stades les plus graves de la perte osseuse. Cela signifie que le kéfir n’a pas seulement fonctionné pour les stades avancés – il a également fonctionné dans les premiers stades, lorsqu’il est encore temps d’inverser les dégâts.
• Le kéfir cible les os sujets à l’ostéoporose – La DMC de la colonne vertébrale n’a pas beaucoup changé, mais la DMC de la hanche et du cou fémoral l’a fait, qui sont parmie des os les plus sujets aux fractures chez les personnes âgées.5,6 Après six mois de traitement au kéfir, les participants ont vu leur DMM de la hanche augmenter de 5,5 %. Ce chiffre ne semble peut-être pas beaucoup au début, mais il montre à quel point le kéfir a contribué à l’arrêt, et même à l’annulation, de la perte de DMO.
• La fonction thyroïdienne s’améliore – Le groupe du kéfir a montré une augmentation de la PTH après six mois. Pour le contexte, la PTH aide à réguler les niveaux de calcium dans le sang et dans ce cas de cette étude, des niveaux plus élevés de PTH reflètent l’augmentation de la signalisation du corps pour le remodelage osseux.
En revanche, le groupe témoin avait des niveaux de PTH plus faibles, ce que les chercheurs liaient à une activité globale plus faible de remodelage osseux.
• Le kéfir est riche en peptides améliorant la santé – Selon l’étude, les peptides de kéfir résultent de la dégradation des protéines du lait pendant la fermentation. Ils interagissent avec votre intestin, votre système immunitaire et même vos os, améliorant l’absorption du calcium et s’assurant que davantage de calcium se retrouve dans vos os.
• Le stress oxydatif est supprimé par les probiotiques – Les personnes atteintes d’ostéoporose présentent souvent des niveaux élevés d’inflammation et de dommages oxydatifs, ce qui accélère la résorption osseuse. Les bactéries bénéfiques du kéfir, à la fois par l’activité antioxydante directe et la modulation immunitaire, ont aidé à réduire les cytokines inflammatoires.
Cela signifie moins d’usure de vos os en raison d’une inflammation chronique de bas grade, ce qui est un facteur que la plupart des traitements conventionnels de l’ostéoporose ignorent.
En fin de compte, la recherche montre que le kéfir est plus qu’un aliment passif que vous mangez pour remplir votre ventre – il améliore également activement le fonctionnement interne de votre métabolisme osseux, modifiant les signaux que votre corps envoie sur l’opportunité de construire ou de démolir votre structure squelettique au besoin. Plus ces signaux restent longtemps en mode « construction », plus vous avez de temps pour retrouver force, stabilité et résilience.
C15:0 – Une graisse bénéfique trouvée dans les produits laitiers C15:0, également connu sous le nom d’acide pentadécanoïque, est une graisse saturée à chaîne impaire (OCFA) que l’on trouve largement dans les produits laitiers. Il est également présent dans certains poissons et plantes. Pourquoi en parler ? Fait intéressant, il a été démontré que cette graisse est un acteur important dans le maintien de votre santé cellulaire.
Vous connaissez probablement les graisses bien connues qui contribuent à une santé optimale, comme les oméga-3, mais je crois que le C15:0 mérite également d’être mis en lumière.. En plus des avantages discutés ci-dessus, C15:0 offre d’autres avantages pour la santé qui font des produits laitiers fermentés un superaliment.
• Prévention du diabète – Une méta-analyse7de 33 études de cohorte prospectives a révélé que les personnes ayant des niveaux de C15:0 plus élevés présentaient un risque plus faible de développer un diabète de type 2.
• Santé mitochondriale – La recherche a révélé que C15:0 a aidé à réparer la fonction mitochondriale et a réduit la production d’espèces d’oxygène réactives dans une courbe u dose-dépendante.8
• Gestion du poids – La supplémentation quotidienne en C15:0 à une dose de 5 mg par kilo de poids corporel a réduit l’inflammation, les niveaux de glucose et de cholestérol chez les souris obèses.9
Le point à retenir ici est qu’en dehors des probiotiques, les produits laitiers fermentés contiennent d’autres nutriments qui aident à soutenir votre santé de différentes manières. Pour cette raison, je vous encourage à les ajouter plus souvent à votre alimentation.
Cinq stratégies efficaces pour soutenir la santé de vos os
Comme le montre la recherche, la gestion de l’ostéoporose est réalisable à l’aide des probiotiques trouvés dans les produits laitiers fermentés. Il contient une collection de souches bactériennes bénéfiques qui soutiennent l’expression des gènes liées à la promotion d’os plus forts, ainsi que de nutriments qui soutiennent ce processus. Pour vous aider à profiter de ces avantages, je recommande les ajustements de style de vie suivants :
1. Ajoutez des produits laitiers fermentés à partir de sources nourries à l’herbe à votre alimentation – Si votre intestin est capable de tolérer les produits laitiers, je vous recommande fortement d’ajouter du kéfir ou du yaourt nature et plein de matières grasses à votre rotation, idéalement à partir de lait 100 % nourri à l’herbe. En plus d’être riches en calcium, ces aliments contiennent d’autres nutriments qui déplacent votre métabolisme osseux dans la bonne direction. Comme le montre la recherche, le kéfir augmente considérablement la densité osseuse de la hanche en seulement six mois et soutient l’ostéocalcine.10
2. Envisagez de prendre un supplément de haute qualité – Si vous êtes sensible aux produits laitiers ou si vous ne supportez pas le goût du kéfir ou du yaourt, ce n’est pas grave. Dans ce cas, il serait sage de prendre un supplément probiotique de haute qualité qui comprend des souches comme Lactobacillus reuteri, L. casei ou Bifidobacterium longum – il a été démontré que tous réduisent les marqueurs de perte osseuse et améliorent la densité osseuse.
3. Mangez des aliments qui nourrissent vos microbes intestinaux – Les probiotiques sont importants, mais ils ne prospèrent que si vous les nourrissez bien. Si votre intestin est déjà compromis, commencez lentement avec des fruits mûrs, des légumes-racines et des aliments fermentés qui contiennent des prébiotiques. Cela crée un environnement où les bactéries bénéfiques commencent à prospérer à nouveau et commencent à s’éloigner des processus inflammatoires qui mènent à la perte osseuse.
4. Plonz-vous correctement au soleil – La lumière du soleil est la façon dont votre corps produit de la vitamine D, et ce nutriment est essentiel pour l’absorption du calcium et une bonne fonction immunitaire. Visez 15 à 30 minutes de soleil non filtré sur votre peau tous les jours à midi, lorsque le soleil est à son apogée. Si vous avez suivi un régime riche en acide inlinoléique (LA), exposez-vous au soleil en début de matinée ou en fin d’après-midi pour éviter d’endommager la peau.
Dans la plupart des régions des États-Unis, cela signifie éviter la lumière du soleil de 10 h à 16 h. La raison en est que lorsque la lumière du soleil frappe votre peau, le LA dans votre peau est métabolisé, provoquant des dommages à l’ADN et une inflammation.
Pour des instructions détaillées sur la façon d’optimiser vos niveaux de vitamine D en toute sécurité, lisez mon article « Le Forum virtuel international de la vitamine D de 2024 libère le pouvoir de la vitamine D ». Là, je vous fournis des stratégies supplémentaires pour réduire votre risque de cancer de la peau alors que vous travaillez à éliminer les toxines [LA en anglais] de votre corps.
5. Faites de l’exercice régulièrement – Bien qu’une alimentation saine aidera sans aucun doute à améliorer la santé squelettique, il existe d’autres méthodes qui l’optimisent davantage, comme l’exercice. Comme indiqué dans l’étude sur la science alimentaire des ressources animales, l’impact généré par l’activité physique stimule vos ostéocytes, augmentant ainsi la DMO.11
Pour faire bouger votre corps, le moyen le plus simple est d’aller se promener. Je recommande généralement de faire 10 000 pas par jour pour une santé optimale. En ce qui concerne l’entraînement en résistance, les avantages sont d’environ 40 à 60 minutes par semaine. Pour une explication approfondie sur ce sujet, lisez mon article « Les avantages de la marche – Comment faire plus de pas cet été ».
Foire aux questions (FAQ) sur les avantages des probiotiques pour la santé du squelette Q : Qu’est-ce que l’ostéoporose et pourquoi est-elle dangereuse ?
R : L’ostéoporose est une maladie où les os deviennent poreux et cassants, ce qui les rend plus sujets aux fractures. Il passe souvent inaperçu jusqu’à ce qu’une fracture se produise. Cela entraîne des douleurs chroniques, une perte de mobilité et même un raccourcissement de la durée de vie s’il n’est pas traité.
Q : Comment les produits laitiers fermentés aident-ils à améliorer la santé des os ?
R : Les produits laitiers fermentés comme le kéfir et le yaourt contiennent des probiotiques qui régulent l’activité des cellules osseuses, augmentent les cellules de construction osseuse (ostéoblastes), réduisent les cellules résorbatrices d’os (ostéoclastes) et soutiennent la densité et la force des os. Ils réduisent également l’inflammation et stimulent les marqueurs métaboliques utiles, tels que l’ostéocalcine et l’IGF-I.
Q : Quelles preuves scientifiques soutiennent les avantages des produits laitiers fermentés sur la santé du squelette ?
R : Une étude de six mois publiée dans PLOS One a montré que le kéfir augmentait la densité osseuse de la hanche de 5,5 % et inversait les marqueurs de dégradation osseuse. Les participants ont vu des avantages notables en aussi peu qu’un mois, en particulier dans les premiers stades de l’ostéoporose.
Q : Y a-t-il d’autres avantages pour la santé des produits laitiers fermentés en plus de la force osseuse ?
A : Oui. Les produits laitiers fermentés contiennent du C15:0 (acide pentadécanoïque), un acide gras rare qui soutient la santé métabolique, la fonction mitochondriale, la prévention du diabète et réduit l’inflammation, ce qui en fait un « superaliment » complet.
« Ramener le bacon à la maison »: La FDA approuve le projet d’une société biotechnologique britannique de produire des porcs génétiquement modifiés pour les consommateurs américains
Les partisans des porcs génétiquement modifiés disent que les producteurs de porc industriels n'auront pas besoin d'utiliser autant d'antibiotiques, car les animaux seront plus résistants aux maladies. Cependant, les critiques doutent que la modification fonctionne longtemps. Ils ont également soulevé des inquiétudes concernant les effets inattendus de la technologie.
Par Brenda Baletti Mondialisation.ca, 19 mai 2025
La Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) a donné la semaine dernière le feu vert à une entreprise de biotechnologie basée au Royaume-Uni pour produire des porcs génétiquement modifiés pour la consommation humaine aux États-Unis.
PIC, anciennement Pig Improvement Company, utilise la technologie d’édition de gènes CRISPR pour modifier génétiquement les porcs pour qu’ils soient résistants au syndrome reproducteur et respiratoire porcin (PRRS), une infection virale qui affecte les porcs produits dans les fermes industrielles, selon Technology Review.
Le PRRS, apparu pour la première fois dans les années 1980, est un virus respiratoire contagieux qui provoque de la fièvre, des problèmes respiratoires et une insuffisance reproductive chez les porcs. Il peut également supprimer le système immunitaire, rendant les porcs plus vulnérables à d’autres infections.
Une analyse récente a montré que le virus a coûté à l’industrie porcine industrielle environ 1,2 milliard de dollars en production perdue entre 2016 et 2020. Les producteurs ont eu du mal à contrôler le virus parce qu’il mute rapidement, ce qui rend les vaccins inefficaces.
L’édition de gènes CRISPR permet aux scientifiques de manipuler le propre ADN d’un animal, plutôt que de lui ajouter de l’ADN d’autres espèces, comme cela a été fait avec les organismes génétiquement modifiés (OGM) précédents.
L’approbation de la FDA permet à l’entreprise de produire les porcs commercialement, ce qui inclut de permettre aux porcs de se reproduire et de transmettre leur modification génétique.
Les concepteurs du cochon ont utilisé les « ciseaux » d’édition de gènes CRISPR pour éditer des embryons de porc, coupant le récepteur moléculaire que le virus PRRS utilise pour entrer dans les cellules. Ils ont ensuite implanté les embryons dans de jeunes porcs femelles.
« Cette approbation est une étape importante en biotechnologie, les animaux génétiquement modifiés offrant potentiellement une source de protéines plus durable et résistante aux maladies », a écrit Food & Drink International.
Les partisans vantent également l’idée que les porcs génétiquement modifiés auront besoin de moins d’antibiotiques, car ils ne tomberont pas malades.
Cependant, les critiques doutent que le montage fonctionne longtemps. Ils ont également soulevé des inquiétudes concernant les effets inattendus de la technologie.
GMWatch, un groupe de chiens de garde OGM qui a signalé l’approbation de la FDA dans son bulletin d’information, a écrit :
« Nous ne nous attendons pas à ce que la résistance aux virus génétiquement modifiés – qui, même maintenant, est fuite – dure longtemps chez les porcs génétiquement modifiés. Nous avons vu dans la pandémie de COVID à quelle vitesse les virus mutent pour échapper à toute barrière placée sur leur chemin.
« Les porcs génétiquement modifiés entraîneront l’évolution de mutations dans le virus qui lui permettront de percer la résistance au virus modifié – conduisant potentiellement à l’émergence de souches encore plus virulentes du virus. »
Les chercheurs sur la maladie du porc ont également soulevé des doutes quant à savoir si l’édition de gènes fonctionnera même. Un professeur et vétérinaire à la retraite de l’Université du Minnesota a déclaré à AVMA News : « Il n’y a pas de solution miracle en ce qui concerne le PRRS. »
« Espérons que cela améliorera le contrôle du PRRS », a-t-il déclaré. « Mais comme il n’a pas été testé dans des conditions représentatives de la production de porc à grande échelle, les producteurs et les vétérinaires devront toujours appliquer toutes les mesures de contrôle qui se sont avérées efficaces contre ce virus. »
En réponse à la nouvelle, le Center for Food Safety (CFS) appelle la FDA à mettre en œuvre des réglementations plus strictes sur les animaux génétiquement modifiés. L’organisation a déclaré que la structure réglementaire actuelle « manque de la rigueur et de la transparence publiques nécessaires ».
Le CFS a également déclaré que la modification génétique des animaux peut entraîner des problèmes imprévus de santé animale, des perturbations de l’environnement et que, sans lois d’étiquetage, cela peut retirer aux consommateurs le droit de prendre des décisions éclairées sur ce qu’ils mangent.
D’autres tentatives de modifications génétiques d’animaux … et d’être humains La décision de la FDA sur les porcs du PIC est parmi les premières pour le bétail génétiquement modifié aux États-Unis. Le processus a longtemps suscité des inquiétudes, car chez les animaux, l’édition des gènes a entraîné des effets secondaires inattendus, notamment des langues élargies et des vertèbres supplémentaires.
Souvent, les chercheurs ne connaissent pas l’étendue des fonctions d’un gène jusqu’à ce qu’ils tentent d’y apporter des modifications, selon le Dr. Joseph Mercola.
Technology Review a déclaré que le projet de modification génétique de porcs est « scientifiquement similaire » à une tentative en Chine en 2018 de concevoir génétiquement les humains.
Le scientifique He Jiankui a modifié les embryons de ce qui deviendrait des jumelles [bébés] pour les rendre résistantes au VIH en supprimant un gène récepteur.
Lorsque la nouvelle a été annoncée au sujet des jumelles, cette affaire a suscité un tollé international. Jankui a été condamné à trois ans de prison et à une forte amende . On ne sait pas ce qui est arrivé aux filles. Jiankui a déclaré à NPR qu’elles « menaient une vie normale, paisible et non perturbée », mais a refusé de commenter s’il y avait eu des effets négatifs.
Un panel international a décidé que personne ne devrait plus modifier les bébés « jusqu’à ce qu’il soit clairement établi qu’il est possible d’apporter efficacement et de manière fiable des modifications génomiques [autrement dit l’édition du génome] précis sans changements indésirables chez les embryons humains« .
Cependant, ces restrictions ne s’appliquent pas aux porcs.
Raymond Rowland, un chercheur de l’Université de l’Illinois impliqué dans la création des premiers animaux à l’épreuve du PRRS, a déclaré à Technology Review que l’édition du génome est « dans son sens le plus large, un moyen de créer une vie plus parfaite ».
Jusqu’à présent, seuls quelques animaux génétiquement modifiés ont été autorisés aux États-Unis. En 2015, la FDA a approuvé l’application d’AquaBounty Technologies pour créer et élever son saumon génétiquement modifié, conçu pour croître deux fois plus vite que le saumon normal.
Cependant, après l’approbation, l’entreprise a fait face à l’opposition des militants écologistes et à une faible demande pour son produit. En décembre dernier, elle a fermé sa poissonnerie et éliminé les stocks restants.
En 2022, la FDA a donné aux bovins génétiquement modifiés, développés par la société de bio-ingénierie Recombinetics, une détermination à faible risque pour la commercialisation de produits, y compris la viande. Les gènes des animaux ont été modifiés pour rendre leur pelage plus court et plus lisse, ce qui vise à mieux les aider à résister au stress thermique, leur permettant de prendre plus de poids et d’augmenter l’efficacité de la production de viande.
La FDA a déclaré qu’il n’y avait aucun problème de sécurité et a permis au projet d’aller de l’avant. La détermination à faible risque signifie que lorsque l’entreprise sera prête à commercialiser le bétail génétiquement modifié, elle sera confrontée à des obstacles plus faibles dans le processus réglementaire.
La même entreprise tentait de modifier génétiquement le bétail au Brésil pour qu’il soit sans corne, mais a trouvé des altérations génomiques inattendues au cours du processus, que le Brésil a ensuite arrêté.
Pas les premiers porcs génétiquement modifiés aux États-Unis. Les porcs de PIC sont les deuxièmes porcs génétiquement modifiés approuvés comme nourriture aux États-Unis. En 2020, Revivicor a obtenu l’approbation de la FDA pour ses porcs GalSafe, édités pour être sans danger pour les personnes atteintes du syndrome alpha-gal à manger.
Le syndrome d’Alpha-gal sensibilise les gens aux réactions allergiques au bœuf, au porc et à l’agneau, généralement après une morsure de tique. L’animal OGM a été créé en supprimant le gène de l’alpha-1, 3-galactosyltransférase, qui « fixe les sucres alpha-galactose aux surfaces cellulaires », a rapporté Medpage Today.
Alors que les porcs GalSafe étaient pour un marché spécialisé, PIC espère que ses porcs seront largement adoptés dans l’industrie de l’élevage. L’entreprise demande son approbation au Canada, au Mexique et en Chine et prévoit de commencer les ventes aux États-Unis l’année prochaine, a rapporté Food & Drink International.
D’autres animaux génétiquement modifiés sont également en préparation. L’année dernière, la FDA a annoncé la création de deux centres d’innovation animale et vétérinaire axés sur les modifications génétiques des animaux qui « favorisent la résilience agricole, la sécurité alimentaire, la santé animale ou la santé publique ».
L’agence a accordé un financement à l’Université du Wisconsin-Madison pour développer des poulets génétiquement modifiés afin de résister à l’influenza aviaire hautement pathogène, également connue sous le nom de grippe aviaire. Elle a également financé l’Université de Californie, Davis, pour travailler sur diverses grandes espèces de bétail pour se nourrir et pour partager leurs données afin de faciliter le processus de réglementation.
Brenda Baletti
Lien vers l’article original:
« Bringing Home the Bacon »: FDA Approves U.K. Biotech Company Plan to Produce Gene-Edited Pigs for U.S. Consumers, The Defender, le 9 mai 2025.
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
*
Brenda Baletti, Ph.D. Brenda Baletti, docteur en droit, est journaliste senior pour The Defender. Elle a écrit et enseigné sur le capitalisme et la politique pendant 10 ans dans le cadre du programme d’écriture de l’université de Duke. Elle est titulaire d’un doctorat en géographie humaine de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill et d’une maîtrise de l’université du Texas à Austin.
Le rapport Kennedy devrait faire feu de tout bois contre les pesticides agricoles
21 Mai 2025 AGDAILY Reporters*
Le secrétaire d'État à la Santé et aux Services Sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a longtemps déclaré qu'il souhaitait « armer » les agences de réglementation pour éliminer l'utilisation des pesticides dans l'agriculture américaine, et sa rhétorique a souvent utilisé une terminologie de l'activisme animaliste, comme « élevage industriel ». Cette approche est au cœur de son mantra Make America Healthy Again, dont il espère qu'il contribuera à légitimer son rôle au sein de l'administration Trump.
Mais un article du Wall Street Journal fait état de frictions entre M. Kennedy et des responsables de l'administration sur la part de responsabilité des produits phytosanitaires dans les problèmes de santé des États-Unis. M. Kennedy exposera ses arguments et ses conclusions dans un prochain rapport de la nouvelle commission MAHA, mais ses collègues craignent que s'attaquer aux pesticides ne perturbe la chaîne d'approvisionnement alimentaire et n'aliène l'Amérique rurale, qui constitue la base la plus fervente de M. Trump.
« Certains responsables de l'Agence de Protection de l'Environnement, qui réglemente les pesticides, et du département de l'Agriculture ont mis en doute le désir de Kennedy de considérer les herbicides comme nocifs pour la santé », note l'article du WSJ.
Cela intervient à un moment où le président Donald Trump tente de rester dans les bonnes grâces des agriculteurs, qui ont subi d'importants gels des subventions fédérales, des incertitudes tarifaires et la dissolution des programmes « de la ferme à la table » – M. Trump ayant déclaré qu'il s'agirait d'une « petite période d'ajustement » pour les agriculteurs.
Lors de sa propre candidature à l'élection présidentielle, puis lors de son processus de confirmation en tant que secrétaire à la Santé, M. Kennedy s'est opposé avec véhémence à de nombreuses pratiques agricoles modernes, notamment en ce qui concerne l'utilisation des pesticides, les OGM et l'étiquetage, et a plaidé à maintes reprises contre les producteurs à grande échelle. La Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention étant rattachés au département de la Santé et des Services Sociaux, il exerce une influence prépondérante sur le secteur agricole.
« Je pense que nous sommes sur le point d'assister à l'un des réalignements les plus importants de l'histoire de la politique américaine », a déclaré M. Calley Means, l'un des principaux conseillers de M. Kennedy.
Le rapport devrait être publié le 22 mai lors d'un événement réunissant M. Kennedy et des personnalités influentes de la commission MAHA (parmi lesquelles figurera probablement la « Food Babe » Vani Hari). Selon le WSJ, le rapport devrait pointer du doigt le glyphosate, l'ingrédient actif du Roundup, l'herbicide le plus utilisé au monde, d'après des personnes familières avec le projet. Le rapport devrait également mentionner l'atrazine, un herbicide utilisé sur les graminées et le maïs, comme une toxine pouvant poser problème, ont déclaré ces personnes.
On ne sait pas exactement quels autres produits pesticides pourraient être visés, ni même si le rapport ne s'attaque qu'aux pesticides de synthèse.
Outre les pesticides, le rapport se penchera sur les causes potentielles des maladies chroniques chez les enfants, notamment l'alimentation, le manque d'exercice physique et l'utilisation de la technologie.
« Le premier rapport de la commission MAHA pour le président Trump sera une évaluation historique de ce que nous savons des causes de la crise des maladies chroniques en Amérique et de ce sur quoi nous devons poursuivre nos recherches », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
Des groupes agricoles et alimentaires font pression contre certaines parties du rapport lors de réunions avec des responsables de la Maison Blanche, ont indiqué des personnes au fait de la question. Le président de la National Corn Growers Association, Kenneth Hartman Jr, s'est dit préoccupé par le fait que « le rapport de la MAHA ignore les recherches et les essais approfondis sur les pesticides et jette le doute sur la sécurité d'utilisation de ces technologies ».
Selon le département américain de l'Agriculture, plus de 90 % des cultures de soja, de maïs et de cotonnier semées aux États-Unis sont génétiquement modifiées pour résister aux herbicides à base de glyphosate. Les agriculteurs américains appliquent près de 136 millions de kilos de glyphosate dans leurs champs chaque année, selon les données de l'U.S. Geological Survey.
Le glyphosate est reconnu comme l'un des herbicides modernes les plus sûrs, l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement ayant déclaré lors de la première administration de Trump en 2020 : « L'EPA a constaté qu'il n'y a pas de risques préoccupants pour la santé humaine lorsque le glyphosate est utilisé conformément à son étiquette actuelle. L'EPA a également constaté qu'il est peu probable que le glyphosate soit cancérigène pour l'homme. » [« unlikely to be a human carcinogen ».]
« J'ai un engagement personnel et une longue histoire de travail avec les agriculteurs », a déclaré M. Kennedy lors de ses auditions de confirmation. « Je veux m'assurer que je comprends les marges très étroites avec lesquelles les agriculteurs et les éleveurs américains doivent composer, et je ne veux pas que, sous ma surveillance, un seul agriculteur doive partir pour des raisons économiques, réglementaires ou bureaucratiques si je suis confirmé. »
S'attaquer au glyphosate et au Roundup, créé par Monsanto et aujourd'hui propriété de Bayer, a été financièrement lucratif pour M. Kennedy, qui a passé une grande partie de sa carrière en tant qu'avocat spécialisé dans les questions d'environnement. Il a joué un rôle actif dans le premier procès sur le glyphosate contre Monsanto, qui s'appuyait sur des recherches douteuses et s'est soldé par un jugement de plusieurs millions de dollars en Californie. Ce procès a fait boule de neige et a donné lieu à des dizaines de milliers d'actions en justice, tentant généralement d'établir un lien entre le Roundup et le lymphome non hodgkinien.
Bayer indique sur son site web que 114.000 des quelque 181.000 plaintes ont été résolues ou jugées irrecevables au 31 janvier, ce qui laisse environ 67.000 plaintes en suspens. À ce jour, Bayer a versé environ 11 milliards de dollars à titre de règlement. _______________
Source : RFK Jr. report expected to go guns blazing against farm pesticides
Premiers signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression
par Clark Barnes, le 20 mai 2025, dans la catégorie Preppers, Pénuries
Je me souviens des histoires de ma grand-mère sur la Grande Dépression : elle racontait comment elle survivait avec la nourriture qu'elle trouvait.
Je n'aurais jamais cru voir une chose pareille de mon vivant. Mais ces derniers temps ? Je n'en suis plus si sûre.
« Rupture de stock.»
Trois mots qui sont devenus mes ennemis jurés en épicerie. De la sriracha au lait maternisé, plus rien ne semble sacré.
Mon potager, né d'un projet pandémique, est désormais ma police d'assurance alimentaire.
Avec la flambée des prix alimentaires, je me suis demandé : allons-nous vers une époque où les aliments de la Grande Dépression deviendront la norme ?
Les signes deviennent difficiles à ignorer :
Le pincement à la caisse Laissez-moi vous dire que mes courses hebdomadaires sont devenues un véritable parcours du combattant ces derniers temps. Alors que je pensais que les prix ne pouvaient plus grimper, ils ont fait une pause – mais ne sabrez pas le champagne tout de suite.
En 2023, j’ai failli m’étouffer avec mon café quand le prix des œufs a grimpé en flèche. Aujourd’hui, il est toujours en hausse de 19,1 % par rapport à l’année dernière.
De quoi faire rougir une poule ! Et ne me parlez pas de la laitue : elle a bondi de 10,3 % en seulement six mois.
Selon les experts du Bureau of Labor Statistics, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 2,2 % l’année dernière. C’est nettement mieux que les 4,4 % de l’année précédente, mais cela continue de nous plomber les poches.
Voici un aperçu rapide de certaines augmentations que j'ai constatées :
Œufs : +19,1 % (et une nouvelle hausse de 2,4 % est prévue en 2024) Bœuf et veau : +4,5 % (avec une hausse de 5,6 % pour la viande prévue l'année prochaine) Repas à la maison : +1,2 % (on dirait que la cuisine maison a encore la cote) Repas hors domicile : +4,1 % (aïe, les factures de restaurant sont salées) Je ne suis pas économiste, mais j'ai des yeux dans la tête et un portefeuille dans la poche. Et laissez-moi vous dire que plus de 80 % d'entre nous, les gens ordinaires, avons l'impression que les prix des denrées alimentaires ont augmenté plus que ce que ces chiffres suggèrent.
C'est peut-être parce que nous allons plus souvent au magasin que ces statisticiens, ou peut-être à cause de toutes les rumeurs d'inflation aux informations.
Quoi qu'il en soit, je me suis retrouvé à faire mes courses avec ingéniosité. Je surveille ces soldes avec attention, je donne une chance aux marques génériques et je limite mes achats de produits raffinés.
Perturbations de la chaîne d'approvisionnement : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression Vous souvenez-vous de la grande pénurie de papier toilette de 2020 ? Eh bien, ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. J'ai pu constater de mes propres yeux à quel point les événements mondiaux peuvent bouleverser notre approvisionnement alimentaire.
L'été dernier, je n'ai pas trouvé ma marque de pâtes préférée pendant des semaines. Le gérant du magasin m'a expliqué que c'était à cause de problèmes de chaîne d'approvisionnement. Cela m'a fait réfléchir à l'interconnexion et à la fragilité de notre système alimentaire.
Des confinements liés à la pandémie au conflit en Ukraine qui a perturbé les exportations de céréales, on a l'impression que nous jouons constamment au chat et à la souris avec les pénuries alimentaires. Cela rappelle étrangement la pénurie à laquelle les gens étaient confrontés pendant la Grande Dépression.
Pénuries alimentaires
Je n'aurais jamais pensé voir le jour où je devrais rationner la moutarde, entre autres. Mais la semaine dernière, j'étais là, face à un rayon de condiments vide, avec l'impression d'avoir fait un bond dans le temps.
Il n'y a pas que la moutarde qui est difficile à trouver ces derniers temps. L'année dernière, j'ai eu du mal à me procurer du lait maternisé, de la sauce Sriracha, du pop-corn, des conserves pour animaux et même du fromage frais.
Chaque pénurie a sa propre histoire : des fermetures d'usines aux mauvaises récoltes liées au climat. C'est un rappel brutal de la précarité de notre système alimentaire.
Changement de comportement des consommateurs
J'ai remarqué un changement dans mes habitudes d'achat, et je ne suis pas la seule. En discutant avec des voisins et des amis, j'ai entendu des histoires similaires de restrictions budgétaires et de cuisine créative.
J'ai remarqué quelques tendances dans mes propres habitudes récemment. L'achat en gros est devenu une stratégie incontournable, surtout lorsque les produits non périssables sont en promotion. Je me tourne également davantage vers les marques génériques, car les étiquettes sophistiquées ne me semblent pas justifier le coût supplémentaire. Ma famille a commencé à intégrer au moins deux repas végétariens par semaine pour réduire ses dépenses en viande.
Et quant aux plats à emporter, ils sont devenus un plaisir rare, au lieu de la commodité habituelle qu'ils étaient autrefois, la cuisine maison occupant une place centrale.
C'est amusant de voir comment ces changements font écho à l'ingéniosité de la Grande Dépression. Ma grand-mère approuverait probablement d'un signe de tête ma nouvelle frugalité.
Un scoop sur le régime alimentaire de la Grande Dépression : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression La Grande Dépression n'était pas seulement une question de portefeuilles vides, elle était aussi une question d'estomacs vides. De 1929 à la fin des années 1930, l'Amérique a connu une crise économique qui a laissé des millions de personnes sans emploi et peinant à subvenir à leurs besoins.
La période était difficile. Des soupes populaires ont fait leur apparition dans les villes, tandis que les ruraux dépendaient de ce qu'ils pouvaient cultiver ou cueillir. L'argent était rare, et la créativité en cuisine est devenue une nécessité, pas un loisir. C'est ce que nous constatons petit à petit aujourd'hui.
Se préparer à un changement potentiel Jardinage Laissez-moi vous parler de mon jardin. Avant, c'était une pelouse inégale que je tondais à contrecœur un week-end sur deux. Maintenant ? C'est mon petit jardin de la victoire, et j'en suis extrêmement fière.
Pour les débutants, j'ai appris quelques conseils utiles au fil du temps. Commencez petit : inutile de vous surcharger. Même quelques pots sur un rebord de fenêtre ensoleillé peuvent faire la différence. Optez pour des plantes à haut rendement comme les courgettes, les tomates et les haricots, qui vous rapporteront le plus.
Apprendre à composter est également une véritable révolution : cela permet de fournir de l'engrais gratuitement tout en réduisant le gaspillage. Si l'espace est un problème, pensez à rejoindre un jardin communautaire ; cela résout non seulement le problème d'espace, mais vous permet également de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées.
Je n'oublierai jamais la première fois où j'ai préparé une salade entièrement à partir de mon jardin. C'était un goût d'indépendance.
Conserver les aliments
Autrefois, la mise en conserve semblait réservée à ma grand-mère. Maintenant ? J’ai tellement de bocaux Mason que je ne peux en compter, et je n’ai pas honte de l’admettre.
Voici un bref aperçu des méthodes de conservation que j’ai essayées :
Méthode : Idéal pour : Niveau de difficulté Mise en conserve : Fruits, légumes, sauces : Moyenne Congélation : La plupart des fruits et légumes : Facile Déshydratation : Fruits, herbes, certains légumes : Facile Fermentation : Légumes : Moyenne Mon dernier projet ? Apprendre à faire de la choucroute. Elle sent un peu mauvais, mais bon, elle est pleine de probiotiques et se conserve éternellement.
Créer un système alimentaire durable : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression J’adore mon petit jardin, mais je sais qu’il ne suffit pas à nourrir ma famille toute l’année. C’est pourquoi j’ai commencé à m’intéresser à la durabilité alimentaire dans son ensemble.
J'ai rejoint une coopérative alimentaire locale, où je peux acheter directement auprès des agriculteurs de ma région. Cela m'a ouvert les yeux sur l'importance de soutenir l'agriculture locale.
De plus, les œufs sont bien meilleurs que tout ce que j'ai pu acheter au supermarché.
Pour bâtir un système alimentaire plus résilient, j'explore plusieurs stratégies. Je soutiens les programmes d'agriculture soutenue par la communauté (ASC), qui permettent de mettre en relation directe les agriculteurs locaux et les consommateurs. Je milite également en faveur d'initiatives d'agriculture urbaine pour rapprocher la production alimentaire de nos foyers.
L'apprentissage des principes de la permaculture m'aide à comprendre les techniques d'agriculture durable tout en participant à des réseaux de conservation des semences, ce qui me permet de contribuer à la sécurité alimentaire à long terme. Enfin, la réduction du gaspillage alimentaire grâce au compostage et à la cuisine créative est devenue un élément clé de ma démarche.
Qui aurait cru que les leçons de la Grande Dépression deviendraient si pertinentes dans notre monde moderne ?
Rappelez-vous, nos grands-parents et arrière-grands-parents n'ont pas seulement survécu à cette époque ; ils ont même prospéré à bien des égards.
Ils ont acquis des compétences qui leur ont servi toute leur vie. Pourquoi ne pas faire de même ?
Faites vos courses à la campagne ! Vous y trouverez des fruits et des légumes de saison, du lait, fromage, des œufs et de la viande toute l'année ! Et pour paierez 20 fois moins cher qu'aux 'super marchés' !
Les agriculteurs bio ne gagnent pas d'argent en Allemagne : l'agriculture biologique entre exigences et réalités
20 Mai 2025 Olaf Zinke, AGRARHEUTE*
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) se sont contractés de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH. La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année précédente à 76 % pour la campagne actuelle.
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Les agriculteurs bio doivent se battre sur le plan économique. Recettes en baisse, revenus stagnants, subventions records sont la nouvelle norme. Les investissements aussi se réduisent. La croissance a une autre allure. Les subventions représentent près de 80 % des revenus. Les collègues conventionnels doivent également se battre. Mais ici, le marché détermine bien plus les revenus et les prix que dans l'agriculture biologique.
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) ont diminué de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH.
Les problèmes économiques des agriculteurs bio persistent. C'est ce que montrent les données économiques du réseau d'exploitations tests. Certes, les revenus sont restés quasiment stables par rapport à ceux de leurs collègues conventionnels – mais uniquement parce que les subventions ont nettement augmenté – et représentent désormais une part de près de 80 % des revenus. Chez les agriculteurs conventionnels, elles représentent moins d'un tiers.
Il y a quelques années encore, l'agriculture biologique était en constante progression : plus d'agriculteurs, plus de surfaces, des bénéfices en hausse et des revenus sûrs. Cela semble être terminé pour le moment. Dès la campagne 2021/22, les problèmes économiques de l'agriculture biologique sont devenus évidents dans un contexte économique très difficile.
La forte hausse des prix des denrées alimentaires et la baisse tout aussi importante des revenus des consommateurs ont complètement modifié le marché. Cette évolution s'est poursuivie au cours de la campagne 2022/23 et, en 2023/24, on constate tout au plus une stabilisation. Mais uniquement en raison des subventions records. C'est du moins ce que montrent les données actuelles du réseau d'exploitations tests du ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL).
Malgré des revenus relativement stables (en raison de l'augmentation des subventions), le chiffre d'affaires a nettement baissé de 5,5 % pour atteindre 2.478 euros/ha, selon les données du réseau d'exploitations pilotes. Au total, 18 % de ces recettes proviennent de la production végétale et 73 % de la production animale (principalement du lait avec 42 %).
La baisse des prix agricoles du lait et des céréales de l'année dernière ne s'est pas traduite par une baisse significative du chiffre d'affaires des agriculteurs bio (comme l'année précédente). Cela s'explique notamment par la structure du marché de l'agriculture biologique : les prix à la production y fluctuent nettement moins et ne suivent que lentement l'évolution du marché, et ils reposent beaucoup plus sur des accords de prix, comme pour les céréales par exemple.
En outre, les quantités de produits vendus se sont stabilisées par rapport aux années précédentes, voire ont augmenté via les canaux de vente des discompteurs. Mais en général à des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués par exemple dans le commerce spécialisé bio. C'est ce que montrent surtout les recettes des ventes qui, malgré des revenus relativement stables (en raison de subventions plus élevées), ont nettement baissé de 5,5 % pour atteindre 2.478 euros/ha.
Sur ces recettes, 18 % au total provenaient de la production végétale et 73 % de la production animale (surtout du lait avec 42 %). Le reste provenait d'autres sources de revenus, comme les services et le travail à façon pour des tiers. Au cours de la campagne précédente, les agriculteurs conventionnels ont réalisé un chiffre d'affaires de 4.789 euros par hectare. Cela représente une baisse de 3,8 % par rapport à l'année précédente, qui avait battu tous les records, et constitue en même temps la deuxième valeur la plus élevée jamais enregistrée.
Sur les recettes du secteur conventionnel, 23 % provenaient de la production végétale et 61 % de la production animale. Les agriculteurs conventionnels réalisent également le reste grâce aux prestations de service, au travail à façon pour des tiers ou encore au biogaz.
Les coûts continuent d'augmenter – mais les subventions atteignent un niveau record
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Contrairement à l'agriculture conventionnelle, les coûts – techniquement les dépenses d'exploitation – ont légèrement diminué dans l'agriculture biologique, alors que les coûts des exploitations conventionnelles à titre principal ont continué à augmenter.
Contrairement à l'agriculture conventionnelle, les coûts – techniquement les charges d'exploitation – ont légèrement diminué dans l'agriculture biologique, alors que les coûts (engrais, protection des plantes, etc.) ont continué à augmenter dans les exploitations principales conventionnelles.
Les données du réseau de fermes tests montrent une baisse des coûts de 2,4 % pour les agriculteurs biologiques, soit 2.595 euros/hectare. Pour les exploitations conventionnelles, les coûts ont par contre légèrement augmenté – de 0,8 % à 4.336 euros/hectare – pour atteindre un nouveau record de coûts.
Comme pour leurs collègues conventionnels, les agriculteurs bio ajoutent aux recettes les paiements directs et les subventions pour les mesures environnementales. Lors de la dernière campagne, cela représentait 749 euros/hectare, un nouveau record, contre 395 euros pour l'agriculture conventionnelle.
Au total, les agriculteurs bio ont ainsi réalisé un bénéfice de 757 euros/hectare (en raison des subventions élevées), soit une augmentation de 2,2 % par rapport à la campagne précédente. Les exploitations à titre principal ont en revanche réalisé un bénéfice de 992 euros/hectare. Cela représente une baisse de 19,3 % – et c'est pourtant la deuxième meilleure valeur jamais enregistrée.
Revenu stable grâce aux subventions, investissements en baisse
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La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année dernière à 76 % pour la campagne actuelle. Dans l'agriculture conventionnelle, les subventions ne représentaient que 31 % du revenu, soit environ 2 points de pourcentage de plus que l'année précédente.
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) se sont contractés de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH. Lors de la campagne précédente, les revenus avaient atteint leur niveau le plus élevé jusqu'à présent.
La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année précédente à 76 % pour la campagne actuelle. Dans l'agriculture conventionnelle, seuls 31 % des revenus étaient des subventions, soit environ 2 points de pourcentage de plus que l'année précédente.
La raison de la faiblesse des subventions dans l'agriculture conventionnelle est que les prix agricoles sont toujours relativement élevés et que la part des revenus provenant de la production agricole proprement dite est importante. Pour les exploitations convectionnelles à titre principal, le revenu a diminué de 19 % avec la baisse des prix agricoles au cours de la dernière campagne, pour atteindre 49.278 euros par UTH.
En ce qui concerne les investissements bruts des agriculteurs bio, ils ont diminué de plus de 12 % pour atteindre 615 euros/hectare, la valeur la plus basse depuis 2018. Pour les exploitations à titre principal, les investissements bruts ont diminué de 5 % pour atteindre 778 euros/hectare.
Qui a inventé la poudre ?? Voilà que de nouveaux jardiniers amateurs font la une des merdias ! Et quelle époque ! Ils cherchent à développer des plantes malades sans remède et sans médicaments contre les insectes destructeurs !! Et... les plantes crèvent !! Çà alors !!
Bayer prévoit-il un grand coup libérateur – Monsanto fait-il faillite ?
18 Mai 2025 Karl Bockholt, AGRARHEUTE*
Bayer planifie-t-elle le coup de grâce contre les procès de masse portant sur le glyphosate avec la faillite de Monsanto ?
Aux États-Unis, le groupe chimique veut faire face à l'énorme vague de procès liés au glyphosate. La faillite de Monsanto sera-t-elle demandée ?
Selon les médias, les procès liés à l'herbicide Roundup à base de glyphosate seront peut-être bientôt réglés. Bayer envisagerait de demander la mise en faillite de Monsanto. Ce serait peut-être un grand coup libérateur pour le groupe.
Selon les médias, Bayer prévoit de déposer le bilan de Monsanto
Selon le Wall Street Journal, qui se réfère à des initiés, le groupe envisagerait apparemment la faillite de Monsanto en cas d'échec d'un accord avec des plaignants demandant des dommages et intérêts. Monsanto avait développé le glyphosate et avait été racheté par Bayer en 2018 pour environ 63 milliards de dollars US. Selon l'article de presse, Bayer prévoit de régler certaines des plaintes de masse contre le Roundup devant un tribunal du Missouri. C'est là que la plupart des plaintes sont en cours.
Si Bayer demandait la faillite de Monsanto, le dépôt de bilan stopperait donc les plaintes contre Monsanto. Ce serait alors un grand coup de pouce pour régler la part de responsabilité du Roundup et du glyphosate devant le tribunal des faillites, écrit également money.usnwes.com en se référant à Thomson Reuters.
Autant de dollars américains ont déjà été versés, autant de cas sont encore en suspens
Le groupe chimique aurait entre-temps versé près de 10 milliards de dollars US pour régler des affirmations controversées selon lesquelles le Roundup, à base de glyphosate, provoquerait le cancer. Environ 67.000 autres cas sont en suspens, pour lesquels le groupe a constitué des provisions à hauteur de 5,9 milliards de dollars US.
Au 31 janvier 2025, Bayer a indiqué avoir réglé environ 114.000 des quelque 181.000 plaintes actuelles par des règlements ou les plaintes n'auraient pas rempli les conditions requises. Le groupe aurait donc gagné la plupart des procès et est convaincu de sa stratégie.
Quelle sera la décision de la Cour Suprême américaine ?
Le mois dernier, Bayer a déposé une pétition auprès de la Cour Suprême des Etats-Unis afin de limiter les plaintes et d'éviter des dommages potentiels de plusieurs milliards. Une décision pourrait être prise le mois prochain. Selon Bayer, un jugement positif de la Cour Suprême américaine pourrait mettre fin à la plupart des litiges.
La question juridique qui se pose dans de nombreuses procédures d'appel est de savoir si les prétentions relatives à l'absence présumée d'avertissements sur le produit, qui reposent sur la législation de certains États américains, sont exclues par le droit fédéral. Bayer estime que ces prétentions ne sont pas valables. Selon l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement, le Roundup n'est pas cancérigène, et l'agence avait approuvé le produit sans exiger un avertissement [ma note : en fait, le droit fédéral interdit les avertissements autres que ceux prescrits].
Le secrétaire américain à la Santé présente un nouveau rapport sur la santé
Depuis les jugements sur le glyphosate, Bayer a essuyé de nombreux revers. Le groupe doit en outre faire face à la pression des investisseurs pour vendre des parties de l'entreprise. En Allemagne, l'entreprise rationalise sa division agricole. Un abandon complet du glyphosate est également envisagé.
En outre, le secrétaire américain à la santé Robert F. Kennedy, 71 ans, aurait récemment établi un lien entre les maladies chroniques et le glyphosate dans un rapport non encore publié sur « Make America Healthy Again », ce qui a fait chuter l'action Bayer. Selon les médias, Kennedy aurait personnellement participé à un litige dans le cadre duquel Monsanto a été condamné à verser 289 millions de dollars US [ma note : c'est un fait, c'est l'affaire Dewayne « Lee » Johnson]. Selon les chiffres du groupe pour le premier trimestre 2025, le bénéfice d'exploitation (Ebitda) a chuté de 7,4 pour cent à 4,09 milliards d'euros, soit un peu moins que prévu auparavant.
Avec du matériel du Wall Street Journal, de Bayer, de moneyusnews
Et n’oublions pas les 45 % qui ont déclaré qu’ils dépenseraient un ou deux petits dollars par semaine. De toute évidence, ils n’ont aucune idée que le gouvernement se sert bien plus. Si les conservateurs avaient le courage d’expliquer le coût et son inutilité, 93 % des voix seraient à prendre. La plupart des citoyens du pays sont sceptiques, hommes et femmes, jeunes et vieux.
Après 30 ans d'agit-prop climatique (ou peut-être à cause d'elle), c'est un témoignage assez dévastateur de la perte du prestige dont jouissaient autrefois les professeurs d'université.
Et pire encore, c'est une véritable bombe à fragmentation pour l'idée même de démocratie. Le Blob siphonne cet argent depuis des années, et 93 % des gens ne veulent pas le dépenser, et pourtant, l'argent continue d'affluer.
Sondage IPA : Attitudes envers la neutralité carbone, Daniel Wild, 15 mai 2025
Surveillance et amélioration des sols européens : un mini-monstre communautaire et une communication délirante
17 Mai 2025
Le Parlement Européen a publié le 10 avril 2025 un communiqué de presse en principe réjouissant, « Surveillance des sols: accord avec le Conseil sur une nouvelle législation offrant un meilleur soutien aux agriculteurs ».
- photo d'une femme au lichet -
Ce qui est appelé – assez abusivement – « législation » est la (future) directive du Parlement Européen et du Conseil relative à la surveillance et à la résilience des sols (directive sur la surveillance des sols).
Cette affaire est partie d'une résolution du Parlement Européen d'avril 2021, initiée par la Commission de l'Environnement, de la Santé Publique et de la Sécurité Alimentaire. Celle-ci avait « invit[é] la Commission à élaborer un cadre juridique commun à l'échelle de l'UE pour la protection et l'utilisation durable des sols, en s'attaquant aux menaces qui pèsent sur les sols et en promouvant des mesures de restauration. »
La Commission a répondu à l'invitation avec une célérité que l'on peut considérer comme remarquable.
C'est que, selon l'exposé des motifs de la proposition de la Commission, « [d]es études scientifiques montrent que 60 à 70 % environ des sols de l’Union européenne sont actuellement en mauvaise santé ». Des études ? Une seule est citée, de la Direction Générale pour la Recherche et l'Innovation.
Selon le communiqué de presse susmentionné, « [o]n estime qu’environ 60 à 70 % des sols de l’UE sont pollués ». Il s'agit là d'une dérive en principe sémantique grossière (voir ci-dessous).
La directive, qui reste à finaliser, prévoit en bref une obligation pour les États membres de surveiller et d'évaluer l'état de leurs sols et de fixer des objectifs durables non contraignants pour chaque critère afin d'améliorer la qualité des sols, conformément à l'objectif général.
Il n'y a pas de nouvelles obligations pour les agriculteurs. Mais les États membres devront les aider à améliorer la qualité et la résilience des sols...
Selon le communiqué de presse susmentionné,
« Les mesures de soutien peuvent inclure des conseils indépendants, des activités de formation et de renforcement des capacités, ainsi que la promotion de la recherche et de l’innovation et la sensibilisation aux avantages de la résilience des sols. Les États membres devront également évaluer régulièrement les besoins financiers des agriculteurs et des sylviculteurs pour améliorer la qualité et la résilience des sols. »
Bref, de quoi occuper une armée de fonctionnaires et, osons le mot, de parasites...
« Après la conclusion de l’accord, le rapporteur Martin Hojsík (Renew, SK) a déclaré: "L’accord conclu aujourd’hui marque une étape importante pour améliorer le soutien apporté aux agriculteurs et à tous les autres acteurs, en vue de préserver la qualité des sols. Leur fournir une meilleure information et une aide plus efficace, tout en évitant les formalités administratives et les nouvelles obligations, sont les principales caractéristiques de la nouvelle législation sur la surveillance des sols." »
Qu'en sera-t-il en définitive ? Nous attendons le texte final après l'« accord politique provisoire ».
La Commission avait cependant présenté une histoire un peu différente s'agissant des obligations incombant aux agriculteurs et autres gestionnaires de sols dans sa page d'accueil sur le sujet :
« La nouvelle loi sur la surveillance des sols fournit un cadre juridique permettant d'obtenir des sols sains d'ici à 2050. Elle fera cela en
[...]
faisant de la gestion durable des sols la norme dans l'UE. Les États membres devront définir les pratiques qui doivent être mises en œuvre par les gestionnaires des sols et celles qui doivent être interdites parce qu'elles entraînent une dégradation des sols. »
On pourrait afficher un sourire narquois ou désabusé devant cette « chose ». Et aussi s'inquiéter du trouble obsessionnel compulsif des autorités françaises soucieuses de paraître comme le meilleur élève de la classe.
Mais le communiqué de presse se termine par un « Contexte » :
« On estime qu'environ 60 à 70 % des sols européens sont pollués, en raison de l'expansion urbaine, des faibles taux de recyclage des terres, de l'intensification de l'agriculture et du changement climatique. Les sols dégradés sont majoritairement responsables des crises climatique et de la biodiversité et réduisent la fourniture de services écosystémiques essentiels, ce qui coûte à l’UE au moins 50 milliards d’euros par an, selon la Commission. »
Là, devant un tel catalogue de conneries, on ne sourit plus...
Le mot « pollués » est censé rendre l'anglais « unhealthy » (en mauvais état, en mauvaise santé). Même avec « unhealthy », cela reste un tissu de conneries.
L'échec d'une start-up d'agriculture verticale – et les leçons à en tirer pour les agriculteurs
17 Mai 2025 Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
L'agriculture verticale est la promesse de l'agriculture d'après-demain. Mais les problèmes d'aujourd'hui et d'hier gâchent les succès des entreprises qui y investissent.
L'espoir est vert... ou pas : Plenty, autrefois précurseur acclamé de l'agriculture verticale et soutenue par des investisseurs comme Jeff Bezos et Eric Schmidt, a déposé le bilan. L'entreprise a déposé une demande de protection formelle le mois dernier. Ce n'est pas surprenant : Plenty a désormais plus de 100 millions de dollars d'actifs et de dettes sur sa liste.
Une start-up californienne semble bien loin. Mais pour les agriculteurs qui suivent les progrès technologiques dans le secteur agricole, cet événement soulève des questions. Qu'est-ce qui a conduit à l'échec de Plenty ? Et quelles leçons peuvent en être tirées par les agriculteurs traditionnels et les investisseurs dans de nouvelles techniques de culture comme l'agriculture verticale ?
L'ascension et la chute de Plenty
Depuis sa création en 2014, l'entreprise basée à South San Francisco a levé près d'un milliard de dollars auprès d'investisseurs de renom. Plenty promettait de révolutionner l'agriculture avec des fermes d'intérieur innovantes et au climat contrôlé. L'entreprise vantait des rendements plus élevés, une consommation d'eau réduite et l'absence de produits phytosanitaires. La gamme de produits a d'abord compris différentes salades, auxquelles devaient bientôt s'ajouter des fraises et des tomates.
Mais malgré cette vision ambitieuse, l'entreprise a connu des difficultés financières. Au cours des trois dernières années, Plenty n'a pas réussi à se procurer de nouveaux capitaux. La montagne de factures impayées n'a cessé de croître. Cette situation a contraint l'entreprise à restreindre ses activités, notamment en fermant un site à Compton, en Californie, et en stoppant une construction en Virginie.
Défis financiers et restructuration
Afin d'éviter l'arrêt imminent, des investisseurs tels que One Madison Group et SoftBank Vision Fund ont accordé à Plenty un prêt-relais de 8,7 millions de dollars. Il n'est pas certain que cela aide. L'entreprise veut se restructurer. Mais cela nécessite une augmentation de capital d'au moins 30 millions de dollars ainsi que des accords avec les créanciers. Si aucun accord n'est trouvé, la liquidation menace.
Plenty n'est pas la seule entreprise du secteur de l'agriculture d'intérieur à connaître des difficultés. Ces dernières années, le secteur a été fortement touché par des faillites. En novembre 2024, la nouvelle est tombée : Bowery Farming, l'entreprise individuelle d'Agtech, a mis la clé sous la porte. Auparavant, elle avait levé plus de 700 millions de dollars de fonds et était encore évaluée à 2 milliards de dollars en 2021. En 2023, AeroFarms et AppHarvest s'étaient placées sous la protection de la loi sur les faillites. AeroFarms avait levé plus de 300 millions de dollars auprès de bailleurs de fonds avant de finalement se déclarer en faillite.
Plaidoyer pour une politique des grands travaux mobilisatrice: Le Sud futur El Dorado
Par Chems Eddine Chitour Mondialisation.ca, 15 mai 2025
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer », Antoine-de-Saint-Exupéry
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Depuis 1996, une tradition annuelle a été mise en place : organiser une journée sur l’énergie. Comme de tradition, la 29e journée de l’Energie (la 29e) a eu lieu le 15 avril 2025. Le thème fut : « L’Algérie de 2020-2035, le Sud futur Eldorado ». Ce thème est une réflexion sur l’avenir de l’Algérie et à la manière dont le Sahara peut jouer un rôle stratégique en tant que levier de rupture, de transformation, non pas fondé uniquement sur les ressources, mais sur l’intelligence, le savoir et une exploitation rationnelle et durable de notre potentiel. Il est aussi question de brassage de populations. À ce titre, une idée cardinale du Président : le projet de train reliant Alger à Tamanrasset.
Ce train, ce n’est pas seulement un levier économique puissant, c’est aussi, un instrument de brassage culturel, humain et économique. Le Sahara, c’est notre futur ! En prenant exemple sur des pays qui ont réussi à mobiliser leur jeunesse, nous pourrions, développer le Sud et lui donner une dimension formidable en ce sens qu’il lancera, sans conteste, l’Algérie dans les pays qui aspirent, à juste titre, d’être des pays émergents. Il faut pour cela parler à la Jeunesse constamment, lui expliquer les enjeux du Monde ; l’informer des défis, des faiblesses et des forces du pays ; la convaincre, en définitive ce sera le plus sûr moyen de rendre service à notre pays.
Que se passe-t-il dans le monde ?
Le Monde est de plus en plus dangereux et les amis et frères seront les ennemis de demain. Tout tourne autour d’un nouveau monde où les ressources vont dicter la politique et les relations entre Etats. Nous avons vu comment des civilisations millénaires ont disparu et sont devenues, pour certaines, des Etats ratées. Nous sommes dans un siècle où les armes classiques sont de moins en moins efficaces. Un adversaire invisible, du fin fond d’une salle climatisée peut démolir le fonctionnement d’un pays en s’emparant des codes informatiques, des centrales thermiques, des logiciels de planification et de régulation, des différents organes de fonctionnement d’un pays (armée, aviation…). Cette guerre, de quatrième génération, fait appel à la maîtrise des nouvelles techniques reposant sur la technologie.
C’est de fait le défi principal du XXIe siècle engageant la sécurité mondiale, et toute inadaptation à ces mutations isolerait encore plus le pays. Nous devons comprendre qu’il faut changer totalement de logiciel. Le monde est à la nanotechnologie, aux robots, à l’homme augmenté. La guerre classique fait partie de l’histoire. Les vrais combats sont ceux de l’Intelligence. Les centres de recherche des armées recrutent des milliers d’ingénieurs et de docteurs. Nous devons tout faire pour sortir de la dépendance des convulsions d’un baril de pétrole dont nous ne maîtrisons ni les tenants ni les aboutissants, nous devons être déterminés, comme vous ne cessez de le marteler Monsieur le Président, à nous battre avec les armes du XXIe siècle.
Nécessité d’une utilisation rationnelle des ressources
Pendant 60 ans, nous avons principalement exploité les énergies fossiles : pétrole et gaz. De plus, pourra-t-on continuer à subvenir aux besoins de la société avec une consommation énergétique croissante de 8 % par an ? En 2035, nous serons 55 millions. Avec une exigence de niveau de vie toujours aussi importante, nous ne pourrons pas continuer ainsi sans hypothéquer dangereusement l’avenir de nos enfants. Cela suppose de rationaliser notre consommation énergétique. La solution, c’est de substituer progressivement à l’énergie fossile, des énergies renouvelables. L’idée est de bâtir une stratégie nationale, avec des centrales solaires à grande échelle, capables de remplacer peu à peu les centrales thermiques à gaz. L’ambition est d’arriver, à l’horizon 2035, à un mix énergétique où 50 % de l’énergie consommée sera d’origine renouvelable. C’est un objectif ambitieux mais réaliste. Il est essentiel de souligner que deux ministères concentrent, chaque fois que nous installons une centrale solaire de 1.000 MW, qui coûte environ 700 millions de dollars, nous épargnons près de 400 millions de mètres cubes de gaz.
Le deuxième thème, retenu par les élèves ingénieurs, est la stratégie des transports. Ils ont montré que les trains électriques prévus vont nous épargner le diesel, mais aussi, à terme, il n’y aura plus ces dizaines de camions qui sillonnent le Sud, du fait du maillage par l’électricité solaire. Les économies d’énergie dans le tertiaire nous permettront des économies importantes ; en moyenne, des plaques électriques chauffantes permettent d’épargner 300 m3 de gaz par appartement. L’une des priorités, c’est l’isolation thermique. L’avenir de l’Algérie est dans l’utilisation totale de l’électricité, dans une transition maîtrisée vers les énergies renouvelables, et dans une sortie progressive du gaz naturel. Par ailleurs, le développement du Sud nous permettra de mettre en valeur tous les minéraux connus critiques. C’est pour nous une assurance pour le futur. L’avenir donnera encore une meilleure visibilité à l’Algérie pour le développement de ces métaux rares.
L’Algérie de 2030 se prépare maintenant
Le pays est devant quatre défis : sécurité alimentaire ; sécurité énergétique ; sécurité économique (cybersécurité) et enfin sécurité technologique avec un système éducatif permanent. Il est important de tout mettre à plat et tracer un cap mobilisateur pour assurer un viatique aux générations futures, ce qui nous permettra d’aller vers la sobriété énergétique et miser sur les énergies renouvelables en n’extrayant, comme pétrole et gaz, que ce qui est strictement nécessaire au développement. Nous pouvons réussir notre transition énergétique. Nous en avons les capacités, les compétences, les ressources. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un sursaut national, une mobilisation à marche forcée autour d’un objectif clair : préserver nos ressources en gaz et en pétrole, et entrer pleinement dans l’ère de la transformation. Le but est de montrer, que le Sud, avec ce qui a été entrepris et surtout avec ses potentialités, est pour notre pays une espérance.
Pour être toujours en phase en mouvement avec le monde, nous avons le devoir de sortir des sentiers battus en proposant, constamment, des idées et des opportunités nouvelles, visant, en définitive, à faire partie des pays émergents en entrant par la grande porte. Monsieur le Président, dans ses différentes interventions, nous invite, justement, à faire preuve d’imagination pour ne pas être pris dans le quotidien, alors que nous pouvons mieux faire.Dans ce cadre, il me semble que le Sud est le catalyseur de cette nouvelle vision de création de richesses par l’exploitation raisonnée des ressources, en descendant dans l’aval, comme ne cesse de le recommander Monsieur le Président. Il ne s’agit plus de vendre nos matières premières à l’état brut, mais de transformer, de produire, de créer de la valeur ajoutée. A termes, nous devrions être capables de vendre que des produits finis et non des matières premières : un baril de pétrole coûte trois fois moins cher qu’un baril d’essence !
De même, la sidérurgie, avec le rail, sera une des conséquences de la concrétisation d’un rêve des années 1960… celui d’exploiter le fer de Gara Djebilet, et de maîtriser, ce faisant, toute la chaîne de valeurs. Un autre exemple concerne l’agro-industrie qui promet de faire du Sahara une corne d’abondance. Nous avons et nous aurons, en plus, les compétences pour le faire. L’Algérie est déterminée à rejoindre le rang des pays émergents avec comme objectif d’atteindre un Produit intérieur brut (PIB) de 400 milliards USD d’ici à la fin de 2027. Cela ne se fera pas d’un coup de baguette magique, il faut de l’intelligence, de la détermination et de l’endurance. La marche à suivre est claire, si on veut créer une empathie et une synergie capables de mobiliser, au sens le plus noble, les citoyens d’un pays autour d’une ‘‘utopie’’, il faut faire preuve de conviction et de pédagogie. Des utopies, nous en avions au sortir d’une guerre d’indépendance atroce.
Nous pensions refaire le monde, l’espoir était à portée de main. Avec le président Boumediène et la Révolution induite par le 24 février 1971, qui a mobilisé les chantiers du développement avec la Transsaharienne ; le barrage vert ; les 1.000 villages agricoles ; le développement de l’outil du raffinage ; la pétrochimie… Le moment est venu de passer à un autre challenge, celui de provoquer une rupture pour sortir de la zone de confort et entamer une Révolution capable de réveiller l’énergie et l’intelligence des jeunes. Le Président restera dans l’histoire avec la révolution de l’électricité verte, l’hydrogène vert et la locomotion électrique. D’une façon équivalente avec le 24 févier 1971, quand le président Boumedienne annonçait à la face du monde : «Kararna taemime el mahroukate», ce fut une utopie mobilisatrice. Les jeunes du Service national étaient envoyés sur les chantiers du développement. Ce fut Hassi Messaoud, Hassi Rmel pour le pétrole et le gaz, la Transsaharienne, le Barrage vert, les 1.000 villages à construire.
Politique des grands travaux New deal corps des pionniers
Tous les grands pays ont à un moment ou un autre mis en œuvre un contrat avec les citoyens. Ce fut le cas du Brésil dans le défrichage de l’Amazonie, de la Chine qui a fait verdir le désert avec 600.000 employés De même dans les années 1930, les États-Unis ont connu une très grave crise touchant plus de 30 % de la population active et particulièrement les jeunes. Le président Franklin Roosevelt a créé un mouvement de mobilisation des jeunes dans le cadre du New Deal. Le Civilian Conservation Corps (CCC) a été lancé en 1933, Roosevelt eut l’idée d’utiliser l’énergie des jeunes Il a demandé au Soil ConservationService, au corps des ingénieurs de l’armée, et à d’autres services, de dresser la liste des travaux à entreprendre ; Nombre de jeunes y ont appris un métier, l’encadrement militaire s’y est entraîné à la mobilisation de masse, et pour beaucoup ce fut la révélation d’une vocation profonde et durable au service d’autrui. Ces jeunes étaient tous volontaires Ils étaient payés un dollar (de l’époque) par jour. S’ils avaient une famille, une partie de cet argent leur était expédiée».(1)
Roosevelt a dû faire appel à l’armée, seule institution capable d’encadrer très rapidement les jeunes .Quant aux travaux, ils étaient choisis et supervisés par des civils dans les départements de l’Intérieur et de l’Agriculture Le contrat de coopération est devenu la méthode de choix. On dit que la moitié des arbres plantés dans le pays depuis la guerre d’indépendance américaine l’ont été par le CCC. À la fin de leur séjour au camp, les jeunes gens bénéficiaient-ils de l’aura d’une première expérience professionnelle lorsqu’ils s’en allaient et recherchaient un emploi, le fait d’avoir travaillé au camp était plutôt bien vu : ils avaient appris un métier sous le contrôle de professionnels de premier ordre(1).
«L’expérience américaine du Civilian Conservation Corps (CCC). a réussi car en réalité ce n’est pas un problème économique, il faut trouver un rêve, une utopie , l’équivalent de la reconquête de la nature américaine.Il y avait un rêve : la conquête de la nature américaine, et un mode d’organisation : l’armée c’est-à-dire, une école de commandement qui s’est avérée très utile ensuite pendant la guerre. Pour que les gens soient heureux de participer à ce genre d’activité, il y a beaucoup de conditions à réunir. Il faut non seulement un rêve qui tire, mais aussi des modes d’organisation qui inspirent confiance».(1)
«Par analogie avec le CCC, l’Algérie pourrait mettre sur pied l’Armée du développement national (ADN) adapté aux réalités sahariennes Une sorte de Service national du XXIe siècle pour faire du Sud un Eldorado qui pourrait être la pierre angulaire d’une politique ambitieuse de grands travaux pour structurer et développer le Sud algérien. L’objectif est de mobiliser une main-d’œuvre jeune et volontaire pour : Des villes nouvelles pourront être érigées sur le tracé In Salah -Tamanrasset avec les utilités en électricité verte, avec la disponibilité de l’eau de la fibre optique ,toutes les conditions sont réunies si on sait attirer les jeunes en mettant à leur disposition des habitations qui respectent le climat du Sud en terme de condition de vie. Développer les infrastructures de transport (routes, chemins de fer, aéroports).
Lutter contre la désertification et développer l’agriculture adaptée au climat aride. Valoriser les ressources minières et industrielles du Sahara, et créer un écosystème économique durable, attirant investissements et entreprises. Ce programme pourrait structurer durablement l’Algérie en combinant formation, industrialisation et aménagement du territoire, tout en impliquant la jeunesse dans un projet national ambitieux. Mettre en place une politique de grands travaux pour le développement du sud algérien est non seulement possible, mais pourrait être un levier stratégique pour structurer l’économie et l’aménagement du territoire. ce modèle peut servir de base pour mobiliser la jeunesse, dynamiser l’économie et bâtir des infrastructures essentielles.L’ADN couplé à une politique de grands travaux, permettrait : De créer un véritable bassin économique et industriel au Sud. De fixer les populations et d’attirer les investissements. D’assurer une autosuffisance énergétique et alimentaire. De moderniser les infrastructures et connecter le Nord et le Sud. De mobiliser la jeunesse dans un projet structurant et valorisant.
Pour un système éducatif en phase avec la réalité du monde
Naturellement pour réussir ce challenge de l’épanouissement du Sud tout est lié à l’éducation. Au risque de me répéter, la réussite du pays est liée à l’éducation et l’investissement dans les disciplines technologiques avec au départ des bacheliers mathématiques en quantité et en qualité C’est un véritable aggiornamento que nous devrons mettre en place pour aller à la connaissance, enseigner à nos enfants la rationalité scientifique. Nous avons proposé la mise en place d’ici 2030 de 50 lycées d’excellence en mathématiques.
Nous devons aussi réhabiliter les formations d’ingénieurs pour arriver à 50.000 ingénieurs par an à partir de 2030. Nous ambitionnons de rentrer dans le monde des BRICS comme pays émergent, sait on qu’en Iran 25% des étudiants vont dans les disciplines technologiques. Entre 2000 et 2020, en Chine le nombre d’ingénieurs est passé de 5,2 millions à 17,7 millions Ce sont donc des milliers d’ingénieurs et de techniciens qu’il faut former pour prétendre devenir un pays émergent. Un pôle pivot au Sud à In Salah permettra de créer un éco-système de formation et de recherche dédié au Sud.
Conclusion
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer » Cette citation de Saint Exupéry résume ce désir de contribuer, de faire œuvre utile en s’attachant non pas au détail mais à la grandeur de l’œuvre à réaliser ; en l’occurrence la conquête pacifique du Sud est avant tout, une conquête des cœurs. Chose primordiale qui consolidera à la fois le « désir d’être ensemble » des Algérien (ne)s de toutes les régions du pays, mais aussi le désir de « faire ensemble. »
Mutatis mutandis, nous devons faire naître au sein de la jeunesse ce désir d’être utile et d’être acteurs de leur destin, ce désir de construire, de se sentir responsable de l’avenir du pays et ceci par des chantiers permanents. Nous devons donner une nouvelle dimension à notre pays en misant sur le développement du Sud pour en faire un nouvel Edorado.
L’histoire retiendra que sous la gouvernance actuelle l’exploitation de Gara Djebilet est une réalité. La suite logique est d’exploiter le fer pour en faire de l’acier qui se vend 6 fois plus cher que le fer brut . L’acier qui intervient dans pratiquement toutes les structures qui vont des équipements, à la voiture, et même l’industrie de l’armement.Une autre victoire, la mise en place de moyens de transports modernes tels que le rail est un autre challenge que nous devons gagner; Le rail ce n’est pas seulement le transport, c’est aussi un puissant levier pour le vivre ensemble. et pour le tourisme. Un rêve qui va se concrétiser : Alger à huit heures de Tamanrasset !!
Nous réussirons quand chaque Algérien se sentira chez lui quel que soit le lieu où il se trouve de ce pays continent æ Il nous faut retrouver cette âme de pionniers que l’on avait en mobilisant avec un cap. maginons que les jeunes se mobilisent dans le cadre du service national, véritable matrice du nationalisme et de l’identité, des jeunes capables de faire reverdir le Sahara, de s’attaquer aux changements climatiques, d’être les chevilles ouvrières à des degrés divers d’une stratégie énergétique de la pétrochimie de la sidérurgie. Nous devons adosser chaque mètre cube de gaz ou de pétrole vendu en amont à un investissement de l’acheteur d’une façon ou d’une autre dans l’aval par un kWh renouvelable ou/et 1 kg d’H2 vert
En définitive, il est connu que l’Algérienne et l’Algérien ne s’affirment que dans les défis où elles et ils donnent la pleine mesure de leur talent. Nous devons faire émerger une société de la création de richesses car, l’Algérie par son savoir, son histoire et sa profondeur stratégique est capable de faire de belles choses.
Professeur émérite Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Note :
1.Comment le Civilian Conservation Corps a mobilisé trois millions de personnes de 1933 à 1942.
https://www.ecole.org/fr/download-seance-cr/154 Séance du18 février 1997
(...) Le Monde est de plus en plus dangereux et les amis et frères seront les ennemis de demain. Tout tourne autour d’un nouveau monde où les ressources vont dicter la politique et les relations entre Etats. Nous avons vu comment des civilisations millénaires ont disparu et sont devenues, pour certaines, des Etats ratées. Nous sommes dans un siècle où les armes classiques sont de moins en moins efficaces. Un adversaire invisible, du fin fond d’une salle climatisée peut démolir le fonctionnement d’un pays en s’emparant des codes informatiques, des centrales thermiques, des logiciels de planification et de régulation, des différents organes de fonctionnement d’un pays (armée, aviation…). Cette guerre, de quatrième génération, fait appel à la maîtrise des nouvelles techniques reposant sur la technologie. (...)
Il se passe que les fonctionnaires (ouvriers au pouvoir) ne sont ni des robots, ni des programmes, ni des chefs d'entreprises. Ils sont cons. Cons depuis DES millénaires.
Aux ministères, il n'y a ni scientifiques ni paysans, ni chefs d'entreprises ! Ils sont des fonctionnaires !
La paille de v-Fluence et M. Jay Byrne... et la poutre de M. Stéphane Foucart et le Monde : où est ta déontologie, le Monde ?
10 Mai 2025
Le Monde, sous la signature de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, a participé à une entreprise internationale de démolition de la petite entreprise de veille médiatique v-Fluence, spécialisée dans le domaine de l'agrofourniture chimique et biologique (produits phytosanitaires) et génétique (OGM et plus récemment NGT). Le point d'attaque : v-Fluence publiait des profils des acteurs de ce domaine, y compris – horresco referens – des opposants à ces intrants.
Pour ce faire, le Monde n'a pas hésité à publier des « mini-profils » – problématiques – de quatre utilisateurs des services de v-Fluence. L'un d'eux a réagi avec une demande de droit de réponse. Avec quel résultat ?
Rappels
En septembre 2024, le Monde, sous la signature de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, avait publié trois articles (ici, ici et ici, rien que ça...) pour informer ses lecteurs (comme il se doit... lorsque l'information en vaut la peine) et (surtout) contribuer à une tentative de mise à mort de la petite société états-unienne v-Fluence.
Celle-ci se consacre à la veille médiatique et politique dans deux domaines de l'agrofourniture : la protection des plantes (les produits phytosanitaires, essentiellement issus de la chimie de synthèse) et la génétique (les OGM – les variétés transgéniques – et plus récemment les NGT – les variétés issues de nouvelles techniques génomiques telles que CRISPR).
Comme nous l'avons rapporté dans des articles précédents, cette opération s'inscrit, pour ses commanditaires, dans un double objectif : étoffer le dossier judiciaire d'avocats prédateurs engagés dans une action contre Syngenta (v-Fluence aurait contribué à dissimuler les méfaits allégués du paraquat sur la santé, en particulier le lien avec la maladie de Parkinson) ; et éliminer un observateur trop bien informé des événements dans le domaine considéré, servant une clientèle industrielle, académique et autre.
L'attaque avait notamment porté sur le fait que v-Fluence avait produit – pour sa clientèle, payante ou invitée – des profils des acteurs du domaine considéré, y compris des opposants aux pesticides (de synthèse) et aux OGM.
M. Jay Byrne et son entreprise auraient caché des informations sur le lien entre le paraquat et la maladie de Parkinson. (Source)
Dans son volet 2, « Plongée dans la boîte noire de la propagande mondiale en faveur des pesticides », le Monde avait ainsi écrit :
« ...Bonus Eventus dispose d’un registre de plus de cinq cents fiches sur des personnalités critiques de l’agriculture intensive (scientifiques, militants écologistes, experts des Nations unies, journalistes, etc.) – fiches qui agrègent pour chacun d’eux des rumeurs malveillantes, des informations professionnelles ou privées, parfois intimes, généralement de nature à leur nuire ou à leur porter préjudice. »
Avance rapide : le 12 février 2025, le Monde, toujours sous la plume de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, publiait une sorte de cri de victoire, « Mise en cause pour le fichage d’opposants aux OGM et aux pesticides, la société v-Fluence cesse ses activités de "profilage" ». L'information la plus importante était cependant que la petite société avait été mise en difficulté, ayant perdu une partie de sa clientèle industrielle soucieuse de ne pas être éclaboussée par un « scandale », en fait inexistant.
Le mauvais « profilage » et le bon « profilage »...
Nous l'avons relaté dans « La paille de v-Fluence et M. Jay Byrne... et la poutre de M. Stéphane Foucart et le Monde » : le « célèbre » quotidien a fustigé le « fichage » ou « profilage » de v-Fluence dans son premier volet du 27 septembre 2024, « Révélations sur le fichage à grande échelle de personnalités gênantes pour l’industrie agrochimique ».
Et puis... dans son deuxième volet... il s'est livré à un « fichage » ou « profilage » de quatre auteurs répertoriés par v-Fluence à sa portée.
Dans un bel exercice de fabrication du doute et d'insinuations. Et dans le cadre d'un journal accessible à tous plutôt que d'un service d'information destiné à une clientèle restreinte...
Mon billet est ici. (Source)
- voir dioc sur site -
Je reproduis ici ce que M. Stéphane Foucart a écrit à mon sujet (à ce stade de l'article du Monde, on peut penser que Lighthouse Reports n'était plus impliqué).
Oh, pas par masochisme ! Ce serait plutôt le contraire, une forme d'insistance sur ce que le Monde peut diffuser dans le monde – urbi et orbi – dans un exercice qui peut relever d'intentions peu recommandables :
« Parmi ces contenus "crédit BE", de nombreux ont été publiés par des auteurs ou des médias français. Le plus prolifique est un agronome à la retraite, André Heitz, qui tient un blog sous le pseudonyme "Wackes Seppi" [N.B. : c'est "Seppi"]. Il est l’auteur de plusieurs centaines de billets colligés par Bonus Eventus [N.B. : c'est sans doute exagérément et involontairement flatteur]. Dans ses textes, "Seppi" s’en prend volontiers aux chercheurs travaillant sur les effets délétères des pesticides ou sur les conséquences indésirables de la transgenèse, ou aux journalistes qui relaient leurs résultats. Le ton y est vif: M. Heitz a été condamné en 2019 pour des faits d’injures publiques et de diffamation à l’encontre du journaliste Paul Moreira [N.B. : non, l'article incriminé, toujours en ligne, était sur le blog "Imposteurs" de feu Stéphane Adrover]. Interrogé, l’agronome blogueur dit ne pas être membre du réseau piloté par v-Fluence, et assure avoir été simplement "invité à [s]’inscrire sur une liste d’informations" [N.B. : il n'y a pas de "réseau"]. Il ajoute ne percevoir aucune rémunération de quiconque pour ses billets [N.B. : formulation fort trompeuse : il m'avait demandé – bien sûr connaissant d'avance la réponse – et je lui ai répondu]. »
« "Seppi" s’en prend volontiers […] aux journalistes... » ? Vous ne voudrez sans doute pas de nom...
Soulignons encore l'extraordinaire malveillance qui préside à : « "Seppi" s’en prend volontiers aux chercheurs [et] aux journalistes... » : non, « Seppi » s'en prend aux productions foireuses, voire à ce qui relève de l'escroquerie.
Le « curieux » traitement d'une demande de droit de réponse
Il n'y avait pas grand-chose de « croustillant » à dire de M. Philippe Stoop, directeur recherche & innovation chez ITK et membre de l'Académie d'Agriculture de France. Grand pourfendeur aussi de productions « scientifiques » et parfois « journalistiques » foireuses. Alors, il était devenu dans le Monde :
« consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles, et… lui aussi inscrit sur Bonus Eventus. »
M. Philippe Stoop a demandé un droit de réponse :
« Dans son article intitulé "Plongée dans la boite noire de la propagande mondiale en faveur des pesticides", paru dans Le Monde le 28 septembre 2024, M. Stéphane Foucart me présente de façon erronée comme "consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles", et laisse entendre que mes publications auraient incité la Société française du cancer à se désolidariser d'une tribune contre les pesticides publiée par Le Monde.
Je suis en réalité le directeur recherche & développement d'une société spécialisée dans les outils informatiques d'aide à la décision pour l'agriculture. Je n'exerce aucune activité de consulting, que ce soit à titre gratuit ou onéreux, ni dans ce poste ni en marge de cette activité salariée. Toutes mes publications sur les impacts sanitaires et environnementaux de l'agriculture, qu'elles soient rédigées à titre personnel ou en tant que membre de l'Académie d'agriculture de France, ont été rédigées à mon initiative, sans commande ni rémunération sous quelque forme que ce soit.
Je n'ai jamais contacté aucun membre de la Société française du cancer avant la publication de cet article, et je n'ai bien sûr aucun moyen de pression sur eux qui puisse les influencer. Ceux-ci sont d'ailleurs tous des cancérologues de haut niveau, qui n'ont besoin d'aucun consultant pour interpréter les données scientifiques sur l'impact des pesticides sur le cancer. S'il est réellement arrivé qu'ils aient cité mes articles pour justifier leur refus de se joindre à une tribune du Monde, c'est sans doute parce qu'ils considéraient que ces articles reflétaient mieux l'état des connaissances scientifiques que cette tribune ».
Le Monde l'a publié au bas de la version électronique de l'article incriminé... mais pas (du moins à notre connaissance) dans son journal papier.
Que faut-il en conclure ?
Le Monde a jugé ce droit de réponse suffisamment sérieux pour donner suite à la demande dans ses archives électroniques – qui ne seront consultées qu'occasionnellement par des personnes intéressées spécifiquement par l'article incriminé – mais a refusé de le porter à la connaissance de l'ensemble du lectorat de son édition papier, dans laquelle l'article avait également été publié !
Nous croyons savoir qu'il y a pourtant eu une relance...
Mais il est possible que le responsable du dossier ait eu, à chaque fois, piscine...
Quelques compléments...
M. Philippe Stoop a aussi produit le 28 octobre 2024 un billet sur LinkedIn, « Une société savante de cancérologie sous l’influence d’un consultant de l’agrochimie ? ».
En voici un extrait :
« En effet, quelques lignes après m’avoir présenté comme "consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles", Stéphane Foucart explique : "En avril [2024], par exemple, la Société française du cancer a, selon nos informations, renoncé à endosser une tribune soumise au Monde sur les liens entre pesticides et cancer, après que certains de ses membres ont fait circuler en interne des billets de MM. Heitz et Stoop comme éléments de relativisation des risques réels présentés par ces substances."
Le mauvais côté de cette histoire était le risque que mon employeur prenne ombrage de découvrir, dans un journal aussi sérieux que Le Monde, que j’exercerais en douce des activités de consulting en marge de mon travail salarié. J’espère avoir réussi à le rassurer sur le fait que c’est absolument faux.
Reste le côté positif : si l’informateur de Stéphane Foucart sur la SFC a dit vrai, cela voudrait dire que (conjointement à André HEITZ, que je salue au passage), j’aurais eu une influence significative sur une société savante dont je n’ai jamais rencontré aucun membre, probablement grâce à quelques articles parus sur le site European Scientist[i].
Mais même ce bon côté peut avoir une face sombre. Cette anecdote est flatteuse si on l’interprète comme la preuve que mes articles (comme ceux d’André Heitz) ont été jugés scientifiquement valides par la SFC. Elle l’est beaucoup moins si les deux individus susnommés ont fait pression sur elle pour l’empêcher de s’associer à une tribune, qu’elle aurait signée sinon. Reste à savoir de quels moyens de pression occultes disposaient ces deux lobbyistes cachés. L’un étant retraité de la fonction publique internationale, et l’autre salarié d’une PME, la piste de la corruption parait au-dessus de leurs moyens financiers. Auraient-ils des informations personnelles compromettantes sur les membres de la SFC ? Espérons que la taupe foucartienne a encore des révélations supplémentaires en réserve, pour crédibiliser la piste de pressions de nature non scientifique. »
______________
[i] Pesticides et cancers chez les agriculteurs : la fuite en avant vers l’irréfutabilité (première partie) et
Pesticides et cancers chez les agriculteurs : la fuite en avant vers l’irréfutabilité (2ème partie)
Nanotechnologie dans les vaccins – guerre ouverte contre les peuples ?
RépondreSupprimerÀ votre santé
Une émission du Dr Eric Loridan
15 avril 2025
Invités : Dr Astrid Stuckelberger & Dr Ricardo Delgado de la Quinta Columna
Thème : Nanotechnologie dans les vaccins – guerre ouverte contre les peuples ?
- voir clip sure site -
source : JSF-TV
https://reseauinternational.net/nanotechnologie-dans-les-vaccins-guerre-ouverte-contre-les-peuples/
ON A JOUÉ AVEC L’HUMAIN COMME AVEC UN RAT DE LABO”
RépondreSupprimerUne note interne ? Non.
Un tweet isolé ? Non.
Un délire complotiste ? Encore moins.
Ce sont les plus grandes études de pharmacovigilance jamais publiées.
Et elles hurlent toutes une même vérité :
Les vaccins à ARNm COVID-19 sont une arme biomédicale mal calibrée.
💉 Une technologie balancée en masse,
🩸 sur des millions de corps,
⚠️ avec des effets secondaires explosifs…
Et aucun retour en arrière possible.
184 MILLIONS DE VIES ANALYSÉES.
CE QU’ILS ONT TROUVÉ EST TERRIFIANT.
FAKSOVA :
99 millions de personnes, base de données mondiale
– Myocardite : +510 %
– Encéphalomyélite aiguë : +278 %
– Thrombose veineuse cérébrale : +223 %
– Guillain-Barré : +149 %
Une hécatombe silencieuse, camouflée derrière les “rares effets secondaires”.
RAHELEH :
85 millions de vaccinés analysés
– Crise cardiaque : +286 % (après 2e dose)
– AVC : +240 %
– Maladie coronarienne : +244 %
– Arythmie : +199 %
Votre cœur ? Il explose. Mais c’est “normal”, vous dit-on.
HULSCHER :
– 325 AUTOPSIES POST-VACCINALES
Des pathologistes confirment ce que personne ne voulait entendre :
🩸 Liens directs entre vaccin et décès.
🧠 Inflammation multi-organique.
🧬 Désorganisation cellulaire létale.
Les morts parlent. Mais Big Pharma a coupé le micro.
ALESSANDRIA :
290 727 sujets
– Vaccinés 2 doses = -37 % d’espérance de vie
(par rapport aux non-vaccinés, sur la période de suivi)
Ce n’est plus de la prévention. C’est de la prédation.
COMMENT L’HUMAIN EST DEVENU UN SHELL EXPÉRIMENTAL
Le vaccin ARNm ne s’est pas contenté d’immuniser.
Il a reprogrammé. Déstabilisé. Hacké.
Les cellules se sont mises à produire en boucle une protéine spike mutante.
Les veines se sont bouchées.
Les cœurs ont lâché.
Les cerveaux ont grillé.
Et pendant ce temps-là :
– Pfizer s’enrichissait
– Les agences de santé bâillaient
– Les journalistes se taisaient
CE N’EST PLUS UN RATÉ SANITAIRE. C’EST UN CRIME COLLECTIF.
“La poursuite de ces injections constitue un homicide de masse par négligence.”
Résumé des chercheurs, les données sont là.
Les morts sont là.
Le scandale est là.
Et Ursula Von der Leyen, Macron, Bourla, Fauci et cie… continuent comme si de rien n’était.
Source : x.com/tatiann6992262…
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https://x.com/jhondoe2509/status/1911906978386890892?s=46
https://reseauinternational.net/nanotechnologie-dans-les-vaccins-guerre-ouverte-contre-les-peuples/
Un homme blessé par la vaccination avoue aux « anti-vaccins » : « Vous avez gagné » – mais l'humanité n'aura pas « gagné » tant que les coupables ne seront pas traduits en justice
RépondreSupprimer20/05/2025
Lance D Johnson
Dans un monde où la dissidence a été réduite au silence et le scepticisme qualifié de complot, ceux qui ont résisté à l'obligation vaccinale contre la COVID-19 sont aujourd'hui justifiés de la manière la plus tragique qui soit. Un homme, atteint d'un cancer après avoir subi des injections expérimentales d'ARNm, livre une confession crue et sans filtre : « Les anti-vaccins semblent être les gagnants… Vous avez gagné. Vous avez gagné complètement. » Ses mots tranchent la propagande comme un couteau, révélant les conséquences dévastatrices d'une confiance aveugle dans des institutions corrompues. À mesure que la vérité éclate, il devient évident que les non-vaccinés – ceux qui ont refusé de participer à une expérience médicale mondiale – ne sont pas seulement des survivants, mais les véritables vainqueurs d'une guerre menée contre l'autonomie corporelle et le consentement éclairé.
Cependant, la guerre est loin d'être terminée. Ceux qui ont cédé à la tyrannie médicale et ceux qui ne l'ont pas fait doivent désormais s'unir et s'unir pour traduire en justice les responsables de cet enfer créé par l'homme.
Points clés :
Un homme atteint d'un cancer induit par un vaccin admet que les non-vaccinés ont « gagné » en évitant les injections et en s'appuyant sur leur immunité naturelle.
La campagne de vaccination contre la COVID, menée par les gouvernements et les entreprises, a entraîné de nombreuses blessures sans pour autant enrayer la transmission.
La méfiance envers les grandes sociétés pharmaceutiques et les directives autoritaires n'était pas une conspiration, mais une question de bon sens, désormais validée par des résultats concrets.
Les non-vaccinés, autrefois vilipendés, sont désormais en position de force, avec une immunité renforcée et l'absence de risques liés aux injections à long terme.
Il faut que justice soit rendue à ceux qui ont imposé la coercition médicale et menti sur la sécurité des vaccins. La confession : Un bilan pour les vaccinés
Les batailles juridiques s'intensifient déjà, des poursuites pour blessures liées aux vaccins aux plaintes pénales contre les responsables qui ont empêché les premiers traitements. Mais la véritable justice exige une prise de conscience collective – un rejet du régime de « biosécurité » qui a utilisé les pandémies comme prétexte pour exercer son contrôle. Les non-vaccinés, autrefois marginalisés, mènent désormais ce combat, prouvant que la liberté médicale, et non l'observance, est la voie vers une société plus saine.
RépondreSupprimerL'aveu brutal de cet homme révèle l'échec catastrophique de la coercition gouvernementale et entrepreneuriale, révélant que l'immunité naturelle et la liberté médicale étaient les véritables voies vers la santé, et non les injections expérimentales d'ARNm. Alors que les vaccinés sont confrontés à des crises sanitaires croissantes, les non-vaccinés ont raison, leur scepticisme à l'égard des grandes sociétés pharmaceutiques et des mandats autoritaires se justifiant. La question se pose désormais : les victimes de cette tyrannie médicale s'uniront-elles pour exiger justice ?
Sources include:
X.com
Vaccines.news
React19.org
Enoch, Brighteon.ai
https://www.naturalnews.com/2025-05-20-vax-injured-man-to-antivaxxers-you-won.html
Etats Unis ! l’autorisation des vaccx covid remise en cause pour les moins de 65ans
RépondreSupprimerle 20 Mai 2025
par pgibertie
Nouvelle règlementation FDA pour les vaccins Covid de l’automne
« Pour les > 65 ans et les < 65 ans à risque : seule la preuve de la production d’anticorps sera exigée pour l’autorisation
Pour les 50-64 ans sans risque de Covid sévère, la FDA recommande des études post-commercialisation contre placebo
Pour les 6 mois à 64 ans sans facteur de Covid grave, le fabricant devra fournir la preuve de l’efficacité avec une étude randomisée contre placebo » Une façon de ne plus recommander le vaccin pour les 6 mois – 64 ans ? https://nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMsb2506929
https://pgibertie.com/2025/05/20/etats-unis-lautorisation-des-vaccx-covid-remise-en-cause-pour-les-moins-de-65ans/
L’aide médicale à mourir signe la fin de la fonction soignante des médecins (partie II)
RépondreSupprimerHélène Strohl pour France-Soir
le 21 mai 2025 - 11:50
Suite de la partie 1 de la tribune d'Hélène Strohl -
Dans sa revue en ligne, Raison sensible le journaliste scientifique Brice Perrier, créateur de cette intéressante revue, a interrogé un pharmacologue et un oncologue [1] à propos de ce constat fait par des chercheurs américains [2] : 68% des anti-cancéreux approuvés par la FDA n’apporteraient pas de bénéfice en survie à 5 ans. Cet article montre la dérive capitalistique de cette mainmise des laboratoires sur les essais : ainsi par exemple alors que certaines thérapies ciblées ont de très bons résultats sur un très petit pourcentage de patients (qu’on pourrait identifier en en cherchant la cause), les laboratoires continuent d’imposer une amélioration calculée selon la médiane et peuvent ainsi continuer à vendre les médicaments à un grand nombre de patients alors même qu’on sait que pour la plupart ils n’auront aucun effet en termes de survie et bien sûr tous les effets en termes de toxicité[3].
Cette évolution de la médecine dite scientifique, celle en laquelle veulent croire tous les patients, celle qui recule toujours plus l’horizon de la mort, croyons-nous, a de fait pour conséquence non seulement de renvoyer comme on l’a vu la mort hors les murs du service soignant, mais à terme de supprimer la fonction soignante des médecins.
Car ces médecins expérimentateurs, parfois simples dispensateurs, applicateurs de protocoles sont presque contraints d’omettre qu’ils ont en face d’eux des personnes.
Tout d’abord en leur appliquant des procédures d’inclusion et de surveillance des essais qui sont contraires à la dignité de la personne. Ainsi dans un essai téléguidé depuis les USA, les dossiers des malades devaient comporter, pourquoi, on ne sait pas, une photographie de la personne totalement nue. Sidération sur le moment, puis honte d’avoir accepté ce qui est une véritable violence. Le médecin coordonnateur n’est pas averti des effets secondaires non létaux et ne se préoccupe pas vraiment de traiter par exemple les diarrhées intempestives déclenchées par le traitement et qui invalident toute vie sociale du malade. De même surveille-t-on les yeux de l’expérimenté, susceptibles d’avoir tel ou tel symptôme grave, mais ne se préoccupe-t-on pas d’un larmoiement continuel pourtant bien invalidant.
Le médecin suit les résultats de l’essai comme ceux d’un concours. Mais jamais on ne demande au malade quelles améliorations réelles il a constaté, hormis cette évolution de l’image.
C’est une image qui est soignée et non pas un malade. Parce que l’évolution de l’image est rapide et permet ainsi de mettre sur le marché un produit rapidement. Sans qu’on évalue ou qu’on réévalue à terme (5 ou 10 ans) son efficacité réelle en termes de temps de survie.
Car pour l’heure l’amélioration de l’image s’accompagne d’effets secondaires si invalidants que la vitalité de la vie du malade s’estompe sérieusement.
RépondreSupprimerAccepter de soigner ainsi, comme des robots, avec pour seul horizon de gagner quelques Euros supplémentaires d’un salaire somme toute décent, aboutit ainsi à supprimer l’essence même de la fonction soignante.
Et donc, il ne faut surtout pas que la personne revienne sur scène, dans la scène finale pourrait-on dire. Cette scène finale qu’on décrit alors comme la plus horrible possible. Ainsi de ces pseudos témoignages de malades, que les télévisions nous montrent pendant que l’on vote la loi. Ils sont photographiés dans tout leur dénuement, la blouse de l’hôpital plutôt que leur propre linge, les tuyaux de partout, la parole saccadée avec laquelle ils sont censés nous convaincre que c’est honteux de ne pas leur accorder leur droit à mourir, là tout de suite. La seule façon pour ces malades dont on a soigné la maladie et non plus la personne, serait alors pour recouvrer leur dignité de « choisir » eux-mêmes le moment de leur mort. Sous la pression quand même d’un système de santé qui tente par tous les moyens de faire des économies et donc de diminuer le coût des fins de vie.
Les soins palliatifs constituent une avancée formidable pour ces fins de vie. Mais ils constituent aussi le palliatif de la perte de la fonction soignante des médecins autres que ceux des soins palliatifs. Il n’y a plus de médecin de famille qui accompagnait ses patients en fin de vie par des visites quasi quotidienne dans les derniers jours ou semaines. Et les médecins spécialistes, car ce qu’on a décrit pour le cancer, existe à moindre degré peut-être, pour d’autres spécialités, les spécialistes donc n’exercent que tant qu’existe un espoir de guérison. Ce gap entre le soin curatif et le temps du palliatif consolide la tendance des médecins curatifs à ne pas pratiquer de soins à la personne, à se concentrer sur les uniques interventions visant à retarder l’évolution de la maladie, omettant les soins à la personne, les soins des effets secondaires et même omettant d’évaluer les soins à dispenser selon une balance attentive au bien-être de la personne. Quel est le prix à payer, pour quelle amélioration ?
Quand (si ?) la loi sur l’aide médicale à mourir qu’on n’ose même pas nommer de son vrai nom, euthanasie, sera votée, il est à craindre un effet boomerang sur la fonction soignante, y compris les services de soins palliatifs.
J’ai la plus grande admiration pour les services de soins palliatifs et j’ai vu plusieurs proches y être soignés de manière tout à fait remarquable. Mais je ne crois pas que dans l’état où se trouve notre système de santé, les autorités développeront pour tous ces services en hôpital ou à domicile. Le coût en est très élevé, le personnel difficile à recruter. S’il existe la solution d’une aide médicale à mourir dont le mythe serait une mort douce, le système évoluera vers une pression pour que les malades et les familles choisissent cette solution rapide et « indolore » !
On verra sans doute proliférer de nombreux services de soins palliatifs low cost, sortes de fastfood des soins palliatifs : la sédation profonde y sera proposée d’entrée, les directives anticipées exigées ; le décor sera un peu moins sordide qu’à l’hôpital et la nourriture moins infecte, mais le temps sera compté. Ces services de pseudo soins palliatifs pourraient n’être que des couloirs de la mort si le corps médical ne se réveille pas et ne refuse pas son asservissement aux laboratoires pharmaceutiques et si la population ne se révolte pas contre l’évolution d’un système de santé qui éradique la fonction soignante au profit d’une manipulation psychologique et physique des malades et d’un abandon des personnes à la cruauté d’un système toujours plus matérialiste, toujours plus productiviste, dont le seul horizon est le gain financier. Pourtant comme le dit la sagesse populaire, on n’emporte pas son tas d’or dans sa tombe.
RépondreSupprimer[1] Raison sensible, juillet 2024. La cancérologie, une médecine à soigner, Interview de Bernard Bégaud et Ivan Pourmir par Brice Perrier.
[2] An empirical analysis of overall survival in drug approvals by the US FDA (2006–2023)Josh Elbaz, Alyson Haslam, Vinay Prasad
[3] L’article précité montre que l’immunothérapie peut avoir des résultats quasi intégraux pour un petit nombre de patients (10%), qui ont une survie de plus de dix ans, voire une guérison et aucun effet sur les autres.
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/l-aide-medicale-mourir-signe-la-fin-de-la-fonction-soignante-des-medecins-partie
Soleil Vert 2.0 : quand la réalité frôle la fiction
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
le 21 mai 2025 - 09:00
La réalité est-elle en train de rejoindre, voire de dépasser, la dystopie du film Soleil Vert ? Le projet de loi français sur la fin de vie, en cours de discussion, soulève cette question troublante. En légalisant l’euthanasie active et le suicide assisté pour les patients en phase terminale d’une maladie incurable – sous conditions strictes comme le consentement éclairé et l’avis médical collégial –, ce texte promet de soulager les souffrances. Mais il instaure aussi un délit d’entrave à l’euthanasie, punissant jusqu’à 7 ans de prison toute tentative de dissuasion, une mesure qui menace la liberté d’expression et le débat éthique. Les déclarations d’un des défenseurs du projet, Jean-Louis Touraine, laissent craindre une dérive vers une vision utilitariste de la vie humaine, où le droit de vivre serait conditionné par des critères toujours plus larges.
Une stratégie d’extension progressive
En 2024, Jean-Louis Touraine, ancien député et figure influente du débat sur la fin de vie, rapporteur du projet de loi en 2019, a dévoilé une stratégie inquiétante. Selon lui, la première version de la loi exclura les mineurs, les maladies psychiatriques et les cas de démence comme Alzheimer. Mais il ajoute : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire : “On veut étendre ça.” » (1). Cette approche, qu’il présente comme pragmatique, révèle une ambition : élargir progressivement les critères d’éligibilité à l’euthanasie, jusqu’à inclure des cas aujourd’hui exclus.
Ces propos soulèvent une question cruciale : qui décide des lois en France ? Touraine, bien que n’étant plus député depuis 2022, semble jouer un rôle clé dans l’orientation de ce projet, au point de revendiquer une influence sur son évolution future. Cette posture interroge la transparence du processus législatif et le rôle des lobbies dans les débats éthiques.
Les leçons de Soleil Vert
RépondreSupprimerDans Soleil Vert (1973), la société dystopique de 2022 normalise l’euthanasie volontaire pour gérer la surpopulation et la pénurie de ressources, tout en dissimulant une réalité inhumaine : les corps des euthanasiés sont transformés en nourriture. Si le parallèle peut sembler extrême, il souligne un risque réel : celui d’une déshumanisation progressive, où la valeur de la vie serait subordonnée à des critères utilitaires. En Belgique, où l’euthanasie est légale depuis 2002, les cas ont bondi de 12 % en 2023. Les cas pour souffrances psychiatriques (dépression, troubles bipolaires) ont eux augmenté, représentant 1 % des euthanasies en 2022 (Rapport fédéral belge, 2023 et 2024). Ce précédent illustre la « pente glissante » redoutée par les opposants au projet français.
Un délit d’entrave : une menace sur la liberté
Le projet de loi va plus loin en créant un délit d’entrave à l’euthanasie, punissant de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende toute tentative de dissuader une personne de recourir à l’euthanasie (France Soir, 14 mai 2025). Cette mesure, présentée comme une protection du choix individuel, risque de museler les voix discordantes. Familles, amis ou soignants qui proposeraient des alternatives – comme les soins palliatifs – pourraient être accusés d’entrave, même dans un cadre privé. Ce délit menace la liberté d’expression et instaure un climat de méfiance, où le débat éthique serait réduit à une pensée unique. Dans Soleil Vert, l’État contrôle les esprits en imposant des vérités officielles ; ce délit nous en rapproche dangereusement.
Un précédent troublant : la crise covid
Jean-Louis Touraine n’en est pas à son premier combat controversé. Durant la crise Covid, alors député LREM, il s’est illustré par son zèle à défendre la vaccination obligatoire. En juillet 2021, il affirmait sur Sud Radio : « Tous les gens de bonne volonté savent qu’il s’agit d’un très bon vaccin qui a des mérites indiscutables. » Pourtant, les données ultérieures ont nuancé ces certitudes, révélant une efficacité limitée contre la transmission et des effets secondaires rares mais graves. Plus troublant, Touraine a soutenu une obligation vaccinale pour certains citoyens tout en exemptant les parlementaires, déclarant à l’Assemblée nationale : « Il ne peut y avoir en ce domaine la moindre liberté. » Cette rhétorique autoritaire jette une ombre sur son approche actuelle de la fin de vie.
RépondreSupprimerLes arguments des défenseurs et leurs limites
Les promoteurs du projet, dont Touraine, invoquent le droit à mourir dans la dignité pour les patients en fin de vie, confrontés à des souffrances insupportables. Cet argument, légitime en apparence, ignore les alternatives comme les soins palliatifs, qui, selon l’Association française pour les soins palliatifs (SFAP), ne sont accessibles qu’à 20 % des patients éligibles en France. De plus, les garde-fous proposés – consentement, avis médical – pourraient s’éroder avec le temps, comme l’a montré l’expérience belge, où des euthanasies ont été pratiquées sur des patients non terminaux sans consensus clair.
Vers une mobilisation citoyenne
Le projet de loi sur la fin de vie n’est pas, en l’état, une réplique de Soleil Vert. Mais les déclarations de Touraine et l’instauration du délit d’entrave alertent sur un risque : celui d’une normalisation progressive de l’euthanasie, où des catégories entières de personnes – mineurs, malades psychiatriques, déments – pourraient être jugées « indignes » de vivre, et où le débat serait étouffé par la peur de sanctions. Ce scénario, s’il reste hypothétique, exige une vigilance collective.
Plutôt que de céder à une logique utilitariste, la France doit investir dans les soins palliatifs, garantir un débat public transparent et protéger la liberté d’expression. Car, comme dans Soleil Vert, c’est en laissant les élites décider seules que la société risque de perdre son humanité. Mobilisons-nous pour que la réalité ne dépasse pas la fiction.
1) « On obtiendra pas tout de suite, dans la première loi ; parce que vous avez vu la frilosité que notre pays véhicule sur ces questions-là. Il faut tenir le plus possible. Et surtout ! Une fois qu'on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire « On veut étendre ça. » Parce que ; je ne vous apprends pas quelque chose, probablement, à la plupart d'entre vous ; dans la première loi, il n'y aura pas les mineurs, dans la première loi, il n'y aura pas les maladies psychiatriques, dans la première loi il n'y aura même pas les maladies d’Alzheimer. Donc tout ça ne viendra pas tout de suite. Mais dès qu'on aura au moins obtenu une loi, pour ceux qui ont une maladie de Charcot, pour certaines formes de tumeur généralisée, pour ceci, pour cela, après on pourra étendre les choses en disant « C'est quand même pas normal, que y ait des malades, des Français, parce qu'ils ont telle forme de maladie, qui ont droit, et des autres qui y ont pas droit. Donc il faudra introduire cette légalité. »
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/soleil-vert-20-quand-la-realite-frole-la-fiction
La science est réfutable, pas la foi. Si une donnée va à l’encontre de votre modèle il faut détruire ce modèle et c’est le cas pour les narratifs du climat, du Covid, de l’ARNm
RépondreSupprimerpar Patrice Gibertie
20 avril 2025
Le professeur Martin Zizi nous expose la méthode scientifique en un tweet. Il reprend les conclusions de Claude Bernard et de Thomas Kuhn :
@MartinZ_uncut
Arme Anti-troll Comment AVANCER de manière objective face à la fausse science (TM) politisée et surtout gagner le débat ?
En lisant bcp d’échanges sur pleins de fils, il m’apparait qu’il y a pleins de malentendus et de discussions inutiles entre des personnes qui sont soit de mauvaise foi, soit pas formées à la science mais prétendent, soit perdues.
Je me suis souvent posé les questions suivantes :
• Comment éviter le piège des scientifiques politisés ?
• Comment réagir aux agressions de non-scientifiques qui VOUS tapent des papiers à la figure ?
• Comment approcher une discussion ou un échange scientifique de manière correcte que l’on soit scientifique ou pas ? Que l’on soit juste curieux de s’informer…
La solution vient de loin. Mes mentors ont toujours dit la science DOIT sa structure au fait d’être réfutable.
En clair, les données et les expériences sont faites pour DÉMOLIR nos théories ou interprétations des phénomènes pas pour les confirmer.
Si UNE donnée, UNE seule expérience, CONTREDIT ce que l’on croit alors on peut CORRIGER et avancer. Mais Il faut alors RÉVISER son interprétation.
Appliqué aux échanges en ligne ici ou ailleurs, cela signifie :
• Que les gens NON scientifiques ou les faux scientifiques ou les vendus vont VOUS jeter à la figure tel ou tel papier qui «démontre que…»
• On trouvera TOUJOURS des expériences CORRECTES dont les résultats peuvent CONFIRMER l’un ou l’autre point… ceci NE prouve RIEN, c’est juste un biais de CONFIRMATION et c’est l’inverse de la démarche scientifique.
RépondreSupprimer• Certains de ces papiers sont faux, sont des daubes… et certains sont VRAIS mais TOUS ceux qui INTERPRETENT les résultats pour coller à ce qu’ils croient font de l’anti-science.
La seule attitude correcte est de faire des expériences pour DÉMOLIR ce que l’on croit.
Donc sachez TOUS que si UNE donnée contredit une hypothèse, contredit un modèle, contredit une interprétation – c’est FINI ! IL n’y a plus à discuter. ON peut parler de la qualité du papier, de ses manques ou de sa pertinence, mais on ne peut PLUS se raccrocher à l’interprétation qui était donnée avant ce papier.
En clair
• pour le climat, il y a plein de données qui ne collent pas au narratif, donc le narratif c’est de la daube ! – pour les ARN, il y a pas mal de données (et ce depuis le début 2021, en UK notamment) qui montrent SA non efficacité puis son «efficacité négative» donc c’est de la daube et on devrait tout stopper.
• pour SARS2, la majorité de décès furent dus aux infections secondaires… et aux complications NON traitées à temps donc ce terrible virus c’est de la daube !
Si une donnée réfute l’hypothèse de travail, il faut changer d’hypothèse de travail – donc ne perdez plus votre temps en discussion inutiles… parlez surtout des données qui réfutent et donc détruisent un narratif ou une DOXA en disant ce qu’Einstein et plein d’autres disaient : Si une donnée va à l’encontre de votre modèle il faut détruire ce modèle et en changer. Cela a l’air théorique mais en fait c’est puissant, vrai et assez simple.
Mot clé – réfutabiilté. La foi, les croyances ne sont PAS réfutables. Donc si nous n’enfonçons pas ce clou… nous retournerons en arrière aux temps d’avant le procès de Galilée… Voici votre arme anti-trolls. Bonne journée.
source : Patrice Gibertie
https://reseauinternational.net/la-science-est-refutable-pas-la-foi-si-une-donnee-va-a-lencontre-de-votre-modele-il-faut-detruire-ce-modele-et-cest-le-cas-pour-les-narratifs-du-climat-du-covid-de-larnm/
Article important : Comment les probiotiques dans les produits laitiers fermentés aident à gérer l’ostéoporose
RépondreSupprimerLes produits laitiers fermentés comme le kéfir aident à reconstruire l'os en stimulant l'ostéocalcine et en abaissant les marqueurs de dégradation osseuse, ce qui se traduit par des os plus solides
Par Dr Joseph Mercola
Mondialisation.ca,
20 mai 2025
La recherche montre que la consommation régulière de kéfir a augmenté la densité osseuse de la hanche de 5,5 % en l’espace de six mois seulement, ce qui permet de réaliser des gains réels dans les zones les plus vulnérables aux fractures qui
La recherche montre que la consommation régulière de kéfir a augmenté la densité osseuse de la hanche de 5,5 % en seulement six mois, offrant de réels gains dans les zones les plus vulnérables aux fractures qui peuvent mettre la vie en danger.
Les bactéries bénéfiques dans les produits laitiers fermentés réduisent l’inflammation et le stress oxydatif, qui sont deux facteurs cachés de la perte osseuse que la plupart des traitements conventionnels négligent
Les produits laitiers contiennent du C15:0, une graisse saturée à chaîne impaire qui aide à améliorer la santé métabolique, protège les cellules et soutient un poids santé – tout en renforçant les os
*
L’ostéoporose est l’une des maladies les plus dévastatrices liées à l’âge, et elle passe souvent inaperçue jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Rien qu’en Amérique [États-Unis], on estime que 10 millions de personnes sont touchées par cette maladie.1
Caractérisée par des os poreux et cassants, l’ostéoporose vous rend vulnérable aux fractures dues à de simples chutes. Les symptômes courants comprennent des maux de dos, une posture penchée et un risque accru de fractures des hanches, de la colonne vertébrale ou des poignets. Sans intervention, il provoque une invalidité permanente, une perte d’indépendance et une durée de vie considérablement raccourcie.
Bien que les conseils médicaux courants poussent à une augmentation de l’apport en calcium, ce n’est qu’une pièce du puzzle. Le calcium seul, sans autres nutriments et composés bioactifs, contribuera très peu à l’amélioration de la force osseuse. Maintenant, la recherche a montré qu’il existe une solution pratique : les produits laitiers fermentés.
RépondreSupprimerLes produits laitiers fermentés régulent activement le remodelage des cellules osseuses
Une étude publiée dans Food Science of Animal Resources a examiné comment les produits laitiers fermentés et leur teneur en probiotiques influencent la santé squelettique. Plus précisément, les chercheurs ont examiné le processus de remodelage osseux qui maintient votre squelette fort et adaptable tout au long de votre vie.2
• Les probiotiques modifient activement la façon dont votre corps régule la formation osseuse – L’étude montre que les probiotiques affectent les deux principaux types de cellules osseuses, les ostéoblastes (construisent de nouveaux os) et les ostéoclastes (décomposent les vieux os). Lorsqu’il y a un déséquilibre entre les deux, le risque de maladies osseuses comme l’ostéoporose augmente. Un équilibre sain est maintenu en donnant à votre corps les bons nutriments et les bonnes molécules de signalisation pour favoriser la construction osseuse par rapport à la perte osseuse.
Les résultats montrent que la consommation régulière de produits laitiers fermentés a conduit à une densité minérale osseuse (DMO) plus élevée, à une meilleure teneur en minéraux osseux (BMC) et à une plus grande force globale de l’os. Ces effets sont particulièrement notables chez les enfants pendant les poussées de croissance et chez les adultes vieillissants qui présentent un risque élevé de fractures.
• Les produits laitiers fermentés soutiennent la fonction des marqueurs métaboliques liés à la santé des os – Selon l’étude, les produits laitiers fermentés augmentent l’ostéocalcine et le facteur de croissance I de type insuline (IGF-I), qui est une hormone qui favorise l’activité des ostéoblastes, qui sont les cellules de construction osseuses de votre corps. Essentiellement, lorsque les produits laitiers fermentés augmentent les niveaux d’IGF-I, ils indiquent à votre corps de commencer à construire de nouveaux os.
En même temps, les produits laitiers fermentés réduisent l’activité des ostéoclastes en abaissant les composés inflammatoires comme l’interleukine-17 (IL-17) et le facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-α), qui sont connus pour accélérer la dégradation osseuse. Cette double action – plus de construction, moins de dégradation – est ce qui rend les produits laitiers fermentés bénéfiques pour les os.
• Les probiotiques des produits laitiers fermentés communiquent avec votre système immunitaire – Des souches spécifiques comme Lactobacillus et Bifidobacterium aident à faire passer votre équilibre immunitaire de l’inflammation à la réparation. En augmentant la présence de cellules immunitaires qui réduisent l’inflammation et favorisent la résorption osseuse, les probiotiques aident votre corps à faire basculer la balance vers la guérison et la régénération osseuse.
• Les probiotiques produisent également des graisses à chaîne courte (SCFA) – L’étude a distingué la capacité des probiotiques à produire du butyrate, ce qui aide à renforcer la barrière intestinale afin que moins de toxines et de composés inflammatoires s’échappent dans la circulation sanguine. Moins d’inflammation systémique signifie une meilleure protection osseuse.
RépondreSupprimerLe butyrate inhibe également directement la formation d’ostéoclastes et stimule une voie qui encourage l’activité des ostéoblastes et la formation osseuse. En substance, les SCFA agissent comme un système de défense naturel produit directement dans votre intestin qui soutient également vos os.
• Les produits laitiers fermentés réduisent les niveaux d’hormone parathyroïdienne (PTH) – C’est une découverte remarquable, car le PTH est responsable de l’extraction du calcium de vos os lorsque le taux de calcium dans le sang baisse.3
Lorsque vous mangez des produits laitiers fermentés riches en calcium, votre corps n’a pas à détruire vos os pour obtenir ce dont il a besoin. En conséquence, les marqueurs de résorption osseuse comme CTX baissent – ce qui signifie que l’os est moins décomposé.
• L’étude a mis en évidence l’impact des produits laitiers fermentés sur l’expression des gènes – Des gènes spécifiques impliqués dans la croissance osseuse, comme Runx2 et Bmp2, ont été régulés à la hausse en réponse à l’apport en probiotiques. Runx2 est un commutateur principal pour transformer les cellules souches en ostéoblastes qui construisent des os. Pendant ce temps, Bmp2 aide à déclencher la croissance osseuse dans les tissus osseux en développement et matures. Ensemble, ces gènes aident à initier et à maintenir un remodelage osseux sain.
Le kéfir déclenche de vrais gains osseux en 6 mois
Dans une étude similaire publiée dans PLoS One, les chercheurs ont testé les effets à court terme du kéfir sur la santé des os chez 40 adultes déjà diagnostiqués avec l’ostéoporose. Pour leur méthodologie, ils ont comparé le kéfir avec la supplémentation en bicarbonate de calcium par rapport à la prise de suppléments seuls, en mesurant les changements de la DMM et les principaux marqueurs du métabolisme osseux sur une période de six mois.4
• Les probiotiques ont aidé à inverser l’ostéoporose – Dans le groupe du kéfir, le marqueur de la formation osseuse, l’ostéocalcine, s’est radicalement déplacé. À la fin de l’essai de six mois, les personnes qui ont commencé avec une baisse des niveaux d’ostéocalcine avaient inversé cette tendance. Leur nombre a atteint des niveaux associés à la construction osseuse active.
En outre, un biomarqueur pour la dégradation osseuse, β-CTX (bêta C-télopeptide terminal du collagène de type I), a diminué de manière significative. Cela signifie qu’il y avait moins de dégradation active du tissu osseux. Ensemble, ces deux changements reflètent l’influence des probiotiques sur la capacité du corps à reconstruire et à renforcer les os.
RépondreSupprimer• Les avantages se produisent en quelques mois – Au cours du premier mois, β-CTX a commencé à baisser chez ceux qui prenaient du kéfir. Au troisième mois, le déclin était plus prononcé, en particulier chez les personnes qui n’étaient pas dans les stades les plus graves de la perte osseuse. Cela signifie que le kéfir n’a pas seulement fonctionné pour les stades avancés – il a également fonctionné dans les premiers stades, lorsqu’il est encore temps d’inverser les dégâts.
• Le kéfir cible les os sujets à l’ostéoporose – La DMC de la colonne vertébrale n’a pas beaucoup changé, mais la DMC de la hanche et du cou fémoral l’a fait, qui sont parmie des os les plus sujets aux fractures chez les personnes âgées.5,6 Après six mois de traitement au kéfir, les participants ont vu leur DMM de la hanche augmenter de 5,5 %. Ce chiffre ne semble peut-être pas beaucoup au début, mais il montre à quel point le kéfir a contribué à l’arrêt, et même à l’annulation, de la perte de DMO.
• La fonction thyroïdienne s’améliore – Le groupe du kéfir a montré une augmentation de la PTH après six mois. Pour le contexte, la PTH aide à réguler les niveaux de calcium dans le sang et dans ce cas de cette étude, des niveaux plus élevés de PTH reflètent l’augmentation de la signalisation du corps pour le remodelage osseux.
En revanche, le groupe témoin avait des niveaux de PTH plus faibles, ce que les chercheurs liaient à une activité globale plus faible de remodelage osseux.
• Le kéfir est riche en peptides améliorant la santé – Selon l’étude, les peptides de kéfir résultent de la dégradation des protéines du lait pendant la fermentation. Ils interagissent avec votre intestin, votre système immunitaire et même vos os, améliorant l’absorption du calcium et s’assurant que davantage de calcium se retrouve dans vos os.
• Le stress oxydatif est supprimé par les probiotiques – Les personnes atteintes d’ostéoporose présentent souvent des niveaux élevés d’inflammation et de dommages oxydatifs, ce qui accélère la résorption osseuse. Les bactéries bénéfiques du kéfir, à la fois par l’activité antioxydante directe et la modulation immunitaire, ont aidé à réduire les cytokines inflammatoires.
Cela signifie moins d’usure de vos os en raison d’une inflammation chronique de bas grade, ce qui est un facteur que la plupart des traitements conventionnels de l’ostéoporose ignorent.
En fin de compte, la recherche montre que le kéfir est plus qu’un aliment passif que vous mangez pour remplir votre ventre – il améliore également activement le fonctionnement interne de votre métabolisme osseux, modifiant les signaux que votre corps envoie sur l’opportunité de construire ou de démolir votre structure squelettique au besoin. Plus ces signaux restent longtemps en mode « construction », plus vous avez de temps pour retrouver force, stabilité et résilience.
RépondreSupprimerC15:0 – Une graisse bénéfique trouvée dans les produits laitiers
C15:0, également connu sous le nom d’acide pentadécanoïque, est une graisse saturée à chaîne impaire (OCFA) que l’on trouve largement dans les produits laitiers. Il est également présent dans certains poissons et plantes. Pourquoi en parler ? Fait intéressant, il a été démontré que cette graisse est un acteur important dans le maintien de votre santé cellulaire.
Vous connaissez probablement les graisses bien connues qui contribuent à une santé optimale, comme les oméga-3, mais je crois que le C15:0 mérite également d’être mis en lumière.. En plus des avantages discutés ci-dessus, C15:0 offre d’autres avantages pour la santé qui font des produits laitiers fermentés un superaliment.
• Prévention du diabète – Une méta-analyse7de 33 études de cohorte prospectives a révélé que les personnes ayant des niveaux de C15:0 plus élevés présentaient un risque plus faible de développer un diabète de type 2.
• Santé mitochondriale – La recherche a révélé que C15:0 a aidé à réparer la fonction mitochondriale et a réduit la production d’espèces d’oxygène réactives dans une courbe u dose-dépendante.8
• Gestion du poids – La supplémentation quotidienne en C15:0 à une dose de 5 mg par kilo de poids corporel a réduit l’inflammation, les niveaux de glucose et de cholestérol chez les souris obèses.9
Le point à retenir ici est qu’en dehors des probiotiques, les produits laitiers fermentés contiennent d’autres nutriments qui aident à soutenir votre santé de différentes manières. Pour cette raison, je vous encourage à les ajouter plus souvent à votre alimentation.
Cinq stratégies efficaces pour soutenir la santé de vos os
RépondreSupprimerComme le montre la recherche, la gestion de l’ostéoporose est réalisable à l’aide des probiotiques trouvés dans les produits laitiers fermentés. Il contient une collection de souches bactériennes bénéfiques qui soutiennent l’expression des gènes liées à la promotion d’os plus forts, ainsi que de nutriments qui soutiennent ce processus. Pour vous aider à profiter de ces avantages, je recommande les ajustements de style de vie suivants :
1. Ajoutez des produits laitiers fermentés à partir de sources nourries à l’herbe à votre alimentation – Si votre intestin est capable de tolérer les produits laitiers, je vous recommande fortement d’ajouter du kéfir ou du yaourt nature et plein de matières grasses à votre rotation, idéalement à partir de lait 100 % nourri à l’herbe. En plus d’être riches en calcium, ces aliments contiennent d’autres nutriments qui déplacent votre métabolisme osseux dans la bonne direction. Comme le montre la recherche, le kéfir augmente considérablement la densité osseuse de la hanche en seulement six mois et soutient l’ostéocalcine.10
2. Envisagez de prendre un supplément de haute qualité – Si vous êtes sensible aux produits laitiers ou si vous ne supportez pas le goût du kéfir ou du yaourt, ce n’est pas grave. Dans ce cas, il serait sage de prendre un supplément probiotique de haute qualité qui comprend des souches comme Lactobacillus reuteri, L. casei ou Bifidobacterium longum – il a été démontré que tous réduisent les marqueurs de perte osseuse et améliorent la densité osseuse.
3. Mangez des aliments qui nourrissent vos microbes intestinaux – Les probiotiques sont importants, mais ils ne prospèrent que si vous les nourrissez bien. Si votre intestin est déjà compromis, commencez lentement avec des fruits mûrs, des légumes-racines et des aliments fermentés qui contiennent des prébiotiques. Cela crée un environnement où les bactéries bénéfiques commencent à prospérer à nouveau et commencent à s’éloigner des processus inflammatoires qui mènent à la perte osseuse.
4. Plonz-vous correctement au soleil – La lumière du soleil est la façon dont votre corps produit de la vitamine D, et ce nutriment est essentiel pour l’absorption du calcium et une bonne fonction immunitaire. Visez 15 à 30 minutes de soleil non filtré sur votre peau tous les jours à midi, lorsque le soleil est à son apogée. Si vous avez suivi un régime riche en acide inlinoléique (LA), exposez-vous au soleil en début de matinée ou en fin d’après-midi pour éviter d’endommager la peau.
Dans la plupart des régions des États-Unis, cela signifie éviter la lumière du soleil de 10 h à 16 h. La raison en est que lorsque la lumière du soleil frappe votre peau, le LA dans votre peau est métabolisé, provoquant des dommages à l’ADN et une inflammation.
Pour des instructions détaillées sur la façon d’optimiser vos niveaux de vitamine D en toute sécurité, lisez mon article « Le Forum virtuel international de la vitamine D de 2024 libère le pouvoir de la vitamine D ». Là, je vous fournis des stratégies supplémentaires pour réduire votre risque de cancer de la peau alors que vous travaillez à éliminer les toxines [LA en anglais] de votre corps.
5. Faites de l’exercice régulièrement – Bien qu’une alimentation saine aidera sans aucun doute à améliorer la santé squelettique, il existe d’autres méthodes qui l’optimisent davantage, comme l’exercice. Comme indiqué dans l’étude sur la science alimentaire des ressources animales, l’impact généré par l’activité physique stimule vos ostéocytes, augmentant ainsi la DMO.11
RépondreSupprimerPour faire bouger votre corps, le moyen le plus simple est d’aller se promener. Je recommande généralement de faire 10 000 pas par jour pour une santé optimale. En ce qui concerne l’entraînement en résistance, les avantages sont d’environ 40 à 60 minutes par semaine. Pour une explication approfondie sur ce sujet, lisez mon article « Les avantages de la marche – Comment faire plus de pas cet été ».
Foire aux questions (FAQ) sur les avantages des probiotiques pour la santé du squelette
Q : Qu’est-ce que l’ostéoporose et pourquoi est-elle dangereuse ?
R : L’ostéoporose est une maladie où les os deviennent poreux et cassants, ce qui les rend plus sujets aux fractures. Il passe souvent inaperçu jusqu’à ce qu’une fracture se produise. Cela entraîne des douleurs chroniques, une perte de mobilité et même un raccourcissement de la durée de vie s’il n’est pas traité.
Q : Comment les produits laitiers fermentés aident-ils à améliorer la santé des os ?
R : Les produits laitiers fermentés comme le kéfir et le yaourt contiennent des probiotiques qui régulent l’activité des cellules osseuses, augmentent les cellules de construction osseuse (ostéoblastes), réduisent les cellules résorbatrices d’os (ostéoclastes) et soutiennent la densité et la force des os. Ils réduisent également l’inflammation et stimulent les marqueurs métaboliques utiles, tels que l’ostéocalcine et l’IGF-I.
Q : Quelles preuves scientifiques soutiennent les avantages des produits laitiers fermentés sur la santé du squelette ?
R : Une étude de six mois publiée dans PLOS One a montré que le kéfir augmentait la densité osseuse de la hanche de 5,5 % et inversait les marqueurs de dégradation osseuse. Les participants ont vu des avantages notables en aussi peu qu’un mois, en particulier dans les premiers stades de l’ostéoporose.
Q : Y a-t-il d’autres avantages pour la santé des produits laitiers fermentés en plus de la force osseuse ?
A : Oui. Les produits laitiers fermentés contiennent du C15:0 (acide pentadécanoïque), un acide gras rare qui soutient la santé métabolique, la fonction mitochondriale, la prévention du diabète et réduit l’inflammation, ce qui en fait un « superaliment » complet.
Q : Quelles sont les meilleures stratégies pour soutenir la santé des os naturellement ?
RépondreSupprimerR : Les principales stratégies que je recommande comprennent :
• Manger des produits laitiers fermentés comme le kéfir ou le yaourt.
• Prendre des suppléments probiotiques de haute qualité si les produits laitiers ne sont pas tolérés.
• Nourrir votre intestin avec des aliments riches en prébiotiques.
• Obtenir une exposition adéquate au soleil pour des niveaux optimaux de vitamine D.
• Exercice régulier, en particulier la marche et l’entraînement de résistance.
Dr Joseph Mercola
Lien vers l’article original:
IMPORTANT ARTICLE: How Probiotics in Fermented Dairy Help Manage Osteoporosis 14 mai 2025
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
Notes
1 FDA, Osteoporosis
2, 11 Food Sci Anim Resour 2025; 45(2):449-467
3 Better Health Channel, Parathyroid Glands
4, 10 PLoS One. 2015 Dec 10;10(12):e0144231
5 StatPearls, Hip Fracture Overview
6 StatPearls, Femoral Neck Fractures
7 Crit Rev Food Sci Nutr. 2021;61(16):2705-2718
8, 9 Sci Rep. 2020 May 18;10:8161
https://www.mondialisation.ca/article-important-comment-les-probiotiques-dans-les-produits-laitiers-fermentes-aident-a-gerer-losteoporose/5698614?doing_wp_cron=1747803424.7798359394073486328125
« Ramener le bacon à la maison »: La FDA approuve le projet d’une société biotechnologique britannique de produire des porcs génétiquement modifiés pour les consommateurs américains
RépondreSupprimerLes partisans des porcs génétiquement modifiés disent que les producteurs de porc industriels n'auront pas besoin d'utiliser autant d'antibiotiques, car les animaux seront plus résistants aux maladies. Cependant, les critiques doutent que la modification fonctionne longtemps. Ils ont également soulevé des inquiétudes concernant les effets inattendus de la technologie.
Par Brenda Baletti
Mondialisation.ca,
19 mai 2025
La Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) a donné la semaine dernière le feu vert à une entreprise de biotechnologie basée au Royaume-Uni pour produire des porcs génétiquement modifiés pour la consommation humaine aux États-Unis.
PIC, anciennement Pig Improvement Company, utilise la technologie d’édition de gènes CRISPR pour modifier génétiquement les porcs pour qu’ils soient résistants au syndrome reproducteur et respiratoire porcin (PRRS), une infection virale qui affecte les porcs produits dans les fermes industrielles, selon Technology Review.
Le PRRS, apparu pour la première fois dans les années 1980, est un virus respiratoire contagieux qui provoque de la fièvre, des problèmes respiratoires et une insuffisance reproductive chez les porcs. Il peut également supprimer le système immunitaire, rendant les porcs plus vulnérables à d’autres infections.
Une analyse récente a montré que le virus a coûté à l’industrie porcine industrielle environ 1,2 milliard de dollars en production perdue entre 2016 et 2020. Les producteurs ont eu du mal à contrôler le virus parce qu’il mute rapidement, ce qui rend les vaccins inefficaces.
L’édition de gènes CRISPR permet aux scientifiques de manipuler le propre ADN d’un animal, plutôt que de lui ajouter de l’ADN d’autres espèces, comme cela a été fait avec les organismes génétiquement modifiés (OGM) précédents.
L’approbation de la FDA permet à l’entreprise de produire les porcs commercialement, ce qui inclut de permettre aux porcs de se reproduire et de transmettre leur modification génétique.
Les concepteurs du cochon ont utilisé les « ciseaux » d’édition de gènes CRISPR pour éditer des embryons de porc, coupant le récepteur moléculaire que le virus PRRS utilise pour entrer dans les cellules. Ils ont ensuite implanté les embryons dans de jeunes porcs femelles.
« Cette approbation est une étape importante en biotechnologie, les animaux génétiquement modifiés offrant potentiellement une source de protéines plus durable et résistante aux maladies », a écrit Food & Drink International.
Les partisans vantent également l’idée que les porcs génétiquement modifiés auront besoin de moins d’antibiotiques, car ils ne tomberont pas malades.
Cependant, les critiques doutent que le montage fonctionne longtemps. Ils ont également soulevé des inquiétudes concernant les effets inattendus de la technologie.
GMWatch, un groupe de chiens de garde OGM qui a signalé l’approbation de la FDA dans son bulletin d’information, a écrit :
« Nous ne nous attendons pas à ce que la résistance aux virus génétiquement modifiés – qui, même maintenant, est fuite – dure longtemps chez les porcs génétiquement modifiés. Nous avons vu dans la pandémie de COVID à quelle vitesse les virus mutent pour échapper à toute barrière placée sur leur chemin.
« Les porcs génétiquement modifiés entraîneront l’évolution de mutations dans le virus qui lui permettront de percer la résistance au virus modifié – conduisant potentiellement à l’émergence de souches encore plus virulentes du virus. »
RépondreSupprimerLes chercheurs sur la maladie du porc ont également soulevé des doutes quant à savoir si l’édition de gènes fonctionnera même. Un professeur et vétérinaire à la retraite de l’Université du Minnesota a déclaré à AVMA News : « Il n’y a pas de solution miracle en ce qui concerne le PRRS. »
« Espérons que cela améliorera le contrôle du PRRS », a-t-il déclaré. « Mais comme il n’a pas été testé dans des conditions représentatives de la production de porc à grande échelle, les producteurs et les vétérinaires devront toujours appliquer toutes les mesures de contrôle qui se sont avérées efficaces contre ce virus. »
En réponse à la nouvelle, le Center for Food Safety (CFS) appelle la FDA à mettre en œuvre des réglementations plus strictes sur les animaux génétiquement modifiés. L’organisation a déclaré que la structure réglementaire actuelle « manque de la rigueur et de la transparence publiques nécessaires ».
Le CFS a également déclaré que la modification génétique des animaux peut entraîner des problèmes imprévus de santé animale, des perturbations de l’environnement et que, sans lois d’étiquetage, cela peut retirer aux consommateurs le droit de prendre des décisions éclairées sur ce qu’ils mangent.
D’autres tentatives de modifications génétiques d’animaux … et d’être humains
La décision de la FDA sur les porcs du PIC est parmi les premières pour le bétail génétiquement modifié aux États-Unis. Le processus a longtemps suscité des inquiétudes, car chez les animaux, l’édition des gènes a entraîné des effets secondaires inattendus, notamment des langues élargies et des vertèbres supplémentaires.
Souvent, les chercheurs ne connaissent pas l’étendue des fonctions d’un gène jusqu’à ce qu’ils tentent d’y apporter des modifications, selon le Dr. Joseph Mercola.
Technology Review a déclaré que le projet de modification génétique de porcs est « scientifiquement similaire » à une tentative en Chine en 2018 de concevoir génétiquement les humains.
Le scientifique He Jiankui a modifié les embryons de ce qui deviendrait des jumelles [bébés] pour les rendre résistantes au VIH en supprimant un gène récepteur.
Lorsque la nouvelle a été annoncée au sujet des jumelles, cette affaire a suscité un tollé international. Jankui a été condamné à trois ans de prison et à une forte amende . On ne sait pas ce qui est arrivé aux filles. Jiankui a déclaré à NPR qu’elles « menaient une vie normale, paisible et non perturbée », mais a refusé de commenter s’il y avait eu des effets négatifs.
Un panel international a décidé que personne ne devrait plus modifier les bébés « jusqu’à ce qu’il soit clairement établi qu’il est possible d’apporter efficacement et de manière fiable des modifications génomiques [autrement dit l’édition du génome] précis sans changements indésirables chez les embryons humains« .
Cependant, ces restrictions ne s’appliquent pas aux porcs.
RépondreSupprimerRaymond Rowland, un chercheur de l’Université de l’Illinois impliqué dans la création des premiers animaux à l’épreuve du PRRS, a déclaré à Technology Review que l’édition du génome est « dans son sens le plus large, un moyen de créer une vie plus parfaite ».
Jusqu’à présent, seuls quelques animaux génétiquement modifiés ont été autorisés aux États-Unis. En 2015, la FDA a approuvé l’application d’AquaBounty Technologies pour créer et élever son saumon génétiquement modifié, conçu pour croître deux fois plus vite que le saumon normal.
Cependant, après l’approbation, l’entreprise a fait face à l’opposition des militants écologistes et à une faible demande pour son produit. En décembre dernier, elle a fermé sa poissonnerie et éliminé les stocks restants.
En 2022, la FDA a donné aux bovins génétiquement modifiés, développés par la société de bio-ingénierie Recombinetics, une détermination à faible risque pour la commercialisation de produits, y compris la viande. Les gènes des animaux ont été modifiés pour rendre leur pelage plus court et plus lisse, ce qui vise à mieux les aider à résister au stress thermique, leur permettant de prendre plus de poids et d’augmenter l’efficacité de la production de viande.
La FDA a déclaré qu’il n’y avait aucun problème de sécurité et a permis au projet d’aller de l’avant. La détermination à faible risque signifie que lorsque l’entreprise sera prête à commercialiser le bétail génétiquement modifié, elle sera confrontée à des obstacles plus faibles dans le processus réglementaire.
La même entreprise tentait de modifier génétiquement le bétail au Brésil pour qu’il soit sans corne, mais a trouvé des altérations génomiques inattendues au cours du processus, que le Brésil a ensuite arrêté.
Pas les premiers porcs génétiquement modifiés aux États-Unis.
Les porcs de PIC sont les deuxièmes porcs génétiquement modifiés approuvés comme nourriture aux États-Unis. En 2020, Revivicor a obtenu l’approbation de la FDA pour ses porcs GalSafe, édités pour être sans danger pour les personnes atteintes du syndrome alpha-gal à manger.
Le syndrome d’Alpha-gal sensibilise les gens aux réactions allergiques au bœuf, au porc et à l’agneau, généralement après une morsure de tique. L’animal OGM a été créé en supprimant le gène de l’alpha-1, 3-galactosyltransférase, qui « fixe les sucres alpha-galactose aux surfaces cellulaires », a rapporté Medpage Today.
Alors que les porcs GalSafe étaient pour un marché spécialisé, PIC espère que ses porcs seront largement adoptés dans l’industrie de l’élevage. L’entreprise demande son approbation au Canada, au Mexique et en Chine et prévoit de commencer les ventes aux États-Unis l’année prochaine, a rapporté Food & Drink International.
D’autres animaux génétiquement modifiés sont également en préparation. L’année dernière, la FDA a annoncé la création de deux centres d’innovation animale et vétérinaire axés sur les modifications génétiques des animaux qui « favorisent la résilience agricole, la sécurité alimentaire, la santé animale ou la santé publique ».
RépondreSupprimerL’agence a accordé un financement à l’Université du Wisconsin-Madison pour développer des poulets génétiquement modifiés afin de résister à l’influenza aviaire hautement pathogène, également connue sous le nom de grippe aviaire. Elle a également financé l’Université de Californie, Davis, pour travailler sur diverses grandes espèces de bétail pour se nourrir et pour partager leurs données afin de faciliter le processus de réglementation.
Brenda Baletti
Lien vers l’article original:
« Bringing Home the Bacon »: FDA Approves U.K. Biotech Company Plan to Produce Gene-Edited Pigs for U.S. Consumers, The Defender, le 9 mai 2025.
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
*
Brenda Baletti, Ph.D.
Brenda Baletti, docteur en droit, est journaliste senior pour The Defender. Elle a écrit et enseigné sur le capitalisme et la politique pendant 10 ans dans le cadre du programme d’écriture de l’université de Duke. Elle est titulaire d’un doctorat en géographie humaine de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill et d’une maîtrise de l’université du Texas à Austin.
https://www.mondialisation.ca/ramener-le-bacon-a-la-maison-la-fda-approuve-le-projet-dune-societe-biotechnologique-britannique-de-produire-des-porcs-genetiquement-modifies-pour-les-consommateurs-americains/5698504?doing_wp_cron=1747720571.4794640541076660156250
Le rapport Kennedy devrait faire feu de tout bois contre les pesticides agricoles
RépondreSupprimer21 Mai 2025
AGDAILY Reporters*
Le secrétaire d'État à la Santé et aux Services Sociaux, Robert F. Kennedy Jr., a longtemps déclaré qu'il souhaitait « armer » les agences de réglementation pour éliminer l'utilisation des pesticides dans l'agriculture américaine, et sa rhétorique a souvent utilisé une terminologie de l'activisme animaliste, comme « élevage industriel ». Cette approche est au cœur de son mantra Make America Healthy Again, dont il espère qu'il contribuera à légitimer son rôle au sein de l'administration Trump.
Mais un article du Wall Street Journal fait état de frictions entre M. Kennedy et des responsables de l'administration sur la part de responsabilité des produits phytosanitaires dans les problèmes de santé des États-Unis. M. Kennedy exposera ses arguments et ses conclusions dans un prochain rapport de la nouvelle commission MAHA, mais ses collègues craignent que s'attaquer aux pesticides ne perturbe la chaîne d'approvisionnement alimentaire et n'aliène l'Amérique rurale, qui constitue la base la plus fervente de M. Trump.
« Certains responsables de l'Agence de Protection de l'Environnement, qui réglemente les pesticides, et du département de l'Agriculture ont mis en doute le désir de Kennedy de considérer les herbicides comme nocifs pour la santé », note l'article du WSJ.
Cela intervient à un moment où le président Donald Trump tente de rester dans les bonnes grâces des agriculteurs, qui ont subi d'importants gels des subventions fédérales, des incertitudes tarifaires et la dissolution des programmes « de la ferme à la table » – M. Trump ayant déclaré qu'il s'agirait d'une « petite période d'ajustement » pour les agriculteurs.
Lors de sa propre candidature à l'élection présidentielle, puis lors de son processus de confirmation en tant que secrétaire à la Santé, M. Kennedy s'est opposé avec véhémence à de nombreuses pratiques agricoles modernes, notamment en ce qui concerne l'utilisation des pesticides, les OGM et l'étiquetage, et a plaidé à maintes reprises contre les producteurs à grande échelle. La Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention étant rattachés au département de la Santé et des Services Sociaux, il exerce une influence prépondérante sur le secteur agricole.
« Je pense que nous sommes sur le point d'assister à l'un des réalignements les plus importants de l'histoire de la politique américaine », a déclaré M. Calley Means, l'un des principaux conseillers de M. Kennedy.
Le rapport devrait être publié le 22 mai lors d'un événement réunissant M. Kennedy et des personnalités influentes de la commission MAHA (parmi lesquelles figurera probablement la « Food Babe » Vani Hari). Selon le WSJ, le rapport devrait pointer du doigt le glyphosate, l'ingrédient actif du Roundup, l'herbicide le plus utilisé au monde, d'après des personnes familières avec le projet. Le rapport devrait également mentionner l'atrazine, un herbicide utilisé sur les graminées et le maïs, comme une toxine pouvant poser problème, ont déclaré ces personnes.
On ne sait pas exactement quels autres produits pesticides pourraient être visés, ni même si le rapport ne s'attaque qu'aux pesticides de synthèse.
Outre les pesticides, le rapport se penchera sur les causes potentielles des maladies chroniques chez les enfants, notamment l'alimentation, le manque d'exercice physique et l'utilisation de la technologie.
« Le premier rapport de la commission MAHA pour le président Trump sera une évaluation historique de ce que nous savons des causes de la crise des maladies chroniques en Amérique et de ce sur quoi nous devons poursuivre nos recherches », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
Des groupes agricoles et alimentaires font pression contre certaines parties du rapport lors de réunions avec des responsables de la Maison Blanche, ont indiqué des personnes au fait de la question. Le président de la National Corn Growers Association, Kenneth Hartman Jr, s'est dit préoccupé par le fait que « le rapport de la MAHA ignore les recherches et les essais approfondis sur les pesticides et jette le doute sur la sécurité d'utilisation de ces technologies ».
RépondreSupprimerSelon le département américain de l'Agriculture, plus de 90 % des cultures de soja, de maïs et de cotonnier semées aux États-Unis sont génétiquement modifiées pour résister aux herbicides à base de glyphosate. Les agriculteurs américains appliquent près de 136 millions de kilos de glyphosate dans leurs champs chaque année, selon les données de l'U.S. Geological Survey.
Le glyphosate est reconnu comme l'un des herbicides modernes les plus sûrs, l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement ayant déclaré lors de la première administration de Trump en 2020 : « L'EPA a constaté qu'il n'y a pas de risques préoccupants pour la santé humaine lorsque le glyphosate est utilisé conformément à son étiquette actuelle. L'EPA a également constaté qu'il est peu probable que le glyphosate soit cancérigène pour l'homme. » [« unlikely to be a human carcinogen ».]
« J'ai un engagement personnel et une longue histoire de travail avec les agriculteurs », a déclaré M. Kennedy lors de ses auditions de confirmation. « Je veux m'assurer que je comprends les marges très étroites avec lesquelles les agriculteurs et les éleveurs américains doivent composer, et je ne veux pas que, sous ma surveillance, un seul agriculteur doive partir pour des raisons économiques, réglementaires ou bureaucratiques si je suis confirmé. »
S'attaquer au glyphosate et au Roundup, créé par Monsanto et aujourd'hui propriété de Bayer, a été financièrement lucratif pour M. Kennedy, qui a passé une grande partie de sa carrière en tant qu'avocat spécialisé dans les questions d'environnement. Il a joué un rôle actif dans le premier procès sur le glyphosate contre Monsanto, qui s'appuyait sur des recherches douteuses et s'est soldé par un jugement de plusieurs millions de dollars en Californie. Ce procès a fait boule de neige et a donné lieu à des dizaines de milliers d'actions en justice, tentant généralement d'établir un lien entre le Roundup et le lymphome non hodgkinien.
Bayer indique sur son site web que 114.000 des quelque 181.000 plaintes ont été résolues ou jugées irrecevables au 31 janvier, ce qui laisse environ 67.000 plaintes en suspens. À ce jour, Bayer a versé environ 11 milliards de dollars à titre de règlement.
_______________
Source : RFK Jr. report expected to go guns blazing against farm pesticides
https://seppi.over-blog.com/2025/05/le-rapport-kennedy-devrait-faire-feu-de-tout-bois-contre-les-pesticides-agricoles.html
SupprimerJFK Jr n'est ni paysan ni scientifique !
Premiers signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression
RépondreSupprimerpar Clark Barnes,
le 20 mai 2025,
dans la catégorie Preppers, Pénuries
Je me souviens des histoires de ma grand-mère sur la Grande Dépression : elle racontait comment elle survivait avec la nourriture qu'elle trouvait.
Je n'aurais jamais cru voir une chose pareille de mon vivant. Mais ces derniers temps ? Je n'en suis plus si sûre.
« Rupture de stock.»
Trois mots qui sont devenus mes ennemis jurés en épicerie. De la sriracha au lait maternisé, plus rien ne semble sacré.
Mon potager, né d'un projet pandémique, est désormais ma police d'assurance alimentaire.
Avec la flambée des prix alimentaires, je me suis demandé : allons-nous vers une époque où les aliments de la Grande Dépression deviendront la norme ?
Les signes deviennent difficiles à ignorer :
Le pincement à la caisse
Laissez-moi vous dire que mes courses hebdomadaires sont devenues un véritable parcours du combattant ces derniers temps. Alors que je pensais que les prix ne pouvaient plus grimper, ils ont fait une pause – mais ne sabrez pas le champagne tout de suite.
En 2023, j’ai failli m’étouffer avec mon café quand le prix des œufs a grimpé en flèche. Aujourd’hui, il est toujours en hausse de 19,1 % par rapport à l’année dernière.
De quoi faire rougir une poule ! Et ne me parlez pas de la laitue : elle a bondi de 10,3 % en seulement six mois.
Selon les experts du Bureau of Labor Statistics, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 2,2 % l’année dernière. C’est nettement mieux que les 4,4 % de l’année précédente, mais cela continue de nous plomber les poches.
Voici un aperçu rapide de certaines augmentations que j'ai constatées :
Œufs : +19,1 % (et une nouvelle hausse de 2,4 % est prévue en 2024)
Bœuf et veau : +4,5 % (avec une hausse de 5,6 % pour la viande prévue l'année prochaine)
Repas à la maison : +1,2 % (on dirait que la cuisine maison a encore la cote)
Repas hors domicile : +4,1 % (aïe, les factures de restaurant sont salées)
Je ne suis pas économiste, mais j'ai des yeux dans la tête et un portefeuille dans la poche. Et laissez-moi vous dire que plus de 80 % d'entre nous, les gens ordinaires, avons l'impression que les prix des denrées alimentaires ont augmenté plus que ce que ces chiffres suggèrent.
C'est peut-être parce que nous allons plus souvent au magasin que ces statisticiens, ou peut-être à cause de toutes les rumeurs d'inflation aux informations.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, je me suis retrouvé à faire mes courses avec ingéniosité. Je surveille ces soldes avec attention, je donne une chance aux marques génériques et je limite mes achats de produits raffinés.
Perturbations de la chaîne d'approvisionnement : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression
Vous souvenez-vous de la grande pénurie de papier toilette de 2020 ? Eh bien, ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. J'ai pu constater de mes propres yeux à quel point les événements mondiaux peuvent bouleverser notre approvisionnement alimentaire.
L'été dernier, je n'ai pas trouvé ma marque de pâtes préférée pendant des semaines. Le gérant du magasin m'a expliqué que c'était à cause de problèmes de chaîne d'approvisionnement. Cela m'a fait réfléchir à l'interconnexion et à la fragilité de notre système alimentaire.
Des confinements liés à la pandémie au conflit en Ukraine qui a perturbé les exportations de céréales, on a l'impression que nous jouons constamment au chat et à la souris avec les pénuries alimentaires. Cela rappelle étrangement la pénurie à laquelle les gens étaient confrontés pendant la Grande Dépression.
Pénuries alimentaires
Je n'aurais jamais pensé voir le jour où je devrais rationner la moutarde, entre autres. Mais la semaine dernière, j'étais là, face à un rayon de condiments vide, avec l'impression d'avoir fait un bond dans le temps.
Il n'y a pas que la moutarde qui est difficile à trouver ces derniers temps. L'année dernière, j'ai eu du mal à me procurer du lait maternisé, de la sauce Sriracha, du pop-corn, des conserves pour animaux et même du fromage frais.
Chaque pénurie a sa propre histoire : des fermetures d'usines aux mauvaises récoltes liées au climat. C'est un rappel brutal de la précarité de notre système alimentaire.
Changement de comportement des consommateurs
J'ai remarqué un changement dans mes habitudes d'achat, et je ne suis pas la seule. En discutant avec des voisins et des amis, j'ai entendu des histoires similaires de restrictions budgétaires et de cuisine créative.
J'ai remarqué quelques tendances dans mes propres habitudes récemment. L'achat en gros est devenu une stratégie incontournable, surtout lorsque les produits non périssables sont en promotion. Je me tourne également davantage vers les marques génériques, car les étiquettes sophistiquées ne me semblent pas justifier le coût supplémentaire. Ma famille a commencé à intégrer au moins deux repas végétariens par semaine pour réduire ses dépenses en viande.
Et quant aux plats à emporter, ils sont devenus un plaisir rare, au lieu de la commodité habituelle qu'ils étaient autrefois, la cuisine maison occupant une place centrale.
C'est amusant de voir comment ces changements font écho à l'ingéniosité de la Grande Dépression. Ma grand-mère approuverait probablement d'un signe de tête ma nouvelle frugalité.
RépondreSupprimerUn scoop sur le régime alimentaire de la Grande Dépression : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression
La Grande Dépression n'était pas seulement une question de portefeuilles vides, elle était aussi une question d'estomacs vides. De 1929 à la fin des années 1930, l'Amérique a connu une crise économique qui a laissé des millions de personnes sans emploi et peinant à subvenir à leurs besoins.
La période était difficile. Des soupes populaires ont fait leur apparition dans les villes, tandis que les ruraux dépendaient de ce qu'ils pouvaient cultiver ou cueillir. L'argent était rare, et la créativité en cuisine est devenue une nécessité, pas un loisir. C'est ce que nous constatons petit à petit aujourd'hui.
Se préparer à un changement potentiel
Jardinage
Laissez-moi vous parler de mon jardin. Avant, c'était une pelouse inégale que je tondais à contrecœur un week-end sur deux. Maintenant ? C'est mon petit jardin de la victoire, et j'en suis extrêmement fière.
Pour les débutants, j'ai appris quelques conseils utiles au fil du temps. Commencez petit : inutile de vous surcharger. Même quelques pots sur un rebord de fenêtre ensoleillé peuvent faire la différence. Optez pour des plantes à haut rendement comme les courgettes, les tomates et les haricots, qui vous rapporteront le plus.
Apprendre à composter est également une véritable révolution : cela permet de fournir de l'engrais gratuitement tout en réduisant le gaspillage. Si l'espace est un problème, pensez à rejoindre un jardin communautaire ; cela résout non seulement le problème d'espace, mais vous permet également de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées.
Je n'oublierai jamais la première fois où j'ai préparé une salade entièrement à partir de mon jardin. C'était un goût d'indépendance.
Conserver les aliments
Autrefois, la mise en conserve semblait réservée à ma grand-mère. Maintenant ? J’ai tellement de bocaux Mason que je ne peux en compter, et je n’ai pas honte de l’admettre.
Voici un bref aperçu des méthodes de conservation que j’ai essayées :
Méthode : Idéal pour : Niveau de difficulté
RépondreSupprimerMise en conserve : Fruits, légumes, sauces : Moyenne
Congélation : La plupart des fruits et légumes : Facile
Déshydratation : Fruits, herbes, certains légumes : Facile
Fermentation : Légumes : Moyenne
Mon dernier projet ? Apprendre à faire de la choucroute. Elle sent un peu mauvais, mais bon, elle est pleine de probiotiques et se conserve éternellement.
Créer un système alimentaire durable : 4 signes que nous allons bientôt manger des aliments de la Grande Dépression
J’adore mon petit jardin, mais je sais qu’il ne suffit pas à nourrir ma famille toute l’année. C’est pourquoi j’ai commencé à m’intéresser à la durabilité alimentaire dans son ensemble.
J'ai rejoint une coopérative alimentaire locale, où je peux acheter directement auprès des agriculteurs de ma région. Cela m'a ouvert les yeux sur l'importance de soutenir l'agriculture locale.
De plus, les œufs sont bien meilleurs que tout ce que j'ai pu acheter au supermarché.
Pour bâtir un système alimentaire plus résilient, j'explore plusieurs stratégies. Je soutiens les programmes d'agriculture soutenue par la communauté (ASC), qui permettent de mettre en relation directe les agriculteurs locaux et les consommateurs. Je milite également en faveur d'initiatives d'agriculture urbaine pour rapprocher la production alimentaire de nos foyers.
L'apprentissage des principes de la permaculture m'aide à comprendre les techniques d'agriculture durable tout en participant à des réseaux de conservation des semences, ce qui me permet de contribuer à la sécurité alimentaire à long terme. Enfin, la réduction du gaspillage alimentaire grâce au compostage et à la cuisine créative est devenue un élément clé de ma démarche.
Qui aurait cru que les leçons de la Grande Dépression deviendraient si pertinentes dans notre monde moderne ?
Rappelez-vous, nos grands-parents et arrière-grands-parents n'ont pas seulement survécu à cette époque ; ils ont même prospéré à bien des égards.
Ils ont acquis des compétences qui leur ont servi toute leur vie. Pourquoi ne pas faire de même ?
https://earlking56.family.blog/2025/05/20/first-signs-well-soon-be-eating-depression-era-foods/
Faites vos courses à la campagne ! Vous y trouverez des fruits et des légumes de saison, du lait, fromage, des œufs et de la viande toute l'année !
SupprimerEt pour paierez 20 fois moins cher qu'aux 'super marchés' !
Les agriculteurs bio ne gagnent pas d'argent en Allemagne : l'agriculture biologique entre exigences et réalités
RépondreSupprimer20 Mai 2025
Olaf Zinke, AGRARHEUTE*
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) se sont contractés de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH. La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année précédente à 76 % pour la campagne actuelle.
- voir graph sur site -
Les agriculteurs bio doivent se battre sur le plan économique. Recettes en baisse, revenus stagnants, subventions records sont la nouvelle norme. Les investissements aussi se réduisent. La croissance a une autre allure. Les subventions représentent près de 80 % des revenus. Les collègues conventionnels doivent également se battre. Mais ici, le marché détermine bien plus les revenus et les prix que dans l'agriculture biologique.
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) ont diminué de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH.
Les problèmes économiques des agriculteurs bio persistent. C'est ce que montrent les données économiques du réseau d'exploitations tests. Certes, les revenus sont restés quasiment stables par rapport à ceux de leurs collègues conventionnels – mais uniquement parce que les subventions ont nettement augmenté – et représentent désormais une part de près de 80 % des revenus. Chez les agriculteurs conventionnels, elles représentent moins d'un tiers.
Il y a quelques années encore, l'agriculture biologique était en constante progression : plus d'agriculteurs, plus de surfaces, des bénéfices en hausse et des revenus sûrs. Cela semble être terminé pour le moment. Dès la campagne 2021/22, les problèmes économiques de l'agriculture biologique sont devenus évidents dans un contexte économique très difficile.
La forte hausse des prix des denrées alimentaires et la baisse tout aussi importante des revenus des consommateurs ont complètement modifié le marché. Cette évolution s'est poursuivie au cours de la campagne 2022/23 et, en 2023/24, on constate tout au plus une stabilisation. Mais uniquement en raison des subventions records. C'est du moins ce que montrent les données actuelles du réseau d'exploitations tests du ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL).
Le chiffre d'affaires diminue pour ces raisons
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Malgré des revenus relativement stables (en raison de l'augmentation des subventions), le chiffre d'affaires a nettement baissé de 5,5 % pour atteindre 2.478 euros/ha, selon les données du réseau d'exploitations pilotes. Au total, 18 % de ces recettes proviennent de la production végétale et 73 % de la production animale (principalement du lait avec 42 %).
La baisse des prix agricoles du lait et des céréales de l'année dernière ne s'est pas traduite par une baisse significative du chiffre d'affaires des agriculteurs bio (comme l'année précédente). Cela s'explique notamment par la structure du marché de l'agriculture biologique : les prix à la production y fluctuent nettement moins et ne suivent que lentement l'évolution du marché, et ils reposent beaucoup plus sur des accords de prix, comme pour les céréales par exemple.
En outre, les quantités de produits vendus se sont stabilisées par rapport aux années précédentes, voire ont augmenté via les canaux de vente des discompteurs. Mais en général à des prix nettement inférieurs à ceux pratiqués par exemple dans le commerce spécialisé bio. C'est ce que montrent surtout les recettes des ventes qui, malgré des revenus relativement stables (en raison de subventions plus élevées), ont nettement baissé de 5,5 % pour atteindre 2.478 euros/ha.
Sur ces recettes, 18 % au total provenaient de la production végétale et 73 % de la production animale (surtout du lait avec 42 %). Le reste provenait d'autres sources de revenus, comme les services et le travail à façon pour des tiers. Au cours de la campagne précédente, les agriculteurs conventionnels ont réalisé un chiffre d'affaires de 4.789 euros par hectare. Cela représente une baisse de 3,8 % par rapport à l'année précédente, qui avait battu tous les records, et constitue en même temps la deuxième valeur la plus élevée jamais enregistrée.
Sur les recettes du secteur conventionnel, 23 % provenaient de la production végétale et 61 % de la production animale. Les agriculteurs conventionnels réalisent également le reste grâce aux prestations de service, au travail à façon pour des tiers ou encore au biogaz.
Les coûts continuent d'augmenter – mais les subventions atteignent un niveau record
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Contrairement à l'agriculture conventionnelle, les coûts – techniquement les dépenses d'exploitation – ont légèrement diminué dans l'agriculture biologique, alors que les coûts des exploitations conventionnelles à titre principal ont continué à augmenter.
Contrairement à l'agriculture conventionnelle, les coûts – techniquement les charges d'exploitation – ont légèrement diminué dans l'agriculture biologique, alors que les coûts (engrais, protection des plantes, etc.) ont continué à augmenter dans les exploitations principales conventionnelles.
Les données du réseau de fermes tests montrent une baisse des coûts de 2,4 % pour les agriculteurs biologiques, soit 2.595 euros/hectare. Pour les exploitations conventionnelles, les coûts ont par contre légèrement augmenté – de 0,8 % à 4.336 euros/hectare – pour atteindre un nouveau record de coûts.
RépondreSupprimerComme pour leurs collègues conventionnels, les agriculteurs bio ajoutent aux recettes les paiements directs et les subventions pour les mesures environnementales. Lors de la dernière campagne, cela représentait 749 euros/hectare, un nouveau record, contre 395 euros pour l'agriculture conventionnelle.
Au total, les agriculteurs bio ont ainsi réalisé un bénéfice de 757 euros/hectare (en raison des subventions élevées), soit une augmentation de 2,2 % par rapport à la campagne précédente. Les exploitations à titre principal ont en revanche réalisé un bénéfice de 992 euros/hectare. Cela représente une baisse de 19,3 % – et c'est pourtant la deuxième meilleure valeur jamais enregistrée.
Revenu stable grâce aux subventions, investissements en baisse
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La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année dernière à 76 % pour la campagne actuelle. Dans l'agriculture conventionnelle, les subventions ne représentaient que 31 % du revenu, soit environ 2 points de pourcentage de plus que l'année précédente.
La stagnation des recettes finit par se répercuter sur les revenus des agriculteurs bio. Ainsi, les revenus agricoles en agriculture biologique (bénéfice + charges de personnel) se sont contractés de 1,3 % au cours de la campagne 2023/24 pour atteindre 42.254 euros par UTH. Lors de la campagne précédente, les revenus avaient atteint leur niveau le plus élevé jusqu'à présent.
La part des subventions dans le revenu des agriculteurs bio a cependant nettement augmenté, passant de 67 % l'année précédente à 76 % pour la campagne actuelle. Dans l'agriculture conventionnelle, seuls 31 % des revenus étaient des subventions, soit environ 2 points de pourcentage de plus que l'année précédente.
La raison de la faiblesse des subventions dans l'agriculture conventionnelle est que les prix agricoles sont toujours relativement élevés et que la part des revenus provenant de la production agricole proprement dite est importante. Pour les exploitations convectionnelles à titre principal, le revenu a diminué de 19 % avec la baisse des prix agricoles au cours de la dernière campagne, pour atteindre 49.278 euros par UTH.
En ce qui concerne les investissements bruts des agriculteurs bio, ils ont diminué de plus de 12 % pour atteindre 615 euros/hectare, la valeur la plus basse depuis 2018. Pour les exploitations à titre principal, les investissements bruts ont diminué de 5 % pour atteindre 778 euros/hectare.
https://seppi.over-blog.com/2025/05/les-agriculteurs-bio-ne-gagnent-pas-d-argent-en-allemagne-l-agriculture-biologique-entre-exigences-et-realites.html
HOULALA ! Quand les faux paysans s'y mettent !...
SupprimerQui a inventé la poudre ??
Voilà que de nouveaux jardiniers amateurs font la une des merdias ! Et quelle époque ! Ils cherchent à développer des plantes malades sans remède et sans médicaments contre les insectes destructeurs !! Et... les plantes crèvent !! Çà alors !!
Bayer prévoit-il un grand coup libérateur – Monsanto fait-il faillite ?
RépondreSupprimer18 Mai 2025
Karl Bockholt, AGRARHEUTE*
Bayer planifie-t-elle le coup de grâce contre les procès de masse portant sur le glyphosate avec la faillite de Monsanto ?
Aux États-Unis, le groupe chimique veut faire face à l'énorme vague de procès liés au glyphosate. La faillite de Monsanto sera-t-elle demandée ?
Selon les médias, les procès liés à l'herbicide Roundup à base de glyphosate seront peut-être bientôt réglés. Bayer envisagerait de demander la mise en faillite de Monsanto. Ce serait peut-être un grand coup libérateur pour le groupe.
Selon les médias, Bayer prévoit de déposer le bilan de Monsanto
Selon le Wall Street Journal, qui se réfère à des initiés, le groupe envisagerait apparemment la faillite de Monsanto en cas d'échec d'un accord avec des plaignants demandant des dommages et intérêts. Monsanto avait développé le glyphosate et avait été racheté par Bayer en 2018 pour environ 63 milliards de dollars US. Selon l'article de presse, Bayer prévoit de régler certaines des plaintes de masse contre le Roundup devant un tribunal du Missouri. C'est là que la plupart des plaintes sont en cours.
Si Bayer demandait la faillite de Monsanto, le dépôt de bilan stopperait donc les plaintes contre Monsanto. Ce serait alors un grand coup de pouce pour régler la part de responsabilité du Roundup et du glyphosate devant le tribunal des faillites, écrit également money.usnwes.com en se référant à Thomson Reuters.
Autant de dollars américains ont déjà été versés, autant de cas sont encore en suspens
Le groupe chimique aurait entre-temps versé près de 10 milliards de dollars US pour régler des affirmations controversées selon lesquelles le Roundup, à base de glyphosate, provoquerait le cancer. Environ 67.000 autres cas sont en suspens, pour lesquels le groupe a constitué des provisions à hauteur de 5,9 milliards de dollars US.
Au 31 janvier 2025, Bayer a indiqué avoir réglé environ 114.000 des quelque 181.000 plaintes actuelles par des règlements ou les plaintes n'auraient pas rempli les conditions requises. Le groupe aurait donc gagné la plupart des procès et est convaincu de sa stratégie.
Quelle sera la décision de la Cour Suprême américaine ?
Le mois dernier, Bayer a déposé une pétition auprès de la Cour Suprême des Etats-Unis afin de limiter les plaintes et d'éviter des dommages potentiels de plusieurs milliards. Une décision pourrait être prise le mois prochain. Selon Bayer, un jugement positif de la Cour Suprême américaine pourrait mettre fin à la plupart des litiges.
La question juridique qui se pose dans de nombreuses procédures d'appel est de savoir si les prétentions relatives à l'absence présumée d'avertissements sur le produit, qui reposent sur la législation de certains États américains, sont exclues par le droit fédéral. Bayer estime que ces prétentions ne sont pas valables. Selon l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement, le Roundup n'est pas cancérigène, et l'agence avait approuvé le produit sans exiger un avertissement [ma note : en fait, le droit fédéral interdit les avertissements autres que ceux prescrits].
RépondreSupprimerLe secrétaire américain à la Santé présente un nouveau rapport sur la santé
Depuis les jugements sur le glyphosate, Bayer a essuyé de nombreux revers. Le groupe doit en outre faire face à la pression des investisseurs pour vendre des parties de l'entreprise. En Allemagne, l'entreprise rationalise sa division agricole. Un abandon complet du glyphosate est également envisagé.
En outre, le secrétaire américain à la santé Robert F. Kennedy, 71 ans, aurait récemment établi un lien entre les maladies chroniques et le glyphosate dans un rapport non encore publié sur « Make America Healthy Again », ce qui a fait chuter l'action Bayer. Selon les médias, Kennedy aurait personnellement participé à un litige dans le cadre duquel Monsanto a été condamné à verser 289 millions de dollars US [ma note : c'est un fait, c'est l'affaire Dewayne « Lee » Johnson]. Selon les chiffres du groupe pour le premier trimestre 2025, le bénéfice d'exploitation (Ebitda) a chuté de 7,4 pour cent à 4,09 milliards d'euros, soit un peu moins que prévu auparavant.
Avec du matériel du Wall Street Journal, de Bayer, de moneyusnews
https://seppi.over-blog.com/2025/05/bayer-prevoit-il-un-grand-coup-liberateur-monsanto-fait-il-faillite.html
Et n’oublions pas les 45 % qui ont déclaré qu’ils dépenseraient un ou deux petits dollars par semaine. De toute évidence, ils n’ont aucune idée que le gouvernement se sert bien plus. Si les conservateurs avaient le courage d’expliquer le coût et son inutilité, 93 % des voix seraient à prendre. La plupart des citoyens du pays sont sceptiques, hommes et femmes, jeunes et vieux.
RépondreSupprimerAprès 30 ans d'agit-prop climatique (ou peut-être à cause d'elle), c'est un témoignage assez dévastateur de la perte du prestige dont jouissaient autrefois les professeurs d'université.
Et pire encore, c'est une véritable bombe à fragmentation pour l'idée même de démocratie. Le Blob siphonne cet argent depuis des années, et 93 % des gens ne veulent pas le dépenser, et pourtant, l'argent continue d'affluer.
Sondage IPA : Attitudes envers la neutralité carbone, Daniel Wild, 15 mai 2025
Sondage, Enquête, Australie.
https://joannenova.com.au/2025/05/half-of-australia-doesnt-want-to-pay-a-single-cent-on-net-zero-targets/
Surveillance et amélioration des sols européens : un mini-monstre communautaire et une communication délirante
RépondreSupprimer17 Mai 2025
Le Parlement Européen a publié le 10 avril 2025 un communiqué de presse en principe réjouissant, « Surveillance des sols: accord avec le Conseil sur une nouvelle législation offrant un meilleur soutien aux agriculteurs ».
- photo d'une femme au lichet -
Ce qui est appelé – assez abusivement – « législation » est la (future) directive du Parlement Européen et du Conseil relative à la surveillance et à la résilience des sols (directive sur la surveillance des sols).
Cette affaire est partie d'une résolution du Parlement Européen d'avril 2021, initiée par la Commission de l'Environnement, de la Santé Publique et de la Sécurité Alimentaire. Celle-ci avait « invit[é] la Commission à élaborer un cadre juridique commun à l'échelle de l'UE pour la protection et l'utilisation durable des sols, en s'attaquant aux menaces qui pèsent sur les sols et en promouvant des mesures de restauration. »
La Commission a répondu à l'invitation avec une célérité que l'on peut considérer comme remarquable.
C'est que, selon l'exposé des motifs de la proposition de la Commission, « [d]es études scientifiques montrent que 60 à 70 % environ des sols de l’Union européenne sont actuellement en mauvaise santé ». Des études ? Une seule est citée, de la Direction Générale pour la Recherche et l'Innovation.
Selon le communiqué de presse susmentionné, « [o]n estime qu’environ 60 à 70 % des sols de l’UE sont pollués ». Il s'agit là d'une dérive en principe sémantique grossière (voir ci-dessous).
La directive, qui reste à finaliser, prévoit en bref une obligation pour les États membres de surveiller et d'évaluer l'état de leurs sols et de fixer des objectifs durables non contraignants pour chaque critère afin d'améliorer la qualité des sols, conformément à l'objectif général.
Il n'y a pas de nouvelles obligations pour les agriculteurs. Mais les États membres devront les aider à améliorer la qualité et la résilience des sols...
Selon le communiqué de presse susmentionné,
« Les mesures de soutien peuvent inclure des conseils indépendants, des activités de formation et de renforcement des capacités, ainsi que la promotion de la recherche et de l’innovation et la sensibilisation aux avantages de la résilience des sols. Les États membres devront également évaluer régulièrement les besoins financiers des agriculteurs et des sylviculteurs pour améliorer la qualité et la résilience des sols. »
Bref, de quoi occuper une armée de fonctionnaires et, osons le mot, de parasites...
Cela fait toutefois un content...
« Après la conclusion de l’accord, le rapporteur Martin Hojsík (Renew, SK) a déclaré: "L’accord conclu aujourd’hui marque une étape importante pour améliorer le soutien apporté aux agriculteurs et à tous les autres acteurs, en vue de préserver la qualité des sols. Leur fournir une meilleure information et une aide plus efficace, tout en évitant les formalités administratives et les nouvelles obligations, sont les principales caractéristiques de la nouvelle législation sur la surveillance des sols." »
RépondreSupprimerQu'en sera-t-il en définitive ? Nous attendons le texte final après l'« accord politique provisoire ».
La Commission avait cependant présenté une histoire un peu différente s'agissant des obligations incombant aux agriculteurs et autres gestionnaires de sols dans sa page d'accueil sur le sujet :
« La nouvelle loi sur la surveillance des sols fournit un cadre juridique permettant d'obtenir des sols sains d'ici à 2050. Elle fera cela en
[...]
faisant de la gestion durable des sols la norme dans l'UE. Les États membres devront définir les pratiques qui doivent être mises en œuvre par les gestionnaires des sols et celles qui doivent être interdites parce qu'elles entraînent une dégradation des sols. »
On pourrait afficher un sourire narquois ou désabusé devant cette « chose ». Et aussi s'inquiéter du trouble obsessionnel compulsif des autorités françaises soucieuses de paraître comme le meilleur élève de la classe.
Mais le communiqué de presse se termine par un « Contexte » :
« On estime qu'environ 60 à 70 % des sols européens sont pollués, en raison de l'expansion urbaine, des faibles taux de recyclage des terres, de l'intensification de l'agriculture et du changement climatique. Les sols dégradés sont majoritairement responsables des crises climatique et de la biodiversité et réduisent la fourniture de services écosystémiques essentiels, ce qui coûte à l’UE au moins 50 milliards d’euros par an, selon la Commission. »
Là, devant un tel catalogue de conneries, on ne sourit plus...
Le mot « pollués » est censé rendre l'anglais « unhealthy » (en mauvais état, en mauvaise santé). Même avec « unhealthy », cela reste un tissu de conneries.
https://seppi.over-blog.com/2025/05/surveillance-et-amelioration-des-sols-europeens-un-mini-monstre-communautaire-et-une-communication-delirante.html
L'échec d'une start-up d'agriculture verticale – et les leçons à en tirer pour les agriculteurs
RépondreSupprimer17 Mai 2025
Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
L'agriculture verticale est la promesse de l'agriculture d'après-demain. Mais les problèmes d'aujourd'hui et d'hier gâchent les succès des entreprises qui y investissent.
L'espoir est vert... ou pas : Plenty, autrefois précurseur acclamé de l'agriculture verticale et soutenue par des investisseurs comme Jeff Bezos et Eric Schmidt, a déposé le bilan. L'entreprise a déposé une demande de protection formelle le mois dernier. Ce n'est pas surprenant : Plenty a désormais plus de 100 millions de dollars d'actifs et de dettes sur sa liste.
Une start-up californienne semble bien loin. Mais pour les agriculteurs qui suivent les progrès technologiques dans le secteur agricole, cet événement soulève des questions. Qu'est-ce qui a conduit à l'échec de Plenty ? Et quelles leçons peuvent en être tirées par les agriculteurs traditionnels et les investisseurs dans de nouvelles techniques de culture comme l'agriculture verticale ?
L'ascension et la chute de Plenty
Depuis sa création en 2014, l'entreprise basée à South San Francisco a levé près d'un milliard de dollars auprès d'investisseurs de renom. Plenty promettait de révolutionner l'agriculture avec des fermes d'intérieur innovantes et au climat contrôlé. L'entreprise vantait des rendements plus élevés, une consommation d'eau réduite et l'absence de produits phytosanitaires. La gamme de produits a d'abord compris différentes salades, auxquelles devaient bientôt s'ajouter des fraises et des tomates.
Mais malgré cette vision ambitieuse, l'entreprise a connu des difficultés financières. Au cours des trois dernières années, Plenty n'a pas réussi à se procurer de nouveaux capitaux. La montagne de factures impayées n'a cessé de croître. Cette situation a contraint l'entreprise à restreindre ses activités, notamment en fermant un site à Compton, en Californie, et en stoppant une construction en Virginie.
Défis financiers et restructuration
Afin d'éviter l'arrêt imminent, des investisseurs tels que One Madison Group et SoftBank Vision Fund ont accordé à Plenty un prêt-relais de 8,7 millions de dollars. Il n'est pas certain que cela aide. L'entreprise veut se restructurer. Mais cela nécessite une augmentation de capital d'au moins 30 millions de dollars ainsi que des accords avec les créanciers. Si aucun accord n'est trouvé, la liquidation menace.
Plenty n'est pas la seule entreprise du secteur de l'agriculture d'intérieur à connaître des difficultés. Ces dernières années, le secteur a été fortement touché par des faillites. En novembre 2024, la nouvelle est tombée : Bowery Farming, l'entreprise individuelle d'Agtech, a mis la clé sous la porte. Auparavant, elle avait levé plus de 700 millions de dollars de fonds et était encore évaluée à 2 milliards de dollars en 2021. En 2023, AeroFarms et AppHarvest s'étaient placées sous la protection de la loi sur les faillites. AeroFarms avait levé plus de 300 millions de dollars auprès de bailleurs de fonds avant de finalement se déclarer en faillite.
Plaidoyer pour une politique des grands travaux mobilisatrice: Le Sud futur El Dorado
RépondreSupprimerPar Chems Eddine Chitour
Mondialisation.ca,
15 mai 2025
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer », Antoine-de-Saint-Exupéry
* *
Depuis 1996, une tradition annuelle a été mise en place : organiser une journée sur l’énergie. Comme de tradition, la 29e journée de l’Energie (la 29e) a eu lieu le 15 avril 2025. Le thème fut : « L’Algérie de 2020-2035, le Sud futur Eldorado ». Ce thème est une réflexion sur l’avenir de l’Algérie et à la manière dont le Sahara peut jouer un rôle stratégique en tant que levier de rupture, de transformation, non pas fondé uniquement sur les ressources, mais sur l’intelligence, le savoir et une exploitation rationnelle et durable de notre potentiel. Il est aussi question de brassage de populations. À ce titre, une idée cardinale du Président : le projet de train reliant Alger à Tamanrasset.
Ce train, ce n’est pas seulement un levier économique puissant, c’est aussi, un instrument de brassage culturel, humain et économique. Le Sahara, c’est notre futur ! En prenant exemple sur des pays qui ont réussi à mobiliser leur jeunesse, nous pourrions, développer le Sud et lui donner une dimension formidable en ce sens qu’il lancera, sans conteste, l’Algérie dans les pays qui aspirent, à juste titre, d’être des pays émergents. Il faut pour cela parler à la Jeunesse constamment, lui expliquer les enjeux du Monde ; l’informer des défis, des faiblesses et des forces du pays ; la convaincre, en définitive ce sera le plus sûr moyen de rendre service à notre pays.
Que se passe-t-il dans le monde ?
Le Monde est de plus en plus dangereux et les amis et frères seront les ennemis de demain. Tout tourne autour d’un nouveau monde où les ressources vont dicter la politique et les relations entre Etats. Nous avons vu comment des civilisations millénaires ont disparu et sont devenues, pour certaines, des Etats ratées. Nous sommes dans un siècle où les armes classiques sont de moins en moins efficaces. Un adversaire invisible, du fin fond d’une salle climatisée peut démolir le fonctionnement d’un pays en s’emparant des codes informatiques, des centrales thermiques, des logiciels de planification et de régulation, des différents organes de fonctionnement d’un pays (armée, aviation…). Cette guerre, de quatrième génération, fait appel à la maîtrise des nouvelles techniques reposant sur la technologie.
C’est de fait le défi principal du XXIe siècle engageant la sécurité mondiale, et toute inadaptation à ces mutations isolerait encore plus le pays. Nous devons comprendre qu’il faut changer totalement de logiciel. Le monde est à la nanotechnologie, aux robots, à l’homme augmenté. La guerre classique fait partie de l’histoire. Les vrais combats sont ceux de l’Intelligence. Les centres de recherche des armées recrutent des milliers d’ingénieurs et de docteurs. Nous devons tout faire pour sortir de la dépendance des convulsions d’un baril de pétrole dont nous ne maîtrisons ni les tenants ni les aboutissants, nous devons être déterminés, comme vous ne cessez de le marteler Monsieur le Président, à nous battre avec les armes du XXIe siècle.
Nécessité d’une utilisation rationnelle des ressources
RépondreSupprimerPendant 60 ans, nous avons principalement exploité les énergies fossiles : pétrole et gaz. De plus, pourra-t-on continuer à subvenir aux besoins de la société avec une consommation énergétique croissante de 8 % par an ? En 2035, nous serons 55 millions. Avec une exigence de niveau de vie toujours aussi importante, nous ne pourrons pas continuer ainsi sans hypothéquer dangereusement l’avenir de nos enfants. Cela suppose de rationaliser notre consommation énergétique. La solution, c’est de substituer progressivement à l’énergie fossile, des énergies renouvelables. L’idée est de bâtir une stratégie nationale, avec des centrales solaires à grande échelle, capables de remplacer peu à peu les centrales thermiques à gaz. L’ambition est d’arriver, à l’horizon 2035, à un mix énergétique où 50 % de l’énergie consommée sera d’origine renouvelable. C’est un objectif ambitieux mais réaliste. Il est essentiel de souligner que deux ministères concentrent, chaque fois que nous installons une centrale solaire de 1.000 MW, qui coûte environ 700 millions de dollars, nous épargnons près de 400 millions de mètres cubes de gaz.
Le deuxième thème, retenu par les élèves ingénieurs, est la stratégie des transports. Ils ont montré que les trains électriques prévus vont nous épargner le diesel, mais aussi, à terme, il n’y aura plus ces dizaines de camions qui sillonnent le Sud, du fait du maillage par l’électricité solaire. Les économies d’énergie dans le tertiaire nous permettront des économies importantes ; en moyenne, des plaques électriques chauffantes permettent d’épargner 300 m3 de gaz par appartement. L’une des priorités, c’est l’isolation thermique. L’avenir de l’Algérie est dans l’utilisation totale de l’électricité, dans une transition maîtrisée vers les énergies renouvelables, et dans une sortie progressive du gaz naturel. Par ailleurs, le développement du Sud nous permettra de mettre en valeur tous les minéraux connus critiques. C’est pour nous une assurance pour le futur. L’avenir donnera encore une meilleure visibilité à l’Algérie pour le développement de ces métaux rares.
L’Algérie de 2030 se prépare maintenant
Le pays est devant quatre défis : sécurité alimentaire ; sécurité énergétique ; sécurité économique (cybersécurité) et enfin sécurité technologique avec un système éducatif permanent. Il est important de tout mettre à plat et tracer un cap mobilisateur pour assurer un viatique aux générations futures, ce qui nous permettra d’aller vers la sobriété énergétique et miser sur les énergies renouvelables en n’extrayant, comme pétrole et gaz, que ce qui est strictement nécessaire au développement. Nous pouvons réussir notre transition énergétique. Nous en avons les capacités, les compétences, les ressources. Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est un sursaut national, une mobilisation à marche forcée autour d’un objectif clair : préserver nos ressources en gaz et en pétrole, et entrer pleinement dans l’ère de la transformation. Le but est de montrer, que le Sud, avec ce qui a été entrepris et surtout avec ses potentialités, est pour notre pays une espérance.
RépondreSupprimerPour être toujours en phase en mouvement avec le monde, nous avons le devoir de sortir des sentiers battus en proposant, constamment, des idées et des opportunités nouvelles, visant, en définitive, à faire partie des pays émergents en entrant par la grande porte. Monsieur le Président, dans ses différentes interventions, nous invite, justement, à faire preuve d’imagination pour ne pas être pris dans le quotidien, alors que nous pouvons mieux faire.Dans ce cadre, il me semble que le Sud est le catalyseur de cette nouvelle vision de création de richesses par l’exploitation raisonnée des ressources, en descendant dans l’aval, comme ne cesse de le recommander Monsieur le Président. Il ne s’agit plus de vendre nos matières premières à l’état brut, mais de transformer, de produire, de créer de la valeur ajoutée. A termes, nous devrions être capables de vendre que des produits finis et non des matières premières : un baril de pétrole coûte trois fois moins cher qu’un baril d’essence !
De même, la sidérurgie, avec le rail, sera une des conséquences de la concrétisation d’un rêve des années 1960… celui d’exploiter le fer de Gara Djebilet, et de maîtriser, ce faisant, toute la chaîne de valeurs. Un autre exemple concerne l’agro-industrie qui promet de faire du Sahara une corne d’abondance. Nous avons et nous aurons, en plus, les compétences pour le faire. L’Algérie est déterminée à rejoindre le rang des pays émergents avec comme objectif d’atteindre un Produit intérieur brut (PIB) de 400 milliards USD d’ici à la fin de 2027. Cela ne se fera pas d’un coup de baguette magique, il faut de l’intelligence, de la détermination et de l’endurance. La marche à suivre est claire, si on veut créer une empathie et une synergie capables de mobiliser, au sens le plus noble, les citoyens d’un pays autour d’une ‘‘utopie’’, il faut faire preuve de conviction et de pédagogie. Des utopies, nous en avions au sortir d’une guerre d’indépendance atroce.
Nous pensions refaire le monde, l’espoir était à portée de main. Avec le président Boumediène et la Révolution induite par le 24 février 1971, qui a mobilisé les chantiers du développement avec la Transsaharienne ; le barrage vert ; les 1.000 villages agricoles ; le développement de l’outil du raffinage ; la pétrochimie… Le moment est venu de passer à un autre challenge, celui de provoquer une rupture pour sortir de la zone de confort et entamer une Révolution capable de réveiller l’énergie et l’intelligence des jeunes. Le Président restera dans l’histoire avec la révolution de l’électricité verte, l’hydrogène vert et la locomotion électrique. D’une façon équivalente avec le 24 févier 1971, quand le président Boumedienne annonçait à la face du monde : «Kararna taemime el mahroukate», ce fut une utopie mobilisatrice. Les jeunes du Service national étaient envoyés sur les chantiers du développement. Ce fut Hassi Messaoud, Hassi Rmel pour le pétrole et le gaz, la Transsaharienne, le Barrage vert, les 1.000 villages à construire.
Politique des grands travaux New deal corps des pionniers
RépondreSupprimerTous les grands pays ont à un moment ou un autre mis en œuvre un contrat avec les citoyens. Ce fut le cas du Brésil dans le défrichage de l’Amazonie, de la Chine qui a fait verdir le désert avec 600.000 employés De même dans les années 1930, les États-Unis ont connu une très grave crise touchant plus de 30 % de la population active et particulièrement les jeunes. Le président Franklin Roosevelt a créé un mouvement de mobilisation des jeunes dans le cadre du New Deal. Le Civilian Conservation Corps (CCC) a été lancé en 1933, Roosevelt eut l’idée d’utiliser l’énergie des jeunes Il a demandé au Soil ConservationService, au corps des ingénieurs de l’armée, et à d’autres services, de dresser la liste des travaux à entreprendre ; Nombre de jeunes y ont appris un métier, l’encadrement militaire s’y est entraîné à la mobilisation de masse, et pour beaucoup ce fut la révélation d’une vocation profonde et durable au service d’autrui. Ces jeunes étaient tous volontaires Ils étaient payés un dollar (de l’époque) par jour. S’ils avaient une famille, une partie de cet argent leur était expédiée».(1)
Roosevelt a dû faire appel à l’armée, seule institution capable d’encadrer très rapidement les jeunes .Quant aux travaux, ils étaient choisis et supervisés par des civils dans les départements de l’Intérieur et de l’Agriculture Le contrat de coopération est devenu la méthode de choix. On dit que la moitié des arbres plantés dans le pays depuis la guerre d’indépendance américaine l’ont été par le CCC. À la fin de leur séjour au camp, les jeunes gens bénéficiaient-ils de l’aura d’une première expérience professionnelle lorsqu’ils s’en allaient et recherchaient un emploi, le fait d’avoir travaillé au camp était plutôt bien vu : ils avaient appris un métier sous le contrôle de professionnels de premier ordre(1).
«L’expérience américaine du Civilian Conservation Corps (CCC). a réussi car en réalité ce n’est pas un problème économique, il faut trouver un rêve, une utopie , l’équivalent de la reconquête de la nature américaine.Il y avait un rêve : la conquête de la nature américaine, et un mode d’organisation : l’armée c’est-à-dire, une école de commandement qui s’est avérée très utile ensuite pendant la guerre. Pour que les gens soient heureux de participer à ce genre d’activité, il y a beaucoup de conditions à réunir. Il faut non seulement un rêve qui tire, mais aussi des modes d’organisation qui inspirent confiance».(1)
«Par analogie avec le CCC, l’Algérie pourrait mettre sur pied l’Armée du développement national (ADN) adapté aux réalités sahariennes Une sorte de Service national du XXIe siècle pour faire du Sud un Eldorado qui pourrait être la pierre angulaire d’une politique ambitieuse de grands travaux pour structurer et développer le Sud algérien. L’objectif est de mobiliser une main-d’œuvre jeune et volontaire pour : Des villes nouvelles pourront être érigées sur le tracé In Salah -Tamanrasset avec les utilités en électricité verte, avec la disponibilité de l’eau de la fibre optique ,toutes les conditions sont réunies si on sait attirer les jeunes en mettant à leur disposition des habitations qui respectent le climat du Sud en terme de condition de vie. Développer les infrastructures de transport (routes, chemins de fer, aéroports).
RépondreSupprimerLutter contre la désertification et développer l’agriculture adaptée au climat aride. Valoriser les ressources minières et industrielles du Sahara, et créer un écosystème économique durable, attirant investissements et entreprises. Ce programme pourrait structurer durablement l’Algérie en combinant formation, industrialisation et aménagement du territoire, tout en impliquant la jeunesse dans un projet national ambitieux. Mettre en place une politique de grands travaux pour le développement du sud algérien est non seulement possible, mais pourrait être un levier stratégique pour structurer l’économie et l’aménagement du territoire. ce modèle peut servir de base pour mobiliser la jeunesse, dynamiser l’économie et bâtir des infrastructures essentielles.L’ADN couplé à une politique de grands travaux, permettrait : De créer un véritable bassin économique et industriel au Sud. De fixer les populations et d’attirer les investissements. D’assurer une autosuffisance énergétique et alimentaire. De moderniser les infrastructures et connecter le Nord et le Sud. De mobiliser la jeunesse dans un projet structurant et valorisant.
Pour un système éducatif en phase avec la réalité du monde
Naturellement pour réussir ce challenge de l’épanouissement du Sud tout est lié à l’éducation. Au risque de me répéter, la réussite du pays est liée à l’éducation et l’investissement dans les disciplines technologiques avec au départ des bacheliers mathématiques en quantité et en qualité C’est un véritable aggiornamento que nous devrons mettre en place pour aller à la connaissance, enseigner à nos enfants la rationalité scientifique. Nous avons proposé la mise en place d’ici 2030 de 50 lycées d’excellence en mathématiques.
Nous devons aussi réhabiliter les formations d’ingénieurs pour arriver à 50.000 ingénieurs par an à partir de 2030. Nous ambitionnons de rentrer dans le monde des BRICS comme pays émergent, sait on qu’en Iran 25% des étudiants vont dans les disciplines technologiques. Entre 2000 et 2020, en Chine le nombre d’ingénieurs est passé de 5,2 millions à 17,7 millions Ce sont donc des milliers d’ingénieurs et de techniciens qu’il faut former pour prétendre devenir un pays émergent. Un pôle pivot au Sud à In Salah permettra de créer un éco-système de formation et de recherche dédié au Sud.
RépondreSupprimerConclusion
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer » Cette citation de Saint Exupéry résume ce désir de contribuer, de faire œuvre utile en s’attachant non pas au détail mais à la grandeur de l’œuvre à réaliser ; en l’occurrence la conquête pacifique du Sud est avant tout, une conquête des cœurs. Chose primordiale qui consolidera à la fois le « désir d’être ensemble » des Algérien (ne)s de toutes les régions du pays, mais aussi le désir de « faire ensemble. »
Mutatis mutandis, nous devons faire naître au sein de la jeunesse ce désir d’être utile et d’être acteurs de leur destin, ce désir de construire, de se sentir responsable de l’avenir du pays et ceci par des chantiers permanents. Nous devons donner une nouvelle dimension à notre pays en misant sur le développement du Sud pour en faire un nouvel Edorado.
L’histoire retiendra que sous la gouvernance actuelle l’exploitation de Gara Djebilet est une réalité. La suite logique est d’exploiter le fer pour en faire de l’acier qui se vend 6 fois plus cher que le fer brut . L’acier qui intervient dans pratiquement toutes les structures qui vont des équipements, à la voiture, et même l’industrie de l’armement.Une autre victoire, la mise en place de moyens de transports modernes tels que le rail est un autre challenge que nous devons gagner; Le rail ce n’est pas seulement le transport, c’est aussi un puissant levier pour le vivre ensemble. et pour le tourisme. Un rêve qui va se concrétiser : Alger à huit heures de Tamanrasset !!
Nous réussirons quand chaque Algérien se sentira chez lui quel que soit le lieu où il se trouve de ce pays continent æ Il nous faut retrouver cette âme de pionniers que l’on avait en mobilisant avec un cap. maginons que les jeunes se mobilisent dans le cadre du service national, véritable matrice du nationalisme et de l’identité, des jeunes capables de faire reverdir le Sahara, de s’attaquer aux changements climatiques, d’être les chevilles ouvrières à des degrés divers d’une stratégie énergétique de la pétrochimie de la sidérurgie. Nous devons adosser chaque mètre cube de gaz ou de pétrole vendu en amont à un investissement de l’acheteur d’une façon ou d’une autre dans l’aval par un kWh renouvelable ou/et 1 kg d’H2 vert
En définitive, il est connu que l’Algérienne et l’Algérien ne s’affirment que dans les défis où elles et ils donnent la pleine mesure de leur talent. Nous devons faire émerger une société de la création de richesses car, l’Algérie par son savoir, son histoire et sa profondeur stratégique est capable de faire de belles choses.
RépondreSupprimerProfesseur émérite Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger
Note :
1.Comment le Civilian Conservation Corps a mobilisé trois millions de personnes de 1933 à 1942.
https://www.ecole.org/fr/download-seance-cr/154 Séance du18 février 1997
https://www.mondialisation.ca/plaidoyer-pour-une-politique-des-grands-travaux-mobilisatrice-le-sud-futur-el-dorado/5698585?doing_wp_cron=1747392741.0691919326782226562500
(...) Le Monde est de plus en plus dangereux et les amis et frères seront les ennemis de demain. Tout tourne autour d’un nouveau monde où les ressources vont dicter la politique et les relations entre Etats. Nous avons vu comment des civilisations millénaires ont disparu et sont devenues, pour certaines, des Etats ratées. Nous sommes dans un siècle où les armes classiques sont de moins en moins efficaces. Un adversaire invisible, du fin fond d’une salle climatisée peut démolir le fonctionnement d’un pays en s’emparant des codes informatiques, des centrales thermiques, des logiciels de planification et de régulation, des différents organes de fonctionnement d’un pays (armée, aviation…). Cette guerre, de quatrième génération, fait appel à la maîtrise des nouvelles techniques reposant sur la technologie. (...)
SupprimerIl se passe que les fonctionnaires (ouvriers au pouvoir) ne sont ni des robots, ni des programmes, ni des chefs d'entreprises. Ils sont cons. Cons depuis DES millénaires.
Aux ministères, il n'y a ni scientifiques ni paysans, ni chefs d'entreprises ! Ils sont des fonctionnaires !
La paille de v-Fluence et M. Jay Byrne... et la poutre de M. Stéphane Foucart et le Monde : où est ta déontologie, le Monde ?
RépondreSupprimer10 Mai 2025
Le Monde, sous la signature de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, a participé à une entreprise internationale de démolition de la petite entreprise de veille médiatique v-Fluence, spécialisée dans le domaine de l'agrofourniture chimique et biologique (produits phytosanitaires) et génétique (OGM et plus récemment NGT). Le point d'attaque : v-Fluence publiait des profils des acteurs de ce domaine, y compris – horresco referens – des opposants à ces intrants.
Pour ce faire, le Monde n'a pas hésité à publier des « mini-profils » – problématiques – de quatre utilisateurs des services de v-Fluence. L'un d'eux a réagi avec une demande de droit de réponse. Avec quel résultat ?
Rappels
En septembre 2024, le Monde, sous la signature de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, avait publié trois articles (ici, ici et ici, rien que ça...) pour informer ses lecteurs (comme il se doit... lorsque l'information en vaut la peine) et (surtout) contribuer à une tentative de mise à mort de la petite société états-unienne v-Fluence.
Celle-ci se consacre à la veille médiatique et politique dans deux domaines de l'agrofourniture : la protection des plantes (les produits phytosanitaires, essentiellement issus de la chimie de synthèse) et la génétique (les OGM – les variétés transgéniques – et plus récemment les NGT – les variétés issues de nouvelles techniques génomiques telles que CRISPR).
Comme nous l'avons rapporté dans des articles précédents, cette opération s'inscrit, pour ses commanditaires, dans un double objectif : étoffer le dossier judiciaire d'avocats prédateurs engagés dans une action contre Syngenta (v-Fluence aurait contribué à dissimuler les méfaits allégués du paraquat sur la santé, en particulier le lien avec la maladie de Parkinson) ; et éliminer un observateur trop bien informé des événements dans le domaine considéré, servant une clientèle industrielle, académique et autre.
L'attaque avait notamment porté sur le fait que v-Fluence avait produit – pour sa clientèle, payante ou invitée – des profils des acteurs du domaine considéré, y compris des opposants aux pesticides (de synthèse) et aux OGM.
M. Jay Byrne et son entreprise auraient caché des informations sur le lien entre le paraquat et la maladie de Parkinson. (Source)
- voir schéma sur site -
Dans son volet 2, « Plongée dans la boîte noire de la propagande mondiale en faveur des pesticides », le Monde avait ainsi écrit :
RépondreSupprimer« ...Bonus Eventus dispose d’un registre de plus de cinq cents fiches sur des personnalités critiques de l’agriculture intensive (scientifiques, militants écologistes, experts des Nations unies, journalistes, etc.) – fiches qui agrègent pour chacun d’eux des rumeurs malveillantes, des informations professionnelles ou privées, parfois intimes, généralement de nature à leur nuire ou à leur porter préjudice. »
Avance rapide : le 12 février 2025, le Monde, toujours sous la plume de M. Stéphane Foucart et de deux membres de Lighthouse Reports, publiait une sorte de cri de victoire, « Mise en cause pour le fichage d’opposants aux OGM et aux pesticides, la société v-Fluence cesse ses activités de "profilage" ». L'information la plus importante était cependant que la petite société avait été mise en difficulté, ayant perdu une partie de sa clientèle industrielle soucieuse de ne pas être éclaboussée par un « scandale », en fait inexistant.
Le mauvais « profilage » et le bon « profilage »...
Nous l'avons relaté dans « La paille de v-Fluence et M. Jay Byrne... et la poutre de M. Stéphane Foucart et le Monde » : le « célèbre » quotidien a fustigé le « fichage » ou « profilage » de v-Fluence dans son premier volet du 27 septembre 2024, « Révélations sur le fichage à grande échelle de personnalités gênantes pour l’industrie agrochimique ».
Et puis... dans son deuxième volet... il s'est livré à un « fichage » ou « profilage » de quatre auteurs répertoriés par v-Fluence à sa portée.
Dans un bel exercice de fabrication du doute et d'insinuations. Et dans le cadre d'un journal accessible à tous plutôt que d'un service d'information destiné à une clientèle restreinte...
Mon billet est ici. (Source)
- voir dioc sur site -
Je reproduis ici ce que M. Stéphane Foucart a écrit à mon sujet (à ce stade de l'article du Monde, on peut penser que Lighthouse Reports n'était plus impliqué).
Oh, pas par masochisme ! Ce serait plutôt le contraire, une forme d'insistance sur ce que le Monde peut diffuser dans le monde – urbi et orbi – dans un exercice qui peut relever d'intentions peu recommandables :
« Parmi ces contenus "crédit BE", de nombreux ont été publiés par des auteurs ou des médias français. Le plus prolifique est un agronome à la retraite, André Heitz, qui tient un blog sous le pseudonyme "Wackes Seppi" [N.B. : c'est "Seppi"]. Il est l’auteur de plusieurs centaines de billets colligés par Bonus Eventus [N.B. : c'est sans doute exagérément et involontairement flatteur]. Dans ses textes, "Seppi" s’en prend volontiers aux chercheurs travaillant sur les effets délétères des pesticides ou sur les conséquences indésirables de la transgenèse, ou aux journalistes qui relaient leurs résultats. Le ton y est vif: M. Heitz a été condamné en 2019 pour des faits d’injures publiques et de diffamation à l’encontre du journaliste Paul Moreira [N.B. : non, l'article incriminé, toujours en ligne, était sur le blog "Imposteurs" de feu Stéphane Adrover]. Interrogé, l’agronome blogueur dit ne pas être membre du réseau piloté par v-Fluence, et assure avoir été simplement "invité à [s]’inscrire sur une liste d’informations" [N.B. : il n'y a pas de "réseau"]. Il ajoute ne percevoir aucune rémunération de quiconque pour ses billets [N.B. : formulation fort trompeuse : il m'avait demandé – bien sûr connaissant d'avance la réponse – et je lui ai répondu]. »
RépondreSupprimer« "Seppi" s’en prend volontiers […] aux journalistes... » ? Vous ne voudrez sans doute pas de nom...
Soulignons encore l'extraordinaire malveillance qui préside à : « "Seppi" s’en prend volontiers aux chercheurs [et] aux journalistes... » : non, « Seppi » s'en prend aux productions foireuses, voire à ce qui relève de l'escroquerie.
Le « curieux » traitement d'une demande de droit de réponse
Il n'y avait pas grand-chose de « croustillant » à dire de M. Philippe Stoop, directeur recherche & innovation chez ITK et membre de l'Académie d'Agriculture de France. Grand pourfendeur aussi de productions « scientifiques » et parfois « journalistiques » foireuses. Alors, il était devenu dans le Monde :
« consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles, et… lui aussi inscrit sur Bonus Eventus. »
M. Philippe Stoop a demandé un droit de réponse :
« Dans son article intitulé "Plongée dans la boite noire de la propagande mondiale en faveur des pesticides", paru dans Le Monde le 28 septembre 2024, M. Stéphane Foucart me présente de façon erronée comme "consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles", et laisse entendre que mes publications auraient incité la Société française du cancer à se désolidariser d'une tribune contre les pesticides publiée par Le Monde.
Je suis en réalité le directeur recherche & développement d'une société spécialisée dans les outils informatiques d'aide à la décision pour l'agriculture. Je n'exerce aucune activité de consulting, que ce soit à titre gratuit ou onéreux, ni dans ce poste ni en marge de cette activité salariée. Toutes mes publications sur les impacts sanitaires et environnementaux de l'agriculture, qu'elles soient rédigées à titre personnel ou en tant que membre de l'Académie d'agriculture de France, ont été rédigées à mon initiative, sans commande ni rémunération sous quelque forme que ce soit.
Je n'ai jamais contacté aucun membre de la Société française du cancer avant la publication de cet article, et je n'ai bien sûr aucun moyen de pression sur eux qui puisse les influencer. Ceux-ci sont d'ailleurs tous des cancérologues de haut niveau, qui n'ont besoin d'aucun consultant pour interpréter les données scientifiques sur l'impact des pesticides sur le cancer. S'il est réellement arrivé qu'ils aient cité mes articles pour justifier leur refus de se joindre à une tribune du Monde, c'est sans doute parce qu'ils considéraient que ces articles reflétaient mieux l'état des connaissances scientifiques que cette tribune ».
Qu'advint-il ?
RépondreSupprimerLe Monde l'a publié au bas de la version électronique de l'article incriminé... mais pas (du moins à notre connaissance) dans son journal papier.
Que faut-il en conclure ?
Le Monde a jugé ce droit de réponse suffisamment sérieux pour donner suite à la demande dans ses archives électroniques – qui ne seront consultées qu'occasionnellement par des personnes intéressées spécifiquement par l'article incriminé – mais a refusé de le porter à la connaissance de l'ensemble du lectorat de son édition papier, dans laquelle l'article avait également été publié !
Nous croyons savoir qu'il y a pourtant eu une relance...
Mais il est possible que le responsable du dossier ait eu, à chaque fois, piscine...
Quelques compléments...
M. Philippe Stoop a aussi produit le 28 octobre 2024 un billet sur LinkedIn, « Une société savante de cancérologie sous l’influence d’un consultant de l’agrochimie ? ».
En voici un extrait :
« En effet, quelques lignes après m’avoir présenté comme "consultant pour de grandes sociétés agro-industrielles", Stéphane Foucart explique : "En avril [2024], par exemple, la Société française du cancer a, selon nos informations, renoncé à endosser une tribune soumise au Monde sur les liens entre pesticides et cancer, après que certains de ses membres ont fait circuler en interne des billets de MM. Heitz et Stoop comme éléments de relativisation des risques réels présentés par ces substances."
Le mauvais côté de cette histoire était le risque que mon employeur prenne ombrage de découvrir, dans un journal aussi sérieux que Le Monde, que j’exercerais en douce des activités de consulting en marge de mon travail salarié. J’espère avoir réussi à le rassurer sur le fait que c’est absolument faux.
Reste le côté positif : si l’informateur de Stéphane Foucart sur la SFC a dit vrai, cela voudrait dire que (conjointement à André HEITZ, que je salue au passage), j’aurais eu une influence significative sur une société savante dont je n’ai jamais rencontré aucun membre, probablement grâce à quelques articles parus sur le site European Scientist[i].
Mais même ce bon côté peut avoir une face sombre. Cette anecdote est flatteuse si on l’interprète comme la preuve que mes articles (comme ceux d’André Heitz) ont été jugés scientifiquement valides par la SFC. Elle l’est beaucoup moins si les deux individus susnommés ont fait pression sur elle pour l’empêcher de s’associer à une tribune, qu’elle aurait signée sinon. Reste à savoir de quels moyens de pression occultes disposaient ces deux lobbyistes cachés. L’un étant retraité de la fonction publique internationale, et l’autre salarié d’une PME, la piste de la corruption parait au-dessus de leurs moyens financiers. Auraient-ils des informations personnelles compromettantes sur les membres de la SFC ? Espérons que la taupe foucartienne a encore des révélations supplémentaires en réserve, pour crédibiliser la piste de pressions de nature non scientifique. »
RépondreSupprimer______________
[i] Pesticides et cancers chez les agriculteurs : la fuite en avant vers l’irréfutabilité (première partie) et
Pesticides et cancers chez les agriculteurs : la fuite en avant vers l’irréfutabilité (2ème partie)
Nous attendons toujours...
https://seppi.over-blog.com/2025/05/la-paille-de-v-fluence-et-m.jay-byrne.et-la-poutre-de-m.stephane-foucart-et-le-monde-ou-est-ta-deontologie-le-monde.html
Pour consulter les blogs publiés (depuis le 22 Mars 2025 - après 15 ans du site LE VERT BAVOIR censuré, cliquez sur:
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