Les aliments sans OGM freinent l'Agenda 2030 - Soutenez l'initiative populaire suisse 🇨🇭

 


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55 commentaires:

  1. Les aliments sans OGM freinent l'Agenda 2030 - Soutenez l'initiative populaire suisse 🇨🇭


    01.05.2025
    www.kla.tv/37548


    En Suisse, la culture d'organismes génétiquement modifiés fait l'objet d'un moratoire [report imposé par la loi] depuis 2005. Le moratoire expire fin 2025 et le Conseil national s'est prononcé lors de la session de printemps pour une prolongation de cinq ans du moratoire - jusqu'en 2030. Il faut maintenant que le Conseil des Etats donne son accord pour que le moratoire soit prolongé. Mais au cas où le moratoire ne serait pas prolongé, des personnes prudentes ont lancé il y a environ six mois l'initiative populaire fédérale "Pour des aliments sans organismes génétiquement modifiés". Les initiateurs arguent que les entreprises de génie génétique exercent une pression massive sur le Parlement et le Conseil fédéral et font du lobbying pour que les règles strictes régissant l'utilisation du génie génétique soient assouplies. Leur initiative vise à empêcher cela.

    Étant donné que les Nations unies veulent faire avancer l'Agenda 2030 avec leurs "17 objectifs de durabilité", cette initiative semble mettre un frein à certains de ces objectifs, du moins dans un premier temps. Dans le documentaire de Kla.TV "Agenda 2030 - 17 objectifs de destruction durable", ces objectifs sont examinés de plus près. Regardez maintenant quelques extraits de ce documentaire, qui montrent pourquoi il est important de protéger l'agriculture et l'environnement des risques liés au génie génétique :

    L'utilisation du génie génétique doit être stoppée afin d'éviter que l'ensemble du secteur agricole d'un pays puisse être repris et contrôlé par d'énormes groupes et investisseurs internationaux.

    Extrait du point 2 : L'objectif est que l'ensemble du secteur agricole d'un pays puisse être repris par d'énormes groupes et investisseurs internationaux. Ils pourraient recourir au génie génétique et à d'autres méthodes néfastes ou ne produire que des aliments de mauvaise qualité, ou simplement laisser les terres en jachère pour créer des pénuries alimentaires. - Celui qui détient la souveraineté sur la nourriture contrôle l'humanité.

    L'utilisation du génie génétique doit être stoppée afin de maintenir l'obligation d'étiquetage des aliments génétiquement modifiés.

    Extrait du point 13 : Afin de déséquilibrer complètement les processus naturels de la nature, l'atmosphère est délibérément contaminée par des produits chimiques toxiques. Sous prétexte de pénurie alimentaire, les pesticides, herbicides et fongicides sont de plus en plus utilisés. En effet, les aliments naturels sont assimilés aux aliments artificiels et l'obligation d'étiqueter les aliments génétiquement modifiés est supprimée. Cela se fait sous le couvert du Codex Alimentarius, de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture. [...]

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  2. L'exemple actuel suivant montre que de telles évolutions ne se situent pas dans un avenir lointain : Migros - l'une des deux plus grandes chaînes de supermarchés en Suisse - s'engage pour que le moratoire sur le génie génétique soit contourné et que le génie génétique se retrouve à l'avenir dans les assiettes suisses - sans contrôles stricts ni obligation d'étiquetage ! Ce qui est prévu, c'est une tromperie sur l'étiquette : "Génie génétique" doit être remplacé par "nouvelles méthodes de sélection". Cela signifie pour l'emballage des denrées alimentaires qu'à l'avenir, là où il y a du génie génétique, il ne faudra plus parler d'OGM !
    L'"Association pour des aliments sans OGM" s'y oppose et a rédigé une lettre de protestation à l'attention du PDG de Migros. Vous pouvez également la cosigner, vous trouverez le lien à cet effet sous l'envoi dans l'encadré bleu.

    L'utilisation du génie génétique doit être stoppée afin de préserver l'équilibre de la nature.

    Extrait du point 15 : [...] Soi-disant pour prévenir les sécheresses et l'extension des zones arides, des moyens chimiques et techniques seront utilisés pour interférer avec les cycles et processus naturels de cette terre. Cela détruira encore plus la biosphère, ce qui est l'un des objectifs des technocrates. L'élimination ciblée d'espèces végétales à l'aide de produits chimiques et leur remplacement par des plantes génétiquement modifiées qui ne se reproduisent pas d'elles-mêmes et qui, non seulement n'apportent aucune valeur ajoutée, mais détruisent aussi l'équilibre de la nature

    Il ressort de ces trois extraits des plans de l'Agenda 2030 des Nations unies, que le génie génétique, avec tous les risques qu'il comporte, doit être encouragé à l'échelle mondiale. L'initiative populaire fédérale "Pour des aliments sans organismes génétiquement modifiés" offre aux électeurs suisses une bonne occasion de mettre un frein à ces projets. La collecte de signatures se poursuit jusqu'au début du mois de mars 2026, mais il n'est pas question de se reposer sur ses lauriers. En effet, plus vite le nombre requis de 100 000 signatures sera atteint, plus vite les électeurs suisses pourront également décider s'ils veulent ou non des manipulations génétiques sur les aliments et les animaux.

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  3. de brm.
    Sources/Liens :
    Site web de l'initiative populaire « Pour des aliments produits sans gĂ©nie gĂ©nĂ©tique (Initiative pour la protection des denrĂ©es alimentaires) ».
    https://www.lebensmittelschutz.ch/

    Émission de Kla.TV : Agenda 2030 – 17 objectifs de destruction durable
    www.kla.tv/28498

    Creative Commons Lizenzen
    https://creativecommons.org/licenses/

    https://www.kla.tv/fr

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  4. Une fraude académique majeure découverte par ScienceGuardians met en évidence de graves violations


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 02 mai 2025 - 12:00


    Un piége met au jour des pratiques frauduleuses

    ScienceGuardians, une organisation dĂ©diĂ©e Ă  l'autonomisation de la communautĂ© universitaire et Ă  la dĂ©fense de l'intĂ©gritĂ© acadĂ©mique, a dĂ©couvert un cas troublant impliquant Reese Richardson, chercheur postdoctorale Ă  l'UniversitĂ© Northwestern et membre active du « PubPeer Network Mob ». Grâce Ă  une opĂ©ration mĂ©ticuleusement planifiĂ©e, ScienceGuardians a rĂ©ussi Ă  piĂ©ger Richardson, le dĂ©signant comme « Auteur 6 » dans leur enquĂŞte en cours sur les pratiques frauduleuses au sein du milieu universitaire. Les allĂ©gations portĂ©es contre lui comprennent de graves violations juridiques et Ă©thiques, soulevant des questions sur la surveillance des chercheurs et l'intĂ©gritĂ© des systèmes universitaires.

    L'opĂ©ration a commencĂ© lorsque Richardson a tentĂ© de s'inscrire sur la plateforme de ScienceGuardians avec deux adresses e-mail, l’une fausse (lawrence.richardson@u.northwestern.edu), en utilisant un domaine de messagerie lĂ©gitime, qu'il prĂ©tendait appartenir Ă  « Larry Richardson, le chat de ma grand-mère ». Suivant les conseils de leur Ă©quipe juridique, ScienceGuardians a approuvĂ© l'enregistrement, permettant Ă  Richardson de s'incriminer davantage. Peu de temps après, il a avouĂ© publiquement sur Bluesky avoir utilisĂ© une fausse identitĂ© pour contourner les protocoles de vĂ©rification, une confession amplifiĂ©e par un retweet de « Perpetrator 5 », un autre membre prĂ©sumĂ© du rĂ©seau.

    Violations légales et éthiques mises en lumière

    Les preuves recueillies par ScienceGuardians révèlent une série d'actes illégaux et contraires à l'éthique :

    Violation de la Computer Fraud and Abuse Act (CFAA) : Richardson a utilisĂ© le système de messagerie de l’universitĂ© de Northwestern pour crĂ©er un pseudonyme frauduleux, un acte qui pourrait ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un abus informatique illĂ©gal.
    Fraude électronique : Richardson a utilisé les communications électroniques pour tromper le processus de vérification de ScienceGuardians.

    Fausse déclaration d'identité : Richardson a créé un faux personnage pour infiltrer la plateforme.
    Violation des politiques de l'universitĂ© : l'utilisation non autorisĂ©e des ressources de l’universitĂ© de Northwestern peut enfreindre les politiques d'intĂ©gritĂ© acadĂ©mique et informatique de l'universitĂ©.
    Manipulation des métriques académiques : dans un article de blog de juillet 2024, Richardson a admis avoir généré 12 faux articles à l'aide de Mathgen, créé 12 articles supplémentaires pour les citer, fabriqué un indice h de 12 (144 citations). Ces articles ont été téléchargés sur ResearchGate et Google Scholar, en contournant leurs systèmes de vérification.

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  5. Ces actions font partie d'un schéma plus large de manipulation et de harcèlement orchestré par le PubPeer Network Mob, un groupe que ScienceGuardians accuse de cibler des chercheurs comme le professeur Jörg Rinklebe de l'Université de Wuppertal, en Allemagne, dont plus de 500 publications ont été attaquées sur PubPeer en peu de temps, presque entièrement par un seul compte anonyme. Richardson lui-même est un contributeur prolifique sur PubPeer, avec 1 056 entrées.

    La gravité de la fraude est une menace pour l'intégrité académique
    La gravité de cette fraude est importante, tant sur le plan juridique qu'éthique :

    Impact juridique : les violations de la CFAA, la fraude Ă©lectronique et la fausse dĂ©claration d'identitĂ© sont des infractions fĂ©dĂ©rales aux États-Unis, passibles de lourdes amendes et d'une peine d'emprisonnement. ScienceGuardians a averti que la complicitĂ© future pourrait conduire Ă  des accusations de complicitĂ© (18 U.S.C. § 2), de complot (18 U.S.C. § 371) ou d'obstruction Ă  la justice (18 U.S.C. § 1503). Ces allĂ©gations font Ă©cho Ă  des prĂ©cĂ©dents, tels que la condamnation en 2021 d'un professeur de l'UniversitĂ© du Texas pour avoir falsifiĂ© des donnĂ©es dans des demandes de subvention des NIH.

    Impact académique : la manipulation des indicateurs académiques sape la crédibilité de plateformes comme ResearchGate et Google Scholar, qui sont essentielles pour l'évaluation des chercheurs. Cela fausse également les processus de financement et de promotion, ce qui nuit à la communauté scientifique dans son ensemble. Ironiquement, Richardson travaille au laboratoire Amaral de Northwestern, qui se concentre sur la recherche sur la fraude et la reproductibilité en science.
    Impact Ă©thique : les actions du rĂ©seau PubPeer, dont Richardson est membre, constituent du harcèlement ciblĂ© qui menace la libertĂ© acadĂ©mique. Le cas de Jörg Rinklebe, qui a Ă©tĂ© retirĂ© de la liste des chercheurs les plus citĂ©s de Clarivate en 2023 pour son implication dans un « rĂ©seau de biochar », illustre les consĂ©quences dĂ©vastatrices de telles campagnes.

    Couverture médiatique inadéquate : ScienceGuardians a critiqué un article du magazine Science publié le 31 juillet 2024 pour avoir omis les violations de la loi de Richardson, accusant l'éthique journalistique du média de minimiser la gravité de ses actions et d'induire potentiellement en erreur la communauté universitaire.

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  6. Réactions et controverses

    La communauté universitaire est divisée. Certains, comme @StanfordBeddoe, ont minimisé les actions de Richardson, affirmant que son intention de dénoncer la fraude aux citations justifiait ses méthodes. ScienceGuardians a fermement rejeté cet argument le 28 avril 2025, soulignant l'illégalité de ses méthodes et la nécessité d'utiliser les voies légales appropriées. D'autres, comme @Behind_Retract, @caught_jus69935 et @VivienCBuckley, ont appelé à une enquête transparente et à des poursuites judiciaires.

    ScienceGuardians a également souligné l'inaction de l'Université de Northwestern, accusant l'institution de ne pas avoir pris de mesures disciplinaires jusqu'à présent. Ils ont demandé à des agences fédérales telles que le HHS Office of Research Integrity (HHS ORI), le NIH et NDILnews d'enquêter sur les violations de la loi.

    Perspective dans le contexte des enquêtes précédentes de ScienceGuardians

    Cette affaire s'appuie sur une sĂ©rie plus large de rĂ©vĂ©lations de ScienceGuardians concernant des abus sur la plate-forme PubPeer. ScienceGuardians avait dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© un scandale entre le 11 et le 14 avril 2025, impliquant un individu surnommĂ© « Auteur 1 », accusĂ© d'avoir publiĂ© et coordonnĂ© 35 000 commentaires frauduleux sur PubPeer sous des pseudonymes comme Actinopolyspora biskrensis et Hoya camphorifolia. Ces commentaires, qui auraient nĂ©cessitĂ© 105 000 heures de travail (l'Ă©quivalent de 24 ans d'efforts Ă  temps plein), ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s de « fraude dĂ©libĂ©rĂ©e » par ScienceGuardians, qui a appelĂ© Ă  une enquĂŞte criminelle du FBI et de la SEC.

    Un autre article de France-Soir met en lumière les controverses entourant PubPeer depuis sa crĂ©ation en 2012. Conçu Ă  l'origine pour promouvoir la transparence scientifique, PubPeer a Ă©tĂ© accusĂ© de devenir un outil de harcèlement et de censure. Des chercheurs comme Didier Raoult et Sabine Hazan ont dĂ©noncĂ© des campagnes de « harcèlement organisĂ© », avec des commentaires « copiĂ©s-collĂ©s » visant Ă  discrĂ©diter leurs travaux.

    L'affaire Richardson semble ĂŞtre un prolongement de ces abus systĂ©miques. Comme « Perpetrator 1 », Richardson est accusĂ© d'exploiter l'anonymat de PubPeer, de l'utiliser comme arme pour manipuler les systèmes universitaires et harceler les chercheurs, tandis que ses aveux publics et ses actions illĂ©gales (telles que la fausse dĂ©claration d'identitĂ©) exacerbent la gravitĂ© de son inconduite. Ces rĂ©vĂ©lations successives mettent en Ă©vidence un problème structurel dans les mĂ©canismes de contrĂ´le de l'intĂ©gritĂ© scientifique, oĂą des plateformes comme PubPeer, sous couvert de transparence, peuvent devenir des outils d'intimidation et de fraude.

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  7. Actions Ă  venir

    ScienceGuardians a promis d'autres révélations, y compris des détails sur un complice complice de Richardson, dans un prochain billet. Voici les actions prévues ou probables :

    Enquête sur Northwestern : Lauran Qualkenbush, directeur principal de l'intégrité de la recherche chez Northwestern, devrait lancer une enquête officielle. Selon la politique de l'université, une telle enquête doit commencer dans le mois suivant la réception d'une allégation et pourrait conduire à des sanctions telles que la suspension ou l'expulsion.

    EnquĂŞte fĂ©dĂ©rale : Les appels Ă  une enquĂŞte du HHS ORI, du NIH et de NDILnews pourraient conduire Ă  des accusations criminelles si les violations de la CFAA et de la fraude Ă©lectronique sont confirmĂ©es. Cela fait Ă©cho Ă  l'appel prĂ©cĂ©dent de ScienceGuardians pour une enquĂŞte du FBI et de la SEC sur « l'auteur 1 ».

    Correction de Science Magazine : ScienceGuardians a exigé une correction de l'article du 31 juillet 2024, ce qui pourrait entraîner une rétractation publique ou une clarification de la part de Science Magazine concernant sa position sur les violations légales.
    Action en justice contre le rĂ©seau PubPeer : ScienceGuardians peut intenter une action en justice en vertu de la loi RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act), comme suggĂ©rĂ© dans des messages prĂ©cĂ©dents, pour cibler l'ensemble du rĂ©seau – une approche Ă©galement suggĂ©rĂ©e dans les enquĂŞtes de France-Soir sur PubPeer.

    Mesures préventives : Northwestern et d'autres universités devront peut-être renforcer leurs politiques pour prévenir l'utilisation abusive de leurs ressources, telles que les adresses e-mail .edu, et surveiller de plus près les activités de ses chercheurs sur des plateformes comme PubPeer. Plus largement, les révélations sur PubPeer pourraient pousser à des réformes des plateformes pour freiner les abus, un besoin souligné par France-Soir.

    De plus, il semble de plus en plus probable que des actions en justice intentĂ©es contre le rĂ©seau PubPeer – potentiellement par le biais de poursuites intentĂ©es en vertu de la loi RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) visant l'ensemble du rĂ©seau – soient intentĂ©es par des parties dĂ©terminĂ©es Ă  protĂ©ger l'intĂ©gritĂ© de la communautĂ© universitaire. Cette approche a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e dans les enquĂŞtes de France-Soir sur les activitĂ©s de PubPeer.

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  8. Conclusion

    L'affaire Reese Richardson, exposée par ScienceGuardians, s'ajoute à une série de scandales qui ébranlent la crédibilité de PubPeer au sein des institutions universitaires. Faisant écho aux enquêtes antérieures de ScienceGuardians et aux reportages de France-Soir, il révèle des failles systémiques qui permettent à des individus comme Richardson de manipuler les mesures académiques et de harceler les chercheurs sous couvert d'anonymat. La gravité des violations juridiques et éthiques, combinée à l'inaction initiale de l'Université Northwestern, souligne le besoin urgent d'une réponse solide pour préserver l'intégrité de la recherche scientifique.

    Alors que ScienceGuardians promet de nouvelles révélations, la communauté universitaire attend des réponses claires et des actions concrètes pour restaurer la confiance dans un système miné par la fraude et l'intimidation.

    ContactĂ© par France-Soir, Lauran Qualkenbush, en charge de l’Ă©thique de l’universitĂ© de Northwestern ainsi que son prĂ©sident, n’Ă©taient pas disponibles pour rĂ©pondre.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/une-fraude-academique-majeure-decouverte-par-scienceguardians-met-en-evidence-de

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  9. Les États-Unis Ă  l'ère Trump/RKFjr, vers un tournant en santĂ© publique ? DĂ©briefing avec l'Ă©pidĂ©miologiste Nicolas Hulscher


    France-Soir
    le 02 mai 2025 - 09:00


    Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, accompagné de figures emblématiques comme Robert Kennedy et Jay Bhattacharya, le paysage de la santé publique américaine semble en pleine mutation. L'entretien avec Nicholas Hulscher, épidémiologiste et directeur de la Fondation McCullough, dresse un panorama des changements majeurs intervenus en seulement cent jours.

    Un vent de changement

    « Depuis que Robert Kennedy a Ă©tĂ© nommĂ© secrĂ©taire Ă  la SantĂ© et que Jay Bhattacharya est devenu directeur du NIH, nous avons constatĂ© plus d'amĂ©liorations qu'en 30 ans », dĂ©clare Hulscher. Parmi les mesures phares, l'obligation pour les fabricants de vaccins de rĂ©aliser des essais contrĂ´lĂ©s par placebo est prĂ©sentĂ©e comme un « changement majeur ». Cela marque une rupture avec les pratiques antĂ©rieures oĂą les vaccins Ă©taient souvent mis sur le marchĂ© sans tests rigoureux.

    Par ailleurs, l'administration Trump a pris des mesures pour retirer du marchĂ© amĂ©ricain les colorants alimentaires synthĂ©tiques, qualifiĂ©s de « toxiques ». Selon Hulscher, ces substances, dangereuses pour la santĂ© humaine, sont enfin Ă©liminĂ©es de l'alimentation amĂ©ricaine.

    Lutte contre la corruption scientifique

    L'intervention du ministère de la Justice pour enquĂŞter sur les biais dans les publications scientifiques constitue une autre avancĂ©e significative. Hulscher dĂ©crit comment « des lettres ont Ă©tĂ© envoyĂ©es aux rĂ©dacteurs en chef de revues importantes afin d'examiner s'ils Ă©taient biaisĂ©s pendant la pandĂ©mie ». Cette initiative vise Ă  restaurer la confiance, non seulement auprès du public, mais aussi au sein de la communautĂ© scientifique.

    Hulscher raconte son expĂ©rience personnelle de la censure, notamment celle d'une Ă©tude sur les autopsies post-vaccinales liĂ©es Ă  la COVID-19, rĂ©tractĂ©e Ă  plusieurs reprises avant d'ĂŞtre finalement publiĂ©e. « Cela constitue ce que nous appelons des violations de la loi RICO », dĂ©clare-t-il, soulignant la gravitĂ© de la situation.

    - voir clip sur site -

    (Entretien en anglais, sous-titré en français)

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  10. Résistance et espoir

    MalgrĂ© les progrès, Hulscher reconnaĂ®t que des obstacles subsistent, notamment le lobbying des grandes entreprises pharmaceutiques et la lenteur des rĂ©formes. « Nous devons aller plus vite. Nous devons amĂ©liorer les choses plus vite », insiste-t-il, soulignant les dangers que reprĂ©sente une atteinte Ă  la santĂ© publique par les intĂ©rĂŞts des entreprises.

    Il s'inquiète Ă©galement de la recherche sur les gains de fonction dans les laboratoires de biosĂ©curitĂ©, qui pourrait potentiellement provoquer une nouvelle pandĂ©mie. « Nous devons dĂ©truire ces agents pathogènes modifiĂ©s de ces laboratoires », recommande-t-il vivement.

    Un chemin semé d'embûches

    Il reste encore beaucoup Ă  faire pour mettre en place un système de santĂ© publique transparent et axĂ© sur le bien-ĂŞtre des citoyens. Hulscher a exprimĂ© l'espoir que, sous la nouvelle administration, la science retrouve sa vocation première : « La science agira dĂ©sormais, du moins je l'espère, dans l'intĂ©rĂŞt des citoyens.»

    L'entretien, bien que plein d'optimisme, rappelle que des changements profonds nécessitent du temps et une vigilance constante. Pour Hulscher, il est crucial que les réformes engagées ne s'essoufflent pas et continuent de s'attaquer aux racines du problème.

    En conclusion, l'administration Trump, avec ses nouvelles nominations, semble prête à bouleverser l'ordre établi de la santé publique aux États-Unis. Cependant, comme le souligne Hulscher, seule une approche déterminée et concertée peut garantir un véritable changement, au-delà des promesses et intentions initiales.

    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/united-states-trump-era-towards-turning-point-public-health-debriefing

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  11. La sĂ©quence de Fibonacci : du titre de Liverpool FC Ă  l’analyse du SARS-CoV-2, une convergence mathĂ©matique fascinante


    France-Soir
    le 01 mai 2025 - 14:18


    La sĂ©quence de Fibonacci, une suite mathĂ©matique oĂą chaque nombre est la somme des deux prĂ©cĂ©dents (0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, …), est bien plus qu’un simple concept abstrait. Elle apparaĂ®t dans des domaines aussi variĂ©s que la nature, l’art, et mĂŞme le football. En avril 2025, la BBC et IFLScience ont rĂ©vĂ©lĂ© une observation surprenante : une corrĂ©lation entre les performances de Liverpool FC lors de leur titre de Premier League 2024-2025 et la sĂ©quence de Fibonacci. Parallèlement, en 2020, le mathĂ©maticien Jean-Claude Perez et le professeur Luc Montagnier ont utilisĂ© des modèles mathĂ©matiques similaires pour analyser le gĂ©nome du SARS-CoV-2, suggĂ©rant une origine potentiellement artificielle du virus. Cet article explore ces deux applications des mathĂ©matiques, leurs points communs et les dĂ©bats qu’elles suscitent.

    La séquence de Fibonacci expliquée

    La séquence de Fibonacci est définie comme suit : chaque terme est la somme des deux termes précédents. Elle commence généralement par :

    0, 1 (les deux premiers termes),

    Puis : 0 + 1 = 1, 1 + 1 = 2, 1 + 2 = 3, 2 + 3 = 5, 3 + 5 = 8, 5 + 8 = 13, et ainsi de suite.

    Cette suite, découverte par le mathématicien italien Leonardo de Pise (Fibonacci) au XIIIe siècle, est omniprésente dans la nature (spirales des coquillages, disposition des feuilles) et dans les modèles mathématiques complexes. Sa simplicité et son universalité en font un outil puissant pour détecter des motifs dans des systèmes variés.

    Fibonacci et le titre de Liverpool FC en 2024-2025

    Le 28 avril 2025, deux articles (BBC et IFLScience) mettant en lumière une coĂŻncidence mathĂ©matique fascinante : les performances de Liverpool FC lors de leur titre de Premier League 2024-2025 suivent un motif proche de la sĂ©quence de Fibonacci. Selon la BBC, les mathĂ©maticiens ont analysĂ© les points accumulĂ©s par l’Ă©quipe Ă  des moments clĂ©s de la saison, ainsi que les Ă©carts de points avec leurs concurrents. Ces donnĂ©es, lorsqu’elles sont projetĂ©es dans un cadre numĂ©rique, rĂ©vèlent des nombres proches des termes de la sĂ©quence de Fibonacci (par exemple, 1, 2, 3, 5, 8 points d’Ă©cart ou totaux Ă  certaines journĂ©es). IFLScience prĂ©cise que cette corrĂ©lation, bien que non causale, illustre comment des modèles mathĂ©matiques universels peuvent Ă©merger dans des contextes inattendus, comme le sport.

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  12. Fibonacci liverpool

    Cette découverte repose sur une analyse biomathématique, où les données sportives sont interprétées à travers des outils statistiques et des projections numériques. Bien que cette observation soit ludique, elle montre la puissance des mathématiques pour révéler des structures cachées dans des systèmes complexes.

    Fibonacci et l’analyse du SARS-CoV-2 : l’Ă©tude de Perez et Montagnier

    En 2020, Jean-Claude Perez et Luc Montagnier ont publiĂ© une Ă©tude, analysant le gĂ©nome du SARS-CoV-2 Ă  l’aide de modèles biomathĂ©matiques, dont certains s’inspirent des propriĂ©tĂ©s fractales et des structures numĂ©riques comme celles associĂ©es Ă  la sĂ©quence de Fibonacci. Leur article suggère que le gĂ©nome du SARS-CoV-2 contient des fragments d’ARN (appelĂ©s ÉlĂ©ments informatifs exogènes, ou EIE) prĂ©sentant une forte homologie avec des sĂ©quences de rĂ©trovirus comme le VIH1, le VIH2 et le SIV. Ces fragments, d’une longueur de 18 Ă  30 nuclĂ©otides, sont concentrĂ©s dans une petite rĂ©gion du gĂ©nome (2,49 % du total), avec une densitĂ© Ă©levĂ©e (jusqu’Ă  72,73 % dans une zone de 275 bases).

    Perez et Montagnier ont utilisĂ© une mĂ©thode biomathĂ©matique appelĂ©e DNA Master Code, qui analyse la cohĂ©sion et l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des sĂ©quences gĂ©nĂ©tiques en projetant les masses atomiques des nuclĂ©otides et des acides aminĂ©s dans un cadre numĂ©rique. Cette approche, qui partage des similitudes avec l’analyse des motifs de Fibonacci, permet de dĂ©tecter des anomalies structurelles dans les gĂ©nomes. Ils ont notamment identifiĂ© une rĂ©gion de 225 bases unique au SARS-CoV-2 et au coronavirus de chauve-souris RaTG13, absente des gĂ©nomes SARS et MERS antĂ©rieurs. Cette rĂ©gion contient quatre EIE rĂ©cents (datant de 2008 Ă  2016) issus du VIH/SIV, absents des SARS de 2003, ce qui les amène Ă  Ă©mettre l’hypothèse d’une manipulation en laboratoire.

    Tritto Montagnier

    Leur analyse a également révélé :

    Une insertion de quatre acides aminés PRRA dans la protéine Spike, positionnée à un site de clivage optimal, suggérant une modification intentionnelle pour améliorer la pénétrabilité du virus.
    Une séquence EIE provenant de Plasmodium yoelii, un parasite étudié dans les stratégies vaccinales contre le paludisme, intégrée dans la région Spike avec une homologie élevée (10/14 acides aminés).
    Un taux Ă©levĂ© de mutations/dĂ©lĂ©tions dans les rĂ©gions riches en EIE, notamment dans les gĂ©nomes de patients de l’État de Washington (Seattle), indiquant une tentative du virus d’Ă©liminer ces sĂ©quences exogènes.

    - voir graph sur site -

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  13. Cette Ă©tude publiĂ©e en juillet 2020, bien que controversĂ©e, a Ă©tĂ© relayĂ©e par des articles de France-Soir (25 aoĂ»t 2020 et 10 mars 2021), qui a Ă©galement rapportĂ© les analyses du professeur Giuseppe Tritto, corroborant l’hypothèse d’une origine artificielle du virus. Ainsi que celles du Dr Stephen Quay qui dès 2021 confirmait l’origine potentiellement artificielle du virus Ă  99,7 %.

    Confirmation et débats récents

    En 2021, Perez a publiĂ© une prĂ©publication approfondissant ses analyses, renforçant l’idĂ©e que les sĂ©quences exogènes dans le SARS-CoV-2 pourraient rĂ©sulter de manipulations gĂ©nĂ©tiques. Plus rĂ©cemment, en 2025, Ă  la lecture d’un article publiĂ© dans Nature, soulignant la prĂ©sence de sĂ©quences homologues au VIH dans le vaccin Ă  ARN de Moderna, l’expert en gĂ©nomique Kevin McKernan publiait sur son blog substack : « comment diable cela (cette sĂ©quence) a-t-elle pu se retrouver dans ce vaccin contre le SRAS-CoV-2, et que fait le gp145 liĂ© de manière covalente au spike ? »
    Maryanne Demasi, journaliste d'investigation qui écrit pour des médias en ligne et des revues médicales de premier plan a tweetéà ce sujet, ravivant le débat sur les inserts génétiques dans le SARS-CoV-2.

    Xavier Azalbert, directeur de France-Soir rappelant aussi le travail de Perez et Montagnier dès 2020.

    Ces dĂ©bats, bien que polarisants, mettent en lumière l’importance des outils biomathĂ©matiques pour analyser les gĂ©nomes viraux et dĂ©tecter des anomalies.

    Points communs entre les deux analyses

    Bien que les contextes soient très diffĂ©rents, les analyses du titre de Liverpool et du gĂ©nome du SARS-CoV-2 partagent une approche commune : l’utilisation de modèles mathĂ©matiques pour identifier des motifs structurels dans des systèmes complexes.

    Dans le cas de Liverpool, les mathématiciens ont projeté les données sportives dans un cadre numérique inspiré par la séquence de Fibonacci.

    Dans l’Ă©tude de Perez et Montagnier, le DNA Master Code utilise des projections numĂ©riques des masses atomiques pour rĂ©vĂ©ler des anomalies gĂ©nĂ©tiques, avec des parallèles aux structures fractales et aux motifs de Fibonacci. Ces deux approches illustrent comment les mathĂ©matiques peuvent transcender les disciplines pour rĂ©vĂ©ler des vĂ©ritĂ©s cachĂ©es.

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  14. Conclusion

    La sĂ©quence de Fibonacci, avec sa simplicitĂ© Ă©lĂ©gante, continue de captiver les chercheurs, qu’il s’agisse d’analyser les performances d’une Ă©quipe de football ou de sonder les mystères d’un virus pandĂ©mique. L’observation d’un motif de Fibonacci dans le titre de Liverpool FC 2024-2025 montre que les mathĂ©matiques peuvent rĂ©vĂ©ler des coĂŻncidences amusantes dans le sport.

    En parallèle, les travaux de Jean-Claude Perez et Luc Montagnier en 2020, confirmĂ©s par des analyses ultĂ©rieures et des dĂ©bats en 2025, suggèrent que le SARS-CoV-2 contiendrait des sĂ©quences exogènes issues de manipulations gĂ©nĂ©tiques, une hypothèse qui depuis 2020, est passĂ©e de « thĂ©orie du complot controversĂ©e » Ă  « hypothèse principale crĂ©dible » avec les dĂ©couvertes rĂ©centes, jetant ainsi le discrĂ©dit total sur les mĂ©dias et les fact checkers qui ont repris sans vĂ©rifier les narratifs officiels sur l’origine du virus. La Maison-Blanche a mĂŞme titrĂ© sur son site internet : « fuite de laboratoire ».

    Ces deux cas soulignent la puissance des outils biomathĂ©matiques pour dĂ©tecter des motifs et des anomalies, qu’ils soient ludiques ou cruciaux pour la santĂ© publique. Ils nous rappellent Ă©galement l’importance d’une science ouverte et rigoureuse, capable de questionner les paradigmes Ă©tablis sans cĂ©der aux pressions. Alors que les dĂ©bats sur l’origine du SARS-CoV-2 se poursuivent, une chose est certaine : les mathĂ©matiques, comme la sĂ©quence de Fibonacci, restent un langage universel pour dĂ©coder les mystères du monde.

    La dĂ©sinformation en science devrait ĂŞtre protĂ©gĂ©e tel que le rappelle la jurisprudence Hertel oĂą les hypothèses les plus improbables doivent avoir droit de citĂ© surtout dans des domaines oĂą la certitude est improbable. N’est-il point temps que le ministère de la SantĂ© en fasse une application pointilleuse, lui qui s’est engagĂ© dans une lutte contre la dĂ©sinformation scientifique en commençant par une…. dĂ©sinformation mise Ă  jour par France-Soir.

    https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/la-sequence-de-fibonacci-du-titre-de-liverpool-fc-l-analyse-du-sars-cov-2-une

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    1. (...) Parallèlement, en 2020, le mathématicien Jean-Claude Perez et le professeur Luc Montagnier ont utilisé des modèles mathématiques similaires pour analyser le génome du SARS-CoV-2, suggérant une origine potentiellement artificielle du virus. (...)

      Confirmé par l'analyse et la publication des rapports sur Internet après la sortie des flacons injectables des laboratoires nazies ! Présences de nano-particules d'oxyde de graphène !!! détectées par les Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej.

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  15. Votez pour la libertĂ©…


    Par Jo Nova
    May 2nd, 2025


    Le jour des Ă©lections approche. Pour voter contre le « Blob », soutenons autant de candidats compĂ©tents des petits partis que possible.

    https://www.libertarians.org.au/ Nous sommes dans une guerre de l'information et, par dĂ©finition, les meilleurs candidats aux Ă©lections australiennes sont ceux que les mĂ©dias ignorent, et parfois aussi ceux que le Parti libĂ©ral a Ă©cartĂ©s. (Nous savons qu'ils s'opposent au « Blob » ; pensez Ă  Craig Kelly (Nouvelle-Galles du Sud) et Ă  Gerard Rennick (Queensland).

    Il est important de savoir que Gerard Rennick (People First) et les Libertariens se sont associés au Heart Party pour former l'Australia First Alliance (AFA). En Nouvelle-Galles du Sud, dans le Territoire de la capitale australienne, au Victoria et dans le Queensland, ils figureront ensemble sur la liste électorale.

    Gerard Rennick (People First) souhaite inscrire la libertĂ© d'expression dans la Constitution et limiter l'immigration Ă  100 000 visas de travail. Ils pensent que l'Australie doit construire de nouvelles centrales au charbon, au nuclĂ©aire, au gaz et des barrages, et supprimer toute rĂ©fĂ©rence au « changement climatique ». Leurs politiques sont lĂ . Ils ont des candidats en Nouvelle-Galles du Sud, au Victoria, au Queensland, en Australie-MĂ©ridionale et en Australie-Occidentale.
    Craig Kelly a rejoint les Libertariens. Ils souhaitent également inscrire la liberté d'expression dans la Constitution, abolir le 18e amendement de la Constitution, s'opposer à toutes les lois sur la désinformation et la mésinformation. Privatiser l'ABC et abolir le commissaire à la sécurité électronique. Ils veulent davantage de restrictions et de frais d'immigration que ce que nous avons actuellement, mais sans fixer de plafond. Ils s'opposeront aux accords avec les organisations mondiales (comme l'ONU et le Forum économique mondial).

    Le Parti du cĹ“ur veut que tous les Australiens puissent choisir leurs mĂ©dicaments : pas de vaccination forcĂ©e, pas de coercition, pas de discrimination.
    Pour la première fois, les Libéraux* ont donné leur préférence à One Nation pour 57 sièges. One Nation a donné leur préférence aux Libéraux pour une douzaine de sièges clés, dont celui du chef de l'opposition. Cela pourrait faire la différence. (C'est fou que la droite ne coopère pas davantage.)

    One Nation souhaite Ă©galement que la libertĂ© d'expression soit inscrite dans la Constitution et estime que nous devrions nous retirer de l'accord de Paris. L'infatigable Malcolm Roberts (Queensland) lutte depuis des annĂ©es contre la lĂ©gislation climatique. Il souhaite limiter les visas Ă  130 000 personnes et rĂ©duire le nombre d'Ă©tudiants Ă©trangers.
    Les fiches de vote sont disponibles pour People First, les Libertariens et One Nation. Sinon, vous pouvez trouver tous vos candidats sur la page de l'AEC. Il vous suffit de saisir le code postal.

    Chaque vote aux Ă©lections australiennes vaut 3,38 $ en tant que premier choix pour tout parti obtenant plus de 4 % des voix. Cet argent est prĂ©cieux pour les petits partis. Choisissez votre numĂ©ro 1 avec soin. Ensuite, listez tous les petits partis Ă©pris de libertĂ©, et enfin, soupir, un « grand » parti.

    Voulez-vous votre vote sĂ©natorial pour l'extinction ? Si vous ne mettez pas de chiffre Ă  cĂ´tĂ© des LibĂ©raux (disons 7, 8 ou 9) et que l'un de vos six premiers choix n'est pas Ă©lu, votre vote risque de disparaĂ®tre. Cela peut sembler une protestation louable (les LibĂ©raux ont approuvĂ© l'horrible interdiction des rĂ©seaux sociaux pour les moins de 16 ans), mais les Verts, les Bleus et le Parti travailliste vous en seront reconnaissants. Le Blob espère que les conservateurs les plus acharnĂ©s se neutraliseront. Et les petits partis obtiennent du soft power en envoyant leurs prĂ©fĂ©rences.

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  16. Pour les Australiens de l'Ouest : au SĂ©nat — Ky Cao se prĂ©sente comme indĂ©pendant et est vivement recommandĂ© par David Archibald, sceptique de longue date et analyste de la dĂ©fense.

    Une Nation. Pauline HAnsen. ***Les petits partis apprécieraient toute aide que vous pourriez leur apporter. Distribuer des cartes de vote le jour même ou être scrutateur peut faire une grande différence. Appelez-les si vous avez une heure devant vous.***

    Turning Point Australia a établi un tableau des politiques des partis ci-dessous.

    Partis listĂ©s : Une Nation / Gerard Rennick People First | Parti libertarien | Trompette des patriotes | La famille avant tout | Parti de la Grande Australie | LibĂ©raux | Travaillistes | Verts | Sarcelles.

    Matrice des politiques électorales pour les élections australiennes de 2025
    Cliquez pour agrandir !

    *Libéraux (pour les lecteurs étrangers) signifie théoriquement conservateur. Supposément pour la liberté d'expression et un État plus restreint.

    Topher explique la stratĂ©gie de vote avec des billes. C'est tellement logique…

    Et bien sĂ»r, cet article est autorisĂ© par moi et reflète entièrement mes opinions. Ai-je besoin de le prĂ©ciser ?

    - voir clip sur site :

    https://joannenova.com.au/2025/05/vote-for-freedom/

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  17. RFK Jr. impressionne sur NewsNation et impose des tests placebo pour les vaccins


    France-Soir
    le 02 mai 2025 - 11:30


    Un leader qui suscite l’admiration et la controverse

    Robert F. Kennedy Jr., secrĂ©taire Ă  la SantĂ© et aux Services sociaux (HHS) sous l’administration de Donald Trump, a rĂ©cemment marquĂ© les esprits lors d’une interview sur NewsNation, dans le cadre de l’Ă©mission spĂ©ciale President Trump: First 100 Days. Face Ă  des figures mĂ©diatiques comme Stephen A. Smith et Bill O’Reilly, Kennedy a rĂ©pondu avec une clartĂ© impressionnante Ă  des questions difficiles sur la restructuration du HHS et la santĂ© publique aux États-Unis. Parallèlement, sa dĂ©cision d’imposer des tests placebo pour les nouveaux vaccins, annoncĂ©e le 1ᵉʳ mai 2025, a dĂ©clenchĂ© un dĂ©bat houleux dans les milieux scientifiques et politiques. Cet article explore ces deux Ă©vĂ©nements majeurs et analyse leurs implications dans le contexte des ambitions de rĂ©forme de l’administration Trump.

    Une nomination sous tension : résistances et défis internes

    La nomination de Kennedy au poste de secrĂ©taire du HHS, confirmĂ©e en fĂ©vrier 2025, n’a pas Ă©tĂ© sans controverse. Lors de son audience au SĂ©nat en janvier 2025, les dĂ©mocrates, menĂ©s par le sĂ©nateur Chuck Schumer, se sont fortement opposĂ©s Ă  sa candidature en raison de ses positions critiques sur les vaccins et de son soutien aux politiques pro-vie de Trump. Schumer avait alors dĂ©clarĂ© que le soutien des rĂ©publicains Ă  Kennedy Ă©tait le rĂ©sultat de pressions directes de la Maison-Blanche. MalgrĂ© cela, des rĂ©publicains modĂ©rĂ©s comme Lisa Murkowski et Susan Collins ont finalement votĂ© en sa faveur, permettant sa confirmation.

    Mais les dĂ©fis ne se limitent pas Ă  la sphère politique. Ă€ l’intĂ©rieur du HHS, Kennedy fait face Ă  des rĂ©sistances significatives. Des rapports rĂ©cents ont rĂ©vĂ©lĂ© que certains bureaucrates auraient bloquĂ© l’accès Ă  des bases de donnĂ©es critiques sur les effets secondaires des mĂ©dicaments et vaccins, compliquant ainsi ses efforts pour rĂ©former l’agence. Ce climat d’opposition interne s’ajoute aux pressions exercĂ©es par les lobbies pharmaceutiques, qui voient d’un mauvais Ĺ“il les initiatives de Kennedy visant Ă  bouleverser les pratiques Ă©tablies.

    Une réponse percutante sur NewsNation : la santé au cœur des priorités

    Le 1ᵉʳ mai 2025, RFK Jr. a participĂ© Ă  une table ronde sur NewsNation, oĂą il a Ă©tĂ© interrogĂ© sur la manière dont il compte amĂ©liorer la santĂ© des AmĂ©ricains tout en rĂ©duisant considĂ©rablement les effectifs du HHS. Stephen A. Smith a posĂ© une question directe : « avec une rĂ©duction de 82 000 Ă  62 000 employĂ©s au HHS, comment Kennedy peut-il garantir une sociĂ©tĂ© plus saine ? » Cette coupe, qui inclut 3 500 suppressions de postes Ă  la FDA et 2 400 au CDC, a suscitĂ© des inquiĂ©tudes quant Ă  la capacitĂ© de l’agence Ă  surveiller les crises sanitaires et Ă  rĂ©pondre aux Ă©pidĂ©mies. Kennedy a toutefois rassurĂ© en prĂ©cisant que les inspecteurs et les Ă©quipes d’Ă©valuation des mĂ©dicaments et des vaccins ne seraient pas affectĂ©s par ces rĂ©ductions.

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  18. Sa réponse, capturée dans un tweet de @AVPac_US a été limpide et a laissé les animateurs sans voix :

    « Pendant l’administration Biden, mon agence a vu ses effectifs augmenter de 38 %, et pourtant les AmĂ©ricains sont devenus plus malades », a-t-il dĂ©clarĂ©.

    Il a poursuivi en soulignant que « ce n’est pas en dĂ©pensant plus d’argent ou en embauchant plus de personnel que l’on rĂ©sout le problème ». Selon lui, 95 % du budget de la santĂ© est consacrĂ© aux maladies chroniques, un flĂ©au qui reprĂ©sente une « menace existentielle » pour la sĂ©curitĂ© nationale et l’Ă©conomie amĂ©ricaine. Il a notamment mentionnĂ© un chiffre alarmant : 74 % des jeunes AmĂ©ricains ne sont pas aptes Ă  servir dans l’armĂ©e en raison de problèmes de santĂ©.

    Kennedy a expliquĂ© que le HHS se concentre dĂ©sormais sur une approche ciblĂ©e, visant Ă  rĂ©duire les maladies chroniques et Ă  promouvoir une santĂ© durable, plutĂ´t que de s’appuyer sur une bureaucratie qu’il juge inefficace. Bill O’Reilly, connu pour son franc-parler, a Ă©tĂ© impressionnĂ© :

    « C’Ă©tait une excellente rĂ©ponse. La plupart des responsables politiques sont des idiots. Ils se prĂ©occupent de leur titre, de leur prestige et de leurs notes de frais. Vous avez donnĂ© une rĂ©ponse que tout le monde peut comprendre, et c’est ce que plus de gens devraient faire. »

    Cette intervention a Ă©tĂ© largement saluĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux. Des twitos comme @haley_haley51ont qualifiĂ© Kennedy de « leader rafraĂ®chissant qui parle avec clartĂ© et conviction », tandis que @tjosephson34 a soulignĂ© son approche « cynique mais raisonnĂ©e, soutenue par des recherches et un engagement Ă  faire changer les choses ».

    La rĂ©union des secrĂ©taires d’État : un appel Ă  l’action après 100 jours

    Quelques heures avant cette interview, le 1ᵉʳ mai 2025, RFK Jr. s’est adressĂ© Ă  une rĂ©union des secrĂ©taires d’État, un Ă©vĂ©nement relayĂ© par Karl Mehta. Lors de cette rĂ©union, Kennedy a rĂ©itĂ©rĂ© son engagement Ă  transformer radicalement le système de santĂ© amĂ©ricain, un objectif qui s’inscrit dans la volontĂ© plus large de Donald Trump de rĂ©duire la bureaucratie fĂ©dĂ©rale.

    Depuis son entrĂ©e en fonction, Trump a multipliĂ© les mesures en ce sens, notamment un gel des subventions fĂ©dĂ©rales et des offres de rachat pour les employĂ©s fĂ©dĂ©raux, visant Ă  dĂ©graisser l’appareil Ă©tatique.

    Kennedy a mis en avant l’initiative « Make America Healthy Again » (MAHA), un slogan qui reflète sa vision, rĂ©duire les maladies chroniques et promouvoir des modes de vie sains. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de s’attaquer aux causes profondes des problèmes de santĂ©, comme l’exposition Ă  des substances chimiques toxiques, les aliments ultra-transformĂ©s et les pratiques mĂ©dicales qu’il juge inefficaces. Il a Ă©galement critiquĂ© la dĂ©pendance excessive aux mĂ©dicaments et vaccins, un thème rĂ©current dans son discours. Selon lui, les 100 premiers jours de l’administration Trump ont permis de poser les bases d’une rĂ©forme ambitieuse, mais il a appelĂ© Ă  une mobilisation collective pour surmonter les rĂ©sistances internes et les pressions externes.

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  19. Une vision audacieuse mais risquée

    RFK Jr. se positionne comme un rĂ©formateur audacieux, prĂŞt Ă  bouleverser les pratiques Ă©tablies pour rĂ©pondre Ă  ce qu’il perçoit comme une crise de santĂ© publique. Sa clartĂ© lors de l’interview sur NewsNation et son discours lors de la rĂ©union des secrĂ©taires d’État tĂ©moignent d’une vision cohĂ©rente, centrĂ©e sur la prĂ©vention des maladies chroniques et la rĂ©duction de la dĂ©pendance aux interventions mĂ©dicales coĂ»teuses. Cependant, sa dĂ©cision d’imposer des tests placebo pour les vaccins soulève des questions Ă©thiques et pratiques qui pourraient compliquer la mise en Ĺ“uvre de ses rĂ©formes.

    En outre, Kennedy doit faire face Ă  des dĂ©fis majeurs : la rĂ©sistance interne au HHS, l’opposition des dĂ©mocrates et des lobbies pharmaceutiques, ainsi que les attentes Ă©levĂ©es de l’administration Trump. S’il parvient Ă  surmonter ces obstacles, il pourrait redĂ©finir la politique de santĂ© amĂ©ricaine. Mais s’il Ă©choue, ses initiatives risquent d’ĂŞtre perçues comme des mesures populistes, alimentant davantage la polarisation autour des questions de santĂ© publique.

    Un tournant décisif pour la santé américaine ?

    Ă€ l'issu des 100 premiers jours de l’administration Trump, RFK Jr. s’impose comme une figure centrale et controversĂ©e. Son approche pragmatique et directe a sĂ©duit de nombreux AmĂ©ricains, comme en tĂ©moignent les rĂ©actions enthousiastes sur les rĂ©seaux sociaux. Cependant, sa dĂ©cision d’imposer des tests placebo pour les vaccins illustre les tensions entre rigueur scientifique et impĂ©ratifs Ă©thiques, un dĂ©bat qui continuera de diviser les experts et le public. Il a Ă©tĂ© saluĂ© par l’Ă©pidĂ©miologiste Nicolas Hulscher dans un debriefing exclusif sur France-Soir « cela avance mĂŞme si cela ne va pas assez vite ».

    Alors que Kennedy poursuit sa mission de « Make America Healthy Again », les prochains mois seront cruciaux pour dĂ©terminer si ses rĂ©formes porteront leurs fruits ou si elles exacerberont les divisions existantes.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-sante/rfk-jr-impressionne-sur-newsnation-et-impose-des-tests-placebo-pour

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  20. CBD : Un marché juteux qui échappe à la Santé publique


    France-Soir
    le 02 mai 2025 - 17:25


    En 2025, partout en France, les boutiques de CBD pullulent. Officiellement lĂ©gales, elles dissimulent pourtant un marchĂ© plus trouble qu’il n’y paraĂ®t : entre molĂ©cules de synthèse non rĂ©glementĂ©es, effets secondaires graves et promesses thĂ©rapeutiques sans fondement, l’univers du CBD vire au Far West chimique.

    Avec plus de 600 millions d’euros gĂ©nĂ©rĂ©s en 2023, selon Xerfi, le marchĂ© du CBD s’est imposĂ© dans le paysage commercial français. Mais derrière les vitrines apaisantes et les slogans bien-ĂŞtre, la rĂ©alitĂ© est bien plus opaque. Comme le rĂ©vèle France Info, certaines enseignes proposent des cartouches Ă  base de 10-OH+, une molĂ©cule fabriquĂ©e en laboratoire qui mime les effets du THC, interdit au-delĂ  de 0,3 %. Ces substances, non encore classĂ©es comme stupĂ©fiants, Ă©chappent temporairement au cadre lĂ©gal. RĂ©sultat ? Des produits potentiellement dangereux vendus sans contrĂ´le, Ă  des clients souvent ignorants de leur contenu.

    Le psychiatre Nicolas Authier, expert du sujet, ne mâche pas ses mots : « Une partie de ce marchĂ© du CBD a rejoint les stratĂ©gies du marchĂ© de la drogue. » Selon lui, certaines fleurs sont carrĂ©ment pulvĂ©risĂ©es de substances synthĂ©tiques aux effets proches du THC. Le temps que ces nouvelles molĂ©cules soient interdites, les consommateurs, eux, jouent Ă  la roulette russe : comas, convulsions, crises de panique ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© recensĂ©s.

    Officiellement, les vendeurs misent sur les vertus relaxantes du CBD, voire thĂ©rapeutiques. Mais l’Agence de sĂ©curitĂ© sanitaire (ANSES) rappelle que ses bienfaits restent non prouvĂ©s, et que des effets toxiques Ă  fortes doses ont Ă©tĂ© identifiĂ©s. En attendant une rĂ©gulation digne de ce nom, c’est la loi du marchĂ© qui prĂ©vaut.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/cbd-un-marche-juteux-qui-echappe-la-sante-publique

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  21. Les États-Unis à l'ère Trump/RFKjr, vers un tournant dans la santé publique ? Debriefing avec Nicolas Hulscher épidémiologiste


    France-Soir
    le 02 mai 2025 - 09:00


    Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis, accompagné de figures emblématiques comme Robert Kennedy et Jay Bhattacharya, le paysage de la santé publique américaine semble en pleine mutation. L'interview de Nicholas Hulscher, épidémiologiste et directeur de la Fondation McCullough, donne un aperçu des changements majeurs opérés en seulement cent jours.

    Un vent de changement

    « Depuis que Robert Kennedy a Ă©tĂ© nommĂ© secrĂ©taire Ă  la SantĂ© et Jay Bhattacharya est devenu directeur du NIH, nous avons constatĂ© davantage d'amĂ©liorations que depuis 30 ans », affirme Hulscher. Parmi les mesures phares, l'obligation pour les fabricants de vaccins de mener des essais contrĂ´lĂ©s par placebo est soulignĂ©e comme un « Ă©norme changement ». Cela marque une rupture avec les pratiques antĂ©rieures oĂą les vaccins Ă©taient souvent mis sur le marchĂ© sans tests rigoureux.

    De plus, l'administration Trump a pris des mesures pour retirer les colorants alimentaires synthĂ©tiques, qualifiĂ©s de « toxiques », du marchĂ© amĂ©ricain. Selon Hulscher, ces substances, dangereuses pour la santĂ© humaine, sont enfin Ă©liminĂ©es de l'alimentation amĂ©ricaine.

    Lutte contre la corruption scientifique

    L'intervention du ministère de la Justice pour enquĂŞter sur les biais dans les publications scientifiques est un autre dĂ©veloppement significatif. Hulscher dĂ©crit comment « des lettres ont Ă©tĂ© envoyĂ©es aux principaux Ă©diteurs de revues pour examiner s'ils ont fait preuve de partialitĂ© pendant la pandĂ©mie ». Cette initiative vise Ă  restaurer la confiance, non seulement parmi le public, mais aussi au sein de la communautĂ© scientifique.

    Hulscher raconte son expĂ©rience personnelle de censure, notamment avec une Ă©tude sur les autopsies post-vaccination COVID-19 qui a Ă©tĂ© retirĂ©e Ă  plusieurs reprises avant d'ĂŞtre finalement publiĂ©e. « Cela constitue ce que nous appelons des violations de la loi RICO », dĂ©clare-t-il, soulignant la gravitĂ© de la situation.

    Résistance et espoir

    MalgrĂ© les avancĂ©es, Hulscher reconnaĂ®t que des obstacles subsistent, notamment le lobbying des grandes entreprises pharmaceutiques et le rythme lent des rĂ©formes. « Nous devons aller plus vite. Nous devons amĂ©liorer les choses plus rapidement », insiste-t-il, pointant les dangers d'une santĂ© publique compromise par des intĂ©rĂŞts corporatistes.

    Il s'inquiète Ă©galement des recherches sur le gain de fonction dans les laboratoires de biosĂ©curitĂ©, qui pourraient potentiellement provoquer une nouvelle pandĂ©mie. « Il faut dĂ©truire ces agents pathogènes modifiĂ©s provenant de ces laboratoires », recommande-t-il fermement.

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  22. Un chemin semé d'embûches

    La route vers un système de santĂ© publique transparent et axĂ© sur le bien-ĂŞtre des citoyens est encore longue. Hulscher exprime l'espoir que sous la nouvelle administration, la science retrouve sa vocation première : « La science agira dĂ©sormais, du moins je l'espère, dans l'intĂ©rĂŞt des citoyens. »

    L'interview, bien que pleine d'optimisme, rappelle que les changements profonds nécessitent du temps et une vigilance constante. Pour Hulscher, il est crucial que les réformes entreprises ne s'essoufflent pas et continuent à s'attaquer aux racines du problème.

    En conclusion, l'administration Trump, avec ses nouvelles nominations, semble prête à secouer l'ordre établi en matière de santé publique aux États-Unis. Cependant, comme le souligne Hulscher, seule une approche déterminée et concertée pourra garantir un véritable changement, au-delà des promesses et des intentions initiales.

    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/les-etats-unis-l-ere-trump-vers-un-tournant-dans-la-sante-publique

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  23. Les navires astreints à limiter leurs émissions de soufre en Méditerranée


    France-Soir avec AFP
    le 02 mai 2025 - 14:40


    À l'heure où l'on pointe du doigt la pollution extravagante des 5 500 porte-conteneurs dans le monde, les navires circulant en mer Méditerranée vont devoir désormais fortement réduire le soufre qu'ils émettent, afin d'améliorer la qualité de l'air, préserver l'environnement et protéger la santé humaine. Entrée en vigueur jeudi de nouvelles règles.

    Cette mesure soutenue par l'intégralité des pays riverains de cette mer avait été adoptée en 2022 par l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU.

    Pour réduire le soufre, le fioul lourd des navires devra être remplacé par des carburants conformes, "plus proche de ce qui existe dans le marché routier" ou des "mélanges avec des biocarburants", des alternatives généralement plus chères, explique Camille Bourgeon, administrateur maritime à l'OMI.

    La teneur en soufre du carburant des navires opĂ©rant dans cette zone est dĂ©sormais limitĂ©e Ă  0,1 % contre 0,5 % dans le reste du monde - seuls les navires d’États, comme les bâtiments militaires, en sont exemptĂ©s.

    La diminution des émissions d'oxydes de souffre (SOx) provenant du transport maritime "améliore la santé humaine en réduisant les taux de cancer du poumon, de maladies cardiovasculaires, d'accidents vasculaires cérébraux et d'asthme infantile", affirme l'OMI dans un communiqué.

    Grâce à cette nouvelle zone de contrôle des émissions "chaque année, plus de 1 000 décès prématurés et plus de 2 000 cas d'asthme infantile seraient évités", selon un document produit en 2022 par l'OMI.

    Et "ces normes internationales sont véritablement appliquées, ce ne sont pas simplement des normes de papier", assure M. Bourgeon.

    La responsabilité du respect de la norme incombe à l'administration du pavillon, mais des contrôles sont aussi effectués par les États côtiers dans les ports.

    C'est la cinquième zone de contrĂ´le des Ă©missions dans le monde, mais elle est particulièrement importante car "plus de 17 % des croisières mondiales et 24 % de la flotte mondiale naviguent en MĂ©diterranĂ©e", souligne l'OMI.

    La dĂ©cision intervient dans un contexte de renforcement progressif des normes internationales sur la pollution maritime: depuis janvier 2020, la limite mondiale sur la teneur en soufre du carburant a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abaissĂ©e de 3,5 % Ă  0,5 %, permettant une rĂ©duction estimĂ©e de 70 % des Ă©missions totales de SOx du secteur.

    https://www.francesoir.fr/societe-environnement/les-navires-astreints-limiter-leurs-emissions-de-soufre-en-mediterranee

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    1. Un volcan en activitĂ© Ă©met, en moyenne, 1,3 million de t de gaz carbonique par an, soit au total sur terre, 300 millions de t/an. Les Ă©missions de l’Etna, en Sicile, sont particulièrement importantes avec 25 millions de t/an, celles de la caldera de Yellowstone, aux États-Unis, de 16 millions de t/an.

      Lors de la catastrophe du lac Lwi, Ă  Nyos, au Cameroun, du 21 aoĂ»t 1986 qui a fait 1 746 victimes, une vague de gaz, haute de 50 m, a parcouru plus de 25 km. Au total il s’est dĂ©gagĂ© du lac 1,24 million de t de gaz carbonique. Après la catastrophe il restait environ 250 millions de m³ de gaz carbonique dans le lac. Le gaz carbonique s’y accumule au rythme de 5 millions de m³ /an.

      "15 cargos (porte-containers) polluent plus que toutes les voitures du monde" (et il y en a plus de 800 qui circulent !). Soit 53,33 fois plus que toutes les voitures du monde... et... ON EST PAS MOOOOORTS ! Çà alors !

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  24. Une fraude universitaire majeure révélée par ScienceGuardians met en lumière de graves violations


    Xavier Azalbert, France-Soir
    le 2 mai 2025 - 12h00


    Une opération de piégeage révèle des pratiques frauduleuses

    ScienceGuardians, une organisation vouĂ©e Ă  l'autonomisation de la communautĂ© universitaire et Ă  la dĂ©fense de l'intĂ©gritĂ© acadĂ©mique, a rĂ©vĂ©lĂ© une affaire troublante impliquant Reese Richardson, chercheur postdoctoral Ă  l'UniversitĂ© Northwestern et membre actif du « PubPeer Network Mob ». Grâce Ă  une opĂ©ration minutieusement planifiĂ©e, ScienceGuardians a rĂ©ussi Ă  piĂ©ger Richardson, le dĂ©signant comme « Auteur 6 » dans leur enquĂŞte en cours sur des pratiques frauduleuses au sein du milieu universitaire. Les accusations portĂ©es contre lui portent sur de graves violations juridiques et Ă©thiques, soulevant des questions quant Ă  la supervision des chercheurs et Ă  l'intĂ©gritĂ© des systèmes universitaires.

    L'opĂ©ration a dĂ©butĂ© lorsque Richardson a tentĂ© de s'inscrire sur la plateforme ScienceGuardians avec deux adresses e-mail : une fausse (lawrence.richardson@u.northwestern.edu), utilisant un domaine de messagerie lĂ©gitime, prĂ©tendant appartenir Ă  « Larry Richardson, le chat de ma grand-mère ». Suivant les conseils de leur Ă©quipe juridique, ScienceGuardians a approuvĂ© l'inscription, permettant Ă  Richardson de s'incriminer davantage. Peu après, il a avouĂ© publiquement sur Bluesky avoir utilisĂ© une fausse identitĂ© pour contourner les protocoles de vĂ©rification, aveux amplifiĂ©s par un retweet de « Perpetrator 5 », un autre membre prĂ©sumĂ© du rĂ©seau.

    Violations légales et éthiques révélées

    Les preuves recueillies par ScienceGuardians rĂ©vèlent une sĂ©rie d'actes illĂ©gaux et contraires Ă  l'Ă©thique :

    Violation de la loi sur la fraude et les abus informatiques (CFAA) : Richardson a utilisĂ© le système de messagerie de Northwestern pour crĂ©er un pseudonyme frauduleux, un acte pouvant ĂŞtre considĂ©rĂ© comme une utilisation illĂ©gale de l'ordinateur.
    Fraude Ă©lectronique : Richardson a utilisĂ© des communications Ă©lectroniques pour tromper le processus de vĂ©rification de ScienceGuardians.

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  25. Usurpation d'identitĂ© : Richardson a créé une fausse identitĂ© pour infiltrer la plateforme.
    Violation des politiques de l'universitĂ© : L'utilisation non autorisĂ©e des ressources de Northwestern peut enfreindre les politiques d'intĂ©gritĂ© acadĂ©mique et informatique de l'universitĂ©.
    Manipulation des indicateurs acadĂ©miques : Dans un article de blog de juillet 2024, Richardson a admis avoir gĂ©nĂ©rĂ© 12 faux articles avec Mathgen, puis en avoir créé 12 autres pour les citer, falsifiant ainsi un indice h de 12 (144 citations). Ces articles ont Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©s sur ResearchGate et Google Scholar, contournant ainsi leurs systèmes de vĂ©rification.
    Ces actions s'inscrivent dans un schĂ©ma plus large de manipulation et de harcèlement orchestrĂ© par le PubPeer Network Mob, un groupe accusĂ© par ScienceGuardians de cibler des chercheurs comme le professeur Jörg Rinklebe de l'UniversitĂ© de Wuppertal, en Allemagne, dont plus de 500 publications ont Ă©tĂ© attaquĂ©es sur PubPeer en peu de temps, presque exclusivement par un seul compte anonyme. Richardson lui-mĂŞme est un contributeur prolifique sur PubPeer, avec 1 056 entrĂ©es.

    GravitĂ© de la fraude : une menace pour l'intĂ©gritĂ© acadĂ©mique
    La gravitĂ© de cette fraude est considĂ©rable, tant sur le plan juridique qu'Ă©thique :

    Impact juridique : Les violations de la CFAA, les fraudes Ă©lectroniques et les usurpations d'identitĂ© sont des infractions fĂ©dĂ©rales aux États-Unis, passibles de lourdes amendes et d'emprisonnement. ScienceGuardians a averti qu'une future complicitĂ© pourrait donner lieu Ă  des accusations de complicitĂ© (18 U.S.C. § 2), de complot (18 U.S.C. § 371) ou d'entrave Ă  la justice (18 U.S.C. § 1503). Ces allĂ©gations font Ă©cho Ă  des prĂ©cĂ©dents, comme la condamnation en 2021 d'un professeur de l'UniversitĂ© du Texas pour falsification de donnĂ©es dans des demandes de subventions aux NIH.
    Impact acadĂ©mique : La manipulation des indicateurs acadĂ©miques porte atteinte Ă  la crĂ©dibilitĂ© de plateformes comme ResearchGate et Google Scholar, essentielles Ă  l'Ă©valuation des chercheurs. Elle fausse Ă©galement les processus de financement et de promotion, portant prĂ©judice Ă  la communautĂ© scientifique au sens large. Ironiquement, Richardson travaille au laboratoire Amaral de Northwestern, qui se concentre sur la recherche sur la fraude et la reproductibilitĂ© en science.

    Impact Ă©thique : Les actions du rĂ©seau PubPeer, dont Richardson est membre, constituent un harcèlement ciblĂ© qui menace la libertĂ© acadĂ©mique. Le cas de Jörg Rinklebe, radiĂ© de la liste des chercheurs les plus citĂ©s de Clarivate en 2023 pour son implication dans un rĂ©seau de biochar, illustre les consĂ©quences dĂ©vastatrices de telles campagnes.

    Couverture mĂ©diatique insuffisante : ScienceGuardians a critiquĂ© un article de Science Magazine publiĂ© le 31 juillet 2024 pour avoir omis les violations de la loi commises par Richardson, accusant le journalisme de minimiser la gravitĂ© de ses actes et d'induire potentiellement en erreur la communautĂ© universitaire.

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  26. Réactions et controverses

    La communauté universitaire est divisée. Certains, comme @StanfordBeddoe, ont minimisé les actions de Richardson, arguant que son intention de dénoncer les fraudes aux citations justifiait ses méthodes. ScienceGuardians a fermement rejeté cet argument le 28 avril 2025, soulignant l'illégalité de ses méthodes et la nécessité d'utiliser les voies légales appropriées. D'autres, comme @Behind_Retract, @caught_jus69935 et @VivienCBuckley, ont appelé à une enquête transparente et à des poursuites judiciaires.

    ScienceGuardians a également pointé du doigt l'inaction de l'Université Northwestern, accusant l'institution de n'avoir pris aucune mesure disciplinaire jusqu'à présent. Ils ont appelé les agences fédérales comme le Bureau de l'intégrité de la recherche du HHS (HHS ORI), le NIH et NDILnews à enquêter sur ces violations de la loi.

    Perspectives dans le contexte des enquêtes précédentes de ScienceGuardians
    Cette affaire s'inscrit dans la continuitĂ© d'une sĂ©rie de rĂ©vĂ©lations de ScienceGuardians concernant des abus sur la plateforme PubPeer. Dans un article rĂ©cent de France-Soir, ScienceGuardians avait dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© un scandale survenu entre le 11 et le 14 avril 2025, impliquant un individu surnommĂ© « Auteur 1 », accusĂ© d'avoir publiĂ© et coordonnĂ© 35 000 commentaires frauduleux sur PubPeer sous des pseudonymes comme Actinopolyspora biskrensis et Hoya camphorifolia. Ces commentaires, qui auraient nĂ©cessitĂ© 105 000 heures de travail (soit l'Ă©quivalent de 24 ans de travail Ă  temps plein), ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s de « fraude dĂ©libĂ©rĂ©e » par ScienceGuardians, qui a demandĂ© une enquĂŞte criminelle du FBI et de la SEC.

    Un autre article de France-Soir met en lumière les controverses entourant PubPeer depuis sa crĂ©ation en 2012. Initialement conçu pour promouvoir la transparence scientifique, PubPeer a Ă©tĂ© accusĂ© d'ĂŞtre devenu un outil de harcèlement et de censure. Des chercheurs comme Didier Raoult et Sabine Hazan ont dĂ©noncĂ© des campagnes de « harcèlement organisĂ© », avec des commentaires copiĂ©s-collĂ©s visant Ă  discrĂ©diter leurs travaux.

    L'affaire Richardson semble s'inscrire dans le prolongement de ces abus systĂ©miques. Ă€ l'instar de « l'auteur 1 », Richardson est accusĂ© d'avoir exploitĂ© l'anonymat de PubPeer et de l'avoir instrumentalisĂ© pour manipuler les systèmes universitaires et harceler les chercheurs. Ses aveux publics et ses actes illĂ©gaux (comme l'usurpation d'identitĂ©) aggravent la gravitĂ© de ses manquements. Ces rĂ©vĂ©lations successives mettent en Ă©vidence un problème structurel dans les mĂ©canismes de contrĂ´le de l'intĂ©gritĂ© scientifique, oĂą des plateformes comme PubPeer, sous couvert de transparence, peuvent devenir des outils d'intimidation et de fraude.

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  27. Actions Ă  venir

    ScienceGuardians a promis de nouvelles rĂ©vĂ©lations, notamment des dĂ©tails sur un complice de Richardson, dans un prochain article. Voici les actions prĂ©vues ou probables :

    EnquĂŞte de Northwestern : Lauran Qualkenbush, directrice principale de l’intĂ©gritĂ© de la recherche Ă  Northwestern, devrait lancer une enquĂŞte officielle. ConformĂ©ment au règlement de l’universitĂ©, une telle enquĂŞte doit commencer dans le mois suivant la rĂ©ception d’une allĂ©gation et peut entraĂ®ner des sanctions telles que la suspension ou l’expulsion.
    EnquĂŞte fĂ©dĂ©rale : Les demandes d’enquĂŞte du HHS, de l’ORI, du NIH et du NDILnews pourraient donner lieu Ă  des poursuites pĂ©nales si des violations de la CFAA et des fraudes Ă©lectroniques sont confirmĂ©es. Cela fait Ă©cho Ă  la demande antĂ©rieure de ScienceGuardians d’une enquĂŞte du FBI et de la SEC sur le « Perpetrator 1 ».

    Correction de Science Magazine : ScienceGuardians a exigĂ© une correction de l’article du 31 juillet 2024, ce qui pourrait inciter Science Magazine Ă  se rĂ©tracter publiquement ou Ă  clarifier sa position concernant les violations lĂ©gales.
    Action en justice contre le rĂ©seau PubPeer : ScienceGuardians pourrait intenter une action en justice en vertu de la loi RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act), comme suggĂ©rĂ© dans de prĂ©cĂ©dents articles, afin de cibler l’ensemble du rĂ©seau. Cette approche est Ă©galement suggĂ©rĂ©e dans les enquĂŞtes de France-Soir sur PubPeer.

    Mesures prĂ©ventives : Northwestern et d’autres universitĂ©s pourraient devoir renforcer leurs politiques pour prĂ©venir l’utilisation abusive de leurs ressources, telles que les adresses e-mail .edu, et surveiller plus Ă©troitement les activitĂ©s de leurs chercheurs sur des plateformes comme PubPeer. Plus gĂ©nĂ©ralement, les rĂ©vĂ©lations concernant PubPeer pourraient inciter Ă  des rĂ©formes de la plateforme afin de limiter les abus, une nĂ©cessitĂ© soulignĂ©e par France-Soir.

    Par ailleurs, une action en justice contre le rĂ©seau PubPeer – potentiellement par le biais de poursuites intentĂ©es en vertu de la loi RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act) visant l’ensemble du rĂ©seau – semble de plus en plus probable de la part de parties soucieuses de prĂ©server l’intĂ©gritĂ© de la communautĂ© universitaire. Cette approche a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e dans les enquĂŞtes de France-Soir sur les activitĂ©s de PubPeer.

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  28. Conclusion

    L'affaire Reese Richardson, révélée par ScienceGuardians, s'ajoute à une série de scandales ébranlant la crédibilité de PubPeer au sein des institutions universitaires. Faisant écho aux précédentes enquêtes de ScienceGuardians et aux reportages de France-Soir, elle révèle des failles systémiques qui permettent à des individus comme Richardson de manipuler les indicateurs académiques et de harceler des chercheurs sous couvert d'anonymat.

    La gravité des violations légales et éthiques, conjuguée à l'inaction initiale de l'Université Northwestern, souligne l'urgence d'une réponse ferme pour préserver l'intégrité de la recherche scientifique. Alors que ScienceGuardians promet de nouvelles révélations, la communauté universitaire attend des réponses claires et des actions concrètes pour restaurer la confiance dans un système miné par la fraude et l'intimidation.

    Contactés par France-Soir, Lauran Qualkenbush, directrice de l'éthique de l'Université Northwestern et présidente de l'université, n'étaient pas disponibles pour répondre à nos questions.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/major-academic-fraud-uncovered-scienceguardians-highlights-serious-violations

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  29. Le black out en Espagne a bien Ă©tĂ© provoquĂ© par la trop grande importance du solaire et de l’Ă©olien dans le bilan Ă©nergĂ©tique. On arrĂŞte quand les conneries escrologistes ?


    le 1 Mai 2025
    par pgibertie


    Documentaire et Vérité
    @DocuVerite

    El Mundo titre sur « Cinq annĂ©es d’avertissements ignorĂ©s sur le risque de black-out dĂ» Ă  l’arrivĂ©e massive des Ă©nergies renouvelables »

    Selon le quotidien, l’Espagne Ă©tait sur le point de subir une panne d’Ă©lectricitĂ© quelques jours avant le black-out de mardi. Les jours prĂ©cĂ©dant la coupure se sont produites des situations d’instabilitĂ© Ă©levĂ©e dans les paramètres du système.

    Le rĂ©seau Ă©lectrique a dĂ» appliquer des restrictions ponctuelles Ă  l’Ă©nergie solaire pour Ă©viter les situations d’approvisionnement excĂ©dentaire.

    ⚡️ En rĂ©alitĂ© plusieurs rapports ont pointĂ© ces derniers mois de possibles risques en l’absence de mesures fortes pour adapter le rĂ©seau.

    Dans un document financier annuel publiĂ© fin fĂ©vrier, la maison-mère de REE, Redeia, avait ainsi mis en garde contre « la forte pĂ©nĂ©tration de la production renouvelable sans les capacitĂ©s techniques nĂ©cessaires Ă  un comportement adĂ©quat face aux perturbations ».

    En outre, son rapport annuel met en garde contre le fait que la fermeture de centrales conventionnelles telles que le charbon, le gaz et les centrales nuclĂ©aires implique une rĂ©duction des fortes capacitĂ©s de puissance et d’Ă©quilibre du système Ă©lectrique, ainsi que de sa force et de son inertie.

    Un message relayĂ© par le gendarme de la concurrence espagnol (CNMC) dans un rapport en janvier. « A certains moments, les tensions du rĂ©seau de transport d’Ă©lectricitĂ© ont atteint des valeurs maximales proches des seuils autorisĂ©s, les dĂ©passant mĂŞme Ă  certains moments. »

    ⚡️Nombre des mesures envisagĂ©es dans ces Ă©tudes n’ont pas Ă©tĂ© mises en Ĺ“uvre. Il en est rĂ©sultĂ© une perte d’inertie du système Ă©lectrique national, c’est-Ă -dire la capacitĂ© de mettre au choc les asymĂ©tries de frĂ©quence qui, dans la plupart des cas, se produisent lorsque la production et la demande se sont dĂ©tachĂ©es.

    ⚡️L’ancien prĂ©sident de Red ElĂ©ctrica Jordi Sevilla a admis que « jusqu’Ă  maintenant, le Plan national intĂ©grĂ© de l’Ă©nergie et du climat (PNIEC) a Ă©tĂ© planifiĂ© depuis un bureau, avec un messianisme excessif en matière de renouvelables et en faisant la sourde oreille aux problèmes techniques liĂ©s Ă  un changement aussi important dans le mix Ă©nergĂ©tique espagnol et sa correspondance avec le rĂ©seau Ă©lectrique. »

    Jordi Sevilla, en dĂ©saccord avec la ministre de la Transition Ă©cologique, Teresa Ribera (nouvelle commissaire europĂ©enne), dĂ©missionna de son poste en fĂ©vrier 2020. Elle fut alors remplacĂ©e par Beatriz Corredor. Sa dĂ©signation Ă  la tĂŞte de Redeia par le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez, malgrĂ© son manque d’expertise Ă©nergĂ©tique, la place dans une position oĂą elle doit dĂ©fendre les politiques Ă©nergĂ©tiques du gouvernement.

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  30. ⚡️Le PSOE a fait de la transition Ă©nergĂ©tique vers les renouvelables un pilier de son programme, avec un objectif de 74 % d’Ă©lectricitĂ© renouvelable d’ici 2030. Admettre un lien entre les renouvelables et le black-out risquerait de fragiliser cette stratĂ©gie et de donner du crĂ©dit aux critiques de l’opposition.

    Le blackout, causĂ© par une perte soudaine de 15 GW (60 % de la demande), pourrait rĂ©sulter d’une combinaison de facteurs : dĂ©connexion de centrales photovoltaĂŻques, manque d’inertie du rĂ©seau, interconnexions insuffisantes, ou erreur humaine.

    ⚡️ Cette complexitĂ© offre une marge de manĹ“uvre pour prĂ©senter des conclusions partielles ou biaisĂ©es.

    Ă€ l’Ă©chelle mondiale, des blackouts majeurs (par exemple, en Californie en 2020 ou au Texas en 2021) ont rĂ©vĂ©lĂ© des tensions entre transparence technique et pressions politiques. Les rapports finaux ont parfois minimisĂ© les failles systĂ©miques pour protĂ©ger des intĂ©rĂŞts Ă©conomiques ou politiques, ce qui renforce le doute sur la transparence du cas espagnol…

    https://elmundo.es/economia/macroeconomia/2025/04/29/6810d3fafc6c838c738b4587.html
    https://france24.com/fr/info-en-continu/20250430-apr%C3%A8s-la-panne-g%C3%A9ante-les-%C3%A9nergies-renouvelables-sur-le-banc-des-accus%C3%A9s-en-espagne*

    https://pgibertie.com/2025/05/01/le-black-out-en-espagne-a-bien-ete-provoque-par-la-trop-grande-importance-du-solaire-et-de-leolien-dans-le-bilan-energetique-on-arrete-quand-les-conneries-escrologistes/

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  31. Espagne, Portugal: les coupures de courant une simulation pour tester la population ?


    Par Germán Gorraiz López
    Mondialisation.ca,
    01 mai 2025


    Les coupures d’Ă©lectricitĂ©, d’Internet et de tĂ©lĂ©phonie mobile qui ont touchĂ© l’Espagne, le Portugal et certaines parties du sud de la France seraient une simulation visant Ă  tester la rĂ©action de la population?

    Si personne ne l’empĂŞche, nous nous dirigeons vers une nouvelle entrĂ©e en conflit ouvert de l’OTAN avec la Russie de Poutine, l’utilisation d’armes nuclĂ©aires «non stratĂ©giques», Ă©galement appelĂ©es «armes nuclĂ©aires tactiques», n’Ă©tant pas exclue, selon la Nuclear Threat Initiative (NTI). D’après certaines informations, la Russie possèderait environ 1.800 ogives, tandis que l’OTAN en possède 250 dĂ©ployĂ©es en Europe.

    Les ogives tactiques font rĂ©fĂ©rence Ă  celles conçues pour ĂŞtre utilisĂ©es sur un champ de bataille limitĂ©, par exemple pour dĂ©truire une colonne de chars ou un groupe de combat de porte-avions s’ils sont utilisĂ©s en mer, c’est pourquoi elles sont Ă©galement connues sous le nom d’ogives «Ă  faible rendement».

    Cependant, selon l’Union of Concerned Scientists, une simulation de l’UniversitĂ© de Princeton d’un conflit entre l’Europe et la Russie commençant par l’utilisation d’une arme nuclĂ©aire tactique prĂ©dit «une escalade rapide qui ferait plus de 90 millions de morts et de blessĂ©s».

    La panne d’Ă©lectricitĂ© en Europe pourrait-elle ĂŞtre une simulation? Les coupures d’Ă©lectricitĂ©, d’Internet et de tĂ©lĂ©phonie mobile qui touchent l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la France, le Portugal et l’Italie pourraient-elles ĂŞtre une simulation visant Ă  tester la rĂ©action du public?

    Ainsi, des rumeurs persistantes circulent selon lesquelles l’Ă©lite europĂ©enne, dirigĂ©e par Macron et Von der Leyen, nous conduirait bientĂ´t Ă  une guerre nuclĂ©aire de faible intensitĂ© contre la Russie.

    Si la guerre Ă©tait dĂ©clarĂ©e contre la Russie, la loi martiale serait imposĂ©e dans toute l’Europe, militarisant la vie publique et abolissant les droits civils, ainsi qu’une Ă©conomie de guerre dans laquelle les dĂ©penses sociales seraient drastiquement rĂ©duites.

    De mĂŞme, en cas de guerre ouverte contre la Russie, nous pourrions assister Ă  un nouveau confinement de la population et Ă  un couvre-feu ultĂ©rieur pour empĂŞcher les manifestations de rue, ainsi qu’Ă  la rĂ©vocation des passeports pour empĂŞcher la fuite de la population.

    En cas de conflit nuclĂ©aire de faible intensitĂ©, l’issue sera imprĂ©visible, mais on peut anticiper que l’Europe reviendra aux scènes de la peste noire mĂ©diĂ©vale.

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  32. Le courant ne passe plus entre l’Europe de l’ouest et la fĂ©e Ă©lectricitĂ©


    Petite revue de Presse de Dominique
    Par Dominique Muselet
    Mondialisation.ca, 01 mai 2025


    « Je vais rendre l’Ă©lectricitĂ© si bon marchĂ© que seuls les riches pourront se payer le luxe d’utiliser des bougies ». Thomas Edison

    La loi de programmation pluri-annuelle de l’Ă©nergie, dĂ©finissant la feuille de route Ă©nergĂ©tique de la France pour les dix prochaines annĂ©es, a fait l’objet d’un dĂ©bat sans vote Ă  l’AssemblĂ©e nationale lundi dernier, 28 avril 2025. Les polĂ©miques qu’elle suscite ont remis l’Ă©nergie Ă  la Une des mĂ©dias officiels. Le sujet brĂ»lant de l’Ă©nergie est habituellement soigneusement occultĂ© en France.

    Après la guerre 1939-1944, de Gaulle avait construit notre indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique sur le nuclĂ©aire. Nous avions une Ă©lectricitĂ© propre, bon marchĂ© et fiable, et, par ailleurs, nous importions du gaz russe tout aussi fiable et bon marchĂ©. Tout le monde Ă©tait content, les consommateurs individuels comme les petits commerçants/industriels. HĂ©las, cette rĂ©ussite a causĂ© notre perte car elle a suscitĂ© la convoitise des puissances d’argent et la jalousie de l’Allemagne, qui se sont appropriĂ© EDF, Ă  travers l’UE, pour en faire le très profitable terrain de jeu de leurs petites expĂ©riences dĂ©lĂ©tères et manipulatoires d’Ă©nergie dĂ©carbonĂ©e, Ă  nos dĂ©pens. Le prix de l’Ă©lectricitĂ© a doublĂ© et notre système a perdu en stabilitĂ© et en sĂ»retĂ©. Mais cela ne leur a pas suffi, il a fallu qu’ils nous privent aussi du gaz russe, au motif criminel d’envoyer les Ukrainiens mourir jusqu’au dernier sur le front russe pour assouvir leur haine de la Russie qui, pourtant, du temps de l’Union SoviĂ©tique, nous avait libĂ©rĂ©s de l’Allemagne nazie, comme le rappelait Alexandre Loukachenko Ă  Stalingrad hier, 30 avril 2025, Ă  l’approche du 9 mai, le Jour de la Victoire russe.

    Résultat des courses, la France sombre dans la récession.

    Lorsqu’il a ouvert, lundi dernier, le dĂ©bat sur la « souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique » du pays (lire « soumission Ă©nergĂ©tique » Ă  l’UE allemande) Ă  l’AssemblĂ©e nationale, François Bayrou, notre pathĂ©tique premier ministre, sans doute effrayĂ© par la menace d’une motion de censure, a annoncĂ©, le report de la publication du dĂ©cret sur la programmation pluriannuelle de l’Ă©nergie (PPE) « Ă  la fin de l’Ă©tĂ© ». On sait que l‘Etat français profite traditionnellement des vacances pour passer toutes les lois et dĂ©crets qu’il n’ose pas passer pendant l’annĂ©e.

    Macron a d’ailleurs profitĂ© de l’Ă©tĂ© dernier pour faire passer, en juillet, la Loi de programmation militaire 2024-2030, avec l’article 2212-1 qui lui donne, par dĂ©cret en Conseil des ministres, d’Ă©normes pouvoirs de rĂ©quisition de nos biens et nos personnes en cas d’une menace laissĂ©e Ă  son apprĂ©ciation. VoilĂ  l’article du code de la DĂ©fense en question :

    « En cas de menace, actuelle ou prĂ©visible, pesant sur les activitĂ©s essentielles Ă  la vie de la Nation, Ă  la protection de la population, Ă  l’intĂ©gritĂ© du territoire ou Ă  la permanence des institutions de la RĂ©publique ou de nature Ă  justifier la mise en Ĺ“uvre des engagements internationaux de l’État en matière de dĂ©fense, la rĂ©quisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nĂ©cessaires pour y parer peut ĂŞtre dĂ©cidĂ©e par dĂ©cret en Conseil des ministres.«

    On peut se demander ce qu’il restera de la France et des Français quand il en aura fini avec nous…

    Nicolas Meilhan – La panne gĂ©nĂ©rale de 18 heures en Espagne, Portugal et sud de la France montre le danger du tout-renouvelable !

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  33. Ça fait longtemps qu’on fait n’importe quoi en matière d’Ă©lectricitĂ©. C’est ce qui arrive quand on remplace la science par la religion. Par ex, il y a trop de panneaux solaires en Europe. La France coupe dĂ©jĂ  souvent les siens pour pouvoir absorber l’Ă©nergie solaire de l’Allemagne et ils veulent multiplier la production par 3 ou par 4 !

    Il y a eu un excellent rapport du sénateur Vincent Delahaye sur le sujet, mais il est passé directement aux oubliettes.

    Petit rappel, l’Ă©lectricitĂ© se stocke difficilement mais se transporte facilement en courant alternatif d’une frĂ©quence de 50 hz. La France fabrique 70% de son Ă©lectricitĂ© avec ses 58 centrales nuclĂ©aires, ce qui assure la stabilitĂ© du rĂ©seau et lui permet d’ĂŞtre la plaque tournante de l’Europe. Les surplus d’Ă©lectricitĂ© renouvelable de plusieurs pays europĂ©ens passent par la France pour aller alimenter d’autres pays. Mais des pays, comme l’Espagne qui n’a que 4 centrales et produit 70% de son Ă©lectricitĂ© avec des Ă©oliennes et de panneaux solaires, ont un rĂ©seau instable qui peut se dĂ©traquer au moindre incident.

    Pour le moment on ne peut faire que des hypothèses sur la panne phĂ©nomĂ©nale du 28 avril dernier. VoilĂ  la mienne explique Nicolas Meilhan : dimanche, il faisait très chaud partout en Europe. La France a reçu en mĂŞme temps les surplus de l’Allemagne et de l’Espagne, et, ne pouvant les absorber tous les deux, elle a envoyĂ© les surplus de l’Allemagne vers l’Espagne en surplus. L’Espagne a dĂ» couper un parc de panneaux solaires. Cela a provoquĂ© un Ă©cart important entre la production et la consommation qui a entraĂ®nĂ© une dangereuse baisse de frĂ©quence qui a provoquĂ© l’arrĂŞt automatique de la centrale française de Golfech, près de Toulouse. Du coup, EDF a coupĂ© la connexion avec l’Espagne pour protĂ©ger le reste de l’Europe, quitte Ă  envoyer l’Espagne au tapis. Une autre centrale, dans le nord de la France a aussi Ă©tĂ© impactĂ©e, mais personne n’en parle…

    AndrĂ© Merlin, un ancien directeur de RTE (gestionnaire du rĂ©seau de transport d’Ă©lectricitĂ©) a une autre thĂ©orie qui n’implique ni la France, ni l’UE, ni l’Allemagne mais devinez quoi ? Le climat. Pour lui une dĂ©pression atmosphĂ©rique a fait baisser la production des panneaux solaires, une baisse qui n’a pas pu ĂŞtre compensĂ©e par les Ă©nergies pilotables, essentiellement l’hydraulique car les centrales gaz coĂ»tent trop cher depuis que le GNL a remplacĂ© le gaz russe (merci l’UE !), d’oĂą une baisse de frĂ©quence, d’oĂą le black out.

    La France a connu deux black out et en a Ă©vitĂ© un de justesse en novembre 2006 Ă  cause de l’Allemagne. Il y avait eu une erreur dans la coordination du rĂ©seau entre les deux gestionnaires du nord et du sud de l’Allemagne. Toute la partie ouest de la France a Ă©tĂ© privĂ©e d’Ă©lectricitĂ© et comme les Ă©oliennes ne sont pas pilotables, elles n’ont servi Ă  rien. Il a fallu couper l’Ă©lectricitĂ© aux clients non prioritaires pour empĂŞcher le black out.

    AndrĂ© Merlin est interviewĂ© par Vincent Roux pour Le Figaro et c’est amusant de constater qu’AndrĂ© Merlin a bien du mal Ă  expliquer au journaliste le principe du système d’interconnexion europĂ©enne de l’Ă©lectricitĂ© qui, en effet, dĂ©fie le bon sens. Le pauvre journaliste n’arrive pas Ă  comprendre pourquoi, alors que notre Ă©lectricitĂ© est la moins chère et la plus stable grâce aux centrales nuclĂ©aires il faut privilĂ©gier l’Ă©lectricitĂ© espagnole ou allemande qui ne sont ni l’un ni l’autre et qui peuvent nous mettre en danger. Il n’y arrivera jamais tant qu’il ne se penchera pas sur les motivations idĂ©ologiques perverties et corrompues de la Commission europĂ©enne, mais c’est un sujet tabou…

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  34. Conclusion de Nicolas Meilhan : avec les Ă©nergies renouvelables, tout le monde a trop ou pas assez d’Ă©lectricitĂ© en mĂŞme temps. Sans les centrales nuclĂ©aires françaises, le rĂ©seau sauterait directement. Mais ça peut arriver aussi en France et ça peut ĂŞtre pire. En Espagne le rĂ©seau a Ă©tĂ© vite remis sur pied, au Texas, le black out de fĂ©vrier 2021 a durĂ© une semaine.

    Tant qu’on n’a pas de solution de stockage, c’est complètement ridicule d’augmenter la production alors qu’on coupe dĂ©jĂ  les Ă©oliennes, les panneaux solaires et mĂŞme les centrales nuclĂ©aires. Il faut faire vivre les centrales nuclĂ©aires le plus longtemps possible (la fermeture politique de Fessenheim a coĂ»tĂ© 15 milliards Ă  la France et 15 ans de travail) et arrĂŞter de faire baisser leur production en faveur de l’Ă©nergie renouvelable. Il faut donner la prioritĂ© au nuclĂ©aire.

    Les centrales fonctionnent avec de l’uranium. Soit il faut relancer la 4ième gĂ©nĂ©ration qu’on avait anticipĂ©e avec PhĂ©nix ou SuperphĂ©nix soit il faudra l’acheter aux Chinois. C’est ce qui arrivera sans doute.

    La loi de programmation pluri-annuelle de l’Ă©nergie est construite, selon Nicolas Meilhan, d’après les directives de l’UE. C’est la transposition de la loi du Green Deal destinĂ©e Ă  sauver le monde grâce Ă  la neutralitĂ© carbone en 2050 (comme si l’Europe c’Ă©tait le monde !) Et comme elle sera adoptĂ©e par dĂ©cret sans vote, il n’y a rien Ă  espĂ©rer de ce cĂ´tĂ©-lĂ .

    L’objectif de la PPE devrait ĂŞtre de rĂ©industrialiser l’Europe Ă  hauteur de 20 % grâce Ă  une Ă©lectricitĂ© abondante et bon marchĂ©.

    Pour AndrĂ© Merlin, la loi de programmation pluri-annuelle de l’Ă©nergie doit veiller Ă  ne pas trop faire baisser la part des Ă©nergies pilotables dans le mix Ă©nergĂ©tique. Selon lui, il y a assez de production Ă©lectrique (nuclĂ©aire et renouvelable) actuellement car la consommation a baissĂ©. Elle est redescendue au niveau de celle de 2003, d’une part du fait que le prix de l’Ă©lectricitĂ© a fortement augmentĂ© en 2008 parce qu’on subventionne les Ă©nergies renouvelables intermittentes, et d’autre part du fait de la dĂ©sindustrialisation.

    https://www.youtube.com/watch?v=oJZflKQiXj8

    Philippe Murer – L’Etat français balance 240 milliards de plus dans les Ă©nergies renouvelables !
    Alors que la production d’Ă©nergie renouvelable est dĂ©jĂ  largement supĂ©rieure aux besoins, comme le soulignent AndrĂ© Merlin et Nicolas Meilhan dans les vidĂ©os prĂ©cĂ©dentes, et tend Ă  dĂ©sĂ©quilibrer les rĂ©seaux, Macron veut valider par dĂ©cret la loi de programmation pluri-annuelle de l’Ă©nergie qui oblige la France Ă  dilapider 240 milliards (+ 100 milliards pour adapter le rĂ©seau Ă©lectrique) pour obĂ©ir Ă  l’UE, c’est-Ă -dire, Ă  l’Allemagne, qui exige 42% d’Ă©nergie renouvelable dans la production Ă©lectrique, sous peine d’amendes.

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  35. Cette loi prĂ©voit le triplement des Ă©oliennes et quadruplement des panneaux solaires. DĂ©jĂ , la France n’en a pas besoin car elle exporte 20 % de sa production Ă©lectrique dĂ©carbonĂ©e, sans compter que la consommation d’Ă©lectricitĂ© a baissĂ© de 10 % comme cela a Ă©tĂ© dit prĂ©cĂ©demment.

    En plus du coĂ»t Ă©norme que reprĂ©sentent ces Ă©nergies renouvelables, elles sont loin d’avoir fait leurs preuves, mĂŞme Ă©cologiques, et elles ont des effets pervers. Par exemple, comme la production des Ă©oliennes et des panneaux solaires est prioritaire, quand il y a du vent et du soleil, on est obligĂ© de baisser la production des centrales nuclĂ©aires ce qui use prĂ©maturĂ©ment les centrales, sans mĂŞme faire d’Ă©conomie sur l’Ă©nergie nuclĂ©aire.

    En 2012 on produisait Ă  6 centimes d’€ du kilowatt/h et on la vendait Français et ailleurs 12 centimes d’€ mais avec le marchĂ© europĂ©en de l’Ă©nergie, le prix de l’Ă©nergie a doublĂ©, et cela ruine l’agriculture et l’industrie français. C’est pareil pour les DPE (Diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique) qui font faire disparaĂ®tre 40% des logements, les ZFE (Zones Ă  faible Ă©mission) qui interdisent les centres-villes aux gueux, et l’interdiction des chaudières fuel, gaz et mĂŞme bois.

    Tout cela est en train de ruiner la France et les Français. Il faut se battre, car tous les politiciens sont complètement déconnectés de la réalité et sont favorables à ces politiques suicidaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=QWiumYjSURE

    Macron a dĂ©barquĂ© Luc RĂ©mont, le PDG d’EDF, qui se battait pour l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique de la France
    Bien que, sous sa direction, l’entreprise se soit redressĂ©e, ait fait des bĂ©nĂ©fices et ait augmentĂ© sa production de 30 %, tout en faisant profiter les consommateurs d’une « baisse massive des prix » RĂ©mont a Ă©tĂ© remerciĂ© par Macron pour avoir refusĂ© de vendre l’Ă©lectricitĂ© au rabais au « petit club privĂ© » des gros industriels français qui gouvernent la France. Comme le formule la Nouvelle RĂ©publique, « RĂ©agissant au commentaire du patron du groupe Saint-Gobain accusant EDF de faire « un bras d’honneur Ă  l’industrie française » avec des tarifs prohibitifs, Luc RĂ©mont juge n’avoir « pas de leçon de patriotisme industriel Ă  recevoir ». « EDF est le premier investisseur industriel en France […] Mais une entreprise publique n’est pas lĂ  pour faire des subventions Ă  un petit club privĂ©. »

    Par ailleurs RĂ©mont voulait sortir du marchĂ© europĂ©en de l’Ă©nergie « qui tuait l’entreprise », ce qui a contrariĂ© Macron. Il s’agit bien sĂ»r du système Arenh, qui impose Ă  EDF de cĂ©der Ă  des concurrents, distributeurs ou industriels Ă©lectro-intensifs, autrement dit de gros consommateurs, des quotas d’Ă©lectricitĂ© Ă  bas prix.

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  36. Fabien BouglĂ© explique, sur Tocsin, qu’apparemment les dirigeants europĂ©ens, « dans une naĂŻvetĂ© ou une trahison confondante », n’ont pas remarquĂ© que :

    1.la guerre en Ukraine Ă©tait une guerre de l’Ă©nergie ;

    2.Donald Trump avait fait de son premier mandat comme de son second mandat le mandat de la maitrise mondiale de l’Ă©nergie. Le 12 fĂ©vrier dernier, il a créé le conseil national de la nomination Ă©nergĂ©tique ;

    3.le dĂ©partement des finances et le bureau des sanctions amĂ©ricain avait levĂ©, depuis le dĂ©but de la guerre en Ukraine, toute sanction Ă©conomique interbancaire dans toutes les nĂ©gociations dans le domaine Ă©nergĂ©tique, le gaz, l’uranium, le pĂ©trole, etc.

    Ce n’est donc pas d’aujourd’hui que les Etats-Unis et la Russie nĂ©gocient dans le domaine de l’Ă©nergie. Cette alliance qu’on semble dĂ©couvrir a toujours plus ou moins existĂ©. Les AmĂ©ricains veulent couper le cordon ombilical entre l’Allemagne et la Russie pour bĂ©nĂ©ficier eux-mĂŞmes de cette manne Ă©nergĂ©tique.

    L’UE est complètement Ă  cĂ´tĂ© de la plaque sur le sujet. Elle est tombĂ©e dans le piège amĂ©ricain et elle est en train de s’effondrer. Tout le contraire du gĂ©nĂ©ral de Gaulle quand il crĂ©e le Commissariat Ă  l’Ă©nergie atomique, quand il sort du commandement intĂ©grĂ© de l’OTAN et quand il met en place du nuclĂ©aire civil et militaire pour assurer le rang de la France et de la CEE (CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne) au travers de l’EURATOM (La CommunautĂ© europĂ©enne de l’Ă©nergie atomique) en 1957. La souverainetĂ© Ă©nergĂ©tique est au cĹ“ur de la construction europĂ©enne. Le nuclĂ©aire est un enjeu fondamental car il permet de se libĂ©rer de la dĂ©pendance russe comme Ă©tasunienne mais les Allemands, les Russes et les AmĂ©ricains font tout pour empĂŞcher le dĂ©veloppement du nuclĂ©aire français. On le voit avec le dĂ©ploiement des Ă©nergies intermittentes qui sont des outils de guerre pour saboter le nuclĂ©aire français, sans compter l’abandon des rĂ©acteurs SuperphĂ©nix qui avaient 30 ans d’avance sur le monde par Voynet, puis celui d’Astrid par Macron. Il faut, selon Fabien BouglĂ©, nettoyer notre système Ă©nergĂ©tique et nuclĂ©aire qui est clairement infiltrĂ© par des agents Ă©trangers.

    https://www.youtube.com/watch?v=tQkfX8eEjVM&t=8s

    Humour

    Albert Meslay – Le réchauffement de la planète

    Un sketch, Ă©crit en 1999 et jouĂ© en rappel au cafĂ© de la Gare en 2024, qui n’a pas pris une ride…

    https://www.youtube.com/watch?v=x5st5LgfZaU

    Xavier Louis de Izarra – Blanche Gardin crucifiĂ©e par des mĂ©chants !
    Toi, Blanche, tu es belle, on t’aime…

    https://www.youtube.com/watch?v=Qj2Dv6Sickc

    Emmanuel BarrĂ© – Macron dĂ©couvre Gaza

    https://europalestine.com/2025/04/27/macron-decouvre-gaza-un-sketch-tellement-realiste/

    https://www.mondialisation.ca/le-courant-ne-passe-plus-entre-leurope-de-louest-et-la-fee-electricite/5698270?doing_wp_cron=1746183448.3041410446166992187500

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  37. La Floride criminalise la modification mĂ©tĂ©orologique et la gĂ©oingĂ©nierie – Contexte scientifique et perspectives internationales


    France-Soir
    le 02 mai 2025 - 08:46


    Le 30 avril 2025, la Floride a adoptĂ© le projet de loi SB 56, devenant le premier État amĂ©ricain Ă  criminaliser la modification mĂ©tĂ©orologique et la gĂ©oingĂ©nierie. Selon les archives officielles du SĂ©nat de Floride, le texte, Ă©galement associĂ© Ă  HB 477, a Ă©tĂ© votĂ© avec 82 voix pour et 28 contre Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, après un passage au SĂ©nat le 3 avril 2025. Le texte interdit « l’injection, la libĂ©ration ou la dispersion, par quelque moyen que ce soit, de produits chimiques, composĂ©s chimiques, substances ou appareils dans l’atmosphère de cet État dans le but exprès d’affecter la tempĂ©rature, le temps ou l’intensitĂ© de la lumière solaire », rendant ces actes passibles d’une peine de 5 ans de prison et d’une amende de 100 000 dollars.

    Cette lĂ©gislation, portĂ©e par la sĂ©natrice Ileana Garcia et le reprĂ©sentant Kevin Steele, a Ă©tĂ© relayĂ©e comme une rĂ©ponse aux prĂ©occupations liĂ©es aux prĂ©tendues « chemtrails », bien que Newsweek note que le langage du projet de loi Ă©voque cette thĂ©orie sans preuve scientifique directe. Une mobilisation citoyenne massive, avec près de 100 000 emails envoyĂ©s aux lĂ©gislateurs en trois mois, et le soutien du Global Wellness Forum ont jouĂ© un rĂ´le clĂ©. Ce prĂ©cĂ©dent pourrait influencer 34 autres États et des efforts fĂ©dĂ©raux, soutenus par Robert F. Kennedy Jr. et Lee Zeldin de l’EPA.

    États cherchent à dégager le ciel

    Sur le plan scientifique, la modification mĂ©tĂ©orologique et la gĂ©oingĂ©nierie suscitent des inquiĂ©tudes documentĂ©es. Selon Geoengineering Monitor, les techniques de modification mĂ©tĂ©orologique, comme l’ensemencement des nuages, partagent des technologies avec la gĂ©oingĂ©nierie, notamment la gestion du rayonnement solaire (SRM), et prĂ©sentent des risques de militarisation, comme leur usage lors de la guerre du Vietnam par l’armĂ©e amĂ©ricaine. L’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale (WMO ou OMM) a recensĂ© dès 2004 plus de 100 projets de modification mĂ©tĂ©orologique dans le monde, mais souligne que l’efficacitĂ© de l’ensemencement des nuages pour augmenter les prĂ©cipitations reste non prouvĂ©e, et que ces pratiques peuvent gĂ©nĂ©rer des conflits rĂ©gionaux. Aux États-Unis, Robert F. Kennedy Jr. milite pour une interdiction de ces pratiques, dĂ©nonçant leurs impacts environnementaux et sanitaires, et prĂ´ne des recherches approfondies, comme rapportĂ© dans un article de France Soir.

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  38. En France, les chemtrails sont encore souvent considĂ©rĂ©es comme une thĂ©orie du complot. Greenpeace France prĂ©cise que les traĂ®nĂ©es blanches dans le ciel sont majoritairement des traĂ®nĂ©es de condensation, un phĂ©nomène naturel, et que les allĂ©gations de chemtrails manqueraient de preuves scientifiques solides. Cependant, l’ensemencement des nuages est une pratique rĂ©elle, utilisĂ©e depuis les annĂ©es 1940 Ă  l’Ă©chelle mondiale, y compris en France, notamment pour lutter contre la grĂŞle ou la sĂ©cheresse dans les rĂ©gions agricoles. Cette technique consiste Ă  disperser des particules, comme l’iodure d’argent, pour stimuler la formation de pluie, mais ses rĂ©sultats restent incertains, selon l’OMM. Dans un entretien avec France Soir, le Pr Tritto, expert en biotechnologie, aborde le contrĂ´le du climat comme une rĂ©alitĂ© technologique, mettant en garde contre les risques de militarisation de la gĂ©oingĂ©nierie et des armes Ă  Ă©nergie dirigĂ©e, qui pourraient aggraver les tensions gĂ©opolitiques.

    Cette dĂ©cision floridienne pourrait inciter d’autres nations, y compris la France, Ă  réévaluer leur approche face Ă  ces technologies controversĂ©es, entre avancĂ©es scientifiques et risques Ă©thiques.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante-environnement/la-floride-criminalise-la-modification-meteorologique-et-la

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  39. Commerce en ligne : Bercy veut des “mesures concrètes” face Ă  un “afflux de colis” provenant de Chine


    France-Soir
    le 30 avril 2025 - 13:56


    La libertĂ© du commerce menacĂ©e ? Le gouvernement français voit d’un mauvais Ĺ“il le flux en hausse constante de colis en provenance de Chine, dont les commandes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur les plateformes e-commerce comme Shein, Temu ou encore Amazon. Bercy craint que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine se rĂ©percute sur l’Europe, particulièrement la France, pour fuir les droits de douanes amĂ©ricains sur les petits colis en provenance de Chine tout en tirant profit de l’exemption europĂ©enne pour les commandes de moins de 150 euros.

    Les États-Unis ont rĂ©cemment durci leur politique tarifaire Ă  l’encontre des importations chinoises, notamment sur les petits colis, dans le contexte d’une guerre commerciale exacerbĂ©e. DĂ©but avril 2025, le prĂ©sident amĂ©ricain a signĂ© un dĂ©cret triplant les droits de douane sur les petits colis en provenance de Chine, faisant passer le taux de 30 % Ă  90 % et relevant le seuil minimum de taxation de 25 Ă  75 dollars. Cette mesure vise directement les gĂ©ants du commerce en ligne comme Shein ou Temu, qui expĂ©dient massivement vers le marchĂ© amĂ©ricain. Par ailleurs, l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur infĂ©rieure Ă  800 dollars, qui existait depuis le US Tariff Act de 1930, a Ă©tĂ© annulĂ©e, soumettant dĂ©sormais ces colis Ă  une taxation systĂ©matique.

    1,5 milliard de colis l’an dernier en France

    Cette politique amĂ©ricaine s’inscrit dans un climat de tensions commerciales croissantes, oĂą Washington applique dĂ©sormais des droits de douane pouvant atteindre 145 % sur la plupart des importations chinoises, en cumulant plusieurs mesures tarifaires. Face Ă  ce tour de vis aux États-Unis, la crainte grandit en France et en Europe de voir une partie du flux de colis chinois se dĂ©tourner vers le marchĂ© europĂ©en, oĂą la rĂ©glementation reste plus souple.

    En 2024, environ 4,6 milliards d’envois de faible valeur, Ă  91 % en provenance de Chine, sont ainsi entrĂ©s sur le marchĂ© europĂ©en, soit plus de 145 colis chaque seconde, bĂ©nĂ©ficiant d’une exonĂ©ration de droits de douane pour les colis de moins de 150 euros. En France, ce sont 800 millions de colis d’une valeur infĂ©rieure Ă  150 euros qui ont Ă©tĂ© livrĂ©s l’an dernier, sur un total de 1,5 milliard de colis, selon les chiffres de Bercy.

    “En quelques jours, près de la moitiĂ© des commandes passĂ©es par des enseignes amĂ©ricaines ont Ă©tĂ© annulĂ©es chez les fournisseurs chinois d’articles de bazar”, explique un directeur chez AlixPartners, un cabinet de conseil. “C’est massif. Ces fournisseurs sont inquiets du très court terme. Ils ont besoin de liquiditĂ©s. Ils vont chercher Ă  vendre leurs stocks sur diffĂ©rentes plateformes en ligne”, prĂ©dit-il.

    De quoi inquiĂ©ter le gouvernement français. “Ă€ eux trois, Shein, Temu et Amazon reprĂ©sentent un quart des ventes de mode en ligne en France”, fait remarquer le ministère de l’Économie. Eric Lombard et trois ministres, AmĂ©lie de Montchalin (chargĂ©e des Comptes publics), VĂ©ronique Louwagie (chargĂ©e du Commerce) et Clara Chappaz (chargĂ©e de l'IA et du NumĂ©rique), se dĂ©placeront ce mardi Ă  l'aĂ©roport Charles de Gaulle pour annoncer des “mesures concrètes” pour rĂ©guler le flux des colis provenant de Chine.

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  40. Des “mesures concrètes” pour “prĂ©server le consommateur”

    Il est question de “mettre la focale sur la question de la rĂ©gulation des plateformes”, compte tenu de la guerre commerciale qui oppose Washington et PĂ©kin, qui “recompose les flux commerciaux” et fait craindre un “risque de dĂ©port des flux chinois vers des territoires europĂ©ens, notamment la France”, a ajoutĂ© la mĂŞme source.

    Bercy prĂ©cise ne pas observer “un dĂ©port tel quel” en ce moment mais Ă©voque des “vellĂ©itĂ©s des plateformes d’avoir une communication peut-ĂŞtre plus agressive et plus prĂ©sente vis-Ă -vis des consommateurs europĂ©ens”.

    Que prĂ©voit l’exĂ©cutif ? Sensibiliser les consommateurs dĂ©jĂ . Des “mesures concrètes” ensuite. Celles-ci devront “rĂ©pondre Ă  ce flux de marchandises, prĂ©server la sĂ©curitĂ© des consommateurs” et surtout celle des fabricants locaux, le tout sans “remettre en cause le commerce” en ligne.

    Se dirige-t-on vers la fin de l’exemption du droit de douanes pour les colis de moins de 150 euros, du moins en France ? Le ministère de l’Économie dit que “des analyses sont en cours” pour savoir s’il est juridiquement possible de le faire, bien que “ce ne soit pas l’intention de dĂ©part”.

    Les intentions du gouvernement français et ses “mesures concrètes” suscitent dĂ©jĂ  les rĂ©actions des internautes. Nombreux s’interrogent sur cette “sensibilisation” et font remarquer que les produits provenant de la Chine sont justement achetĂ©s sur les plateformes dĂ©signĂ©es car les prix sont bien moins chers que ceux des produits, provenant de Chine Ă©galement, mais vendus par les grandes enseignes.

    https://www.francesoir.fr/economie/commerce-en-ligne-bercy-veut-des-mesures-concretes-face-un-afflux-de-colis-provenant-de

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    1. Un article Ă  15 € qui se retrouve Ă  150 € en magasins... le consommateur VOIT la diffĂ©rence !

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  41. UK : quand la courbe de LAFFER devient RÉALITÉ sous nos yeux


    Nathalie MP Meyer
    29 avril 2025


    ComparĂ© Ă  la France, le Royaume-Uni pourrait presque passer pour un as du sĂ©rieux budgĂ©taire : sa dette publique tourne autour de 100 % du PIB quand nous sommes dĂ©jĂ  Ă  113 % et en très bonne voie de dĂ©passer les 115 % dès la fin de l’annĂ©e. Il n’empĂŞche que pour l’organisme britannique en charge de la “responsabilitĂ© budgĂ©taire” (ou OBR), un tel niveau ne sera pas soutenable Ă©ternellement.

    C’est ainsi qu’Ă  l’automne 2024, le nouveau Premier ministre travailliste Keir Starmer et sa ministre des Finances Rachel Reeves prĂ©sentaient un budget “douloureux” comprenant Ă  la fois des hausses d’impĂ´ts, des investissements dans les services publics et des coupes dans les dĂ©penses.

    Quelques explications s’imposent.

    Dans l’esprit de la gauche, courant auquel appartient l’actuel gouvernement britannique, la dette publique n’est pas vraiment un problème. Soit, comme le suggère fortement Jean-Luc MĂ©lenchon, on se « libère du boulet de la dette » par l’annulation de la part dĂ©tenue par la banque centrale et l’on se retrouve avec de la capacitĂ© d’endettement pour lancer des investissements en faveur de la « justice sociale et climatique ». Soit, comme le prĂ©conise de son cĂ´tĂ© Thomas Piketty, on lève de nouveaux impĂ´ts en taxant, retaxant et surtaxant encore plus les multinationales et les contribuables les plus riches.

    Eh bien, disons que M. Starmer et Mme Reeves ont construit leur budget en combinant des caractĂ©ristiques empruntĂ©es Ă  ces deux Ă©coles socialistes du traitement de la dette ! ConformĂ©ment Ă  l’esprit Piketty, les hausses d’impĂ´ts prĂ©vues Ă  hauteur de 40 milliards de livres se concentrent essentiellement sur les entreprises et sur les revenus du capital des contribuables les plus aisĂ©s, tandis que, dans une forme de mĂ©lenchonisme attĂ©nuĂ©, le taux de dette publique sur PIB sera dorĂ©navant Ă©valuĂ© en sortant du calcul les emprunts effectuĂ©s pour financer les investissements de 20 milliards de livres par an (100 milliards sur cinq ans) dans les infrastructures et les services publics comme la santĂ© (National Health Service ou NHS) et les Ă©coles.

    Quand on sait cependant que le NHS, tout comme notre système de santĂ© français, a le chic pour engloutir annĂ©e après annĂ©e des milliards de livres sterling sans amĂ©liorer le moins du monde son fonctionnement essentiellement bureaucratique et dĂ©sorganisĂ©, il y a fort Ă  parier que les “investissements” le concernant ne seront en fait que de simples dĂ©penses Ă  fonds perdus peu susceptibles de changer fondamentalement la face radicalement dĂ©crĂ©pie de la santĂ© britannique, mais opportunĂ©ment exclues de l’endettement affichĂ©. Et dire qu’il est des personnes, parfois mĂŞme des Ă©conomistes, pour s’extasier devant ce tour de passe-passe grossier…

    C’Ă©tait un apartĂ©, car le point que je voudrais souligner ici concerne le traitement de la dette par les hausses d’impĂ´ts ciblĂ©es sur les entreprises et les revenus du capital. Dès l’automne dernier, les principaux taux d’imposition des plus-values sont passĂ©s de 10 Ă  18 % pour les contribuables Ă  taux de base, et de 20 Ă  24 % pour les contribuables Ă  taux plus Ă©levĂ©. De plus, divers abattements accordĂ©s prĂ©cĂ©demment ont Ă©tĂ© considĂ©rablement rĂ©duits.

    Ces mesures draconiennes sont-elles susceptibles de faire rĂ©gresser un tant soit peu la dette publique d’outre-Manche par l’afflux d’impĂ´ts dans les caisses de Sa MajestĂ© ? Rien n’est moins sĂ»r.

    La semaine dernière, en effet, le HM Revenue & Customs, qui correspond peu ou prou Ă  notre TrĂ©sor public, indiquait que sur les douze derniers mois consĂ©cutifs (avril 2024-mars 2025), les recettes de la taxe sur les revenus du capital avaient chutĂ© de 10 % par rapport Ă  la mĂŞme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, ce qui reprĂ©sente 1,5 milliard d’encaissements en moins malgrĂ© le forcing sur les taux.

    Traduction du titre : “Les recettes de l’impĂ´t sur les plus-values chutent de 10 %, les riches quittant le Royaume-Uni.” (The Times)

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  42. DĂ©jĂ  le mois dernier, lors de la mise Ă  jour budgĂ©taire de printemps, l’OBR avait annoncĂ© revoir Ă  la baisse ses prĂ©visions concernant cette recette fiscale particulière. Alors qu’il tablait Ă  l’automne sur des rentrĂ©es de 159 milliards de livres d’ici Ă  mars 2030, il n’envisage plus que 136 milliards dorĂ©navant, soit un manque de 23 milliards de livres par rapport aux espoirs de Rachel Reeves. En cause, le raid fiscal sur les plus-values.

    Traduction du titre : “L’augmentation travailliste de l’impĂ´t sur les plus-values fait un trou de 23 milliards de livres dans les finances publiques.” (The Telegraph)

    Autrement dit, l’on constate une fois de plus sans rĂ©elle surprise, mais en temps rĂ©el, que “trop d’impĂ´t tue l’impĂ´t”. Et la crĂ©ation de richesse, pourrait-on ajouter. Le phĂ©nomène est connu depuis fort longtemps. Dans son TraitĂ© d’Ă©conomie politique (TEP, Livre III Chapitre IX – De l’impĂ´t et de ses effets en gĂ©nĂ©ral), l’Ă©conomiste Jean-Baptiste Say faisait dĂ©jĂ  remarquer en 1803 que :

    “Lorsqu’il est poussĂ© trop loin, il (l’impĂ´t) produit ce dĂ©plorable effet de priver le contribuable de sa richesse sans en enrichir le gouvernement.” (TEP, page 320)

    Sans enrichir le gouvernement, car plus l’État prĂ©lève une portion importante des revenus (ou des patrimoines) des contribuables, moins ceux-ci disposent de capitaux pour investir ou consommer. Il s’ensuit un affaiblissement de l’Ă©conomie et donc une diminution des revenus imposables :

    “Il y a donc perte pour le contribuable d’une partie de ses jouissances, perte pour le producteur d’une partie de ses profits, et perte pour le fisc d’une partie de ses recettes.” (Idem)

    A contrario, une diminution des impĂ´ts, en laissant aux contribuables une part plus importante de leurs revenus pour s’adonner Ă  leurs activitĂ©s personnelles, augmentera les recettes fiscales.

    Say donne l’exemple de Turgot, apportant au passage un Ă©lĂ©ment de plus en faveur de la rĂ©alitĂ© empirique de la courbe de Laffer selon laquelle, Ă  partir d’un certain niveau, plus la pression fiscale augmente, plus les recettes fiscales diminuent, en raison de l’effet dĂ©motivant sur l’offre de travail :

    “Lorsque Turgot, en 1775, rĂ©duisit Ă  moitiĂ© les droits d’entrĂ©e et de halle sur la marĂ©e qui se dĂ©bitait Ă  Paris, le montant total de ces droits resta le mĂŞme.” (Idem)

    Plus près de nous, on peut citer la hausse des recettes fiscales qui rĂ©sulta de la rĂ©duction des taux d’imposition opĂ©rĂ©e par Margaret Thatcher au Royaume-Uni, ou encore les rĂ©formes libĂ©rales entreprises en Nouvelle-ZĂ©lande dans les annĂ©es 1980 :

    “Nous avons rĂ©duit de moitiĂ© le taux de l’impĂ´t sur le revenu et supprimĂ© un certain nombre de taxes annexes. Paradoxalement, les recettes de l’État ont augmentĂ© de 20 %.” (Maurice McTigue, ancien ministre nĂ©o-zĂ©landais)

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  43. Lorsque la fiscalitĂ© est particulièrement confiscatoire, une baisse des taux d’imposition et la suppression de certaines taxes auront pour effet de pousser les contribuables expatriĂ©s Ă  revenir dans leur pays et en pousseront d’autres Ă  augmenter leur offre de travail ou leur activitĂ© d’investisseurs, ce qui augmentera les rentrĂ©es fiscales. Il en rĂ©sultera Ă©galement une redynamisation de l’activitĂ© Ă©conomique du fait de l’augmentation des capitaux disponibles, avec tous les bĂ©nĂ©fices subsĂ©quents sur l’emploi et le pouvoir d’achat.

    Dans le cas britannique qui nous occupe, il semblerait que face Ă  la nouvelle fiscalitĂ© sur le capital, certains contribuables aisĂ©s aient reportĂ© Ă  plus tard leurs projets de vente de leurs actifs dans l’espoir de voir les taux baisser dans le futur, tandis que nombre d’autres ont purement et simplement dĂ©cidĂ© de quitter le Royaume-Uni. Dans tous les cas, il en rĂ©sulte Ă  la fois une baisse des recettes fiscales et une chute de l’activitĂ© dans ce domaine prĂ©cis.

    Il se peut que mĂ©diatiquement et idĂ©ologiquement parlant, ce mouvement rĂ©jouisse les militants travaillistes les plus convaincus de la nocivitĂ© des riches et des capitaux sur la « justice sociale et fiscale ». Mais sur le plan budgĂ©taire, il n’est pas très avisĂ© de faire partir les personnes les plus susceptibles de contribuer significativement Ă  l’impĂ´t. Et de toute façon, il est naĂŻf de penser que les contribuables ne vont pas rĂ©agir Ă  des hausses d’impĂ´ts massives par adaptation de leurs comportements Ă©conomiques.

    En attendant, face Ă  des rentrĂ©es fiscales moins Ă©levĂ©es qu’attendu, et dans un contexte de net ralentissement Ă©conomique au niveau mondial qui fait que la croissance britannique prĂ©visionnelle a Ă©tĂ© rĂ©visĂ©e de 2 % Ă  1 % en 2025, le gouvernement n’a eu d’autre issue, lors de sa rĂ©cente mise Ă  jour budgĂ©taire de printemps, que de sabrer dans ses dĂ©penses. Ce sont donc 14 milliards de livres sterling d’ici Ă  mars 2030 qui seront en principe dĂ©falquĂ©s sur les frais de fonctionnement des ministères et un certain nombre de dĂ©penses sociales.

    Un petit plan DOGE travailliste de dernière minute, en quelque sorte, qui, contrairement aux hausses d’impĂ´ts pour les plus riches, ne figurait pas dans le programme Ă©lectoral qui a portĂ© Keir Starmer au pouvoir en juillet dernier. Mais qui semble s’imposer, soutenabilitĂ© de la dette oblige…

    https://www.contrepoints.org/2025/04/29/480358-uk-quand-la-courbe-de-laffer-devient-realite-sous-nos-yeux

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    1. Comprendre le pourquoi. La dette est le service public. Les employés de bureau étaient au service comptable puis, appelés, sont devenus ministres de ou président de. Ils étaient pas bouchers, mécanicien, peintre, boulanger, paysan ou plombier ! Ils étaient des ouvriers assis devant une machine à calculer et une machine à écrire !

      C'est ÇÀ le malheur !Ils ne connaissent RIEN a leur nouvel emploi ! RIEN DE RIEN !

      Prenons l'exemple du ministère de l'agriculture. Là dedans il y a: des vignes, des arbres, des salades, des moutons, porcs, vaches, dindons poules et pigeons et aussi des forêts et même des poissons puisque les pêcheurs font partie du ministère de l'agriculture ! Mais le nouveau ministre n'est ni vignerons, ni maraîcher, ni éleveur, ni forestier ou pêcheur ! C'est juste un con qu'on a changé de place !

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  44. Essai sur l’emploi et la prospĂ©ritĂ© Ă  l’heure des robots et de l’IA


    Nathalie MP Meyer
    22 avril 2025


    En ce dĂ©but de XXIe siècle marquĂ© par la rĂ©volution numĂ©rique et l’arrivĂ©e de l’intelligence artificielle, la guerre commerciale tous azimuts lancĂ©e par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump Ă  coups de droits de douane dĂ©coiffants nous pousse Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  l’avenir de l’emploi et de la production ainsi qu’au sens de l’Ă©change et Ă  la notion de souverainetĂ© industrielle.

    Selon l’une des raisons avancĂ©es par la Maison-Blanche pour justifier sa nouvelle politique agressivement protectionniste, il s’agirait de protĂ©ger les industries amĂ©ricaines locales et de faire venir ou revenir des emplois industriels sur le sol des États-Unis. Il s’agirait d’autonomiser la vie Ă©conomique amĂ©ricaine au sein de frontières tarifaires Ă©tanches afin de ne dĂ©pendre de personne ou presque pour assurer la prospĂ©ritĂ© du pays. Une politique qui a de quoi surprendre venant de la première puissance Ă©conomique mondiale oĂą le taux de chĂ´mage n’excĂ©dait pas 4,2 % de la population active en mars 2025.

    J’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de souligner dans un prĂ©cĂ©dent article combien cet objectif faisait complètement l’impasse sur les activitĂ©s dĂ©diĂ©es aux services financiers et informatiques pour ne considĂ©rer la production et l’emploi que dans leur forme manufacturière, combien il manquait de fondement Ă©conomique avĂ©rĂ© et combien il accumulait les promesses incohĂ©rentes sur la hausse de l’emploi industriel, la baisse de l’inflation et la baisse des impĂ´ts sur le revenu dont les recettes seraient alors transfĂ©rĂ©es aux droits de douane.

    Il soulève cependant deux grandes questions qui méritent exploration et réflexion.

    Tout d’abord, la nouvelle attitude amĂ©ricaine vis-Ă -vis des dĂ©ficits commerciaux enregistrĂ©s avec un certain nombre de pays exportateurs vers les États-Unis donne l’impression que le commerce international est perçu comme un aveu de faiblesse. Le concept mĂŞme d’Ă©change entre des pays dotĂ©s de ressources et de spĂ©cialisations diffĂ©rentes serait un mal par dĂ©finition. Il ne permettrait pas d’assurer la souverainetĂ© et l’autonomie des pays. Il laisserait les approvisionnements vitaux Ă  la merci politique des autres pays et Ă  la merci de leurs entreprises pour tout ce qui concerne la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des produits ainsi que les dĂ©lais de livraisons et les prix. D’oĂą l’impĂ©rieuse, la souveraine nĂ©cessitĂ© de tout produire sur place. Ne dĂ©pendre de personne, ne devoir rien Ă  personne.
    Il suffit de lire Adam Smith, FrĂ©dĂ©ric Bastiat, Jean-Baptiste Say, Leonard Read, Milton Friedman et tant d’autres pour se convaincre que la division du travail et l’Ă©change ont Ă©tĂ© identifiĂ©s depuis longtemps comme un facteur essentiel de la richesse des nations, et, par ricochet, des citoyens des diffĂ©rents pays impliquĂ©s dans le commerce international.

    Je vais me rĂ©pĂ©ter, mais la libĂ©ralisation des Ă©changes qui s’est formidablement dĂ©ployĂ©e entre 1990 et 2019 a permis la sortie de la pauvretĂ© de millions de personnes dans le monde, le taux d’extrĂŞme pauvretĂ© planĂ©taire Ă©tant passĂ© de 37 % en 1990 Ă  9,6 % en 2015 et mĂŞme 8,5 % en 2019. Un progrès curieusement interrompu de 2020 Ă  2022 par la dĂ©croissance Ă©conomique et le ralentissement des Ă©changes involontairement expĂ©rimentĂ©s pendant la pĂ©riode Covid… Depuis 2024, c’est-Ă -dire depuis que l’Ă©conomie mondiale a retrouvĂ© ses caractĂ©ristiques habituelles d’ouverture, le taux de pauvretĂ© est reparti Ă  la baisse.

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  45. Quant Ă  la question de la souverainetĂ© Ă©conomique, je dirais volontiers que, dans la mesure oĂą l’on envisage les relations internationales sur la base de l’Ă©change entre adultes informĂ©s et consentants et non sur la base de la menace ou de la prĂ©dation territoriale Ă©tatiques pour obtenir des richesses par la force, les notions de dĂ©ficit commercial, de “bijoux de famille” (pour parler de grands groupes dĂ©veloppĂ©s d’abord dans un pays particulier) et de rĂ©industrialisation perdent de leur importance.

    Il serait certes naĂŻf de compter sur le fait qu’aucun pays, jamais, nulle part, n’aura un jour Ă  sa tĂŞte une gouvernance autocratique Ă  visĂ©e impĂ©rialiste. Il est donc recommandĂ© de se mettre en situation de pouvoir assurer ses approvisionnements les plus stratĂ©giques, notamment par la diversification de leur provenance. Mais il serait Ă©galement très dommageable pour la prospĂ©ritĂ© d’un pays de considĂ©rer que le reste du monde sans exception n’est pas et ne sera jamais digne de confiance et ne pourra jamais ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un partenaire commercial fiable.

    La seconde question concerne le surcroĂ®t de lĂ©gitimitĂ© et de noblesse que l’on tend Ă  accorder Ă  la production industrielle, au travail dans des usines et aux biens matĂ©riels ainsi produits, que ce soit de l’acier, des moteurs de voitures, des vĂŞtements ou des plaquettes de Doliprane. Chaque fois qu’il est question de rĂ©industrialiser la France, c’est bien en ces termes que le sujet est abordĂ© : on pense immĂ©diatement implantations d’usines et crĂ©ations d’emplois par centaines, comme si la productivitĂ© nouvelle des processus industriels et la transformation du travail rendue possible par la robotisation et l’IA naissante n’existaient pas.

    L’impression que “c’Ă©tait mieux avant”, l’inquiĂ©tude vis-Ă -vis de tout changement annoncĂ© et l’adaptation lente et frileuse Ă  toute nouvelle donne Ă©conomique – on les a vues et on les voit encore se rĂ©pliquer Ă  toutes les Ă©poques en fonction des rĂ©volutions technologiques qui affectent durablement l’activitĂ© Ă©conomique.

    Au milieu du XVIIIe siècle, les physiocrates n’envisageaient pas une autre forme d’Ă©conomie que celle fondĂ©e sur l’agriculture, tout simplement du fait que c’Ă©tait elle qui, Ă  leur Ă©poque, fournissait l’essentiel des emplois et des richesses. Une agriculture qui parvient aujourd’hui Ă  nourrir la planète entière (8 milliards d’hommes contre 800 millions en 1750) tout en ne reprĂ©sentant qu’une très faible part des emplois et des valeurs ajoutĂ©es au niveau mondial (4 % du PIB en 2023).

    Un peu plus tard, Adam Smith et même Thomas Malthus ont parfaitement intégré la révolution industrielle dont ils ont observé de leurs yeux les effets en Angleterre, mais ils imaginaient difficilement une économie fondée sur les services, considérés comme du faux travail ou du travail de domestique sans valeur. Jean-Baptiste Say (1767-1832) est sans doute le premier économiste à prendre les services pour une production en tant que telle.

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  46. Actuellement, on admet depuis longtemps la rĂ©partition entre les secteurs Ă©conomiques primaire (agriculture), secondaire (industrie) et tertiaire (services), mais le tertiaire supĂ©rieur issu de l’hyper-rĂ©volution numĂ©rique en cours, incarnĂ©e aujourd’hui dans l’Ă©mergence de l’intelligence artificielle, reste pour l’instant du domaine de l’inconnu. Un inconnu qu’on imagine mal et qui fait peur autant qu’il fascine.

    Si l’on songe que la baisse de la part de l’agriculture dans l’emploi n’a ni dĂ©truit l’emploi ni dĂ©truit l’agriculture, il y a tout lieu de penser que la baisse de la part de l’industrie dans l’emploi ne dĂ©truira ni l’emploi ni l’industrie, mais ouvrira de nouveaux emplois, de nouvelles productions et de nouveaux services favorables au dĂ©veloppement humain. MĂŞme si l’on ne sait pas dire aujourd’hui quels seront les mĂ©tiers de demain ni quelles seront exactement les productions de demain.

    S’agissant plus prĂ©cisĂ©ment de la France, gĂ©nĂ©reux pays aux centaines de fromages et aux mille milliards de rĂ©glementations et d’impĂ´ts, sans oublier ses dĂ©penses publiques qui reprĂ©sentent actuellement 57 % du PIB, il me semble que la question qui se pose n’est nullement celle de la rĂ©industrialisation et de la souverainetĂ© Ă©conomique, mais, plus crucialement, plus immĂ©diatement, celle de la possibilitĂ© d’un nouveau dynamisme Ă©conomique, peu importe le secteur.

    Dans cette perspective, le premier service que son État dit stratège pourrait rendre Ă  l’activitĂ© Ă©conomique, Ă  la croissance, au pouvoir d’achat et Ă  l’emploi serait non pas de se lancer dans une Ă©nième programmation ratĂ©e de rĂ©implantation industrielle, avec aides sous contraintes Ă  la clef, mais tout simplement d’abandonner ses prĂ©tentions de stratège et cesser de mettre des bâtons inhibiteurs dans les rouages Ă©conomiques de l’initiative privĂ©e.

    Autrement dit, baisser significativement les impĂ´ts et couper drastiquement dans les normes, ce qui (tiens, tiens, comme c’est bizarre !) ne pourra se faire qu’en commençant par rĂ©duire radicalement les dĂ©penses publiques.

    https://www.contrepoints.org/2025/04/22/480343-essai-sur-lemploi-et-la-prosperite-a-lheure-des-robots-et-de-lia

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    1. (...) Je vais me rĂ©pĂ©ter, mais la libĂ©ralisation des Ă©changes qui s’est formidablement dĂ©ployĂ©e entre 1990 et 2019 a permis la sortie de la pauvretĂ© de millions de personnes dans le monde, le taux d’extrĂŞme pauvretĂ© planĂ©taire Ă©tant passĂ© de 37 % en 1990 Ă  9,6 % en 2015 et mĂŞme 8,5 % en 2019. (...)

      Pourquoi la pauvreté existait-elle avant alors que 95 % du monde se composait de paysans ? Parce que comme aujourd'hui le secteur tertiaire est occupé par des gratte-papiers, des peignes-culs sans cervelles où aucun ministère ne peut se vanter d'avoir bien accompli sa mission !

      Dès lors que sont arrivées les machines là les choses ont changé. Les tracteurs ! Les moissonneuses batteuses lieuses ! les grosses charrues, les griffons de plus en plus large pour en venir aux rotavators. Çà c'est du progrès ! Du progrès venu du secteur primaire et secondaire et non du tertiaire !

      Aujourd'hui, LIA effraie ! Effraie par son manque de cervelle (puisqu'il s'agit d'un programme d'ordinateur) et de ses responsabilités offertes pour... diriger le monde !! ÔH PITAING !! Mais, comme les dirigeants sont cons, nés cons et demeurés cons, ils choisissent en conçoivent des programmes à la con !

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  47. Compagnons IA : Une ONG alerte quant au danger qu'ils représentent pour les jeunes


    France-Soir
    le 01 mai 2025 - 20:10


    Aux États-Unis, l’ONG Common Sense alerte sur les risques psychologiques des compagnons virtuels dopĂ©s Ă  l’intelligence artificielle. Dans une Ă©tude publiĂ©e le 30 avril, menĂ©e avec l’universitĂ© Stanford, elle appelle Ă  interdire ces technologies aux mineurs, dĂ©nonçant un piège affectif aux consĂ©quences potentiellement graves.

    CrĂ©er des amis, voire des amours parfaits sur commande : l’idĂ©e peut sĂ©duire. Mais quand ces IA commencent Ă  conseiller aux ados de se droguer ou de tuer, l’illusion tourne au cauchemar. C’est le constat dressĂ© par Common Sense, une ONG amĂ©ricaine engagĂ©e pour la protection des enfants face aux dĂ©rives numĂ©riques. Dans un rapport rendu public le 30 avril, rĂ©alisĂ© en partenariat avec des psychiatres de Stanford, l’organisation appelle Ă  interdire purement et simplement les compagnons virtuels aux moins de 18 ans. Les plateformes comme Replika, Character AI ou Nomi y sont pointĂ©es du doigt pour leurs dĂ©rives "dangereuses" et leur capacitĂ© Ă  crĂ©er "une dĂ©pendance Ă©motionnelle", un mĂ©canisme jugĂ© particulièrement prĂ©occupant chez des adolescents en pleine construction.

    "Ce n’est pas une innovation anodine, c’est une crise de santĂ© publique", dĂ©clare Nina Vasan, responsable du laboratoire Stanford Brainstorm. Comme le rapporte l'AFP, les exemples citĂ©s dans l’Ă©tude font froid dans le dos : un chatbot incitant Ă  une "speedball" (cocktail mortel de cocaĂŻne et d’hĂ©roĂŻne), un autre suggĂ©rant un meurtre. En octobre dernier, une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par une mère contre Character AI, accusĂ© d’avoir "contribuĂ©" au suicide de son fils de 14 ans.

    Sous couvert d’aide, d’Ă©coute, de remède Ă  l'isolation, ces IA jouent les confidents virtuels avec une libertĂ© algorithmique dĂ©routante. Ce que Common Sense appelle aujourd’hui Ă  encadrer, il faudrait peut-ĂŞtre le bannir. Les enfants ne sont pas des cobayes pour modèles prĂ©dictifs en quĂŞte d’engagement.

    https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/compagnons-ia-une-ong-alerte-quant-au-danger-qu-ils-representent-pour-les

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    1. Depuis 2020 après l'analyse des scientifiques Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej mettant en garde la population du danger mortel de se faire inoculer l'expérimentation génique d'essai frauduleusement et criminellement appelée 'vaccin 'cocovide19', a été mise en place le programme malfaisant appelé 'IA'.

      Faut rappeler que les flacons injectables contenaient entre 95 et 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène !! L'oxyde de graphène véhiculé par le sang sert d'antenne-relais entre les téléphones portables et le cerveau de l'inoculé. Ces nano-particules peuvent être aussi articulées et mise en formation afin de créer de logs filaments (morgellons) ou se mettre en boule et obstruer les veines, ainsi que de transmettre des ordres envoyés silencieusement sur téléphone portable et cerveau ! "TUEZ TOUS LE MONDE ! TUEZ TOUT LE MONDE !" ou "ROULEZ A GAUCHE ! ROULEZ A GAUCHE !" ou "SAUTEZ PAR LA FENÊTRE ! SAUTEZ PAR LA FENÊTRE !" !

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  48. Les donnĂ©es de la NASA montrent clairement que le rĂ©chauffement a Ă©tĂ© causĂ© par une baisse de l’albĂ©do de la Terre, une rĂ©duction des nuages ​​bas


    le 2 Mai 2025
    par pgibertie


    Les donnĂ©es de la NASA montrent clairement que le rĂ©chauffement des 55 dernières annĂ©es a Ă©tĂ© causĂ© par une baisse de l’albĂ©do de la Terre, principalement due Ă  une rĂ©duction des nuages ​​bas au-dessus des ocĂ©ans, un processus qui n’a rien Ă  voir avec les Ă©missions de carbone humaines (voir Nikolov & Zeller 2024 : https://mdpi.com/2673-7418/4/3/17… ).

    Les véritables moteurs du changement climatique récent sont les forces cosmiques contrôlant la formation des nuages, et non les gaz à effet de serre émis par les humains et le bétail, comme le prétend le GIEC (en français: PICC).

    Partagez cette nouvelle libĂ©ratrice avec vos Ă©lus et exigez l’abolition immĂ©diate de toutes les initiatives « vertes » malavisĂ©es et Ă©conomiquement dĂ©vastatrices telles que « Net Zero », qui n’aura aucun impact sur le climat mais ruinera probablement la civilisation occidentale.

    Voici une liste des publications et prĂ©sentations vidĂ©o les plus importantes Ă  ce jour dĂ©crivant le nouveau concept thermodynamique du climat de Nikolov & Zeller (alias The NZ Unified Theory of Climate) Articles Ă©valuĂ©s par des pairs : – 2014. Sur la tempĂ©rature moyenne des corps sphĂ©riques sans air et l’ampleur de l’effet thermique atmosphĂ©rique de la Terre ( https://springerplus.springeropen.com/articles/10.1186/2193-1801-3-723… ) – 2017. Nouvelles perspectives sur la nature physique de l’effet de serre atmosphĂ©rique dĂ©duites d’un modèle empirique de tempĂ©rature planĂ©taire ( https://omicsonline.org/open-access/New-Insights-on-the-Physical-Nature-of-the-Atmospheric-Greenhouse-Effect-Deduced-from-an-Empirical-Planetary-Temperature-Model.pdf… ) – 2024. RĂ´les des variations de l’albĂ©do terrestre et du dĂ©sĂ©quilibre Ă©nergĂ©tique de la couche supĂ©rieure de l’atmosphère dans le rĂ©chauffement rĂ©cent : nouvelles perspectives issues des observations par satellite et en surface ( https://mdpi.com/2673-7418/4/3/17… ) PrĂ©sentations vidĂ©o : – 2021. DĂ©mystifier l’effet thermique atmosphĂ©rique : vers un nouveau paradigme de la science du climat ( https://vimeo.com/602819278 ) – 2021. Les facteurs du palĂ©oclimat terrestre : un nouveau paradigme de comprĂ©hension ( https://youtube.com/watch?v=DpUkPPtkPVc… ) – 2024. Au-delĂ  de la thĂ©orie de l’effet de serre (podcast avec Tom Nelson) : https://youtube.com/watch?v=L1GgmBIew9Y… – 2025. L’« effet de serre » mal dĂ©fini et le « forçage radiatif » des gaz Ă  effet de serre (podcast avec Tom Nelson) : https://youtube.com/watch?v=tTMEc5DPWx0…

    - voir graph sur site :

    https://pgibertie.com/2025/05/02/les-donnees-de-la-nasa-montrent-clairement-que-le-rechauffement-a-ete-cause-par-une-baisse-de-lalbedo-de-la-terre-une-reduction-des-nuages-bas/

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    1. AlbĂ©do: ​Cette vidĂ©o prĂ©sente un phĂ©nomène naturel connu de tous : l'effet d'albĂ©do. Tout corps rĂ©flĂ©chit une partie de l'Ă©nergie solaire qu'il reçoit. Plus un corps est clair et plus il est rĂ©flĂ©chissant : son albĂ©do est fort. Ă€ l'inverse, un corps sombre absorbe davantage les rayons du Soleil : son albĂ©do est faible.

      Cette variabilité est formée par la combustion de la masse ferrique incandescente (à 30 km sous nos pieds)à et appelée magma. Ces effusions - appelées autres parts 'El Nino' (chaud) et 'La Nina' (froid) à l'Est de l'océan Pacifique sont des éruptions fortes ou modérées qui représentent (entr'autres) le climat de notre planète.

      *

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La population trompée : Le scandale des contrats secrets du lobby de l'énergie éolienne

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