Histoire: Le premier mai

Notre Maréchal instaure le 1er Mai

Par Michel Chartrand

Mondialisation.ca, 

01 mai 2025


Texte publié initialement dans L’aut’journal le Premier Mai 1994


Plus d’un siècle après le début de la lutte pour l’instauration de la journée de huit heures, mesure qui a sans doute sauvé plus de vies que le ministère de la Santé, notre devoir est de poursuivre et d’intensifier le combat pour le respect de l’ensemble de la main d’œuvre mondiale.

À partir d’aujourd’hui, nul ouvrier ne doit travailler plus de huit heures par jour. Huit heures de travail, huit heures d’éducation et huit de repos. En 1884, au congrès de Chicago, il a été résolu par la Federation of Organized Trades and Labor of United States and Canada que huit heures de travail constituent, à partir du premier mai 1886, la durée légale de la journée de travail normale.

« Nous recommandons aux organisations syndicales de ce pays de promulguer des lois conformes à cette résolution, à partir de la date convenue », propose G. Edmonston de Washington, appuyé par Thomas J. Doran, de Chicago.

Il faut être redevable aux ouvriers américains d’avoir inauguré la série des manifestations du Premier Mai. En fin d’après-midi du 3 mai 1886, environ sept à huit mille grévistes se rendent à Chicago pour manifester à la sortie de l’usine Cyrus McCormick. La compagnie vient de renvoyer 1200 travailleurs pour les remplacer par des scabs, des jaunes et des voleurs de travail.

Ils sont accueillis à coups de revolver par les agents de la firme Pinkerton et à coups de fusil à répétition par les policiers d’État. Six morts, 50 blessés. Des accusations sont portées. Le 8 août 1886, huit ouvriers sont condamnés à la pendaison. Le 4 novembre 1887, on pend Parson, Spies, Engel et Fisher.

Alors, les éditorialistes comme toujours occupés à lécher la main qui les nourrit, écrivent que « le travailleur devrait se guérir de son orgueil et être réduit au rôle de machine humaine ». On pousse même le cynisme jusqu’à prétendre que le plomb « est sans doute la meilleure nourriture qu’on puisse donner aux grévistes ». Le Chicago Times ose également écrire « La prison et les travaux forcés sont la seule solution possible à la question sociale. Il faut espérer que l’usage en deviendra général. »

Depuis 1969, le Québec préfère célébrer la Fête des travailleurs le premier mai plutôt que la Fête du travail le premier lundi de septembre. La preuve en est que le 1er mai 1969, des petits groupes socialistes et de gauche célèbrent la Fête internationale des travailleurs et des travailleuses à la salle St-Stanislas à Montréal. Le 1er mai 1972, la fête est célébrée par le Comité intersyndical de Montréal (CRIM), le Conseil du travail (FTQ), le Conseil central de Montréal (CSN), ainsi que par l’Alliance des professeurs de Montréal (CEQ), le tout se déroulant au Centre Paul-Sauvé.

D’année en année, la fête des travailleurs et des travailleuses a pris de l’ampleur. Mais la plus grande victoire des syndicats est encore d’avoir arraché aux exploiteurs dans plusieurs pays la reconnaissance d’un congé férié, le Premier Mai.

https://www.mondialisation.ca/histoire-le-premier-mai-1886/18932

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ENCORE 1 ARTICLE CENSURÉ CI-DESSOUS (60 - 1 = 59)

55 commentaires:

  1. Le taux de conceptions réussies (naissances vivantes) est de 30% inférieur pour les femmes vaccinées comparées aux non vaccs covid


    le 30 avril 2025
    par pgibertie


    - voir graph sur site -

    @PanDanTag
    🇨🇿 République Tchèque

    Taux de conceptions réussies (conceptions conduisant à des naissances vivantes 9 mois plus tard) de janvier 2021 à mars 2023, chez les ♀️ de 18 à 39 ans, par statut vaccinal.

    🟦 Toutes les ♀️
    🟥 Vaccinées
    🟩 Non vaccinées

    En résumé, cette étude montre que sur les 1,3 million de femmes Tchèques suivies pendant 27 mois le taux de natalité était inférieur d’environ 30% pour les femmes vaccinées à partir de février 2022 jusqu’en mars 2023

    Contexte/Objectifs : Des effets indésirables de la vaccination contre la COVID-19 sur les caractéristiques du cycle menstruel humain ont été observés, mais les données disponibles sur la relation entre le statut vaccinal contre la COVID-19 et les taux de natalité sont limitées.

    Par conséquent, nous avons utilisé les données nationales de la République tchèque pour examiner les taux de conceptions réussies (CS), c’est-à-dire les conceptions menant à des naissances vivantes 9 mois plus tard, pour les femmes qui étaient vaccinées ou non vaccinées contre la COVID-19 avant la CS.

    Méthodes : Des données mensuelles récapitulatives sur la vaccination contre la COVID-19 et les naissances pour les femmes âgées de 18 à 39 ans en République tchèque ont été récupérées pour la période de janvier 2021 à décembre 2023. Le nombre de CS par mois pour 1 000 femmes a été calculé pour les femmes vaccinées avant la conception ou non vaccinées, respectivement, ainsi que le nombre de CS par mois pour 1 000 femmes pour toutes les femmes âgées de 18 à 39 ans.

    Résultats : Au cours de la période d’étude, il y avait environ 1 300 000 femmes âgées de 18 à 39 ans en République tchèque, et la proportion de femmes vaccinées contre la COVID-19 a augmenté jusqu’à atteindre un état stable d’environ 70 % à la fin de 2021

    . Pendant toute la période d’étude, les SC pour 1 000 femmes étaient considérablement plus faibles chez les femmes vaccinées, par rapport à celles qui n’étaient pas vaccinées, avant la SC. De plus, les taux de SC pour le groupe vacciné étaient généralement bien inférieurs aux prévisions compte tenu de leur proportion dans la population totale. Conclusions : En République tchèque, les taux de SC étaient sensiblement plus faibles chez les femmes vaccinées contre la COVID-19 avant la SC que chez celles qui n’étaient pas vaccinées.

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  2. Ces résultats préliminaires et générateurs d’hypothèses appellent à des études supplémentaires sur l’influence potentielle de la vaccination contre la COVID-19 sur la fécondabilité et la fertilité humaines.

    - voir graph sur site -

    https://preprints.org/manuscript/202504.2487/v1

    https://pgibertie.com/2025/04/30/le-taux-de-conceptions-reussies-naissances-vivantes-est-de-30-inferieur-pour-les-femmes-vaccinees-comparees-aux-non-vaccs-covid/

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    Réponses
    1. Dès leurs sorties de laboratoires les flacons injectables ont été analysés par les scientifique Dr Astrid Stuckelberger (Genève. Suisse) et Dr Carrie Madej (Atlanta. USA). Elles ont publié leurs rapports sur Internet à la vue de 8 milliards d'habitants mettant en garde la population de handicaps et de mort programmé. En effet les flacons injectables contenaient entre:

      95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène !!
      + des hydres !! (Qui est l'hydre, cette créature capable de se faire pousser de nouvelles têtes ? Petit polype d'eau douce, l'hydre possède un pouvoir hors du commun : faire repousser les parties de son corps qui ont pu lui être amputées. Une particularité qui lui vaut la réputation d'être immortelle).
      + des spikes !!
      + diverses maladies animales et (sources naturalnews:) une quartantaine de venins de serpents différents !!

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  3. Le Dr McCullough tire la sonnette d'alarme après une étude montrant une forte augmentation des décès liés à la Covid après la vaccination

    Le Dr Peter McCullough a partagé les conclusions d'une étude confirmant que la vaccination a non seulement échoué, mais a aggravé la situation, les plus fortes augmentations de décès ayant eu lieu dans les populations les plus vaccinées.


    Par Stephen Kokx
    Lifesite News
    1er mai 2025


    Le Dr Peter McCullough met en lumière une nouvelle étude inquiétante qui révèle une explosion des décès liés à la Covid entre 2020 et 2023.

    McCullough a partagé aujourd'hui sur le réseau social X un lien redirigeant ses abonnés vers un article de Focal Points, un blog Substack qu'il gère. Le Dr Nicolas Hulscher, titulaire d'un master en santé publique, qui collabore avec McCullough pour sa fondation, a résumé l'étude dans un article.

    L'étude a été publiée dans l'International Journal of Risk & Safety in Medicine. L'étude s'intitule « Augmentation paradoxale des décès dus à la COVID-19 dans le monde avec la couverture vaccinale : estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (2020-2023) ».

    L'étude révèle notamment de manière choquante que « la mortalité due à la COVID-19 a augmenté pendant la période de vaccination, en particulier dans les régions où la couverture vaccinale est plus élevée ».

    McCullough a partagé ces données inquiétantes sur les réseaux sociaux.

    « Une nouvelle étude révèle que la vaccination de masse contre la COVID-19 a non seulement échoué, mais a aggravé la situation, les plus fortes augmentations de décès ayant eu lieu dans les populations les plus fortement vaccinées », a-t-il déclaré.

    McCullough a également noté que « l'accumulation de la protéine Spike dans l'organisme suite à la vaccination a aggravé la maladie et aggravé sa mortalité. La vaccination provoque des complications cardiaques et des caillots sanguins ; des risques élevés depuis des années. La protéine Spike a également augmenté la mortalité, toutes causes confondues.»

    McCullough a également attiré l'attention sur d'autres effets secondaires de la COVID-19 dans Focal Points, notamment les maladies rénales, la myocardite et même le décès. LifeSite a régulièrement publié des rapports sur les conclusions de McCullough depuis l'apparition du virus et a montré comment le vaccin a été lié à diverses blessures, mais aussi à des « turbo-cancers », qui, selon McCullough, pourraient être dus au vaccin.

    Les médecins légistes et les directeurs de pompes funèbres ont également admis une augmentation inhabituelle des caillots sanguins chez les personnes décédées ces dernières années, certains d'entre eux attribuant la responsabilité du vaccin contre la COVID-19 à cette situation.

    Article initialement publié sur Lifesite News.

    https://www.lewrockwell.com/2025/05/no_author/dr-mccullough-sounds-alarm-after-study-shows-covid-deaths-skyrocketed-after-vaccinations/

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  4. Le ministère de la Justice américain enquête sur les revues médicales, en lien avec les préoccupations de Bhattacharya


    France-Soir
    le 01 mai 2025 - 10:30


    Début avril 2025, une annonce a secoué la communauté scientifique : le ministère de la Justice des États-Unis (DOJ) a lancé une enquête sur certaines des plus grandes revues médicales, telles que CHEST, The New England Journal of Medicine (NEJM) et Obstetrics and Gynecology, pour des soupçons de partialité, de fraude et de corruption dans leurs pratiques éditoriales, notamment pendant la pandémie de COVID-19. Cette initiative, qui fait suite à des lettres envoyées par le DOJ aux revues, soulève des questions cruciales sur l’intégrité scientifique et les conflits d’intérêts dans le domaine médical. Elle résonne également avec les préoccupations exprimées par des figures comme le Dr Jay Bhattacharya, directeur du National Institutes of Health (NIH), qui milite pour restaurer l’intégrité scientifique et contrer la « capture » de la science par des intérêts politiques et financiers.

    L’enquête du DOJ : accusations de partialité et de censure

    L’enquête du DOJ a été mise en lumière par des lettres adressées à plusieurs revues médicales, dont une à CHEST, demandant des explications sur leurs processus éditoriaux et leur gestion des « points de vue divergents ». Selon un article de The Focal Points, ces lettres visent des membres éminents du « complexe bio-pharmaceutique », accusés de conflits d’intérêts financiers, de rétractations injustifiées d’études critiques et de suppression de données sur la sécurité des vaccins contre la COVID-19. L’article suggère que ces revues sont devenues des « véhicules promotionnels » pour les vaccins, en publiant principalement des études qui en vantaient l’efficacité et la sécurité, tout en écartant celles qui mettaient en évidence des risques.

    Un post sur X du Dr Peter McCullough, daté du 29 avril 2025, a amplifié cette annonce :

    Ce commentaire reflète une méfiance croissante envers les revues scientifiques, accusées d’avoir manipulé le discours public sur les vaccins. McCullough cite deux études publiées dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research, qui concluent que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 étaient inefficaces et dangereux, contrairement au narratif dominant. Ces allégations, bien que controversées, alimentent le débat sur la transparence et l’objectivité des revues médicales.

    Un autre commentaire sur X, publié par l’utilisateur Eric Reinhart, critique l’approche du DOJ : « Cette intervention du DOJ est une tactique maladroite. Le procureur n’a pas les compétences pour juger des débats scientifiques. Cela risque de nuire à la liberté académique. »

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  5. Ce point de vue illustre les tensions entre la nécessité de réguler les pratiques scientifiques et le risque d’une ingérence perçue comme une atteinte à la liberté d’expression.

    La réponse de CHEST et la controverse

    Dans une déclaration officielle publiée le 18 avril 2025, CHEST a défendu ses pratiques, affirmant son engagement envers des normes éthiques élevées et soulignant son rôle dans les avancées médicales durant ses 90 ans d’histoire. La revue a également indiqué que ses avocats examinaient la lettre du DOJ, rendue publique sans leur consentement. Cette réponse reflète une volonté de maintenir la crédibilité scientifique face à des accusations graves.

    Cependant, l’enquête a suscité des inquiétudes parmi les scientifiques. Selon NBC News, certains experts estiment que les lettres du DOJ constituent une forme de « harcèlement » et une menace pour la liberté académique, protégée par le premier amendement. Ils craignent que cette intervention ne vise à influencer le discours scientifique, en particulier sur des sujets controversés comme les vaccins, dans le contexte du gouvernement Trump, réélue en 2024.

    Le lien avec les préoccupations de Jay Bhattacharya sur la capture de la science

    Cette enquête s’inscrit dans un débat plus large sur la « capture » de la science, un concept que le Dr Jay Bhattacharya a longuement abordé, notamment lors de son audition de confirmation pour le poste de directeur du NIH en mars 2025.

    Bhattacharya, co-auteur de la Great Barrington Declaration en 2020, qui prônait une protection ciblée des populations vulnérables plutôt que des confinements généralisés, a critiqué la politisation de la science pendant la pandémie. Il a dénoncé une « culture de dissimulation, d’obfuscation et d’intolérance envers les idées divergentes » au sein des institutions scientifiques, y compris le NIH.

    Ce que Bhattacharya a dénoncé est en adéquation avec la jurisprudence de la CEDH Hertel qui rappelle avec force : « la science avance par ruptures, par des voix dissidentes défiant les consensus établis, non par une vérité imposée par la majorité ».
    Dr Jay Bhattacharya

    Dans une interview avec The Free Press en avril 2025, Bhattacharya a souligné l’importance de restaurer la confiance du public dans la science en favorisant un débat ouvert et en éliminant les influences idéologiques et financières qui faussent la recherche. Il a notamment critiqué la censure de certaines idées pendant la pandémie, comme celles qu’il a lui-même défendues, qualifiées de « désinformation » par les grandes plateformes technologiques et les autorités sanitaires.

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  6. L’enquête du DOJ sur les revues médicales fait écho aux préoccupations de Bhattacharya. Les accusations de conflits d’intérêts financiers et de suppression de données critiques rappellent ses avertissements sur la manière dont les institutions scientifiques peuvent être « capturées » par des intérêts industriels, notamment ceux de l’industrie pharmaceutique. Dans un article publié sur RealClearMarkets en 2023, Bhattacharya et son co-auteur Rav Arora ont décrit la pandémie comme ayant révélé « l’ampleur stupéfiante de la capture politique et institutionnelle de la science », soulignant comment les revues scientifiques ont parfois privilégié des narratifs alignés sur les intérêts des grandes entreprises pharmaceutiques.

    Lors de son audition, Bhattacharya a promis de réformer le NIH en encourageant la transparence et le pluralisme scientifique. Il a déclaré : « La clé pour restaurer la confiance du public est la transparence. Les institutions scientifiques doivent être ouvertes à l’examen et au débat. » Cette vision s’aligne sur les critiques actuelles contre les revues médicales, accusées d’avoir étouffé les voix dissidentes et d’avoir promu un discours unilatéral sur les vaccins. Ou bien d’avoir tenté de discréditer les alternatives thérapeutiques comme celles utilisées avec succès à l’IHU méditerranée et dans de nombreux pays. Le Pr Raoult était venu parler de l'industrie des revues scientifiques en dénonçant le fait qu'elles « imposaient des règles strictes empêchant le partage du savoir ».

    Une enquête aux implications majeures

    L’enquête du DOJ intervient dans un climat de polarisation, où la science est devenue un champ de bataille politique. Pour certains, comme Peter McCullough, elle représente une étape nécessaire pour exposer les dérives des revues scientifiques et rétablir l’intégrité dans la publication médicale. Pour d’autres, comme Eric Reinhart, elle risque de compromettre la liberté académique et d’intimider les chercheurs.

    Les préoccupations de Jay Bhattacharya sur la capture de la science trouvent un écho direct dans cette affaire. En tant que directeur du NIH, il est probable qu’il soutienne des initiatives visant à accroître la transparence dans les revues scientifiques, à enquêter sur les conflits d’intérêts et à promouvoir un débat scientifique plus ouvert. Cependant, son passé de critique des politiques pandémiques, souvent qualifié de controversé, pourrait compliquer sa capacité à unifier la communauté scientifique autour de ces réformes.

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  7. L’enquête du DOJ sur les revues médicales met en lumière des problèmes systémiques dans la publication scientifique, amplifiés par les commentaires sur X de figures comme Peter McCullough et Eric Reinhart. Elle souligne la nécessité de réformer un système où les conflits d’intérêts et la censure potentielle peuvent compromettre l’intégrité scientifique. En parallèle, les efforts de Jay Bhattacharya pour contrer la capture de la science et restaurer la confiance publique offrent un cadre pour comprendre cette controverse.

    Dans notre dernier entretien, le professeur Raoult avait évoqué « la nécessité de contrepouvoirs pour maintenir l'intégrité scientifique », insistant sur le fait que « la science doit être protégée des intérêts financiers pour véritablement servir le public ». L'équipe de chercheurs de l'IHU méditerranée, sujets à un harcèlement incessant depuis 2020, par instrumentalisation du réseau PubPeer ou des autorités administratives suivront probablement ces développements avec intêret.

    Alors que l’enquête progresse, elle pourrait redéfinir les normes de transparence et d’objectivité dans la recherche médicale, mais elle devra naviguer avec prudence pour éviter d’alimenter davantage la méfiance envers la science.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-justice-sante/le-ministere-de-la-justice-americain-enquete-sur-les-revues

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  8. Dix fois plus contaminé par l’ADN , le vaccxx Pfizer augmente de 37% le risque de mourir , dans l’année qui suit l’injection , en comparaison avec le Moderna


    le 1 Mai 2025
    par pgibertie


    Pfizer contient 1/3 de l’ARN de Moderna mais possède 10 fois plus d’ADN que Moderna. Son ADN contient également des promoteurs SV40.

    https://medrxiv.org/content/10.1101/2025.04.25.25326460v1

    NOUVELLE ÉTUDE — Les personnes vaccinées par Pfizer courent un risque de décès 37 % plus élevé que celles vaccinées par Moderna

    Une étude menée auprès de 1,47 million d’adultes en Floride par Retsef Levi du MIT et le chirurgien général Joseph Ladapo révèle une mortalité significativement plus élevée, toutes causes confondues, cardiovasculaire et liée à la COVID-19, après la vaccination par Pfizer.

    Le code génétique de Pfizer pourrait être plus performant dans l’ARNm 30 µg que dans l’ARNm 100 µg de Moderna. Moderna a intenté une action en justice contre Pfizer pour violation de brevet. Les habitants de Floride en ont fait les frais.

    La cohorte appariée comprenait 1 470 100 résidents adultes non institutionnalisés de Floride, qui ont été appariés 1:1 sur des tranches d’âge de 5 ans, le sexe, la race, l’origine ethnique, le site de vaccination (9 types), le mois civil de la dose 2 et le secteur de recensement de l’adresse résidentielle.

    L’analyse de sensibilité et les résultats du contrôle négatif indiquent que les résultats sont robustes et ne fournissent aucune indication d’un biais de confusion résiduel non observé significatif. Les résultats soulèvent des inquiétudes quant à l’impact négatif potentiel de la vaccination à ARNm contre la COVID sur la mortalité toutes causes confondues et soulignent l’importance de prendre en compte les effets non spécifiques du vaccin, et plus particulièrement la mortalité toutes causes confondues, lors de l’évaluation des vaccins.

    https://pgibertie.com/2025/05/01/dix-fois-plus-contamine-par-ladn-le-vaccxx-pfizer-augmente-de-37-le-risque-de-mourir-dans-lannee-qui-suit-linjection-en-comparaison-avec-le-moderna/

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  9. Besoin d'aide : Site attaqué par des centaines de milliers d'adresses IP uniques cette semaine, notamment en Chine et aux États-Unis.


    Par Jo Nova.
    April 28th, 2025


    De nouveaux articles apparaîtront sous celui-ci :

    29 avril : Le site est toujours la cible d'attaques hostiles. Depuis le samedi de Pâques, des vagues de trafic en provenance de Chine, des États-Unis, du Brésil et d'Europe ont explosé, saturent les serveurs. La charge augmente chaque jour. Au dernier décompte, le trafic est six fois plus élevé que la normale. L'attaquant contrôle une centaine de milliers de robots répartis dans le monde entier. Mais il attaque deux anciennes pages sélectionnées au hasard. Il ne cherche même pas à dissimuler son caractère hostile.

    DDoS signifie « déni de service distribué ». En effet, un trafic artificiel massif tente de saturer les serveurs. Est-ce la Chine ?

    Si vous pouvez m'aider, je lance un appel aux dons pour améliorer la protection ici.

    Le site est la cible d'une attaque hostile.
    Le samedi de Pâques, de manière inexplicable, le trafic a soudainement triplé et a continué d'augmenter de jour en jour. À chaque mise à jour et ajustement des paramètres, le site était submergé par un trafic toujours plus important. Des messages d'erreur de toutes sortes apparaissaient alors que les serveurs s'épuisaient. Des pannes en cascade se sont produites pendant des jours, le temps que différentes parties du système tentent de se rétablir. Malgré le calme actuel, l'activité intense n'a toujours pas ralenti. Hier, le trafic était cinq fois plus élevé que la normale. MISE À JOUR : Lundi, il est six fois plus élevé que la normale !

    Étant donné que l'attaque a débuté deux semaines seulement avant les élections australiennes, et pendant le long week-end de Pâques, elle semblait programmée pour frapper lorsque le support technique serait absent, provoquant ainsi les pannes les plus longues et les perturbations les plus importantes.

    Étrangement (malgré nos élections), la majeure partie du nouveau trafic provenait de l'étranger, notamment des États-Unis et de Singapour. De nombreuses demandes concernaient les mêmes deux anciens articles de 2020 et 2010, apparemment choisis au hasard, ce qui montre qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène naturel.

    En fin de compte, cette attaque était à la fois maladroite et sophistiquée. L'auteur de ces faits devait contrôler entre 50 000 et 100 000 robots en Chine, aux États-Unis, au Brésil et en Europe, et accéder à des centaines de milliers d'adresses IP chaque semaine. Pourtant, il n'a même pas pris la peine de consulter des pages aléatoires ou récentes, ce qui aurait pu faire croire à un programme d'entraînement à l'IA ou à un nouveau trafic. On aurait dit qu'il voulait nous faire savoir qu'il ciblait le site. Il était hostile. Je vais en informer le Centre australien de cybersécurité (ACSC).

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  10. Un serveur chinois s'est avéré être une source de problèmes, et après le blocage de ces requêtes, le trafic en provenance de Singapour a fortement diminué. (Sincères excuses à tous les lecteurs chinois épris de liberté concernés par cette situation.) Nous ignorons évidemment la véritable source ; il pourrait s'agir du PCC, mais d'autres candidats pourraient vouloir nous faire croire qu'il s'agit de la Chine, le temps de brouiller les pistes.

    Cela dit, on ne me considère peut-être pas comme un critique de la Chine, mais j'ai écrit 134 articles sur la Chine, et rares sont ceux en Australie qui semblent souligner que nous n'avons toujours pas de réponses concernant le plus grand accident industriel de l'histoire, qui a fait des millions de morts. Et nous ne nous excusons pas pour les mensonges sur la Covid, les mensonges sur le charbon, les expériences inconsidérées ou les étranges congélateurs d'Ebola congelé en Californie. Presque personne d'autre ne semble mentionner que les frais postaux bon marché en provenance de Chine sont une arnaque archaïque de l'ONU que nous payons tous (et qui détruit nos petites entreprises). J'aime rappeler à tous que le PCC est le seul « pays en développement » sur Terre qui ne peut pas réduire ses émissions, mais qui peut avoir un programme spatial. Et aussi que les communistes charbonniers paient des militants au Royaume-Uni et aux États-Unis pour nous dire de consommer moins de charbon alors qu'eux en consomment davantage. Nombreux sont ceux qui ont félicité Anthony Albanese pour avoir « rétabli les relations commerciales » avec la Chine, mais je suis l'un des rares à souligner qu'il n'a fait que capituler. (Chut, personne n'a mentionné pourquoi la Chine a lancé cette guerre commerciale !). Bref, vous voyez ce que je veux dire…

    Si vous pouvez aider, le site a besoin d'être renforcé.
    Le gourou du web (l'excellent Eric Worrall, qui écrit sur WUWT) a apporté de nombreux changements. Les serveurs plus puissants coûteront plus cher, et il reste encore beaucoup à faire. Je ne peux pas vraiment détailler les détails pour des raisons évidentes. Mais je vous ferai un compte rendu des progrès dans quelques semaines.

    Ne jamais abandonner
    S'il vous plaît, si vous le pouvez, donnez-moi un pourboire, offrez-moi un café, un steak, un mois d'utilisation du serveur (200 $) et de l'argent pour payer les mises à jour logicielles. Les Australiens préféreront peut-être utiliser le virement automatique (détails ci-dessous), où vous pouvez également mettre en place un don mensuel qui m'aide à anticiper. Merci pour votre contribution, quelle que soit son importance. Je sais que les temps sont durs pour certains.

    En raison d'un flou juridique absurde, nous ne pouvons pas utiliser le mot « don ». Sur PayPal, les utilisateurs doivent donc « m'acheter » un nombre d'unités de chocolat d'urgence (1 unité équivaut à 1 $). Indiquez donc le montant en dollars dans le champ Quantité ! (Désolé, ce n'est pas plus convivial. Heureusement que mes lecteurs sont malins. 🙂). Ceci fonctionne en AUD, CAD, EUR, GBP, NZD ou USD.

    Bouton « Bocal à pourboires »

    OU envoyez de l'aide directement via la National Australia Bank for UnQwerty Pty Ltd (BSB : 086420) ; numéro de compte : 563148308 ; par virement international ou par courrier.

    Merci à nos lecteurs patients qui ont supporté les nombreuses perturbations du site la semaine dernière. Et merci à ceux qui ont déjà fait un don !

    PS: Best wishes for Election Day today Canada!

    https://joannenova.com.au/2025/04/help-needed-site-under-ddos-attack-from-hundreds-of-thousands-of-unique-ips-this-week-especially-china-and-the-usa/#more-102540

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  11. Panne d'électricité en Espagne : une catastrophe politique et un avertissement au monde


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 30 AVRIL 2025 - 17H45
    Rédigé par Daniel Lacalle,


    Le 23 avril, j'ai participé à une conférence au Parlement européen sur l'avenir de l'énergie nucléaire avec des experts de toute l'Europe. J'y ai averti qu'avec les politiques énergétiques actuelles, les pannes d'électricité seraient la norme, et non une coïncidence.

    La politique à courte vue et sectaire des militants qui composent le gouvernement nous a conduits à la pire panne d'électricité de l'histoire de l'Espagne. Nous sommes privés de communications et d'électricité depuis près de onze heures.

    Cette panne, qui a entraîné l'effondrement immédiat de quinze gigawatts de puissance du système, est la conséquence d'une politique qui pénalise l'énergie de base, essentielle à la stabilité du système, et qui pille le secteur énergétique.

    Les gouvernements se sont engagés à fermer des centrales nucléaires, les rendant non viables par une fiscalité abusive et confiscatoire ; à pénaliser les investissements dans la distribution par des réglementations absurdes ; à imposer un mix énergétique volatile et intermittent ; et à alourdir le secteur énergétique par des taxes élevées et des lenteurs administratives. Qu'est-ce qui aurait pu mal tourner ? Tout.

    Et c'est arrivé.

    Les énergies renouvelables, bien qu'essentielles à un mix énergétique équilibré, ne peuvent assurer sécurité et stabilité en raison de leur volatilité et de leur caractère intermittent. C'est pourquoi il est essentiel de disposer d'un système équilibré avec une énergie de base fonctionnant en permanence, comme l'hydroélectricité, le nucléaire et le gaz naturel en secours.

    La destruction de l'accès à l'énergie nucléaire par des fermetures inutiles et une fiscalité confiscatoire a été l'une des causes fondamentales de la catastrophe et de la panne d'électricité.

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  12. La semaine dernière, ils ont dû fermer les centrales nucléaires restantes, car leurs taxes sont si élevées qu'elles ne peuvent couvrir leurs coûts fixes. Ils ont ruiné l'économie des centrales nucléaires par volonté politique. De plus, ces centrales auraient assuré la stabilité du réseau si les gouvernements nationaux et régionaux, qui utilisent le nucléaire et l'hydroélectricité comme des vaches à lait pour leurs politiques avides de recettes, avaient privilégié la sécurité d'approvisionnement au sectarisme énergétique.

    Ce n'est pas tout.

    L'Espagne et le Portugal produisent de l'électricité à plus de 60 % à partir d'énergie solaire et éolienne. Les centrales hydrauliques, nucléaires et à cycle combiné au gaz doivent compenser les déficits de production solaire et éolienne, qui sont intermittents. Il est impossible de disposer d'un système stable et sûr avec un approvisionnement continu si le réseau électrique n'est pas équilibré pour éviter une panne totale.

    Selon Euronews, la France produit parfois trop d'électricité, ce qui conduit le gestionnaire de réseau RTE à déconnecter des sites solaires ou éoliens. Le consommateur paie des taxes pour couvrir les pertes de l'opérateur. Cette procédure permet d'éviter une panne générale du réseau.

    En Espagne, la présidente de Red Eléctrica, Beatriz Corredor, dont l'expérience dans le domaine de l'énergie est plus que limitée, n'a jamais lancé de message ni coordonné d'actions pour prévenir les pannes d'électricité, devenues plus fréquentes ces derniers temps. Nous subissons des coupures d'alimentation sporadiques dans le secteur depuis des années, et il y a tout juste une semaine, la centrale de Chamartín a connu une grave coupure d'alimentation.

    La crise n'a pas seulement été une catastrophe due à la politique énergétique à courte vue des gouvernements actuel et précédent. Elle a été une catastrophe due à l'inaction du ministère de la Défense. Comme lors des récentes inondations, nos forces de sécurité ont manifesté leur étonnement face à leur manque de mobilisation. Trains et ascenseurs ont bloqué des milliers de voyageurs pendant des heures, tandis que l'armée se tenait à l'écart, attendant les ordres.

    Il y a six jours, le gouvernement, les partis de gauche et de nombreux médias se sont réjouis que le réseau électrique espagnol ait fonctionné entièrement aux énergies renouvelables pendant un jour de semaine, pour la première fois. Bravo ! Une semaine plus tard, une panne d'électricité massive a eu lieu en Espagne, au Portugal et dans certaines régions de France. La France a rapidement rétabli l'électricité, car elle possède le plus grand parc nucléaire d'Europe. En Espagne, le gouvernement a maintenu un système fiscal confiscatoire qui a empêché le fonctionnement des centrales nucléaires, entraînant près de onze heures d'obscurité et d'interruption des communications.

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  13. Red Eléctrica a indiqué que la cause était une « forte oscillation du réseau électrique » qui a « contraint la péninsule ibérique à se déconnecter du système européen ». L'effondrement a été immédiat et durable. Il s'agit de la plus longue panne de courant de l'histoire de l'Espagne. Les efforts de rétablissement ont été vains, car ils tentaient de rétablir le contrôle de la fréquence et la stabilité d'un système dépendant d'énergies renouvelables volatiles et intermittentes.

    Un système sans inertie physique, alimenté par des énergies de base fonctionnant en permanence – nucléaire et hydroélectrique – rend impossible la stabilisation du réseau face aux ruptures d'approvisionnement.

    Au moment de l'effondrement, le réseau électrique espagnol était composé de près de 80 % de production renouvelable, de 11 % de nucléaire et de seulement 3 % de gaz naturel. Il n'y avait pratiquement aucune production de base ni inertie physique pour absorber le choc généré.

    Depuis des années, les experts lancent des avertissements. Des experts du monde entier sont accusés d'être les porte-parole de lobbys inventés de toutes pièces lorsqu'ils mettent en garde contre les risques pour le système liés à une surcharge d'énergies renouvelables et à la suppression ou à la limitation des énergies de base. En 2017, le Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport a averti que l'essor des énergies renouvelables augmenterait le risque de pannes en cascade si des investissements urgents n'étaient pas réalisés dans les technologies d'inertie synthétique et de stockage. De plus, même en cas d'investissement dans le stockage, des centaines d'experts ont mis en garde contre la charge supplémentaire que représenterait l'électrification du parc mobile. Malgré les avertissements des entreprises et des opérateurs énergétiques, la Commission européenne a maintenu son pari sur un développement des énergies renouvelables, mal planifié et mal exécuté. Cela s'est notamment traduit par un New Green Deal qui a ignoré l'importance des réseaux et des systèmes de secours et qui semble avoir été conçu par des militants écologistes.

    Le gouvernement espagnol a voulu se présenter comme le meilleur élève de ce qu'on appelle le sectarisme écologique, qui ignore l'exploitation du cuivre et du lithium, l'importance des systèmes de secours et la stabilité du système. Qu'a-t-il accompli ? Il a créé une catastrophe qui risque de se reproduire.

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  14. Les pannes d'électricité, qui auraient dû être un phénomène obsolète et oublié, sont devenues la norme depuis que les politiciens ont idéologisé l'énergie. D'autres pays ont connu des problèmes similaires : l'Australie (2016), l'Allemagne (2017) et le Royaume-Uni (2019) ont connu des pannes d'électricité ou des quasi-pannes d'électricité en raison de réserves énergétiques insuffisantes ou de mesures visant à stabiliser le réseau. Cependant, aucun de ces incidents n'a été aussi dramatique ou scandaleux que celui survenu en Espagne.

    Les gouvernements espagnols ont décidé que la fermeture de toutes nos centrales nucléaires serait effective en 2035, malgré les rappels des techniciens sur leur parfait fonctionnement et leur possibilité de prolonger leur durée de vie d'au moins dix ans. Cette décision va accroître la dépendance aux énergies renouvelables et au gaz naturel russe. En d'autres termes, la politique à courte vue de l'Espagne va rendre le pays encore plus dépendant de la Chine et de la Russie pour son énergie et le contraindre à des pannes d'électricité et des coupures d'approvisionnement constantes, comme s'il s'agissait d'une dictature du tiers-monde.

    La propagande nous a fait croire que les énergies renouvelables apporteraient compétitivité et stabilité au réseau, mais la réalité montre qu'une dépendance excessive à certaines énergies renouvelables et une pénurie de sources d'énergie de base indiquent que le réseau électrique dépend de plus en plus des quelques centrales nucléaires et au gaz naturel en activité pour maintenir la stabilité de l'approvisionnement.

    La panne d'électricité en Espagne n'a pas été causée par une cyberattaque, mais par la pire attaque possible : celle de politiciens contre leurs citoyens.

    Il est urgent que l'Espagne change radicalement sa stratégie énergétique, qu'elle maintienne et développe son parc nucléaire et son parc d'énergie de base, sous peine de dépendre davantage de la Russie et de la Chine, et, de surcroît, de subir des pannes d'électricité.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/spanish-power-outage-catastrophe-created-political-design-warning-world

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  15. Une panne d'électricité massive paralyse l'Espagne et le Portugal : chaos, causes et implications


    France-soir
    mar., 29 avr. 2025 18:21 UTC


    Le 28 avril 2025, à 12 h 33, une panne d'électricité massive a frappé l'Espagne et le Portugal, paralysant les deux pays et affectant des millions de personnes. Selon des rapports relayés par Reuters, cette coupure a touché l'ensemble de la péninsule ibérique, privant environ 57 millions d'habitants (47 millions en Espagne et 10,3 millions au Portugal) d'électricité.

    La consommation électrique espagnole a chuté brutalement, passant de 26 695 mégawatts (MW) à 15 970 MW en quelques minutes, selon les estimations des opérateurs. Au Portugal, la panne a été tout aussi sévère, avec des rapports indiquant une interruption nationale dès 11 h 33 heure locale.

    Le rétablissement progressif a débuté dans l'après-midi, avec 50 % du réseau espagnol réalimenté vers 23 h et 750 000 foyers portugais reconnectés sur 6,5 millions. Le courant a été presque entièrement rétabli dans la nuit du 28 au 29 avril, après 12 à 14 heures de perturbations. Les îles Baléares et Canaries, géographiquement isolées, ont été épargnées.

    L'Espagne et le Portugal dépendent de mix énergétiques diversifiés. En Espagne, environ 40 % de l'électricité provient des énergies renouvelables (solaire et éolien), 20 % du nucléaire, 20 % du gaz naturel, et le reste de l'hydroélectricité et d'autres sources, selon les données de Red Eléctrica de España (REE). Le Portugal mise davantage sur les renouvelables (50 %, principalement hydroélectrique et éolien), suivies par le gaz (30 %) et des importations limitées, souvent d'Espagne. Cette interdépendance énergétique, combinée à une faible connexion avec le reste de l'Europe, a amplifié l'impact de la panne.

    Le fonctionnement du réseau électrique ibérique et ses interconnexions

    Le réseau électrique ibérique est géré par REE en Espagne et Redes Energéticas Nacionais (REN) au Portugal, qui assurent la production, le transport et la distribution. Ces réseaux sont interconnectés par des lignes à haute tension, mais leur lien avec le reste de l'Europe, via la France, est limité par les Pyrénées, où seulement 2,8 % de la capacité électrique européenne transite. Cette faible interconnexion a compliqué l'importation d'électricité pour stabiliser le réseau pendant la crise. La France, via RTE, a fourni 2 000 MW pour soutenir l'Espagne, alimentant notamment la Catalogne et le Pays basque. Le Maroc, importateur d'électricité espagnole (170 GWh en mars 2025), a également subi des perturbations dans ses services internet et aéroportuaires.

    Le réseau fonctionne sur un équilibre constant entre production et consommation, ajusté en temps réel pour éviter les surcharges ou les baisses de fréquence. Une déconnexion soudaine, comme celle du 28 avril, peut déclencher l'arrêt automatique des centrales, y compris nucléaires, pour des raisons de sécurité. En Espagne, quatre centrales nucléaires (Almaraz II, Ascó I et II, Vandellós II) se sont arrêtées automatiquement, passant sur des générateurs diesel sans incident, selon le Conseil de sécurité nucléaire (CSN).

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  16. Analyse des causes : une défaillance complexe

    Les causes restent incertaines. REE a attribué la panne à une « forte déconnexion » du réseau ibérique du système européen, entraînant une chute de fréquence. REN a initialement évoqué un « phénomène atmosphérique rare » lié à des oscillations de température sur les lignes à haute tension, mais cette hypothèse a été abandonnée. Une cyberattaque a été envisagée, mais l'Institut national de cybersécurité espagnol (INCIBE) et le président du Conseil européen, Antonio Costa, ont indiqué qu'aucune preuve ne la soutenait à ce stade. Une défaillance technique, comme un problème dans une sous-station ou une surcharge liée à l'intégration des renouvelables, reste plausible, mais l'enquête est en cours. La faible interconnexion ibérique avec l'Europe a aggravé l'incident.

    Implications pour la France et conséquences géopolitiques

    En France, la panne a brièvement touché le Pays basque et les Pyrénées-Orientales, mais RTE a rétabli le courant en quelques minutes, excluant tout risque majeur. Cet incident souligne la dépendance française aux exportations (70 % de son électricité provient du nucléaire) et la vulnérabilité des interconnexions. La centrale de Golfech s'est arrêtée automatiquement à 12 h 30, sans lien confirmé avec la panne ibérique, mais cela rappelle les risques des infrastructures critiques.

    Géopolitiquement, la crise expose la fragilité du réseau énergétique européen. Les lignes transpyrénéennes, limitées à 2,8 % de la capacité européenne, freinent la solidarité énergétique. Des projets comme le câble sous-marin Golfe de Gascogne (prévu pour 2027) pourraient être accélérés. La dépendance du Maroc à l'électricité espagnole risque de tendre les relations bilatérales. Cet événement pourrait également relancer les débats sur la transition énergétique, scrutant la variabilité des renouvelables et la fiabilité du nucléaire.

    La panne du 28 avril 2025 a révélé la fragilité des réseaux électriques modernes. Avec un coût de 12 à 20 milliards d'euros et des millions de vies perturbées, elle appelle à des investissements urgents dans les interconnexions, la résilience des infrastructures et une meilleure coordination européenne.

    Alors que l'Espagne et le Portugal se relèvent, la question demeure : comment éviter un tel chaos à l'avenir ?

    Commentaire : Beaucoup de questions et pas de réponse a ce désastre électrique qui est arrivé en Espagne. L'article ne met pas l'emphase sur l'euro digital qui a causé de l'incertitude pour beaucoup de familles qui n'ont pas pu acheter de la nourriture parce qu'elles n'avaient pas de l'argent comptant, le système bancaire ne pouvant pas fonctionner vu que tout le système électrique est tombé. Et ce point est peut-être le plus important dans ce black-out espagnol. Mais qui concerne toute l'UE, aussi. Car vu la situation du réseau électrique qui semble faible et mal dirigé, des black-out il y en aura encore et peut-être pas seulement en Espagne.

    https://fr.sott.net/article/44319-Une-panne-d-electricite-massive-paralyse-l-Espagne-et-le-Portugal-chaos-causes-et-implications

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  17. Les événements climatiques extrêmes de 2023-2024 sont surtout dus à des phénomènes naturels comme El Niño,


    le 30 avril 2025
    par pgibertie


    Ces dernières années, des records climatiques ont été battus avec une régularité alarmante, mais les événements de 2023-2024 ont été exceptionnels, même en tenant compte des tendances climatiques récentes. Nous quantifions ici ces événements à travers de multiples variables et montrons comment l’accumulation excessive d’énergie dans le système terrestre a entraîné ces conditions exceptionnelles.

    Les principaux facteurs ont été la tendance décennale positive du déséquilibre énergétique terrestre (EEI), la persistance de conditions La Niña à partir de 2020 et le passage à El Niño en 2023. Entre 2022 et 2023, le réchauffement dû au EEI a été plus de 75 % plus important qu’au début d’événements El Niño similaires récents. Nous montrons également comment les processus régionaux ont façonné des schémas distincts de températures de surface de la mer record dans chaque bassin océanique. Si la tendance récente du EEI se maintient, nous affirmons que les fluctuations naturelles telles que les cycles ENSO entraîneront de plus en plus d’impacts amplifiés et record, 2023-2024 offrant un aperçu des extrêmes climatiques futurs.

    - voir carte sur site (

    https://www.nature.com/articles/s41612-025-00996-z?fbclid=IwY2xjawJ9-0dleHRuA2FlbQIxMQBicmlkETFwSm9vNU9pOEM1MFFGY1ZvAR71PlHHe1-yhfb7XyWIAei1f0CuSNpVPDCyyNgz7P9O3Ih5zlcdrL1SaPfkuA_aem_0EkXNZLc6fIh3o_GPYqB1w

    Nos résultats montrent que les extrêmes de 2023-2024 ne peuvent pas être expliqués comme de simples extensions de tendances anthropiques à long terme ; au contraire, les processus régionaux ont joué un rôle crucial, dont certains sont liés à des modes de variabilité interannuelle (ENSO, vague numéro 3, dépression des Aléoutiennes), qui ont amplifié le réchauffement. Des études plus détaillées des processus et de l’attribution sont nécessaires pour élucider les causes et les effets, y compris le calendrier, du réchauffement exceptionnel dans chacune des régions que nous avons mises en évidence. Par exemple, pourquoi le réchauffement exceptionnel est-il apparu en premier dans l’océan Austral (Fig. 2 ) ? Le modèle exceptionnel de vague numéro 3 dans la circulation atmosphérique se reproduira-t-il dans les années à venir ? Un autre aspect qui mérite d’être approfondi concerne les changements dans l’Atlantique Nord tropical. Notre analyse pour cette région a montré un lien étroit entre la couverture nuageuse, le rayonnement TOA et les anomalies record de SST, suggérant une rétroaction positive potentielle entre la réduction des nuages ​​bas et des SST plus chaudes dans cette région 65 . Quelle a été l’importance de cette rétroaction et pourrait-elle se reproduire dans les années à venir ? Une autre question importante est de savoir si les schémas de réchauffement observés dans les différents bassins océaniques en 2023 étaient liés de manière causale, par exemple par des changements dans la circulation atmosphérique ; la réponse à cette question influence certainement la manière dont ces schémas évolueront davantage.

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  18. Depuis le pic des extrêmes de chaleur fin 2023 et début 2024, les anomalies de SST ont diminué dans de nombreuses régions (Fig. 2 et Fig. 9 supplémentaire ), à ​​l’exception du Pacifique Nord-Ouest où les anomalies de SST ont encore augmenté bien au-dessus de 2 °C, où les anomalies de circulation océanique jouent un rôle important dans les SST 59 , 60 . Les systèmes de prévision sous-saisonnière-saisonnière prédisent (Fig. 9 supplémentaire ) que les SST dans cette région resteront bien au-dessus des valeurs climatologiques pendant les 6 prochains mois et s’étendront plus à l’est vers la côte ouest de l’Amérique du Nord, associées à une faible dépression des Aléoutiennes. Les anomalies de SST dans le Pacifique tropical central devraient devenir négatives, indiquant des conditions de type La Niña, avec des anomalies de SST positives associées dans le Pacifique tropical occidental ; celles-ci devraient persister pendant les 6 prochains mois. Pour l’Atlantique Nord, les systèmes de prévision prévoient des SST modérément chaudes dans l’Atlantique Nord-Est subtropical, avec des anomalies plus élevées plus au nord. D’autre part, les températures de surface de la mer au-dessus de l’océan Austral devraient à nouveau augmenter en réponse à un modèle récurrent de numéro d’onde 3.

    Une question essentielle est de savoir si les événements exceptionnels de 2023-2024 ont des implications au-delà de 2024, sur le changement climatique attendu dans les années et les décennies à venir. Un point fondamental mais crucial est que la tendance positive de l’EEI depuis 2000 signifie que le réchauffement climatique (mesuré par l’absorption de chaleur par le système climatique terrestre) s’accélère. Ce qui n’est pas encore clair, c’est si la baisse de l’EEI en 2024 n’est qu’un bref répit par rapport à la tendance à la hausse pluridécennale, et dans quelle mesure cette accélération de l’absorption de chaleur influencera les tendances de la température de surface au cours des années et de la décennie à venir. À l’échelle décennale, nous nous attendons à une corrélation positive entre les variations de l’EEI et celles de la température de surface ; cependant, il existe une variabilité dans cette relation associée à la redistribution verticale de la chaleur dans l’océan 66 , qui peut temporairement renforcer ou compenser l’influence de l’EEI. Néanmoins, en présence d’une tendance positive de l’IEE, les fluctuations naturelles qui perturbent le bilan énergétique mondial – telles que celles associées aux cycles ENSO – auront tôt ou tard des impacts plus importants, parfois records, notamment sur les températures de surface, car les anomalies de l’IEE associées seront plus importantes que par le passé. La période 2023-2024 en est un exemple clair, et des événements similaires sont à prévoir à l’avenir.

    https://pgibertie.com/2025/04/30/les-evenements-climatiques-extremes-de-2023-2024-sont-surtout-dus-a-des-phenomenes-naturels-comme-el-nino/

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    1. Les éruptions magmatique dans l'Est de l'océan Pacifique (Est du Chili) s'appellent 'El Nino' quand ces éruptions sous-océaniques sont abondantes (tendances climatiques chaudes) sur notre planète froide et, La Nina lorsqu'elles sont modérées (tendance s climatiques froides).

      Les vivants sur notre planète (végétation, animaux, humains) n'ont aucun rapport ni pouvoir d'influencer notre climat.

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  19. Voilà ce qui attend les Français si on continue à installer #éoliennes et panneaux solaires intermittents…


    le 29 avril 2025
    par pgibertie


    Comment faire comprendre à nos députés incultes et idiots que la régulation de la production vs la demande ne peut pas se faire si la production des énergies intermittentes dépasse un seuil par rapport à la production stable du Nucléaire .

    C’est vraiment absurde : toute l’Europe semble avoir été à quelques secondes d’une panne d’électricité à l’échelle du continent. La fréquence du réseau électrique à travers l’Europe continentale a chuté à 49,85 hertz, soit juste un cheveu au-dessus du seuil d’effondrement de la ligne rouge. La fréquence de fonctionnement normale du réseau électrique européen est de 50,00 Hz, maintenue avec une marge extrêmement étroite de ± 0,1 Hz. Tout ce qui se trouve en dehors de ± 0,2 Hz déclenche des actions d’urgence majeures. Si la fréquence avait chuté de seulement 0,3 Hz supplémentaire — en dessous de 49,5 Hz — l’Europe aurait pu subir une panne d’électricité en cascade à l’échelle du système. À ce seuil, les relais de protection automatiques déconnectent les principales centrales électriques et l’effondrement s’accélère.

    En février, Red Electrica avait alerté sur le risque de panne électrique à cause des énergies renouvelables. Mais on va parler réchauffement climatique, les Russes, etc… pour éviter l’éléphant dans la pièce.

    https://www.elmundo.es/economia/empresas/2025/04/29/6810ac39fc6c833c7e8b4589.html
    Il y a deux mois, Red Eléctrica a reconnu aux investisseurs le risque de « déconnexions » dans le système en raison de la forte pénétration des énergies renouvelables.

    L’entreprise publique a également averti le marché que la perte d’énergie stable fournie par le nucléaire ou le gaz « augmente le risque d’incidents opérationnels

    https://pgibertie.com/2025/04/29/voila-ce-qui-attend-les-francais-si-on-continue-a-installer-eoliennes-et-panneaux-solaires-intermittents/

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  20. (...) L'autosuffisance est donc la première priorité, non seulement pour les céréales, mais aussi pour l'ensemble de la chaîne alimentaire. De la pisciculture au développement des semences en passant par les œufs et le lait, le plus grand nombre possible de maillons doit être entre les mains de l'agriculteur. (...)

    BRAVO LA CHINE !

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  21. Budget agricole de l'UE : la commission parlementaire contrecarre les plans de Mme von der Leyen


    28 Avril 2025
    Josef Koch, Bayrisches landwirtschaftliches Wochenblatt dans AGRARHEUTE*


    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doit s'attendre à une résistance au Parlement Européen contre sa réforme du budget de l'UE.

    Dans la querelle sur le prochain cadre financier pluriannuel pour l'UE, la Commission des Budgets du Parlement Européen insiste sur un budget agricole autonome et sur une compensation de l'inflation.

    La Commission des Budgets du Parlement Européen ne soutient pas les éventuels projets de la Commission visant à supprimer le budget agricole de l'UE. Les membres de la commission l'ont clairement fait savoir mercredi (23 avril 2025) lors de leur réunion. Ainsi, les projets de la Commission concernant le cadre financier pluriannuel (CFP) restent controversés.

    Selon la volonté de la présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen, le prochain CFP pourrait être divisé en trois grands blocs. Pour les fonds du premier volet, l'autorité bruxelloise souhaite développer et mettre en œuvre un programme de réforme et d'investissement propre à chaque Etat membre, en collaboration avec celui-ci.

    L'un des thèmes principaux sera la promotion de la cohésion économique, sociale et territoriale. Selon les informations, le soutien à l'agriculture de l'UE devrait alors également faire partie de ce bloc budgétaire. Les propositions relatives au CFP sont attendues d'ici le milieu de l'année. Les propositions relatives à la réforme de l'agriculture européenne à partir de 2028 devraient suivre rapidement.

    La Commission des Budgets s'oppose aux budgets nationaux

    Les responsables de la politique budgétaire au Parlement Européen s'opposent fermement au modèle « d'un plan national par État membre ». Ils craignent des distorsions de concurrence plus importantes, davantage de fraude ainsi que l'enrichissement de politiciens de haut niveau.

    La commission demande donc une structure CFP « qui garantisse la transparence et la responsabilité parlementaire ». De manière générale, le groupe insiste pour que le rôle du Parlement dans le contrôle de la responsabilité de l'exécutif soit respecté, en introduisant des mécanismes stricts et en garantissant une transparence totale sur les bénéficiaires finaux des fonds européens.

    En outre, dans leur rapport d'initiative intitulé « On a revamped long-term budget for the Union in a changing world », les responsables du budget estiment qu'il est nécessaire de soutenir la politique agricole commune (PAC) de manière « appropriée » et en outre « évaluable ».

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  22. Avec du matériel de l'AgE
    ________________

    * Source : EU-Agrarhaushalt: Ausschuss durchkreuzt von der Leyens Pläne | agrarheute.com

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/budget-agricole-de-l-ue-la-commission-parlementaire-contrecarre-les-plans-de-mme-von-der-leyen.html

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  23. L'abrasion des éoliennes est-elle responsable des taux élevés de PFAS chez les sangliers ?


    23 Avril 2025
    Amelie Siekmann, AGRARHEUTE*


    Dans certaines régions d'Allemagne, les foies de sangliers présentent un taux de PFAS trop élevé – cela vient-il des éoliennes ?

    Un laboratoire de Rhénanie-Palatinat a analysé 60 échantillons de sangliers. Les foies des ongulés dépassaient depuis janvier 2023 la valeur limite européenne en vigueur pour les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS). On soupçonne les éoliennes d'être responsables de cette concentration élevée.

    Ma note : Un joli plaidoyer pro-éoliennes qui mélange allègrement – et probablement inutilement – microplastiques et PFAS...

    Depuis le 1er janvier 2023, les foies de sanglier de Rhénanie-Palatinat, mais aussi de quelques autres Länder, dépassent la valeur européenne en vigueur de 50 microgrammes de PFAS par kilogramme. Les valeurs mesurées par l'Office d'Enquête du Land de Rhénanie-Palatinat se situaient entre 98 et 738 microgrammes par kilogramme. Par conséquent, les foies ne pouvaient plus être utilisés. L'abrasion des éoliennes est-elle responsable de la teneur élevée en PFAS ?

    Les sangliers sont de bons instruments de mesure des polluants

    Des études montrent que les sangliers sont de bons instruments de mesure. Les sangliers parcourent de grandes distances et absorbent des polluants provenant de différentes régions. Cela permet de détecter les pollutions environnementales à grande échelle.

    Cependant, dans les résultats de laboratoire du Landesuntersuchungsamt Rheinland-Pfalz, seuls les foies des animaux étaient impropres à la consommation – la viande peut être consommée sans risque pour la santé en ce qui concerne les PFAS. Les foies de chevreuil, de cerf et d'autres ruminants sont considérés comme plutôt sans problème.

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  24. Affirmation : les éoliennes tournent si vite que des substances toxiques se répandent dans l'environnement

    Une affirmation très répandue est que les extrémités des pales des éoliennes tournent si vite qu'elles s'érodent et que des substances toxiques et cancérigènes telles que des microplastiques, des fibres composites, de la résine époxyde, des PFAS et du bisphénol-A se répandent dans l'environnement.

    Il est certes vrai qu'en cas de pluie et de vent avec des vitesses de rotor élevées, les gouttes de pluie peuvent agir comme du papier de verre et ainsi éroder les plus petites particules des éoliennes. C'est pourquoi les pales sont régulièrement entretenues et les matériaux de revêtement sont de plus en plus optimisés dans le cadre de différents projets de recherche, selon energiewende.eu.

    Un modèle de calcul montre l'enlèvement maximal de microplastiques par les éoliennes

    Un modèle de calcul montre quelle est, dans le pire des scénarios, la quantité maximale de microplastiques pouvant être largués par une éolienne. Selon energiewende.eu, la limite supérieure est de 1.395 tonnes par an pour l'ensemble des 31.000 éoliennes en Allemagne [ma note : 45 kg/éolienne].

    Afin de pouvoir classer cette valeur, une statistique a été établie sur l'origine des quantités de microplastiques issus de l'abrasion :

    1. pneus : 102.090 t/an

    2. élimination des déchets : 24.981 t/an

    3. asphalte : 18.810 t/a

    4. semelles de chaussures : 9.047 t/an

    5. linge : 6.336 t/an

    6. vernis : 3.968 t/an

    7. éoliennes : 1.395 t/an

    Les PFAS sont présents dans l'environnement sous forme soluble dans l'eau

    Il faut en outre tenir compte du fait que, contrairement aux autres sources de microplastiques énumérées, le matériel des éoliennes ne se trouve pas au niveau de la respiration, mais à une altitude élevée, notamment en cas de vent fort. Ainsi, le matériau serait largement dispersé et la concentration diminuerait.

    Dans l'environnement, les PFAS se présentent généralement sous des formes solubles dans l'eau, par exemple dans les mousses anti-incendie ou les produits phytosanitaires, et se retrouvent ainsi dans les eaux. Leurs effets sur l'environnement n'ont pas encore été entièrement étudiés. Une éventuelle interdiction fait l'objet d'un débat controversé, tandis que les fabricants font du lobbying contre cette mesure. Les éoliennes ne sont pas considérées comme la principale source de diffusion des PFAS, car ils y contribuent surtout à la stabilité et à la durabilité. On peut se demander si les PFAS, qui sont solidement liés dans les peintures, sont présents de manière biodisponible dans les microplastiques.

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  25. Les éoliennes ne libèrent pas de substances problématiques

    L'abrasion des pales d'éoliennes représente en premier lieu un défi pour les exploitants, mais pas pour l'environnement ou la population. Par rapport à d'autres sources de microplastiques, les quantités libérées sont minimes et ne sont pas plus toxiques que d'autres particules. De plus, les substances potentiellement problématiques comme les PFAS ne sont pas libérées, car elles sont protégées par des vernis et des films et solidement intégrées dans le plastique.

    Par conséquent, la teneur trop élevée en PFAS des foies de sangliers ne provient pas principalement des éoliennes, mais est davantage causée par d'autres influences. Des événements isolés, comme l'utilisation de mousse pour éteindre un incendie, peuvent entraîner un apport ponctuel de PFAS. Un incendie de tracteur éteint dans un champ suffit donc parfois à faire grimper les valeurs. Lorsque les sangliers s'alimentent, ils absorbent ainsi les substances qui se déposent surtout dans le foie.
    _________

    * L'article « Windräder für hohe PFAS-Werte in Wildschweinen verantwortlich? » est paru en premier sur PIRSCH.

    Amelie Siekmann travaille chez AGRARHEUTE comme rédactrice cross-média dans le domaine de l'énergie. Elle écrit sur les thèmes du photovoltaïque, du biogaz, de la biomasse et de l'éolien ainsi que sur les innovations et tous les sujets de management et de gestion d'entreprise liés à l'économie énergétique.

    Source : Abrieb von Windrädern für hohe PFAS-Werte in Wildschweinen verantwortlich? | agrarheute.com

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/l-abrasion-des-eoliennes-est-elle-responsable-des-taux-eleves-de-pfas-chez-les-sangliers.html

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  26. La Miviludes et les dérives sectaires « agricoles » dans l'enseignement et la recherche


    23 Avril 2025


    Et bravo, Cyril ! Bravo Géraldine !

    La Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (Miviludes) a publié son rapport d'activité 2022-2024.

    Ce rapport de 240 pages à la couverture austère est décliné en quatre parties, après les introductions d'usage :

    L'activité de la Miviludes et de ses partenaires ;

    Les dérives sectaires : un phénomène d'emprise mentale à l'origine de dommages particulièrement graves ;

    Des dérives sectaires en expansion et aux formes renouvelées ;

    Contributions des pouvoirs publics, associations spécialisées, représentants des cultes et experts.

    Dans la partie 3, sous D, « L'éducation parfois "infiltrée" », laMivilude a abordé le domaine de l'enseignement agricole, ainsi que de la recherche :

    « Ces observations critiques en rejoignent d’autres, faites à l’égard de certains diplômes et études supérieures : plusieurs spécialistes s’alarment de la confusion croissante opérée dans certains enseignements, entre science et concepts ésotériques, notamment issus de l’anthroposophie.

    Une soixantaine de scientifiques et d’agriculteurs ont dénoncé pour leur part, dans une tribune207, les liens entre des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou de l’Université de Strasbourg et les défenseurs de la biodynamie208, pratique anthroposophique aujourd’hui largement développée. Les auteurs de cette tribune dénoncent notamment l’intervention de chercheurs de ces institutions publiques lors de conférences à l’initiative du mouvement pour l’agriculture biodynamique (MABD) et la rédaction d’articles à prétention scientifique et légitimant des croyances ésotériques présentées sous forme de concepts pseudoscientifiques (ex. la "conscience quantique"). »

    La tribune (la note 207), c'est « Agriculture biodynamique : "Nous dénonçons les liens entre la recherche publique et un mouvement philosophico-religieux" », publiée par le Point, le 2 février 2024.

    La note suivante définit la biodynamie :

    « L’agriculture biodynamique, également appelée biodynamie, est un système de production agricole, reposant en partie sur des concepts ésotériques (influence de la Lune et d’astres sur les cultures, "forces cosmiques", de la "vie et de l’astral" volonté de "réenchanter" l’agriculture) présentés lors d’une série de conférences données par Rudolf Steiner en 1924. »

    Il y aurait, certes, beaucoup plus à dire – par exemple sur les « formations » proposées par les Chambres d'Agriculture » –, mais on ne peut que se réjouir de cette sorte de rappel à l'ordre de trois institutions de recherche et d'enseignement.

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  27. On ne peut toutefois pas passer sous silence le fait que des médias sont aussi perméables à la dérive sectaire. Le rapport d'activité portant sur la période 2022-2024, il était sans doute difficile de citer la série d'articles que le Monde a publiés en juillet 2021, largement considérés comme une apologie des divagations de Rudolf Steiner et de ses disciples. Le 17 décembre 2024, il publiait encore « "Les Etres de la vigne" : la biodynamie, cosmopolitique d’une autre modernité »... Rien que le titre !

    Le Figaro, rubrique « vin », n'est pas non plus imperméable au charlatanisme, en témoigne par exemple ce « Un film pour (enfin) comprendre le vin en biodynamie », du 30 janvier 2025 (en dehors de la période couverte par le rapport).

    À sa décharge, toutefois, ce « Dix ans dans des vignobles en biodynamie : "On enterrait des cornes de vache remplies de bouse parce que c’était des antennes vers le cosmos" », relatant les « exploits » passés de « Camille Biodynamite ».

    En tout cas, un grand merci à M. Cyril Gambari, qui a été à l'origne de la tribune, et à Mme Géraldine Woessner, rédactrice en chef, du Point, qui l'a accueillie.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/la-miviludes-et-les-derives-sectaires-agricoles-dans-l-enseignement-et-la-recherche.html

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  28. America First peut-elle réussir si nous abandonnons l'innovation agricole ?


    22 Avril 2025
    Emily Bass, The Breakthrough Institute*


    Le gel des financements, les coupes budgétaires et la réduction des effectifs dans la recherche vont mettre à mal l'agriculture américaine.

    Les premiers jours du second mandat présidentiel de M. Donald Trump ont été marqués par un nombre record de décrets, un gel quasi immédiat des financements fédéraux et une réduction rapide, mais aveugle, des effectifs de la recherche fédérale. Bien que la Maison Blanche qualifie ces mesures de « réformes indispensables », elles sapent l'innovation américaine et semblent contredire les priorités déclarées de l'administration.

    Protéger les innovateurs américains et libérer le pouvoir de la technologie sont des thèmes récurrents dans les récentes déclarations de la Maison Blanche sur tous les sujets, de l'intelligence artificielle à la fintech en passant par l'énergie. Cette vague d'annonces « America First » a toutefois été ponctuée d'efforts abrupts et apparemment non coordonnés visant à réduire le personnel scientifique. Les licenciements et les directives des agences pour de futurs licenciements sont venus de la Maison Blanche, de l'Office of Personnel Management et de M. Elon Musk via divers comptes X, n'épargnant aucun secteur du gouvernement.

    Le département américain de l'Agriculture (USDA) a été fortement touché par les réductions d'effectifs. L'USDA a licencié des employés fédéraux travaillant pour le Service d'Inspection de la Santé Animale et Végétale, le Service d'Inspection et de Sécurité Alimentaire et le Service de Conservation des Ressources Naturelles (NRCS), laissant les bureaux locaux du NRCS à travers le pays en sous-effectif. Le personnel du Service de Recherche Agricole (ARS) a été licencié à hauteur de 800 personnes, les stagiaires étant particulièrement touchés. L'ARS est la principale agence de recherche interne de l'USDA, avec plus de 90 unités de recherche et laboratoires répartis dans 42 États.

    Après avoir réduit les effectifs de l'ARS de plus de 10 %, l'USDA s'est empressé de réembaucher les scientifiques de l'ARS et d'autres bureaux travaillant sur la grippe aviaire. Dans les jours qui ont suivi, des rapports sporadiques ont indiqué que les scientifiques de l'ARS, mais pas le personnel de soutien technique, étaient largement réintégrés dans les différents sites, y compris ceux qui travaillent sur l'amélioration des plantes en Californie et à la National Bio and Agro-Defense Facility au Kansas. Toutefois, des sites tels que le Centre Américain de Recherche sur les Fourrages Laitiers, dans le Wisconsin, affirment qu'ils ne sont pas pleinement opérationnels.

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  29. Parmi les autres réseaux de recherche fédéraux supervisés par l'USDA, citons le National Animal Health Laboratory Network et les banques de gènes du pays, qui abritent des collections de semences et de cultures vivantes que les chercheurs utilisent pour créer de nouvelles variétés de plantes cultivées. Avec les nouvelles directives de la Maison-Blanche annonçant des réductions d'effectifs à grande échelle en mars et avril, ces laboratoires s'apprêtent à subir un coup de fouet continu en matière de licenciements.

    La fluctuation des effectifs de l'ARS, ainsi que le gel plus général des subventions, ont également un impact sur les programmes de recherche agricole des universités land grant du pays. Les sites de l'ARS sont souvent situés dans les mêmes locaux que les institutions publiques d'aide à l'agriculture, les uns et les autres bénéficiant de ressources partagées et s'associant souvent dans le cadre d'efforts de recherche.

    Les initiatives de recherche agricole menées par les universités land grant publiques ont également été affectées par la réduction du financement de la recherche par l'USAID. En quelques semaines, l'USAID a été systématiquement démantelée et, coup de grâce, l'administration Trump a fermé 21 laboratoires d'innovation Feed the Future financés par l'USAID. Ces laboratoires étaient installés dans des institutions land grant, comme l'Université d'État du Kansas, l'Université de l'Illinois et l'Université d'État du Michigan, et avaient pour mission de mener des recherches spécialisées sur les défis agricoles qui perturbent l'approvisionnement alimentaire mondial, notamment la sécurité alimentaire, les pertes après récolte et la gestion des ravageurs et des maladies.

    Si l'ampleur et le rythme des mesures prises par le président Trump sont sans précédent, l'impact de la réduction du soutien à la recherche agricole publique n'est que trop prévisible. Les fermetures antérieures du gouvernement ont entravé la capacité des sites de l'ARS à poursuivre la collecte de données et l'établissement de rapports. Les fermetures peuvent perturber les expériences en cours et les projets de recherche à long terme qui profitent aux agriculteurs. Les retards dans les calendriers de recherche peuvent être préjudiciables et coûteux pour les expériences sensibles au facteur temps, en particulier celles qui sont liées aux saisons de végétation. En outre, l'interruption ou l'arrêt complet des études en cours constitue un gaspillage important des ressources publiques. Cela peut conduire au sacrifice de tout résultat concret après avoir consacré plusieurs mois ou années de subventions, de temps de travail et d'autres ressources à un projet.

    De nouvelles réductions d'effectifs et le gel permanent des subventions de recherche risquent de faire de même et d'avoir des conséquences considérables pour le secteur agricole. Les économistes agricoles ont constaté que le déclin à long terme du financement de la recherche agricole publique a ralenti l'amélioration de la productivité agricole aux États-Unis. L'administration Trump devrait garder ces leçons à l'esprit lorsqu'elle envisagera de réduire davantage ou d'entraver la capacité de recherche agricole publique du pays.

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  30. Ironiquement, les premières annonces majeures de l'administration Trump concernant l'alimentation et l'agriculture – la création de la commission « Make America Healthy Again » et la révélation d'une stratégie de lutte contre la grippe aviaire – ont mis la recherche au premier plan. L'administration a besoin d'une forte main-d'œuvre de recherche de l'USDA et de laboratoires fonctionnels pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. Les agriculteurs préoccupés par la façon dont le programme MAHA de M. Robert F. Kennedy Jr restreindra leur capacité à utiliser des intrants agricoles clés tels que les pesticides, et les consommateurs inquiets que la propagation incontrôlée de la grippe aviaire puisse maintenir la volatilité des prix des œufs ou se métastaser en une autre pandémie devraient se méfier de la façon dont cette administration prévoit de mettre en œuvre des stratégies de recherche globales avec des ressources gelées et un personnel insuffisant.

    Les conséquences à long terme des réductions de financement et de personnel sont évidentes. Lorsque le financement de la recherche agricole se tarit, les agriculteurs perdent l'accès aux innovations qui améliorent les rendements, la résilience et la rentabilité. Si les subventions fédérales restent gelées, les universités pourront peut-être en atténuer l'impact en trouvant de nouvelles sources de financement privées ou philanthropiques. Cependant, les actions de la Maison Blanche et de l'USDA dans les semaines à venir auront des conséquences sur l'entreprise de recherche américaine : adopteront-ils une approche incohérente de l'innovation menée par les États-Unis, qui laisse l'agriculture à la traîne et permet aux institutions de recherche vitales de s'étioler ? Ou bien renforceront-ils ces institutions et, ce faisant, la compétitivité de l'agriculture américaine ?
    ______________

    * Emily Bass est directrice associée de la politique fédérale, de l'alimentation et de l'agriculture au Breakthrough Institute. Suivez Emily sur X @EmilyJane_Bass.

    * Source : Can ‘America First’ Succeed if We Abandon Agricultural Innovation?

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/america-first-peut-elle-reussir-si-nous-abandonnons-l-innovation-agricole.html

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  31. Révolution solaire : cette feuille produit du carburant – à partir de la lumière du soleil


    22 Avril 2025
    Amelie Siekmann, AGRARHEUTE*


    Alors que les plantes utilisent la lumière du soleil pour transformer le gaz carbonique en énergie, la feuille solaire imite ce processus avec une cellule solaire en pérovskite. (Image symbolique)

    Des scientifiques ont mis au point une feuille solaire artificielle capable de transformer le gaz carbonique en carburant à l'aide de la lumière du soleil.

    Une équipe internationale de chercheurs a mis au point une feuille solaire innovante capable de transformer le gaz carbonique en sources d'énergie utilisables, à l'aide de la lumière solaire. Grâce à l'utilisation d'un nanocatalyseur spécial à base de cuivre, cette technologie pourrait constituer une alternative écologique aux combustibles fossiles.

    Une cellule solaire imite la photosynthèse

    Les scientifiques de l'Université de Cambridge et de l'Université de Californie se sont inspirés de la photosynthèse naturelle : alors que les plantes utilisent la lumière du soleil pour transformer le gaz carbonique en énergie, la feuille solaire imite ce processus avec une cellule solaire en pérovskite.

    Un catalyseur composé de minuscules nanostructures à base de cuivre joue un rôle particulier dans ce processus. Celles-ci permettent non seulement de transformer le dioxyde de carbone en composés carbonés simples, mais aussi directement en hydrocarbures plus complexes comme l'éthane et l'éthylène.

    Produire de manière plus durable et neutre en gaz carbonique

    Ces substances sont essentielles pour la production de carburants, de matières plastiques et de produits chimiques qui, jusqu'à présent, étaient généralement obtenus à partir de matières premières fossiles.

    Cette technologie permettrait toutefois de les produire de manière plus durable et neutre en gaz carbonique.

    Une utilisation plus efficace du gaz carbonique avec un potentiel pour l'industrie

    Cette nouvelle approche présente un autre avantage décisif : grâce aux électrodes en nanofils de silicium, l'efficacité du processus a pu être considérablement améliorée. La transformation du gaz carbonique en hydrocarbures utilisables est environ 200 fois plus efficace qu'avec les méthodes précédentes.

    De plus, on obtient des sous-produits précieux comme le lactate et le formiate, qui sont utilisés entre autres dans l'industrie médicale et cosmétique.

    Une efficacité de conversion de 10 %

    Certes, l'efficacité actuelle de la conversion est encore d'environ dix pour cent, mais les chercheurs voient un grand potentiel d'optimisation.

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  32. Avec d'autres améliorations, la feuille solaire artificielle pourrait apporter une contribution importante à la production d'énergie durable et remplacer à long terme les sources d'énergie fossiles.

    Avec du matériel de basicthinking

    _________________

    * Amelie Siekmann travaille chez AGRARHEUTE comme rédactrice cross-média dans le domaine de l'énergie. Elle écrit sur les thèmes du photovoltaïque, du biogaz, de la biomasse et de l'éolien ainsi que sur les innovations et tous les sujets de management et de gestion d'entreprise liés à l'économie énergétique.

    Source : Solar-Revolution: Dieses Blatt produziert Kraftstoff - aus Sonnenlicht | agrarheute.com

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/revolution-solaire-cette-feuille-produit-du-carburant-a-partir-de-la-lumiere-du-soleil.html

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    Réponses
    1. (...) Une équipe internationale de chercheurs a mis au point une feuille solaire innovante capable de transformer le gaz carbonique en sources d'énergie utilisables, à l'aide de la lumière solaire (...)

      Une plante pousse 75 % la nuit et seulement 25 % le jour. Car, le gaz carbonique n'est présent dans notre atmosphère que sous une température inférieure à 30,9 °C.

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  33. FMI et Banque mondiale : des complices de la répression du Covid


    Par James Bovard
    Brownstone Institute
    1er mai 2025


    Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, s’est plaint la semaine dernière que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) souffraient d’une « déviation de mission ». Mais M. Bessent a annoncé que Trump allait « doubler d’efforts » pour soutenir les plus grands donateurs d’aide étrangère au monde. « Loin de reculer, le programme « America First » vise à renforcer le leadership américain au sein des institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale », a déclaré M. Bessent.

    Bessent a déploré que le FMI « consacre un temps et des ressources disproportionnés aux travaux sur le changement climatique, l’égalité des sexes et les questions sociales ». Malheureusement, M. Bessent n’a rien dit sur la façon dont le FMI et la Banque mondiale ont financé nombre des pires politiques de répression du Covid par le copinage.

    Mais à quoi le gouvernement américain doit-il s’attendre lorsque le Congrès et les présidents, à leur insu, donnent à la Banque mondiale et au FMI des milliards de dollars de l’argent des contribuables américains ? Le gouvernement américain doit verser 52 milliards de dollars à la Banque mondiale. Les États-Unis ont un engagement financier de 183 milliards de dollars envers le FMI.

    Le FMI a été créé en 1944 pour soutenir les monnaies et aider les pays confrontés à des difficultés temporaires de balance des paiements. Depuis sa création, les marchés financiers mondiaux et les fluctuations des taux de change ont fait du FMI une relique. Mais trop de personnes se sont enrichies grâce aux largesses du FMI pour que le rideau se ferme sur cette institution.

    Le FMI a permis à de nombreux gouvernements de fermer inutilement leurs propres économies après l'épidémie de Covid-19. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré en avril 2021 : « Alors que la reprise [après la Covid] est en cours, trop de pays sont à la traîne et les inégalités économiques s'aggravent. Des mesures politiques fortes sont nécessaires pour donner à chacun une chance équitable : un coup de pouce pour mettre fin à la pandémie partout dans le monde et une chance d'assurer un avenir meilleur aux personnes et aux pays vulnérables. »

    Le « coup de chance » du FMI a consisté pour ses bureaucrates internationaux à fournir des dizaines de milliards de dollars de « financement d'urgence » à 80 gouvernements, dont la plupart ont exploité la Covid pour étendre leur propre pouvoir. Le FMI a fourni une aide d'urgence, par l'intermédiaire du Fonds fiduciaire pour l'endiguement et l'aide aux catastrophes (CCRT), à 29 gouvernements afin de les aider soi-disant à « combattre l'impact de la pandémie de COVID-19 ». Le déluge de subventions du FMI aux gouvernements a contribué à alimenter la flambée de l'inflation mondiale ces dernières années.

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  34. Le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, « a cherché à souligner l'importance accordée par la banque à la création d'emplois… et à privilégier la participation du secteur privé à des projets partout dans le monde », a rapporté le New York Times. Mais la conception du secteur privé par la Banque mondiale a souvent été soit une fraude, soit un écran de fumée politique. À la fin des années 1980, la Banque mondiale a présenté ses prêts aux pays communistes comme des prêts axés sur le secteur privé – un leurre de trop, comme je l'ai détaillé dans un article du Wall Street Journal de 1988. Et permettre à la Banque mondiale de se disculper de ses subventions en comptabilisant les emplois illusoires créés est une recette miracle pour les escroqueries à l'emploi artificiel.

    La pandémie de Covid-19 a offert à la Banque mondiale l'occasion de jouer les sauveurs. Dès les premiers mois de la pandémie, la Banque a fièrement annoncé que ses « opérations d'urgence pour lutter contre la COVID-19 (coronavirus) ont touché 100 pays en développement, soit 70 % de la population mondiale ». D'avril 2020 à mars 2021, la Banque mondiale a « engagé plus de 200 milliards de dollars, un soutien financier sans précédent, auprès de ses clients des secteurs public et privé pour lutter contre les effets de la pandémie. Notre soutien est adapté aux chocs sanitaires, économiques et sociaux auxquels les pays sont confrontés.» Le fait que la Banque mondiale finançait de fait des gouvernements pour choquer inutilement leurs propres nations a été omis des communiqués de presse de célébration.

    Le FMI et la Banque mondiale ont contribué à transformer de nombreux pays étrangers en kleptocraties – des gouvernements de voleurs. Une analyse de l'American Economic Review de 2002 concluait que « l'augmentation de l'aide [étrangère] est associée à une augmentation simultanée de la corruption » et que « la corruption est positivement corrélée à l'aide reçue des États-Unis ».

    Plus important encore, ni le FMI ni la Banque mondiale n'hésitent à financer la tyrannie. Un rapport de 2015 du rapporteur spécial des Nations Unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme, Philip Alston, concluait que la Banque mondiale « est désormais quasiment la seule, avec le Fonds monétaire international, à insister sur le fait que les droits de l'homme sont des questions politiques qu'elle doit, par principe juridique, éviter, plutôt que de faire partie intégrante de l'ordre juridique international ».

    La Banque justifie cette position en insistant sur le fait qu'elle ne peut « s'immiscer dans la politique partisane ou les conflits idéologiques qui affectent ses pays membres » par des méthodes inappropriées, telles que « favoriser des factions, des partis ou des candidats politiques aux élections », ou « approuver ou imposer une forme particulière de gouvernement, de bloc politique ou d'idéologie politique ».

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  35. Mais chaque fois qu'une organisation internationale renfloue financièrement un régime, elle renforce son pouvoir. Après l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak par les États-Unis, le Pentagone a inventé une expression qui décrit parfaitement l'effet de l'aide étrangère : « L'argent comme arme ». Le rapport de l'ONU de 2015 soulignait que « l'approche actuelle de la Banque mondiale en matière de droits humains est incohérente, contreproductive et intenable. Dans la plupart des cas, la Banque mondiale est une zone exempte de droits humains. Dans ses politiques opérationnelles, en particulier, elle traite les droits humains davantage comme une maladie infectieuse que comme des valeurs et des obligations universelles.»

    La Banque mondiale se voile la face pour éviter d'entendre parler des atrocités commises dans les pays dirigés par des gouvernements qu'elle finance. Le Rapporteur spécial a noté : « En refusant de prendre en compte toute information émanant de sources liées aux droits humains, la Banque se place dans une bulle artificielle. »

    La volonté de l'administration Trump de « doubler la mise » auprès du FMI et de la Banque mondiale est difficile à concilier avec la résiliation de 90 % des contrats d'aide étrangère de l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Les cyniques de tout le pays se sont réjouis que les décideurs politiques de Washington aient enfin reconnu l'une des plus grandes escroqueries des 80 dernières années.

    Si l'équipe Trump ne parvient même pas à élaborer une politique solide concernant la Banque mondiale, quel espoir y a-t-il alors qu'elle résolve des problèmes plus complexes ? J'ai été brièvement consultant pour la Banque mondiale à la fin des années 1980, rémunéré pour co-rédiger un rapport sur les absurdités des subventions agricoles. À cette époque, les responsables de l'administration Reagan avaient régulièrement râlé contre la Banque pendant près d'une décennie, et ces râles ont été suivis par des hurlements sporadiques du Trésor américain depuis. Le secrétaire Bessent s'est plaint mercredi que la Banque mondiale « ne devrait plus s'attendre à des chèques en blanc pour un marketing fade et axé sur les mots à la mode, accompagné d'engagements de réforme timides ». Mais après près d'un demi-siècle de tentatives américaines infructueuses de réformer la Banque et le FMI, rien ne laisse présager que des gabegies seront abandonnées.

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  36. Ou bien les personnes nommées par Trump croient-elles que le blanchiment de l'argent des contribuables américains par le biais d'entités internationales les rendrait bénéfiques ? Ou peut-être les grands pontes du Trésor américain veulent-ils s'assurer de continuer à être invités aux soirées les plus fastueuses de Washington et du monde entier. Quoi qu'il en soit, le financement par le FMI et la Banque mondiale des pires politiques liées à la Covid-19 à travers le monde est un nouveau rappel de la nécessité de supprimer ces entités.

    This article was originally published on Brownstone Institute.

    https://www.lewrockwell.com/2025/05/james-bovard/imf-and-world-bank-crony-covid-crackdown-enablers/

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  37. Les gagnants et les perdants potentiels de la relocalisation des chaînes d'approvisionnement


    Charles Hugh Smith
    30 avril 2025


    Tant que les valeurs, les priorités et les motivations n'évolueront pas, « le style de vie que vous avez commandé est actuellement en rupture de stock et en commande différée, sans date de livraison estimée.»

    Les gagnants et les perdants ultimes de la relocalisation des chaînes d'approvisionnement en Amérique du Nord restent à déterminer et pourraient évoluer en fonction du calendrier. À court terme, il existe de nombreuses raisons de penser que les consommateurs seront les perdants, car les pénuries et les prix abusifs (« ce sont les tarifs douaniers » seront le prétexte invoqué pour justifier les profits excessifs) auront des conséquences néfastes.

    Matt Stoller a publié deux essais complets sur ces sujets :

    Comment les monopoles pourraient exploiter le choc tarifaire

    Comment se préparer au choc à venir sur la chaîne d'approvisionnement

    À plus long terme, cependant, les consommateurs pourraient être gagnants, car les chaînes d'approvisionnement relocalisées seront plus stables et prévisibles que les chaînes d'approvisionnement mondialisées. La stabilité a une valeur qui n'est reconnue que lorsqu'elle disparaît, tout comme la durabilité et la qualité.

    Les grands groupes de distribution qui choisissent de passer de chaînes d'approvisionnement mondiales « horizontales » à une production nationale intégrée verticalement, où les matières premières sont transformées en produits finis dans une seule usine, pourraient constituer des gagnants potentiels.

    Ford Motor Company a été l'une des premières à adopter ce modèle, construisant l'immense complexe Ford River Rouge de 1917 à 1928, qui transformait le minerai de fer en automobiles finies grâce à un processus de production intégré.

    « Avec ses propres quais sur la rivière Rouge draguée, 160 km de voies ferrées intérieures, sa propre centrale électrique et son aciérie intégrée, le géant Rouge était capable de transformer des matières premières en véhicules au sein de ce complexe unique, un parfait exemple de production intégrée verticalement. »

    Si l'on peut affirmer que l'intégration verticale est moins efficace en termes de coût, une fois de plus, la valeur d'un contrôle total, de la stabilité et de la prévisibilité n'est pas prise en compte dans les tableaux de bord, même si elle devient évidente lorsque de longues chaînes d'approvisionnement mondiales à source unique s'effondrent ou sont paralysées par des goulots d'étranglement, des pénuries artificielles déclenchées par un chantage géopolitique ou une multitude d'autres facteurs.

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  38. L'établissement de sources d'approvisionnement nationales pour les matériaux, l'outillage, la robotique, etc. éliminerait une grande partie des incertitudes inhérentes à une chaîne d'approvisionnement mondiale qui se dégrade selon des critères géopolitiques, régionaux et nationaux.

    Si les syndicats regagnaient un large soutien public, les syndicats industriels pourraient en sortir gagnants si le public soutenait la syndicalisation de nouvelles installations de production. L'érosion continue de la part du travail dans le revenu national au cours des cinq dernières décennies pourrait enfin être reconnue comme l'un des principaux facteurs d'inégalités de richesse et de revenus, et la syndicalisation du travail pourrait être comprise comme un rééquilibrage nécessaire d'une économie qui a privilégié la finance et le capital au détriment du travail pendant près de trois générations.

    Si le public commençait à valoriser la production et les emplois locaux plutôt que des « prix plus bas » et une qualité tout aussi médiocre, les chaînes d'approvisionnement locales pourraient en sortir gagnantes. Notez que j'ai mentionné les valeurs et les priorités du public comme des moteurs clés de l'évolution des incitations et des politiques économiques. Dans l'air du temps actuel, le public est considéré comme un « robot économique rationnel » qui ne réagit qu'au prix.

    Une fois que les conséquences de l'hyperfinanciarisation et de l'hypermondialisation galopantes auront été pleinement exploitées, le public pourrait commencer à comprendre l'importance de valoriser autre chose que les prix bas (et la mauvaise qualité qui en découle). En règle générale, c'est le public qui guide le secteur privé et le gouvernement, et non l'inverse.

    Par exemple, le public pourrait commencer à valoriser la sécurité nationale, qui dépend en fin de compte de la stabilité et de la prévisibilité des chaînes d'approvisionnement nationales détenues et contrôlées par des entreprises nationales.

    Tant que les valeurs, les priorités et les incitations n'évoluent pas, le style de vie que vous avez commandé est actuellement en rupture de stock et en commande différée, sans estimation de date de livraison.

    Nouveau podcast : Adaptabilité : la clé du succès futur, avec le capitaliste anticonformiste (53:40 min)

    Nouveau podcast : Commerce, tarifs douaniers et mondialisation, avec Richard Bonugli (35:51 min)

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  39. L'héroïne asiatique qui m'a séduite (roman). Version imprimée 10,95 $, Kindle 6,95 $. Lisez un extrait gratuitement (PDF).

    Quand on ne peut plus continuer : Burnout, Reckoning and Renewal (version imprimée 18 $, Kindle 8,95 $, livre électronique ; livre audio). Lisez la première partie gratuitement (PDF).

    Crise mondiale, renouveau national : une grande stratégie (révolutionnaire) pour les États-Unis (version imprimée 9,95 $). (24 $, livre audio) Lisez gratuitement le premier chapitre (PDF).

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    L'Argent et le Travail Déchaînés 6,95 $ (Kindle), 15 $ (version imprimée) Lisez gratuitement la première partie.

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    https://www.oftwominds.com/blogapr25/reshore-win-lose4-25.html

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  40. Le complot secret des élites mondiales contre l'alimentation...
    Ils fomentent une crise, même si elle n'existait pas !


    Par Arianna Gomez
    LifeLaw25.Substack.com
    1er mai 2025


    Nous vivons une époque troublante. Il est presque inconcevable d'imaginer une guerre contre l'alimentation, une nécessité absolue et indéniable à la vie. Pourtant, nous voici au bord du précipice de ce qui ressemble à un programme catastrophique contre la subsistance mondiale.

    Alors, quelle est cette nouvelle hostilité contre ce qui nous maintient en vie ?

    Respirez profondément. L'agriculture utilise de l'azote, et soudain, l'azote devient le nouvel antagoniste dans l'histoire du réchauffement climatique. Le discours est simple : éliminer l'azote, sauver la planète. Pourtant, au nom de la « préservation », des pans entiers de notre production alimentaire sont assiégés.

    Prenons l'exemple du riz, un aliment de base pour la moitié de la population mondiale. Des agences renommées affirment que « le riz est responsable d'environ 10 % des émissions mondiales de méthane », soulignant l'urgence de réduire sa production. Mais quelles en sont les conséquences ? La famine pour des milliards de personnes.

    Prenons l'exemple des Pays-Bas. Les agriculteurs néerlandais, piliers d'un pays exportateur majeur de viande et de produits agricoles, sont chassés de leurs terres. On prévoit qu'un nombre effarant de 3 000 fermes seront confisquées dans les années à venir. Les conséquences tragiques sont évidentes : on estime que 20 à 30 agriculteurs mettent fin à leurs jours chaque année.

    Nos amis européens connaissent eux aussi ces décisions déconcertantes. La Commission européenne a donné son feu vert à une stratégie visant à indemniser les éleveurs qui interrompent leurs activités dans certaines régions, à condition qu'ils ne reprennent jamais leurs activités d'élevage. Les conséquences sont claires : une baisse de la disponibilité alimentaire mondiale et une flambée inévitable des prix.

    Vous souvenez-vous de l'aventure malheureuse du Sri Lanka vers une agriculture 100 % biologique ? L'île était confrontée à un cauchemar humanitaire, avec 90 % de sa population au bord de la famine.

    Et la position des dirigeants occidentaux sur l'agriculture ? Eric Utter la résume parfaitement dans American Thinker : « L'attaque des dirigeants occidentaux contre l'agriculture est d'une négligence scandaleuse. C'est criminel.» Surtout lorsque de telles opinions ignorent le fait flagrant que, si l'agriculture est responsable de 33 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subvient simultanément aux besoins de chaque être humain sur cette planète.

    Des organisations comme le Forum économique mondial vantent les mérites d'un « avenir sans agriculture », rêvant d'un monde où la nourriture serait fabriquée dans des laboratoires stériles et où les humains seraient parqués dans des centres urbains surpeuplés. Ajoutez à cela la monnaie numérique, et vous obtenez la formule ultime pour une domination absolue.

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  41. À notre époque moderne, la recette est simple : créer une crise, même si elle n'existait pas.

    Attiser les tensions raciales chez les enfants.
    Annuler les progrès réalisés par les femmes au fil des décennies.
    Aggraver les pénuries et altérer la masse monétaire.
    Aborder les frontières sans discernement.
    Condamner certains aliments, fermer des exploitations agricoles ou inciter à la guerre pour créer la famine.
    Bâillonner les voix dissidentes en qualifiant la vérité de « désinformation ».
    Une tactique qui rappelle Cloward et Piven : créer une crise, puis mettre en œuvre des mesures drastiques pour y remédier.

    Notre approvisionnement alimentaire mondial est aujourd'hui menacé, en raison des réactions excessives à ce prétendu « problème d'azote ». Mais pourquoi cette apathie ? Le Sri Lanka, par exemple, témoigne de manière alarmante de cette approche erronée.

    La vérité demeure : l'azote est essentiel au métabolisme des plantes. Sans engrais azotés commerciaux, la faim était une terrible réalité dans de nombreuses régions du monde. Si nous rejetons ces engrais, nous invitons volontairement la famine à revenir dans nos vies. L'idée de régimes à base d'insectes, de « réensauvagement » et d'agriculture biologique peut paraître avant-gardiste, mais elle ne suffira certainement pas à apaiser la faim dans le monde.

    Il est évident qu'il ne s'agit pas seulement de lutter contre le changement climatique. Il s'agit fondamentalement d'une tentative insidieuse de contrôle.

    Pour reprendre les mots profonds d'Ayn Rand : « Nous pouvons ignorer la réalité, mais nous ne pouvons ignorer les conséquences de cette ignorance.»

    Le monde se trouve à un tournant critique.

    Il est temps de s'attaquer à ces intentions déguisées et de défendre nos intérêts.

    Après tout, lorsque l'enjeu est la survie, aucun compromis n'est possible.

    Cet article a été initialement publié sur LifeLaw25.Substack.com.

    https://www.lewrockwell.com/2025/05/no_author/global-elites-secret-plot-against-food/

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  42. Une levure rouge issue de la bio-ingénierie transforme les déchets de bois en un précieux acide gras


    1 Mai 2025
    Bev Betkowski, Université de l'Alberta, Canada*


    Cette découverte pourrait être bénéfique pour les industries forestière et alimentaire

    Les chercheurs Guanqun Chen (à droite) et Juli Wang ont mis au point une souche de levure rouge capable de transformer les déchets forestiers en un acide gras de grande valeur pour les compléments alimentaires et l'alimentation animale.

    Les déchets forestiers peuvent être transformés en un acide gras de grande valeur grâce à une levure rouge vif mise au point par des chercheurs de l'Université de l'Alberta.

    En utilisant un sucre dérivé du bois comme matière première, la souche, développée à partir d'une levure appelée Rhodosporidium toruloides, s'est révélée capable de produire de l'acide punicique.

    Selon M. Guanqun Chen, co-auteur de l'étude, professeur associé à la Faculté des Sciences de l'Agriculture, de la Vie et de l'Environnement et titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en Biotechnologie des Lipides Végétaux, cette découverte est porteuse de retombées économiques potentielles pour les industries forestière et alimentaire.

    Dérivé principalement de l'huile de pépins de grenade, l'acide punicique a des propriétés hypocholestérolémiantes, anti-inflammatoires et anticancérigènes. Cependant, avec un ratio graines/fruits et un rendement en huile très faibles, il n'est actuellement pas financièrement possible de le produire pour une utilisation à grande échelle dans l'industrie alimentaire.

    Le fait de pouvoir produire l'acide gras à l'aide d'une solution sucrée dérivée de déchets de faible valeur comme les copeaux de bois présente des avantages économiques et environnementaux, explique M. Chen, qui précise que la souche de levure pourrait également être utilisée sur des sous-produits agricoles comme la paille de colza et de blé, après un prétraitement.

    « Nous avons montré que cette souche modifiée peut servir de plateforme industrielle pour convertir de grands volumes de déchets ou de sous-produits de la biomasse en un produit de valeur, ce qui peut ouvrir des possibilités de créer des suppléments nutritionnels de grande valeur, des aliments fonctionnels et des ingrédients pour l'alimentation animale.

    « Cela crée des revenus supplémentaires, améliore l'efficacité des ressources et peut contribuer à la durabilité de ces diverses industries. »

    La souche, qui fait actuellement l'objet d'une demande de brevet provisoire, pourrait, par exemple, remplacer la levure de boulangerie, le choix actuellement approuvé pour les compléments alimentaires pour animaux, note M. Juli Wang, coauteur de l'étude, qui a effectué la recherche dans le cadre de son projet de thèse de doctorat en sciences végétales.

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  43. « Sa teneur élevée en huile et son taux de croissance rapide en font une meilleure option pour la production d'acide punicique par fermentation. »

    Les recherches, menées en collaboration avec le Laboratoire de Bioraffinage, de Conversion et de Fermentation de M. David Bressler, professeur à l'Université de l'Alberta, montrent que c'est la première fois que R. toruloides a été modifiée pour produire de l'acide punicique.

    Dans leurs expériences, les chercheurs ont modifié génétiquement la levure rouge en y introduisant deux enzymes clés provenant du fruit de la grenade. Cultivée avec une solution sucrée dérivée des déchets de bois, la souche de levure a produit 6,4 % de ses acides gras totaux sous forme d'acide punicique.

    « Nous avons montré que cette souche modifiée peut servir de plate-forme industrielle pour convertir de grands volumes de déchets ou de sous-produits de la biomasse en un produit de valeur, ce qui peut ouvrir des perspectives pour la création de suppléments nutritionnels de grande valeur, d'aliments fonctionnels et d'ingrédients pour l'alimentation animale. »

    La découverte prouve que la souche peut produire une grande quantité d'acide gras pendant la fermentation, ce qui indique un potentiel pour la production au niveau commercial.

    « Nous pouvons maintenant envisager d'optimiser le processus de fermentation et de le mettre à l'échelle », explique M. Wang.

    Les chercheurs prévoient de continuer à modifier la souche de levure pour augmenter sa teneur en acide punicique et d'explorer l'utilisation d'autres matières premières renouvelables provenant des industries forestière et agricole de l'Alberta, telles que la mélasse de betterave sucrière.

    M. Chen ajoute qu'il pourrait également y avoir des utilisations plus larges.

    « Au-delà de la production d'acide punicique, la levure rouge pourrait potentiellement être modifiée pour produire une variété d'autres acides gras spécialisés, tels que les acides gras oméga-3, qui ont de nombreuses applications nutraceutiques. »
    _______________

    * Source : Bioengineered red yeast turns wood waste into a valuable fatty acid | Folio

    https://seppi.over-blog.com/2025/05/une-levure-rouge-issue-de-la-bio-ingenierie-transforme-les-dechets-de-bois-en-un-precieux-acide-gras.html

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  44. « Le monde assiste à une révolution du bon sens » - Les (deuxièmes) premiers 100 jours de Trump


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 30 AVRIL 2025 - 10H40


    Au début de son discours ce soir, célébrant ses (deuxièmes) premiers 100 jours, le président Trump a proclamé que « le monde assiste à une révolution du bon sens ».

    « Au cours des 100 premiers jours, nous avons apporté le changement le plus profond à ce pays depuis 100 ans », a commenté Trump, soulignant que « nous inaugurons l'âge d'or de l'Amérique ».

    « Rien n'arrêtera ma mission de garantir à nouveau la sécurité des Américains », a déclaré Trump, soulignant l'impact du pouvoir judiciaire sur ses décisions : « Les juges tentent de priver le président de son pouvoir… J'espère que la Cour suprême sauvera cela. »

    Concernant les droits de douane, Trump a déclaré que « nous avons été abusés par nos amis et nos ennemis en matière de commerce ».

    « Des responsables indiens, français et chinois se préparent à conclure un accord », a déclaré Trump, ajoutant qu'il offrait une certaine « flexibilité » aux constructeurs automobiles.

    Regardez l'intégralité du discours du président Trump ici…

    De retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a lancé une vague de décrets et de changements de politique ambitieux, faisant de ses 100 premiers jours de mandat l'un des plus marquants de l'histoire récente.

    En tant que 47e président, Trump a repris bon nombre des initiatives clés de son administration précédente, des initiatives qui, selon lui, ont été entravées par l'enquête russe, les troubles civils liés aux manifestations de Black Lives Matter et les perturbations liées à la pandémie de COVID-19.

    Avec un regain d'urgence, Trump s'est concentré sur les questions clés de son programme « Make America Great Again » : sécuriser la frontière sud, lutter contre les abus commerciaux de la Chine et renforcer l'indépendance énergétique américaine.

    Et bien sûr, les droits de douane très controversés qui ont plongé les investisseurs dans une spirale infernale ce mois-ci.

    Trump a déjà dépassé le record historique de 99 décrets présidentiels en 100 jours, détenu par le président Franklin D. Roosevelt, signe de sa détermination à remodeler la politique fédérale sans attendre le Congrès.

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  45. Ces décrets ont bien sûr été confrontés à une avalanche de contestations judiciaires devant des juges de gauche…

    La quasi-totalité de ces recours sont en cours d'examen devant les tribunaux. Certaines actions du président ont été bloquées ou autorisées temporairement dans l'attente d'une nouvelle décision judiciaire. La Cour a autorisé la poursuite du plan de démission différée, ou de départ volontaire, du Département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE). La contestation judiciaire de l'Université Harvard contre le gel du financement de l'administration en raison de l'antisémitisme et la suppression des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion n'a pas encore été examinée par la Cour. - Epoch Times

    Les partisans de Trump voient dans cette première ligne droite un retour à l'affirmation de soi américaine, tandis que ses détracteurs y voient le reflet de l'emprise excessive et de l'instabilité de l'exécutif.

    Désireux de profiter de cette dynamique initiale, Trump a rapidement progressé sur ses priorités internationales et nationales, conscient que le temps politique était déjà compté.

    Alors que son administration franchit le cap des 100 jours, voici un aperçu des principales mesures prises jusqu'à présent par Epoch Times.

    Indicateurs économiques : hausses, baisses

    Les indicateurs économiques se sont globalement améliorés jusqu'en mars, dernier mois pour lequel des données complètes sont disponibles. La création d'emplois non agricoles a presque doublé depuis l'arrivée de Trump au pouvoir, malgré une hausse de 0,2 % du taux de chômage.

    L'inflation a reculé de 0,5 %, atteignant 2,8 %, son plus bas niveau depuis février 2021.

    La stratégie tarifaire de Trump, lancée le 2 avril, qu'il a baptisé « Jour de la Libération », semble avoir suscité l'incertitude chez les investisseurs, ce qui pourrait affecter les indicateurs économiques d'avril.

    Le président a déclaré que sa stratégie tarifaire vise à inverser le déséquilibre commercial entre les États-Unis et les autres pays en imposant des droits de douane réciproques sur leurs marchandises entrant aux États-Unis. Selon Trump, les droits de douane encourageront également les fabricants à fabriquer leurs produits aux États-Unis.

    L'indice Standard and Poor's 500, qui suit la performance des grandes entreprises, a fortement chuté dans les jours qui ont suivi l'annonce des droits de douane. Les prix ont rebondi le 8 avril, au lendemain de l'annonce par Trump d'une suspension de nombreux droits de douane.

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  46. Reconstruction du secteur manufacturier : 1 750 milliards de dollars
    Plus d'une douzaine de fabricants nationaux et étrangers ont annoncé d'importants investissements dans leurs activités américaines depuis l'arrivée de Trump au pouvoir.

    Dans au moins un cas, la politique tarifaire de Trump a joué un rôle dans la décision d'investir ici. Honda devrait fabriquer sa Civic hybride de nouvelle génération dans l'Indiana plutôt qu'au Mexique.

    Selon la Maison Blanche, Nissan et Hyundai devraient également délocaliser certaines de leurs usines aux États-Unis.

    Ces investissements comprennent plus de 1 000 milliards de dollars provenant des géants technologiques Nvidia, Apple, Oracle et d'autres. Merck, le laboratoire pharmaceutique allemand, a ouvert une usine de 1 milliard de dollars en Caroline du Nord cette année.

    Le constructeur automobile multinational Stellantis a annoncé un investissement de 5 milliards de dollars dans ses sites de production américains.

    Franchissements illégaux aux frontières : réduction de 90 % en 40 jours

    Les premières mesures prises par Trump en matière de sécurité aux frontières comprenaient la déclaration d’état d’urgence national, l’invocation de l’Alien Enemies Act de 1798 pour lutter contre les expulsions accélérées et l’ordre donné à l’armée de renforcer la sécurité aux frontières du pays.

    Le 21 janvier, l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) a lancé des opérations d’expulsion renforcées ciblant les immigrants illégaux criminels. Les agents de l’immigration ont signalé 32 800 arrestations au cours des trois premières semaines de l’administration Trump, dont environ 73 % concernaient des immigrants illégaux inculpés ou condamnés.

    Selon ses archives, l’ICE a procédé à 113 400 arrestations liées à l’immigration au cours du dernier exercice financier de l’administration Biden.

    Les douanes et la protection des frontières ont signalé une baisse de près de 90 % des arrestations d'immigrants illégaux à la frontière sud entre décembre 2024, dernier mois complet avant l'entrée en fonction de Trump, et mars.

    Économies pour les contribuables : 1,6 milliard de dollars par jour
    Trump a créé le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE) le 20 janvier. Dirigé par l'entrepreneur technologique Elon Musk, le DOGE a pris des mesures rapides pour réduire les dépenses publiques, avec pour objectif d'atteindre 1 000 milliards de dollars d'économies.

    Les objectifs immédiats comprenaient des programmes financés par les contribuables liés à l'idéologie du genre, à la diversité, à l'équité et à l'inclusion. Le DOGE a également ciblé le gaspillage, comme les baux de bâtiments inoccupés.

    Les responsables de l'agence ont réduit leurs dépenses pour faire économiser aux Américains environ 160 milliards de dollars en 100 jours, soit près de 1 000 dollars par contribuable, selon le DOGE.

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  47. Trump a proposé un programme de démission différée, permettant aux employés fédéraux de démissionner volontairement et de conserver leur salaire et leurs avantages sociaux jusqu'au 30 septembre, date de fin de l'exercice budgétaire. Environ 77 000 des plus de 3 millions d'employés fédéraux ont opté pour ce programme.

    D'autres réductions d'effectifs ont entraîné la suppression d'environ 66 000 postes, la quasi-totalité étant des départs à la retraite ou des transitions volontaires, selon DOGE.

    Trois autres présidents récents ont procédé à d'importantes réductions d'effectifs au cours de leurs 100 premiers jours, tout comme Trump durant son premier mandat.

    Attendons maintenant de voir ce qui se passera en mai, avec toute cette incertitude concernant les ports et les rumeurs de rayons vides…

    https://www.zerohedge.com/political/trumps-first-100-days-charts

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  48. FAO : « Fiat panis » ou « Fiat fames » ?


    30 Avril 2025
    André Heitz*


    L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture – ou peut-être sa scientifique en chef, Ismahane Elouafi (de nationalités marocaine et canadienne) – a ouvert un blog, le blog de la science et de l'innovation de la FAO (en anglais). Il est censé être une vitrine, mais avertit que les billets ne représentent pas nécessairement les vues et les positions de la FAO ! Avec le premier billet, on tombe à la renverse.

    L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) est l'une des institutions des Nations Unies dont le bilan est pour le moins contrasté – cependant très loin derrière le Conseil des Droits de l'Homme, qui exhale régulièrement un parfum de scandale.

    Entre rationalité et idéologie

    Par essence, son domaine d'action se prête tant à la rationalité qu'à l'idéologie, voire l'obscurantisme, du point de vue technique mais aussi sociétal et politique. Ajoutez les influences externes des États membres, des experts et « experts »...

    Sans compter les activistes. Les protestations contre un accord avec Croplife International, organisation qui représente les principaux acteurs de l'agrochimie sont une illustration. Ce qu'on appelle les « lobbies » – les représentants du monde économique – ont, du reste, bien du mal à se faire entendre.

    Sur le plan de la politique générale, convient-il de promouvoir une agriculture en phase avec la modernité, sans être nécessairement aux avant-postes, apte à nourrir le plus grand nombre, y compris les citadins ? Promouvoir un développement de l'agriculture « paysanne », c'est-à-dire assurer au monde rural une sortie de l'indigence, voire de la pauvreté ?

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  49. La démarche raisonnable consiste à lier ces propositions par « et ». Celle de la FAO penche en revanche largement à tribord, son soutien à l'agriculture du XXIe siècle paraissant souvent cosmétique.

    Exemple : les semences.

    La rationalité consiste à promouvoir un secteur semencier organisé, fondé sur une solide base agricole (les agriculteurs-multiplicateurs de semences) et industrielle (les « semenciers » qui trient, traitent et conditionnent les semences). Il repose sur un système législatif et administratif qui garantit aux agriculteurs des semences de qualité, « loyales et marchandes » selon une terminologie du droit commercial. Cette rationalité inclut une attention aux filières traditionnelles que sont l'auto-production par l'agriculteur (les « semences de ferme ») et, selon le niveau de développement, les « échanges » entre agriculteurs (le « secteur informel »).

    L'idéologie consiste à promouvoir le « secteur informel » – au nom de l'autonomie des agriculteurs ainsi que de l'anticapitalisme et maintenant du « colonialisme » ; au nom aussi d'une conception naïve de la conservation des ressources phytogénétiques. Cela va jusqu'à contrecarrer l'organisation de filières performantes.

    « Vous avez les droits des obtenteurs, nous avons les droits des agriculteurs ! »

    Voici une anecdote éclairante : dans la deuxième moitié des années 1970, l'Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV) a commencé à promouvoir ce mécanisme au-delà de l'Europe. Les autres conditions étant réunies, il constitue un important moteur de la création de nouvelles variétés, et donc du developpement de l'agriculture et de son adaptation à des conditions agroclimatiques, agro-environnementales et agroéconomiques changeantes.

    À l'époque, donc, lors du cocktail qui suit habituellement le premier jour de la session du Conseil de l'UPOV, le fonctionnaire de la FAO en charge des questions de semences, qui participait à la session en tant qu'observateur, avait lancé au Secrétaire général adjoint de l'UPOV : « Vous avez les droits des obtenteurs, nous avons les droits des agriculteurs ! »

    Il y eut par la suite des manœuvres sournoises pour contrecarrer les velléités ou les projets de certains États d'instaurer un système de protection conforme aux principes de l'UPOV. C'était le fait de certains agents de la FAO plutôt que de l'institution en tant que telle, assez indifférente à la problématique de l'amélioration des plantes.

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  50. Les choses se sont arrangées depuis.

    L'UPOV compte aujourd'hui 80 membres, représentant 99 États et recouvre l'essentiel de l'agriculture mondiale. Mais le discours qui trouve intolérable qu'une personne ou une entreprise puisse avoir des droits – précisément définis et encadrés – sur des variétés, incorporant des ressource génétiques et diffusées sous forme de semences ou plants reste prégnant. C'est du reste un formidable fond de commerce pour les activistes.

    Les « droits des agriculteurs » ont été introduits dans le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture (TIRPAA) adopté plus de deux décennies plus tard, le 3 novembre 2001. Aux forceps et sous la forme d'un vœu pieux (article 9 – « En fonction de ses besoins et priorités, chaque Partie contractante devrait, selon qu’il convient et sous réserve de la législation nationale... »). On discute toujours de la « concrétisation » des droits des agriculteurs comme du sexe des anges ; ça occupe...

    La FAO – l'organisation en tant que telle mais aussi les représentants des États membres en son sein – a toujours une relation compliquée avec la science et l'innovation.

    Un blog pour nous éclairer ?

    C'est sauf erreur début janvier que la FAO a ouvert une page de blog, le blog de la science et de l'innovation de la FAO (en anglais). Elle est (censée être) :

    « votre source pour explorer le travail de la FAO sur la science et l'innovation à l'appui de la transformation des systèmes agroalimentaires mondiaux en alignement avec le Programme 2030 pour le Développement Durable. »

    Il s'agit donc, sur le fond, de mettre en musique une rhétorique onusienne. Qu'on ne s'y trompe pas : c'est in fine celle des chefs d'États et de gouvernement ou de leurs représentants. Et c'est pour la FAO selon des principes directeurs qui

    « visent à garantir que les efforts de la FAO exploitent le pouvoir de la science et de l'innovation au profit des Peuples, de la Planète, de la Prospérité, de la Paix et du Partenariat. »

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  51. La grandiloquence se poursuit avec sept principes directeurs :

    « Fondé sur les droits et centré sur les personnes, égalitaire entre les sexes, fondé sur des données probantes, axé sur les besoins, aligné sur la durabilité, tenant compte des risques et fondé sur l'éthique. »

    Que signifie « fondé sur les droits et centré sur les personnes » ? Les solutions fondées sur les solides règles économiques – pour le dire crûment : le profit – ne seront pas en cour. « Fondé sur l'éthique » ? Idem. « Fondé sur des données probantes », etc. ? Pas de prise de risque, au mieux tenter d'accrocher son wagon à un train bien sur ses rails et déjà parti. Bref, (toujours) pas d'aggiornamento...

    La scientifique en chef de la FAO – Mme Ismahane Elouafi (de nationalités marocaine et canadienne) – invite donc

    « des experts et d'autres détenteurs de connaissances du monde entier à partager leurs réflexions sur les raisons pour lesquelles les principes directeurs sont importants et sur ce que chacun d'entre eux implique pour le travail de la FAO. »

    En bref, philosophons...

    Et, par conséquent, ce blog censé être notre « source pour explorer le travail de la FAO sur la science et l'innovation » au service du développement

    « reflète les opinions des auteurs et ne représente pas nécessairement les opinions ou les positions de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). »

    Et la première contribution est...

    Il faut avoir lu la page d'accueil du blog pour comprendre de quoi il en retourne.

    Le gestionnaire du blog n'a pas jugé utile de rappeler la mise en garde précitée sur la page de la première – et pour l'instant seule... – contribution : celle de M. Michael Fakhri, rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, nommé par le Conseil des Droits de l'Homme en mars 2020.

    M. Michael Fakhri – comme ses prédécesseurs – est tout à fait compétent en la matière (ironie) : il est juriste, professeur à la faculté de droit de l'Université de l'Oregon... Juriste comme ses deux prédécesseurs (Mme Hilal Elver et M. Olivier De Schutter), le premier titulaire ayant été un sulfureux sociologue (M. Jean Ziegler).

    Il a produit – en tout cas signé – un long rapport intitulé « Semences, droit à la vie et droits des agriculteurs » dont l'Assemblée Générale des Nations Unies aura pris note – ce qui lui confère une aura de texte de référence pour le monde activiste qui, à l'évidence, l'a inspiré (sinon plus).

    En voici, par exemple, un morceau de bravoure :

    « 12. Lorsqu’une plante et son matériel génétique sont transformés en marchandises, il devient plus facile pour un petit nombre de personnes de contrôler les semences en interdisant à la majorité de l’humanité de les utiliser. Plus un petit nombre de personnes aura le pouvoir de restreindre l’utilisation des semences, plus le risque sera grand que les agriculteurs et les peuples autochtones ne puissent pas y avoir accès et en tirer profit librement, et donc que leur contribution de longue date à la biodiversité soit exploitée. »

    C'est totalement déconnecté des réalités du monde économique, ainsi que des principes de la propriété intellectuelle, et du monde tout court.

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  52. La finalité même de la « marchandise » est d'être vendue – avec un profit pour le vendeur – à des acheteurs qui entendent en tirer également un profit. Le spectre du contrôle – de l'accaparement – des semences est un spectre agité depuis des décennies, mais sœur Anne ne voit toujours rien venir...

    La contribution aux travaux de la FAO n'a pas manqué de citer la « Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales », un produit majeur de l'entrisme des activistes et de la légèreté du Conseil des Droits de l'Homme, ainsi que de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui l'a adopté le 17 décembre 2018, toutefois sous une forme non contraignante (les gouvernements, etc. sont invités à « en promouvoir le respect et la compréhension universels »).

    Mais cette contribution comporte une autre section qu'il convient de citer dans son intégralité :

    « Lors de ma récente visite dans le pays, j'ai constaté que le Venezuela offrait quelques bons exemples (rapport à venir). En outre, en 2015, le gouvernement vénézuélien a adopté la loi sur les semences, à l'issue d'un processus de trois ans de consultations publiques larges et inclusives. L'objectif de la loi sur les semences est de "préserver, protéger et garantir la production, la multiplication, la conservation, la libre circulation et l'utilisation des semences, ainsi que la promotion, la recherche, l'innovation, la distribution et l'échange des semences", en donnant la priorité à la production nationale de semences. Les principes et les valeurs sur lesquels repose la loi sur les semences sont particulièrement louables, notamment la lutte pour la sécurité et la souveraineté alimentaires, la lutte contre la pauvreté, l'équité, l'inclusion, l'émancipation, la participation, l'égalité des sexes et la justice sociale, entre autres. Ce qui fait de cette loi sur les semences un exemple en matière de droits de l'homme, ce n'est pas seulement le processus, mais aussi le fait qu'elle protège les droits des agriculteurs conformément au Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l'Alimentation et l'Agriculture, les droits des peuples autochtones et les droits d'autres communautés en raison de l'accent explicite mis sur les connaissances, les pratiques et les croyances des paysans locaux, des peuples autochtones et des descendants d'Africains, et sur la reconnaissance de ces droits.

    Non, la FAO n'a rien trouvé à redire à un texte qui fait l'apologie d'un régime qui a envoyé entre 7,7 et 8,1 millions de personnes (20 à 25 % de la population) en exil depuis 2014 et qui – selon un expert « de l'ONU » (mais qui n'est pas de l'ONU selon les règles en vigueur)– a pour bilan actuel 82 % de la population en situation de pauvreté et 53 % en situation d'extrême pauvreté « avec des revenus insuffisants pour acheter un panier alimentaire de base ».

    Cet expert, c'est... M. Michael Fakhri...

    « Fiat panis » ou « Fiat fames »

    On ne s'étonnera pas que, dans son rapport sur sa mission au Venezuela (République Bolivarienne d'), M. Michael Fakhri se soit félicité du fait que le pays ait interdit « les transgéniques et la privatisation des variétés de semences ».

    S'agissant de la FAO, on peut se demander si elle ne doit pas changer son slogan, « Fiat panis » (qu'il y ait du pain), en « fiat fames » (qu'il y ait la faim).

    _______________

    * André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.

    Une version de cet article a été publiée par Atlantico.

    https://seppi.over-blog.com/2025/04/fao-fiat-panis-ou-fiat-fames.html

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La population trompée : Le scandale des contrats secrets du lobby de l'énergie éolienne

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